CH626753A5 - - Google Patents

Description

626 753

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Claims (2)

REVENDICATIONS

1. Connecteur comportant une pluralité de fiches coopérant avec des douilles et terminées par des renflements destinés à s'engager dans les alésages des douilles, dans lesquels les douilles présentent une surface fermée continue, les douilles et les fiches ayant leurs axes disposés sur deux cylindres coaxiaux de diamètres différents, la différence des diamètres étant supérieure au jeu résultant du montage et la dimension transversale principale de chaque renflement étant sensiblement égale à celle de l'alésage de la douille correspondante, caractérisé en ce que la section principale des renflements est de forme générale carrée, tandis que les alésages sont cylindriques.

2. Connecteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque fiche a un corps en forme de lame élastique prolongé par ledit renflement, l'élasticité étant obtenue par un écrasement d'un corps cylindrique initial sur une partie de sa longueur, de façon à présenter la même surface de section que ledit renflement.

L'invention se rapporte aux connecteurs du type à fiches et à douilles multiples.

Dans le brevet n° 619 325, on a décrit des connecteurs de ce type, principalement caractérisés en ce que les douilles et les fiches ont leurs axes disposés sur deux cylindres coaxiaux de diamètres différents, la différence des diamètres étant supérieure au jeu résultant du montage et en ce que les douilles présentent une surface fermée continue, tandis que l'extrémité des fiches est munie d'un renflement dont la dimension transversale principale est sensiblement égale à celle de la douille.

Il résulte de cette différence systématique d'implantation entre les douilles et les fiches, à condition bien entendu que le corps de la fiche, en dessous du renflement, ait une élasticité suffisante, que l'enfichage entraîne une flexion des fiches et aucune déformation notable des douilles. Cette flexion engendre une pression entre les fiches et les douilles et assure à l'enfichage leur auto-nettoyage, ainsi que la réalisation du contact. Celui-ci ne résulte donc plus, comme c'est le cas pour les dispositifs de l'art antérieur, de la pression due à l'élasticité des lames qui composent une douille fendue, et l'on suprime ainsi le risque de détérioration et du revêtement de la fiche, et de la fiche elle-même, par les bavures que comporte souvent la surface intérieure d'une douille fendue.

Dans le mode d'exécution décrit au brevet susvisé, la fiche est de forme cylindrique et la douille est munie d'un trou de section carrée, ce qui fait que même en cas de déformation de la fiche, le contact s'établit toujours sur deux génératrices, le jeu entre le diamètre de la fiche et le trou carré de la douille étant limité au maximum.

Lorsque, tout en restant dans le domaine des connecteurs miniatures auquel l'invention s'applique principalement, le courant nominal imposé devient relativement grand et que, par conséquent, les sections doivent être relativement grandes, on a 5 trouvé, et c'est l'objet de la présente invention, qu'il est plus avantageux d'utiliser des douilles à trou circulaire coopérant avec des renflements de fiches de section carrée, la fiche ayant alors avantageusement un corps plat obtenu par écrasement de la masse de métal effectué en conservant la surface de la section, io Les avantages de cette disposition apparaîtront clairement à la lumière de la description ci-après.

Au dessin annexé:

La figure 1 représente l'implantation et la forme des douilles, dans un exemple de réalisation et 15 La figure 2 représente l'implantation et la forme des fiches correspondantes.

A la figure 1, on a représenté trois douilles, 1,2,3 dont les axes sont disposés suivant trois génératrices décalées entre elles de 120 °, d'un cylindre Ci de 10 mm de diamètre. Comme on le 2G voit sur la vue partielle de la douille 1, en coupe longitudinale, celle-ci est cylindrique et l'extrémité du trou cylindrique 10 est chanfreinée en 11, de façon à faciliter la pénétration de la fiche.

A la figure 2, on a représenté trois fiches 4,5, 6 dont les axes sont disposés suivant trois génératrices, décalées entre elles de 25120°, et un cylindre C2 de 10,3 mm de diamètre. Comme on le voit sur la vue partielle de la fiche 4 en coupe longitudinale, celle-ci comporte un renflement terminal 41 composé d'une partie parallélépipédique prolongée par une partie en tronc de cône, qui facilite la pénétration. La section transversale de la 30 partie parallélépipédique, visible à droite sur la figure est de forme tonneau usinée en carré de façon à ne conserver que quatre secteurs du diamètre original, ces secteurs devant frotter (par paires) à l'intérieur de l'alésage des douilles, assurant ainsi le contact sur deux génératrices. Ce renflement 41 est prolongé 35 par un corps 42 ayant la forme d'une lame, obtenue par écrasement d'un corps cylindrique, dont l'extrémité sera conservée pour former le renflement suivant la direction de la flèche F4 (respectivement, F5, F6). La surface de la section initiale est ainsi conservée, tandis que le corps 42 prend une élasticité plus 40 grande.

Dans l'exemple décrit le diamètre du renflement 41 et le diamètre du trou de la douille sont tels que la fiche doit pénétrer aisément dans la douille avec un jeu limité au maximum.

On voit que la disposition des fiches présente, comme celle 45 des douilles, une symétrie de révolution (d'ordre: trois dans l'exemple non limitatif décrit) par rapport à l'axe commun 0 0' des deux cylindres Q et Q, dont les diamètres sont légèrement différents. En variante, le diamètre de Ct pourrait être légèrement supérieur à celui de C2.

50 L'exécution de douilles rondes et de fiches à terminaisons carrées est particulièrement simple.

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1 feuille dessins