CH626522A5

CH626522A5 - Tilting mounting for a chair seat

Info

Publication number: CH626522A5
Application number: CH502278A
Authority: CH
Inventors: Emilio Ambasz
Original assignee: Center Design Res & Dev
Priority date: 1977-05-09
Filing date: 1978-05-09
Publication date: 1981-11-30
Also published as: CA1105823A; ATA329978A; JPS5810009A; DE2820064C2; FR2390131A1; JPH0220248B2; NL188980B; NL188980C; IT1103486B; AT374102B; JPS542863A; JPS5810008A; NL7804973A; FR2390131B1; ES469582A1; JPH0236245B2; GB1598722A; AR219747A1; US4131260A; DE2820064A1

Description

La présente invention concerne les chaises de bureau, et en particulier une chaise dont le siège est inclinable vers l'avant.

Les chaises de bureau sont presque toutes conçues pour permettre un basculement limité vers l'arrière, de façon qu'une personne assise travaillant de longues heures à une table, un bureau ou un comptoir puisse se relaxer de temps à autre en se penchant en arrière. Sur les chaises de bureau classiques, le siège et le dossier sont montés sur une ferrure qui est articulée par un axe sur une autre ferrure formant le haut de la base du fauteuil. Un ressort relativement puissant, et généralement réglable, s'oppose au basculement vers l'arrière. Le mouvement de basculement est limité dans les deux sens par des butées, dont l'une détermine la position assise normale dans laquelle le siège est légèrement incliné vers l'arrière, et dont l'autre détermine une position de relaxation dans laquelle le siège est nettement plus incliné vers l'arrière.

On a déjà proposé des solutions visant à améliorer le confort des chaises et des fauteuils de bureau. Ainsi, le brevet US N° 3982785 et la demande de brevet US N° 759077 du 13 janvier 1977 décrivent une chaise dont le siège peut coulisser vers l'avant et vers l'arrière, indépendamment de l'inclinaison du dossier, de façon à offrir une configuration variable de soutien anatomique entre la position assise normale et une position de relaxation en arrière.

Il est évident que les personnes qui travaillent assises à une table, un bureau ou un comptoir doivent souvent se pencher en avant. Les ergonomistes reconnaissent depuis quelque temps que, sur les chaises classiques, cette position est non seulement inconfortable, mais préjudiciable à la bonne circulation sanguine dans les jambes du fait de la compression excessive de l'arrière des cuisses sur le bord du siège. En conséquence, on a proposé d'améliorer le confort des chaises en position avancée en diminuant l'inclinaison vers l'arrière du siège, ou même en lui donnant une légère inclinaison vers l'avant. Ces tentatives n'ont pas connu un succès considérable, sans doute parce que l'amélioration du confort en position avancée était obtenue au détriment du confort en position normale. Diverses autres solutions ont été proposées qui concernaient des sièges à inclinaison variable, utilisant par exemple des ressorts mécaniques ou pneumatiques et divers dispositifs de verrouillage.

La présente invention a donc pour objet une monture de siège permettant au siège d'une chaise de s'incliner automatiquement vers l'avant lorsque la personne assise se penche en avant. Le siège s'incline autour d'un axe horizontal transversal de façon que son bord avant soit plus bas que son bord arrière, l'angle d'inclinaison pouvant aller jusqu'à 4,5°. Généralement, mais pas obligatoirement, la structure portant le siège et le dossier s'incline en bloc vers l'avant.

La monture selon l'invention est définie par la revendication 1.

La monture de l'invention, qui comprend la plaque fixe, le support, l'axe et les ressorts, peut être réalisée avec un encombrement relativement faible et un petit nombre de pièces, ce qui la rend simple et économique à fabriquer. De plus, la monture de l'invention peut être rendue pratiquement invisible et peut être fabriquée de manière à assurer sa protection mécanique.

Dans une forme d'exécution particulière de l'invention, la plaque de montage comporte deux ailes sensiblement horizontales dont chacune forme au moins une cuvette ouverte vers le bas pour recevoir et positionner un ressort de compression. La plaque de montage comporte un dispositif permettant de la fixer rigidement sur une base ou un socle, par exemple un bossage central ayant un trou borgne pour recevoir l'extrémité supérieure de la colonne centrale d'un socle

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à roulettes classique. Le support du siège comporte une partie généralement horizontale et transversale qui s'étend sous les ailes de la plaque de montage pour former des points d'appui des ressorts. Des pièces espacées s'étendent vers le haut de cette partie du support, à proximité des extrémités de la plaque de montage, pour recevoir un axe qui constitue la liaison entre la plaque et le support. Des surfaces de butée convenablement disposées sont formées sur la plaque de montage et sur le support pour limiter le mouvement de basculement. Le support peut avoir une section en U ouverte vers le haut, dont les parties latérales cachent et protègent la plaque de montage et les ressorts.

Le siège réalisé selon les principes de l'invention peut être inclinable non seulement vers l'avant, mais aussi vers l'arrière. Dans ce cas, la plaque de montage et le support peuvent être réunis par deux axes parallèles et espacés qui sont fixés au support et au siège de façon à coopérer avec des surfaces d'engagement de la plaque de montage. Dans cette configuration, les surfaces d'engagement de la plaque de montage sont des surfaces concaves tournées vers le haut qui permettent à chaque axe de décoller lorsque le support pivote autour de l'autre axe. Ainsi, lorsque le siège bascule vers l'avant autour de son axe avant, l'axe arrière se soulève et décolle des surfaces d'engagement. Dans certains cas, la monture de l'invention peut être munie d'un dispositif de blocage qui permet de verrouiller l'axe avant sur la plaque de montage, de façon à empêcher tout basculement du siège vers l'arrière.

Dans d'autres modes de réalisation conçus pour un basculement vers l'avant et vers l'arrière, la disposition des axes et de leurs surfaces d'engagement peut être inversée par rapport à celle du paragraphe précédent. Ainsi, les axes transversaux avant et arrière sont disposés horizontalement et parallèlement, et sont fixés à la plaque de montage. Chaque axe traverse des ouvertures correspondantes du support qui est ainsi normalement suspendu aux axes. La forme et les dimensions des ouvertures avant déterminent l'amplitude du basculement du support autour de son axe avant. De même, la forme et les dimensions des ouvertures arrière déterminent l'amplitude du basculement du support autour de son axe avant lorsque le siège est incliné vers l'avant. Le basculement vers l'arrière est freiné par un ou plusieurs ressorts montés en avant de l'axe arrière entre la plaque de montage et une partie du support qui s'étend sous ladite plaque. De même, le basculement vers l'arrière est freiné par un ou plusieurs ressorts montés en arrière de l'axe avant entre la plaque et la partie inférieure du support. Le basculement est de préférence limité dans les deux sens par l'entrée en contact des axes avec les surfaces inférieures des ouvertures correspondantes.

Il apparaît donc clairement que le mécanisme de l'invention permet au siège de s'incliner automatiquement vers l'avant sans autre intervention de la personne assise que le fait de se pencher en avant. Ainsi, le siège bascule de sa position normale à sa position avant lorsque le centre de gravité de la charge se déplace vers l'avant.

Lorsque la monture est utilisée sur une chaise ou un fauteuil dont le siège coulisse vers l'avant et vers l'arrière et dont le dossier peut basculer vers l'arrière (comme décrit dans le brevet et la demande de brevet US précités), le mécanisme de basculement vers l'arrière n'entre enjeu que lorsque la chaise s'est adaptée à la configuration de l'utilisateur avec son siège en position avant et son dossier incliné vers l'arrière. Si la personne veut se pencher encore plus en arrière, c'est la monture de l'invention qui entre en action. Ce blocage du mouvement de basculement vers l'arrière est principalement destiné à rendre prioritaire l'adaptation automatique de la configuration de la chaise.

L'invention est applicable à tous les types de chaises et de fauteuils de bureau et de direction, mais convient particulièrement bien pour les personnes qui se penchent en avant sur un bureau ou un comptoir pendant des périodes prolongées et avec de fréquents changements de position. La présente invention contribue à améliorer le confort et la souplesse d'emploi des chaises et des fauteuils du type décrit plus haut, dont la configuration s'adapte automatiquement à l'anatomie de l'utilisateur. La monture de l'invention permet d'offrir une possibilité supplémentaire d'inclinaison vers l'avant et, éventuellement, une plus grande plage d'inclinaison vers l'arrière pour la relaxation.

Les dessins annexés représentent à titre d'exemples non limitatifs plusieurs formes de réalisation de l'objet de l'invention.

Les fig. 1 et 2 sont des vues en élévation latérale et frontale d'une chaise de bureau qui utilise la monture de l'invention représentée en position neutre;

les fig. 3 et 4 sont des vues analogues à celles de la fig. 1, mais montrant la chaise respectivement inclinée vers l'avant et inclinée vers l'arrière;

la fig. 5 est une vue en plan de dessus d'une monture qui ne permet l'inclinaison du siège que vers l'avant;

les fig. 6A et 6B sont des coupes respectives dans les plans 6A-6A et 6B-6Bdelafig, 5;

les fig. 7A et 7B sont des coupes respectives dans les plans 7A-7A et 7B-7B de la fig. 5;

la fig. 7C est une coupe analogue à celle de la fig. 7B représentant le mécanisme en position d'inclinaison vers l'avant;

la fig. 8 est une vue en plan d'une autre forme de la monture de l'invention qui permet d'incliner le siège indifféremment vers l'avant et vers l'arrière;

les fig. 9A et 9B sont des coupes respectives dans les plans 9A-9A et 9B-9B de la fig. 8 ;

la fig. 10A est une coupe dans le plan 10A-10A de la fig. 8;

les fig. 10B, IOC et 10D sont des coupes dans le plan I0B-10B de la fig. 8, montrant respectivement le mécanisme dans ses positions neutres, inclinée vers l'avant et inclinée vers l'arrière;

la fig. 11 est une vue en plan d'une autre forme de la monture de l'invention;

les fig. 12A et 12B sont des coupes verticales dans les plans 12A-12A et 12B-12B de la fig. 11 ;

la fig. 13A est une coupe de l'extrémité de la monture dans le plan 13A-13Adela fig. 11;

les fig. 13B, 13C et 13D sont des coupes dans le plan 13B-13B de la fig. 11, montrant respectivement le mécanisme dans ses positions neutre, inclinée vers l'avant et inclinée vers l'arrière.

la fig. 14 est une vue en plan d'une autre forme de la monture de l'invention;

les fig. 15A et 15B sont des coupes dans les plans 15A-15A et 15B-15B de la fig. 14;

la fig. 16A est une coupe dans le plan 16A-16Adelafig. 14; les fig. 16B, 16C et 16D sont des coupes dans le plan 16B-16B de la fig. 14, montrant respectivement le mécanisme dans ses positions neutre, inclinée vers l'avant et inclinée vers l'arrière;

la fig. 17 est une vue en plan d'une autre forme de la monture de l'invention;

la fig. 18 est une coupe composite dans le plan 18-18 de la fig. 17 et dans le sens des flèches;

la fig. 19 est une coupe dans le plan 19-19 de la fig. 17;

la fig. 20 est une coupe dans le plan 20-20 de la fig. 17;

les fig. 21 A, 21B et 21C sont des coupes dans le plan 21-21 de la fig. 18, montrant respectivement la monture dans ses positions neutre, inclinée vers l'arrière et inclinée vers l'avant;

les fig. 22 A, 22B et 22C sont des coupes schématiques dans le plan 19-19 de la fig. 17, montrant respectivement la monture dans ses positions neutre, inclinée vers l'arrière et inclinée vers l'avant.

La chaise de bureau illustrée sur les fig. 1 à 4 est du type décrit dans la demande de brevet US N° 759077 précédemment citée. La chaise comporte une poutre transversale 10 qui est disposée sous le siège 12 et qui est fixée à ses extrémités opposées à des éléments tubulaires structuraux (non représentés sur les fig. 1 à 4) qui ont des formes en L. Le siège est muni de manchons latéraux qui peuvent coulisser sur les branches horizontales des éléments structuraux. Les ressorts poussent le siège vers sa position arrière qui est celle des fig. 1 à 4. Le dossier 14 de la chaise est fixé aux extrémités supérieures des branches sensiblement verticales des éléments structuraux et peut basculer vers l'arrière indépendamment du mouvement du siège. Les

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ressorts maintiennent le dossier en position sensiblement verticale, mais il suffît que l'utilisateur se penche en arrière pour que le dossier prenne une position inclinée vers l'arrière, comme sur la fig. 4.

La monture de la présente invention est applicable aussi bien à la chaise décrite et illustrée sur les fig. 1 à 4 qu'à n'importe quel type de chaise ou de fauteuil qui doit pouvoir basculer vers l'avant. Ce basculement vers l'avant est défini comme une inclinaison du plan général du siège pouvant aller jusqu'à 4,5° par rapport à l'horizontale (fig. 3). En d'autres termes, la chaise des fig. 1 à 4 ne représente qu'un exemple des possibilités de la monture de l'invention.

Dans certaines applications, la monture de l'invention peut également permettre une inclinaison en bloc du siège et du dossier vers l'arrière (fig. 4). Sur les fig. 3 et 4, les dessins en trait mixte représentent la position neutre du siège qui est celle de la fig. 1. Dans le cas des fig. 1 à 4, le siège 12 et le dossier 14 forment un ensemble qui bascule en bloc vers l'avant ou vers l'arrière par rapport à la base.

La chaise des fig. 1 à 4 est montée sur un socle 16 constitué d'une colonne centrale 22 et de cinq branches radiales 18 dont chacune est équipée d'une roulette orientable 20. La forme annelée de la colonne 22 n'a aucun rôle fonctionnel, mais permet de l'harmoniser avec les gaines annelées qui recouvrent les éléments tubulaires de support du dossier au-delà des manchons latéraux du siège 12, comme décrit en détail dans la demande de brevet précitée. La colonne 22 peut être réglable en hauteur ou peut être munie d'un amortisseur pneumatique dont la compression est réglable pour fixer la hauteur du siège au-dessus du sol.

Les fig. 5 à 22 illustrent cinq modes de réalisation du mécanisme de monture de l'invention qui permet de relier la poutre 10, ou toute autre forme de support fixé sous le siège, à l'extrémité supérieure de la colonne ou du socle du siège. Sur les fig. 1 à 4, la monture de l'invention est représentée schématiquement et est entourée d'une ligne en traits mixtes A, B, C ou D. Dans tous les modes de réalisation illustrés sur les fig. 5 à 22, le mécanisme comprend un certain nombre de pièces essentielles, dont:

1) un support 30 qui est fixé sous le siège, sensiblement au centre de sa forme géométrique;

2) une plaque de montage qui est fixée à l'extrémité supérieure de la colonne 22 ou de toutes autres formes de socle sur lequel le siège est monté;

3) un axe sensiblement horizontal qui relie le support à la plaque de montage en permettant un basculement relatif; ou

4) un ressort ou un groupe de ressorts agissant entre le support et la plaque pour freiner les mouvements de basculement relatifs du support autour de son axe;

5) des surfaces de butée formées sur le support et sur la plaque pour limiter l'amplitude du mouvement de basculement du support, et donc du siège dont il est solidaire.

Sur les fig. 5 à 7, le support 30 est constitué par la partie centrale d'une poutre ou d'une traverse (10 sur les fig. 1 à 4) qui relie les éléments structuraux latéraux du siège. La traverse 10 s'étend généralement sur toute la largeur de la chaise avec une courbure épousant celle du dessous du siège. Dans certains cas, la traverse peut être moins large que le siège. On voit sur les fig. 7A à 7C que la traverse 10 est un profilé en U constitué d'une aile centrale 32 et de deux ailes verticales 34 et 36. L'aile centrale 32 est percée d'un trou 38 pour le passage de l'extrémité supérieure 40 de la colonne (fig. 7B). Le support 30 porte également deux pièces de fixation 42 et 44, destinées à recevoir les extrémités de l'axe de basculement, qui sont boulonnées sur le dessus de l'aile centrale 32 du support.

La plaque de montage 46 comporte un bossage central 48 qui forme un trou borgne 50 dirigé vers le bas pour recevoir l'extrémité supérieure 40 de la colonne. Une vis 52 traversant le fond du bossage 48 fixe rigidement la plaque 46 à la colonne 40. De part et d'autre du bossage 48, la plaque 46 forme des ailes horizontales 54,56 dont chacune comporte dans sa partie arrière une cuvette 58,60 ouverte vers le bas pour recevoir l'extrémité d'un ressort. La partie avant de la plaque 46 forme un renflement transversal 62 qui est percé d'un trou horizontal 64 pour recevoir l'axe de basculement 66. On voit sur

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la fig. 5 que l'axe 66, qui sert de charnière entre le support 30 et la plaque de montage 46, dépasse aux deux bouts du trou 64 et s'engage dans des trous alignés 65 et 67 des pièces de fixation 42 et 44. L'axe 66 est immobilisé longitudinalement dans le trou 64 par des joncs d'arrêt 71 et 73 disposés aux deux bouts du renflement 62.

Des ressorts 70 et 72 sont comprimés entre les fonds des cuvettes 58 et 60 de la plaque 46 et la partie arrière de l'aile centrale 32 du support. La force de ces ressorts s'oppose au pivotement vers l'avant du support autour de l'axe 66 (voir fig. 7A et 7B). Cependant, lorsqu'une personne est assise sur la chaise et se penche en avant, le transfert de son centre de gravité crée un moment suffisant pour provoquer le basculement vers l'avant du support et du siège autour de l'axe 66 (voir fig. 3 et 7C) en surmontant les forces des ressorts 70 et 72. Lorsque la personne revient à une position assise normale, les ressorts 70 et 72 se détendent et ramènent le support et le siège à la position normale des fig. 1 et 7B.

Le basculement vers l'avant du siège est limité par l'engagement de la face inférieure d'une saillie 74 formée à l'arrière de la plaque de montage (voir fig. 7C) contre l'aile centrale 32 du support. La saillie 74 peut être munie d'un bloc d'élastomère 76 amortissant les chocs. La position normale ou neutre du support par rapport à la plaque de montage est déterminée par l'engagement de rebords latéraux 78 et 80 formés sur les côtés intérieurs des pièces de fixation 42 et 44 (fig. 6A et 6B) et des extrémités des ailes transversales 54 et 56 de la plaque de montage 46. Les ailes 54 et 56 sont de préférence munies de blocs d'élastomère 82 et 84 amortissant les chocs contre les butées antagonistes.

Le montage de la chaise sur son socle ressort clairement des dessins et de la description qui précèdent. On commence par engager la traverse 10 (c'est-à-dire le support 30) sur le haut de la colonne du socle, puis on fixe la plaque de montage 46 sur l'extrémité 40 de la colonne. L'axe 66 et les ressorts 70, 72 sont déjà en place, mais les ressorts doivent être comprimés avant la mise en place des pièces de fixation 42,44, par exemple au moyen d'un serre-joint. Les pièces 42 et 44 peuvent ensuite être boulonnées à fond sur l'aile 38 du support.

Le mécanisme des fig. 8 à 10 comprend une plaque de montage 100 ayant un bossage central 102 qui forme un trou borgne 104 pour recevoir l'extrémité supérieure de la colonne 106 du socle. La plaque 100 est fixée sur la colonne 106 au moyen d'une vis centrale 108. Des ailes sensiblement horizontales 110 et 112 sont formées transversalement de part et d'autre du bossage 102. Chacune des ailes 110,112 forme deux cuvettes espacées 114,116 ouvertes vers le bas pour recevoir les extrémités supérieures de deux ressorts 118 et 120.

Dans certains des modes de réalisation illustrés, chaque position est occupée par deux ressorts concentriques pour obtenir une force de rappel suffisante malgré les petits bras de levier offerts par le mécanisme. Il est évident que ces configurations sont justifiées par la réduction de l'encombrement du mécanisme.

Le support 122 de la monture des fig. 8 à 10 est constitué par le partie centrale d'une traverse 10, comme dans le cas des fig. 5 à 7. Le support 122 est relié à la plaque de montage 100 par une paire de pièces de fixation 124 et 126 boulonnées sur l'aile centrale 128 du support. Les pièces 124 et 126 sont identiques et peuvent avoir une section en double équerre formant des rebords en porte à faux 130 et 132. Deux nervures concaves espacées 134 et 136 sont imprimées dans chacun des rebords 130,132, comme illustré sur la fig. 1ÔB. Des surfaces concaves 138,140 correspondant aux nervures 134 et 136 sont en outre formées aux extrémités de chacune des ailes 110 et 112 de la plaque de montage 100. On conçoit que les surfaces cylindriques convexes formées par les nervures 134 et 136 des rebords servent d'axes de basculement par.rapport à la plaque de montage 100.

Plus particulièrement, comme illustré sur la flg. 10C, si la personne assise sur la chaise se penche en avant, son centre de gravité se déplace et crée un moment suffisant pour faire basculer le support 122 par rapport à la plaque de montage 100 en surmontant la force du groupe de ressorts arrière. Dans ces conditions, le support (c'est-à-dire la traverse 10 et les deux pièces de fixation 124,126) pivote autour des axes 136 des deux pièces de fixation. L'amplitude du

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basculement vers l'avant est limitée par l'engagement de l'aile centrale 128 du support contre une saillie arrière 144 de la plaque de montage 100 qui est munie d'un bloc d'élastomère 142.

Si la personne assise sur la chaise veut se relaxer, elle se penche en arrière et le déplacement de son centre de gravité crée un moment suffisant pour faire basculer le support autour de ses axes arrière en comprimant les ressorts avant (fig. 10D). L'angle de basculement vers l'arrière est limité par l'engagement de l'aile centrale 128 du support contre un bloc d'élastomère 146 qui est fixé à la surface supérieure d'un rebord 148 formé sur la plaque de montage, juste en avant de la colonne 106. L'entrée en contact des rebords 130 et 132 des pièces de fixation 124 et 126 avec le dessus de la plaque de montage 100 est amortie par des blocs d'élastomère 150 qui viennent porter sur les parties centrales des rebords 130 et 132 des pièces de fixation.

S'il faut empêcher le basculement du siège vers l'arrière, comme décrit dans le paragraphe précédent, on peut engager un bloc de verrouillage 154 (fig. 9A et 10A) dans une position comprise entre l'aile 110 de la plaque de montage 100 et l'aile 128 du support 122. La présence de ce bloc interdit le basculement du support vers l'arrière par rapport à la plaque de montage. Le coulissement du bloc 154 est guidé par une pièce 156 boulonnée sur la pièce de fixation 124 (fig. 10A) et peut être manœuvré à l'aide d'une tige 158 qui s'étend le long de la traverse 10 et sort vers le bord de la chaise. En agissant sur une manette 160 (fig. 1 et 2), l'utilisateur peut déplacer la tige 158 de façon à faire coulisser le bloc 154 en position de verrouillage ou de déverrouillage lorsqu'il veut se relaxer en arrière.

Le mécanisme des fig. 11 à 13 est relativement voisin de celui des fig. 8 à 10 et la description détaillée ne sera pas reprise. Le support 200 des fig. 11 à 13 est le même que celui des fig. 8 à 10, sauf que les pièces de fixation 202 et 204 sont des blocs de métal ayant chacun un trou avant et un trou arrière pour recevoir les extrémités de deux axes 206 et 208. La pièce gauche 202 comporte une encoche rectangulaire 210 qui sert à guider le coulissement d'un bloc de verrouillage 212. Le bloc 212 est manœuvré par une manette et une tige analogues à celles des fig. 8 à 10. Le bloc 212 interdit le basculement du siège vers l'arrière (voir fig. 13A) en s'intercalant entre le support 200 et ime saillie 214 de la plaque de montage 216.

La plaque de montage 216 ressemble à celle de la fig. 8, à quelques détails près. La principale différence est la présence de deux gorges à section semi-circulaire 218 et 220 qui s'étendent sur toute la longueur de la plaque 216 pour constituer les surfaces d'engagement des axes de basculement. Les butées d'arrêt qui limitent dans les deux sens les mouvements de basculement sont les mêmes que dans le cas des fig. 8 à 10.

Le fonctionnement du mécanisme des fig. 11 à 13 est excatement le même que celui du mécanisme des fig. 8 à 10.

Les fig. 14 à 16 illustrent un autre mode de réalisation, analogue à ceux des fig. 8 à 13, mais ne comportant qu'un seul axe de basculement en deux parties séparées. Chaque demi-axe 300 est reçu dans un trou borgne horizontal percé dans l'épaisseur de la plaque de montage 302, et dans un trou aligné d'une pièce de fixation 304,306 solidaire du support 308. La disposition des ressorts, la fixation de la plaque de montage 302 sur la colonne du socle, la configuration des butées et le dispositif de verrouillage ne sont pas sensiblement différents de ceux qui ont été décrits pour les autres modes de réalisation, sauf que les mouvements de basculement vers l'avant et vers l'arrière se font autour du même axe géométrique défini par les demi-axes 300.

Pour les modes de réalisation illustrés sur les dessins qui permettent un basculement vers l'avant et vers l'arrière, les fig. 17 à 22 représentent la monture de base. Le support 400 est pratiquement identique à celui des formes précédentes et se compose d'un profilé en U ayant une aile centrale 402 et des ailes avant et arrière 404 et 406. L'extrémité supérieure de la colonne 408 du socle est reçue dans un trou borgne 410 de la plaque de montage 412 qui comporte un bossage central 414 dépassant vers le bas à travers un trou 416 du support. La plaque de montage 412 est rigidement fixée sur la colonne 408 par une vis centrale 418.

La plaque 412 forme quatre cuvettes 420 et deux paires de bossages latéraux généralement cylindriques 422. Pour obtenir un poids minimal, le bossage 414, les cuvettes 420 et les bossages latéraux 422 sont réunis par des parties de liaison et des nervures de raidissement. La pièce 412 est de préférence moulée en aluminium ou en acier. Des demi-axes avant 424A, 424B et des demi-axes arrière 426A, 426B (voir fig. 18) sont incorporés dans les bossages 422 au moment de la coulée de la pièce et dépassent latéralement. Les axes de basculement avant et arrière sont parallèles entre eux et s'étendent transversalement par rapport au siège.

Les extrémités des demi-axes avant 424A et 424B sont reçues dans des cavités oblongues 428A et 428B de deux pièces 430 et 432 qui sont rigidement fixées dans le support 400 aux deux extrémités de la plaque de montage 412. Chacune des pièces 430,432 est positionnée dans le support par deux ergots 434, et sa fixation est assurée par un boulon 436. Les extrémités des demi-axes arrière 426A et 426B sont reçues dans des cavités arrière 438A et 438B des pièces respectives 430 et 432. Chaque cavité est garnie intérieurement d'une douille d'élastomère qui évite les chocs métal sur métal.

En position neutre (fig. 19 et 22A), le support est suspendu aux axes de la plaque de montage 412 par le haut de toutes les cavités 428A, 428B et 438A, 438B. Lorsque la personne assise se penche en arrière (fig. 22), le support 400 bascule vers l'arrière autour de l'axe arrière 426A, 426B et la partie avant du support se soulève, ce qui dégage le haut des cavités avant 428A, 428B des demi-axes avant 424A, 424B. Le basculement vers l'arrière est limité par l'engagement de la partie inférieure de l'axe avant 424 contre le bas des cavités avant 428, comme illustré sur la fig. 22B. Le basculement en arrière du support par rapport à la plaque de montage est freiné par une paire de ressorts de compression 439 qui sont interposés entre la partie 402 du support et les cuvettes 420 situées en avant de l'axe arrière dans la plaque de montage. Tous les ressorts des fig. 7 à 22 sont des cylindres d'élastomère (par exemple de polypropylène ayant une dureté Shore d'environ 90 sur l'échelle A) dont les extrémités inférieures sont collées sur une rondelle de polymère dur (par exemple de polypropylène).

Lorsqu'une personne assise sur la chaise se penche en avant, le siège bascule automatiquement et le support 400 pivote autour de l'axe avant 424, sa partie arrière se soulevant en dégageant les cavités arrière 438 de l'axe arrière 426 (fig. 22C). Le mouvement de basculement vers l'avant est freiné par une autre paire de ressorts 442 interposés entre la plaque de montage et la partie 402 du support en arrière de l'axe avant. Le basculement vers l'avant est limité (voir fig. 22C) par l'engagement de l'axe arrière contre le bas des cavités arrière 438 du support.

Dans le mode de réalisation des fig. 17 à 22, il est préférable que la force des ressorts soit réglable. Pour cela, une pièce 444 est fixée à la plaque de montage par l'intermédiaire des demi-axes 424B et 426B. Des ressorts d'élastomère réglables 446,448 sont interposés entre un rebord 450 de la pièce 444 et des écrous 452 déplaçables verticalement par des vis de réglage 454 dont les têtes sont accessibles par-dessous. Les écrous 452 ont une forme appropriée pour les empêcher de tourner en même temps que les vis de réglage 454. Les extrémités supérieures des vis 454 sont reçues dans des trous du rebord 450 et leurs têtes comportent des portées sphériques qui coopèrent avec des sièges également sphériques pour donner aux vis une certaine liberté angulaire lorsque le support bascule. Les trous du rebord 450 peuvent être munis de bagues coniques acceptant les mouvements angulaires des vis (fig. 21B et 21C).

Un second dispositif facultatif de cette forme de l'invention est un mécanisme de blocage du basculement du siège vers l'arrière. Pour cela, la pièce 430 forme un bossage latéral 460 qui est percé d'un trou axial servant à guider une broche de verrouillage 462. Lorsque la broche 462 est rétractée dans sa position de la fig. 18, elle ne touche pas le demi-axe 424A et une bille à ressort 464 la retient dans cette position. Pour supprimer le basculement vers l'arrière, il suffit de

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pousser sur une manette 466 qui dépasse par un trou latéral du support 400, pour pousser l'extrémité de la broche 462 dans un trou 468 du demi-axe avant 424A. Ce verrouillage de l'axe 424 empêche que la partie avant du support se soulève par rapport à la plaque de montage, ce qui interdit le basculement vers l'arrière. La broche 462 est maintenue en position de verrouillage par l'engagement de la bille

à ressort 464 dans une gorge 470 de la broche. Au-delà de cette position, l'extrémité de la broche bute contre le fond du trou 468 du demi-axe. Dans l'autre sens, le mouvement de la broche est limité par un ergot 472 fixé à la manette 466 qui vient buter contre le bord de s l'ouverture du support et empêche de sortir complètement le mécanisme de verrouillage.

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7 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Monture pour supporter un siège (12) de chaise sur une base comprenant une plaque de montage (46,100,216,302,412) rigidement fixée à la base, un support de siège (10,30,122,200,308, 400) fixé transversalement sous le siège, dans sa partie centrale, au moins un axe transversal (66,134,206,300,424A-424B) reliant le support et la plaque de façon que le support et le siège puissent basculer autour de l'axe transversal, des surfaces de butée (32-74, 128-144,438) associées au support et à la plaque, étant positionnées de façon à venir en contact pour limiter le basculement vers l'avant lorsque le siège est incliné d'environ 4,5° par rapport à l'horizontale, sa partie arrière étant plus haute que sa partie avant, et au moins un ressort de compression (70,72,442) étant disposé en arrière de l'axe de basculement entre le support et la plaque de montage pour freiner le basculement du support en avant autour de l'axe transversal.
2. Monture de siège selon la revendication 1, caractérisée en ce que la plaque de montage comporte deux ailes s'étendant horizontalement et transversalement, chacune des ailes ayant au moins une cuvette ouverte vers le bas pour recevoir et positionner au moins un ressort de compression, le support ayant une partie plane horizontale qui est située en dessous des ailes de la plaque pour recevoir les autres extrémités des ressorts.
3. Monture de siège selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'axe est relié au support par l'intermédiaire de deux pièces de fixation espacées transversalement qui sont fixées sur le dessus de la partie plane du support, chaque pièce étant adjacente à l'une des extrémités de la plaque de montage et recevant l'extrémité de l'axe.
4. Monture de siège selon la revendication 3, caractérisée en ce que les surfaces de butée sont formées sur des saillies des pièces de fixation, qui sont positionnées de façon à venir en contact avec certaines parties de la plaque de montage.
5. Monture de siège selon la revendication 2, caractérisée en ce que les surfaces de butée comprennent une portion de la partie plane du support qui vient en contact avec une partie de la plaque de montage pour limiter le basculement vers l'avant.
6. Monture de siège selon la revendication 1, caractérisée en ce que le support est un profilé en U ouvert vers le haut, les ressorts, l'axe et la plaque de montage étant reçus entre les ailes verticales du profilé pour être invisibles et protégés mécaniquement.
7. Monture de siège selon la revendication 1, caractérisée en ce que la plaque de montage comporte un bossage central formant un trou de réception de l'extrémité supérieure du support et une paire d'ailes s'étendant horizontalement et transversalement dans des directions opposées par rapport au bossage.
8. Monture de siège selon la revendication 7, caractérisée en ce que chaque aile de la plaque de montage comporte une surface tournée vers le bas en face et à une certaine distance d'une partie plane du support, de façon qu'au moins un ressort soit reçu en compression entre ladite surface et le support.
9. Monture de siège selon la revendication 8, caractérisée en ce que la plaque de montage comporte un renflement cylindrique transversal et horizontal, ledit renflement étant solidaire du bossage central et des ailes.
10. Monture de siège selon la revendication 9, caractérisée en ce que la surface de support de l'axe est un trou horizontal traversant axialement le bossage horizontal de la plaque de montage.
11. Monture de siège selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un second ressort de compression, monté entre le support et la plaque de montage pour freiner le basculement du support vers l'arrière à partir de sa position neutre, et d'autres surfaces de butée associées au support et à la plaque de montage pour limiter l'amplitude du mouvement de basculement vers l'arrière du siège.
12. Monture de siège selon la revendication 11, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de verrouillage sélectif permettant d'empêcher le basculement du support vers l'arrière à partir de sa position neutre, ledit mécanisme comportant un élément de blocage sélectivement engageable dans un espace qui sépare la plaque de montage du support, lorsque le siège est en position neutre.
13. Monture de siège selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, un second axe de basculement (136,208,

5 426A+B) parallèle au premier et espacé, chaque axe pouvant quitter sa surface d'engagement (138,140,218,220) sur le support ou la plaque, lorsque le siège bascule dans un premier sens, et pouvant revenir en contact avec ladite surface, lorsque le siège bascule dans l'autre sens, la monture comprenant au moins un second ressort io (118) de compression interposé entre le support (122,200,400) et la plaque (100,216,412) et placé de manière à freiner le mouvement de basculement du siège autour du second axe, des surfaces de butée (128,148) étant associées au support et à la plaque pour limiter l'amplitude du mouvement de basculement vers l'arrière à une

15 position dans laquelle le bord avant du siège est sensiblement plus haut que son bord arrière.
14. Monture de siège selon la revendication 13, caractérisée en ce que les deux axes de basculement sont fixes par rapport au support, la plaque de montage comportant des surfaces d'engagement pour

20 chacun desdits axes, chaque surface d'engagement étant une surface concave de la plaque tournée vers le haut, les deux axes reposant sur leurs surfaces d'engagement respectives, lorsque le siège est en position neutre, et l'un des axes seulement reposant dans sa surface d'engagement, lorsque le siège est incliné dans un sens ou dans

25 l'autre, le second axe étant soulevé par rapport à sa surface d'engagement.
15. Monture de siège selon la revendication 13, caractérisée en ce que les axes sont reliés à la plaque de montage et en ce que le support comporte des surfaces d'engagement correspondant à chaque axe,

30 chaque surface d'engagement étant une surface concave du support tournée vers le bas, les deux axes étant reçus dans les surfaces d'engagement correspondantes lorsque le siège est en position neutre, un seul axe étant reçu dans sa surface d'engagement lorsque le siège est incliné dans un sens ou dans l'autre, la seconde surface d'engage-

3S ment étant soulevée par rapport au second axe.
16. Monture de siège selon la revendication 13, caractérisée en ce que la plaque de montage comporte un bossage central ayant un trou de réception d'une colonne de la base et deux ailes s'étendant horizontalement et transversalement de part et d'autre du bossage

40 central.
17. Monture de siège selon la revendication 16, caractérisée en ce que le support comporte une partie centrale plane, située sous les ailes de la plaque de montage, les ressorts de compression étant

45 montés entre la partie plane du support et les ailes de la plaque de montage.
18. Monture de siège selon la revendication 17, caractérisée en ce que les surfaces de butée coopérantes sont disposées en arrière du bossage central et comprennent une saillie formée en arrière du

50 renflement horizontal de la plaque de montage, pour coopérer avec une partie adjacente du support.
19. Monture de siège selon la revendication 18, caractérisée en ce que les surfaces de butée comprennent une saillie formée en avant du renflement horizontal de la plaque de montage, pour coopérer avec

55 une partie adjacente du support.
20. Monture de siège selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de verrouillage sélectif permettant d'empêcher le basculement du support vers l'arrière à partir de sa position neutre, ledit mécanisme comportant un élément de blocage

60 sélectivement engageable dans un espace qui sépare la plaque de montage du support lorsque le siège est en position neutre.
21. Monture de siège selon la revendication 17, caractérisée en ce que l'une des ailes de la plaque de montage comporte une saillie dirigée vers le bas à proximité de son bord avant, l'extrémité

65 inférieure de la saillie étant espacée de la partie plane du support lorsque le siège est en position neutre, le dispositif de verrouillage comprenant un élément de blocage qui est engageable sélectivement dans l'espace qui sépare l'extrémité inférieure de la saillie de la partie

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plane du support, pour empêcher le siège de basculer vers l'arrière à partir de sa position neutre.
22. Monture de siège selon la revendication 17, caractérisée en ce que le support comporte une pièce de fixation montée sur sa partie plane, à proximité du bord libre de chaque aile, les pièces de fixation recevant les extrémités des axes de basculement.
23. Monture de siège selon la revendication 22, caractérisée en ce que chaque pièce de fixation comprend un rebord dirigé vers l'intérieur en porte à faux au-dessus de la partie adjacente de l'aile de la plaque, la surface inférieure dudit rebord formant une paire de nervures convexes vers le bas qui constituent les axes de basculement du support et du siège par rapport à la plaque de montage.
24. Monture de siège selon la revendication 15, caractérisée en ce que les surfaces d'engagement des axes sont des parties de cavités du support et en ce que les surfaces de butée sont des surfaces tournées vers le haut desdites cavités et des surfaces tournées vers le bas desdits axes, les surfaces de butée venant en contact lorsque le support bascule autour de son autre axe.
25. Monture de siège selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'une des extrémités du ressort est en contact avec une butée réglable qui permet de modifier la force que le ressort oppose au basculement du siège.
26. Monture de siège selon la revendication 1, caractérisée en ce que le ressort est un bloc d'élastomère.
27. Monture de siège selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'il y a deux axes parallèles et espacés, horizontalement placés, l'un par-devant, l'autre par-derrière, et fixés à la plaque de montage, des cavités avant et arrière dans le support, qui reçoivent respectivement les axes avant et arrière, une partie supérieure de chaque cavité constituant une surface d'engagement de l'axe associé, la cavité avant ayant une forme et des dimensions qui permettent au support de basculer vers l'arrière autour de son axe arrière en décollant la surface d'engagement de l'axe avant, et la cavité arrière, dont la forme et les dimensions permettent au support de basculer vers l'avant autour de son axe avant en décollant sa surface d'engagement de l'axe arrière, au moins un ressort avant étant interposé entre la plaque et la partie plane du support, en avant de l'axe arrière, pour freiner le basculement du support en arrière relativement à la plaque, au moins un ressort arrière étant interposé entre la plaque et la partie plane du support, en arrière de l'axe avant, pour freiner le basculement du support vers l'avant relativement à la plaque, et des butées limitant les amplitudes de basculement du support vers l'avant et vers l'arrière.
28. Monture de siège selon la revendication 27, caractérisée en ce que les butées sont constituées par des parties des axes et des parties des cavités qui viennent en contact mutuel lorsque le support atteint les limites de son secteur de basculement.
29. Monture de siège selon la revendication 27, caractérisée en ce que les cavités sont formées dans une paire de pièces fixées sur la partie plane du support, lesdites pièces étant adjacentes aux extrémités de la plaque de montage, les axes avant et arrière étant constitués de demi-axes qui dépassent latéralement de chaque côté de la plaque de montage.
30. Monture de siège selon la revendication 27, caractérisée en ce que les ressorts sont des cylindres d'élastomère reçus dans des cuvettes ouvertes vers le bas de la plaque de montage.
31. Monture de siège selon la revendication 27, caractérisée en ce que des ressorts avant et arrière sont interposés entre la plaque de montage et la partie plane du support, l'une des extrémités de chaque ressort reposant sur une butée déplaçable pour régler la force du ressort.
32. Monture de siège selon la revendication 27, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de verrouillage permettant d'empêcher le basculement du support vers l'arrière par rapport à la plaque de montage.
33. Monture de siège selon la revendication 32, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage comprennent une broche guidée dans le support de façon à pouvoir s'engager sélectivement dans un trou de la plaque de montage.
34. Monture de siège selon la revendication 33, caractérisée en ce que le trou d'engagement de la broche est formé dans l'extrémité de l'axe avant.