Coffrage pour ouvrage circulaire en béton
Pour réaliser des ouvrages circulaires en béton, on utilise toujours des coffrages, réalisés sur place ou préfabriqués. constitués généralement par des couples horizontaux en bois découpé sur lesquels sont clouées des lattes verticales. Le coffrage complet étant naturellement scindé en un certain nombre de panneaux courbes s'assemblant entre eux, aussi bien pour constituer la surface extérieure que pour constituer la surface intérieure dans le cas le plus général où l'ouvrage est creux.
Un coffrage déterminé ne peut par conséquent servir qu'à coffrer des ouvrages de même diamètre, tant intérieur qu'extérieur, étant donné que chaque panneau courbe a une courbure et un développement immuables.
Pour cette raison, des coffrages soignés préfabriqués ne peuvent être envisagés en raison de leur coût élevé, que pour des séries très importantes d'ouvrages circulaires identiques.
Le but de l'invention est, au contraire, de réaliser des panneaux qui permettent de coffrer des ouvrages circulaires et qui soient réglables, tant au point de vue de leur courbure que pour ce qui concerne la longueur de leur développement, afin de pouvoir être utilisés indéfiniment pour coffrer tous les ouvrages circulaires, quel que soit leur diamètre.
La présente invention a pour objet un coffrage pour ouvrage circulaire en béton, caractérisé par le fait que chacune de ses parois est formée par des banches courbes à courbure réglable, chacune de ces banches étant constituée par deux panneaux composés d'une série de montants verticaux disposés deux à deux, à distance dos à dos, dans l'intervalle desquels est interposée une pièce de bois, montants sur lesquels sont soudées des directrices flexibles formées chacune par deux fers plats disposés à distance côte à côte, des panneaux de contreplaqué flexibles étant fixés contre ces directrices, par clouage sur les pièces de bois, la courbure de ces panneaux étant rendue indéformable par des directrices coulissantes, constituées par deux fers plats placés côte à côte et réunis de place en place par des entretoises,
ces directrices coulissantes étant fixées sur l'autre face par des montants verticaux au moyen de boulons passant entre les deux fers plats et traversant des plaques métalliques soudées entre les deux profilés montants.
Pour mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire maintenant un mode de réalisation pris comme exemple et représenté sur le dessin annexé, sur lequel:
La fig. 1 représente un panneau vu de dessus.
La fig. 2 représente en perspective un fragment de panneau sans ses directrices coulissantes.
La fig. 3 représente en perspective un fragment de panneau vu par l'autre face.
La fig. 4 représente, à plus grande échelle, une coupe partielle à travers un montant vertical.
La fig. 5 représente en vue éclatée l'assemblage de deux panneaux d'une même branche.
La fig. 5a est une coupe horizontale de ce même assemblage.
La fig. 6 est une vue en coupe de ce même assemblage.
La fig. 7 est une vue en plan de l'ensemble du coffrage.
La fig. 8 est une vue en coupe du détail VIII de la fig. 7 montrant l'assemblage de deux branches successives.
La fig. 9 représente en perspective un détail de la pièce de centrage.
La fig. 10 est une coupe verticale partielle de l'ouvrage montrant l'assemblage de deux branches situées l'une au-dessus de l'autre.
La fig. 11 représente en vue éclatée la partie supérieure d'un panneau avec une pièce de fixation de l'échafaudage.
La fig. 12 est une vue en coupe verticale de ce même assemblage.
La fig. 13 est une coupe verticale de l'ouvrage montrant la fixation et la constitution de l'échafaudage grimpant.
Le coffrage représenté est formé de panneaux obtenus en plaçant, à intervalles réguliers, des montants 1 constitués chacun par deux profilés 2, à section en U ou en C, placés dos à dos à un certain intervalle. Le profilé 3 situé à l'extrémité de chaque panneau est de préférence en U et à section renforcée. Sur ces montants est disposée une série de fers plats 4, situés deux par deux à un certain intervalle légèrement supérieur à la largeur d'un des fers plats, chaque paire de fers 4 constituant une directrice flexible 5. Ces directrices sont soudées directement sur les montants à chaque croisement avec les profilés 2 ou 3 et l'on prévoit une directrice à chaque extrémité des montants avec, éventuellement, une ou plusieurs directrices intermédiaires.
Dans chaque intervalle, entre deux profilés 2 (ou entre un profilé 3 et un profilé 2) est placée une pièce de bois verticale 6, visible en particulier sur les fig. 2 et 4, cette pièce étant fixée au moyen de clous enfoncés dans des trous, non représentés. pratiqués dans le fond des profilés 2. Une feuille de contreplaqué 7 s'étendant sur toute la surface d'un panneau est fixée sur celui-ci au moyen de clous enfoncés dans la pièce de bois 6.
Le panneau ainsi constitué demeure néanmoins flexible dans le sens horizontal étant donné la faible résistance à la flexion des fers plats 4 et du contreplaqué, ce qui permet très aisément de le courber dans un sens ou dans l'autre, jusqu'à des rayons de courbure de quelques mètres.
Pour donner ensuite de la frigidité au panneau. et ltii permettre de conserver cette courbure, on utilise des directrices coulissantes 8 constituées comme des directrices fixes au moyen de fers plats 9 situés à un certain intervalle. mais ces fers plats ne sont pas soudés aux montants 1 mais simplement réunis entre eux de place en place, au moyen d'entretoises 10 (voir fig. 3). Pour permettre la fixation de ces directrices sur les montants.
on soude sur ceux-ci des plaquettes rectangulaires 11 munies de trous 12 et disposées entre les deux profilés 7 (ou entre 7 et 3) aux endroits devant comporter des directrices. Ces directrices sont simplement placées contre les montants et fixées au moven de vis 13. cha cune de ces vis s'appuyant sur les directrices par l'intermédiaire d'une plaque carrée 14, et passant ensuite entre les profilés 9. puis dans un des trous 12 psur se visser enfin dans un écrou carre 15 introduit entre les deux profilés 2 (voir fiz. 3 et 4).
Une fois le panneau ainsi constitué. il suffit de dé bloauer toutes les vis 13 pour permettre de le courber à volonté, en fonction d'un tracé déterminé ou sur un gabarit. avec la Possibilité d'avoir des variations continues de courbure ou même des narties planes ou des parties à courbures opposées. Une fois la forme voulue obtenue, il suffit de bloquer toutes les vis 13 pour que l'ensemble du vanneau devienne indéformable et conserve par conséquent la forme imposée.
Pour permettre un réglage de la longueur du développement de la partie courbe, chaaue banche est constituée par deux panneaux semblables assemblés entre eux d'une manière préalable. Cet assemblage, illustré en particulier sur la fig. 5, est constitué au moven de tron çons de fer plat 16 comportant un goujon fileté 17 soudé au voisinage de chacune de ses extrémités. En outre, les fers plats 4 des directrices fixes comportent, à chaque extrémité des panneaux, dans l'intervalle entre le dernier et l'avant-dernier montant, des tronçons supplémentaires de fer plat 18, soudés derrière les fers 4 et dépassant dans l'intervalle, comme représenté sur les fig. 5 et 6.
Ceci permet de placer le fer de raccordement 16 dans l'intervalle entre les deux fers 4, en s'appuyant à la fois sur les montants 1 et sur les rebords des fers 18, les goujons 17 passant dans l'intervalle restant libre entre ces bords. On peut alors, au moyen d'une plaquette 19 et d'un écrou de serrage 20, bloquer les deux panneaux l'un par rapport à l'autre en conservant la possibilité de régler à volonté l'intervalle restant libre entre les deux profilés 3 situés en regard. En outre, ces fers de raccordement 16 conservent dans l'intervalle la flexibilité de l'ensemble des panneaux.
Une fois le réglage de longueur de la banche effectué, on vient clouer sur les pièces de bois 6 des montants d'extrémités une bande de contreplaqué 21 taillée à la dimension voulue et raccordant les panneaux 7 entre eux. L'ensemble de la banche ainsi réglé à la longueur conserve une flexibilité permettant de régler sa courbure, la fixation définitive de cette courbure étant obtenue au moyen d'éléments de raccordement 8a, analogues aux directrices coulissantes 8 mais de longueur moindre, placés à cheval sur les précédentes à l'endroit du raccordement et bloqué à l'aide des mêmes vis 13 et des plaquettes 14 (voir fig. Sa).
Sur la fig. 7, on a représenté à titre d'exemple un ouvrage ayant en plan la forme d'un cercle complet.
Pour réaliser un tel ouvrage, on calcule indépendamment pour la surface extérieure et pour la surface intérieure le nombre de panneaux maximum que l'on peut utiliser en fonction de la longueur minimum de ces panneaux, puis on divise la circonférence totale par ce nombre de panneaux afin d'obtenir la longueur développée que doit avoir chacune des banches réglables. On règle alors chaque banche de la manière indiquée précédemment pour qu'elle ait exatement cette longueur. Les banches ainsi réées s'assemblent alors entre elles pour constituer un cercle complet, en utilisant le nombre entier de banches précédemment établi qui n'est pas forcément le même pour la paroi intérieure et la paroi extérieure du coffrage.
Pour réaliser l'assemblage des banches entre elles on utilise, comme représenté sur la fig. 8, des vis longues 22 traversant, au moyen de trous appropriés, les profilés 2 et 3 des deux montants terminaux des banches conti ,puis, ces vis resserrant les montants entre eux au moyen de deux plaquettes 23 et d'un écrou 24.
Une pièce de centrage 25, représentée en détail sur la fig. 9. peut, en outre. être disposée dans l'assemblage pour assurer un parfait raccordement des surfaces. Toutefois sur la totalité de la circonférence il est préférable, pour faciliter le décoffrage, de supprimer les pièces de centrage 25 dans un des raccordements. En particulier, dans le cas de banches coffrant l'intérieur de l'ouvrage circulaire, il est en outre indispensable de prévoir à ce raccordement un jeu supplémentaire entre les profilés 3 pour permettre le dégage ment de la première banche à décoffrer.
Pour résister à la poussée du béton sur les banches, on réunit les parois extérieures et intérieures du coffrage d'une manière connue au moyen de tirants 26, constitués chacun par une tige filetée traversant l'ouvrage à tra vers un tube de matière plastique et traversant également les panneaux en contreplaqué 7. Ces tirants 26 sont disposés dans l'intervalle entre les fers 4 des directrices fixes et les fers 9 des directrices coulissantes, et ils s'appuient sur ces dernières par l'intermédiaire de plaques d'appui non représentées.
Ces tirants 26 sont disposés de préférence à la partie supérieure de chaque banche, la base de celle-ci étant, au contraire, retenue par une plaquette rectangulaire 14a qui remplace la plaquette carrée 14 à la partie supérieure des montants et dont la longueur lui permet de dépasser le bord supérieur de la banche. De cette manière, chaque banche est retenue à sa partie inférieure par le tirant de la banche immédiatement inférieur et par l'intermédiaire de la plaquette 14a (voir fig. 10).
Pour la réalisation d'ouvrages de grande hauteur, et afin d'éviter la construction d'échafaudage en pied, il est possible d'adapter au coffrage décrit la technique connue des échafaudages grimpants. Pour cela, on fixe, de place en place, aux bords supérieurs et inférieurs de chaque banche, des pièces de fixation 27, telles que représentées sur la fig. 11. Ces pièces comportent une première partie 28 en forme de chape munie de perforations 29 et solidaire d'une deuxième partie 30 à section en U. Ces deux parties sont raccordées entre elles avec un léger décalage pour permettre l'emboîtement de l'ensemble de la pièce 27 contre les montants de la banche, en tenant compte de l'épaisseur des fers 9.
La pièce 27 est fixée contre ce montant au moyen de simples boulons 31 traversant la pièce dans des trous 32 et la plaquette 11 dans les trous 12 déjà mentionnés, la pièce 27 remplaçant par conséquent, aux endroits où elle existe, la plaquette 14 précédente. La pièce 27 comporte également deux nervures 33 soudées dans le fond de la chappe 28, pour permettre d'appuyer un profilé vertical 34 par exemple en 1, en évitant la tête des boulons 31.
La fixation de ce profilé 34 est obtenue en introduisant une broche 35 dans les trous inférieurs de la chape 28, puis en introduisant verticalement par-dessus, comme représenté sur les fig. 11 et 12, un tronçon de profilé en U 36. à l'intérieur duquel est immobilisé un écrou carré 36 dans lequel se visse une vis 38. après quoi on place une deuxième broche 3s par-dessus la vis 38. Il suffit alors de serrer cette vis pour bloquer le profilé 34 dans le fond de la chape.
Ceci permet déjà. pour des ouvrages d'une certaine hauteur. de constituer des génératrices verticales assurant le parfait alignement des banches superposées. Cela permet. en outre, de constituer sur un tel tronçon de génératrice 34 des cadres 39, tels que représentés sur la fig.
13. permettant de réaliser des échafaudages grimpants.
Ces cadres comportent en plus de la génératrice 34. un montant vertical 40 décalé en arrière de la précédente pour éviter les pièces d'assemblage 27 et un autre montant 41 servant à constituer la rambarde de protection. Tous ces montants sont réunis par des traverses 42, 43 et 44. comme représenté sur la fig. 13. de manière à constituer trois planchers à des niveaux différents.
A titre d'exemple. les banches peuvent avoir environ un mètre de hauteur et. après avoir assemblé les banches aux trois hauteurs, comme représenté sur la fig. 13, et après avoir coulé le béton, il suffit de fixer chacun des cadres 39, dans la position représentée, sur la seule banche située au troisième niveau, en l'immobilisant en outre verticalement au moyen d'une broche 45 disposée en travers du profilé 34. Il est alors possible, en se pla çant sur le plancher constitué sur la traverse 42, de démonter les banches situées aux deux niveaux inférieurs, puis de les hisser sur le plancher 43, qui permet de les assembler à nouveau dans la position représentée en traits interrompus sur la fig. 13.
Dans cette position, les banches sont à nouveau fixées sur le profilé 34 et les tirants 26 sont à nouveau mis en place, puis à partir du plancher constitué sur la traverse 44, on coule le béton sur les deux nouveaux niveaux.
On peut ainsi recommencer indéfiniment l'opération en soulevant, chaque fois, les cadres 39 au moyen d'une grue de chantier, après déblocage des fixations, et ceci aussi bien pour la paroi intérieure que pour la paroi extérieure, en montant de deux niveaux à chaque fois.
En définitive, on voit qu'avec des moyens réduits on peut réaliser n'importe quel ouvrage entièrement circulaire ou partiellement courbe avec une parfaite tenue à la coulée du béton, un raccordement impeccable des divers parements, et sans nécessiter aucun échafaudage pour la mise en ceuvre.
En outre, le coffrage décrit présente le gros intérêt de pouvoir être réutilisé indéfiniment pour tous les ouvrages circulaires ou courbes possibles, quels que soient la valeur de cette courbure et le développement du tracé, puisque pour chaque nouvel ouvrage on aura tout au plus à retailler, ou à remplacer, les banches de raccordement 21. Ce coffrage est par conséquent d'un emploi universel et permet même éventuellement la réalisation de parties angulaires en communiquant au besoin une déformation permanente aux directrices.
Formwork for circular concrete structures
To make circular concrete structures, we always use formwork, produced on site or prefabricated. generally made up of horizontal pairs of cut wood to which vertical slats are nailed. The complete formwork being naturally divided into a certain number of curved panels which are assembled together, both to constitute the exterior surface and to constitute the interior surface in the most general case where the structure is hollow.
A specific formwork can therefore only be used to form structures of the same diameter, both inside and outside, since each curved panel has an unchanging curvature and development.
For this reason, careful prefabricated formwork can only be considered because of their high cost for very large series of identical circular structures.
The aim of the invention is, on the contrary, to produce panels which make it possible to form circular structures and which are adjustable, both from the point of view of their curvature and with regard to the length of their development, in order to be able to be used indefinitely to form all circular structures, whatever their diameter.
The present invention relates to a formwork for a circular concrete structure, characterized in that each of its walls is formed by curved formwork with adjustable curvature, each of these forms being constituted by two panels composed of a series of vertical uprights. arranged two by two, at a distance back to back, between which is interposed a piece of wood, uprights on which are welded flexible guidelines each formed by two flat bars arranged at a distance side by side, flexible plywood panels being fixed against these guidelines, by nailing on the pieces of wood, the curvature of these panels being made undeformable by sliding guidelines, formed by two flat bars placed side by side and joined from place to place by spacers,
these sliding guidelines being fixed on the other face by vertical uprights by means of bolts passing between the two flat bars and passing through metal plates welded between the two upright sections.
To better understand the invention, we will now describe an embodiment taken as an example and shown in the accompanying drawing, in which:
Fig. 1 shows a panel seen from above.
Fig. 2 shows in perspective a fragment of a panel without its sliding guidelines.
Fig. 3 shows in perspective a fragment of a panel seen from the other side.
Fig. 4 shows, on a larger scale, a partial section through a vertical upright.
Fig. 5 shows an exploded view of the assembly of two panels of the same branch.
Fig. 5a is a horizontal section of this same assembly.
Fig. 6 is a sectional view of the same assembly.
Fig. 7 is a plan view of the entire formwork.
Fig. 8 is a sectional view of detail VIII of FIG. 7 showing the assembly of two successive branches.
Fig. 9 shows in perspective a detail of the centering part.
Fig. 10 is a partial vertical section of the structure showing the assembly of two branches located one above the other.
Fig. 11 shows an exploded view of the upper part of a panel with a scaffolding attachment part.
Fig. 12 is a vertical sectional view of the same assembly.
Fig. 13 is a vertical section of the structure showing the attachment and construction of the climbing scaffolding.
The formwork shown is formed of panels obtained by placing, at regular intervals, uprights 1 each consisting of two profiles 2, U-shaped or C-shaped, placed back to back at a certain interval. Profile 3 located at the end of each panel is preferably U-shaped and has a reinforced section. On these amounts is arranged a series of flat irons 4, located two by two at a certain interval slightly greater than the width of one of the flat irons, each pair of irons 4 constituting a flexible directrix 5. These guidelines are welded directly to the uprights at each intersection with the profiles 2 or 3 and a directrix is provided at each end of the uprights, possibly with one or more intermediate guidelines.
In each interval, between two sections 2 (or between a section 3 and a section 2) is placed a vertical piece of wood 6, visible in particular in FIGS. 2 and 4, this part being fixed by means of nails driven into holes, not shown. made in the bottom of the profiles 2. A sheet of plywood 7 extending over the entire surface of a panel is fixed to it by means of nails driven into the piece of wood 6.
The panel thus formed nevertheless remains flexible in the horizontal direction given the low bending resistance of the flat bars 4 and of the plywood, which makes it very easy to bend it in one direction or the other, up to radii of curvature of a few meters.
To then give frigidity to the panel. and ltii make it possible to maintain this curvature, using sliding guides 8 constituted as fixed guides by means of flat bars 9 located at a certain interval. but these flat bars are not welded to the uprights 1 but simply joined together from place to place, by means of spacers 10 (see FIG. 3). To allow the fixing of these guidelines on the amounts.
rectangular plates 11 provided with holes 12 and arranged between the two sections 7 (or between 7 and 3) are welded onto them at the places which must include guidelines. These guidelines are simply placed against the uprights and fixed to the screw mechanism 13. each of these screws resting on the guidelines by means of a square plate 14, and then passing between the profiles 9. then in one of the holes 12 to finally be screwed into a square nut 15 inserted between the two profiles 2 (see fig. 3 and 4).
Once the panel is thus formed. it suffices to unblock all the screws 13 to allow it to be bent at will, according to a determined route or on a template. with the possibility of having continuous variations of curvature or even flat parts or parts with opposite curvatures. Once the desired shape has been obtained, it suffices to block all the screws 13 so that the whole of the lap valve becomes undeformable and consequently retains the imposed shape.
To allow adjustment of the length of the development of the curved part, chaaue banche is constituted by two similar panels assembled together in advance. This assembly, illustrated in particular in FIG. 5, is constituted by means of flat iron sections 16 comprising a threaded stud 17 welded in the vicinity of each of its ends. In addition, the flat bars 4 of the fixed guidelines comprise, at each end of the panels, in the interval between the last and the penultimate upright, additional sections of flat iron 18, welded behind the bars 4 and protruding into the 'interval, as shown in Figs. 5 and 6.
This makes it possible to place the connecting iron 16 in the gap between the two bars 4, resting both on the uprights 1 and on the edges of the bars 18, the studs 17 passing in the gap remaining free between these edges. It is then possible, by means of a plate 19 and a clamping nut 20, to block the two panels relative to each other while retaining the possibility of adjusting at will the gap remaining free between the two profiles. 3 located opposite. In addition, these connecting irons 16 in the meantime retain the flexibility of all the panels.
Once the length of the board has been adjusted, a strip of plywood 21 cut to the desired size and connecting the panels 7 together is nailed to the pieces of wood 6 of the end posts. The entire panel thus adjusted to length retains flexibility allowing its curvature to be adjusted, the definitive fixing of this curvature being obtained by means of connection elements 8a, similar to sliding guides 8 but of lesser length, placed astride on the previous ones at the point of connection and locked using the same screws 13 and plates 14 (see fig. Sa).
In fig. 7, there is shown by way of example a work having in plan the shape of a complete circle.
To carry out such a work, we independently calculate for the exterior surface and for the interior surface the maximum number of panels that can be used according to the minimum length of these panels, then we divide the total circumference by this number of panels. in order to obtain the developed length that each of the adjustable formwork must have. Each branch is then adjusted in the manner indicated above so that it has exactly this length. The thus re-assembled formwork then assemble together to form a complete circle, using the whole number of formwork previously established which is not necessarily the same for the inner wall and the outer wall of the formwork.
To assemble the formwork together, it is used, as shown in FIG. 8, long screws 22 passing through, by means of suitable holes, the profiles 2 and 3 of the two terminal uprights of the conti shutters, then, these screws tightening the uprights together by means of two plates 23 and a nut 24.
A centering piece 25, shown in detail in FIG. 9. may, in addition. be placed in the assembly to ensure a perfect connection of the surfaces. However, over the entire circumference it is preferable, to facilitate stripping, to remove the centering pieces 25 in one of the connections. In particular, in the case of shuttering shuttering inside the circular structure, it is also essential to provide for this connection an additional clearance between the profiles 3 to allow the release ment of the first shuttering to be stripped.
To resist the thrust of the concrete on the formwork, the outer and inner walls of the formwork are joined in a known manner by means of tie rods 26, each consisting of a threaded rod passing through the structure through a plastic tube and also passing through the plywood panels 7. These tie rods 26 are arranged in the interval between the bars 4 of the fixed guides and the bars 9 of the sliding guides, and they are supported on the latter by means of non-supporting plates. represented.
These tie rods 26 are preferably arranged at the upper part of each panel, the base of the latter being, on the contrary, retained by a rectangular plate 14a which replaces the square plate 14 at the upper part of the uprights and whose length allows it to go beyond the upper edge of the board. In this way, each panel is retained at its lower part by the tie rod of the immediately lower panel and by means of the plate 14a (see FIG. 10).
For the construction of very high structures, and in order to avoid the construction of scaffolding at the foot, it is possible to adapt to the formwork described the known technique of climbing scaffolds. For this, one fixes, from place to place, to the upper and lower edges of each panel, fasteners 27, as shown in FIG. 11. These parts comprise a first part 28 in the form of a yoke provided with perforations 29 and integral with a second part 30 with a U-shaped section. These two parts are connected together with a slight offset to allow the assembly to be fitted together. part 27 against the uprights of the panel, taking into account the thickness of the bars 9.
The part 27 is fixed against this amount by means of simple bolts 31 passing through the part in holes 32 and the plate 11 in the holes 12 already mentioned, the part 27 therefore replacing, where it exists, the previous plate 14. The part 27 also comprises two ribs 33 welded to the bottom of the yoke 28, to allow a vertical profile 34 to be supported, for example at 1, avoiding the head of the bolts 31.
The fixing of this section 34 is obtained by inserting a pin 35 in the lower holes of the yoke 28, then by inserting vertically from above, as shown in FIGS. 11 and 12, a section of U-profile 36. inside which is immobilized a square nut 36 in which a screw 38 is screwed. After which a second pin 3s is placed over the screw 38. It is then sufficient to tighten this screw to block profile 34 in the bottom of the yoke.
This already helps. for structures of a certain height. to form vertical generators ensuring the perfect alignment of the superimposed forms. This helps. in addition, to constitute on such a generator section 34 frames 39, as shown in FIG.
13. Allowing climbing scaffolding.
These frames comprise, in addition to the generator 34. a vertical upright 40 offset behind the previous one to avoid the assembly parts 27 and another upright 41 serving to constitute the protective railing. All these amounts are joined by cross members 42, 43 and 44. as shown in FIG. 13. so as to constitute three floors at different levels.
For exemple. the formwork can be about a meter high and. after having assembled the formwork at the three heights, as shown in fig. 13, and after having poured the concrete, it suffices to fix each of the frames 39, in the position shown, on the single panel located at the third level, also immobilizing it vertically by means of a pin 45 disposed across the section 34. It is then possible, by placing oneself on the floor formed on the cross member 42, to remove the shutters located at the two lower levels, then to hoist them on the floor 43, which allows them to be assembled again in the position shown in broken lines in FIG. 13.
In this position, the formwork is again fixed on the section 34 and the tie rods 26 are again put in place, then from the floor formed on the cross member 44, the concrete is poured on the two new levels.
The operation can thus be repeated indefinitely by lifting, each time, the frames 39 by means of a construction crane, after releasing the fixings, and this both for the inner wall and for the outer wall, by going up two levels. Everytime.
Ultimately, we see that with reduced means we can achieve any entirely circular or partially curved structure with perfect resistance to the pouring of concrete, an impeccable connection of the various facings, and without requiring any scaffolding for the installation. work.
In addition, the formwork described has the great advantage of being able to be reused indefinitely for all possible circular or curved structures, whatever the value of this curvature and the development of the layout, since for each new structure we will at most have to re-cut , or to replace, the connecting forms 21. This formwork is therefore universally used and even possibly allows the production of angular parts by communicating, if necessary, a permanent deformation to the guidelines.