CH459055A - Feuille de matériau destinée à envelopper un corps approximativement parallélipipédique - Google Patents

Description

  
 



  Feuille de matériau destinée à envelopper un corps approximativement parallélipipédique
 La présente invention concerne une feuille destinée à envelopper un corps approximativement parallélipi  pédique,    telle par exemple qu'une feuille d'aluminium enveloppant une portion d'un produit alimentaire, en particulier, mais non exclusivement du fromage fondu.



   Un tel enveloppement consiste à placer ledit corps au centre de la feuille, de dimensions plus grandes que celles de la base du corps et à relever le pourtour de la feuille contre les quatre faces latérales du corps, en formant dans les angles des plis rabattus par paires sur deux faces latérales opposées, enfin, à rabattre le surplus de la feuille sur la face restante du corps, la fermeture hermétique   de      l'ensemble    étant enfin obtenue par collage ou par soudure.



     I1    est aussi possible avant de rabattre et réunir les plis de la feuille sur la dernière face du corps, d'y déposer une feuille de couverture participant à l'enveloppement et permettant alors d'utiliser une feuille plus petite, dont les parties rabattues n'ont plus besoin de se recouvrir.



   Un tel enveloppement, parfaitement étanche est parfois difficile à ouvrir, en particulier si le corps emballé est une matière plus ou moins molle ou collante.



   Le but de la présente invention est de prévoir un tel emballage facile à ouvrir.



   Ce but est atteint par la feuille de matériau d'emballage selon l'invention du fait qu'elle comporte, fixé sur sa face en contact avec ledit corps une bande ou un fil d'un matériau plus résistant que celui de la feuille, cette bande ou ce fil présentant deux brins formant un angle entre eux et disposés respectivement au voisinage de deux bords consécutifs de la feuille, en sorte de traverser chacun une des parties de la feuille venant s'appliquer contre l'une et l'autre de deux faces consécutives du corps enveloppé,   l'un    des brins au moins se prolongeant au-delà du bord de la feuille.



   Le dessin annexé montre une forme d'exécution de l'objet de l'invention, donnée à titre d'exemple.



   La fig. 1 montre la feuille de matériau munie des deux bandes.



   La fig. 2 montre le corps parallélipipédique enve  loppé    dans cette feuille.



   Sur la feuille représentée à la fig. 1 sont marquées les lignes de pliage, selon lesquelles elle se pliera autour du corps   parallélipipédique,    ici à base rectangulaire, à envelopper. Un tel pliage est en soi sonnu.



   Le rectangle central 1, délimité par les lignes de pliage 2, correspond à la base rectangulaire du corps venant se poser au centre de la feuille. Les rectangles 3 et 4 correspondent aux parties de la feuille venant s'appliquer contre les faces longitudinales latérales du corps. Les rectangles 5 et 6 en couvriront les extrémités. Dans les angles, des lignes de pliage orientées pratiquement selon les bissectrices des angles de la feuille correspondent aux plis des angles que   l'on    rabat par paires sur des faces opposées du corps. Les bords 7, 8,   Q      10    viennent enfin s'appliquer sur le dernière face du corps.



   Les références di-dessus, en partie reportées sur la vue en perspective du corps emballé de la fig. 2, permettent de se rendre compte de la façon dont le pliage est effectué, une feuille supplémentaire de couverture apparaissant en 11. Cette feuille 11 n'est toutefois pas indispensable dès le moment où les plis de la feuille enveloppant le corps recouvrent complètement la dernière face.



   Voici maintenant comment la feuille de la fig. 1 est préparée en vue de l'ouverture rapide de l'emballage.



   En un point voisin de la bissectrice 12 de l'angle formé par les deux bords consécutifs de la feuille correspondant aux portions 4-9 et 6-8, se croisent deux bandes rectilignes 13 et 14, fixées à la feuille et orientées de telle sorte que le bande 13 traverse dans sa longueur le rectangle 4 destiné à s'appliquer contre une face longitudinale latérale du corps emballé, et que la bande 14 traverse dans la longueur le rectangle 6 venant s'appliquer contre la face latérale du corps adjacente à la première, en l'occurrence de son extrémité.  



   De leur point de croisement, les deux bandes s'étendent au-delà de la surface de la feuille considérée, dont elles émergent en 13'respectivement 14', dépassant ainsi chacune le bord de la feuille opposé à celui au voisinage duquel se trouve l'autre bande.



   En enveloppant le corps parallélipipédique dans la feuille ainsi préparée, les bandes 13, 14 et leurs extrémités libres 13', 14', occuperont les positions résultant de ce qui est représenté à la fig. 2. Pour ne pas surcharger le dessin, les parties invisibles des bandes ont été représentées par un fort trait interrompu.



   En prévoyant que le matériau dont sont faites les bandes soit mécaniquement plus résistant que celui constituant la feuille, il est évident qu'en tirant sur les extrémités libres   appararaes      13' et      14' des    bandes, on déchirera l'enveloppe le long des bandes.



   Cette déchirure peut encore être facilitée par des entailles du bord de la feuille, pratiquées à côté des bandes et constituant des amorces de rupture.



   La perspective de la fig. 2 permet de se rendre compte qu'il en résulte une séparation de la partie supérieure de l'enveloppe de sa partie inférieure sur un peu plus de la moitié du pourtour du corps enveloppé.



  Cette déchirure constitue une ouverture suffisante pour permettre de déchirer l'enveloppe sans difficulté en la partageant en une coquille supérieure et une coquille inférieure.



   La fig. 1 montre que les bandes 13 et 14 ne sont pas parallèles aux bord correspondants de la feuille, mais divergent légèrement de leur point d'intersection à leurs extrémités libres.



   La perspective de la fig. 2 montre que l'on obtient ainsi une meilleure ouverture et que les extrémités libres   13' et      14' se    présentent mieux en regard l'une de l'autre dans l'espace libre où apparaît la feuille de couverture 11.



   Cette disposition des bandes est donc, comme on le voit, choisie en sorte de réaliser les meilleures conditions d'ouverture, ainsi qu'une disposition apparente des extrémités libres des bandes propre à satisfaire à cette condition en les rendant d'accès facile, c-à-d. faciles à voir et à saisir.



     I1    est enfin aussi possible d'utiliser une seule bande, voire même un fil, plié adéquatement en V, dont les branches forment entre elles un angle équivalent à celui embrassé par les deux bandes de la fig. 1.



  Dans ce cas, il n'est pas indispensable que les deux extrémités de la bande émergent des plis. On peut, en effet, n'en laisser émerger qu'une seule, puisqu'en la tirant il est possible de déchirer l'emballage jusqu'à l'autre extrémité de la bande.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION Feuille de matériau destinée à envelopper un corps approximativement parallélipipédique, caractérisée en ce qu'elle comporte, fixé sur sa face en contact avec ledit corps, une bande ou un fil d'un matériau plus résistant que celui de la feuille, cette bande ou ce fil présentant deux brins formant un angle entre eux et disposés respectivement au voisinage de deux bords consécutifs de la feuille, en sorte de traverser chacun une des parties de la feuille venant s'appliquer contre l'une et l'autre de deux faces consécutives du corps enveloppé, l'un des brins au moins se prolongeant audelà du bord de la feuille.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Feuille selon la revendication, caractérisée en ce que les deux brins appartiennent à une seule et même bande ou à un seul et même fil.

   2. Feuille selon la revendication, caractérisée en ce que les deux brins sont constitués de deux tronçons de bande ou de fil se croisant.

   3. Feuille selon la revendication, caractérisée en ce que le sommet de l'angle formé par les deux brins se trouve à proximité de la ligne de pliage commune aux deux parties de la feuille venant s'appliquer contre les deux faces consécutives du corps enveloppé et que ces brins traversent, les extrémités libres de ces derniers émergeant de la feuille en sorte d'apparaître en regard l'une de l'autre sur la face dudit sorps sur laquelle sont rabattus les derniers plis de la feuille.

   4. Feuille selon la revendication, caractérisée en ce qu'à partir du sommet de l'angle qu'ils forment entre eux, les deux brins s'étendent chacun dans une direction se rapprochant du bord correspondant de la feuille.

   5. Feuille selon la revendication, caractérisée par des amorces du rupture pratiquées sur son bord, à pro ximité immédiate du ou des brins en émergeant.