CH616083A5

CH616083A5 -

Info

Publication number: CH616083A5
Application number: CH836377A
Authority: CH
Inventors: Jacques Nonna Yves Marie Floch
Original assignee: Le Floch Jacques Nonna Yves Ma
Priority date: 1976-07-16
Filing date: 1977-07-06
Publication date: 1980-03-14
Also published as: FR2358173A1; SE7708226L; BE856466A; DK320177A; JPS5311633A; IT1083573B; US4146234A; DE2731596A1

Description

La présente invention a pour objet un jeu de société comprenant une surface de jeu présentant des cases voisines les unes des autres ayant une configuration géométrique quelconque à contour fermé et des pièces déplaçables sur ces cases.

On connaît déjà des jeux de ce genre, tels que le jeu de dames, le jeu d'échecs, de jacquet, etc.

Ces jeux connus utilisent déjà, mais d'une façon élémentaire, des répartitions de cases en ensembles. De plus, ils sont en général conçus pour n'admettre que deux joueurs.

Ces jeux se jouent selon des règles précises et immuables, dépendant directement de la répartition en cases. Ainsi, il est pratiquement impossible de concevoir des règles différentes ou des jeux différents à partir d'une surface de jeu connue.

Le but de la présente invention est de créer un jeu de société qui généralise et utilise d'une façon systématique la répartition de cases dessinées sur une surface de jeux en ensembles de façon à permettre une grande variété de règles de jeux, de même que de réaliser un jeu utilisable par deux, trois ou quatre joueurs, sans que l'intérêt du jeu en soit diminué.

En outre, l'invention vise à réaliser un jeu spécialement formateur pour les enfants, auxquels il permet la mise en œuvre concrète et directe des connaissances acquises dans la branche des mathématiques modernes dites des ensembles.

Dans ce but, le jeu selon l'invention est caractérisé en ce que les cases composent des ensembles comprenant chacun une case centrale et des cases périphériques entourant la case centrale, les cases centrales des divers ensembles étant toutes repérées par une même signe, les ensembles étant disposés les uns par rapport aux autres de façon à avoir en commun au moins une case périphérique quand on considère deux ensembles voisins.

On va décrire, ci-après, à titre d'exemple, diverses formes de réalisation du jeu selon l'invention, en se fondant sur le dessin annexé, dont:

la fig. 1 est un premier exemple d'une surface de jeu à base d'hexagones,

la fig. 2 est un second exemple d'une surface de jeu à base de triangles,

la fig. 3 est un troisième exemple d'une surface de jeu, à base d'hexagones, de triangles et de carrés,

la fig. 4 est un quatrième exemple d'une surface de jeu à base d'hexagones et de triangles,

la fig. 5 est un cinquième exemple d'une surface de jeu à base de triangles et d'hexagones, et la fig. 6 est une vue de la surface de jeu de la fig. 1 avec une variante de la disposition des ensembles et avec des dessins portés par les cases.

D'une façon générale, la surface de jeu est divisée en cases voisines les unes des autres et ayant une configuration géométrique à contours fermés, mais dont la forme peut être .quelconque. En outre, le jeu comporte des pièces (non représentées) qui sont déplaçables sur cette case.

Les cases composent des ensembles comprenant chacun une case centrale et des cases périphériques entourant la case centrale. Les cases centrales des divers ensembles seront toutes repérées par un même signe et les ensembles sont disposés les uns par rapport aux autres de façon à avoir en commun au moins une case périphérique quand on considère deux ensembles voisins.

En général, les cases sont des polygones tels que triangles, carrés, hexagones, octogones, etc. Les cases centrales des divers ensembles, de même que les cases périphériques d'un ensemble donné ou des différents ensembles, peuvent appartenir à des catégories identiques ou différentes. Les cases peuvent être également des cercles ou des ellipses.

Dans une forme d'exécution où chaque ensemble se compose d'une case centrale et de six cases périphériques (voir exemples qui suivent), les ensembles voisins ont deux à deux une case périphérique commune. Chaque case peut porter un dessin géométrique choisi dans un groupe de plusieurs dessins typiquement dissemblables. Les cases périphériques contiguës seront alors repérées par des dessins différents. Les pièces déplaçables seront de deux types ayant des hauteurs différentes appelées respectivement pièces basses et pièces hautes. Certaines au moins de ces pièces seront munies de moyens permettant de les solidariser à plusieurs en les empilant. De préférence, la section droite des pièces aura un profil choisi en correspondance avec les dessins géométriques figurant sur certaines cases.

Les surfaces de jeu illustrées par les fig. 1 à 5 mettent en évidence qu'elles présentent une multitude de cases voisines dont le nombre n'a pas besoin d'être strictement limité, comme cela est imposé par les damiers et les échiquiers. Les cases sont des figures géométriques dont le genre n'est pas non plus obligatoire. Il suffit

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

3

616 083

que ces figures aient au moins trois côtés, c'est-à-dire que les cases soient des triangles (référence a à la fig. 2).

On peut aussi diviser la surface de jeu en cases hexagonales b (fig. 1). On peut aussi adopter à la fois des cases triangulaires a et des cases hexagonales b en leur donnant une disposition relative, ou une autre, ainsi que le montrent les fig. 4 et 5.

On peut adopter à la fois des cases triangulaires a, des cases hexagonales b et des cases carrées c (voir fig. 3).

Quelle que soit la ou les figures géométriques adoptées et le nombre exact des cases, les cases composent des ensembles comprenant une case centrale et des cases périphériques.

Pour faire apparaître ces ensembles, on a désigné les cases qui en font partie par le chiffre 1 pour la case centrale et par les chiffres 2 à 7 pour les cases périphériques sur les fig. 1,2, 3, 6. Le nombre des cases périphériques n'est pas forcément égal à six,

bien que cette disposition soit préférée. La fig. 3 montre que la case centrale 1 d'un ensemble peut être entourée de six cases périphériques triangulaires 2 à 7 et de six autres cases périphériques carrées II à VII, par exemple. Autrement dit, une case 1 peut servir de case centrale à plusieurs ensembles comprenant plusieurs cases périphériques entourant cette case centrale commune.

Bien entendu, sur une surface réelle de jeu, les cases centrales 1 ne sont pas indiquées par un chiffre, mais par une couleur (noire par exemple, comme sur la fig. 6). En général, les cases périphériques n'ont pas besoin d'être indiquées. Dans le cas de la fig. 3, on peut distinguer les cases périphériques 2 à 7 d'un ensemble des cases II à VII d'un autre ensemble à l'aide de couleurs.

On notera que l'on pourrait considérer aussi sur la fig. 3 que les ensembles sont composés de 12 cases périphériques entourant une case centrale. Cette disposition doit être admise comme équivalente à celle qui est expliquée ci-dessus.

Sur la surface de jeu, les ensembles se recouvrent partiellement et ont des cases périphériques communes (au moins une case commune) comme le montrent clairement les fig. 1, 3 et 6.

Selon une autre caractéristique, on peut dessiner sur les cases un dessin géométrique choisi dans un groupe de dessins typiquement dissemblables. Pour le jeu de la fig. 6, on a choisi dans un groupe de trois dessins seulement: par exemple un rond, un triangle, un hexagone.

Dans le cas d'une surface à ensembles ayant six cases périphériques et se recouvrant, on répartit les dessins sur les cases périphériques de façon que deux mêmes dessins (deux ronds ou deux triangles) ne se trouvent pas sur deux cases contiguës, dans un même ensemble. Les cases centrales portent un des dessins, par exemple un hexagone (case centrale de l'ensemble central) ou un rond (cases centrales des ensembles satellites sur la fig. 6).

La fig. 6 se rapporte à un exemple préféré de réalisation mais, naturellement, il est possible d'y apporter beaucoup de variantes, ainsi qu'on l'a expliqué.

Le jeu comprend aussi des pièces déplaçables.

Quand il n'y a pas de dessins sur les cases, les pièces déplaçables peuvent ressembler à des pions ordinaires, mais elles sont toutes munies de moyens permettant de les faire tenir ensemble quand on les empile, par exemple grâce à une ouverture prévue sur une face et à un téton prévu sur l'autre face. Tout autre moyen équivalent peut être adopté.

Il est avantageux de donner aux pièces mobiles deux hauteurs différentes se répartissant en deux catégories, l'une appelée catégorie haute, l'autre catégorie basse. Ainsi, on peut disposer de deux types de pièces, ce qui permet d'apporter de nombreuses s variantes aux règles du jeu.

Quand les cases de la surface de jeu portent des dessins géométriques, comme on l'a expliqué plus haut, il est avantageux de donner aux pièces de l'une des deux catégories un profil en section droite qui correspond au contour des dessins. Sur la même fig. 6, io on peut constater que la surface de jeu comprend un ensemble central et six ensembles satellites ayant une case périphérique commune quand on les considère deux à deux. Il y a donc au total 37 cases accolées. Pour deux joueurs, les pièces sont au nombre de 22 dans la catégorie basse et au nombre de 4 dans la i5 catégorie haute. Ces dernières pièces sont posées sur les cases centrales de deux ensembles situés respectivement en haut et en bas de la fig. 6.

Quand les pièces sont posées, le but du jeu est, pour chaque joueur, de conquérir l'ensemble central qui est laissé libre, au 20 début du jeu.

Il est facile de comprendre que, lorsque la surface de jeu est constituée comme on l'a expliqué plus haut, on trouve toujours un ensemble central libre, même quand on augmente le nombre des joueurs. Il suffit d'adapter le nombre des pièces au nombre 25 des joueurs. Par exemple, la surface de jeu de la fig. 6 permet de jouer aussi à 3 joueurs ayant chacun 7 pièces de catégorie basse et 1 pièce de catégorie haute, ou à 4 joueurs ayant chacun 5 pièces de catégorie basse et une pièce de catégorie haute.

Chaque joueur occupe au départ les cases d'un ensemble et les 30 cases avoisinantes si nécessaire. Cela est toujours possible sur la surface de jeu. On peut convenir que les pièces se déplacent en sautant, une pièce seule ne pouvant sauter qu'une case. Deux pièces empilées peuvent sauter deux cases et trois pièces empilées peuvent sauter trois cases. Les pièces adverses sont prises quand 35 on saute au-dessus. Un ensemble quelconque occupé par un joueur est un refuge pour ses pièces. L'occupation peut être majoritaire (plus de cases occupées par le joueur que par un joueur adverse) ou totalitaire (une case au moins de l'ensemble occupée ^ar un seul joueur).

40 En ce qui concerne la division de la surface de jeu en cases, on admet de nombreuses variantes du fait que les cases doivent avoir trois côtés au moins et que le nombre maximal des côtés n'est pas limité. L'accroissement répété sans fin du nombre des côtés d'un polygone conduit à se rapprocher d'un cercle et il doit être 45 entendu que, dans le jeu, les cases peuvent être des cercles ou des figures voisines des cercles, à contour fermé, comme les ellipses. Ces cercles, ou ellipses, doivent être substantiellement voisins pour composer des ensembles, ce qui veut dire qu'ils peuvent être tangents, sécants ou faiblement espacés. Bien entendu, les cases so peuvent être à quatre côtés, c'est-à-dire carrées ou rectangulaires. Quand elles sont carrées, la case centrale de chaque ensemble est entourée de huit cases périphériques, ce qui montre bien que le nombre de six cases périphériques n'est pas une obligation.

Dans toutes ces variantes, les cases centrales des ensembles 55 sont toutes repérées par un même signe quelconque qui peut être un numéro, une couleur, un dessin, etc.

R

4 feuilles dessins

Claims

616 083

1. Jeu de société comprenant une surface de jeu présentant des cases voisines les unes des autres ayant une configuration géométrique quelconque à contour fermé et des pièces déplaçables sur ces cases, caractérisé en ce que les cases composent des ensembles comprenant chacun une case centrale et des cases périphériques entourant la case centrale, les cases centrales des divers ensembles étant toutes repérées par un même signe, les ensembles étant disposés les uns par rapport aux autres de façon à avoir en. commun au moins une case périphérique quand on considère deux ensembles voisins.

2. Jeu de société selon la revendication 1, caractérisé en ce que les cases des ensembles sont des polygones choisis parmi les catégories suivantes de polygones : triangles, carrés, hexagones, octogones, les cases centrales des ensembles et les cases périphériques appartenant respectivement à des catégories identiques ou différentes et les cases périphériques d'un ensemble quelconque appartenant à des catégories identiques ou différentes.

2

REVENDICATIONS

3. Jeu de société selon la revendication 1, caractérisé en ce que les cases sont des figures géométriques à contour fermé telles que des cercles, des ellipses.

4. Jeu de société selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque ensemble est composé d'une case centrale et de six cases périphériques.

5. Jeu de société selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque ensemble est composé d'une case centrale et de huit cases périphériques.

6. Jeu de société selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque case porte un dessin géométrique choisi dans un groupe de plusieurs dessins typiquement dissemblables.

7. Jeu de société selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque case porte un dessin géométrique choisi dans le groupe des trois dessins suivants: cercle, triangle et hexagone.

8. Jeu de société selon la revendication 5, caractérisé en ce que les ensembles ont chacun six cases périphériques entourant une case centrale, les ensembles voisins ont deux à deux une case périphérique commune, et chaque paire composée de deux cases prises dans les six cases périphériques de chaque ensemble porte des dessins constitués respectivement par des cercles, des triangles, des hexagones, les cases périphériques contiguës ayant des dessins différents.

9. Jeu de société selon la revendication 1, caractérisé en ce que les pièces déplaçables se répartissent en deux catégories ayant des hauteurs différentes et certaines au moins de ces pièces sont munies de moyens permettant de les solidariser à plusieurs en les empilant.

10. Jeu de société selon la revendication 9, caractérisé en ce que les pièces d'une catégorie ont, en section droite, un profil choisi en correspondance avec les dessins géométriques figurant sur les cases.