CH425429A - Procédé et appareil de déshydratation de produits alimentaires - Google Patents

Procédé et appareil de déshydratation de produits alimentaires

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CH425429A
CH425429A CH1502461A CH1502461A CH425429A CH 425429 A CH425429 A CH 425429A CH 1502461 A CH1502461 A CH 1502461A CH 1502461 A CH1502461 A CH 1502461A CH 425429 A CH425429 A CH 425429A
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Hood Forkner John
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Pillsbury Co
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Description


  Procédé et appareil de déshydratation de produits     alimentaires       La présente invention concerne de façon générale  des procédés et appareils de déshydratation ou de  dessiccation de divers produits alimentaires humides  comprenant des matières telles que les fruits, les baies,  les légumes, les noix, les céréales, la volaille, la  viande, le poisson, des mélanges combinés humides  de ces derniers, et des produits fabriqués avec de la  pâte humide.  



  La présente invention concerne plus particuliè  rement un nouveau procédé de déshydratation appli  cable à un très grand nombre de matières alimen  taires humides, et qui élimine un grand nombre des  inconvénients des procédés de déshydratation mis en       oeuvre    jusqu'à présent.  



  Le procédé est caractérisé par une rapide trans  mission de chaleur aux objets en cours de déshydra  tation par une durée de traitement d'ensemble relati  vement     courte,    en maintenant dans le produit final  l'identité générale de la forme et de la dimension des  objets ou     particules    en cours de traitement.  



  Le procédé de l'invention est caractérisé en ce  qu'on chauffe une huile, une graisse ou une cire à  une température entre 116 et 3160 C sous un vide  partiel de 560 à 740     mm    Hg, en ce qu'on met en  contact la matière à déshydrater avec la matière  déshydratante chaude de façon que celle-ci enveloppe  la première et qu'il se produise une rapide transmis  sion de chaleur de la matière déshydratante à la  matière à déshydrater, provoquant un vif dégagement  de vapeur d'eau et l'abaissement concomitant de la  température à une valeur comprise entre 54 et  1100 C, en ce qu'on évacue la vapeur d'eau en main  tenant un vide partiel pendant la chute de la tempé  rature, en ce qu'on sépare la matière déshydratée de    la matière déshydratante, et ensuite on relève la  pression.  



  La     fig.    1 est une vue de côté, en partie en coupe,  montrant un appareil pour la mise en     oeuvre    du pré  sent procédé.  



  La     fig.    2 est une vue de côté, en partie en coupe,  montrant une autre forme d'appareil.  



  La     fig.    3 est une coupe détaillée montrant une  autre forme d'un moyen servant à retenir la matière  en cours de déshydratation au-dessous de la surface  de l'huile.  



  Dans la mise en     oeuvre    du présent procédé, une  matière alimentaire humide sous forme de particules  d'une dimension appropriée et à un faible niveau de  température est soumise à un traitement sous un vide       partiel    pour effectuer un cycle de déshydratation, le  traitement comprenant la dispersion des particules  dans une matière ou mousse à phases mixtes consis  tant en une phase vapeur et en de l'huile chaude.  Pour commencer le cycle, on peut introduire la  matière dans une certaine quantité d'huile chaude  sous un vide     partiel    appliqué. Bien que la tempéra  ture de l'huile au moment du contact     initial    peut être  de 116 à 3160 C, la gamme comprise entre 163 et  227  C est préférée.

   Dans un cas typique, la     matière     est congelée et est à un niveau de température infé  rieur à 00 C. En raison de la grande     différence    de  température entre la matière et l'huile chaude, il se  produit un rapide échange de chaleur de façon que  la couche superficielle externe du produit soit instan  tanément chauffée au point de vaporisation des jus  aqueux présents. La phase initiale du cycle de déshy  dratation se poursuit immédiatement à une grande  vitesse avec une violence presque explosive.

   Une  vapeur se dégageant rapidement     forme    un mélange      de vapeur et d'huile ou     ce    qu'on peut appeler une  mousse d'un volume fortement accru (par exemple  plus de trois fois supérieur au volume normal de  l'huile et du produit) avec une agitation ou un       bouillonnement    violent. La température de l'huile  tombe immédiatement et rapidement, et la vapeur  dégagée crée un grand débit de vapeur vers le moyen  de mise sous vide utilisé. La surface de la matière et  les couches     externes    à travers lesquelles la déshydra  tation se poursuit sont protégées par la vapeur se  dégageant rapidement contre un     brûlage    par le  contact direct avec l'huile chaude.

   Pendant cette  phase initiale, la matière est soumise à certaines con  ditions qui permettent d'obtenir de nouvelles proprié  tés dans le produit     final,    ainsi qu'on le verra ci-après.  



  Après la première phase initiale d'évaporation  rapide, le débit de la vapeur diminue, la mousse  s'affaisse et le niveau de la masse d'huile est ramené  sensiblement à son niveau initial. Ensuite (en suppo  sant que l'on désire une faible teneur en humidité), on  poursuit la déshydratation à une température infé  rieure pour terminer le cycle.

   La majeure partie (par  exemple de 75 à 95 %) de l'humidité existant dans la  matière est     éliminée    en la courte période de temps  (par exemple de 30 secondes à 4 minutes, suivant,  dans une large mesure, la     dimension    des particules,  la teneur en humidité, et la température initiale des       particules,    le     rapport    du poids des particules au poids  de l'huile, et la température de l'huile) de la première  phase d'évaporation rapide, et l'humidité restante  excepté l'humidité résiduelle) est     éliminée    au niveau  de     température        inférieur.    D'une façon générale, la  durée d'ensemble du traitement dans l'huile chaude,

    sous un vide partiel     appliqué,    est relativement courte,  et dans des cas typiques, peut être de l'ordre de  7 à 40     minutes.     



  Lorsque la teneur en humidité de la     matière    a été  ramenée à une valeur voulue, on peut suivre l'un  quelconque d'un certain nombre de processus, suivant  la nature du produit final voulu. Un processus  consiste à casser le vide après séparation de l'huile       libre    du produit par égouttement, après quoi on peut       éliminer    une certaine quantité d'huile supplémentaire  par     centrifugation.    Toutefois, pour la plupart des  matières applicables, la titulaire préfère effectuer une  séparation générale entre l'huile     libre    et la matière  déshydratée, puis soumettre la matière à la centrifu  gation, le tout sous un vide     partiel,    après quoi le  vide est cassé.

   Ce processus donne     certaines    nou  velles propriétés avantageuses dans le produit final.  



  On peut     expliquer    que le produit a tendance à  flotter à la fin de la phase finale et pendant que le  vide est maintenu, mais s'enfonce dans l'huile si le  vide est cassé avant d'évacuer l'huile. Ainsi, la sépa  ration avant de casser le vide peut être effectuée en  évacuant l'huile de dessous la matière flottante, la  matière se déposant     finalement    sur une grille à tra  vers laquelle l'huile peut être évacuée.  



  La matière alimentaire comestible     humide    à  déshydrater est d'abord soumise à des opérations pré-         paratoires,    dont la nature dépend de la matière en  cours de traitement, et du caractère voulu du produit  final. D'une façon générale, la préparation ou le trai  tement préalable comprend un nettoyage, et lorsque  les objets sont de grande dimension, un découpage,  un découpage en tranches ou une réduction d'une  autre façon des objets en des morceaux ou particules  de dimension appropriée en vue du traitement.  Ensuite, la matière est refroidie pour obtenir une  matière en vrac congelée s'écoulant librement. Une  telle matière peut être emmagasinée à des niveaux de  température de l'ordre de - 400 C à - 60 C, jus  qu'à ce qu'elle soit introduite dans le présent procédé.

    On peut utiliser des techniques de congélation classi  ques telles qu'une technique connue sous le nom    congélation rapide individuelle  .  



  D'une façon générale, il est avantageux que les  particules présentent une dimension et un poids rela  tivement     uniforme.    Suivant les observations de la titu  laire, des particules pesant moins de 10 g conviennent  au présent procédé, et fournissent un bon rapport de  surface de contact au poids.  



  La présente invention est applicable à diverses  catégories de matières     alimentaires    comprenant les  fruits et les baies, les légumes, les condiments, les  viandes, la volaille, les poissons, les grains de céréa  les, les fruits séchés, et les produits composés, qui  peuvent être tous préparés pour former des particu  les congelées convenant au traitement. On peut trai  ter par le présent procédé un grand nombre de fruits  comprenant les pêches, les abricots, les ananas, les  cerises, les bananes, les raisins, les dattes, les fraises,  les cerises noires, etc. Comme légumes qui sont appli  cables, on peut citer les pois, les carottes, les pom  mes de terre, les céleris, les choux, les choux de  Bruxelles, les oignons, le poivre, les patates douces,  les céréales, etc.

   Comme viandes qui sont applica  bles, on :peut citer le     boeuf,    le :porc, l'agneau, les  viandes traitées telles que le jambon, le     boeuf    salé,  le porc cuit, etc. Quant aux     volailles,    on peut men  tionner le poulet, le dindon, le faisan, le canard, etc.  Quant aux aliments de la mer, on peut mentionner  les crevettes, à la fois     fraîches    et cuites, le thon et  les     crustacés    qui sont vendus couramment :sur le  marché tels que les huîtres, les palourdes, les ho  mards, les crabes, etc. Comme condiments, on peut  mentionner les champignons, les châtaignes d'eau, et  diverses épices et herbes.  



  Les plus grands fruits comme les pêches peu  vent être pelés, dénoyautés, et découpés en tranches  ou en cubes dont l'épaisseur ne dépasse pas 0,5 mm  environ. Les plus petits fruits tels que les     cerises,    les  cerises noires et les raisins peuvent être nettoyés et  congelés sans diminuer leur dimension.  



  Les légumes frais peuvent être nettoyés et pré  parés en utilisant des processus classiques tels que  ceux qui sont utilisés dans les industries de congéla  tion et de mise en boîte des aliments. On peut blan  chir les légumes avant de les congeler pour réduire  au minimum l'activité des enzymes. On peut appli-           quer    une perforation multiple ou un scarifiage avant  ou après la congélation à des matières telles que les  pois, les cosses de pois chinois, etc. Dans ce cas de  nouveau, lorsque les objets ont une dimension impor  tante, ils sont réduits en des particules (par exemple  des tranches ou des cubes) d'une dimension conve  nant pour le traitement.  



  Les viandes comme le     boeuf,    le porc et l'agneau  peuvent être préparées en les découpant et en les  parant à une dimension     appropriée,    puis en les cui  sant, les égouttant et les congelant.  



  On peut préparer la volaille (par exemple les  poulets et les dindons, etc.) en la nettoyant et en la  cuisant, en enlevant la chair des os et de la peau, et  en la découpant en des morceaux de dimension  appropriée, après quoi on congèle la chair. On peut  utiliser des traitements destinés à rendre la chair plus  tendre, par exemple une congélation lente et/ou  une décongélation intermédiaire et une     recongélation.     



  Les poissons, crustacés et mollusques comesti  bles tels que les crevettes, la morue et autres chairs  de poisson peuvent être préparés en les nettoyant, les  cuisant, et en les écaillant puis en les congelant. Dans  certains cas, on peut omettre la cuisson.  



  On peut préparer des condiments tels que les  champignons frais, les châtaignes d'eau, etc., en les  nettoyant, en les découpant, et en les congelant. Lors  que la matière initiale de cette catégorie est sous  forme sèche, telle que des champignons séchés, on  peut la nettoyer et la     réhydrater        partiellement    avant  de la congeler.  



  Comme indiqué ci-dessus, certaines matières de  départ peuvent avoir été traitées par d'autres pro  cédés. Par exemple, des matières comme les cerises  peuvent avoir été soumises à des traitements pour  donner un produit du type marasquin. Le porc peut  avoir été conservé sous forme de jambon et le     boeuf     sous forme de     boeuf    salé. Les matières comme les  céréales, les pois pour poussins (pois     garbanzo)    ou  des champignons japonais peuvent avoir été séchés  à l'air ou au soleil de façon qu'elles nécessitent une  réhydratation avant la congélation. Des fruits séchés  comme les dattes, les pêches ou les pommes peu  vent avoir été     partiellement    déshydratés par séchage  à l'air ou au soleil.

   Des légumes comme les concom  bres peuvent avoir été conservés par     marinage.     



  Bien que la titulaire préfère utiliser le procédé  de congélation rapide individuel pour obtenir une  matière congelée en vrac s'écoulant librement, dans  certains cas il est avantageux     de    congeler sous  forme de tranches pour autant que ces tranches se  désagrègent rapidement en des     particules    congelées  individuellement lorsque la tranche est plongée dans  l'huile chaude.  



  En supposant que la matière alimentaire ait été  préparée et refroidie à une température inférieure à       0o    C, et de préférence entre -40 et     -61,   <B>C,</B> qui  assure dans la plupart des cas une congélation, on la  met en contact avec l'huile chaude dans l'étage 11,  de préférence en déposant une charge mesurée de la    matière congelée dans une quantité d'huile chaude  prédéterminée, tout en soumettant l'huile à un vide  partiel.  



  La quantité de matière congelée (en poids) intro  duite dans une quantité donnée d'huile chaude  dépend principalement de la température initiale de  l'huile, et ainsi de la différence de température entre  la matière congelée et l'huile. On peut utiliser de plus  grandes quantités de matière congelée avec des tem  pératures supérieures de l'huile. Ainsi, avec une tem  pérature initiale de l'huile de     116     C, la proportion  dans un cas typique peut être de 4 kg de matière  congelée (par exemple à     -151,C)    pour 100 kg  d'huile tandis qu'à des températures initiales de  l'huile comprises entre 163 et     227     C, les proportions  peuvent être comprises de façon correspondante en  tre 7 et 30 kg de matière congelée pour 100 kg  d'huile.

   L'introduction de la matière congelée dans  l'huile chaude, avec des     proportions    de l'ordre men  tionné ci-dessus, sert à diminuer rapidement la tem  pérature de l'huile à partir de sa valeur élevée ini  tiale au niveau inférieur, de l'ordre     @de        54     à     110o    C.  En outre, une vapeur se dégageant rapidement se  mélange avec l'huile pour engendrer un milieu en  phase vapeur et liquide mixte ou mousse ayant un  volume bien supérieur à la masse initiale de l'huile.  Ce milieu enveloppe la matière en cours de déshy  dratation, et la matière est contrainte à se disperser  dans l'ensemble de l'espace étendu qu'occupe le  milieu.

   La rapide diminution de la température de  l'huile se produit en raison de l'évaporation rapide  de l'humidité qui résulte de la rapide transmission de  chaleur à partir du milieu en phase mixte à la matière  alimentaire. Le degré de diminution de la tempéra  ture de l'huile est déterminé par la quantité de cha  leur sensible consommée pour évaporer l'humidité.  



  Comme précédemment mentionné, à la fin de la  phase initiale, qui est caractérisée par la création  d'un milieu ayant une phase vapeur et une phase  d'huile mélangée, le milieu ou la mousse s'affaisse,  et ensuite le cycle se poursuit à un niveau de tempé  rature inférieur pour atteindre une faible teneur en  humidité voulue. A la fin du cycle de déshydrata  tion, les produits ainsi obtenus sont séparés à partir  de l'huile libre. On l'effectue tout en poursuivant  l'application du vide partiel, par exemple en sépa  rant l'huile de la matière flottante, puis en déposant  la matière sur une     grille    à travers laquelle l'huile  peut s'égoutter. Ensuite, on casse le vide et on enlève  le produit de la chambre de traitement.

   Ce processus       sert    à fournir des produits finals présentant une  quantité importante de la teneur en huile qui pro  vient du procédé, comme par exemple une teneur       en        huile        qui        peut        être        comprise        entre        50        et        60        %        (sur     une base de matières solides sèches).

   Cette teneur  en huile peut être sensiblement réduite par centrifuga  tion, pendant que la matière est en cours de traite  ment à une température supérieure au point de fusion  de l'huile (par exemple entre 49 et     60,1    C), de façon  que l'huile quitte facilement les pores du produit      déshydraté. Avec ce processus, on peut obtenir des  produits présentant des teneurs en huile qui peuvent  être comprises dans un cas typique entre 40 et 50  (sur une base de matières     solides    sèches).  



  Il se produit certaines variations dans le procédé  avec les variations de la teneur en     humidité    de la  matière de     départ,    et avec des variations de la dimen  sion des particules. D'une façon générale, pour des  matières présentant une teneur inférieure en humi  dité, la quantité proportionnée de la charge peut être  augmentée pour obtenir la même     diminution    de tem  pérature pendant la même période de temps.

   De  façon générale, la quantité de la charge (en poids)  pour une quantité d'huile donnée et pour une tem  pérature initiale donnée de l'huile doit être suscep  tible de faire tomber     immédiatement    la température  de l'huile en une courte période de temps (par exem  ple de 30 secondes à 4 minutes) à une température  de l'ordre de 54  à     110o    C, période de temps pen  dant laquelle la décongélation de la matière     congelée     se produit.  



  Un état congelé initial de la matière fournit un  certain nombre de particularités avantageuses. En       particulier,    il fournit une rigidité physique aux parti  cules séparées introduites dans l'huile chaude, même  si la teneur en humidité est élevée. Celle-ci permet  de manipuler et de charger plus facilement une masse  importante dans une masse d'huile chaude sans casse  ou écrasement. Il permet également à chaque parti  cule congelée individuelle d'être en relation de trans  mission de chaleur avec l'huile chaude environnante,  avec une évaporation uniforme à partir de toutes ses  surfaces exposées. Pendant la phase initiale d'évapo  ration rapide, la décongélation se produit d'une façon  concomitante avec l'évaporation.

   La décongélation  et l'évaporation commencent sur la couche externe  et progressent vers l'intérieur. Ainsi, pendant la phase  initiale d'évaporation, il reste un noyau congelé qui  diminue rapidement pour conférer une certaine rigi  dité et pour aider à maintenir la forme physique ini  tiale. Probablement, l'évaporation ne se produit pas  directement à partir de l'état congelé, mais seulement  après qu'une certaine décongélation se soit produite.

    Par conséquent, la vitesse de décongélation sert de  facteur régulateur de la vitesse d'évaporation.     Egale-          ment,    le noyau congelé qui     diminue    de plus en plus       maintient    une partie de la masse rigide et froide  pendant que la décongélation et l'évaporation se pour  suivent. La décongélation des particules est achevée  pendant le temps de la phase initiale rapide d'évapo  ration.  



  L'évaporation rapide initiale à partir de la cou  che externe qui progresse vers l'intérieur     implique     un écoulement rapide de vapeur vers l'extérieur, qui  a tendance à empêcher un affaissement d'ensemble  ou un retrait excessif des particules à mesure que  l'évaporation se poursuit.  



  Bien que la vapeur dégagée s'écoule rapidement  à travers la couche externe des particules avec un       gonflement    des     tissus,    à mesure que l'évaporation    de     l'humidité    progresse vers l'intérieur les tissus ne  sont pas désagrégés, et restent dans la particule sans  subir une réorientation importante dans l'espace.

   La  proportion dans laquelle les tissus peuvent être rom  pus ou altérés dépend de la matière de     départ.    Les  tissus mous spongieux que l'on trouve dans les légu  mes succulents comme le céleri sont altérés dans une  mesure importante, tandis que les tissus cellulaires  d'une matière comme le     boeuf    ne sont pas altérés  d'une façon importante.

       Etant    donné que l'évapora  tion se produit dans la couche externe de chaque  particule avant que l'évaporation se poursuive vers  la région centrale, un certain raidissement des tissus  externes a tendance à se produire avant que le noyau  congelé ait disparu, et ce raidissement de la couche  externe sert à maintenir la forme générale de la parti  cule et à retenir le tissu interne dans l'espace     défini     par la couche externe. La couche externe reste per  méable à la vapeur d'eau surchauffée qui se dégage et  ne forme pas une croûte collée et sensiblement imper  méable.

   Une telle croûte     superficielle,    qui se présente  couramment dans d'autres procédés de déshydrata  tion et qui est appelée cémentation, est nuisible pour  de nombreuses raisons, y compris le fait qu'elle     forme     une barrière     calorifuge    pour l'humidité et empêche  la transmission de la chaleur et le dégagement de  l'humidité, et modifie dans le produit final l'aspect  physique et empêche la réhydratation.  



  La température de. congélation de divers produits  alimentaires hydratés varie sensiblement suivant la  nature des jus aqueux. D'une façon générale, la plu  part des matières     alimentaires    hydratées qui sont  applicables au présent procédé peuvent être congelées  à des températures comprises entre -17 et -40 C.     Le     traitement des matières alimentaires avant la déshy  dratation, tel que le séchage préalable ou l'addition  de sucre, sert à augmenter la teneur en matières soli  des, et à abaisser le point de congélation à des tem  pératures qui dans certains cas peuvent être inférieu  res à -170 C. On peut se référer en particulier aux  dattes séchées au soleil et aux cerises glacées.

   Il est  courant en pratique dans l'industrie des aliments con  gelés de congeler à une température de -280 C envi  ron et d'emmagasiner ensuite à des températures bien       inférieures    au point de congélation, par exemple entre  -40 et     -60     C. On peut suivre le même     processus    de  façon que la matière soit dans cette gamme de tem  pérature     lorsqu'on    la sort de l'emmagasinage, et de  façon que sa température n'augmente pas de façon  importante avant de venir au contact de l'huile  chaude.

   Bien que la congélation présente certains  avantages, des matières présentant de bas points de  congélation peuvent être refroidies à des températures  inférieures à 00 C sans qu'elles se congèlent. -Un tel  refroidissement fournit une grande différence de tem  pérature pour favoriser une rapide transmission de  chaleur. La fermeté et la stabilité naturelles de ces  matières a tendance à les protéger contre un endom  magement.      On peut     utiliser    une lente congélation ou une  décongélation et une     recongélation    pour rendre plus  tendres les matières telles que la viande, la volaille,  et le poisson.  



  Aux cas où on a recours à des températures  élevées de l'huile (par exemple entre 204 et 316  C),  on peut refroidir la matière à des températures très  basses (par exemple entre -40 et     -53     C), à l'aide  de neige carbonique ou autre réfrigérant immédiate  ment avant de l'introduire dans l'huile. Dans ces con  ditions, la vitesse initiale de transmission de chaleur  est accélérée. On peut utiliser ce processus avantageu  sement avec des matières ayant une très faible teneur  en solides (par exemple le céleri) lorsqu'on désire       éliminer    l'humidité aussi rapidement que possible.

    Bien que le point d'évaporation de l'humidité de la  plupart des matières alimentaires humides soit bien  inférieur à     54     C sous un vide partiel de     l'orde    de  55 à 72,5 cm de mercure, il est souhaitable de mettre  en     aeuvre    le procédé de façon que la température de  l'huile ne tombe pas au-dessous de ce chiffre. La  température à laquelle l'huile tombe au cours de la  première phase d'échange de chaleur rapide est déter  minée en grande partie par la température initiale  de l'huile, la température de la matière congelée, le  rapport entre le poids de la matière et le poids de  l'huile, le degré du vide partiel maintenu avant et  après l'introduction de la chaleur et la teneur ini  tiale en humidité et la dimension de la matière.

   De  préférence, l'équilibre thermique est tel que la chute  rapide initiale de la température de l'huile ne descende  pas au-dessous de 54  C et ensuite, (en supposant  qu'on désire une teneur en humidité de l'ordre de       0,5    à     5%        dans        le        produit        final)        de        façon    à     maintenir     une température qui est comprise entre 77  et     1101,    C  (température optimum de<B>910</B> C) pendant le reste du  cycle.

   Dans des cas exceptionnels, on peut maintenir  des températures supérieures à la gamme mentionnée  ci-dessus (par exemple allant jusqu'à 116  C) lors  qu'un certain     brunissement    n'est pas nuisible, (par  exemple pour la viande et le poisson). Suivant la  valeur de la chute de température qui a tendance à  se produire au cours de la phase initiale, on peut  appliquer une certaine quantité de chaleur à l'huile  pour assurer un niveau de température correct pen  dant le reste du cycle. Ainsi, la chaleur peut être  appliquée pendant la phase initiale par exemple en  munissant le récipient ou réservoir contenant l'huile  et la charge d'une chemise de vapeur d'eau, ce qui  a pour résultat de diminuer la chute de température.

    On peut poursuivre ce chauffage après la phase ini  tiale pour     porter    la température à un niveau voulu.  Un autre processus consiste .à appliquer la chaleur  par une huile en circulation à travers un échangeur  de chaleur externe. Le processus préféré consiste à  retirer une     certaine    quantité de l'huile initiale à la  fin ou près de la fin de la phase initiale et à     réintro-          duire    une nouvelle huile chaude à une température  telle que la température qui en résulte de la masse  d'huile soit au niveau voulu pendant le reste du    cycle. Les avantages du processus décrit en dernier  lieu ressortiront ci-après.  



  La chute de température immédiate et rapide au  cours de la phase initiale limite le temps pendant  lequel les particules de matière sont associées à l'huile  à une température comprise normalement dans la  gamme de brûlage.     Egalement,    pendant le temps  limité de cette association, l'huile est sous forme de  mousse, et par conséquent n'a pas     l'effet    de brûlage  d'une masse en phase liquide plus dense à la même  température. Le reste du cycle, qui nécessite une plus  longue durée de séjour et qui est réalisé alors que  la matière est en contact direct avec l'huile à sa  densité normale ou sensiblement normale,     s'effectue     à un niveau de température inférieur pour éviter le  brûlage.

   Dans des cas typiques, la température de  sortie de l'huile peut être de     91     C environ.  



  On a effectué des essais qui confirment les avan  tages et les nouveaux résultats obtenus en introdui  sant la matière alimentaire humide dans l'huile  bouillante à l'état refroidi ou congelé, et sous un vide  partiel. Lorsque les conditions sont les mêmes, et que  la matière de départ est introduite à la température  ambiante, le produit subit un endommagement physi  que notable tel qu'une décoloration, un brûlage, une  désagrégation de la     structure    cellulaire, une variation  du degré de désintégration ou de dissolution dans  l'huile, et un affaissement du volume. L'importance de  ces effets dépend en grande partie de la température  de l'huile et de la nature de la matière de départ.  



  On ne peut pas utiliser des températures initiales  élevées de l'huile comparables aux températures uti  lisées dans le présent procédé, en nécessitant ainsi des  niveaux de température inférieurs, et un cycle d'une  durée prolongée. Lorsque la matière alimentaire  humide est refroidie et congelée, et lorsqu'elle est  introduite dans l'huile pendant que la charge et l'huile  sont mises sous un vide partiel, le procédé est modi  fié, et la qualité du produit final est grandement  améliorée. Dans des conditions correctes, la décolora  tion et le brûlage peuvent être complètement éliminés  et ces résultats avantageux sont obtenus avec un cycle  qui est pratique et relativement efficace.

   Contraire  ment à ce qu'on pourrait attendre, le refroidissement  augmente en réalité la vitesse d'élimination de l'humi  dité, les autres conditions restant les mêmes. Ainsi, au  cours d'une série d'essais, on a réduit une charge de       pêches        non        congelées        fraîches    à     50        %        d'humidité        en     10 minutes, mais lorsqu'elles ont été congelées et sou  mises aux mêmes conditions de température initiale  de l'huile et de vide partiel (par le présent  procédé),

   on a réduit la teneur en humidité à 50 0/0       environ        en    5     minutes        et    à     29        %        en        10        minutes.        On        ne     peut pas expliquer convenablement ces résultats, mais  on les attribue à une meilleure transmission de cha  leur due à la plus grande     différence    entre les tem  pératures de l'huile et de la matière,

   à un meilleur  réglage de l'évaporation à partir de la matière refroi  die et congelée et au fait que les tissus superficiels ne      se sont pas affaissés pour     former    une croûte       calorifuge.     



  Au cours de l'évaporation classique,     l'humidité    est  éliminée de la surface par évaporation, et par suite,  il se produit une redistribution continuelle de la  teneur en humidité avec une concentration continue  des jus aqueux. Avec le présent procédé, et en suppo  sant que la matière est congelée, il se produit une  transformation sensiblement instantanée de la glace  en phase vapeur (probablement avec une transition  momentanée par la phase liquide), et par conséquent  cette redistribution des jus ne se produit pas. Égale  ment, dans le présent procédé, la structure cellulaire  ou les tissus n'ont pas la     possibilité    d'être mouillés  par les jus dans la phase liquide.  



  Dans l'huile chaude et en     particulier    pen  dant la période initiale, les     particules    doivent être       libres.    Comme     précédemment    mentionné, l'élimina  tion rapide de la vapeur d'eau est accompagnée par  la création d'une mousse à phase mixte (c'est-à-dire  un mélange de vapeur d'eau et d'huile) qui entoure  les     particules    et par une agitation ou un bouillonne  ment relativement violent de ce milieu qui maintient  les particules en mouvement et les     répartit    dans la  masse de la mousse et contribue de façon générale à  une meilleure transmission de la chaleur.  



  En utilisant un équipement de condensation de  vapeur et de mise sous vide de type connu (par exem  ple un condenseur à pulvérisation d'eau et une pompe  du type mécanique ou     éjecteur)    il est possible de  maintenir des vides     partiels    de l'ordre de 55 à 72,5 cm  de mercure. En supposant que le vide initial est de  l'ordre de 65 à 70 cm de mercure immédiatement  après que la charge de matière congelée soit intro  duite dans l'huile chaude, le débit de la vapeur à par  tir de la mousse ainsi obtenue peut être susceptible  d'affecter sensiblement la capacité du moyen de mise  sous vide. Dans ce cas, le vide partiel peut être  momentanément réduit, par exemple à 62,5 cm de  mercure.

   Une telle     diminution    du vide diminue la  charge du condenseur et sert également à empêcher  un débit rapide de la vapeur susceptible     d'entraîner     des quantités importantes d'huile dans l'équipement  de condensation. Vers la fin de la phase initiale et  pendant la partie suivante du cycle, on peut appliquer  et maintenir des vides plus poussés, par exemple de  67,5 à 72,5 cm. En pratique, au cours du fonctionne  ment d'un équipement industriel, le     vide    appliqué  peut être augmenté progressivement à mesure que la  teneur en humidité de la matière     diminue.     



  Comme précédemment mentionné, pendant la  phase initiale du procédé (par exemple pendant les  premières 30 secondes à 4 minutes) pendant laquelle  il se produit une rapide évaporation, la matière est  enveloppée par un milieu à phase mixte (c'est-à-dire  de vapeur d'eau et d'huile) d'un volume de plus en  plus grand, et la température de l'huile diminue rapi  dement. Pendant cette phase, une grande partie de la  teneur initiale en humidité est éliminée (par exemple  de 50 à 95 0/0, avantageusement de 75 à 90 0/0).

   Dans    certains cas, on désire obtenir des produits ayant une       teneur        en        humidité        résiduelle        de        l'ordre        de        15    à     30        %.     Pour ces produits, et en supposant qu'ils soient suffi  samment fermes, le cycle de déshydratation peut être  terminé après avoir atteint la teneur en     humidité    vou  lue, ce qui peut se produire peu après la phase ini  tiale ou à la fin de cette dernière.

   On peut     appliquer     un refroidissement d'évaporation à ces produits,  comme     décrit    plus haut. On peut aussi appliquer une  centrifugation comme décrit plus haut, ou de préfé  rence sous vide     comme    décrit ci-après.  



  La période de temps nécessaire pour obtenir des  produits     alimentaires    déshydratés ayant une faible       teneur        en        humidité        comprise        entre        0,5        et    5     %        environ     dépend d'un certain nombre de facteurs comprenant  la nature de la matière première, le traitement préa  lable de la matière, la température initiale de l'huile  dans l'étage 11, la quantité de la matière     première     proportionnellement à la quantité de l'huile (en  poids),

   et la température à laquelle la matière pre  mière est refroidie, et la valeur du vide appliqué. Tou  tefois, pour un grand nombre de matières alimen  taires     humides    congelées et avec des températures et  des vides de l'ordre précédemment mentionné, la  durée de traitement pour obtenir des teneurs en       humidité        de        d'ordre        de    1 à 5     %        est        -comprise        entre     7 et 40 minutes, la durée optimum étant comprise  entre 10 et 25     minutes.     



  Au     lieu    de suivre le processus précédemment  décrit pour éliminer l'huile libre, à la fin du cycle, la  titulaire préfère évacuer l'huile     libre    à partir du pro  duit et centrifuger ensuite le produit, le tout étant  effectué tout en maintenant     l'application    d'un vide  partiel.

   Par ce processus, on peut obtenir des produits       ayant        des        teneurs        en        huile        de        l'ordre        de        20    à     40        %     (sur une base de solides secs) en se référant à la       teneur    en huile obtenue par ce procédé.  



  On peut utiliser un grand nombre d'huiles et de  corps gras. Par exemple, la titulaire peut avoir recours  à diverses huiles et corps gras     d'origine    végétale ou  animale. A titre d'exemple d'une huile végétale, on  peut se référer aux huiles de maïs, de graine de coton,  de son de riz, de soya,     d'olive,    d'arachide, de noix  de coco, de sésame, de     graine    de tomate, etc. A     titre     d'exemple d'une huile     animale,    on peut citer l'huile de  poisson, le suif de     boeuf,    le lard, l'huile de beurre.

    De façon générale, il est souhaitable d'utiliser des hui  les ou des corps gras qui ont été raffinés de façon  qu'ils ne confèrent pas une odeur ou une saveur  désagréable au produit. On a     utilisé    les huiles dites  hydrogénées avec de bons résultats, telles que des  corps     gras    hydrogénés. D'une façon générale, les hui  les à point de fusion supérieur telles que les paillettes  de graine de coton (point de     fusion    de 660 C envi  ron) ont tendance à être retenues dans une moins  grande mesure par le produit final.  



  En plus des huiles et des corps gras susmen  tionnés, la titulaire peut avoir recours pour certains  produits à des cires comestibles qui sont des liquides  stables aux températures de l'ordre utilisé dans le      présent procédé. Par exemple, on a utilisé de la cire  d'abeille naturelle ou raffinée et obtenu de bons résul  tats. On peut mélanger une telle cire en diverses  quantités avec une huile ou un corps gras approprié,  en modifiant ainsi certaines caractéristiques physiques  de l'huile. En     particulier,    l'introduction de la cire  élève le point de fusion de l'huile et augmente sa  viscosité.

   Elle fournit également un milieu qui est plus  stable et par conséquent mieux adapté pour être  réutilisé, qui peut être plus facilement filtré pour  éliminer les matières solides, et qui a tendance à être  absorbé dans une moins grande mesure par le pro  duit. Une plus grande stabilité de l'huile mélangée  a tendance à augmenter la durée de magasinage et  à mieux protéger le produit contre l'humidité atmo  sphérique. Un autre exemple est la cire de jujube,  que l'on peut mélanger avec l'huile (par exemple une  matière grasse hydrogénée) et qui modifie également  l'huile en augmentant le point de fusion, en abaissant  le point de fumage, et en rendant l'huile plus stable  et mieux adaptée en vue d'une     réutilisation    répétée.  



  De préférence, l'huile présente un point de fusion  supérieur à la température ambiante, par exemple  entre 39 et 660 C. Les huiles ayant une saveur telles  que l'huile de beurre et les corps gras naturels     d7ori-          gine    animale (par exemple la graisse de poulet) peu  vent être utilisées dans certains cas pour donner un  goût voulu. On peut introduire dans l'huile des par  fums spéciaux pour laisser une partie de ces parfums  dans la matière soumise au traitement. A des tempé  ratures s'élevant à     227o    C et en appliquant un vide  partiel, les huiles végétales et animales les plus mar  quantes ne subissent pas de décomposition impor  tante ou de changement dans leur structure molé  culaire.

   Certaines huiles sont suffisamment stables  pour être utilisées dans l'industrie à des températures  s'élevant jusqu'à 3160 C sous vide.  



  D'une façon générale, il est préférable d'utiliser  le niveau de température le plus élevé qui est compa  tible avec la stabilité de l'huile utilisée, avec le carac  tère de la matière en cours de déshydratation et avec  l'équipement utilisé. Comme précédemment men  tionné, une température initiale élevée de l'huile four  nit une grande     différence    de température entre l'huile  et la matière humide refroidie à déshydrater, en réa  lisant ainsi un échange de chaleur très rapide et très  efficace.

   Elle permet également de prévoir des rap  ports de charge élevés, ou en d'autres termes, on  peut introduire une quantité relativement grande de  la matière refroidie dans une quantité donnée d'huile,  en fournissant ainsi une bonne capacité de produc  tion et un cycle de déshydratation relativement     court.     En plus de ce qui précède, l'application d'une grande       différence    de température semble donner au produit  final des propriétés avantageuses. Il semble être pra  tique et avantageux dans certains cas d'utiliser des  températures de l'huile s'élevant jusqu'à 316  C, sous  vide pour autant que l'huile soit suffisamment stable  et que l'appareil soit susceptible de permettre un  réglage approprié.

   Une gamme préférée de la tem-         pérature    initiale de l'huile est comprise entre 163 et  2270 C, une température de 2040 C environ étant  jugée optimum.  



  Bien que le procédé ne soit pas critique en     ce     qui concerne le type de l'huile utilisé, il est souhaita  ble dans certains cas de choisir une huile ayant une  relation naturelle avec le produit     particulier    en cours  de traitement de façon que l'huile restant dans le  produit déshydraté final puisse être considérée  comme un additif naturel. Par exemple, au cours de  la déshydratation du porc, on peut utiliser le sain  doux avec ou sans hydrogénation.     Egalement,    la titu  laire peut utiliser le suif de     boeuf    pour le     boeuf    et la  graisse de poulet pour le poulet.

   On peut     utiliser    une  huile de poisson naturelle pour la déshydratation du  poisson, l'huile de noix de coco pour des noix de  coco fraîches, l'huile d'olive pour des olives traitées,  l'huile de graine de tomate pour les tomates, et  l'huile de maïs et une autre huile de céréale appro  priée pour les céréales. Pour la déshydratation de la  viande, la     titulaire    a trouvé qu'il est souhaitable     d7uti-          liser    un corps gras choisi dans les régions des orga  nes     internes    que l'on sait être plus durs qu'un corps  gras provenant du voisinage de la peau.  



  Suivant la matière     particulière    en cours de traite  ment, les constituants provenant de la matière peu  vent pénétrer dans l'huile. Ainsi, à la fin du cycle,  l'huile peut avoir accumulé des     constituants    tels que  le sucre, une matière farineuse comme l'amidon, une  matière colorante, des fibres de cellulose et la peau.  Ces matières peuvent être éliminées de l'huile par  des procédés connus, par exemple par sédimentation,  centrifugation et     filtration,    ce qui donne ainsi une  huile clarifiée prête à être     réutilisée.     



  Pour des raisons économiques, la réutilisation de  l'huile est généralement importante. L'aptitude à la  réutilisation dépend de la stabilité de l'huile dans les  conditions auxquelles elle est soumise et de la facilité  avec laquelle l'huile peut être conditionnée en vue  de sa réutilisation.  



  Les propriétés du produit final, en particulier la  couleur et la saveur, peuvent être     affectées    par les  matières solides divisées qui se sont accumulées dans  l'huile. Pour éviter ou réduire au minimum les effets  nuisibles de ces solides accumulés, la titulaire préfère  substituer au cours du cycle de l'huile clarifiée chaude  à une     certaine    partie de l'huile initiale contaminée.  L'huile clarifiée chaude peut être à une température  susceptible d'effectuer un échange de chaleur     comme     précédemment décrit, en     augmentant    ainsi la tempé  rature de la masse de l'huile à un niveau voulu pour  le reste du cycle. On peut faire varier la quantité  de cette substitution suivant les conditions.

   Lorsque  la substitution s'approche de 100 %, le produit est  moins affecté, pendant le reste du cycle, par des  caractéristiques quelconques de l'huile initiale acquise  au cours de la phase initiale. L'huile substituée à  l'huile originelle peut être de l'huile fraîche qui a  été chauffée ou     dégazéifiée    ou de l'huile utilisée au  cours d'une opération précédente qui a été clarifiée,      par exemple par décantation, centrifugation et     fil-          tration,    et     chauffée    et     dégazéifiée.    Avec ou     sans     substitution d'huile à la fin ou près de la fin de la  phase initiale du cycle,

   la     totalité    ou une     partie    de  la masse d'huile utilisée après .la partie     initiale    du  cycle peut être     éliminée    avant que le cycle soit  achevé, et une autre huile peut la remplacer. Dans ce  cas de nouveau, la température de l'huile introduite  doit être susceptible de fournir une température vou  lue à la masse entière de l'huile.

   Cette huile peut  ne pas devoir présenter la     stabilité        thermique    de la       première    huile     utilisée.    Elle peut être choisie pour       conférer    les propriétés voulues au produit final     telles     que la saveur, etc.  



  A la fin de l'opération de     centrifugation    sous  vide décrite ci-dessus et avant de casser le vide, on  peut     appliquer    diverses matières au produit et casser  le vide ensuite. Ceci assure la     pénétration    de la  matière appliquée dans les pores du produit. Les  ingrédients d'imprégnation liquide qui peuvent être  appliqués de     cette    façon comprennent des liquides  contenant un parfum, des vitamines, etc. Ainsi, il  est possible, avant de casser le vide à la     fin    de la cen  trifugation, de plonger le produit dans la centrifu  geuse dans un milieu de traitement liquide.

   Au  moment où l'on casse le vide, le     liquide    est refoulé  dans les pores du produit, ce qui     fournit    ainsi une       bonne        pénétration.    Ensuite, on peut soumettre le pro  duit à un égouttage et une centrifugation pour     élimi-          ner    le     liquide        d'imprégnation    libre.

       Comme    ingré  dient d'imprégnation liquide qui peut être appliqué  de cette façon, on peut citer des huiles ou des corps  gras, des liquides aqueux contenant des     parfums,    des       liqueurs    alcooliques, des sirops de sucre concentrés,  des agents de conservation, des enzymes pour ren  dre le produit plus tendre, des     stabilisants,    etc. Un  exemple est     l'imprégnation    de la chair de poulet  déshydratée avec de la graisse de poulet, une solu  tion de gélatine ou les deux.  



  En plus des ingrédients d'imprégnation -mention  nés, il est possible d'utiliser des solvants liquides  appliqués par     pulvérisation    ou par immersion de la  matière après la     centrifugation    sous vide et avant de  casser le vide. Ensuite, le cassage du     vide    sert à con  traindre le solvant     liquide    à pénétrer dans les pores  du produit. On peut ainsi utiliser un solvant     comme          milieu    pour     introduire        certains    ingrédients dans le  produit, tels que certaines     vitamines    et enzymes.

    Ensuite, on peut     éliminer    l'excédent de solvant par       centrifugation    et/ou évaporation.  



  On peut aussi     appliquer    des     matières    en phase  vapeur au produit     final    avant de casser le vide, par  exemple des     parfums        aromatiques.    Ainsi, si l'on intro  duit une vapeur     d'assaisonnement    dans     l'espace     occupé par le panier de la centrifugeuse à la fin ou  près de la fin de la centrifugation, mais avant la fin  de la rotation du panier et avant ou pendant le  cassage du vide, on peut contraindre certains     parfums     aromatiques ou volatils à pénétrer dans les pores.

    Au lieu d'une vapeur, on peut appliquer de la même    façon des     gouttelettes    atomisées ou pulvérisées d'un  assaisonnement     normalement        liquide.     



  Une caractéristique du présent procédé réside  dans le fait qu'il     réalise    une évaporation en l'absence  d'oxygène     atmosphérique.    Par conséquent, l'oxyda  tion des constituants de la matière alimentaire est  maintenue au     minimum.    Pour empêcher l'oxydation  pendant     l'emmagasinage,    la titulaire peut introduire  dans certains cas un ou plusieurs antioxydants dans  l'huile de traitement de façon à empêcher qu'un fai  ble degré quelconque d'oxydation ait tendance à se  produire pendant l'évaporation.

   En supposant qu'on       utilise    de tels     antioxydants    dans la dernière huile de  traitement, on poursuit alors cette action inhibitrice  en présence d'une certaine quantité d'huile résiduelle  dans le produit final.  



  Après que l'huile libre ait été séparée de la  matière, par exemple par centrifugation, le produit  peut être     soumis    à un refroidissement     évaporatif.    Le  refroidissement     s'effectue    en partie immédiatement  après que le contact avec l'huile ait cessé. Il peut  être intensifié par l'application d'un vide partiel plus  poussé pendant une période courte. Par exemple, si  le vide dans les stades précédents était de     l'orde    de  635 à 740     mm,    on applique un vide plus poussé  pendant une durée de 30 à 60 secondes pour réduire  la température du produit à un niveau inférieur à  540 C, après quoi le vide est cassé et le produit est  enlevé.  



  Au cas où l'huile a tendance à se     solidifier    pré  maturément pendant la centrifugation, en raison du  refroidissement     évaporatif,    on peut diminuer alors le  vide     appliqué    pendant ce stade, par exemple de 70  à 60 cm de mercure.  



  Lorsqu'on désire obtenir un produit présentant  une teneur en humidité supérieure, de l'huile libre  peut être éliminée     immédiatement    après que le  mélange vapeur-huile s'est apaisé, après quoi on cen  trifuge sous vide et ensuite casse le vide.  



  Un autre processus de     refroidissement,    avant de  casser le vide, consiste à introduire une quantité  mesurée d'eau dans l'espace mis sous vide dans lequel  le produit est disposé après en avoir     éliminé        l'huile          libre.    La quantité de cette eau peut être par exemple  de 10 à 100 % du .poids du produit     déshydraté    final.  Cette eau s'évapore immédiatement en vapeur d'eau  surchauffée et la vapeur d'eau s'écoule vers l'équipe  ment condensateur sans augmenter la teneur en humi  dité du produit. La chaleur de vaporisation de l'eau  est récupérée à partir des parois de l'équipement dans  lequel le produit se trouve et à partir du produit  proprement dit.

   Par conséquent, elle sert à     diminuer     la température des parties métalliques de l'équipe  ment qui se trouvent au     voisinagé        immédiat    du pro  duit (par exemple le panier de     centrifugation    et les  parois adjacentes), et la température de sortie du  produit. Une température de     sortie    inférieure assure  d'une façon générale une plus grande rigidité du  produit et un plus grand volume après avoir cassé  le vide. On peut appliquer le refroidissement décrit      ci-dessus à la fin ou presque à la fin de la centrifu  gation et avec ou sans application d'un vide plus  poussé comme précédemment décrit.  



  La     fig.    1 représente un appareil simple qui peut  être utilisé pour la mise en     oeuvre    du procédé. Il  consiste en une chaudière ou réservoir 40 ayant une  grande hauteur qui est muni d'un couvercle amovi  ble 41 et d'un panier interne perforé 42. Le panier  est représenté comme     étant    fixé à l'extrémité infé  rieure d'une tige 43 qui tourillonne et coulisse à  travers le couvercle. La lèvre supérieure du panier  est représentée comme comportant un collier 44 qui  peut être fait en une matière synthétique élastique.  Une conduite 45 relie le réservoir à une pompe à vide.  Les conduites 46 et 47 sont destinées à introduire et  à évacuer les charges d'huile.

   Ces conduites     relient     les réservoirs externes d'emmagasinage de l'huile  et l'échangeur de chaleur.     Egalement,    l'équipement  externe peut comprendre un moyen de clarification  de l'huile, tel qu'une     centrifugeuse,    pour     éliminer    les  solides contenus et un filtre     clarificateur.    Le réser  voir peut être muni d'une chemise de vapeur d'eau  (non représentée) en vue d'un chauffage direct.  



  A l'intérieur du réservoir 40, il est avantageux  de prévoir un moyen pour faire descendre les parti  cules au-dessous de la surface de l'huile pendant la  seconde phase à température inférieure du cycle,  étant donné qu'à ce moment les particules légères  ont tendance à     flotter    sous forme d'une masse  épaisse sur la surface de l'huile, en soulevant ainsi  certaines particules au-dessus du niveau de l'huile.  Ainsi, une grille 48 présentant un rebord perforé  surélevé est suspendue de façon réglable dans le  réservoir par un moyen approprié tel que les câbles  51 qui sont enroulés et déroulés en faisant tourner  la manivelle 52 du treuil.  



  L'appareil représenté sur la     fig.    1 fonctionne de  la façon suivante. Le couvercle 41 est enlevé, et une  charge de matière congelée est introduite dans le  panier 42 de la centrifugeuse. Une quantité d'huile  à sa température supérieure est introduite dans la  partie inférieure du réservoir. Le panier de la centri  fugeuse est alors introduit dans la partie supérieure  du réservoir en même temps que la grille 48, et le  couvercle est mis en place. L'intérieur du réservoir  est mis sous un vide relativement poussé de l'ordre  de 70 à 72,5 cm de mercure. A ce moment, l'huile  occupe une faible partie de l'espace du réservoir,  par exemple, le huitième inférieur.

   Au bout d'une  courte période de repos, pendant laquelle la matière  congelée est     dégazéifiée,    le panier 42 est descendu  au fond du réservoir, en introduisant ainsi la matière  congelée dans l'huile et en libérant les particules en  vue d'un mouvement libre. Il se produit immédiate  ment un milieu présentant un mélange de phase  vapeur et d'huile dont le niveau monte à plusieurs  fois la hauteur initiale de la masse d'huile et ceci  est accompagné par un écoulement rapide de la  vapeur à travers la conduite 45 vers le moyen de  mise sous vide. Lorsque l'huile subsiste au voisinage    de l'extrémité de la première phase, les particules  légères ont tendance à flotter sous     forme    d'une  masse à la surface de l'huile.

   La grille 48 est uti  lisée à ce moment pour maintenir les particules  immergées, et elle est disposée à un niveau auquel  sa partie horizontale se trouve au-dessous du niveau  de l'huile, tandis que le rebord 49 s'étend au-dessus  du niveau de l'huile. Ceci sert à maintenir les parti  cules immergées, en assurant un bon contact des  particules individuelles avec l'huile. Le rebord 49  empêche les particules de monter autour des bords  de la grille vers le côté supérieur.     Comme    précé  demment décrit, une partie de la     première    huile peut  être enlevée du réservoir à la fin de la première  phase du cycle, et une autre huile chaude peut la  remplacer.

   A la fin du cycle de déshydratation, le  produit est enlevé de l'huile en soulevant le panier  de la centrifugeuse ou en évacuant l'huile par l'inter  médiaire de la conduite 47. Après l'égouttage de  l'huile libre, et tout en maintenant le vide, le panier  42 est mis en rotation de façon à     éliminer    une  quantité supplémentaire d'huile à partir des surfaces  et des pores du produit par la force     centrifuge.    Après  ou près de la fin de cette centrifugation, on peut  augmenter le vide pour obtenir un refroidissement       évaporatif    efficace, après quoi le vide est cassé et  le couvercle 41 est enlevé pour retirer le produit.  



  L'appareil représenté sur la     fig.    2 présente un  agencement     différent    pour introduire et retirer la  charge de matière. Cet appareil consiste en un réser  voir 61 de grande hauteur proportionnellement à son  diamètre (par exemple une hauteur dix fois supé  rieure à son diamètre). Le couvercle 62 est muni  d'un treuil 63 comme représenté sur la     fig.    1, qui  sert à soulever et abaisser la grille de barrage 64  qui correspond à la grille 48 de la     fig.    1. Un réci  pient de chargement 66 est disposé à l'intérieur du  réservoir 61 et est relié à travers un côté du réservoir  par le boîtier 67 d'une vis transporteuse qui contient  la vis transporteuse 68.

   Le récipient 66 est repré  senté comme étant relié à un moyen de mise sous  vide par une conduite 69.  



  Le réservoir 61 est relié à un dispositif de con  densation et de mise sous vide par une conduite 70.  Les conduites 71 et 72 sont représentées pour  l'introduction et l'évacuation de l'huile. L'extrémité  inférieure du réservoir 61 communique avec une  enveloppe amovible 73 par l'intermédiaire d'une  soupape 74 qui peut être du type à papillon. L'enve  loppe 73 entoure un panier centrifugeur perforé 75  qui est destiné à faire tourner le produit. La partie  inférieure de l'enveloppe 73 est munie d'un raccord  de conduite 76 pour évacuer l'huile dans un système  d'emmagasinage et de récupération de l'huile. L'enve  loppe 73 est également reliée par une conduite 77  à un dispositif de mise sous vide. L'ouverture de la  conduite 78 permet à l'air atmosphérique ou autre  gaz de pénétrer dans l'enveloppe 73 à la fin du cycle.  



  L'appareil de la     fig.    2 peut fonctionner de la  façon suivante. La charge de la matière refroidie      à déshydrater est introduite     dans    le récipient 66. Le  papillon 74 étant fermé, la quantité initiale de l'huile  chaude est placée dans la partie inférieure du réser  voir 61. La conduite 70 est reliée au dispositif de  condensation et de mise sous vide     comme    précédem  ment décrit. Avant de commencer le cycle, le produit  congelé est soumis à un vide partiel, et est ainsi       dégazéifié.    D'une façon     analogue,    le vide partiel est  appliqué au réservoir 61.

   La vis transporteuse 68  est alors mise en fonctionnement pour amener la  charge     dans    le réservoir 61. Attendu que la     matière     est amenée à un débit sensiblement régulier dans la  partie supérieure du réservoir 61, elle tombe conti  nuellement de haut en bas dans la     partie    inférieure  du réservoir pour venir au contact de l'huile chaude.  De préférence, l'introduction de la matière congelée  se produit pendant une période de temps appréciable,  par exemple de 7 à 30 secondes. Lors du premier  contact de la matière congelée avec la masse d'huile  chaude, il se produit immédiatement une transmis  sion de chaleur rapide avec une rapide évaporation.

    La vitesse de dégagement de la vapeur est si rapide  qu'elle engendre avec l'huile un     milieu    en forme de  mousse comprenant un mélange dilaté de vapeur et  d'huile     liquide    qui monte dans le réservoir sous forme  d'une     colonne    s'étendant au-dessus de la surface de  la masse d'huile. Au moment ou peu après l'intro  duction de la charge, sensiblement la     totalité    de  l'huile est en phase mixte, ou en d'autres termes il  ne reste sensiblement pas d'huile sous forme d'une  masse liquide au-dessus de la soupape 74. Le réser  voir doit avoir une hauteur     suffisante    pour que le  milieu constitué par le mélange de vapeur et d'huile  ne s'étende pas dans la conduite 70.

   Dans un cas  typique, la hauteur de cette colonne peut correspon  dre à 6 à 10 fois la hauteur initiale de la masse  d'huile. Pendant l'introduction continue de la charge  de matière congelée, les particules congelées tombent  à travers la colonne du mélange de vapeur et d'huile.  Ceci sert à     maintenir    la colonne de mousse et le  débit de vapeur à l'état réglé, sans engendrer une  colonne d'une hauteur excessive ou un débit de  vapeur qui ne peut pas être traité par le condenseur.

    Le mélange de vapeur d'eau et d'huile est refroidi  en venant au contact de la matière congelée     d7admis-          sion,    et la vapeur passant dans le     condenseur    est  amenée à un niveau de température inférieur.     Ega-          lement,    l'introduction de la matière pendant une  période de chargement prédéterminée fournit un plus  faible     rapport    du produit à l'huile au début du cycle.

    La     particularité    susmentionnée permet de prévoir  des rapports économiques entre le poids de la charge  et le poids de l'huile utilisée étant donné qu'elle  maintient la génération de la colonne de mousse et  le dégagement de la vapeur sous contrôle pendant  la     première    partie du cycle, moment auquel le déga  gement de l'humidité, la création de la mousse et       l'écoulement    de la vapeur ont tendance à être par  ticulièrement violents.    Comme     précédemment    décrit, la phase initiale est  accompagnée par une chute rapide de la température  de l'huile.

   Lorsque la colonne du milieu constitué  par le mélange de vapeur et d'huile descend, la grille  64 est abaissée comme pour l'appareil de la fi-. 1  de sorte que le reste du cycle est effectué alors que  la totalité de la     matière    est maintenue plongée dans  l'huile. A ce moment, une partie de l'huile peut être  enlevée et on peut lui substituer de l'huile chaude  clarifiée, comme pour l'appareil de la     fig.    1. Lorsque  le produit s'approche de la teneur en humidité vou  lue, la soupape à papillon 74 est     ouverte    pour éva  cuer l'huile et la matière déshydratée dans l'enveloppe  73 et le panier perforé 75.A ce moment, l'enveloppe  73 est sous le même vide partiel que celui     appliqué     au réservoir 61.

   L'huile est maintenant évacuée de  l'enveloppe 73 par l'intermédiaire de la conduite 76,  y compris l'huile qui s'égoutte à partir du produit.  Le panier 75 est maintenant mis en rotation de  façon à     éliminer    l'huile libre restante. A la fin ou  presque à la fin de cette centrifugation, le vide partiel  appliqué à l'enveloppe 73 peut être augmenté.

   Par  exemple, lorsque le vide partiel est de l'ordre de  67,5 à 71,25 cm de mercure, on augmente le vide  régnant dans l'enveloppe 73 à une valeur de l'ordre  de 72,5 à 74,4 cm.     Ceci        sert    à     éliminer    une quantité  supplémentaire d'humidité à     partir    du produit et  cette action est accompagnée par un refroidissement       évaporatif    du produit.

   En supposant     l'utilisation     d'une huile     normalement    solide, le refroidissement       évaporatif    est     utilisé    de préférence pour réduire la  température du produit à une valeur inférieure au  point de fusion de l'huile, en contraignant ainsi l'huile  restante à se congeler avant que le vide soit cassé.  L'application d'un vide poussé à la     fin    du cycle a un  autre effet avantageux en ce sens qu'il a tendance  à dilater la structure cellulaire ou les tissus immé  diatement avant que le refroidissement se soit effec  tué au point de traiter ou de durcir les tissus et de  congeler l'huile; en maintenant ainsi un volume opti  mum.

   La conduite 82 est prévue pour introduire  l'eau de refroidissement à la fin du cycle, comme  précédemment décrit.  



  A titre de variante au mode opératoire décrit  ci-dessus, la soupape 74 peut être en position     ouverte     pendant le cycle, auquel cas l'enveloppe 73 fait, en  fait, partie du réservoir de traitement. La soupape  74 peut être fermée à la     fin    du cycle et après que  sensiblement la totalité de l'huile libre ait été élimi  née. L'enveloppe isolée plus petite 73 facilite l'appli  cation d'un vide plus poussé.  



  Après la     fin    du cycle comme décrit ci-dessus,  la conduite 78; est     ouverte    pour admettre de l'air  déshydraté ou autre gaz à la pression atmosphérique  dans l'enveloppe 73, après quoi l'enveloppe est déta  chée et le produit est enlevé. Au lieu d'admettre  l'air atmosphérique, il est souhaitable     d'utiliser    un  gaz froid qui a été déshydraté de façon qu'une quan  tité appréciable d'humidité provenant du gaz ne soit  pas réintroduite dans le produit.

   Au lieu     d'utiliser         l'air, on peut avoir recours à des gaz anhydres inertes  tels que l'azote qui servent à remplir les pores d'un  gaz inerte, en excluant ainsi l'oxygène.     Egalement,     l'application de l'air stérile ou autre gaz est égale  ment avantageuse, en particulier au cas où il est  souhaitable d'éviter une contamination quelconque  par introduction de micro-organismes contenus dans  l'air (par exemple des bactéries ou des moisissures).  On peut utiliser des gaz actifs (par exemple l'oxyde  d'éthylène) pour détruire ou neutraliser ces micro  organismes.

   L'application d'un gaz de traitement  pour casser le vide est particulièrement     efficace    du  fait que le produit poreux présente à ce moment une  quantité minimum de gaz absorbé ou occlus, et au  cours du procédé de cassage du vide le gaz est con  traint de pénétrer efficacement dans les pores ou  les cellules du produit.  



  Sur la     fig.    2, la     grille    74 est verticalement mobile  comme sur la     fig.    1. Un autre agencement est repré  senté sur la     fig.    3. Dans ce cas, on prévoit une grille  rotative 81 dans le réservoir 61, et qui est disposée  à un niveau fixe au-dessus de la soupape 74. Dans  la position représentée en pointillés, la grille permet  le mouvement libre de la matière. Toutefois, lors  qu'elle est tournée de 900 dans la position représen  tée en     trait    plein, elle     agit    comme     barrière    perforée.  Pendant la phase initiale du cycle, la grille 81 est  disposée comme indiqué en pointillés.

   A la fin de  cette phase initiale, la mousse s'affaisse et la matière  déshydratée est flottante, une certaine quantité d'huile  est retirée par l'intermédiaire de la conduite 72 de  sorte que le niveau d'huile et la matière     flottante     sont abaissés au-dessous de la grille 81. On fait  tourner maintenant la grille 81 dans la position  représentée en trait plein, après quoi l'huile chaude  est introduite dans le réservoir pour porter le niveau  de l'huile au-dessus de la grille. Le cycle se poursuit  alors, les particules de matière étant maintenues  au-dessous de la surface de l'huile par la grille.  



  La phase initiale du procédé est affectée par la  valeur du vide partiel maintenu, en se référant en       particulier    à la vitesse à laquelle la vapeur se dégage  et au volume du milieu à phases multiples. A titre  d'exemple, avec un équipement comparable à celui  de la     fig.    2 présentant un réservoir d'un diamètre de  120 cm et une hauteur de 12 mètres environ, la  charge d'huile initiale peut fournir un niveau de  liquide à 1,2 mètre de l'extrémité inférieure du réser  voir.

   En prenant du céleri frais présentant une teneur  en matières solides de 10      /o    environ, découpé en  des morceaux d'une épaisseur de 9,5 mm environ  et congelé à     -17     C, on peut introduire 136 kg de  charge dans 1360 kg environ d'huile à 2040 C  pendant une période de 7 secondes environ. Dans  ces conditions, en maintenant un vide partiel initial  de 60 cm de mercure, il se produit un mélange de  vapeur et d'huile immédiatement après l'introduction  de la charge qui a un volume correspondant à trois  fois celui du liquide. Toutefois, avec un vide partiel  de 62,5 cm de mercure, le milieu présente un volume    quatre fois supérieur environ au volume de la charge  d'huile.

   De façon analogue, avec des vides partiels  de 65, 67,5 et 70 cm de mercure, les volumes cor  respondants sont 5 fois, de 6 à 7 fois, et de 8 à 9  fois supérieurs au volume     initial,    respectivement.  Pour 72,5 cm, le volume du milieu est de l'ordre  de 10 fois supérieur au volume initial ou plus. Il  est évident d'après ces chiffres qu'un vide partiel  maintenu pendant la phase initiale d'évaporation, au  cours de laquelle la majeure partie de l'humidité  est éliminée, peut être réglé pour obtenir les condi  tions voulues et suivant l'équipement particulier uti  lisé de façon que l'évaporation rapide voulue se pro  duise, mais le milieu à phase mixte ne présente pas  un volume susceptible de provoquer un transfert  important de la mousse dans l'équipement de con  densation et de mise sous vide.

   Suivant les observa  tions de la titulaire, d'une façon générale, un vide  partiel initial de l'ordre de 62,5 à 70 cm de mercure  peut être utilisé au moment de l'introduction de la  charge dans l'huile et peut être diminué ensuite à  55 à 62,5 cm, mais en le ramenant à 70 cm environ  ou plus après les quelques premières minutes de  fonctionnement.  



  En général, à la fois la température initiale de  l'huile et la valeur du vide appliqué sont des facteurs  qui affectent la vitesse d'évaporation initiale. Ainsi,  on peut obtenir des vitesses d'évaporation supérieures  à celles précédemment mentionnées en maintenant  des vides relativement poussés (par exemple supé  rieurs à 72,5 cm) à des températures élevées. Ainsi,  à titre d'exemple, la titulaire atteint des vitesses qui  éliminent la majeure partie de l'humidité en des  périodes de temps de l'ordre de 15 à 120 secondes.  



  On peut utiliser divers processus d'empaquetages  pour l'emmagasinage et la vente. D'une façon géné  rale, on peut utiliser des processus d'empaquetage  classiques tels que ceux utilisés pour les produits       alimentaires    séchés classiques, comprenant une enve  loppe constituée par des sacs en     carton,    en matière  plastique et en clinquant, des boîtes métalliques, des  récipients en verre, etc. Dans certains cas, lorsque  l'exposition à l'atmosphère assure une détérioration  défavorable, l'empaquetage peut être effectué dans  des récipients hermétiquement fermés tels que des  boîtes d'étain hermétiquement fermées ou des bocaux  en verre. On peut avoir recours à un empaquetage  avec un gaz de     traitement    pour empêcher l'oxyda  tion.

   Ainsi, le vide peut être cassé à la fin du cycle  de déshydratation avec de l'azote anhydre stérile, et  ensuite les produits peuvent être empaquetés dans  le même gaz. Lorsque la stérilisation dans l'empa  quetage est importante, on peut utiliser une mise en  boîte ou un empaquetage aseptique dans lequel le  produit est introduit à l'état stérilisé dans des boîtes  stérilisées et les boîtes sont fermées dans des con  ditions de stérilisation.  



  Lorsque les produits présentent une forte teneur  en humidité (par exemple de 10 à 30 % sur une base  de solides exempts d'huile), ils peuvent être emma-           gasinés    à l'état congelé ou à l'état réfrigéré, avec ou  sans empaquetage.     3i    on le désire, on peut     utiliser     des agents de conservation tels que des inhibiteurs  de moisissure pour traiter ces produits.  



  Comme précédemment mentionné, la déshydrata  tion de la plupart des matières     alimentaires    humides  par les procédés classiques plus courants assure une  diminution considérable du volume. Avec le présent  procédé tel qu'il est appliqué pour le traitement des  matières humides, le produit final présente un volume  et une     forme    analogues à     ceux    de la matière de       départ,    et qui ne     diffèrent    pas dans une grande  mesure de cette dernière.

   La titulaire     l'attribue    en  partie à l'action de gonflement de la vapeur d'eau  au cours de la phase initiale d'évaporation rapide,  qui laisse la structure d'ensemble de la particule  d'une façon générale dans le même état.     Egalement,     on     l'attribue    à la     solidification    d'une couche poreuse       externe    bien avant la fin du cycle, ainsi qu'on le  verra ci-après plus en détail. On l'attribue en outre  à la     centrifugation    sous vide et au refroidissement  par évaporation, de sorte que lorsque le vide est  cassé, le produit n'est pas     affecté    par une pression  appliquée de l'extérieur.

   En d'autres termes, au  moment où le vide est cassé, les pores sont ouverts  et les     particules    sont relativement     fermes    et rigides.  Par conséquent, l'air ou autre gaz peut s'écouler  dans les pores sans provoquer l'affaissement des par  ticules. Lorsque le produit final est soumis à un  vide plus poussé, et que le produit est ainsi refroidi  et que     l'huile    est     solidifiée    avant que le vide soit  cassé, ceci contribue également à la production d'un  produit qui est comparable quant à son volume et  à sa forme à la matière de     départ.     



  Dans certains cas, un traitement préparatoire spé  cial de la matière de départ peut augmenter le volume  du produit final. Ainsi, immédiatement avant la con  gélation, on peut réchauffer la matière à une tempé  rature -de d'ordre de 38  à 600 C, ;puis on peut pla  cer des plateaux contenant les particules chaudes sur  des rayons qui sont refroidis par un     réfrigérant    fluide  qui circule à     travers    eux. L'atmosphère entourant les  plateaux est mise sous un vide partiel de l'ordre de  72,5 cm de mercure. Ainsi, les particules humides  sont dilatées immédiatement avant la congélation,  puis sont congelées à l'état dilaté.

   Ces     particules    con  gelées et dilatées peuvent être     emmagasinées    et sou  mises au procédé de l'invention de la même façon que  celle précédemment décrite. On a constaté que cette  dilatation augmente le volume du produit final  déshydraté de façon importante au moment de la  congélation. L'intérieur des particules de ces produits  finals a tendance à présenter de plus grandes poches  d'air ou vides qui ont tendance à favoriser une réhy  dratation plus rapide au contact de l'eau.

   Des pro  duits tels que des pois frais traités de cette façon  présentent des noyaux     internes    qui sont pressés contre  les surfaces     internes    de la peau, en laissant un vide  d'air relativement     grand    entre les deux noyaux.

   Des  cerises noires déshydratées obtenues de cette façon    présentent des caractéristiques sensiblement     analo-          gues.    D'une façon générale, à la fois les pois verts  déshydratés et les cerises noires traitées de cette façon  présentent un aspect extérieur gonflé et ont     tendance     à être plus agréables à     l'oeil    que les produits obtenus  sans cette dilatation préliminaire sous vide.

       Certaines     matières semblent convenir à ce traitement, telles que  celles présentant une peau externe ou surface ana  logue à une peau et une quantité importante d'air       emprisonné.    On peut se référer en     particulier    aux  cerises noires, aux pais, aux poires, aux poires  préalablement séchées et aux quartiers de pêches,  aux grains de céréales frais ou partiellement     d6shy-          dratés    (par exemple le maïs) et à la viande. On peut  traiter les viandes par ce processus pour augmenter  la porosité du produit final, ceci facilitant la réhy  dratation.  



  Comme précédemment mentionné, le traitement  préparatoire de cette matière première peut modifier  d'une façon considérable son état naturel. Par exem  ple, on peut traiter les cerises par des procédés  classiques pour former ce que l'on cornait sur le  marché sous le nom de     cerises    du type marasquin.  Ces cerises ont été soumises au cours de leur trai  tement à un saumurage et à une cuisson et à l'addi  tion d'un sirop de sucre. Le traitement de glaçage  classique, précédemment mentionné, implique égale  ment une cuisson avec une introduction de sucre  supplémentaire. La teneur en humidité de ces matiè  res traitées est considérablement inférieure à la  teneur en humidité de la matière première fraîche.

    Par exemple, les cerises du type marasquin     présen-          tent        une        teneur        en        humidité        de        l'ordre        de        60        %        envi-          ron    et les     cerises    glacées présentent une teneur en       humidité        de        20        %        environ.        

  Ces        matières        traitées        peu-          vent    être traitées suivant le présent procédé pour  fournir des produits ayant une teneur en humidité       de        l'ordre        de    2 à     20        %        (la        teneur        en        humidité        supé-          rieure    étant admissible avec ces produits en raison  de la teneur en sucre).

   Ces produits, lorsqu'ils sont       réhydratés,    forment des produits comparables aux  produits du type     marasquin    ou glacés originels.  



  Le traitement préliminaire des matières, telles  que les grains de céréales, les pois pour poussins et  les lentilles, peut comporter une réhydratation de la  matière séchée et l'enlèvement des peaux, après quoi  les noyaux humides sont congelés.     Egalement,    on  peut     réhydrater    la viande séchée, la congeler, puis  la traiter suivant le présent procédé.

   Avant la réhy  dratation, on peut soumettre les grains de céréales  à diverses opérations de broyage, par exemple, pour  enlever l'enveloppe, le son et le germe, en fournissant  ainsi un produit     facilement        réhydratable.    On peut  introduire des     ingrédients    solubles dans le liquide de  réhydratation, tels qu'un parfum ou un assaisonne  ment, des gommes végétales ou animales, etc.  



  On s'est référé précédemment au marinage  comme traitement préalable. Par exemple, on peut  appliquer le présent procédé aux concombres, aux      tomates, aux olives, aux oignons, aux grains de poi  vre marinés, etc.  



  Comme précédemment mentionné en ce qui con  cerne la viande, la volaille et les poissons, crustacés  et mollusques comestibles, on peut appliquer une  cuisson comme traitement préalable avec ou sans  assaisonnement. On peut également utiliser des pro  cédés de conservation classiques, tels qu'un traitement  par la saumure, un     fumage,    un salage etc.  



  En ce qui concerne la     plupart    des fruits et des  légumes, il est généralement souhaitable d'utiliser une  matière de départ fraîche, de façon que le produit  final, après réhydratation, soit très analogue à la  matière de départ fraîche     initiale.     



  A titre d'explication supplémentaire de la déshy  dratation préliminaire, après avoir découpé certains  fruits (par exemple les pêches) ou de légumes en  particules ou tranches de dimension appropriée, on  peut les soumettre à des procédés de déshydratation  classiques, par exemple en contact avec de l'air chaud  à des températures de l'ordre de 540 à     721,    C, de  façon que l'humidité continue soit réduite dans une  mesure importante, par exemple à une teneur en  humidité comprise entre 15 et 60 %. On peut     utiliser     des fours de déshydratation ou de séchage indus  triels. Au lieu d'utiliser des dessiccateurs à air, on  peut avoir recours à un séchage au soleil en exposant  les produits au soleil dans des plateaux.

   Dans cer  tains cas, on peut appliquer une telle déshydratation  avant que le produit soit découpé à la forme voulue.  Ces matières peuvent être directement congelées et  soumises au présent procédé, mais de préférence  elles sont partiellement     réhydratées    avant la congé  lation. Une réhydratation partielle donne des produits  qui présentent une plus grande porosité et un moins  grand poids par unité de volume. Les fruits qui peu  vent être traités de cette façon sont les dattes, les  figues, les raisins, les pêches, les poires et les  abricots.  



  En ce qui concerne les produits qui sont par  tiellement concentrés ou conservés avec une quantité  supplémentaire de sucre, on peut se référer encore  à divers fruits confits, comprenant l'ananas, les pata  tes douces et l'igname confit. Comme autres pro  duits préalablement séchés auxquels on peut appli  quer l'invention après la réhydratation, on peut citer  les châtaignes et les champignons séchés.  



  En ce qui concerne les fruits séchés plus cou  rants, comme les dattes mûries sur l'arbre, les figues  séchées, les prunes et les pommes séchées au four,       qui        peuvent        contenir        20        %        d'humidité        environ,        on     peut nettoyer ces produits après emmagasinage et les  soumettre à une réhydratation de façon à doubler  leur teneur en humidité, puis les congeler. Ensuite,  on les soumet au présent procédé.

   Les produits obte  nus après une telle réhydratation présentent un plus  grand volume, en comparaison de la matière pre  mière séchée avant hydratation, en raison du réta  blissement des tissus précédemment rétrécis.     Egale-          ment,    ils sont poreux, relativement tendres et plus    facilement     réhydratés    au contact de l'eau. On peut  raccourcir le cycle de déshydratation pour enlever  des produits présentant une teneur en humidité com  parable à celle présentée par un fruit séché classique,  par exemple 20 %.  



  On peut déshydrater de nombreux produits com  binés par le présent procédé.     Comme    exemples, on  peut citer des produits faits avec de la pâte, avec  ou sans levain, telle qu'une poudre de cuisson ou  de la levure et avec ou sans cuisson     préliminaire     partielle pour activer l'action du levain. Comme au  tres exemples, on peut citer des boulettes de pâte,  des produits connus sous le nom de       casse-croûtes       et des produits contenant une charge ou masse ana  logue de matière     alimentaire    et une couche de pâte  enveloppante, comme les ravioli perforés, présentant  une charge constituée par de la viande.

   Comme au  tre exemple, on peut citer un produit présentant une  charge formée par des fruits, par exemple des mor  ceaux de fruits, de la confiture ou pâte de     fruits    par  tiellement ou entièrement enrobés dans une pâte.  



  Dans l'industrie des fruits séchés, il est courant  d'appliquer un soufrage à certains fruits séchés pour  prolonger la durée de magasinage et pour favoriser  d'une façon générale la conservation. Suivant le pré  sent procédé, lorsqu'on désire effectuer un soufrage,  on peut introduire le produit déshydraté     final    dans  une chambre de soufrage où il est exposé à un gaz  de soufrage classique. Le gaz doit être à une tempé  rature légèrement supérieure au point de     fusion    de  l'huile ou le produit doit être réchauffé autrement  à cette température.

   Après l'avoir retiré de la cham  bre de soufrage, le produit peut refroidir de façon  que la surface retienne le soufre     appliqué.    Un autre  processus consiste à plonger la matière première net  toyée et découpée dans une solution de sulfite de  sodium, après quoi la matière est congelée. Après  avoir été déshydraté par le présent procédé, le pro  duit final présente une teneur en soufre résiduelle  qui dépend de la matière première particulière trai  tée et de la concentration de la solution de traitement.  



  On peut appliquer avantageusement le présent  procédé pour fournir une nouvelle     technique    pour la  fabrication des cerises glacées et fruits analogues, pré  sentant une teneur en sucre supplémentaire. Ainsi,  on peut cuire des cerises saumurées égouttées dans  un sirop de sucre, qui est concentré progressivement  à un sirop de 25 0/0, en ajoutant une couleur et un  parfum.

   Après l'égouttage du sirop en excès, ces ceri  ses sont congelées et traitées suivant le présent pro  cédé, en les retirant de l'huile chaude à une teneur       en        humidité        de        20        %        environ.        Par        ce        processus,        on     peut obtenir un produit de bonne qualité, qui conserve  la couleur, la saveur et la structure cellulaire initiale  et on l'obtient par des stades de traitement qui sont  simples et qui prennent peu de temps en comparaison  des procédés classiques.  



  En ce qui concerne l'application du procédé aux  grains de céréales, on peut préparer des grains de  céréales séchés au soleil sur le champ en les nettoyant      et les     réhydratant,    après quoi on les congèle et on  soumet ensuite le produit congelé au présent procédé.  Avant la réhydratation, on peut soumettre les grains  à des opérations de broyage, telles que celles qui  peuvent servir à enlever l'enveloppe et le son et, si  on le désire, les germes.

   Le produit ainsi obtenu est  un granule déshydraté ayant une teneur en humidité       de        l'orde        de    2 à 3     %        et        qui    a     le        volume        et        la        forme     des granules des grains     initiaux.    Il est relativement  tendre et croquant et se     réhydrate    rapidement au  contact de l'eau. Après la réhydratation, la forme des  granules     initiaux    est conservée.

   Les sous-produits  résultant du broyage, tel que le germe de blé, peuvent  être également déshydratés par le présent procédé.  



  On a supposé ci-dessus que la cuisson ou le     risso-          lement    doit être réduit au     minimum    pendant le cycle  de déshydratation. Toutefois, dans certains cas, en  particulier avec des matières farineuses (par exemple  la pâte de farine) il peut être souhaitable de réaliser  un degré prédéterminé de cuisson ou de     rissolement     des produits simultanément à la déshydratation. On  peut le     réaliser    en utilisant des températures d'huile  plus élevées, après la première phase d'évaporation  initiale, par exemple des températures de l'ordre de       104o    à     149o    C.  



  Dans certains cas (par exemple avec le maïs) le  produit obtenu convient pour être mangé sans traite  ment supplémentaire par le consommateur.     Egale-          ment,    les produits comme les pois       garbanza         ,    les  lentilles, les châtaignes ou les grains de céréales, lors  qu'ils sont déshydratés suivant le présent procédé,  peuvent être soumis à un     rissolement    et un assai  sonnement pour obtenir un produit analogue à une  noix très comestible.  



  Dans la plupart des cas, le produit déshydraté de  la titulaire est traité encore par le consommateur  avant qu'il soit mangé. Par exemple, les légumes  déshydratés, comme les pois verts, peuvent être plon  gés dans l'eau chaude pour les     réhydrater,    après quoi  ils sont     soumis    à une cuisson classique. Suivant un  processus plus simple, la ménagère peut introduire  une quantité mesurée de la matière déshydratée dans  un récipient de cuisson, après quoi elle ajoute une  quantité prédéterminée d'eau, elle recouvre le réci  pient et le place dans un four chaud. Lorsque l'eau  est chauffée au point d'ébullition, elle     réhydrate    le  légume et effectue la cuisson voulue.

   Par ce processus,  la préparation des légumes de façon qu'ils soient  prêts à être mangés peut ne nécessiter pas plus de  5 à 10 minutes. Au lieu que la ménagère doive pla  cer une quantité mesurée de la matière déshydratée  dans un récipient de cuisson, la matière déshydratée  peut être vendue dans un récipient de cuisson en  clinquant métallique, de façon qu'il suffise que la  ménagère ajoute une quantité mesurée d'eau à cet  emballage et le place dans un four chaud pendant  une période de temps     prédéterminée.     



  Dans certains cas, le produit déshydraté, au lieu  d'être vendu tel quel, peut être introduit dans ce qu'on  appelle des mélanges préalables de cuisson. Par exem-    pie, des cerises noires déshydratées, obtenues suivant  le présent procédé, peuvent être introduites dans un  mélange préalable de crêpes sèches, de façon que lors  qu'une pâte dite à crêpes est formée avec de l'eau ou  du lait, les cerises noires aient tendance à     s'hydrater,     l'hydratation étant achevée pendant la cuisson des  crêpes.

   En ce qui concerne ces mélanges préalables,  une particularité avantageuse des légumes et fruits de  la présente invention réside dans le fait qu'ils se met  tent d'eux-mêmes en suspension dans le mélange préa  lable et dans la pâte cuite et en ce qu'ils     flottent    dans  des pâtes lisses, plus légères, du type à crêpes.  



  Le produit résultant du procédé ci-dessus a de  nouvelles propriétés qui le distinguent des produits  déshydratés obtenus par les procédés antérieurs. En  considérant en particulier les produits obtenus par  application d'une     centrifugation    sous un vide partiel  continu, à la fin du cycle de déshydratation, tous les  produits de la. titulaire présentent une     excellente     qualité en ce qui concerne des caractéristiques,  comme la couleur, la saveur, la valeur nutritive, la  forme et la dimension, la fragilité, la durée de maga  sinage, la vitesse et le degré de réhydratation.  



  La conservation de la couleur est bonne à excel  lente, y compris la conservation du vert frais et de la  couleur rouge des fruits et des légumes, ainsi qu'on  l'a     déterminé    par des analyses de couleurs réelles.  Les champignons constituent une exception, en ce  sens qu'ils prennent la couleur brun clair des cham  pignons cuits, probablement en raison de change  ments chimiques des constituants de couleurs provo  qués probablement par une activité des     enzymes    et  non par un     rissolement        superficiel    ou un enlèvement  de la couleur par l'huile de traitement.

   Il se produit  un léger assombrissement de la couleur de tous les  produits, mais pas dans une mesure     suffisante    pour  modifier d'une façon importante la teinte initiale. Cer  taines matières, qui présentent une couleur blanche  naturelle, comme les pommes de terre découpées en  tranches, sont légèrement plus foncées, dans la mesure  où l'on peut parler d'une couleur grise ou crème  claire. On peut réduire cette coloration au minimum  par des traitements préalables spéciaux, par exemple  en plongeant la matière avant de la congeler dans des  solutions de sulfite ou des agents de blanchiment.  



  La saveur est excellente pour tous les produits. Il  n'y a pas de goût de brûlé ou de mauvais goût. La  teneur en huile résiduelle due au procédé n'a pas  d'effet masquant ou modifiant la matière sur le goût  du produit     réhydraté,    à moins que des parfums vou  lus ne soient volontairement ajoutés de la façon précé  demment décrite. Le mélange ou la substitution d'une  autre huile à celle utilisée dans la phase initiale peut  servir à     réduire    au minimum ou à éliminer le captage  défavorable de la saveur ou des particules foncées à  partir de l'huile initiale.  



  La valeur nutritive des produits est sensiblement  inaltérée, en se référant en particulier aux hydrates  de carbone, aux protéines et aux vitamines. Les gra  nules d'amidon, comme ceux qui existent dans cer-      tains végétaux (par exemple les pommes de terre,  le rutabaga, les panais, les navets et les patates dou  ces) sont complètement     gélatinisés.    Ceci améliore  l'aptitude à     l'utilisation    du consommateur et n'altère  pas la valeur nutritive. Les protéines existantes peu  vent être sensiblement dénaturées, mais sans empê  cher la réhydratation ou sans affecter d'une façon       importante    la saveur ou la valeur nutritive.

   Les matiè  res à     forte    teneur en protéines, comme la viande, la  volaille et les poissons, crustacés et mollusques comes  tibles, sont généralement cuites au cours d'un traite  ment préalable et ensuite il ne se produit pas de  dénaturation au cours du traitement.  



  En ce qui     concerne    leur forme, les particules  séchées des produits finals sont analogues aux par  ticules des matières initiales. En d'autres termes, la  forme physique initiale est conservée en grande     partie          dans    le produit final. La     diminution    du volume n'est  pas excessive et peut être réduite au minimum par  les processus spéciaux décrits, y compris la mise sous  vide pendant la congélation et/ou l'application d'un  vide poussé à la fin du cycle.  



  Tous les produits de l'invention sont relativement  résistants à l'usure mécanique ou à un endomma  gement. Ainsi,     ils    peuvent être manipulés ou empa  quetés sans engendrer un excès de fines. Ceci est       contraire    à     certains    produits déshydratés obtenus par  le procédé de congélation à sec, comme la viande  cuite, la volaille et les poissons, les crustacés et les  mollusques comestibles qui sont très fragiles.

   La     titu=          laire    attribue le manque de fragilité à l'effet plasti  fiant de l'huile provenant du procédé et répartie prin  cipalement sous forme de minuscules globules dans  les espaces intercellulaires et au maintien de la liaison  naturelle entre les cellules, qui semble être perdue ou  altérée dans le procédé de congélation à sec.  



  Comme indiqué par des essais d'oxydation accé  lérée, la durée de magasinage est aussi bonne et, dans  certains cas meilleure, que celle des produits obtenus  par le procédé de congélation à sec, en se référant à  l'aptitude de la matière à résister à une détérioration  par     oxydation    lorsqu'elle est exposée à l'atmosphère.  La teneur en huile due au procédé a tendance à pro  téger les :matières à faible teneur en graisse de l'oxyda  tion et à empêcher l'absorption de l'humidité atmo  sphérique.  



  Les produits de la présente invention sont excel  lents en ce qui concerne la vitesse et le degré de réhy  dratation. Ceci constitue une caractéristique impor  tante, étant donné que les produits sont destinés à  être     réhydratés    avant d'être consommés. Les essais  ont montré que les produits obtenus par le présent  procédé, lorsqu'ils sont plongés dans de l'eau à 600 C,  absorbent rapidement l'eau pour former des matières  dont la forme, la     dimension,    l'aspect et la texture sont  sensiblement analogues à ceux des matières initiales.

    La teneur en huile résiduelle ne gêne pas cette absorp  tion, ce que la titulaire attribue au fait que l'huile  résiduelle, provenant du procédé, est répartie princi  palement sous forme de petites masses individuelles,    à la distinction de plaques de pellicules ou autres  masses de grande dimension, qui ont tendance à  empêcher la pénétration et l'absorption     d'humidité.     Les petites masses individuelles sont     réparties    au  hasard et se trouvent principalement dans les espaces  intercellulaires et dans les régions externes, plutôt que  dans les régions internes. Les bonnes propriétés de  réhydratation sont également attribuées au fait que le  produit est poreux, de sorte qu'il est facilement péné  tré par l'eau.

   Les tissus ou la structure cellulaire sont  facilement     mouillables    et absorbent facilement l'eau  et ont la faculté de revenir à une forme et à un  caractère comparables à ceux de la matière initiale.  



  La quantité d'huile provenant du procédé et main  tenue dans le produit varie avec la façon dont le pro  cédé est mis en     oeuvre,    avec le caractère de l'huile       utilisée    et avec la matière     particulaire    en cours de  traitement. Certains produits retiennent une plus  grande quantité d'huile que d'autres dans les mêmes  conditions de traitement. La titulaire l'attribue aux  différences des propriétés chimiques et physiques, y  compris aux différences de la constitution des tissus  ou de la structure cellulaire.

   Des matières qui pré  sentent normalement une quantité importante d'huile  ou de graisse, comme la viande cuite, ne perdent  qu'une faible quantité de leur graisse naturelle et  conservent une     certaine    quantité de l'huile utilisée au  cours de la déshydratation.  



  Des essais réels ont montré qu'un grand nombre  de légumes frais, lorsqu'ils ont été déshydratés par le  présent procédé, ont retenu une quantité d'huile par  unité de volume comprise entre 100 à 200     mg/cm-3     environ. Les fruits donnent des produits ayant une  quantité de graisse légèrement plus grande par unité  de volume, par exemple de 100 à 235     mg/cm3.    La  viande cuite et la volaille donnent des produits qui  sont compris entre 100 et 150     mg/cm3.    Des crus  tacés, comme les crevettes, et le poisson donnent des  produits compris entre 150 et 255     mg/cm3    environ.

    Les condiments, comme les champignons, donnent  des produits     compris    entre 140 et 160     mg/cm3.     



  L'évaporation, pendant l'ensemble du cycle, y  compris l'évaporation rapide au cours des premières  minutes du cycle, se produit de façon à laisser un  produit poreux capable de se     réhydrater    facilement  et d'une façon sensiblement complète pour former une  particule ayant des caractéristiques comprenant la  forme et la dimension analogues à celles de la matière  première. Les régions externes de chaque particule  sont séchées sous forme poreuse et dans une mesure  qui a tendance à donner de la     rigidité    et de la fer  meté avant que les parties     internes    atteignent une  teneur en humidité et une rigidité comparables.

   Ainsi,  il se forme une région ou couche externe poreuse,  bien avant la fin du cycle, qui est conforme à la forme  et à la dimension de la     particule    initiale et qui a suffi  samment de rigidité et de résistance pour résister à  un retrait d'ensemble interne important, tel que celui  qui pourrait autrement se produire avec un affaisse  ment sensiblement complet des tissus internes. Même      si les tissus internes peuvent être de nature spon  gieuse, comme c'est le cas pour de nombreux légu  mes succulents, la couche externe des tissus cellulaires  plus     rigide    et plus robuste prédomine pour maintenir  la     forme,    la     dimension    et la porosité.

   Les tissus inter  nes, en     particulier    s'ils sont mous et spongieux, peu  vent être sensiblement déchirés pendant le cycle de  déshydratation, mais ils conservent essentiellement la  même disposition dans l'espace à l'intérieur des  régions externes plus rigides. Comme le prouve un  examen au microscope, les tissus internes peuvent se  tasser sous forme de veines ou de brins, qui sont  séparés par des vides, sans provoquer d'affaissement  vers l'intérieur de la structure poreuse     externe.     



  Les exemples suivants sont donnés à titre     illus-          tratif.     



  <I>Exemple 1</I>  La matière première est constituée par des cerises  noires mûres     fraîches.    On les a préparées en les  lavant, après quoi on les a congelées individuellement  et emmagasinées à une température de moins 150 C       environ.    L'équipement a été analogue à celui repré  senté sur la     fig.    1. Le réservoir 40 contenait une  quantité     d'huile    de graines de coton hydrogénée, pré  sentant un     point    de fusion de 420 C     environ    et on l'a  chauffée à une température de 1270 C.

   On a introduit  une quantité mesurée des cerises congelées dans une       proportion    de 5 kg de cerises pour 100 kg d'huile  dans le panier surélevé du réservoir et tout en le  maintenant au-dessus de l'huile, on a appliqué un  vide correspondant à 70 cm de mercure. Au bout  d'une minute environ, pendant laquelle les cerises ont  été     dégazéifiées,    on a abaissé le panier au fond du  réservoir. II s'est formé immédiatement un milieu  analogue à de la mousse, consistant en une phase  vapeur et en de l'huile et qui occupait plusieurs fois  le volume de la masse d'huile initiale. La phase ini  tiale du cycle s'est prolongée pendant 4 minutes envi  ron, après l'introduction des cerises noires et pendant  ce temps l'huile s'est refroidie à une température de  710 C environ.

   Il s'est également produit une agita  tion vigoureuse avec un dégagement rapide de vapeur  d'eau. Le vide partiel est tombé de la valeur initiale  de 70 cm de mercure à 62,5 cm     environ,    puis on l'a  augmenté vers la     fin    des 5 premières minutes à 70 cm  environ. On a     appliqué    une certaine quantité de cha  leur au     réservoir    au moyen d'une chemise de vapeur  d'eau environnante, de façon qu'à partir d'une tem  pérature inférieure de     71O    C à la fin de la première  période de 4 minutes, la température de l'huile monte  à     96o    C environ, puis soit maintenue à 910 C envi  ron.

   Dix     minutes    après le début du cycle, on a abaissé  la grille 42 pour maintenir les particules plongées  dans l'huile pendant le reste du cycle. Au bout d'une  période de déshydratation totale de 18 minutes envi  ron, on a soulevé le panier 42 dans la partie supé  rieure du     réservoir    où on a laissé l'huile libre s'égout  ter à partir du produit, tout en continuant à     appliquer       le vide. Ensuite, le vide a été cassé et on a enlevé le  produit du réservoir.  



  Le produit résultant de l'exemple ci-dessus     pré-          sentait        une        teneur        en        huile        résiduelle        de        60        %        envi-          ron        et        une        teneur        en        humidité        de    2     %        environ        (au     

  total). Bien que le produit ne     présentait    pas certaines  propriétés avantageuses des produits obtenus par cen  trifugation sous vide à la fin du cycle de déshydrata  tion il     était    supérieur sous de nombreux rapports aux  cerises noires déshydratées obtenues par les procédés  classiques de déshydratation. En particulier, le pro  duit avait la même forme et la même dimension que  les cerises fraîches initiales et la couleur et la saveur  étaient excellentes.    <I>Exemple 2</I>  On a répété le même processus que dans l'exem  ple 1, excepté qu'on a utilisé une huile de sésame       normalement    liquide.

   Après enlèvement du produit  du réservoir, on l'a laissé reposer pendant 5     minutes     environ pour     qu'il    refroidisse puis on a introduit les       cerises    dans une     centrifugeuse    du type à panier où le  produit a été centrifugé pour     éliminer    une quantité  supplémentaire d'huile résiduelle. On a introduit un  courant d'air chaud à une température de 600 C envi  ron dans le panier de la centrifugeuse pour favoriser  l'élimination de l'huile.

   Le produit final était analo  gue au produit obtenu dans l'exemple 1 et présentait       une        teneur        en        huile        résiduelle        de        50        %        environ.     



  D'une façon générale, ce produit était analogue à  celui de l'exemple 1, excepté en ce qui concerne la  diminution de la teneur en huile.  



  <I>Exemple 3</I>  On a utilisé la même matière première et on a  suivi le même processus que dans l'exemple 2. Tou  tefois, conjointement à la congélation, on a     réchauffé     d'abord les cerises à 490 C environ, puis on les a  soumises à un vide partiel de 70 cm de mercure  immédiatement avant et pendant la congélation.  



  Le produit final était notablement gonflé ou dilaté.  <I>Exemple 4</I>  On a préparé des cerises noires et on les a conge  lées de la même façon que dans l'exemple 1 et on les  a emmagasinées à - 280 C. On a utilisé un équipe  ment de laboratoire analogue à celui représenté sur  la     fig.    1, le panier 42 ayant un diamètre de 27,5 cm.  L'huile     était    une huile végétale hydrogénée présentant  un point de fusion de     42,1    C environ et était à une  température initiale de 1820 C. On a introduit 1 kg  environ de cerises congelées pour 10 kg d'huile. Le  processus utilisé à la fin du cycle de déshydratation  était sensiblement identique à celui de l'exemple 1.

   La  période de déshydratation a duré 20 minutes et le  vide appliqué correspondait à 70 à 72,5 cm de mer  cure. Après avoir     soulevé    le panier 42 et après avoir  permis à l'huile de s'égoutter, on a fait tourner le  panier à 1150 tours par minute pendant 4 à 5 minu  tes, tout en continuant à appliquer le vide     partiel    pour       effectuer    une élimination supplémentaire de l'huile      libre. On a cassé alors le vide et on a enlevé le  produit.  



  Le produit obtenu était différent des produits  obtenus dans les exemples 1 et 2, en particulier en  raison de sa plus faible teneur en huile. La teneur en  humidité correspondait à 1,730/0 (au total) et la teneur  en huile résiduelle à 39,07 0/0. La densité était de  0,5     mg/cm3    et la teneur en huile résiduelle en fonc  tion du poids par unité de volume correspondait à  200     mg/cm3    environ. Le produit s'est rapidement       réhydraté    lorsqu'on l'a plongé dans l'eau à     601,    C.

    Ainsi, en une minute l'augmentation du poids par  absorption d'eau a été de 19 en. 10 minutes de       36        0/0,        en        30        minutes        de        73        %        et        en        60        minutes     de 95 0/0.    <I>Exemple S</I>  La matière première a été constituée par des  pommes de terre rouges du Minnesota. On les a  pelées, découpées en tranches et en des morceaux  mesurant 19 X 3,18 mm. On les a congelées, puis  emmagasinées à - 280 C.

   L'équipement de labora  toire utilisé était analogue à celui représenté sur la       fig.    3, le panier 42 ayant un diamètre de 27,5 cm.  L'huile était une huile végétale hydrogénée, comme  dans l'exemple 4 et était à une température initiale  de 1820 C. On a introduit 1 kg environ de pommes  de terre congelées pour 10 kg d'huile. La déshydra  tation a duré 15 minutes et le vide appliqué corres  pondait à 70 à 72,5 cm de mercure. Après avoir sou  levé le panier 42 et après avoir permis à l'huile de  s'égoutter, on a fait tourner le panier à 1150 tours  par minute pendant 4 à 5 minutes, tout en conti  nuant à appliquer le vide partiel. On a cassé alors le  vide et on a retiré le produit.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus pré  sentait une bonne qualité et une teneur en     humidité          de        2,34        %        (au        total).        La        teneur        en        huile        résiduelle          correspondait    à     20,55        %,        la        densité    à     0,

  50        mg/cm3     et la teneur en graisse par unité de volume à  103 mg/cm'. Le produit s'est facilement     réhydraté     au contact de l'eau. Ainsi, lorsqu'on l'a mis au contact  de l'eau à     60(l    C, l'augmentation du poids par     absorp-          tion        d'eau    a     été        de        89        %        en    1     minute,

          de        142        %        en          10        minutes        et        229        %        en        30        minutes.       <I>Exemple 6</I>  La matière première était constituée par des pom  mes de terre roses, blanches, fraîches. On les a pelées  et découpées en bandes d'une épaisseur de 3,18 mm  environ. On a plongé les bandes pendant 1 minute  dans une solution de bisulfite de sodium contenant  28g de bisulfite de sodium pour 2,27 kg d'eau.

   On a  congelé alors individuellement les bandes de pommes  de terre et les a emmagasinées à -     14     C. L'équipe  ment utilisé était analogue à celui représenté sur la       fig.    2. On a chargé le réservoir 61 avec 1360 kg  d'une huile végétale hydrogénée ayant un point de  fusion de 420 C et à une température initiale de  1600 C. Dans le récipient 66 on a admis 91 kg de  pommes de terre découpées en bandes, congelées et    on a soumis cette charge à un vide partiel (70 cm) en  même temps que l'intérieur du réservoir. Sept secon  des environ ont été nécessaires pour admettre la  charge dans le réservoir 61.

   Lorsque la première  partie de la charge est venue au contact de l'huile, il  s'est     formé    immédiatement un milieu ou mousse cons  titué par un mélange de vapeur d'eau et     d'huile    qui  s'est étendu vers le haut dans le     réservoir    61 et à  travers lequel on a introduit le reste de la charge. La  plupart de la mousse     s'affaisse    après les 3 premières  minutes du cycle et peu après on a descendu la  grille 81 pour maintenir le produit plongé dans l'huile.  La durée totale du cycle a été de 15 minutes, plus  3 minutes supplémentaires nécessaires pour pomper  l'huile pour l'évacuer à la fin du cycle.

   Le vide par  tiel appliqué au début a été de 65 cm de mercure et  pendant la phase initiale il est tombé à 62,5     cm    envi  ron,     puis    on l'a poussé de nouveau à 70 cm environ,  à la fin de la première période de 5 minutes. La  température de l'huile est tombée à 710 C au cours  des trois premières minutes, puis on a     chauffé    pour  augmenter la température de l'huile à 930 C environ  où elle est restée pendant le reste du cycle.

   On a  déposé le produit dans le panier 75 de la centri  fugeuse (diamètre de 90 cm) au moment où l'huile       libre    a été pompée à partir du réservoir et de l'enve  loppe 73, puis on a fait     tourner    le panier de la cen  trifugeuse à 300 tours par minute, tout en maintenant  le vide à 70 cm de mercure environ. Ensuite, on a  interrompu la rotation du panier et on a séparé  l'enveloppe 73 du réservoir et on retiré le produit.  



  Le produit obtenu de l'exemple ci-dessus avait  une qualité excellente et une teneur en humidité de       1,2        %        environ        (au        total).        La        couleur        et        la        saveur     étaient excellentes et le produit s'est facilement     réhy-          draté    au contact de l'eau.    <I>Exemple 7</I>  La     matière    première a été la même que dans  l'exemple 5.

   On a découpé les pommes de terre en  tranches d'une épaisseur de 3,18 mm environ, puis  on les a plongées dans la même solution de     bisulfite     de     sodium.    On a congelé alors individuellement les       tranches    et on les a emmagasinées à -110 C. On a  utilisé le même équipement et le même processus  général que dans l'exemple 5. Toutefois, le rapport de  charge a été de 118 kg de pommes de terre congelées  pour 1360 kg d'huile chauffés à 1660 C. Pendant la  première période de 2 minutes     1/2    du cycle, la tempé  rature de l'huile est tombée à     71o    C. On a     chauffé     pour ramener la température à 930 C.

   On a main  tenu la température sensiblement à ce niveau et elle  a été de 960 C à la     fin    du cycle. La durée totale du  cycle de déshydratation a été de 20 minutes plus  2 minutes     1/2    supplémentaires pour pomper l'huile.  Le vide partiel initial appliqué a été de 65 cm de mer  cure et est tombé à 62,5 cm au cours de la     première          minute,    puis a été ramené à 68,75 cm, où il est resté  pendant le reste du cycle. On a descendu la grille 64  au-dessous du niveau de l'huile 12 minutes     environ.         après le début du cycle. Après le pompage de l'huile,  on a     centrifugé    le produit pendant 30 minutes envi  ron, après quoi on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu     dans    l'exemple ci-dessus a été  sensiblement identique au produit obtenu dans l'exem  ple 6, excepté que la matière était sous forme de       tranches,        la        teneur        en        humidité        étant        de        1,4        %        environ     (au total).  



  <I>Exemple 8</I>  La matière première était constituée par des  carottes     fraiches.    Après les avoir lavées, on a découpé  les carottes latéralement en tranches d'une épaisseur  de 3,18 mm environ. On les a ensuite congelées et  emmagasinées à - 280 C. On a utilisé un équipe  ment de laboratoire analogue à celui représenté sur  la     fig.    1. Le rapport de chargement utilisé correspon  dait à 1 kg de matière congelée pour 10 kg d'une  huile végétale hydrogénée, l'huile étant à une tempé  rature     initiale    de 1820 C.

   Le processus général utilisé  pour faire fonctionner l'appareil a été identique à  celui de l'exemple     3.-    Après avoir introduit la charge  congelée, la température de l'huile est tombée rapide  ment en atteignant une température     minimum    de  960 C environ. On a maintenu le vide partiel entre 70  et 72,5     cm    de mercure. La durée totale du cycle de  déshydratation a été de 30 minutes, après laquelle on  a enlevé le produit de l'huile. Au bout d'une courte  période d'égouttage, on "a     centrifugé    le produit sous  vide, comme dans l'exemple 4, puis on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus avait  une excellente qualité, en comparaison des carottes  déshydratées obtenues par les - procédés plus classi  ques. Elles étaient excellentes en ce qui concerne la  conservation de la couleur et de la saveur. Elles     pré-          sentaient        une        teneur        en        huile        de        51,8        %        et        en        fonc-          tion    de la teneur en huile par unité de volume elles  contenaient 178     mg/cm,

  '.    Leur teneur en humidité       correspondait    à     3,40        %        et        leur        ,densité        était        de     0,35     mg/em3.    Elles se sont facilement     réhydratées     au contact de l'eau à 600 C pour donner un produit       reconstitué    sensiblement identique aux carottes ini  tiales.

   Ainsi, en une minute l'augmentation du poids  par     absorption    d'eau a été de 95 0/0, en 10 minutes       de        150        0/0,        en        30        minutes        de        189        %        et        en        60        minu-          tes        de        252        %     <I>Exemple 9</I>  La matière première était constituée par des       

  carottes    fraîches -identiques à celles de l'exemple 8.  L'équipement utilisé était le même que celui repré  senté sur la     fig.    4. On a emmagasiné les tranches  congelées à     -14o    C. La charge a été de 102 kg des  carottes congelées pour 1360 kg d'une huile végétale  hydrogénée chauffée à     163o    C. Pendant la première  phase     initiale    du cycle, la température de l'huile est  tombée à     71     C. On a     chauffé    pour ramener la tem  pérature à 930 C où elle est restée pendant le reste  du cycle.

   La durée totale du cycle de déshydratation  a été de 14 minutes environ plus 3 minutes environ  pour     pomperl'huile.    On a descendu la grille 64 pour       maintenir    le -produit au-dessous de la surface de    l'huile pendant les 5     dernières    minutes du cycle de  14     minutes.    Le vide partiel a     commencé    à 68,75 cm  de mercure, est tombé immédiatement à 62,5 cm de  mercure environ, puis a été ramené à 68,75 cm de  mercure environ au bout des 5 premières minutes et  est resté     sensiblement    à cette valeur pendant le reste  du cycle.

   Après le pompage de l'huile libre, on a  effectué une     centrifugation    sous vide pendant 3 mi  nutes environ (un panier d'un diamètre de 90 cm  mis en rotation à 300 tours par minute) après quoi  on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu par l'exemple ci-dessus a été  sensiblement le même que le produit obtenu dans  l'exemple 8. La teneur en     humidité    a été de 2,10 0/0  environ (au total). En raison du cycle plus court, la  teneur en huile a été jugée inférieure à celle de  l'exemple 8, la densité inférieure et le rapport de  l'huile à l'unité de volume également légèrement plus  faible.  



  <I>Exemple 10</I>  La matière première a été constituée par des  branches de céleris frais. Après lavage, on a découpé  les     branches    en des tronçons de 19 à 22,2 mm envi  ron. On les a congelées alors et     emmagasinées    à  -280 C. L'équipement de laboratoire utilisé était  analogue à celui représenté sur la     fig.    3 et on l'a  fait     fonctionner    dans les mêmes conditions que celles  décrites dans l'exemple 3. La température initiale de  l'huile a été de     182,1    C et le rapport de charge cor  respondait à 1 kg de matière congelée pour 10 kg  d'huile. On a maintenu le vide partiel     appliqué    entre  70 et 72,5 cm de mercure environ pendant tout le  cycle.

   La durée totale du cycle de déshydratation a  été de 15 minutes. Pendant la phase initiale du cycle,  la température est tombée à     93     C où elle a été  maintenue pendant le reste du cycle. On a     centrifugé     le produit sous vide, comme dans l'exemple 4, avant  de casser le vide.  



  Le produit ainsi obtenu dans l'exemple ci-dessus  présentait une excellente qualité. La teneur en humi  dité était de 2,2 0/0 (au total), la teneur en huile de  21,92 %, la densité de 0,36     g/cm3    et la teneur en  huile par unité de volume de 187 mg/ce. Le pro  duit s'est facilement et complètement     réhydraté    au  contact de l'eau à     60o    C.

   Ainsi, en une minute, l'aug  mentation du poids par absorption d'eau a été de  154 %, en 10 minutes de 245 %, en 30     minutes    de       290        %        et        en        60        minutes        de        350        Vo.        Après        réhydrata-          tion,    le produit avait sensiblement la même forme,  la même dimension et le même aspect général que la  matière     fraiche.     



  <I>Exemple 11</I>  La matière première était constituée par des  branches de céleri frais sensiblement analogues à  celles de l'exemple 10. Après lavage, on les a blan  chies dans une cornue sous pression, en contact avec  de la vapeur d'eau sous une pression de 0,7     kg/cm2     environ et à une température de 1160 C pendant une  période de 3 minutes. Ensuite, on les a refroidies à  la température ambiante et congelées et emmagasi-      nées à moins     11o    C. L'appareil utilisé était analogue  à celui représenté sur la     fig.    2. Le rapport de charge  correspondait à 134 kg de matière congelée pour  1360 kg d'huile végétale hydrogénée à une tempé  rature de     166()    C.

   Au moment de la première intro  duction du produit dans l'huile, le vide partiel était  de 27,25 cm de mercure. En 3 minutes     1/z    environ,  la température de l'huile est tombée à 600 C. Pen  dant ce même temps, le vide est tombé à 63,75 cm  de mercure en une minute environ, puis a augmenté  à 70 cm de mercure environ, à la fin de la première  période de 3 minutes, où il est resté pendant le reste  du cycle. La température de l'huile a été maintenue  à 910 C environ, après la phase initiale du cycle. La  durée totale de déshydratation a été de 19 minutes  plus 3 minutes environ pour pomper l'huile libre.  Après le pompage de l'huile, on a centrifugé la ma  tière (avec un panier de 90 cm à 300 tours par mi  nute) sous vide pendant 3 minutes environ, après  quoi on a cassé le vide.

   Ensuite, on a refroidi le  produit à l'air et l'a empaqueté.  



  Le produit obtenu dans l'exemple 11 ci-dessus  présentait sensiblement la même qualité et les mê  mes caractéristiques que le produit obtenu dans  l'exemple 10. Il était plus tendre après réhydratation,  à cause du blanchiment.  



  <I>Exemple 12</I>  La matière première a été constituée par des  haricots verts. On les a préparés en les lavant et en  les découpant en lamelles d'une épaisseur de 3,18 mm  d'une longueur correspondant à celle des haricots  (62,5 à 75 mm). On les a congelés alors et emma  gasinés à     -17o    C environ. L'équipement utilisé était  analogue à celui représenté sur la     fig.    2. Le rapport  de charge a été de 154 kg de matière congelée pour  1406 kg d'huile végétale hydrogénée à une tempé  rature initiale de 1710 C. Lorsqu'on a commencé  l'introduction de la matière congelée, le vide partiel  appliqué était de 66,25 cm de mercure.

   En 4 minu  tes, la température de l'huile est tombée à     771,   <B>C.</B> On  a chauffé pour ramener la température de l'huile à  880 C et on a maintenu ensuite cette température  pendant le reste du cycle. La période totale de dés  hydratation a duré 12 minutes, plus 3 minutes pour  le pompage de l'huile libre. On a descendu la     grille     64 en position 5 minutes environ avant la fin du  cycle. Le vide partiel appliqué a été au début de  66,25 cm, puis est tombé immédiatement à 60 cm  environ pendant 2 minutes environ, puis est revenu  à 70 cm où il est resté pendant le reste du cycle.  On a appliqué une centrifugation (avec un panier de  90 cm à 300 tours par minute) après le pompage de  l'huile, d'une façon identique à celle de l'exemple 10.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus avait  une excellente qualité et a     conservé    une bonne cou  leur et une     bonne    saveur. La teneur en humidité cor  respondait à 1,6 %. Il s'est facilement     réhydraté    au  contact de l'eau chaude.    <I>Exemple 13</I>  La matière première a été constituée par des  champignons frais d'un type vendu couramment aux  Etats-Unis d'Amérique. Après lavage, on a séparé  les têtes et les tiges et on a découpé les plus grands  morceaux. On les a congelés et emmagasinés à       -28     C. L'équipement utilisé était l'équipement de  laboratoire indiqué dans l'exemple 3 et analogue à  l'équipement de la     fig.    1.

   Le rapport de charge cor  respondait à 1 kg de matière congelée pour 10 kg  d'huile végétale hydrogénée à une température de  1820 C. Le     vide    partiel appliqué a été maintenu en  tre 70 et 72,5 cm de mercure. La température ini  tiale de l'huile est rapidement tombée à     93,1    C envi  ron où elle a été maintenue pendant le reste du  cycle. Le cycle total de déshydratation a duré 20  minutes.     Ensuite,    on a soulevé la matière à partir de  l'huile, on l'a centrifugée, comme dans l'exemple 4,  pour éliminer l'huile libre restante. Alors, on a cassé  le vide partiel et on a retiré le produit.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus avait  une excellente qualité. Il présentait une teneur en  humidité de 0,6 %, une densité de 0,34     g/cm3    et  un rapport de graisse à l'unité de volume de  148     mg/cm3.    Il s'est facilement     réhydraté    au con  tact de l'eau à 600 C.

   Ainsi, en une minute l'aug  mentation du poids par absorption d'eau a été de  80 %, en 10 minutes de 130 %, et en 30 minutes de       190        %.        Il        présentait        une        couleur        brune,    à     la        distinc-          tion    de la couleur relativement blanche de la ma  tière première, en raison des changements chimiques  précédemment mentionnés. En général, la qualité  était excellente.  



  *<I>Exemple 14</I>  La matière première a été constituée par des  châtaignes d'eau mises en boites du commerce, sous  forme de tranches d'une épaisseur de 3,18 mm envi  ron. Après égouttage, on a congelé cette matière et  on l'a emmagasinée à -110 C. L'équipement utilisé  était sensiblement celui représenté sur la     fig.    2 et  on a introduit 101 kg de matière congelée dans  1406 kg d'huile végétale hydrogénée à 166  C. La  température de l'huile est immédiatement tombée de       166     C à     821,    C et en chauffant la température est  montée et a été maintenue entre     931,    C et     951,    C pen  dant le reste du cycle.

   La durée totale du cycle de  déshydratation a été de 15 minutes, plus 3 minutes  pour le pompage de l'huile. Le vide partiel initial  était de 66,25 cm et est tombé immédiatement à  59,375 cm, puis a été ramené à 66,25 cm environ  pendant les 2 premières minutes où il est resté pen  dant le reste du cycle. On a remis continuellement  en circulation une certaine quantité d'huile en l'éva  cuant du fond et en la réintroduisant à un niveau  situé juste au-dessous du niveau de     flottaison    du pro  duit. On a descendu la grille 64 pendant les 4 der  nières minutes. Après avoir évacué l'huile libre, on  a centrifugé le produit (avec un panier de 90 cm à  300 tours par minute) sous vide pendant 4 minutes,  avant de casser le vide.

        Le produit obtenu présentait une bonne qualité  et convenait pour de nombreuses     applications    dans  lesquelles les châtaignes d'eau sont utilisées. La       teneur        en        humidité        correspondait    à     1,6        %        environ     (au total).  



  <I>Exemple 15</I>  La matière première a été constituée par du     b#uf     maigre     frais.    On l'a découpée en cubes de 25 mm et  on l'a cuite pendant 20 minutes sous une pression  de vapeur d'eau     manométrique    de 1,05     kg/cm2.    On  a découpé la     matière    cuite pour     former    des cubes  d'une épaisseur de 12,5 mm environ ou moins. Après  égouttage des jus     extraits    pendant la cuisson, on a  congelé le     b#uf    cuit et l'a emmagasiné à -280 C       environ.    L'appareil utilisé était analogue à celui indi  qué dans l'exemple 3.

   Le rapport de charge a été  de 1 kg de     b#uf    congelé pour 10 kg d'huile végétale  hydrogénée à une température initiale de 1820 C.  On a maintenu le vide partiel     appliqué    entre 70 et  62,5 cm de mercure. Immédiatement après l'introduc  tion de la charge de     b#uf    congelé, la température  de l'huile est tombée rapidement à 930 C environ où  elle est restée pendant le reste du cycle. La durée  totale de déshydratation a été de 14 minutes. Ensuite,  on a enlevé le produit de l'huile et après égouttage  on a centrifugé le produit (comme dans l'exemple 4)  sous le même     vide    pour éliminer l'huile libre res  tante. Ensuite on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus était  d'excellente     qualité.    Il présentait une teneur en     ma-          tière        grasse        d'ensemble        de        14,5        %,        dont        90        %        prove-          naient    de l'huile de traitement. La teneur en humi  dité était de 0,66 0/0 (au total).

   La densité était de  0,84     g/cm3    et la teneur en matière grasse par unité  de volume de 122     mg/cm3.    La conservation de la  couleur et du goût était excellente. La matière s'est  facilement et complètement     réhydratée    au contact de  l'eau à     60o    C.     Ainsi,    en 1 minute l'augmentation du  poids a été de 43 %, en 10     minutes    de 72 0/0 , en  30 minutes de 79 % et en 60 minutes de 82 0/0 .  



  <I>Exemple 16</I>  La matière de départ a été constituée par du  poulet. On l'a préparé en le faisant     bouillir,    en le  désossant, en enlevant la peau et en le découpant en  des morceaux d'une épaisseur de 12,5 mm environ.  On a congelé individuellement cette matière et on  l'a emmagasinée à     -2811C.    On l'a déshydratée en       utilisant        essentiellement    le même processus et le  même équipement que ceux mentionnés dans l'exem  ple 14. La durée totale de la déshydratation a été  de 12 minutes.  



  Le produit obtenu dans l'exemple 14 présentait  une excellente     qualité.    La teneur en humidité a été  de 1,57 0/0 (au total) et la teneur en corps gras de       16,96        %        (au        total).        La        densité    a     été        de        0,86        g/cm3     à l'état non corrigé et de 0,70     g/cm3    à l'état corrigé.  La teneur en huile par unité de volume a été de  146     mg/cm3    .

   Le produit s'est facilement et com  plètement     réhydraté    au contact de l'eau à 600 C.    Ainsi, en 1 minute, son augmentation en poids a été  de 74 %, en 10 minutes de 89 %, en 30 minutes de.       91        %        et        en        60        minutes        de        96        %.        Contrairement        au     caractère très fragile du poulet cuit déshydraté par  le procédé de congélation à sec,

   le produit de la pré  sente invention n'est pas très fragile et peut être  manipulé sans qu'il se forme des fines d'une façon  excessive.  



  <I>Exemple 17</I>  La matière première a été constituée par des cre  vettes bouillies, qui ont été précédemment écaillées  et énervées et congelées à     -28o    C. Avant d'être trai  tées par le présent procédé, on les a découpées de  façon que chaque moitié n'ait pas une épaisseur  dépassant 9,5 mm environ. On a     utilisé    le même  appareil de laboratoire et le même processus que  dans l'exemple 14. Le rapport de chargement a été  de 1 kg de crevettes congelées pour 10 kg d'huile  végétale hydrogénée. Les températures ont été les  mêmes que dans l'exemple 14 et la durée totale de  déshydratation a été de 30 minutes. On a appliqué  la     centrifugation    sous vide.  



  Le produit obtenu à     partir    de l'exemple 17 pré  sentait une excellente qualité et a conservé une  bonne couleur et une bonne saveur. La teneur en       humidité    a     été        de        1,04        %        (au        total)        et        la        teneur        en          graisse        de        38,36        %        (au        total)

  .        La        densité    a     été        de     0,43     g/cm3    et la teneur en huile par unité de volume  de 165     mg/cm3.    Contrairement aux crevettes dés  hydratées par le procédé de congélation à sec, le pro  duit n'était pas très fragile et a résisté à une mani  pulation sans former une quantité excessive de fines.  Il s'est     facilement    et complètement     réhydraté    au  contact de l'eau à     60o    C.

   Ainsi, en 1 minute, l'aug  mentation de son poids a été de 103 %, en 10     minu-          tes        de        150        %        et        en        30        minutes        de        150        0/0    .  



  <I>Exemple 18</I>  La matière première a été du saumon frais. Après  l'avoir cuit à la vapeur d'eau et égoutté, on l'a dé  coupé en des morceaux d'une épaisseur de  12,5 mm environ et on l'a congelé à     -28o    C. En  suite, on l'a déshydraté en utilisant le même équipe  ment et sensiblement le même processus que celui  décrit dans l'exemple 13. Le     rapport    de charge a  été de 1 kg du produit pour 10 kg d'une huile végé  tale hydrogénée à une température initiale de     182o    C.  La température de l'huile est tombée à     114o    C où  elle a été maintenue pendant le reste du cycle. La  durée totale de déshydratation a été de 30 minutes.

    Immédiatement après le cycle de déshydratation, on  a centrifugé la matière sous vide comme dans  l'exemple 4.  



  Le produit obtenu dans l'exemple 18 ci-dessus  a été d'une excellente qualité avec une bonne conser  vation de couleur et une bonne saveur. La teneur en       humidité    a     été        de        0,56        %        (au        total)        et        la        teneur        en          graisse        de        39,33        %    .

       La        densité        du        produit    a     été        de     0,64     g/cm3    à l'état non corrigé et de 0,35     g/cm3     à l'état corrigé. La teneur en huile par unité de      volume a été de 252     mg/cm3.    Le produit s'est faci  lement     réhydraté    au contact de l'eau à 600 C.

   Ainsi,  en 1 minute, son poids a augmenté de 79 %, en       10        minutes        de        89        0/0    ,     en        30        minutes        de        82        %        et        en     60 minutes de 90 0/0 . Bien que la teneur en graisse  ait été relativement élevée, ceci n'est pas nuisible avec  une viande ou un poisson déshydraté, en     particulier     du fait que le saumon contient normalement un pour  centage important de corps gras naturels.

      <I>Exemple 19</I>    La matière première a été des cerises du type  marasquin du commerce. On a refroidi 68 kg de  cerises après égouttage à -150 C. A cette     tempéra-          S.ure    elles étaient fermes, mais ne semblaient pas con  gelées. L'équipement utilisé a été sensiblement celui  représenté sur la     fig.    2 et on l'a fait fonctionner  comme décrit dans l'exemple 4. Les 68 kg de cerises  refroidies ont été introduits dans<B>1360</B> kg d'une huile  végétale hydrogénée à 1430 C. Le vide appliqué a  été de 66,25 cm de mercure. La température de  l'huile est tombée immédiatement à     88     C et cette  température a été maintenue pendant le reste du  cycle.

   Pendant les 4 premières minutes du cycle, le  vide partiel est tombé à 63,75 cm et est remonté  alors à 68,75 cm où il est resté pendant le reste du  cycle. La durée totale du cycle de déshydratation  a été de 15 minutes, plus 3 minutes pour le pompage  de l'huile. On a abaissé la grille 64 pendant les 4 der  nières minutes du cycle. Après avoir évacué l'huile  libre par pompage, on a actionné la     centrifugeuse     sous vide pour éliminer une quantité supplémentaire  d'huile. Ensuite, on a cassé le vide et on a retiré le  produit.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus a été  d'une excellente qualité, avec une bonne conserva  tion de la couleur et de la saveur. Sa teneur en       humidité    a     été        de    5     %        environ.        II        s'est        facilement        et     complètement     réhydraté    au contact de l'eau chaude.    <I>Exemple 20</I>  La matière première a été constituée par des  morceaux d'ananas en boîtes. Chaque morceau pré  sentait une épaisseur qui n'était pas supérieure à  12,5 mm environ.

   On a congelé à -17  C 57 kg de  ces morceaux d'ananas après les avoir égouttés.  L'équipement utilisé a été analogue à celui repré  senté sur la     fig.    2 et on l'a fait fonctionner comme  décrit dans l'exemple 4. Les 57 kg d'ananas congelés  ont été introduits dans 1360 kg d'une huile végétale  hydrogénée chauffée à     46o    C. La température de  l'huile est tombée à 71     Il    C puis a été ramenée et  maintenue à 850 C. Le vide partiel appliqué au début  a été de 68,75 cm de mercure et est tombé à 62,5 cm,  puis a été ramené à 70 cm pendant les 4 premières  minutes du cycle de déshydratation. La durée totale  de la déshydratation a été de 40 minutes, plus 3 mi  nutes pour évacuer l'huile.

   On a descendu la grille 54  au-dessous de la surface de l'huile 30 minutes envi  ron après le début du cycle.    <I>Exemple 21</I>  La matière première a été constituée par des  dattes qui ont été séchées au soleil et qui présentaient       une        teneur        en        humidité        de        20        %        environ.        Les        dattes     ont été nettoyées, dénoyautées et subdivisées en quar  tiers.

   On a plongé ces quartiers dans de l'eau froide  pendant 2 heures, de façon à augmenter la teneur       en        humidité    à     35        %        environ.        Après        avoir        égoutté        l'eau     libre, on a congelé les     particules        réhydratées    par le  procédé de congélation rapide individuel et on les a  emmagasinées à -     17     C. Ensuite, on les a traitées  par le présent procédé, en utilisant un équipement  analogue à celui représenté sur la     fig.    2.

   La tempé  rature initiale de l'huile était de     1601,    C et le vide  partiel initial était compris entre 67,5 et 70 cm de  mercure. La température de l'huile est rapidement  tombée à 82- C et ensuite en chauffant on a porté  la température à 91     o    C et on l'y a maintenue pen  dant le reste du cycle. Le rapport a été de 2 kg de  matière congelée pour 10 kg d'huile. La durée totale  de déshydratation a été de 10 à 12 minutes. A la fin  du cycle de déshydratation, on a pompé l'huile libre  hors du réservoir, on a laissé le produit s'égoutter et  on a cassé ensuite le vide. Le produit a été alors  refroidi à l'air à     49     C et on l'a centrifugé dans un  panier d'un diamètre de 45 cm à 600 tours par minute  pendant 2 minutes environ.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus était  d'une excellente qualité et présentait une structure  poreuse à la distinction de la structure compacte des  dattes séchées ordinairement. Il s'est facilement     réhy-          draté    lorsqu'on l'a mis au contact de l'eau chaude.  Le volume était légèrement supérieur au volume de  la matière première.    <I>Exemple 22</I>  La matière première a été constituée par du blé  séché. On l'a soumise au broyage pour éliminer  l'enveloppe et le son. On l'a     réhydratée    en la plon  geant dans un liquide aqueux consistant en de l'eau  contenant un extrait de viande. On a     utilisé    3 kg  environ du liquide pour imprégner 1 kg de blé.

   On a  préparé le liquide en dissolvant 28 g d'un extrait de  viande séchée, 14 g de gélatine en poudre et 14 g de  sel dans 1,36 kg d'eau. Pendant l'hydratation, on a       chauffé    le liquide à 930 C et on a maintenu le contact  avec le liquide à cette température pendant 1 heure  environ. Ensuite, on a égoutté le     liquide        libre    à par  tir de la matière     réhydratée    et on a congelé la matière  par le procédé de congélation rapide individuel pour  former une matière s'écoulant librement, qu'on a  emmagasinée à - 170 C. On a traité alors cette  matière suivant le présent procédé en utilisant un  appareil analogue à celui représenté sur la     fig.    2.

   Le  rapport de chargement a été de 1 kg de matière pour  6 kg d'huile. L'huile a été une huile de graines de  coton hydrogénée présentant une température     initiale     de 1820 C. Le vide appliqué initial a été de 68,75 cm  de mercure. La durée totale du cycle de déshydrata-           tion    a été de 10     minutes    environ. La température de  l'huile est tombée rapidement à<B>820</B> C puis a été  maintenue à<B>910</B> C pendant le reste du cycle. Il s'est  produit une chute initiale du vide partiel appliqué au  cours des quelques premières minutes et ensuite le  vide     partiel    a été maintenu à 70 cm de mercure envi  ron.

   A la fin du cycle de déshydratation, l'huile a été  égouttée à partir de la matière et la matière a été  centrifugée dans un panier d'un diamètre de 17,5 cm  et mis en rotation à 1100 tours par minute. Ensuite,  on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus était  poreux et s'écoulait     librement.    Il s'est rapidement       réhydraté    sans désagrégation physique. Lorsqu'on l'a  placé dans un récipient de cuisson avec de l'eau,  chauffé à<B>1000</B> C et maintenu à cette     température     pendant 5 minutes, l'hydratation a été achevée avec  la cuisson, avec une conservation de la forme natu  relle des grains.  



  <I>Exemple 23</I>    La matière première a été constituée par des  ravioli, présentant une charge ou remplissage cons  titué par de la viande cuite et des légumes cuits hachés  et une enveloppe de pâte non cuite. L'enveloppe de  pâte a été     perforée    à la fois à la partie supérieure et  à la partie inférieure, après quoi on a congelé indi  viduellement les ravioli à -     121,    C. On a soumis  alors le produit congelé au présent procédé en utili  sant un équipement analogue à celui représenté sur  la     fig.    1. La température initiale de l'huile a été de  <B>1160</B> C et les proportions ont été de 8 kg de ravioli  pour 100 kg d'huile végétale hydrogénée. Le vide  partiel appliqué a été de 70 cm de mercure.

   Après  l'introduction des ravioli, la température de l'huile  est tombée à<B>710</B> C environ et lors de     l'application     d'une chaleur supplémentaire, la température est  montée à<B>990</B> C environ où elle est restée pendant le  reste du cycle. La durée totale du cycle de déshydra  tation a été de 15 minutes. Après enlèvement des  ravioli de l'huile, on les a égouttés sous vide pour  éliminer l'huile en excès. Ensuite, on a cassé le vide.  



  Les ravioli     déshydratés    obtenus dans l'exemple  ci-dessus constituaient un produit de bonne qualité  qui s'est facilement     réhydraté    lorsqu'on l'a plongé  dans l'eau chaude. La teneur en     humidité    a été de  4     %        environ.        Pour        préparer        ce        produit        pour        le        man-          ger,    il n'est pas nécessaire de le plonger dans l'eau  pendant une période de temps prolongée.

   On intro  duit simplement les ravioli dans une casserole avec  de l'eau et on fait cuire l'eau à petit bouillon.  



  <I>Exemple 24</I>  On donne ci-après un exemple d'un produit de  pâte composée. On a préparé une pâte humide en  mélangeant les ingrédients suivants  
EMI0022.0024     
  
    2 <SEP> tasses <SEP> de <SEP> farine <SEP> de <SEP> blé
<tb>  4 <SEP> cuillères <SEP> à <SEP> dessert <SEP> de <SEP> poudre <SEP> de <SEP> cuisson
<tb>  1 <SEP> cuillère <SEP> à <SEP> dessert <SEP> de <SEP> sel
<tb>  1 <SEP> cuillère <SEP> à <SEP> soupe <SEP> de <SEP> matière <SEP> grasse
<tb>  2/a <SEP> de <SEP> tasse <SEP> d'un <SEP> lait <SEP> entier.       Après un mélange homogène, on a roulé la pâte  en une couche de pâte qu'on a découpée à     l'emporte-          pièce    pour former des disques ronds ayant chacun un  diamètre de 6,35 mm et une épaisseur de 6,35.

   On a  congelé individuellement les disques et on les a emma  gasinés à     -17p    C. On les a traités suivant le pré  sent procédé en     utilisant    un équipement comme repré  senté sur la     fig.    2. Le rapport de charge a été de  2 kg des disques de pâte pour 10 kg d'une huile de  graines de coton     hydrogénée    à 1490 C. Le vide par  tiel a été de 70 cm de mercure. Peu après l'introduc  tion de la charge, la température est tombée à<B>820</B> C  puis en chauffant on l'a ramenée à<B>910</B> C où elle est  restée pendant le reste du cycle.

   Au cours d'un cycle  d'hydratation d'une durée totale de 9     minutes,    la       teneur        en        humidité    a     été        ramenée    à     moins        de    5     %     Le produit de pâte déshydraté obtenu suivant  l'exemple ci-dessus présentait un volume sensible  ment double du volume des disques initiaux, en rai  son de l'action du levain pendant le traitement. Il  s'est     réhydraté    rapidement au contact de l'eau chaude.  Il a été approprié pour faire des galettes ou pour  être utilisé dans du ragoût ou des mélanges d'ali  ments analogues.

   On a     appliqué    la centrifugation sous  vide pour diminuer la teneur en huile.    <I>Exemple 25</I>    La matière première et le processus ont été les  mêmes que dans l'exemple 24. Toutefois, on a soumis  les disques à une     courte    période de cuisson avant la  congélation pour activer l'action du levain et pour  durcir la structure interne de la pâte.    <I>Exemple 26</I>  La matière première a été constituée par des  grains de maïs doux frais qui ont été enlevés de l'épi  et congelés par le procédé de congélation rapide indi  viduel et emmagasinés à -<B><I>150</I></B> C. L'équipement uti  lisé a été analogue à celui représenté sur la     fig.    1.

    On a introduit une quantité du mais congelé dans de  l'huile de graines de coton hydrogénée à une tempé  rature de     182,1    C, tout en     appliquant    un vide de  65 cm de mercure. Le rapport de la charge a été de  1 kg de mais congelé pour 10 kg d'huile. Pendant une  période de 2     minutes    environ, le vide partiel     appliqué     a pu augmenter à 70 cm de mercure environ. Au  bout de 4 minutes après l'introduction du maïs, on a  enlevé l'huile du réservoir et on a laissé le maïs  s'égoutter; tout en continuant à appliquer le vide.  Ceci a nécessité 15 secondes environ. On a introduit  de nouveau une nouvelle quantité d'huile à 1040 C  dans le réservoir.

   On a introduit 8 kg d'huile environ  de cette façon pour chaque kilo de la matière pre  mière initiale. La seconde huile a été une huile de  graines de coton hydrogénée qui a été clarifiée et qui       contenait        20        %        environ        de        beurre        de        laiterie.        Après     l'introduction de la seconde huile, on a poursuivi le  cycle sous un vide partiel de 70 cm de mercure pen  dant une période de 10 minutes environ.

   A ce  moment, on a pompé l'huile hors du réservoir, en      laissant le produit déshydraté dans le panier de la  centrifugeuse, puis on a fait tourner la     centrifugeuse     pendant 3 minutes environ, le vide étant maintenu à  70 cm environ. Ensuite, on a cassé le vide et enlevé  le produit.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus était  d'une excellente qualité et présentait une     structure     poreuse. Il s'est facilement     réhydraté    au contact de  l'eau chaude. Il présentait une bonne saveur et a pu  être mangé sans traitement supplémentaire.    <I>Exemple 27</I>  On a utilisé la même matière première et on a  suivi le même processus que dans l'exemple 26. Tou  tefois, à la fin de la centrifugation, on a augmenté le  vide partiel appliqué légèrement au-dessus de 72,5 cm  de mercure et on l'a maintenu à cette valeur pen  dant 3 minutes environ, après quoi on a éliminé le  vide en admettant de l'air déshydraté. On a remar  qué que les grains ainsi obtenus étaient notablement  gonflés.

   D'une façon analogue, on a noté que les  grains,     immédiatement    après l'enlèvement, étaient à  une température de l'ordre de     49,1    C, contrairement  à une température du produit comprise entre     54,1    et  600 C pour le produit obtenu dans l'exemple 26 au  moment de son enlèvement. Cet exemple montre  l'effet de gonflement et de refroidissement obtenu par  l'application d'un vide relativement poussé à la fin  ou presque à la fin de la centrifugation. Un vide  plus poussé que celui mentionné aurait diminué la  température de sortie du produit au-dessous de  490 C, mais n'a pas pu être atteint avec l'équipement  de mise sous vide utilisé.

      <I>Exemple 28</I>  On a     utilisé    la même matière première et sensi  blement le même processus que dans l'exemple 26.  Toutefois, après le pompage de la totalité de l'huile  à partir du réservoir et après avoir fait fonctionner la       centrifugeuse    pendant 1 minute de la période de  3 minutes de centrifugation, on a introduit de l'eau  dans le réservoir par la conduite 47, en une quantité  égale à 224 g pour 454 g de matière congelée. Ceci a  servi à diminuer la température du panier     métallique     de la centrifugeuse de     77o    à     41,1    C.

   Après avoir cassé  le vide, la température de sortie du produit a été de       60o    C environ, tandis que le même processus, sans  introduire d'eau, a donné une température de pro  duit de sortie de     68o    C.  



  Pour la mise en     couvre    du procédé comme décrit  ci-dessus, le cycle de déshydratation est achevé après  avoir cassé le vide partiel. Au cours du traitement de  certains produits, la titulaire a trouvé qu'il était  avantageux d'utiliser le procédé de déshydratation  décrit ci-dessus pour une élimination préliminaire  rapide de la majeure partie :de l'humidité et d'élimi  ner ensuite une quantité supplémentaire d'humidité  par un autre -processus.

   Ainsi, la déshydratation, en  utilisant de l'huile chaude sous vide, peut être termi  née lorsque la matière a une fermeté     suffisante    pour    pouvoir la manipuler (par exemple de 15 à 50 %  d'humidité suivant la matière) et on peut la soumettre  ensuite à un séchage supplémentaire pour réduire la  teneur en humidité à une plus faible valeur (par exem  ple de 1 à 5 %). De préférence la centrifugation sous  vide est utilisée avant de casser le vide pour réduire  la teneur en huile résiduelle.     Egalement,    il est préfé  rable d'effectuer le séchage final de façon à réduire  au minimum un endommagement des éléments sensi  bles à la chaleur et oxydables, en donnant ainsi un  produit     final    de bonne qualité.

   On a trouvé qu'il est  satisfaisant d'effectuer le séchage final par déshydra  tation sous vide classique, dans laquelle la matière  est étalée sur des plateaux et les plateaux sont sup  portés par des étagères     chauffées    dans une chambre  mise sous vide. Avec un équipement approprié, on  peut poursuivre le séchage sous vide dans une atmo  sphère gazeuse à la fin du cycle de déshydratation  par     l'huile,    après la     centrifugation    et sans casser le  vide appliqué. Bien qu'un séchage final sous vide soit  avantageux, il semble que l'on peut avoir recours à  d'autres types de séchage, par exemple en mettant le  produit en contact avec de l'air chaud ou autre gaz à  la pression atmosphérique.  



  Lorsqu'on utilise un séchage secondaire dans une  atmosphère gazeuse après le cycle de déshydratation  dans l'huile de la présente invention, il existe une  coopération spéciale en ce sens que le produit est  poreux à la fin du cycle de déshydratation dans l'huile  et par conséquent la structure poreuse facilite gran  dement le séchage ultérieur dans une atmosphère  gazeuse. La teneur en huile, qui est répartie au  hasard sous forme de     minuscules    masses individuelles,  ne gêne pas le dégagement de l'humidité.  



  On a trouvé que lorsque le processus décrit est  appliqué à une matière comme les cosses de pois chi  nois frais, le produit final présente une plus grande  résistance à la rupture ou à l'usure par frottement.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de déshydratation de matières alimen taires humides, caractérisé en ce qu'on chauffe une huile, une graisse ou une cire à une température entre 116 et 3160 C sous un vide partiel de 560 à 740 mm Hg, en ce qu'on met en contact la matière à déshydrater avec la matière déshydratante chaude, de façon que celle-ci enveloppe la première et qu'il se produire une rapide transmission de chaleur de la matière déshydratante à la matière à déshydrater, pro voquant un vif dégagement de vapeur d'eau et l'abais sement concomittant de la température à une valeur comprise entre 54 et 1100 C, en ce qu'on évacue la vapeur d'eau en maintenant un vide partiel pendant la chute de la température,
    en ce qu'on sépare la matière déshydratée de la matière déshydratante et ensuite relève la pression. II. Appareil pour la mise en couvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il com prend un réservoir pour contenir l'huile, la graisse ou la cire chaude et la matière en cours de déshydrata tion et un dispositif de condensation et de mise sous vide relié au réservoir, et un moyen associé au réser voir pour y introduire une charge de la matière à déshydrater tout en y maintenant le vide partiel, ainsi qu'un moyen pour évacuer l'huile, la graisse ou la cire, et la matière déshydratée du réservoir. SOUS-REVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on continue l'élimination de l'humidité après la réduction de la température en maintenant la matière alimentaire enveloppée par la matière déshydratante à une température entre 54 à 1100 C et en continuant l'application du vide partiel, en ce qu'on sépare la matière déshydratée de l'huile et en ce qu'on relève la pression. 2.
    Procédé selon la revendication I ou la sous- revendication 1, caractérisé en ce que la matière à déshydrater de départ est congelée et en ce que la réduction de la température s'effectue en un laps de temps de 0,5 à 4 minutes, la quantité de matière congelée étant de 4 à 30 kg par 100 kg d'huile. 3. Procédé selon la revendication I ou la sous- revendication 1, caractérisé en ce qu'on applique une force centrifuge à la matière déshydratée pour en séparer la matière déshydratante et avant de suppri mer le vide partiel. 4.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on diminue la température de la matière ali mentaire après la séparation de la matière déshydra tante et avant de supprimer le vide par une évapora tion supplémentaire de l'humidité entraînant un refroidissement. 5. Procédé selon la sous-revendication 4, caracté risé en ce qu'on effectue cette évaporation supplé mentaire en appliquant un vide partiel plus poussé que celui utilisé pendant la partie principale du cycle de déshydratation. 6.
    Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 3, caractérisé en ce qu'on refroidit la matière déshydratée après l'avoir séparée de la matière déshydratante, et avant de supprimer le vide, en introduisant de l'eau dans l'espace mis sous vide occupé par la matière et en contraignant l'eau à s'éva porer instantanément sous forme de vapeur d'eau. 7. Procédé selon la sous-revendication 2, caracté risé en ce que le cycle de déshydratation débute par l'introduction de la matière congelée dans une zone sous vide partiel, de laquelle la matière tombe dans la matière déshydratante chaude. 8.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on relève la pression en introduisant un gaz anhydre. 9. Procédé selon la sous-revendication 8, caracté risé en ce que le gaz anhydre est un gaz inerte. 10. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on applique une matière d'imprégnation à la matière déshydratée à la fin du cycle et ensuite on relève la pression, de sorte que la matière d'impré gnation est contrainte de pénétrer dans la matière déshydratée. 11. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on utilise comme matière de départ une matière alimentaire dont la teneur en humidité a été réduite par un traitement préliminaire. 12.
    Procédé selon la sous-revendication 11, caractérisé en ce qu'on utilise une matière de départ qui a été soumise à une réhydratation puis à une congélation. 13. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que la matière alimentaire introduite dans la matière déshydratante chaude est libre de s'y déplacer. 14. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend à l'intérieur du réservoir une grille qui est mobile entre une position dans laquelle elle ne gêne pas le mouvement de la matière à déshy drater et une seconde position dans laquelle elle s'étend transversalement au réservoir pour empêcher ladite matière de flotter à un niveau situé au-dessus de la grille.
    15. Appareil selon la sous-revendication 14, caractérisé en ce que la grille peut tourner pour se déplacer entre les deux positions de fonctionnement. 16. Appareil selon la sous-revendication 14, caractérisé en ce que la grille est mobile verticale ment entre les deux positions. 17. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que le moyen destiné à introduire une charge de matière à déshydrater consiste en une trémie fer mée destinée à contenir la charge, ainsi qu'un moyen d'avance destiné à faire avancer progressivement la charge dans le réservoir, la trémie étant en commu nication avec le réservoir. 18.
    Appareil selon la revendication II ou la sous- revendication 14, caractérisé en ce que le moyen des tiné à évacuer la matière déshydratante et la matière déshydratée du réservoir comprend une canalisation pour évacuer cette matière du réservoir à la fin du cycle de déshydratation et un moyen percé, situé à l'intérieur du réservoir, sur lequel la matière déshy dratée est déposée. 19. Appareil selon la sous-revendication 18, caractérisé en ce que la partie inférieure du réservoir comprend un récipient séparable, le moyen percé étant disposé dans le récipient, et la canalisation étant reliée audit récipient au-dessous du moyen percé. 20.
    Appareil selon la sous-revendication 19, caractérisé en ce que le moyen percé consiste en un panier de centrifugation rotatif. 21. Appareil selon une des sous-revendications 18 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour introduire de l'eau dans l'appareil en vue d'un refroidissement rapide à la fin d'un cycle de déshy dratation.
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