CH623778A5 - - Google Patents

Description

La présente invention concerne, d'une façon générale, une machine destinée à redresser un carton aplati et à lui donner la forme d'un tube rectangulaire dont les deux extrémités sont ouvertes. Lorsque le carton est dans cette position, il peut être rempli de marchandises introduites par une extrémité. Les rabats qui sont situés à ses extrémités sont fermés et collés ensuite de façon à donner un paquet qui est prêt pour la vente. Bien qu'il existe des machines automatiques de prix élevé qui effectuent ces opérations, dans de nombreux cas, une production plus limitée nécessite un mode opératoire moins coûteux, que permet la machine de l'invention.

La présente invention est destinée à des cartons de type tubulaire dont la paroi supérieure et le fond sont prolongés aux deux extrémités par des panneaux principaux et dont la paroi avant et le dos sont prolongés aussi aux deux extrémités par des rabats antipoussière. Lorsqu'un carton de ce type est redressé, mis en forme de tube rectangulaire et chargé de marchandises par une extrémité, il est fermé en repliant d'abord les rabats verticaux fixés à la paroi avant et au dos, puis en repliant et en collant les panneaux principaux intérieur et extérieur qui prolongent le fond et la paroi supérieure.

La présente invention a pour objet une machine destinée à redresser un carton tubulaire quadrilatéral aplati comprenant des parois supérieure et inférieure pourvues, l'une de panneaux extérieurs et l'autre de panneaux intérieurs, ces panneaux s'étendant en saillie depuis lesdites parois et des parois latérales antérieure et postérieure équipées chacune de rabats antipoussière avant et arrière s'étendant également en saillie à partir desdites parois latérales.

Elle est caractérisée en ce qu'elle comprend un magasin destiné à contenir un empilage de cartons aplatis, des moyens pour enlever le carton inférieur du magasin et le déplacer vers une position prédéterminée de chargement, un poussoir placé dans le chemin descendant qu'effectue le carton afin d'ouvrir progressivement le carton pour le placer dans une position tubulaire rectangulaire au moment où il atteint la position de chargement, de premiers moyens mobiles se déplaçant horizontalement quand le carton est arrêté dans ladite position de chargement afin d'écarter simultanément les panneaux extérieur et intérieur à l'une des extrémités et plier vers l'intérieur le rabat antipoussière arrière du fond du carton, en fermant ainsi partiellement l'une de ses ouvertures extrêmes, ces premiers moyens mobiles comprenant une surface de blocage qui obture l'ouverture restante à ladite extrémité dans une mesure suffisante pour empêcher la marchandise qui vient remplir le carton par son autre extrémité de passer par ladite première extrémité, de seconds moyens mobiles se déplaçant horizontalement pour écarter simultanément les panneaux extérieur et intérieur situés à l'autre extrémité du carton et plier vers l'intérieur le rabat antipoussière arrière du fond situé à l'autre extrémité pendant que le carton est toujours arrêté dans la position de chargement, le poussoir étant mis en action pour déplacer le carton le long d'un chemin perpendiculaire à l'axe tubulaire du carton sur une distance supérieure à sa largeur et des moyens pour fermer les rabats antipoussière avant qui s'étendent à l'avant du carton pendant que celui-ci parcourt ledit chemin, de sorte que le carton est mis en condition pour être introduit dans une machine de collage dans laquelle les panneaux extérieur et intérieur sont repliés l'un sur l'autre et fixés ensemble.

La machine de l'invention comprend un magasin qui contient une pile de cartons tabulaires plats du type décrit plus haut. Elle est conçue de façon à enlever les cartons un par un du magasin, les redresser et leur donner la forme d'un tube rectangulaire, puis les maintenir fermement dans cette position. La machine ferme immédiatement ensuite le rabat arrière de l'une des extrémités et recouvre l'espace ouvert restant de cette extrémité de façon que le carton puisse être entièrement chargé par l'autre extrémité, sans que la marchandise puisse s'en échapper.

Dès que le chargement est terminé, la machine est mise en fonctionnement et ferme immédiatement l'autre rabat arrière tout en continuant à maintenir immobile le carton. Celui-ci est libéré ensuite et avancé horizontalement au-delà de la position dans laquelle il était maintenu, perpendiculairement à l'axe de son

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tube. A mesure que le carton avance, un dispositif de fermeture porte contre les deux rabats verticaux avant et les replie perpendiculairement en les alignant sur les rabats arrière déjà repliés.

Pendant ces opérations, les panneaux principaux intérieur et extérieur qui prolongent le fond et la paroi supérieure du carton restent sensiblement en position horizontale. Le dispositif d'avance continue de déplacer le carton vers l'avant et l'introduit dans une machine de collage dans laquelle les panneaux principaux intérieurs sont repliés vers le haut, en position verticale au-dessus des rabats déjà repliés. Un adhésif est appliqué à la surface inférieure des panneaux principaux extérieurs qui sont ensuite repliés vers le bas en étant mis en position verticale et pressés contre la surface extérieure des panneaux principaux intérieurs, de façon à coller complètement le carton chargé.

Cette machine de collage fait l'objet du brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3921371. Les opérations de la machine de l'invention sont terminées lorsque le carton chargé, mais non collé, est transmis à la machine automatique de collage, au moment où les quatre rabats ont été repliés vers l'intérieur et où les panneaux principaux intérieurs ont été rabattus vers le haut en position verticale, afin de maintenir les rabats dans leur position repliée correcte.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels :

la fig. 1 est une vue en plan d'un carton tubulaire aplati destiné à être mis en œuvre dans la machine de l'invention ;

la fig. 2 est une vue en perspective du carton redressé et en forme de tube rectangulaire dont le rabat arrière gauche a été rabattu vers l'intérieur. Le carton est chargé dans cette position;

la fig. 3 est une vue en perspective du carton pendant qu'il avance de la position de chargement vers la machine de collage. Tous les rabats ont été repliés vers l'intérieur. Les panneaux principaux intérieurs et extérieurs n'ont pas changé de position;

la fig. 4 est une vue en perspective du carton après qu'il a été collé au cours d'une opération suivante;

la fig. 5 est une vue en perspective de l'ensemble de la machine dont tous les éléments fonctionnels sont en position rétractée ;

la fig. 6 est une élévation partielle de la machine et représente le carton plat qui est redressé et mis en forme rectangulaire;

la fig. 7 est une vue analogue à celle de la fig. 6 et représente, de plus, un dispositif destiné à replier les rabats et à écarter les panneaux principaux;

la fig. 8 représente le dispositif de repliage et d'écartement déplacé vers l'avant afin de fermer le rabat arrière droit tout en écartant les panneaux principaux intérieur et extérieur droit. Cette opération est effectuée après le chargement du carton;

la fig. 9 représente l'état du carton après qu'il a été rempli de marchandises. Les deux dispositifs de repliage et d'écartement ont été avancés, de sorte que les deux rabats arrière sont fermés et que les panneaux principaux supérieurs et inférieurs ont été suffisamment séparés pour éviter de gêner les rabats avant;

la fig. 10 représente le carton qui est avancé vers la machine de collage après qu'il a été débloqué à la suite de son chargement. Les rabats avant ont été repliés vers l'intérieur et le panneau principal intérieur droit commence à être rabattu vers le haut par la rampe de la machine de collage, et la fig. 11 est une élévation d'ensemble, à échelle réduite, représentant à gauche la machine de formation du carton et à droite la machine de collage A.

Les fig. 1,2,3 et 4 représentent le type de carton aplati qui est redressé afin d'être chargé, puis avancé par la machine de l'invention jusqu'à la machine de collage automatique.

La fig. 1 représente le carton 2 aplati. Il comprend une paroi supérieure 4, une paroi avant 6, un fond 8 et un dos 10.

Des panneaux principaux extérieurs droit et gauche 12, 14, prolongent les extrémités de la paroi supérieure 4. Des rabats antipoussière avant droit et gauche 16,18 prolongent les extrémités de la paroi avant 6. Des panneaux principaux intérieurs droit et gauche 20, 22 prolongent les extrémités du fond 8. Des panneaux antipoussière droit et gauche 24, 26 prolongent les extrémités du dos 10.

Les quatre côtés du carton, ses panneaux et les rabats qui y sont fixés sont séparés par des lignes de rainurage ou plis 28, 30 qui permettent de plier facilement les éléments les uns par rapport aux autres.

Pour donner au carton une forme tubulaire continue, le bord du fond 8 comprend un prolongement étroit 32 qui est collé ou fixé autrement au bord intérieur voisin du dos 10.

Les fig. 5 et 11 représentent la machine de l'invention. Elle comprend une base classique 34 sur laquelle sont montées des parois latérales de support 36, 38 qui sont résistantes et réglables. Des barres 40 et 42 sont disposées entre les parois latérales et portent un profilé solide 44, en forme de U inversé, sur lequel sont montés les mécanismes de commande décrits ci-après.

Des cornières 46 et 48, fixées à la partie supérieure des parois 36 et 38, prolongent celles-ci. Ces prolongements supportent un magasin incliné 50 dans lequel sont empilés de nombreux cartons aplatis 2. Le magasin qui est de forme classique quelconque permet à la pile de cartons de descendre pas à pas chaque fois que le carton inférieur est enlevé. Des rebords appropriés, dont l'un est représenté en 52, et qui portent contre les bords du carton inférieur empêchent la pile de tomber du magasin. La surface du carton que le rebord recouvre, bien qu'étant suffisante pour empêcher la pile de tomber du magasin, est suffisamment petite pour que le carton inférieur puisse être extrait par les bras à ventouse, comme expliqué plus bas.

En plus des rebords 52, deux rebords latéraux 54 et 56 sont disposés sous les bords des panneaux principaux extérieurs droit et gauche 12, 14. Les rebords 54 et 56 ont pour but de provoquer l'ouverture initiale du carton inférieur pendant qu'il descend du magasin.

Un cylindre pneumatique 58 monté sur le profilé en U 44 est articulé en 60 à son extrémité arrière. Son piston 62 est relié à une barre transversale 64 qui est suspendue entre deux bras 66 et 68 qui peuvent pivoter librement sur une barre transversale 70. Deux bras tubulaires 72 et 74 sont fixés en porte à faux sur les bras 66 et 68. Ces bras portent des canalisations d'aspiration 75 (voir fig. 11) qui se terminent par des ventouses 76 et 78.

Les bras comprennent plusieurs ouvertures 80 et 82 qui permettent de modifier l'emplacement des ventouses, si nécessaire.

D'après ce qui précède, et comme le montre la fig. 6, lorsque le cylindre pneumatique 58 met son piston 62 en extension, les bras 72 et 74 pivotent vers le haut de façon à appliquer les ventouses contre la surface inférieure du fond 8 du carton inférieur 2 du magasin 50. Lorsque le piston 62 est rétracté, les ventouses 76 et 78 tirent du magasin le carton inférieur 2 qui commence ainsi sa course vers sa position de chargement sur la machine.

Le carton 2 descendant étant en l'air, comme le montre la fig. 6, on décrira d'autres éléments qui sont représentés sur les fig. 5,6 et 11. Deux plaques de support 84, 86 rigides et verticales sont montées sur le profilé 44. Elles supportent un cylindre pneumatique 88 qui est en position horizontale et qui passe en dessous de la barre transversale 70. Un pousseur 92, de préférence en Nylon blanc, est monté à l'extrémité du piston 90 du cylindre 88. La partie inférieure du pousseur 92 est montée de façon à être supportée et à coulisser sur deux barres parallèles et horizontales 94,96 qui sont supportées par la pique 86 et une autre plaque verticale rigide 98. Les extrémités éloignées des barres 94 et 96 sont disposées sur un support 100 (voir fig. 11) au voisinage de la machine de collage.

Un tronçon de tuyau 102 qui entoure le piston 90 commande son retrait et celui du pousseur 92 auquel il est fixé. L'extrémité gauche du tuyau porte contre la plaque 86 et son extrémité droite contre un écrou réglable 104 monté sur le piston 90. Du fait de ces éléments, la position rétractée du pousseur 92 reste constante mais

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peut être réglée si nécessaire de façon à être adaptée à des cartons de tailles différentes.

Un sabot 106 monté sur la face du pousseur 92 est destiné à redresser les cartons. Ce sabot est de préférence une plaque d'acier inoxydable de dimensions appropriées qui est coudée le long d'un axe horizontal, comme le montrent les figures. Ce sabot a pour but d'aider à redresser et à maintenir le carton en position, d'une façon qui sera expliquée ci-après.

Un autre dispositif est monté aussi sur le profilé 44. Comme le montrent les fig. 5 et 6, une première extrémité d'un petit cylindre pneumatique 108 est articulée entre deux pattes verticales 110 et 112 qui sont assujetties au profilé 44. Le piston 114 du cylindre 108 est articulé sur un levier coudé 116 articulé lui-même en 118 sur des supports latéraux 120 montés sur la plaque 98. Le levier coudé comprend un bras vertical de faible longueur et un bras horizontal allongé 122. Un verrou vertical 124, monté à l'extrémité extérieure du bras 122 est évidé de façon à comprendre une petite surface de support 126 au voisinage de laquelle est disposée une butée 128 orientée vers le haut. Comme le montre en particulier la fig. 5, le bras 122 qui passe librement par la plaque 98, est centré au-dessous des barres 94, 96 de façon que le verrou 124 monte entre les barres. Lorsque le piston 114 est rétracté dans le cylindre 108, le verrou 124 tombe au-dessous des barres 94 et 96.

L'espacement entre la partie verticale du sabot 106 et la butée 128 doit être juste suffisant pour loger le fond 8 du carton en largeur.

Deux autres éléments doivent être indiqués avant de décrire le fonctionnement de la machine lorsqu'elle redresse les cartons. Ces éléments sont des rabatteurs droit et gauche des rabats antipoussière et des écarteurs des panneaux principaux. Sur la fig. 5, l'élément de droite qui, par commodité, sera appelé le dispositif de droite, est indiqué en 130 et le dispositif de gauche en 132. Chaque dispositif comprend deux parties, le rabatteur 134 et l'écarteur 136 pour le dispositif 130 et le rabatteur 138 et l'écar-teur 140 pour le dispositif 132.

Comme le montrent les fig. 5, 9 et 11, le rabatteur-écarteur gauche 132 est monté sur une barre de guidage 142 et sur le piston 144 d'un cylindre pneumatique 146. La barre de guidage 142 coulisse dans deux consoles espacées qui sont montées sur la paroi 38. Le cylindre 146 est monté aussi sur cette paroi 38. Lorsque le piston 144 est en extension, le rabatteur-écarteur 132 passe de la position représentée sur les fig. 5 à 11 à une position d'extension dans laquelle il est latéralement entre le sabot 106 et le verrou 124 (voir fig. 9). Comme expliqué plus en détail ci-après, ce mouvement a pour résultat de plier le rabat arrière gauche 26, d'écarter les panneaux principaux de gauche 14 et 22 et aussi de bloquer l'extrémité gauche du carton.

Le rabatteur-écarteur droit 130 fonctionne de la même manière que le rabatteur-écarteur gauche 132. Comme le montrent les fig. 7, 8 et 10, le rabatteur-écarteur 130 est supporté par une barre de guidage 148 qui peut coulisser dans deux consoles espacées, dont l'une d'elles 150, qui est montée sur la paroi 36, est représentée sur les fig. 7 et 8. Le rabatteur-écarteur 130 fonctionne de la même manière que le dispositif 132, c'est-à-dire qu'il relie le rabat arrière 24 et qu'il écarte les panneaux principaux de droite 12 et 20.

On a indiqué plus haut que, lorsque le cylindre 58 met son piston 62 en extension, les bras 72 et 74 pivotent vers le haut de façon à appliquer les ventouses 76 et 78 contre le fond 8 et carton inférieur 2 que contient le magasin 50. A ce moment, une pompe à vide (non représentée) transmet une dépression aux ventouses par des distributeurs à commande automatique et des tubes qui relient la pompe aux bras tubulaires et aux ventouses.

Après que les ventouses ont été appliquées contre le fond 8, le piston 62 qui est rétracté tire les bras 72 et 74 vers le bas afin d'enlever le carton inférieur 2 du magasin (voir fig. 6). Les rebords latéraux 54 et 56, représentés sur la fig. 5, retiennent momentanément les panneaux principaux extérieurs 12 et 14 qui prolongent la paroi supérieure 4, de sorte que le carton commence à s'ouvrir au moment où il quitte le magasin. Ensuite, comme le montre la fig. 6, pendant que les bras 72 et 74 entraînent le carton vers le s bas, le dos de ce dernier porte contre la partie supérieure du sabot 106 qui déplace les éléments de carton de façon à lui donner une forme rectangulaire. Finalement, lorsque les bras sont complètement descendus, le fond 8 du carton repose sur les barres 94 et 96. Le dos 10 qui est vertical repose contre la partie verticale du io sabot 106. Le coin inférieur avant, en observant la fig. 6, repose sur la surface 126 du verrou 124 et la butée 128 empêche le carton de se déplacer vers la droite, après que les ventouses 76 et 78 s'en sont séparées.

Lorsque le carton est redressé comme le montre la fig. 6, tous 15 les rabats 16,18, 24 et 26 sont dans les plans correspondants de la paroi avant et du dos 6 et 10. De même, les panneaux 12, 14, 20 et 22 sont disposés horizontalement aux extrémités de la paroi supérieure 4 et du fond 8. Le carton a donc une forme tubulaire qui est ouverte aux deux extrémités. Cependant, avant que les 20 marchandises soient chargées dans le carton, il est souhaitable que l'une de ses extrémités soit suffisamment fermée pour que la marchandise qui y pénètre ne puisse le dépasser.

L'extrémité éloignée du carton est fermée temporairement de la façon suivante. Comme le montre la fig. 9, le rabatteur-écar-25 teur 132 est avancé par le piston 144, de sorte que son écar-teur 140 commence d'abord à lever le panneau 14 et à abaisser le panneau 22. Le rabatteur 138 porte alors contre le rabat arrière 26 qu'il fait tourner de 90° en le mettant à la position représentée en pointillé. La séparation initiale des panneaux 14 et 22 par l'écar-30 teur 140, non seulement les empêche de faire obstacle au pliage du rabat arrière 26, mais encore évite qu'ils puissent être gênants au moment du pliage du rabat avant 18 qui s'effectue par la suite. Le rabatteur-écarteur 132 cesse de se déplacer vers l'avant lorsqu'il atteint la position représentée sur la fig. 9, dans laquelle il ferme 35 l'extrémité du carton avec le rabat 26 qui a été replié. L'autre extrémité du carton reste complètement ouverte, les rabats 16, 24 et les panneaux 12, 20 occupant la position de la fig. 2. Le carton 1 repose alors sur les barres 94 et 96, il est maintenu entre le sabót 106 et la butée 128 comme le montre la fig. 7 et son extré-.40 mité éloignée est fermée par le rabat 26 et le rabatteur-écar-teur 132 ; alors, la machine qui atteint la fin de son cycle de fonctionnement s'arrête.

Le cycle suivant débute à ce moment de la façon suivante. Le carton est chargé par son extrémité droite ouverte. Le chargement 45 peut s'effectuer à la main ou automatiquement par la machine. L'ouvrier appuie sur le bouton de mise en marche du cycle de fonctionnement (non représenté). En conséquence, le rabatteur-écarteur droit 130 avance de la position représentée sur les fig. 5 et 7 à la position des fig. 8 et 9. Cette position correspond à la 50 position que le rabatteur-écarteur 132 a prise auparavant. Les panneaux 12 et 20 sont quelque peu écartés par l'écarteur 136 et le rabat arrière droit 24 est rabattu vers l'intérieur par le rabatteur 134.

Le verrou 124 est alors abaissé et la dépression cesse de s'exer-55 cer dans les ventouses 76 et 78 pour libérer le carton. Le cylindre pneumatique 88 met le piston 90 en extension, de sorte que le sabot 106 fonctionnant en pousseur fait avancer le carton, l'éloigné des rabatteurs-écarteurs 130 et 132 et le rapproche de la machine de collage A. Le carton est supporté par les barres 94 60 et 96.

Immédiatement après que le carton a commencé à se déplacer, les rabats avant droit et gauche 16 et 18 portent contre des broches fixes 156 et 158 qui sont montées sur des supports 160, 162 assujettis au profilé 44 (voir fig. 9,10 et 11). Les broches 156 65 et 158 replient les rabats 16 et 18 à 90° et les alignent sur les rabats 24 et 26 précédemment repliés.

Le carton continue d'avancer au-delà des broches et commence à pénétrer dans la machine de collage A. Comme le mon

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trent les fig. 5, 6, 7, 8, 10 et 11, deux rampes espacées 164, 166, orientées vers le haut, portent contre la surface inférieure des panneaux principaux intérieurs 20 et 22 et les replient vers le haut, en position verticale, au-dessus des rabats repliés vers l'intérieur (voir fig. 10). La course du piston pousseur 90 est suffisamment 5 longue pour déplacer le carton au-delà du verrou 124 et l'introduire partiellement dans la machine de collage. Un commutateur de fin de course, qui est déclenché à l'extrémité de la course du piston, commande des distributeurs pneumatiques qui rappellent le piston, le sabot 106 et les rabatteurs-écarteurs 130, 132 à leur io position rétractée représentée sur les fig. 5, 6, 7 et 11. Le cylindre pneumatique 108 est mis en fonctionnement de façon à lever le verrou 124 et le cylindre 58 entraîne son piston 62 vers l'avant pour lever les bras 72 et 74 de façon que les ventouses 76 et 78 puissent être appliquées contre le fond du carton suivant. is

Ce dernier est alors extrait du magasin et redressé comme le montre la fig. 6. Le rabatteur-écarteur 132 est avancé afin de bloquer l'extrémité gauche de ce carton suivant.

Le cycle de fonctionnement est terminé et la machine s'arrête. 20 Le cycle suivant commence par l'opération de chargement et se poursuit de la façon expliquée plus haut. Lorsque le carton suivant est poussé de la machine vers la machine de collage, il porte contre le carton précédent qu'il pousse dans cette machine qui effectue alors automatiquement les opérations de collage décrites dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N° 3921371 précité.

Lorsque le premier carton pénètre dans la machine de collage, d'autres éléments espacés et inclinés vers le bas 168 (voir fig. 5 et 11) portent contre les panneaux principaux extérieurs 12 et 14 qu'ils rabattent partiellement vers le bas à une position dans laquelle de la colle leur est appliquée dans la machine, au cours de la première opération de la séquence de collage.

On voit, d'après la description ci-dessus de la machine et de son fonctionnement, que l'invention concerne une machine qui redresse un carton tubulaire aplati, qui bloque l'une de ses extrémités pendant qu'il est chargé et qui transmet ensuite à une machine de collage le carton dont les extrémités sont partiellement fermées et qui est prêt pour que le collage puisse être achevé.

La machine peut être réglée facilement de façon à traiter des cartons de longueur et de largeur différentes. Les parois latérales 36 et 38 sont mobiles et peuvent être rapprochées ou éloignées l'une de l'autre, de sorte que l'espacement entre les rabatteurs-écarteurs 130 et 132 peut être réglé de façon à correspondre à la longueur de chaque carton. De même, la position horizontale rétractée du sabot 106 peut être modifiée en changeant la longueur du tuyau de butée 102 et permettre ainsi de loger avec précision un carton de largeur différente entre la paroi verticale du sabot 106 et le verrou 124.

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4 feuilles dessins

Claims (6)

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   REVENDICATIONS

   1. Machine destinée à redresser un carton tabulaire quadrilatéral aplati (2) comprenant des parois supérieure (4) et inférieure (8) pourvues, l'une de panneaux extérieurs (12, 14) et l'autre de panneaux intérieurs (20, 22), ces panneaux s'étendant en saillie depuis lesdites parois et des parois latérales antérieure et postérieure équipées chacune de rabats antipoussière avant (16,

   18) et arrière (24, 26) s'étendant également en saillie à partir desdites parois latérales, caractérisée en ce qu'elle comprend un magasin (50) destiné à contenir un empilage de cartons aplatis, des moyens (72, 76) pour enlever le carton inférieur du magasin et le déplacer vers une position prédéterminée de chargement, un poussoir (106) placé dans le chemin descendant qu'effectue le carton afin d'ouvrir progressivement le carton pour le placer dans une position tubulaire rectangulaire au moment où il atteint la position de chargement, de premiers moyens mobiles (132,140) se déplaçant horizontalement quand le carton est arrêté dans ladite position de chargement afin d'écarter simultanément les panneaux extérieur (14) et intérieur (22) à l'une des extrémités et plier vers l'intérieur le rabat antipoussière arrière (26) du fond du carton, en fermant ainsi partiellement l'une de ses ouvertures extrêmes, ces premiers moyens mobiles comprenant une surface de blocage qui obture l'ouverture restante à ladite extrémité dans une mesure suffisante pour empêcher la marchandise qui vient remplir le carton par son autre extrémité de passer par ladite première extrémité, de seconds moyens mobiles (130,136) se déplaçant horizontalement pour écarter simultanément les panneaux extérieur (12) et intérieur (20) situés à l'autre extrémité du carton et plier vers l'intérieur le rabat antipoussière arrière (24) du fond situé à l'autre extrémité pendant que le carton est toujours arrêté dans la position de chargement, le poussoir étant mis en action pour déplacer le carton le long d'un chemin perpendiculaire à l'axe tubulaire du carton sur une distance supérieure à sa largeur et des moyens (156, 158) pour fermer les rabats antipoussière avant (16,18) qui s'étendent à l'avant du carton pendant que celui-ci parcourt ledit chemin, de sorte que le carton est mis en condition pour être introduit dans une machine de collage dans laquelle les panneaux extérieur et intérieur sont repliés l'un sur l'autre et fixés ensemble.
2. 2. Machine selon la revendication 1, dans laquelle lesdits moyens (72, 76) pour enlever le carton inférieur du magasin sont constitués par un dispositif mobile dans un plan vertical et portant des organes de succion capables de saisir la base du carton.
3. 3. Machine selon la revendication 1 ou la revendication 2, comprenant en outre des moyens de support (94, 96) qui reçoivent la base du carton afin de limiter son mouvement vers le bas.
4. 4. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, comprenant en outre un verrou (124) qui s'engage devant le carton afin de le maintenir dans sa position tubulaire rectangulaire à l'encontre du mouvement qui le déplace à partir de la position de chargement.
5. 5. Machine selon la revendication 4, dans laquelle des moyens sont prévus (108,114,116) pour dégager le verrou (124).
6. 6. Machine selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans laquelle le magasin (50) comprend des lèvres (54, 56) qui coopèrent avec les bords des panneaux, de sorte que, lorsque le carton est retiré du magasin, la résistance des lèvres provoque l'ouverture initiale.