CH627654A5 - Dispositif de liaison entre au moins deux personnes, en particulier pour ski de fond ou de randonnee. - Google Patents

Description

L'invention concerne un dispositif de liaison entre au moins deux personnes appelées à se déplacer l'une derrière l'autre, notamment à ski, en vue de faciliter l'avancement de la ou des personnes situées à l'arrière.

Les disciplines sportives consistant en un déplacement individuel par glissement (ski de fond ou de randonnée, patin à glace sur longue distance...) ou par roulement (patin à roulettes...) connaissent aujourd'hui un succès croissant auprès du public qui les utilise comme moyens de détente et de maintien de condition physique; la possibilité de pratiquer ces déplacements en plein air, en groupe et surtout en famille, collabore à ce succès. Ainsi, le ski de fond ou de randonnée, par exemple, prend une extension exceptionnelle depuis quelques années.

Mais, comme dans toute discipline sportive, il existe différents niveaux dans la pratique de ces disciplines: la distance parcourue et la vitesse de déplacement sont différentes suivant l'entraînement et les qualités physiques de chacun. En particulier au sein d'une même famille, le père, la mère et les enfants ont généralement chacun un niveau différent: lorsque ces disciplines sont pratiquées en groupe, elles posent de nombreux problèmes et la détente qu'elles peuvent apporter se transforme vite en exercice fastidieux, voire même dangereux, pour certains membres du groupe. En effet, dans un groupe de personnes de niveaux différents, il y a adaptation des allures de déplacement de chacun pour conserver la cohésion du groupe: les adeptes confirmés de la discipline doivent réduire leur allure normale et perdent ainsi le bénéfice qu'ils pourraient en attendre (parcours réduit à vitesse réduite), alors que les personnes (ou les enfants) moins entraînées et moins résistantes doivent avoir une allure supérieure à leurs possibilités physiques et s'exposent ainsi aux risques qui en résultent (essoufflement, fatigue musculaire et surtout cardiaque trop importante).

La présente invention se propose de fournir un dispositif de liaison entre au moins deux personnes appelées à se déplacer l'une derrière l'autre, notamment à ski, en vue de faciliter l'avancement de la ou des personnes situées à l'arrière, étant bien entendu que les personnes situées en tête du groupe ont, dans la pratique de la discipline envisagée, un niveau supérieur à celles situées en queue.

Ce dispositif a pour objectif essentiel d'homogénéiser un groupe qui pratique une des disciplines sus-évoquées et comprend des personnes de niveaux différents, cela afin de permettre au groupe, d'une part, d'adopter une allure de déplacement acceptable par tous, d'autre part, de parcourir une distance satisfaisante pour tous. Ce dispositif permet, par conséquent, de rendre agréable la pratique en groupe ou en famille de disciplines comme le ski de fond ou le ski de randonnée.

A cet effet, le dispositif conforme à l'invention comprend au moins deux harnais, chacun adapté pour être porté par une personne, et au moins un lien reliant deux harnais consécutifs. Ce dispositif permet aux personnes de tête, confirmées dans la pratique de la discipline envisagée, de transmettre, par l'intermédiaire des liens, des efforts de traction aux personnes situées à l'arrière, de niveau plus faible; il y a répartition des efforts dans le groupe et donc homogénéisation du groupe. Les harnais servent à répartir sur des zones corporelles adéquates les efforts fournis ou reçus par le porteur de harnais.

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Selon une forme spéciale d'exécution de l'invention, chaque lien entre deux harnais est fixé de façon amovible à l'avant du harnais aval et à l'arrière du harnais amont par des moyens d'attache aptes à permettre une fixation et une libération rapides dudit lien.

Selon un mode de réalisation préféré, chaque harnais comprend un système de sangles comportant deux sangles principales formant bretelles et une ceinture lombaire ou thoracique. Ce système de sangles répartit dans le dos, au niveau des épaules, les efforts de traction reçus. Il peut comprendre au moins une sangle auxiliaire arrière portant des moyens d'attache du lien arrière, en particulier montés coulissants le long de cette sangle.

En outre, chaque harnais comporte de préférence des moyens de réglage permettant de l'adapter à la taille de la personne qui le porte.

Selon une autre forme spéciale d'exécution de l'invention, chaque lien reliant deux harnais consécutifs est au moins partiellement élastique. Au rôle de transmission que joue le lien, vient ainsi s'ajouter un rôle d'amortisseur qui évite de perturber par des secousses trop brutales l'équilibre de la personne qui reçoit ou développe l'effort de traction.

Pour éviter que le lien puisse subir un allongement trop important, celui-ci peut comprendre avantageusement un court tronçon élastique compris entre deux tronçons non élastiques de longueur plus importante. Par ailleurs, selon une autre caractéristique de l'invention, chaque lien est muni d'un système de liaison de sécurité permettant de libérer les deux personnes concernées lorsque la traction sur le lien devient supérieure à une valeur prédéterminée; ce système de liaison de sécurité peut être disposé entre deux portions séparées de chaque lien pour détacher celles-ci au-delà d'une tension prédéterminée.

Dans le cas d'un tronçon élastique compris entre deux tronçons non élastiques, le système de liaison de sécurité sera de préférence disposé entre le tronçon élastique et l'un des tronçons non élastiques pour réunir ces tronçons et permettre leur séparation au-delà d'une tension prédéterminée.

Ainsi, en cas de chute de la personne tirée, celle-ci sera libérée, ce qui réduit considérablement les risques de blessure en évitant que cette personne continue à être tirée sur le sol après sa chute; de plus, on élimine également les risques de chute de la personne qui réalise la traction ou d'autres personnes du groupe.

Le système de liaison de sécurité comprend préférentiellement un organe mâle pourvu d'une tête de diamètre accru précédée d'une portion inclinée, et un organe femelle conjugué pourvu intérieurement d'au moins un ergot. Cet ergot de forme conjuguée à la portion inclinée de l'organe mâle permet un encliquetage de la tête de l'organe mâle. L'élasticité radiale de l'ergot lui permet, lorsqu'une tension déterminée est appliquée sur les deux organes, de se déplacer radialement et de désaccoupler ainsi les deux organes en libérant la tête de l'organe mâle. Ainsi, le tronçon du lien solidaire d'un organe et le tronçon solidaire de l'autre organe sont liés jusqu'à une tension déterminée et sont séparés lorsque cette tension est atteinte. Après séparation, la liaison des deux tronçons se refait manuellement.

L'élasticité radiale d'un ergot peut être assurée par celle d'une lame sur laquelle il est fixé. Ces lames constituent longitudinalement une partie du corps de l'organe femelle. Des moyens de réglage permettent de diminuer plus ou moins la longueur libre de chaque lame afin d'en diminuer plus ou moins l'élasticité radiale. La tension de déclenchement est déterminée suivant le poids de la personne tractée et le coefficient de frottement sur la surface de déplacement de l'organe d'avancement utilisé (skis par exemple).

Les caractéristiques, buts et avantages de l'invention se dégageront de la description qui suit en regard des dessins annexés, lesquels en présentent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation. Sur ces dessins:

la fig. 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de liaison conforme à l'invention;

la fig. 2 est une vue schématique en perspective d'un autre type de harnais, et la fig. 3 une vue schématique d'un tel harnais muni d'un sac à dos;

la fig. 4 est une vue schématique en perspective d'un autre type de harnais avec sac à dos incorporé;

la fig. 5 est une vue en perspective à échelle dilatée d'un système de liaison de sécurité montrant les organes, mâle et femelle, non accouplés;

la fig. 6 est une coupe longitudinale de ce système de liaison de sécurité montrant les organes, mâle et femelle, accouplés;

la fig. 7 illustre l'utilisation d'un dispositif pour le ski de randonnée.

Le mode de réalisation présenté à titre d'exemple à la fig. 1 comprend deux harnais 1 et 2 reliés par un lien 3 de longueur de l'ordre de 2,80 m environ.

Le lien 3 est composé d'une corde avant 4 fixée à l'arrière du harnais 1 et de longueur de l'ordre de 1,50 m, d'un court câble élastique 5 de longueur de l'ordre de 0,50 m, d'une cordelette non élastique 6 de longueur supérieure à celle du câble 5 et venant doubler celui-ci, enfin d'une corde arrière 7 possédant deux brins en V dont les deux extrémités sont fixées à l'avant du harnais 2; cette corde 7 présente une longueur telle que le harnais se trouve à environ 0,80 m à l'arrière de l'extrémité du câble élastique 5.

La corde 4 est liée au harnais 1 au moyen d'un mousqueton 8 pouvant coulisser le long d'une sangle auxiliaire arrière 9 que comprend ce harnais.

La corde 4 et le câble élastique 5 ainsi que la cordelette non élastique 6 qui le double sont liés ensemble par des boucles telles que 10 qui peuvent être fermées au moyen de cosses classiques.

Ce câble élastique 5 et la cordelette 6 sont liés à la corde en V 7 par un système de liaison de sécurité 11 qui sera décrit en détail plus loin.

Pour éviter que la cordelette 6 pende de façon trop importante, celle-ci peut être liée au câble 5 en un ou plusieurs points intermédiaires, notamment au moyen d'un ou plusieurs petits anneaux, comme le montre la fig. 1. La corde en V 7 est liée à l'avant du harnais 2 à deux anneaux tels que 12 que comporte celui-ci, au moyen d'un mousqueton tel que 13.

Les harnais 1 et 2 représentés à la fig. 1 sont identiques, si ce n'est que le premier est pourvu d'un sac à dos amovible 14 en matière souple qui est fixé sur celui-ci grâce à quatre boutons-pressions que l'on aperçoit en 15 sur le harnais 2.

Chaque harnais 1 ou 2 est composé de deux sangles principales 16 et 17 formant bretelles, d'une ceinture lombaire 18, de la sangle arrière 9 déjà évoquée et de deux sangles auxiliaires 19 et 20 réunissant respectivement, à l'avant et en partie haute arrière, les bretelles 16 et 17. Ces deux bretelles 16 et 17 sont croisées à l'arrière et sont reliées à l'avant et à l'arrière à la ceinture lombaire 18.

La sangle arrière 9 est fixée en partie haute sur la sangle 20, et en partie basse sur la ceinture lombaire 18, et présente une longueur suffisante pour permettre de disposer le sac à dos 14.

La ceinture lombaire possède une boucle avant 21 qui permet de mettre en place le harnais. Notons que les bretelles peuvent également être munies de boucles permettant d'en régler la longueur. Les anneaux 12, par l'intermédiaire desquels s'effectue la traction, sont fixés en partie haute des bretelles 16 et 17 de sorte que, une fois le harnais mis en place, ils se trouvent à peu près au milieu du buste du porteur de harnais.

Des bourrelets peuvent, le cas échéant, être disposés sur les bretelles pour adoucir leur contact avec les épaules du porteur de harnais.

La ceinture lombaire 18 peut comprendre une partie possédant une certaine adhérence avec les vêtements du porteur de harnais, afin d'écarter tout risque de remontée du harnais sur le buste du porteur.

Le sac 14 est en pratique muni d'une poche latérale où le lien 3 peut être rangé pendant les périodes de non-utilisation.

D'autres modes de réalisation de harnais sont représentés aux fig. 2,3 et 4.

La fig. 2 montre un harnais 22 comportant une armature rigide située à l'arrière, et à laquelle sont attachées des bretelles telles que 23 et ceinture lombaire 24. Cette armature rigide comprend, en l'exem-

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pie, deux tiges sensiblement verticales 25 et 26 entretoisées par des tiges 27 et 28 légèrement arquées vers l'extérieur. Les bretelles 23 et ceinture 24 sont fixées de chaque côté sur les tiges verticales 25 et 26.

La tige 28 porte un anneau 29 qui permet d'attacher le lien au moyen d'un mousqueton, cependant que des boucles d'accrochage telles que 30 et 31 sont prévues sur les tiges 27,25 et 26 pour accrocher un sac à dos au moyen de crochets dont est pourvu celui-ci. On a représenté à la fig. 3 un sac 31 accroché au harnais.

Dans les exemples des fig. 2 et 3, un écran 32 en matière souple est prévu à l'avant de l'armature rigide de façon à venir s'appliquer contre le dos du porteur de harnais et à rendre le port de celui-ci plus confortable.

A la fig. 4 est représenté un harnais 33 de hauteur plus réduite possédant un petit sac 34 incorporé, en matière souple. Ce harnais est pourvu de bretelles 35 et 36 cousues en partie basse sur une ceinture thoracique 37 appelée à venir entourer le thorax du porteur.

A l'arrière, les bretelles 35 et 36 se rejoignent et sont prolongées par une sangle 38 permettant d'attacher le lien. Cette sangle 38 est cousue en partie basse sur la ceinture thoracique 37.

Le sac 34 est cousu, d'une part, sur les bretelles 35 et 36, d'autre part, à l'arrière de la ceinture thoracique 37 ; il vient se disposer en partie haute du dos lorsque le harnais est mis en place.

Par ailleurs, le système de liaison de sécurité 11 qui est disposé entre le câble élastique 5 et la corde 7 est constitué, comme le montrent les fig. 5 et 6, d'un organe femelle 39 et d'un organe mâle 40 réalisés de préférence en matière plastique moulée.

L'organe mâle 40 comprend une tête 40a rattachée au corps par une portion inclinée P. L'organe femelle 39 est un cylindre fileté constitué par quatre lames élastiques 39a de forme arrondie. Chaque lame 39a comporte un ergot 41 de forme conjuguée à la portion inclinée P de l'organe mâle. Une bague 42 se visse sur le cylindre, diminuant plus ou moins la longueur libre des lames 39a. De ce fait, elle diminue plus ou moins l'élasticité radiale de chaque ergot 41. L'organe mâle 40 est fixé sur la corde en V 7. Le câble élastique 5 et la cordelette 6 sont enfilés à l'intérieur de l'organe femelle 39 et sont retenus chacun par une bague serrée 43.

Un étalonnage peut être prévu le long de l'organe 39 pour indiquer l'effort de dégagement de l'organe mâle 40 en fonction du degré de vissage de la bague 42. L'utilisateur a ainsi la possibilité de régler rapidement le seuil de déclenchement en fonction du poids de la personne tractée. Pour un enfant de 17 kg environ par exemple, ce seuil de déclenchement sera réglé pour intervenir à partir d'une tension de l'ordre de 2 kg; pour un adulte tracté de 50 kg environ, ce seuil de déclenchement pourra être réglé à 5 kg.

L'utilisation du dispositif conforme à l'invention est illustrée à la fig. 7 où l'on aperçoit une famille composée du père, de la mère et de leur fille au cours d'une randonnée à ski. Le père, possédant la meilleure condition physique et le meilleur entraînement, est situé en tête et revêtu d'un harnais du type décrit plus haut qui, en l'exemple, s est pourvu d'un sac. Sa femme, en deuxième position, est revêtue d'un harnais sans sac; elle est aidée dans sa progression par la traction transmise par le lien. Une partie des efforts de traction qu'elle reçoit est transmise à la petite fille qui, elle-même, est revêtue d'un harnais adapté à sa taille.

io Les expérimentations ont permis de constater que, de façon inattendue, les forces de traction nécessaires pour homogénéiser un groupe de niveau très différent sont en fait extrêmement faibles et n'entraînent qu'une fatigue négligeable pour les personnes situées à l'avant.

15 Par exemple, un dynamomètre interposé sur les liens dans les deux situations suivantes a fourni les indications ci-dessous:

— traction passive sur terrain plat (absence de mouvements de la part de la femme et de la fille) égale à 500 g en moyenne pour une femme de 50 kg et un enfant de 17 kg;

20 — traction active pour des skieurs (même poids que précédemment, entraînés à une allure plus rapide que leur allure naturelle), de l'ordre de 100 à 200 g.

Un enfant ainsi aidé peut parcourir une distance de l'ordre du triple de celle qu'il pourrait parcourir seul, et ce à une allure égale à 25 celle d'un adulte.

Il est à noter que la cordelette 6 qui double le câble élastique de chaque lien 3 limite l'extension de ce dernier et supprime les risques de rupture de celui-ci car, au-delà d'une extension très inférieure à la limite d'élasticité de ce câble, cette cordelette se trouve à l'état tendu 30 et supporte les efforts de tension supplémentaires; en outre, sa présence et la structure du lien (court tronçon élastique entre deux tronçons non élastiques) éliminent toute possibilité de retour vers un des skieurs d'un des organes du système de liaison de sécurité 11 en cas de déclenchement de celui-ci: l'organe mâle 40 qui reste attaché à 35 la corde non élastique 7 tombe sur place, et l'organe femelle 39, qui reste attaché au câble élastique 5 et à la cordelette 6, subit une impulsion trop faible pour pouvoir parcourir toute la longueur du tronçon 4 et ne peut donc, en aucun cas, atteindre le dos du skieur avant.

40 Une autre application du dispositif pour le ski de piste consiste à tracter un enfant alors que l'on emprunte un remonte-pente. En général, la raideur des ressorts suspendant les cannes des remonte-pentes ne permet pas aux enfants d'emprunter de tels dispositifs; en effet, les enfants, trop légers, ne peuvent pas rester en contact avec la 45 neige.

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2 feuilles dessins

Claims (17)

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1. Dispositif de liaison entre au moins deux personnes appelées à se déplacer l'une derrière l'autre, notamment à ski, en vue de faciliter l'avancement de la ou des personnes situées à l'arrière, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux harnais, chacun adapté pour être porté par une des personnes, et au moins un lien reliant deux harnais consécutifs.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque harnais comporte, à l'avant, des moyens d'attache adaptés pour y fixer de façon amovible le lien avant et, à l'arrière, des moyens d'attache adaptés pour y fixer de façon amovible le lien arrière.

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REVENDICATIONS

3. Dispositif de liaison selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque harnais comprend un système de sangles, comportant deux sangles principales formant bretelles et une ceinture lombaire ou thoracique.

4. Dispositif de liaison selon la revendication 3, caractérisé en ce que le système de sangles de chaque harnais comprend au moins une sangle auxiliaire arrière portant des moyens d'attache du lien arrière.

5. Dispositif de liaison selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que les deux bretelles se croisent à l'arrière et sont reliées, à l'avant et à l'arrière, à la ceinture lombaire ou thoracique.

6. Dispositif de liaison selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque harnais comprend une armature rigide, située à l'arrière et à laquelle sont attachées les bretelles et la ceinture lombaire ou thoracique.

7. Dispositif de liaison selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'armature rigide de chaque harnais comprend deux tiges sensiblement verticales, entretoisées par des tiges légèrement arquées vers l'extérieur.

8. Dispositif de liaison selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un harnais comprend à l'arrière un sac en matière souple.

9. Dispositif de liaison selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque lien reliant deux harnais consécutifs est au moins partiellement élastique.

10. Dispositif de liaison selon la revendication 9, caractérisé en ce que chaque lien reliant deux harnais consécutifs comprend un court tronçon élastique compris entre deux tronçons non élastiques de longueurs plus importantes.

11. Dispositif de liaison selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque lien est formé par une corde avant, fixée à l'arrière d'un harnais, par un court câble élastique et par une corde arrière possédant deux brins en V dont les deux extrémités sont fixées à l'avant d'un harnais.

12. Dispositif de liaison selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que le tronçon élastique de chaque lien est doublé par une cordelette non élastique, de longueur supérieure à celle dudit tronçon et dont les extrémités sont liées aux tronçons non élastiques.

13. Dispositif de liaison selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque lien est séparé en deux portions réunies par un système de liaison de sécurité apte à détacher lesdites portions au-delà d'une tension prédéterminée s'exerçant sur celles-ci.

14. Dispositif de liaison selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque lien comprend un tronçon élastique compris entre deux tronçons non élastiques, ce tronçon élastique et l'un des tronçons non élastiques étant réunis par un système de liaison de sécurité apte à entraîner la séparation desdits tronçons au-delà d'une tension prédéterminée s'exerçant sur ceux-ci.

15. Dispositif de liaison selon l'une des revendications 13 ou 14, caractérisé en ce que chaque système de liaison de sécurité comprend un organe mâle pourvu d'une tête de diamètre accru précédée d'une portion inclinée, et un organe femelle conjugué, pourvu intérieurement d'au moins un ergot de forme conjuguée à la portion inclinée de l'organe mâle, de façon à permettre un encliquetage de ces organes, ledit ergot ayant une élasticité radiale prédéterminée en vue de permettre aux deux organes de se désaccoupler lorsqu'ils subissent une tension déterminée.

16. Dispositif de liaison selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'organe femelle comprend des lames élastiques constituant longitudinalement une partie du corps de celui-ci et possédant chacune un ergot conjugué de la portion inclinée de l'organe mâle.

17. Dispositif de liaison selon la revendication 16, caractérisé en ce que le corps de l'organe femelle est un cylindre fileté autour duquel est vissée une bague en vue de permettre d'ajuster la longueur libre de chaque lame élastique et d'en régler l'élasticité radiale.