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REVENDICATIONS
1. Ensemble comprenant un mât et un support monté coulissant le long de ce mât, un treuil placé à la base du mât permettant de déplacer ce support de la base du mât à son sommet et vice versa, caractérisé en ce que le support comprend un dispositif de freinage automatique coopérant avec le mât, ce dispositif de freinage étant sensible à la vitesse relative entre lui-même et le mât et agencé de façon à exercer une action de freinage sur le mât dès que cette vitesse atteint une valeur déterminée.
2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de freinage comprend un mécanisme de freinage autobloquant pour bloquer le support sur le mât dès que la vitesse de descente du support le long du mât atteint ladite valeur déterminée, ce dispositif étant agencé pour revenir en position débloquée lorsque l'on remonte le support le long du mât.
3. Ensemble selon la revendication 2, dans lequel le mât est muni d'un rail longitudinal sur lequel est monté une pièce mobile portant le support, caractérisé en ce que le rail est constitué par un profilé présentant une rainure longitudinale aux parois inclinées et se rapprochant l'une de l'autre en direction du mât, le mécanisme de freinage comprenant un sabot de frein en forme générale de coin et des moyens pour passer ce sabot dans la rainure pour bloquer la pièce mobile sur ce rail.
4. Ensemble selon la revendication 3, caractérisé en ce que le mécanisme de freinage comprend une pièce allongée reliée à la pièce mobile sur un ensemble de biellettes constituant un parallélogramme articulé, cette pièce allongée portant au moins un cliquet disposé le long de celle-ci et destiné à coopérer avec des taquets disposés dans le fond de la rainure du rail, le tout étant agencé de façon que, lorsqu'un cliquet vient buter contre un taquet, le mouvement de descente de la pièce mobile provoque une rotation des biellettes, éloignant le cliquet du taquet jusqu'au moment où le cliquet peut échapper, la pièce allongée reprenant alors sa position originale sous l'action d'une force de rappel, cette pièce allongée étant reliée au sabot de frein de façon que le mouvement précité avance le sabot en position de freinage,
cette position de freinage n'étant atteinte que lorsque le déplacement de la pièce allongée dépasse une vitesse déterminée et suffisante pour que le mouvement du sabot de frein se poursuive sous l'effet de l'inertie.
5. Ensemble selon la revendication 4, caractérisé en ce que le sabot de frein est articulé sur la pièce mobile par des biellettes formant un parallélogramme articulé dans un sens tel que la réaction de freinage sur le patin sollicite ce dernier en direction du fond de la rainure.
6. Ensemble selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une biellette de la pièce allongée et une biellette du sabot de freinage sont constituées par un levier articulé au sabot, à la pièce allongée et à la pièce mobile.
L'invention se rapporte à un ensemble comprenant un mât et un support monté coulissant le long de ce mât, un treuil placé à la base du mât permettant de déplacer ce support de la base du mât à son sommet et vice versa.
De tels ensembles sont notamment utilisés pour l'éclairage de larges surfaces, telles que des stades, entrepôts, aires de stationnement dans les aérodromes, pour supporter des haut-parleurs, panneaux d'affichage, etc.
Le treuil placé à la base du mât permet de faire descendre le support jusqu'à la base du mât pour effectuer toutes sortes de travaux d'atelier, de remplacements ou de modifications des éléments placés sur le support. En raison du poids relativement élevé du support, muni de ses différents éléments, il est prescrit de prendre des mesures spéciales de sécurité pour éviter qu'une descente accidentelle trop rapide du support puisse causer du mal à l'ouvrier actionnant le treuil.
L'invention a pour but de simplifier la manoeuvre de tels supports en rendant superflues toutes mesures de sécurité supplémentaires.
A cet effet, l'ensemble selon l'invention est caractérisé en ce que le support comprend un dispositif de freinage automatique coopérant avec le mât, ce dispositif de freinage étant sensible à la vitesse relative entre lui-même et le mât et agencé de façon à exercer une action de freinage sur le mât dès que cette vitesse atteint une valeur déterminée.
Le dessin annexé représente schématiquement, et à titre d'exemple, une forme d'exécution d'un ensemble prévu pour l'éclairage.
La fig. 1 est une vue en perspective des parties supérieure et inférieure de cet ensemble,
la fig. 2 est une vue latérale du dispositif de freinage, et
la fig. 3 est une vue schématique en bout du dispositif de freinage.
En référence à la fig. 1,1'ensemble comprend un mât creux 1, le long duquel est fixé un rail de guidage 2, qui s'étend de sa base jusqu'à son extrémité supérieure. Sur ce rail 2, dont la section droite est visible à la fig. 3, se déplace une pièce mobile 3 qui est munie de galets 4 et 5 prenant appui de part et d'autre des deux ailes du rail de guidage 2. Ce rail présente une rainure 6 comprise entre des parois inclinées 7 et 8 se rapprochant l'une de l'autre en direction du fond de cette rainure. Le rail est fixé au mât 1 par des vis non représentées, dont la tête est noyée dans des taquets 9.
La pièce mobile 3 porte un support 10 constitué par une structure en tubes 11.
Les déplacements de la pièce mobile 3 et du support 10 sont commandés par un treuil 12 disposé dans un logement 13 prévu à la base du mât et agissant sur le câble 14, passant dans l'évidement axial du mât. Ce câble 14 passe sur une poulie 15 présentée à l'extrémité supérieure du mât et est accroché en 16 à la pièce mobile 3. La pièce mobile 3 est munie d'un dispositif de freinage automatique qui est sensible à la vitesse relative entre lui-même et le mât. Ce dispositif comprend une pièce allongée 17 reliée à la pièce mobile 3 par des biellettes 18 et 19 constituant un parallélogramme articulé. Cette pièce allongée porte une série de cliquets dont quatre sont visibles à la fig. 2, et désignés par 20, 21, 22 et 23. Ces cliquets sont maintenus dans la position représentée par un ressort 24 logé à l'intérieur de la pièce allongée 17 qui est un tube de section rectangulaire.
Comme le montre la fig. 2, la biellette 19 est constituée par une partie d'un levier articulé en 25, sur un bloc 26 de la pièce 3. Ce levier 19 porte encore un point d'articulation 27 pour un sabot de frein 28 qui est encore relié au bloc 26 par une biellette 29.
Lorsque le support est descendu au moyen du treuil 12, un cliquet 20 vient buter contre un taquet 9, ce qui bloque le mouvement de descente de la pièce allongée 17. Comme la pièce mobile 3 poursuit son mouvement de descente, les biellettes 18 et 19 tournent par rapport à cette pièce 3 en sens inverse des aiguilles d'une montre, cette rotation ayant pour effet d'éloigner la pièce 17 du fond de la rainure 6 jusqu'au moment où le cliquet 20 s'est dégagé du taquet 9.
Cette rotation des biellettes 18 et 19 provoque évidemment une rotation correspondante de la biellette 29 et, partant, un mouvement du sabot de frein en direction du fond de la rainure 6. Au moment où le cliquet 20 échappe au taquet 9, le sabot de frein 28, qui est en forme de coin comme le montre la fig. 3, n'est pas encore en contact avec les parois 7 et 8 de la rainure.
Dès que le cliquet 20 s'est dégagé du taquet 9, la pièce 17 n'est plus retenue et retombe, par son propre poids, dans la position illustrée à la fig. 2, et le sabot de frein reprend sa position de repos.
Si, pour une cause accidentelle, par exemple une défectuosité du treuil qui ne ralentit pas suffisamment le mouvement de descente du support, ou encore une rupture du câble, la vitesse de descente venait à dépasser une valeur critique, le dispositif de freinage se met automatiquement en action. En effet, lorsque la différence de vitesse devient trop grande entre la pièce mobile 3 et la pièce allongée 17, la rotation des biellettes 18, 19 et 29 se poursuit par inertie après que le cliquet 20 s'est dégagé d'un taquet 9. Le sabot de frein 28 entre alors
en contact avec les parois latérales 7 et 8 de la rainure 6 et la réaction de freinage sur ce sabot produit un couple faisant tourner les biellettes en sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui pousse encore davantage le sabot 28 vers le fond de la rainure 6. On prévoit le sabot de frein en une matière donnant, avec l'aluminium du profilé 2, un coefficient de frottement suffisant pour obtenir l'effet bien connu de l'autoblocage.
Lorsque le support a été bloqué sur le rail, on peut, si nécessaire après réparation de la partie défaillante du treuil, remonter légèrement le support le long du mât pour obtenir automatiquement le déblocage du dispositif de freinage, ce qui permet de poursuivre le mouvement de descente du support à la vitesse lente prévue.
On peut, bien entendu, prévoir de nombreuses variantes d'exécution. Ainsi, dans la forme d'exécution décrite, la pièce allongée 17 présente une série de cliquets 20 à 23 répartis sur une distance correspondant sensiblement à la distance séparant les taquets 9 du rail 2 de sorte que, lorsque le cliquet supérieur 23 a échappé à un taquet 9, le cliquet inférieur 20 se trouve en position pour coopérer avec le prochain taquet 9. Si les taquets 9 sont suffisamment proches les uns des autres, la pièce 17 ne pourrait comporter qu'un seul cliquet.
Cette pièce 17 pourrait même être supprimée si l'on place ce cliquet directement sur le levier 19. Dans une variante plus recherchée, le rail 2 pourrait porter une crémaillère longitudinale dans laquelle engrènerait un pignon solidaire d'un frein centrifuge, ce dernier pouvant être à autoblocage ou non. Dans ce dernier cas, le câble de suspension étant supposé rompu, le support poursuivrait son mouvement de descente à la vitesse limitée par les caractéristiques du frein centrifuge.
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CLAIMS
1. Assembly comprising a mast and a support mounted sliding along this mast, a winch placed at the base of the mast making it possible to move this support from the base of the mast to its top and vice versa, characterized in that the support comprises a automatic braking device cooperating with the mast, this braking device being sensitive to the relative speed between itself and the mast and arranged so as to exert a braking action on the mast as soon as this speed reaches a determined value.
2. Assembly according to claim 1, characterized in that the braking device comprises a self-locking braking mechanism for locking the support on the mast as soon as the speed of descent of the support along the mast reaches said determined value, this device being arranged to return to the unlocked position when the support is raised along the mast.
3. The assembly of claim 2, wherein the mast is provided with a longitudinal rail on which is mounted a movable part carrying the support, characterized in that the rail consists of a profile having a longitudinal groove with inclined walls and bringing one towards the other in the direction of the mast, the braking mechanism comprising a brake shoe generally in the form of a wedge and means for passing this shoe in the groove to block the moving part on this rail.
4. Assembly according to claim 3, characterized in that the braking mechanism comprises an elongated part connected to the movable part on a set of rods constituting an articulated parallelogram, this elongated part carrying at least one pawl disposed along it and intended to cooperate with tabs arranged in the bottom of the rail groove, the whole being arranged so that, when a pawl abuts against a cleat, the movement of descent of the moving part causes a rotation of the rods, moving away the pawl of the cleat until the pawl can escape, the elongated part then returning to its original position under the action of a restoring force, this elongated part being connected to the brake shoe so that the aforementioned movement advances the shoe in braking position,
this braking position being reached only when the displacement of the elongated part exceeds a determined speed and sufficient for the movement of the brake shoe to continue under the effect of inertia.
5. Assembly according to claim 4, characterized in that the brake shoe is articulated on the moving part by connecting rods forming a parallelogram articulated in a direction such that the braking reaction on the shoe urges the latter towards the bottom of the groove.
6. An assembly according to claim 5, characterized in that a rod of the elongated part and a rod of the brake shoe are constituted by a lever articulated to the shoe, to the elongated part and to the moving part.
The invention relates to an assembly comprising a mast and a support mounted sliding along this mast, a winch placed at the base of the mast making it possible to move this support from the base of the mast to its top and vice versa.
Such assemblies are used in particular for lighting large areas, such as stadiums, warehouses, parking areas in aerodromes, to support speakers, display panels, etc.
The winch placed at the base of the mast allows the support to be lowered to the base of the mast to carry out all kinds of workshop work, replacements or modifications of the elements placed on the support. Due to the relatively high weight of the support, provided with its various elements, it is prescribed to take special safety measures to avoid that too rapid accidental descent of the support could cause harm to the worker operating the winch.
The invention aims to simplify the operation of such supports by making all additional security measures superfluous.
To this end, the assembly according to the invention is characterized in that the support comprises an automatic braking device cooperating with the mast, this braking device being sensitive to the relative speed between itself and the mast and arranged so to apply a braking action on the mast as soon as this speed reaches a determined value.
The accompanying drawing shows schematically, and by way of example, an embodiment of an assembly provided for lighting.
Fig. 1 is a perspective view of the upper and lower parts of this assembly,
fig. 2 is a side view of the braking device, and
fig. 3 is a schematic end view of the braking device.
With reference to fig. 1,1 'assembly comprises a hollow mast 1, along which is fixed a guide rail 2, which extends from its base to its upper end. On this rail 2, the cross section of which is visible in FIG. 3, a moving part 3 moves which is provided with rollers 4 and 5 bearing on either side of the two wings of the guide rail 2. This rail has a groove 6 comprised between inclined walls 7 and 8 approaching l 'from each other towards the bottom of this groove. The rail is fixed to the mast 1 by screws (not shown), the head of which is embedded in cleats 9.
The moving part 3 carries a support 10 constituted by a tube structure 11.
The movements of the moving part 3 and of the support 10 are controlled by a winch 12 arranged in a housing 13 provided at the base of the mast and acting on the cable 14, passing through the axial recess of the mast. This cable 14 passes over a pulley 15 presented at the upper end of the mast and is hooked at 16 to the moving part 3. The moving part 3 is provided with an automatic braking device which is sensitive to the relative speed between it- same and the mast. This device comprises an elongated part 17 connected to the movable part 3 by links 18 and 19 constituting an articulated parallelogram. This elongated part carries a series of pawls, four of which are visible in FIG. 2, and designated by 20, 21, 22 and 23. These pawls are held in the position shown by a spring 24 housed inside the elongated part 17 which is a tube of rectangular section.
As shown in fig. 2, the link 19 is constituted by a part of a lever articulated at 25, on a block 26 of the part 3. This lever 19 also carries a point of articulation 27 for a brake shoe 28 which is still connected to the block 26 by a link 29.
When the support is lowered by means of the winch 12, a pawl 20 abuts against a cleat 9, which blocks the downward movement of the elongated part 17. As the moving part 3 continues its downward movement, the links 18 and 19 rotate relative to this part 3 anticlockwise, this rotation having the effect of moving the part 17 away from the bottom of the groove 6 until the pawl 20 is released from the cleat 9.
This rotation of the links 18 and 19 obviously causes a corresponding rotation of the link 29 and, consequently, a movement of the brake shoe in the direction of the bottom of the groove 6. When the pawl 20 escapes the cleat 9, the brake shoe 28, which is wedge-shaped as shown in fig. 3, is not yet in contact with the walls 7 and 8 of the groove.
As soon as the pawl 20 is released from the cleat 9, the part 17 is no longer retained and falls, by its own weight, into the position illustrated in FIG. 2, and the brake shoe returns to its rest position.
If, for an accidental cause, for example a defect in the winch which does not slow down the lowering movement of the support sufficiently, or even a break in the cable, the lowering speed would exceed a critical value, the braking device will automatically start in action. In fact, when the difference in speed becomes too great between the moving part 3 and the elongated part 17, the rotation of the links 18, 19 and 29 continues by inertia after the pawl 20 has been released from a cleat 9. The brake shoe 28 then enters
in contact with the side walls 7 and 8 of the groove 6 and the braking reaction on this shoe produces a torque that turns the links anti-clockwise, which pushes shoe 28 even more towards the bottom of the groove 6. The brake shoe is provided in a material giving, with the aluminum of the profile 2, a coefficient of friction sufficient to obtain the well known effect of self-locking.
When the support has been blocked on the rail, you can, if necessary after repairing the faulty part of the winch, slightly raise the support along the mast to automatically obtain the release of the braking device, which allows to continue the movement of lower the support at the expected slow speed.
We can, of course, provide many alternative embodiments. Thus, in the embodiment described, the elongated part 17 has a series of pawls 20 to 23 distributed over a distance corresponding substantially to the distance separating the catches 9 from the rail 2 so that, when the upper pawl 23 has escaped a stopper 9, the lower pawl 20 is in position to cooperate with the next stopper 9. If the stops 9 are close enough to each other, the part 17 could only comprise a single pawl.
This part 17 could even be eliminated if this pawl is placed directly on the lever 19. In a more sought-after variant, the rail 2 could carry a longitudinal rack in which would mesh a pinion secured to a centrifugal brake, the latter possibly being self-locking or not. In the latter case, the suspension cable being assumed to be broken, the support would continue its downward movement at the speed limited by the characteristics of the centrifugal brake.