CH630480A5

CH630480A5 - Ensemble de comptabilisation d'unites homogenes predeterminees.

Info

Publication number: CH630480A5
Application number: CH335778A
Authority: CH
Inventors: Georges Giraud; Jean Mollier
Original assignee: Cii Honeywell Bull
Priority date: 1977-03-31
Filing date: 1978-03-29
Publication date: 1982-06-15
Also published as: ES468445A1; US4367402A; DE2814003A1; GB1595377A; BE864907A; FR2386080B1; JPS53123048A; FR2386080A1; SE7803314L; IT1158674B; DE2814003C2; JPS6124743B2; IT7821509A0; US4256955A

Description

La présente invention concerne un ensemble de comptabilisation d'unités homogènes prédéterminées à l'aide d'un objet porteur d'informations et de moyens externes d'inscription et/ ou d'exploitation desdites informations.

Plus précisément, un tel ensemble est formé ;

— d'un objet porteur d'un quantum initial et chargé d'enregistrer des quantités correspondant à des prestations reçues ou accomplies;

- d'un appareil capable d'inscrire dans l'objet ledit quantum initial;

— d'un appareil susceptible de modifier dans l'objet le quantum disponible d'une quantité correspondant à la prestation désirée ou reçue dont la délivrance est validée par ledit appareil ;

— d'un système de liaison entre l'objet et lesdits appareils.

Le but de l'invention est de créer un support de transaction ou d'enregistrement capable d'enregistrer des valeurs entières d'unités et de servir de saisie et de comptabilisation des données de la transaction ou de l'enregistrement effectué, notamment à des fins de garantie préalable à l'opération demandée ou de preuve. Les applications sont nombreuses: il peut s'agir, par exemple d'enregistrer des travaux accomplis (en temps ou en unités), d'enregistrer des quantités de produits ou services fournis ou reçus (par exemple, par connexion à un volucompteur), etc ... en vue soit d'un paiement soit d'encaissement soit plus simplement d'une comptabilisation aisée et probante.

Les applications les plus évidentes étant le paiement de prestations éliminant toute manipulation d'argent liquide ou de monnaie scripturale, la suite de la description de l'invention se référé pour plus de clarté à des situations de paiement non personnalisées équivalent à de l'argent liquide. Le lecteur comprendra que le support qui fait l'objet de l'invention peut également être personnalisé de diverses manières (inscription du nom ou d'un code confidentiel ou d'autre clé permettant le contrôle d'un code confidentiel en vue d'autoriser l'accès) ou peut être utilisé dans des situations n'impliquant pas nécessairement des mouvements financiers dans un sens ou dans l'autre.

A cet effet, l'invention prévoit un ensemble de comptabilisation d'unités homogènes prédéterminées à l'aide d'un objet porteur d'information et de moyens externes d'incription et/ou d'exploitation desdites informations, ledit objet comportant:

-une mémoire

- des circuits de commande de la mémoire

- des moyens pour effectuer l'accouplement temporaire de l'objet avec lesdits moyens d'inscription et/ou d'exploitation lesdits moyens externes d'inscription et/ou d'exploitation comportant des moyens de lecture et d'écriture de données dans la mémoire de l'objet, ledit ensemble étant caractérisé en ce que la mémoire de l'objet comporte, sous forme codée, trois types d'informations destinés à identifier l'usage auquel l'objet est destiné, à identifier l'unité dans laquelles sont comptabilisées les opérations réalisées et à déterminer le nombre d'unités disponibles par le détenteur de l'objet et en ce que lesdits moyens d'inscription et/ou d'exploitation comportent des moyens pour écrire dans la mémoire dudit objet le nombre d'unités désirées ou reçues par le détenteur dudit objet dans la limite de la capacité de la mémoire et/ou pour diminuer dans la mémoire de l'objet le nombre d'unités disponibles du nombre d'unités reçues ou désirées par le détenteur de l'objet.

Dans le cadre, par exemple, de l'application de l'ivnention à la délivrance de prestations telles que communications téléphoniques, timbres PTT, etc ... l'utilisateur se procure en un lieu déterminé, suivant la nature de la prestation désirée, un objet tel qu'une carte, par exemple, selon l'invention, contre paiement en monnaie liquide ou scripturaire d'une somme correspondant au montant total des prestations désirées. Ce montant est inscrit, en langage codé, sous forme d'un certain nombre d'unités égales

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distinctes dans la carte. Cette inscription se fait sur le lieu d'achat de la carte par un appareil approprié.

Cette carte est ou non «au porteur», c'est-à-dire qu'elle est ou n'est pas personnalisée, mais ne peut être exploitée que dans des appareils prévus à cet effet.

L'utilisation de la carte est très simple puisqu'il suffit d'introduire la carte dans l'appareil d'exploitation prévu à cet effet pour obtenir la prestation désirée dans la mesure où la carte et l'appareil sont compatibles et où la quantité d'unités de prestation désirées n'excède pas la quantité d'unités disponibles dans la carte.

Sous les réserves ci-dessus, la prestation demandée est servie et provoque la suppression d'un certain nombre d'unités disponibles dans la carte dont le crédit est ainsi débité d'une quantité correspondant au montant de la prestation servie. La carte, une fois vide, est inutilisable et sera rendue par l'utilisateur lors de l'achat d'une nouvelle carte, la mémoire de la carte étant non réutilisable une fois incrémentée, c'est-à-dire une fois la totalité des unités disponibles inscrites au moment de l'achat consommées.

De préférence, à des fins de sécurité, tout ou partie des informations inscrites dans la mémoire sont codées dans un code inaltérable dans lequel chaque information est exprimée à l'intérieur d'un champ de n bits, le passage d'un état à l'autre après inscription étant irréversible, le nombre m de bits à l'état irréversible dans chaque champ utilisé étant inférieur ou égal à n, le nombre m étant préfixé.

Avec un tel codage, toute manipulation des informations codées n peut aboutir qu'à des configurations binaires n'ayant aucune signification pour les appareils d'exploitation selon l'invention.

Les caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple uniquement et en regard des dessins annexés sur lesquels:

fig. 1 représente un schéma d'organisation du contenu informatique d'un objet selon l'invention ;

fig. 2 représente le schéma logique des circuits portés par l'objet;

fig. 3 représente le schéma logique plus détaillé d'une partie des circuits de la fig. 2 ;

fig. 3a représente le schéma logique détaillé d'une partie des circuits de la fig. 2;

fig. 4 représente le schéma logique des moyens d'isncription dans l'objet;

fig. 5 représente le schéma logique des moyens d'utilisation de l'objet;

fig. 6 représente schématiquement une partie des moyens d'inscription et d'utilisation de l'objet;

fig. 7 représente le schéma logique des moyens de vérification de l'objet;

fig. 8 représente le achéma des moyens d'alimentation de l'objet;

fig. 9 représente le schéma logique des moyens de dialogue entre la machine de la fig. 4 et l'objet;

fig. 10 représente le schéma logique des moyens de dialogue entre la machine de la fig. 5 et l'objet;

fig. 11 représente le diagramme des signaux pendant les opérations de test des contacts (bons contacts ) ;

fig. 12 représente le diagramme des signaux pendant les opérations de test des contacts (mauvais contact) ;

fig. 13 représente les signaux lors de l'établissement des tensions VI et V2;

fig. 14 représente les signaux lors de l'établissement des tensions VI et V2 sans réception de ces tensions par l'objet;

fig. 15 représente le diagramme des signaux de phase d'écriture;

fig. 16 représente les signaux d'horloge ;

fig. 17 représente le diagramme des signaux de phase d'exploitation ;

fig. 18 représente le diagramme du signal lecture/écriture de la mémoire.

5 L'invention va maintenant être décrite dans une de ses applications au paiement d'une prestation déterminée à l'aide d'un support porteur d'un crédit quantifiable et formé par un objet et d'un appareil délivrant la prestation déterminée en fonction du comportement de l'usager et des possibilités dudit objet et débi-io tant d'une quantité correspondante ce dernier, l'ensemble comprenant également un appareil propre à introduire au préalable un crédit déterminé dans un support vierge pour le type de prestation déterminé en échange d'une quantité d'argent correspondante en numéraire ou en monnaie scripturale.

j 5 A titre d'exemple illustratif, on peut citer l'application d'un tel ensemble aux installations téléphoniques. Le support porteur d'un crédit serait constitué par une carte portant un codage d'identification de cette carte, un codage relatif à la nature de la prestation susceptible d'être délivrée (zones géographiques tari-20 faires) et un cetain crédit sous forme d'un certain nombre (en langage codé) d'unités tarifaires disponibles.

On a représenté sur la fig. 1 le schéma de l'organisation du contenu informatique d'un objet tel qu'une carte selon l'invention.

25 Ce contenu inforamtique est sous forme binaire. En tête de la carte est inscrit en 1 un bit de validité, par exemple un 0 indiquant une carte vierge ou un 1 indiquant une carte utilisable. En 2 est inscrit le code d'identification de la carte permettant l'utilisation de celle-ci dans les appareils d'exploitation appro-30 priés. En 3 est inscrit le code permettant d'identifier dans un type d'utilisation la valeur attachée à l'unité de crédit, et enfin, en 4, se trouve une zone d'incrémentation de N bits, chaque bit présentant une valeur identifiée par le code d'identification de l'unité U. Chaque débit de nU de la carte correspondra à un 35 crédit de nU sur l'appareil d'exploitation de la carte.

Les codes 2 et 3 doivent être inaltérables, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas pouvoir être manipulés de manière à transformer un code déterminé reconnue par un appareil d'exploitation selon l'invention en un autre code également reconnu par l'appa-40 reil, mais affecté à un autre type de prestation.

A cet effet, pour ces codes, on tilise des champs de n bits dans lesquels le passage d'un état de chaque bit dans l'autre état est irréversible.

Ainsi, par exemple, si le passage du bit 0 ou bit 1 est seul 45 possible, il suffit de se fixer dans chaque champ un nombre maximal déterminé de bits 1 et d'introduire dans chaque côté reconnaissalbe par les appareils selon l'invention ce nombre maximal de bit 1.

De cette manière, toute modification frauduleuse des codes so 2 ou 3 ne pourra se faire que par adjonction d'un bit 1 supplémentaire (le passage d'un bit 1 à un bit 0 étant impossible) ce qui donnera un code ayant un nombre de bits 1 supérieur au nombre maximal préfixé de sorte que le nouveau code obtenu ne fera pas partie du groupe des codes reconnaissables par les 55 appareils selon l'invention. Cela implique l'utilisation d'une mémoire soit irréversible, par nature (mémoire à claquage de jonction, par exemple), soit rendue irréversible par des moyens externes.

La fig. 2 représente le schéma logique des circuits portés par 60 la carte 5.

Ces circuits comprennent une mémoire 6 programmable du type PROM adressé par un générateur cyclique d'adresse 7 recevant des signaux de synchronisation d'une horloge (extérieure à la carte).

65 La mémoire 6 peut communiquer avec l'extérieur par une borne d'entrée/sortie/E/S de données.

Le signal de lecture/écriture de la mémoire 6 est gérée par son générateur d'adresse 7, lequel est remis à zéro lors de la

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mise sous tension par un signal RAZ généré par un circuit 8 présentant trois bornes pouvant être reliées à l'extérieur. Entre une première borne 9 et une deuxième borne 11 est appliquée une tension VI destinée à l'alimentation des circuits logiques de la carte 5. Entre une troisième borne 10 et la borne 11 est appliquée une tension différente V2 destinée à la programmation de la mémoire 6. Le circuit 8 est également chargé de générer un signal Ail qui sera détecté par les moyens d'inscription dans la carte ou d'exploitation de celle-ci.

La fig. 3 représente le schéma logique du générateur d'adresse 7 de la fig. 2.

La mémoire 6 utilisée est une mémoire à 2048 bits nécessitant la génération d'une adresse sur 11 bits (A0 à AIO). A cet effet, le générateur d'adresse 7 comporte un compteur formé de trois éléments 12 en cascade générant les signaux d'adresse A0 à AIO à partir des signaux d'horloge (II). Les éléments 12 sont remis à zéro par le signal RAZ. A la sortie du compteur d'adressage 12, et en parallèle sur le circuit d'adressage, est connecté un décodeur d'adresse. A cet effet, les fils d'adressage A0 à AIO sont connectés à une porte NI 13 et à une porte ET 14. La dernière sortie d'adresse (Ail) du compteur 12 est reliée directement à une entrée de la porte NI 13 et, à travers un inverseur 15, à une entrée de la porte ET 14.

La sortie de la porte NI 13 est reliée à ime entrée d'une porte ET 16 dont une autre entrée reçoit les signaux S de sortie de la mémoire. La sortie de la porte ET 16 est reliée à une bascule JK17 de mémorisation de l'état du bit 0 lors du passage du compteur 12 sur l'adresse 0.

La sortie de la porte ET 14 est reliée à une entrée d'une porte OU 18 dont une deuxième entrée est reliée à la sortie d'une porte ET 19. La sortie de la porte OU 18 est reliée à une deuxième bascule JK 20 délivrant des signaux de lecture/écriture à destination de la mémoire 6.

Les bascules 17 et 20 sont remises à zéro par le signal RAZ à travers un inverseur 21 et sont commandées par les signaux d'horloge H.

La fig. 3a représente le schéma détaillé du circuit de la carte de la fig. 2.

Ce circuit 8 est destiné à envoyer un signal de remise à zéro RAZ au générateur d'adresse 7, lors de l'application de la tension VI. Il est également destiné à générer un signal détecté par les moyens extérieurs dialoguant avec la carte et avisant constamment ceux-ci que les tensions VI et V2 sont correctement reçues par la carte pendant toute la durée du dialogue avec l'extérieur.

A cet effet, le circuit 8 comporte deux comparateurs de tension 8a et 8b (à hystérésis, afin d'éviter les oscillations) comparant respectivement les potentiels VI et V2 aux potentiels de référence donnés par des diodes ZENER Z'1 et Z'2. Ces comparateurs 8a et 8b délivrent des signaux regroupés sur un circuit NON ET à collecteur ouvert 8c relié à la tension VI par une résistance R, telle que:

La détection du courant Ail est faite par les moyens M2 (voir fig. 8).

La fig. 4 représente le schéma logique des moyens d'inscription dans la carte 5.

Sur cette fig. 4, on a symbolisé en 22 le support recevant la carte 5 pour la positionner en vue de l'échange de données avec les moyens d'inscription 23 dans la carte.

Ce support 22 sera explicité par la suite en référence à la fig. 6.

Les moyens d'inscription 23 comprennent des moyens Ml assurant l'échange des données E/S avec la carte 5 et fournissant à celle-ci les signaux d'horloge H, des moyens M2 fournissant à

la carte les tensions VI et V2 et des moyens M3 de test et de vérification de la carte 5.

Ces moyens M3 sont chargés notamment de vérifier le bon positionnement de la carte 5 dans son support 22 grâce aux s signaux PT, SV et SF dont on verra plus loin la signification. L'opérateur communique avec la carte 5 par l'intermédiaire d'un clavier 24 relié à un sélecteur 25 lui-même relié à un premier registre éa décalage 26 destiné à l'introduction du code d'identification de la carte 5, à un second registre à décalage 27 10 destiné à l'introduction du code d'identification de l'unité de crédit, et à un troisième registre à décalage 28 destiné à l'introduction du crédit désiré.

Un dispositif d'affichage 29 permet de visualiser le contenu de chaque registre 26 à 28 par l'intermédiaire d'un sélecteur 30. 15 Bien entendu, l'appareil 23 comporte des moyens d'alimentation non représentés.

La fig. 5 représente le schéma logique des moyens d'utilisation 31 de la carte 5.

L'appareil 31 comporte un certain nombre de moyens iden-20 tiques à ceux de l'appareil de la fig. 4 et portant les mêmes références. Il s'agit du support 22 de la carte, des moyens M2 d'alimentation en énergie de la carte et M3 de vérification de la carte.

En outre, l'appareil 31 comporte des moyens M'1 de dialo-25 gue avec la carte et M4 de vérification du crédit de la carte et de sa comptabilité avec le service demandé. Ces moyens M4 comprennent, comme l'appareil de la fig. 4, un registre destiné au code d'identification de la carte, un registre destiné au code d'identification de l'unité de crédit et un registre destiné à l'in-30 traduction du débit à enregistrer dans la carte. Ces trois registres, identiques'aux registres 26,27 et 28 de la fig. 4, ne sont pas représentés sur la fig. 5. Il est prévu également un moyen d'affichage (non représenté) identique au moyen 29 de la fig. 4.

Les moyens M4 sont reliés aux moyens M' 1 et aux moyens 35 de communication (clavier non représenté) avec l'opérateur.

Bien entendu, l'appareil 31 comporte également des moyens (non représentés) d'alimentation des divers circuits.

La fig. 6 représente très schématiquement un mode de réalisation à titre illustratif essentiellement du support 22 et d'une 40 partie des moyens de vérification de la carte 5.

Dur la fig. 6, on a représenté en 32 une trappe mobile autour d'un axe 33 et maintenue ouverte par un ressort non représenté.

Par l'ouverture ménagée dans une plaque 34 est engagée 45 sous la trappe 32 la carte 5 jusqu'à venir buter dans un détecteur 35 de présence relié aux moyens M3 et délivrant le signal PT. Sous la plaque 34, en regard de la carte 5 lorsque la trappe 32 est refermée, est disposé un verrou à ressort 36 relié aux moyens M3 et recevant un signal de verrouillage SV, et un détecteur 37 50 de fermeture de la trappe 32 relié également aux moyens M3 et délivrant le signal SF. Endessous de la carte 5, la trappe 32 étant fermée, est disposée une tête de lecture 38 de la carte 5 reliée aux moyens M'l et M2 et comportant cinq broches 39 susceptibles de venir en contact avec des contacts appropriés portés par 55 la carte pour assurer les échanges entre cette dernière et les appareils de création ou d'utilisation des cartes.

La fig. 7 représente le schéma logique plus détaillé des moyens M3 de test et de vérification des cartes.

L'élément 35 est un détecteur à cellule photo-émissive sus-60 ceptible de délivrer un signal PT lorsque le bord de la carte 5 est engagé dans l'espace en fer à cheval ménagé dans le détecteur 35.

Le signal PT est envoyé sur un élément 40 de mise en forme d'impulsion relié lui-même à une porte ET 41 dont la sortie 65 attaque une bascule monostable 42 générant une impulsion négative de largeur x 3. La porte ET 41 comporte une seconde entrée sur laquelle est reçu le signal SF à travers un inverseur 43.

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L'élément 37 est un détecteur du même type que le détecteur 35 et délivre un signal SF lorsque la trappe 32 est dans la position ouverte symbolisée par la pièce 44 (slidaire de la trappe) située dans l'espace en fer à cheval du détecteur 37. Lorsque la trappe est fermée, la pièce 44 est en dehors dudit espace.

Le verrou 36 est susceptible de recevoir un signal de verrouillage SV en provenance d'une bascule JK 45 à travers un circuit de commande et d'amplification 46.

Le signal x 3 délivré par le monostable 42 alimente également un autre monostable 47 délivrant une impulsion de largeur xl et pilotant un monostable 48 délivrant une impulsion de largeur x2, chargée de demander le test des contacts de la carte et envoyée vers les moyens Ml ou M' 1.

Le signal x issu du monostable 48 est également envoyé sur une bascule JK 49 recevant des moyens Ml ou M' 1 le signal du résultat du test des contacts et délivrant à destination des moyens M2 un signal de validation.

La bascule 45 est remise à zéro à l'aide d'une porte ET 50 comportant une entrée de remise à zéro d'initialisation RAZ, une entrée de fin d'opération suite à une mauvaise alimentation (signal provenant des moaens M2), une entrée de fin normale ou anormale d'opération (signal provenant des moyens Ml ou M'1, et une quatrième entrée reliée à un monostable 51 délivrant une impulsion de largeur x4.

Le monostable 51 est commandé par une porte ET 52 dont une entrée est reliée à la sortie du monostable 48 et dont l'autre entrée reçoit, à travers un inverseur 53, le signal de résultat du test provenant de Ml ou M' 1.

La bascule 49 est remise à zéro à l'aide d'une porte ET 54 à trois entrées communes aux trois premières entrées de la porte ET 50.

La fig. 8 illustre les moyens (M2) d'alimentation de la carte. Ces moyens comprennent les deux sources de tensions VI et V2 56 reliées à une alimentation commune non représentée.

Deux comparateurs de tension 57 et 58 sont chargés de détecter localement la présence des tensions VI et V2 respectivement. Les comparateurs 57 et 58 sont alimentés à partir d'une tension continue Vcc qui sert aussi à la polarisation de diodes ZENER ZI et Z2 définissant les potentiels de référence nécessaires. Ces comparateurs délivrent un signal à une porte ET 59 validant une porte ET 60, dont une deuxième entrée est connectée à un comparateur de tension 61 chargé de détecter la variation de courant Ail au travers d'une résistance R2, variation provoquée par le circuit 8 de la carte lorsque les conditions sont correctes. La différence de potentiel All. R2 est présentée à travers deux ponts diviseurs à l'entrée du comparateur 61.

La porte ET 60 délivre un signal à destination des moyens Ml ouM'l. Les alimentations 55 et 56 validées par un Signalen provenance de M3.

Enfin, les circuits M2 sont susceptibles de délivrer un signal de fin d'opération suite à une mauvaise alimentation, destinné aux moyens M3 et généré par un monostable 62 (impulsion de largeur x 6).

Le monostable 62 est excité par une porte ET 63 dont les entrées sont reliées à un monostable 64 et à un inverseur 65. L'inverseur 65 est relié à la sortie du comparateur 61, tandis que le monostable 64 reçoit le signal de validation provena nt de M3 et génère une impulsion de largeur x 5).

La fig. 9 représente les moyens Ml de dialogue entre la machine et la carte. Les signaux d'horloge H émis par les moyens Ml sont générés par un élément 66 chargé de transmettre des signaux en courants en contrôlant l'existence des courants.

Pour plus de détails sur cet élément on peut se reporter à la demande de brevet FR no. 77 03317 déposée le 7 février 1977 au nom de la Demanderesse et intitulée «Dispositif de contrôle d'un contact inséré entre un circuit émetteur et un circuit récepteur pour la transmission de signaux électriques».

Les signaux (E/S) de communication de la machine avec la carte sont générés par un élément 67 identique à l'élément 66. 5 Les deux éléments 66 et 67 sont validés par un signal VE provenant de portes OU 68 et 69 respectivement L'une des entrées des portes OU 68 et 69 reçoit le signal «demande de test des contacts» provenant de M3. L'autre entrée de la porte OU68 reçoit le signal Vcst provenant de M2, cependant que l'autre io entrée de la porte OU 69 reçoit des signaux de phase qui seront explicités dans la suite.

Les éléments 66 et 67 reçoivent leurs signaux (SE) d'une porte OU 70 et 71 respectivement validant également les éléments 66 et 67 par un inverseur 72 et 73 respectivement. 15 Les portes 70 et 71 reçoivent sur leurs entrées d'une part les signaux de «demande de test des contacts» et, d'autre part, les signaux d'horloge Hi pour 70 et les signaux d'écriture de données pour 71.

Ces signaux d'écriture de données proviennent d'une porte 20 OU 74 à quatre entrées.

Une première entrée est reliée au registre 26 (fig. 4) par l'intermédiaire d'une porte ET 75 validée par un signal de phase Ç2- Une seconde entrée est reliée au registre 27 (fig. 4) par l'intermédiaire d'une porte ET 76 validée par un signal de phase 25 Ç3. Les troisième et quatrième entrées reçoivent respectivement les signaux de phase et t^.

Les signaux de bon contact BC provenant des éléments 66 et 67 sont envoyés sur une porte ET 76' validée par le signal de demande de test des contacts.

30 Le signal d'horloge Hi est généré par une horloge 77 validée par un signal RC (indiquant que les registres 26,27 et 28 sont chargés) et par le signal Vcst.

Le signal SL (contenu de la mémoire 6) issu de l'élément 67 est envoyé sur une porte ET 79 et sur une porte OU EXCLU-35 SIF 80.

La porte ET 79 est validée par le signal de phase £i et sa sortie est reliée à une première bascule JK 81, elle-même connectée à une seconde bascule JK 82 dont une sortie alimente une diode photo-émissive 83 à travers un inverseur 84. 40 La porte OU EXCLUSIF 80 est reliée par une deuxième entrée à la porte OU 74, cependant que sa sortie est reliée à deux portes ET 85 et 86 validées respectivement par les signaux de phase Ç5 et Ç7.

La sortie de la porte ET 85 attaque une première bascule JK 45 87 reliée à une seconde bascule JK 88 dont une sortie alimente une diode photo-émissive 89 à travers un inverseur 90.

La sortie de la porte ET 86 est reliée à une première bascule JK 91 reliée à une seconde bascule JK 92 et à une troisième bascule JK 93.

50 Une sortie de la seconde bascule JK 92 alimente une diode photo-émissive 94 à travers un inverseur 95.

Une sortie de la troisième bascule JK 93 délivre un signal FINN de fin normale d'opération qui est également envoyé sur une diode photo-émissive 96 à travers un inverseur 97. 55 Les sorties Q des bascule JK 82, 88 et 92 sont reliées à une porte ET 98 dont la sortie fournit un signal à une porte ET 99. Ce même signal, après inversion dans un inverseur 100, forme le signal FINA de fin anormale d'opération. La port ET 99 est reliée par une deuxième entrée à la sortie de la bascule JK 93. 60 Les bascules JK 81,82,88,91,92 et 93 sont remises à zéro par un signal RAZ lors de la mise sous tension de l'équipement à travers une porte ET 101 validée par un bouton poussoir 102 de commande.

On a représenté en 103 sur la fig. 9 un générateur de phases 65 comportant un registre à décalage 104 recevant les signaux d'horloge Hi et commandé par le signal Vcst.

Ce générateur délivre les signaux de phase à t,7. Le registre 28 (fig. 4), qui n'est pas représenté sur la fig. 9 est relié à un

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registre à décalage 105 fonctionnant en compteur à travers une porte ET 106 validée par le signal d'horloge Hi et par le signal %3, le registre 105 étant lui-même validé par le signal Vcst, cependant que l'entrée CD (countdown) est validé par les signaux Hi et ^ par l'intermédiaire d'une porte ET 107. La sortie du registre 105 est reliée au générateur de phase Ç4.

La fig. 10 représente les moyens de dialogue entre la machine de la fig. 5 et la carte.

Une partie de ces moyens se retrouve dans le schéma de la fig. 9. Il s'agit des éléments 66 et 67 et de leurs circuits à portes. Le signal SL de l'élément 67 est envoyé sur une bascule JK 108 à travers un inverseur 109 et sur une porte OU EXCLUSIF 110 dont la sortie attaque une bascule JK 111 reliée à une seconde bascule JK 112 et à une troisième bascule JK 113.

Les sorties Q des bascules 108,112 et 113 alimentent une diode photo-émissive, respectivement 114,115 et 116, à travers un inverseur 117,118 et 119.

Une seconde entrée de la porte OU EXCLUSIF 110 est reliée à la sortie d'une porte OU 120 elle-même validée par deux portes ET 121 et 122 recevant respectivement le signal Ç'2 er celui provenant du registre 26, d'une part, et le signal Ç'3 et celui provenant du registre 27, d'autre part.

La machine comporte un générateur de signaux d'horloge 123, validé par une porte ET 124 recevant, d'une part, le signal Vcst et, d'autre part, le signal RC (registres chargés).

Le générateur 123 génère les signaux d'horloge Hi, ainsi que les signaux d=horloge H a et H b synchronisés respectivement avec les fronts avant et les fronts arrière des impulsions Hi.

La machine comporte également un générateur de phase 125 constitué par un registre à décalage recevant les signaux d'horloge Hi et le signal Vcst et générant les phases XJx à 'Q'ó, E,' 9, et le signal d'adresse A40.

Le nombre de bits N à modifier dans la carte et provenant du registre 28 est envoyé dans un compteur 126 à travers une porte ET 127 recevant également les signaux Ç'4 et HB et une porte OU 128 recevant également un signal provenant d'une porte ET 129 recevant les signaux Ç'4 Ha et SL.

Le contenu du compteur 126 peut être transféré dans un compteur 130 relié à la porte ET 129 et à une porte OU 131. Une première entrée de la porte OU 131 est reliée à une porte ET 132 recevant les signaux Hi et Ç'6 et une seconde entrée est reliée à une porte ET 133 recevant les signaux Ç'9, Hi et SL.

Le compteur 126 est également relié à une bascule JK 134 alimentant une diode photo-émissive 135 à travers un inverseur 136. La bascule JK reçoit les signaux Ç'4 et de débordement du compteur 26.

Le compteur 130 est relié à une bascule JK 137 alimentant une diode photo-émissive 138 à travers un inverseur 139. La bascule JK 137 reçoit les signaux Ç'4 de débordement du compteur 130.

Le compteur 130 est, en outre, relié à une autre bascule JK 140 par l'intermédiaire d'un inverseur 141 et d'ime porte NON ET 142. La bascule 140 reçoit sur son entrée J les signaux Ç'5 et A 40 par l'intermédiaire d'une porte ET 143 et génère le signal de la phase 'Ç'7.

La sortie de l'inverseur 141 est également reliée à une autre bascule JK 144 par l'intermédiaire d'une porte NON ET 145.

La bascule 144 est reliée par sa sortie Q à deux bascules JK 146 et 147 par l'intermédiaire de portes ET 148 et 149. La sortie Q de la bascule 146 alimente une diode photo-émissive 150 à travers un inverseur 151 et la sortie Q de la bascule 147 alimente une diode photo-émissive 152 à travers un inverseur 153.

La porte ET 149 reçoit sur une de ses entrées le signal SL provenant de l'élément 67 et la porte ET 148 reçoit ce même signal mais à travers un inverseur 154.

Le signal SL est également envoyé sur une bascule JK 155 recevant les signaux Hi et Ç'y à travers une porte ET 156. La sortie Q de la bascule 155 est reliée à une bascule JK 157 alimentant une diode photo-émissive 158 à travers un inverseur 159. Les bascules 134,137,140,146, 147,155 et 157 reçoivent le signal de remise à zéro issu de la porte ET 101.

_ Enfin, une porte ET 160 est reliée par ses entrées aux sorties Q des bascules 108,112,134,137,147 et 157. La sortie de la porte ET 160, d'une part, génère à travers un inverseur 161, un signal FINA de fin anormale et, d'autre part, attaque une porte ET 162 également reliée à la sortie Q de la bascule 146. Cette porte 162 délivre un signal de fin normale et anormale destiné aux moyens M3.

Le fonctionnement de l'ensemble ci-dessus va être décrit maintenant en se reportant aux fig. 1 à 10 ainsi qu'aux fig. 11 à 18 représentant des diagrammes des divers signaux utilisés dans le système.

On va reprendre l'exemple cité plus haut de l'application de l'invention à des installations téléphoniques et décrire le fonctionnement de l'appareil d'inscription dans la carte 5 de son contenu informatique.

Les opérations à effectuer par l'utilisateur de l'ensemble sont les suivantes:

- achat d'une carte dans un lieu de vente approprié, par exemple un bureau de poste. Cet achat entraîne l'inscription dans la carte d'un crédit de n unités demandées par l'acheteur (n'étant égal ou inférieur à la capacité de la mémoire de la carte). Cette inscription est faite normalement par le vendeur de la carte et implique les opérations suivantes:

a) Introduction de la carte dans l'appareil d'inscription;

b) Vérification de la présence et de la position de la carte ;

c) Verrouillage du système de réception de la carte;

d) Vérification du bon contact électrique entre les circuits de la carte et ceux de l'appareil ;

e) Vérification de la virginité de la carte;

f) Inscription et affichage dans l'appareil des trois types de données susmentionnées (code d'identification de la carte, code d'identification de l'unité de consommation, nombre d'unités à introduire dans la carte) ;

g) Transfert des données ci-dessus dans la carte h) Vérification du transfert;

- utilisation de la carte exclusivement dans un appareil approprié. A cet effet, l'utilisateur:

a) Introduit la carte dans le système de réception de l'appareil;

b) Introduit dans l'appareil, par l'intermédiaire du clavier, le nombre d'unités de consommation désiré.

Pendant l'utilisation de la carte, se déroulent les phases b), c) et d) ci-dessus, suivies de l'incrémentation de la mémoire de la carte correspondant au nombre d'unités affichées dans l'appareil d'exploitation, après vérification que le nombre d'unités disponibles dans la mémoire est bien supérieur ou égal audit nombre d'unités affichées.

On va décrire maintenant plus en détail les diverses opérations ci-dessus.

Une carte 5 vierge est engagée dans le dispositif de réception (fig. 6) annexé à l'appareil d'inscription (fig. 4).

La trappe 32 est ouverte et la carte 5 est glissée à l'intérieur comme représenté sur la fig. 5, de manière que l'un de ses bords soit engagé dans le détecteur 35. La carte est positionnée correctement par des pions (non représentés) par rapport à la tête de lecture 38. La trappe 32 est refermée, ce qui provoque le retrait (fig. 7) de l'organe 44 hors du détecteur 37 et la mise en position des broches 39 en regard des contacts appropriés protés par la carte.

La présence de la carte 5 est détecté par le détecteur 35 qui génère le signal PT (fig. 11). A la sortie de l'élément 40, apparaît le bit 1 (carte en place). Un bit 0 (signal SF) apparaît à la sortie du détecteur 37 lorsque la trappe est refermée. L'inverseur 43 envoie un bit 1 sur la porte ET 41 qui est validée et

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déclenche le monostable 42. Ce dernier génère une impulsion négative de largeur Ç3 de commande de verrouillage de la trappe 32.

Cette impulsion déclenche la bascule de verrouillage 45 qui, à travers le circuit 46, actionne (signal SV) le verrou 36, bloquant la trappe dans sa position de fermeture.

Au bout du temps 1 (déterminé par le monostable 47) destiné à s'assurer du verrouillage effectif de la trappe, le monostable 48 délivre un signal de durée %2 de demande du test des contacts de la carte à destination des moyens Ml.

Si le résultat du test est bon (fig. 11), le verrouillage est maintenu et un signal de validation est envoyé aux moyens M2 par la bascule 49.

Si le test des contacts n'est pas bon (fig. 12), une impulsion de largeur Ç4 émise par le monostable 51 à la fin du signal généré par le monostable 48 met à zéro la bascule 45 et la trappe est verrouillée.

Lorsque la trappe 32 n'est pas verrouillée et qu'elle n'est pas maintenue par l'opérateur, elle est ouverte par un ressort de rappel.

Les moyens M2 reçoivent de M3 le signal de validation qui valide les deux alimentations 55 et 56 (fig. 8).

Les circuits 57 et 58 permettent de détecter localement la présence des tensions VI et V2. Si les deux tensions sont corrects, la porte ET 59 (fig. 13) délivre un signal égal à 1 qui valide, par la porte ET 60, le signal généré par l'élément 61 chargé de détecter la variation de courant Al 1 provoquée par la carte lorsque les conditions sont correctes.

Le signal de validation commande le monostable 64 qui génère une impulsion de durée o5 chargée de vérifier si au bour de ce temps le compte-rendu issu de l'élément 61 est correct. Si le compte-rendu est mauvais ( tension non disponible sur la carte) le monostable 62 génère une impulsion négative de largeur a6 qui termine l'opération, c'est-à-dire déverrouille la trappe et invalide les alimentations 55,56 (fig. 14).

En provencence de M3, le signal «demande de test des contacts» valide (signal VE) l'émission des éléments 66 et 67 (fig. 9) et envoie un signal SE sur les sorties II et E/S. en retour si les contacts sont bons. Les signaux BC (bon contact) des deux éléments 66,67 sont à 1. Regroupés sur la porte ET 76', ils génèrent le signal «Résultat du test» (vers M3). En provenance de M2, le signal Vcst démarre l'horloge 77 (si le signal RC (registres chargés) est à 1) et génère par l'intermédiaire du registre 104 les signaux de phase successifs à Ç7. Le signal RC provient des différents registres 26,27 et 28 (fig. 4) qui ont reçu au préalable les valeurs introduites par l'opérateur par l'intermédiaire du clavier 24 et que l'on désire inscrire dans la carte.

Pendant la phase Çj (fig. _18) la mémoire 6 est placée en position lecture par la sortie Q de la bascule 20 (fig. 3), le contenu des 2048 adresses de la mémoire 6 est alors transmis par le signal SL à l'entrée J de la bascule 81.

Si la mémoire de la carte n'est pas vierge, la bascule 81 sera mise à 1. A la fin de la phase a1; la bascule 82 est mise à 1 et provoque l'excitation de la diode photo-émissive 83 qui avertit l'opérateur que la carte est inutilisable. Le bouton-poussoir 102 permet à l'opérateur d'initialiser l'appareil (remise à zéro) pour une éventuelle réutilisation.

Si la mémoire de la carte est vierge (bit 0=0), la bascule 81 reste à zéro. Les différentes phases Çj à Ç7 progressent normalement (fig. 15 et 18). Au début de la phase Ç2 la bascule 20 (fig. 3) place la mémoire en position d'écriture par la détection de l'adresse en sortie du compteur 12. La mémoire restera dans la position écriture pendant toute la durée des phases Ç2, £3 et £4 jusqu'au débordement du compteur 12.

Pendant la phase Ç2> Ie contenu du registre 26 (code d'identification de l'usage de la carte) est transféré à travers les éléments 75,74,71 et 67 dans la mémoire 6 de la carte. Le contenu de ce registre est conservé par un décalage circulaire.

Pendant la phase Ç3, le contenu du registre 27 (code d'identification de l'unité sous laquelle est servie la prestation), est transféré à travers les éléments 76,74,71 et 67 dans la mémoire de la carte, le contenu du registre étant conservé par un décalage 5 circulaire. Pendant cette même phase Ç3, le contenu du registre 28 (nombre d'unités à inscrire dans la carte) est chargé dans le registre 105.

Pendant la phase Ç4, les N bits à 1 du registre 105 sont transférés dans la mémoire 6 par l'élément 67 via les portes 71 10 et 74. Cette phase se termine pas le passage à 0 du compteur 105. Lorsque le compteur 104 a compté 4096, le signal Ç5 (Fig. 18) permet la vérification des champs préalablement isncrits. Pour cela, le contenu de la mémoire 6 (signal SL) est mis en condition OU EXCLUSIF (porte 80) avec le contenu des regis-îs très 26,27 et pendant la pahse Ç4.

Si, pendant cette comparaison, une différence est découverte, la bascule 87 est mise à 1, à la fin de la comparaison la bascule 88 est mise à 1, et provoque l'excitation de la diode photo-émissive 89 qui avertit l'opérateur que la carte est mal 20 inscrite. La suite des opérations est arrêtée. L'opérateur peut, avec le bouton-poussoir 102, initialiser l'appareil.

Si, pendant cette comparaison, aucune différence n'est découverte, la bascule 87 reste à 0. Le système passe à la phase Ç6.

Pendant cette période, le bit 0 (bit de validité) de la mé-25 moire 6 est mis à 1.

Pendant la phase Ç7, si le bit 0 a été correctement inscrit, les bits 1 à 40 de la carte sont lus et comparés avec les registres correspondants. Si, à la fin de cette période, la comparaison est bonne, c'est que le bit 0 a été correctement inscrit. Si la compa-30 raison est mauvaise, c'est que le bit 0 n'a pas été correctement inscrit.

Dans tous les cas, la situation est indiquée par les diodes photo-émissives 94 (bit 0 non mis à 1) et 96 (carte bien inscrite).

La fin normale des opérations FINN (bascule 93 à 1) est 35 signalée à un équipement externe autorisant ou validant la transaction considérée, ainsi que la fin anormale des opérations FINA.

La fin (normale ou anormale) des opérations est signalée par la porte ET 99 aux moyens M3, afin de récupérer la carte. 40 Les moyens M'1 représentés sur la fig. 10 sont plus spécifiquement ceux utilisés dans la machine d'exploitation de la carte.

Cette machine, schématiquement représentée sur la fig. 5 comporte un dispositif de réception de la carte à incrémenter (débiter) identique à celui de la machine d'inscriptions des 45 cartes (fig. 4).

Dès la mise en place de la carte dans la dispositif de réception le signal de «demande de test des contacts» en provenant des moyens M3 valide les éléments 66 et 67 (identiques aux éléments 66 et 67 de la fig. 9 et fonctionnant de la même maso nière) et envoie un signal SE sur les sorties II et E/S. En retour, si les contacts sont bons, les signaux BC des deux éléments 66 et 67 sont à 1 et regroupés sur la porte ET 76'. Ils génèrent le signal «résultat du test» qui est envoyé vers M3. En provenance de M2, le signal Vcst démarre l'horloge 123, si le signal RC 55 provenant des registres 26,27 et 28 est à 1. Ce signal RC est à 1 lorsque les registres 26,27 et 28 sont chargés, c'est-à-dire lorsque l'utilisateur a inscrit dans ces registres à l'aide d'un clavier approprié les informations nécessaires (code d'identification de la carte, code d'identification de l'unité et nombre d'unités à 60 incrémenter).

Outre le signal Hi, les signaux Ha et Hb (fig. 16) sont également générés par l'horloge 123. Les signaux Ha et Hb sont des impulsions de largeur moitié de celle des impulsions Hi et synchronisées avec les flancs avant et arrière respectivement des 65 impulsions Hi. L'évolution des différentes phases ^ à t,'9 est représentée sur la fig. 17.

Dès l'apparition du signal Vcst, la phase Ç'j démarre. Pendant la phase ^'l5 la dé tection du bit 0 à 1 de la mémoire 6 par le

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passage du compteur 12 sur l'adresse 1 positionne la sorite Q de la bascule 17 dans l'état 1. Pendant les phases Ç'i à Ç'5, la mémoire se trouve en position lecture par la bascule 20 et elle restera dans cette position jusqu'à l'apparition de la combinaison A3, A5, Au (validée par la sortie Q de la bascule 17) à l'entrée de la porte ET 19.

Au début de la phase Ç2, le contenu de la cellule adresse zéro de la mémoire 6 de la carte est examiné et la sortie de lecture SL de l'élément est présentée sur la bascule 108.

Si le contenu de la cellule Ao est zéro, la bascule 108 est mise à 1 et la diode 114 est allumée. Un signal FINA (fin anormale) est délivré par l'inverseur 161 à l'appareil délivrant la prestation. Un signal « fin normale ou anormale des opérations» est envoyé par la porte OU 162 vers M3 (à des fins de récupération de la carte) et la suite des opérations est interrompue.

L'appareil sera remis à 0 grâce au bouton-poussoir 102. Si le contenu de la cellule à l'adresse 0 est 1, la bascule 108 reste en position 0 et la suite des opérations se déroule sans interruption.

Pendant les phases Ç'2, et Ç'3, les champs 2 et 3 de la carte 5 (code d'identification de la carte et code d'identification de l'unité) sont comparés avec le contenu des registres 26 et 27 appliqué par les éléments 120 à 122. Si le contenu est différent, la bascule 111 est positionnée à 1. Au début de la phase Ç'4, la bascule 112 est mise à 1, la diode 115 est allumée. Le signal FINA (fin normale) est délivré et un signal de «fin normale ou anormale» est envoyé vers les moyens M3 et arrête la suite des opérations.

L'appareil peut être remis à zéro par le bouton-poussoir 102. Si le contenu est identique, la bascule 111 reste positionnée à 0. Au début de la phase Ç'4, la bascule 113 est mise à 1. La diode 116 est allumée et la suite des opérations se poursuit.

Pendant la phase Ç'4, la carte 5 est toujours en lecture. Le nombre de bits à 1 est compté dans le compteur 130 qui comptera N bits à 1. Si le nombre N est égal à N maxi (nombre de cellules disponibles dans la mémoire de la carte) le débordement du compteur 130 positionne la bascule 137. La diode 138 est allumée et signale que toutes les parties de la carte sont utilisées. Les opérations sont arrêtées par le signal «fin anormale ». Si le nombre N est inférieur à N maxi, les opérations se poursuivent. En outre, pendant la phase Ç'4, le nombre de bits à 1 dans la carte N et le nombre de bits à modifier P (passage de 0 à 1) sont comptés dans le compteur 126 qui totalise ainsi N + P. Cette introduction s'effectue alternativement un bit du registre 28 après un bit de la mémoire 6 en synchronise avec les signaux Ha et Hb (fig. 16).

Si N + P est égal à N maxi, le débordement du compteur 126 positionne la bascule 134. La diode 135 est allumée et signale que le nombre de positions disponibles dans la carte est insuffisant pour enregistrer les P positions demandées introduites par les portes 127 et 128. Les opérations sont arrêtées par un signal de «fin normale». Si N + P est inférieur à N maxi, les opérations se poursuivent.

Pendant la phase Ç'5, le contenu du compteur 126 est transféré dans le compteur 130 qui reçoit N + P (qui est le nombre de bits dans la carte qui doivent passer de 0 à 1).

A la fin de la phase Ç'5, l'ensemble passe en phases Ç'6 et Ç'7 (bascule 140 à 1), qui est au niveau de_la carte correspondant à la phase d'écriture (passage de l'état Q de la bascule 20 à l'état

0). Au niveau de l'élément 67, la sortie est validée. Le compteur 130 qui contient N + P, est décompté. Le passage à zéro du compteur positionne la bascule 140 à 0. Pendant toute la durée du signal Ç'7) généré par la bascule 140, des 1 sont inscrits dans s la mémoire de la carte. Au delà et jusqu'à la fin de Ç'6, des 0 sont inscrits sur la carte (c'est-à-dire aucune modification de la mémoire de la carte).

Pendant la phase £'g, le contenu du compteur 126 est transféré dans le compteur 130 qui contient à nouveau N + P (pen-io dant cette phase, la mémoire se retrouve en position lecture). Pendant la phase Ç'9, la carte est toujours en lecture. Le compteur 130 est décompté. Trois cas peuvent se présenter:

a) Cas normal: Sur la carte le nombre de bits à 1 est effectivement N + P. Le débordement du compteur correspond à SL

15 = 0 de l'élément 67. Le débordement du compteur ayant po-stionné la bascule 144, si la cellule suivante de la mémoire de la carte est à 0, la bascule 146 est positionnée. La diode 150 est allumée. D'une part les opérations sont arrêtées par un signal de fin normale à travers la porte 162, d'autre part par les moyens 20 M4 d'exploitation sont informés par le signal FIND.

b) Cas anormal 1: Dans la carte, le nombre de bits à 1 ets N + P + a (avec a & 1). Le débordement du compteur correspond à SL = 1 de l'élément 67. Le débordement du compteur ayant positionné la bascule 144, si la cellule suivante dans la

25 carte est à 1, la bascule 147 est positionnée. La diode 152 est allumée. Les opérations sont arrêtées par une fin anormale FINA par la porte ET 160 et l'inverseur 161.

c) Cas anormal2: Sur la carte, le nombre de bits à 1 est N + P — a (avec a 5= 1). La bascule 155, positionnée à 1 au début de

30 la phase Ç'9, passe à zéro avant que la bascule 144 ne passe à 1. La bascule 157 èst alors positionnée à 1. La diode 158 est allumée. Les opérations sont arrêtée par une fin anormale.

L'invention vient d'être décrite dans ime de ses applications à certaines transactions, c'est-à-dire la fourniture de certaines 35 prestations en échange d'une somme d'argent. Ce type d'application peut concerner un certain nombre de transactions entre un particulier et une société ou entreprise qu'elle soit d'Etat ou privée. C'est ainsi que le système de l'invention peut être appliqué non seulement comme on l'a mentionné ci-dessus au règle-40 ment de communications téléphoniques à partir de postes publics ou privés ou à l'achat de timbres des PTT, mais à l'obtention et/ou au règlement de bien d'autres prestations telles que par exemple le règlement de consommations électriques, la distribution d'essence, la restauration ou l'hôtellerie (l'objet selon 45 l'invention permettant le règlement de repas, nuitées, etc...).

Toutes ces applications nécessitent bien entendu une adaptation spéciale des appareils délivrant ou enregistrant la prestation considérée.

Dans certains cas, la prestation ne sera délivrée qu'après so inscription du débit correspondant dans l'objet support. Dans d'autres cas, l'inscription dans ledit objet ne sera faite qu'à des fins de règlement et/ou d'enregistrement.

L'invention ne vise pas cependant que des opérations de transaction, mais s'applique également d'une manière générale 55 à toute opération consistant à porter au credit ou au débit du détenteur d'un objet selon l'invention d'une certaine valeur re-pésentant une consommation ou un usage quelconque, un contrôle, une pénalisation, etc ...

15 feuilles dessins

Claims

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1. Ensemble de comptabilisation d'unités homogènes prédéterminées à l'aide d'un objet proteur d'information et de moyens externes d'inscription et/ou d'exploitation desdites informations, ledit objet comportant:

- une mémoire

- des circuits de commande de la mémoire

- des moyens pour effectuer l'accouplement temporaire de l'objet avec lesdits moyens d'inscription et/ou d'exploitation lesdits moyens externes d'inscription et/ou d'exploitation comportant des moyens de lecture et d'écriture de données dans la mémoire de l'objet, ledit ensemble étant caractérisé en ce que la mémoire de l'objet comporte, sous forme codée, trois types d'informations destinés à identifier l'usage auquel l'objet est destiné, à identifier l'unité dans laquelle sont comptabilisées les opérations réalisées et à déterminer le nombre d'unités disponibles par le détenteur de l'objet, et en ce que lesdits moyens d'inscription et/ou d'exploitation comportent des moyens pour écrire dans la mémoire dudit objet le nombre d'unités désirées ou reçues par le détenteur dudit objet dans la limite de la capacité de la mémoire, et/ou pour diminuer dans la mémoire de l'objet le nombre d'unités disponibles du nombre d'unités reçues ou désirées par le détenteur de l'objet.

2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que tout ou partie des informations inscrites dans la mémoire sont codés dans un code inaltérable dans lequel chaque information est exprimé à l'intérieur d'un champ de n bits, le passage d'un état à l'autre après inscription étant irréversible, le nombre m de bits à l'état irréversible dans chaque champ utilisé étant inférieur ou égal à n, le nombre m étant préfixé.

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REVENDICATIONS

3. Ensemble, suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'écriture d'une donnée dans la mémoire comptabilisant les unités utilisées parmi les unités disponibles s'effectue par un changement irréversible de l'état physique d'un ou plusieurs micro-éléments de la mémoire.

4. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accouplement accessible de l'extérieur de l'objet sont constitués par des contacts fixés sur l'objet et susceptibles de coopérer, lors de l'inscription ou de l'exploitation des informations dans la mémoire de l'objet, avec une tête de lecture multibrochés équipant les moyens d'inscription et/ou d'exploitation et assurant la liaison entre les circuits de ces moyens et ceux de l'objet.

5. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de surveillance de la présence constante des tensions d'alimentation des circuits logiques et de programmation, aussi bien au niveau de l'objet qu'à celui des moyens extérieurs d'inscription et/ou d'exploitation dudit objet, ces moyens comprenant:

- au niveau de l'objet: un circuit incorporé dans l'objet et constitué de deux comparateurs de tension détectant lesdites tensions d'alimentation des circuits logiques et de programmation et délivrant deux signaux regroupés dans un circuit NON ET et à collecteur ouvert relié à la tension d'alimentation des circuits logiques par une résistance, de manière à créer sur le conducteur transmettant ladite tension d'alimentation des circuits logiques une variation de courant ;

- au niveau des moyens extérieurs: deux comparateurs de détection de la présence locale desdites tensions d'alimentation des circuits et de prgrammation, une porte ET validée, d'une part, à partir de deux comparateurs et, d'autre part, par un troisième comparateur de tension chargé de détecter lesdites variations de courant engendrées par l'objet sur le conducteur transmettant la tension d'alimentation des circuits logiques, ladite porte ET délivrant un signal de validation envoyé sur les circuits assurant le dialogue avec l'objet.