CH425429A - Method and apparatus for dehydrating food products - Google Patents

Method and apparatus for dehydrating food products

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CH425429A
CH425429A CH1502461A CH1502461A CH425429A CH 425429 A CH425429 A CH 425429A CH 1502461 A CH1502461 A CH 1502461A CH 1502461 A CH1502461 A CH 1502461A CH 425429 A CH425429 A CH 425429A
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vacuum
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CH1502461A
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Hood Forkner John
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Pillsbury Co
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Description

  

  Procédé et appareil de déshydratation de produits     alimentaires       La présente invention concerne de façon générale  des procédés et appareils de déshydratation ou de  dessiccation de divers produits alimentaires humides  comprenant des matières telles que les fruits, les baies,  les légumes, les noix, les céréales, la volaille, la  viande, le poisson, des mélanges combinés humides  de ces derniers, et des produits fabriqués avec de la  pâte humide.  



  La présente invention concerne plus particuliè  rement un nouveau procédé de déshydratation appli  cable à un très grand nombre de matières alimen  taires humides, et qui élimine un grand nombre des  inconvénients des procédés de déshydratation mis en       oeuvre    jusqu'à présent.  



  Le procédé est caractérisé par une rapide trans  mission de chaleur aux objets en cours de déshydra  tation par une durée de traitement d'ensemble relati  vement     courte,    en maintenant dans le produit final  l'identité générale de la forme et de la dimension des  objets ou     particules    en cours de traitement.  



  Le procédé de l'invention est caractérisé en ce  qu'on chauffe une huile, une graisse ou une cire à  une température entre 116 et 3160 C sous un vide  partiel de 560 à 740     mm    Hg, en ce qu'on met en  contact la matière à déshydrater avec la matière  déshydratante chaude de façon que celle-ci enveloppe  la première et qu'il se produise une rapide transmis  sion de chaleur de la matière déshydratante à la  matière à déshydrater, provoquant un vif dégagement  de vapeur d'eau et l'abaissement concomitant de la  température à une valeur comprise entre 54 et  1100 C, en ce qu'on évacue la vapeur d'eau en main  tenant un vide partiel pendant la chute de la tempé  rature, en ce qu'on sépare la matière déshydratée de    la matière déshydratante, et ensuite on relève la  pression.  



  La     fig.    1 est une vue de côté, en partie en coupe,  montrant un appareil pour la mise en     oeuvre    du pré  sent procédé.  



  La     fig.    2 est une vue de côté, en partie en coupe,  montrant une autre forme d'appareil.  



  La     fig.    3 est une coupe détaillée montrant une  autre forme d'un moyen servant à retenir la matière  en cours de déshydratation au-dessous de la surface  de l'huile.  



  Dans la mise en     oeuvre    du présent procédé, une  matière alimentaire humide sous forme de particules  d'une dimension appropriée et à un faible niveau de  température est soumise à un traitement sous un vide       partiel    pour effectuer un cycle de déshydratation, le  traitement comprenant la dispersion des particules  dans une matière ou mousse à phases mixtes consis  tant en une phase vapeur et en de l'huile chaude.  Pour commencer le cycle, on peut introduire la  matière dans une certaine quantité d'huile chaude  sous un vide     partiel    appliqué. Bien que la tempéra  ture de l'huile au moment du contact     initial    peut être  de 116 à 3160 C, la gamme comprise entre 163 et  227  C est préférée.

   Dans un cas typique, la     matière     est congelée et est à un niveau de température infé  rieur à 00 C. En raison de la grande     différence    de  température entre la matière et l'huile chaude, il se  produit un rapide échange de chaleur de façon que  la couche superficielle externe du produit soit instan  tanément chauffée au point de vaporisation des jus  aqueux présents. La phase initiale du cycle de déshy  dratation se poursuit immédiatement à une grande  vitesse avec une violence presque explosive.

   Une  vapeur se dégageant rapidement     forme    un mélange      de vapeur et d'huile ou     ce    qu'on peut appeler une  mousse d'un volume fortement accru (par exemple  plus de trois fois supérieur au volume normal de  l'huile et du produit) avec une agitation ou un       bouillonnement    violent. La température de l'huile  tombe immédiatement et rapidement, et la vapeur  dégagée crée un grand débit de vapeur vers le moyen  de mise sous vide utilisé. La surface de la matière et  les couches     externes    à travers lesquelles la déshydra  tation se poursuit sont protégées par la vapeur se  dégageant rapidement contre un     brûlage    par le  contact direct avec l'huile chaude.

   Pendant cette  phase initiale, la matière est soumise à certaines con  ditions qui permettent d'obtenir de nouvelles proprié  tés dans le produit     final,    ainsi qu'on le verra ci-après.  



  Après la première phase initiale d'évaporation  rapide, le débit de la vapeur diminue, la mousse  s'affaisse et le niveau de la masse d'huile est ramené  sensiblement à son niveau initial. Ensuite (en suppo  sant que l'on désire une faible teneur en humidité), on  poursuit la déshydratation à une température infé  rieure pour terminer le cycle.

   La majeure partie (par  exemple de 75 à 95 %) de l'humidité existant dans la  matière est     éliminée    en la courte période de temps  (par exemple de 30 secondes à 4 minutes, suivant,  dans une large mesure, la     dimension    des particules,  la teneur en humidité, et la température initiale des       particules,    le     rapport    du poids des particules au poids  de l'huile, et la température de l'huile) de la première  phase d'évaporation rapide, et l'humidité restante  excepté l'humidité résiduelle) est     éliminée    au niveau  de     température        inférieur.    D'une façon générale, la  durée d'ensemble du traitement dans l'huile chaude,

    sous un vide partiel     appliqué,    est relativement courte,  et dans des cas typiques, peut être de l'ordre de  7 à 40     minutes.     



  Lorsque la teneur en humidité de la     matière    a été  ramenée à une valeur voulue, on peut suivre l'un  quelconque d'un certain nombre de processus, suivant  la nature du produit final voulu. Un processus  consiste à casser le vide après séparation de l'huile       libre    du produit par égouttement, après quoi on peut       éliminer    une certaine quantité d'huile supplémentaire  par     centrifugation.    Toutefois, pour la plupart des  matières applicables, la titulaire préfère effectuer une  séparation générale entre l'huile     libre    et la matière  déshydratée, puis soumettre la matière à la centrifu  gation, le tout sous un vide     partiel,    après quoi le  vide est cassé.

   Ce processus donne     certaines    nou  velles propriétés avantageuses dans le produit final.  



  On peut     expliquer    que le produit a tendance à  flotter à la fin de la phase finale et pendant que le  vide est maintenu, mais s'enfonce dans l'huile si le  vide est cassé avant d'évacuer l'huile. Ainsi, la sépa  ration avant de casser le vide peut être effectuée en  évacuant l'huile de dessous la matière flottante, la  matière se déposant     finalement    sur une grille à tra  vers laquelle l'huile peut être évacuée.  



  La matière alimentaire comestible     humide    à  déshydrater est d'abord soumise à des opérations pré-         paratoires,    dont la nature dépend de la matière en  cours de traitement, et du caractère voulu du produit  final. D'une façon générale, la préparation ou le trai  tement préalable comprend un nettoyage, et lorsque  les objets sont de grande dimension, un découpage,  un découpage en tranches ou une réduction d'une  autre façon des objets en des morceaux ou particules  de dimension appropriée en vue du traitement.  Ensuite, la matière est refroidie pour obtenir une  matière en vrac congelée s'écoulant librement. Une  telle matière peut être emmagasinée à des niveaux de  température de l'ordre de - 400 C à - 60 C, jus  qu'à ce qu'elle soit introduite dans le présent procédé.

    On peut utiliser des techniques de congélation classi  ques telles qu'une technique connue sous le nom    congélation rapide individuelle  .  



  D'une façon générale, il est avantageux que les  particules présentent une dimension et un poids rela  tivement     uniforme.    Suivant les observations de la titu  laire, des particules pesant moins de 10 g conviennent  au présent procédé, et fournissent un bon rapport de  surface de contact au poids.  



  La présente invention est applicable à diverses  catégories de matières     alimentaires    comprenant les  fruits et les baies, les légumes, les condiments, les  viandes, la volaille, les poissons, les grains de céréa  les, les fruits séchés, et les produits composés, qui  peuvent être tous préparés pour former des particu  les congelées convenant au traitement. On peut trai  ter par le présent procédé un grand nombre de fruits  comprenant les pêches, les abricots, les ananas, les  cerises, les bananes, les raisins, les dattes, les fraises,  les cerises noires, etc. Comme légumes qui sont appli  cables, on peut citer les pois, les carottes, les pom  mes de terre, les céleris, les choux, les choux de  Bruxelles, les oignons, le poivre, les patates douces,  les céréales, etc.

   Comme viandes qui sont applica  bles, on :peut citer le     boeuf,    le :porc, l'agneau, les  viandes traitées telles que le jambon, le     boeuf    salé,  le porc cuit, etc. Quant aux     volailles,    on peut men  tionner le poulet, le dindon, le faisan, le canard, etc.  Quant aux aliments de la mer, on peut mentionner  les crevettes, à la fois     fraîches    et cuites, le thon et  les     crustacés    qui sont vendus couramment :sur le  marché tels que les huîtres, les palourdes, les ho  mards, les crabes, etc. Comme condiments, on peut  mentionner les champignons, les châtaignes d'eau, et  diverses épices et herbes.  



  Les plus grands fruits comme les pêches peu  vent être pelés, dénoyautés, et découpés en tranches  ou en cubes dont l'épaisseur ne dépasse pas 0,5 mm  environ. Les plus petits fruits tels que les     cerises,    les  cerises noires et les raisins peuvent être nettoyés et  congelés sans diminuer leur dimension.  



  Les légumes frais peuvent être nettoyés et pré  parés en utilisant des processus classiques tels que  ceux qui sont utilisés dans les industries de congéla  tion et de mise en boîte des aliments. On peut blan  chir les légumes avant de les congeler pour réduire  au minimum l'activité des enzymes. On peut appli-           quer    une perforation multiple ou un scarifiage avant  ou après la congélation à des matières telles que les  pois, les cosses de pois chinois, etc. Dans ce cas de  nouveau, lorsque les objets ont une dimension impor  tante, ils sont réduits en des particules (par exemple  des tranches ou des cubes) d'une dimension conve  nant pour le traitement.  



  Les viandes comme le     boeuf,    le porc et l'agneau  peuvent être préparées en les découpant et en les  parant à une dimension     appropriée,    puis en les cui  sant, les égouttant et les congelant.  



  On peut préparer la volaille (par exemple les  poulets et les dindons, etc.) en la nettoyant et en la  cuisant, en enlevant la chair des os et de la peau, et  en la découpant en des morceaux de dimension  appropriée, après quoi on congèle la chair. On peut  utiliser des traitements destinés à rendre la chair plus  tendre, par exemple une congélation lente et/ou  une décongélation intermédiaire et une     recongélation.     



  Les poissons, crustacés et mollusques comesti  bles tels que les crevettes, la morue et autres chairs  de poisson peuvent être préparés en les nettoyant, les  cuisant, et en les écaillant puis en les congelant. Dans  certains cas, on peut omettre la cuisson.  



  On peut préparer des condiments tels que les  champignons frais, les châtaignes d'eau, etc., en les  nettoyant, en les découpant, et en les congelant. Lors  que la matière initiale de cette catégorie est sous  forme sèche, telle que des champignons séchés, on  peut la nettoyer et la     réhydrater        partiellement    avant  de la congeler.  



  Comme indiqué ci-dessus, certaines matières de  départ peuvent avoir été traitées par d'autres pro  cédés. Par exemple, des matières comme les cerises  peuvent avoir été soumises à des traitements pour  donner un produit du type marasquin. Le porc peut  avoir été conservé sous forme de jambon et le     boeuf     sous forme de     boeuf    salé. Les matières comme les  céréales, les pois pour poussins (pois     garbanzo)    ou  des champignons japonais peuvent avoir été séchés  à l'air ou au soleil de façon qu'elles nécessitent une  réhydratation avant la congélation. Des fruits séchés  comme les dattes, les pêches ou les pommes peu  vent avoir été     partiellement    déshydratés par séchage  à l'air ou au soleil.

   Des légumes comme les concom  bres peuvent avoir été conservés par     marinage.     



  Bien que la titulaire préfère utiliser le procédé  de congélation rapide individuel pour obtenir une  matière congelée en vrac s'écoulant librement, dans  certains cas il est avantageux     de    congeler sous  forme de tranches pour autant que ces tranches se  désagrègent rapidement en des     particules    congelées  individuellement lorsque la tranche est plongée dans  l'huile chaude.  



  En supposant que la matière alimentaire ait été  préparée et refroidie à une température inférieure à       0o    C, et de préférence entre -40 et     -61,   <B>C,</B> qui  assure dans la plupart des cas une congélation, on la  met en contact avec l'huile chaude dans l'étage 11,  de préférence en déposant une charge mesurée de la    matière congelée dans une quantité d'huile chaude  prédéterminée, tout en soumettant l'huile à un vide  partiel.  



  La quantité de matière congelée (en poids) intro  duite dans une quantité donnée d'huile chaude  dépend principalement de la température initiale de  l'huile, et ainsi de la différence de température entre  la matière congelée et l'huile. On peut utiliser de plus  grandes quantités de matière congelée avec des tem  pératures supérieures de l'huile. Ainsi, avec une tem  pérature initiale de l'huile de     116     C, la proportion  dans un cas typique peut être de 4 kg de matière  congelée (par exemple à     -151,C)    pour 100 kg  d'huile tandis qu'à des températures initiales de  l'huile comprises entre 163 et     227     C, les proportions  peuvent être comprises de façon correspondante en  tre 7 et 30 kg de matière congelée pour 100 kg  d'huile.

   L'introduction de la matière congelée dans  l'huile chaude, avec des     proportions    de l'ordre men  tionné ci-dessus, sert à diminuer rapidement la tem  pérature de l'huile à partir de sa valeur élevée ini  tiale au niveau inférieur, de l'ordre     @de        54     à     110o    C.  En outre, une vapeur se dégageant rapidement se  mélange avec l'huile pour engendrer un milieu en  phase vapeur et liquide mixte ou mousse ayant un  volume bien supérieur à la masse initiale de l'huile.  Ce milieu enveloppe la matière en cours de déshy  dratation, et la matière est contrainte à se disperser  dans l'ensemble de l'espace étendu qu'occupe le  milieu.

   La rapide diminution de la température de  l'huile se produit en raison de l'évaporation rapide  de l'humidité qui résulte de la rapide transmission de  chaleur à partir du milieu en phase mixte à la matière  alimentaire. Le degré de diminution de la tempéra  ture de l'huile est déterminé par la quantité de cha  leur sensible consommée pour évaporer l'humidité.  



  Comme précédemment mentionné, à la fin de la  phase initiale, qui est caractérisée par la création  d'un milieu ayant une phase vapeur et une phase  d'huile mélangée, le milieu ou la mousse s'affaisse,  et ensuite le cycle se poursuit à un niveau de tempé  rature inférieur pour atteindre une faible teneur en  humidité voulue. A la fin du cycle de déshydrata  tion, les produits ainsi obtenus sont séparés à partir  de l'huile libre. On l'effectue tout en poursuivant  l'application du vide partiel, par exemple en sépa  rant l'huile de la matière flottante, puis en déposant  la matière sur une     grille    à travers laquelle l'huile  peut s'égoutter. Ensuite, on casse le vide et on enlève  le produit de la chambre de traitement.

   Ce processus       sert    à fournir des produits finals présentant une  quantité importante de la teneur en huile qui pro  vient du procédé, comme par exemple une teneur       en        huile        qui        peut        être        comprise        entre        50        et        60        %        (sur     une base de matières solides sèches).

   Cette teneur  en huile peut être sensiblement réduite par centrifuga  tion, pendant que la matière est en cours de traite  ment à une température supérieure au point de fusion  de l'huile (par exemple entre 49 et     60,1    C), de façon  que l'huile quitte facilement les pores du produit      déshydraté. Avec ce processus, on peut obtenir des  produits présentant des teneurs en huile qui peuvent  être comprises dans un cas typique entre 40 et 50  (sur une base de matières     solides    sèches).  



  Il se produit certaines variations dans le procédé  avec les variations de la teneur en     humidité    de la  matière de     départ,    et avec des variations de la dimen  sion des particules. D'une façon générale, pour des  matières présentant une teneur inférieure en humi  dité, la quantité proportionnée de la charge peut être  augmentée pour obtenir la même     diminution    de tem  pérature pendant la même période de temps.

   De  façon générale, la quantité de la charge (en poids)  pour une quantité d'huile donnée et pour une tem  pérature initiale donnée de l'huile doit être suscep  tible de faire tomber     immédiatement    la température  de l'huile en une courte période de temps (par exem  ple de 30 secondes à 4 minutes) à une température  de l'ordre de 54  à     110o    C, période de temps pen  dant laquelle la décongélation de la matière     congelée     se produit.  



  Un état congelé initial de la matière fournit un  certain nombre de particularités avantageuses. En       particulier,    il fournit une rigidité physique aux parti  cules séparées introduites dans l'huile chaude, même  si la teneur en humidité est élevée. Celle-ci permet  de manipuler et de charger plus facilement une masse  importante dans une masse d'huile chaude sans casse  ou écrasement. Il permet également à chaque parti  cule congelée individuelle d'être en relation de trans  mission de chaleur avec l'huile chaude environnante,  avec une évaporation uniforme à partir de toutes ses  surfaces exposées. Pendant la phase initiale d'évapo  ration rapide, la décongélation se produit d'une façon  concomitante avec l'évaporation.

   La décongélation  et l'évaporation commencent sur la couche externe  et progressent vers l'intérieur. Ainsi, pendant la phase  initiale d'évaporation, il reste un noyau congelé qui  diminue rapidement pour conférer une certaine rigi  dité et pour aider à maintenir la forme physique ini  tiale. Probablement, l'évaporation ne se produit pas  directement à partir de l'état congelé, mais seulement  après qu'une certaine décongélation se soit produite.

    Par conséquent, la vitesse de décongélation sert de  facteur régulateur de la vitesse d'évaporation.     Egale-          ment,    le noyau congelé qui     diminue    de plus en plus       maintient    une partie de la masse rigide et froide  pendant que la décongélation et l'évaporation se pour  suivent. La décongélation des particules est achevée  pendant le temps de la phase initiale rapide d'évapo  ration.  



  L'évaporation rapide initiale à partir de la cou  che externe qui progresse vers l'intérieur     implique     un écoulement rapide de vapeur vers l'extérieur, qui  a tendance à empêcher un affaissement d'ensemble  ou un retrait excessif des particules à mesure que  l'évaporation se poursuit.  



  Bien que la vapeur dégagée s'écoule rapidement  à travers la couche externe des particules avec un       gonflement    des     tissus,    à mesure que l'évaporation    de     l'humidité    progresse vers l'intérieur les tissus ne  sont pas désagrégés, et restent dans la particule sans  subir une réorientation importante dans l'espace.

   La  proportion dans laquelle les tissus peuvent être rom  pus ou altérés dépend de la matière de     départ.    Les  tissus mous spongieux que l'on trouve dans les légu  mes succulents comme le céleri sont altérés dans une  mesure importante, tandis que les tissus cellulaires  d'une matière comme le     boeuf    ne sont pas altérés  d'une façon importante.

       Etant    donné que l'évapora  tion se produit dans la couche externe de chaque  particule avant que l'évaporation se poursuive vers  la région centrale, un certain raidissement des tissus  externes a tendance à se produire avant que le noyau  congelé ait disparu, et ce raidissement de la couche  externe sert à maintenir la forme générale de la parti  cule et à retenir le tissu interne dans l'espace     défini     par la couche externe. La couche externe reste per  méable à la vapeur d'eau surchauffée qui se dégage et  ne forme pas une croûte collée et sensiblement imper  méable.

   Une telle croûte     superficielle,    qui se présente  couramment dans d'autres procédés de déshydrata  tion et qui est appelée cémentation, est nuisible pour  de nombreuses raisons, y compris le fait qu'elle     forme     une barrière     calorifuge    pour l'humidité et empêche  la transmission de la chaleur et le dégagement de  l'humidité, et modifie dans le produit final l'aspect  physique et empêche la réhydratation.  



  La température de. congélation de divers produits  alimentaires hydratés varie sensiblement suivant la  nature des jus aqueux. D'une façon générale, la plu  part des matières     alimentaires    hydratées qui sont  applicables au présent procédé peuvent être congelées  à des températures comprises entre -17 et -40 C.     Le     traitement des matières alimentaires avant la déshy  dratation, tel que le séchage préalable ou l'addition  de sucre, sert à augmenter la teneur en matières soli  des, et à abaisser le point de congélation à des tem  pératures qui dans certains cas peuvent être inférieu  res à -170 C. On peut se référer en particulier aux  dattes séchées au soleil et aux cerises glacées.

   Il est  courant en pratique dans l'industrie des aliments con  gelés de congeler à une température de -280 C envi  ron et d'emmagasiner ensuite à des températures bien       inférieures    au point de congélation, par exemple entre  -40 et     -60     C. On peut suivre le même     processus    de  façon que la matière soit dans cette gamme de tem  pérature     lorsqu'on    la sort de l'emmagasinage, et de  façon que sa température n'augmente pas de façon  importante avant de venir au contact de l'huile  chaude.

   Bien que la congélation présente certains  avantages, des matières présentant de bas points de  congélation peuvent être refroidies à des températures  inférieures à 00 C sans qu'elles se congèlent. -Un tel  refroidissement fournit une grande différence de tem  pérature pour favoriser une rapide transmission de  chaleur. La fermeté et la stabilité naturelles de ces  matières a tendance à les protéger contre un endom  magement.      On peut     utiliser    une lente congélation ou une  décongélation et une     recongélation    pour rendre plus  tendres les matières telles que la viande, la volaille,  et le poisson.  



  Aux cas où on a recours à des températures  élevées de l'huile (par exemple entre 204 et 316  C),  on peut refroidir la matière à des températures très  basses (par exemple entre -40 et     -53     C), à l'aide  de neige carbonique ou autre réfrigérant immédiate  ment avant de l'introduire dans l'huile. Dans ces con  ditions, la vitesse initiale de transmission de chaleur  est accélérée. On peut utiliser ce processus avantageu  sement avec des matières ayant une très faible teneur  en solides (par exemple le céleri) lorsqu'on désire       éliminer    l'humidité aussi rapidement que possible.

    Bien que le point d'évaporation de l'humidité de la  plupart des matières alimentaires humides soit bien  inférieur à     54     C sous un vide partiel de     l'orde    de  55 à 72,5 cm de mercure, il est souhaitable de mettre  en     aeuvre    le procédé de façon que la température de  l'huile ne tombe pas au-dessous de ce chiffre. La  température à laquelle l'huile tombe au cours de la  première phase d'échange de chaleur rapide est déter  minée en grande partie par la température initiale  de l'huile, la température de la matière congelée, le  rapport entre le poids de la matière et le poids de  l'huile, le degré du vide partiel maintenu avant et  après l'introduction de la chaleur et la teneur ini  tiale en humidité et la dimension de la matière.

   De  préférence, l'équilibre thermique est tel que la chute  rapide initiale de la température de l'huile ne descende  pas au-dessous de 54  C et ensuite, (en supposant  qu'on désire une teneur en humidité de l'ordre de       0,5    à     5%        dans        le        produit        final)        de        façon    à     maintenir     une température qui est comprise entre 77  et     1101,    C  (température optimum de<B>910</B> C) pendant le reste du  cycle.

   Dans des cas exceptionnels, on peut maintenir  des températures supérieures à la gamme mentionnée  ci-dessus (par exemple allant jusqu'à 116  C) lors  qu'un certain     brunissement    n'est pas nuisible, (par  exemple pour la viande et le poisson). Suivant la  valeur de la chute de température qui a tendance à  se produire au cours de la phase initiale, on peut  appliquer une certaine quantité de chaleur à l'huile  pour assurer un niveau de température correct pen  dant le reste du cycle. Ainsi, la chaleur peut être  appliquée pendant la phase initiale par exemple en  munissant le récipient ou réservoir contenant l'huile  et la charge d'une chemise de vapeur d'eau, ce qui  a pour résultat de diminuer la chute de température.

    On peut poursuivre ce chauffage après la phase ini  tiale pour     porter    la température à un niveau voulu.  Un autre processus consiste .à appliquer la chaleur  par une huile en circulation à travers un échangeur  de chaleur externe. Le processus préféré consiste à  retirer une     certaine    quantité de l'huile initiale à la  fin ou près de la fin de la phase initiale et à     réintro-          duire    une nouvelle huile chaude à une température  telle que la température qui en résulte de la masse  d'huile soit au niveau voulu pendant le reste du    cycle. Les avantages du processus décrit en dernier  lieu ressortiront ci-après.  



  La chute de température immédiate et rapide au  cours de la phase initiale limite le temps pendant  lequel les particules de matière sont associées à l'huile  à une température comprise normalement dans la  gamme de brûlage.     Egalement,    pendant le temps  limité de cette association, l'huile est sous forme de  mousse, et par conséquent n'a pas     l'effet    de brûlage  d'une masse en phase liquide plus dense à la même  température. Le reste du cycle, qui nécessite une plus  longue durée de séjour et qui est réalisé alors que  la matière est en contact direct avec l'huile à sa  densité normale ou sensiblement normale,     s'effectue     à un niveau de température inférieur pour éviter le  brûlage.

   Dans des cas typiques, la température de  sortie de l'huile peut être de     91     C environ.  



  On a effectué des essais qui confirment les avan  tages et les nouveaux résultats obtenus en introdui  sant la matière alimentaire humide dans l'huile  bouillante à l'état refroidi ou congelé, et sous un vide  partiel. Lorsque les conditions sont les mêmes, et que  la matière de départ est introduite à la température  ambiante, le produit subit un endommagement physi  que notable tel qu'une décoloration, un brûlage, une  désagrégation de la     structure    cellulaire, une variation  du degré de désintégration ou de dissolution dans  l'huile, et un affaissement du volume. L'importance de  ces effets dépend en grande partie de la température  de l'huile et de la nature de la matière de départ.  



  On ne peut pas utiliser des températures initiales  élevées de l'huile comparables aux températures uti  lisées dans le présent procédé, en nécessitant ainsi des  niveaux de température inférieurs, et un cycle d'une  durée prolongée. Lorsque la matière alimentaire  humide est refroidie et congelée, et lorsqu'elle est  introduite dans l'huile pendant que la charge et l'huile  sont mises sous un vide partiel, le procédé est modi  fié, et la qualité du produit final est grandement  améliorée. Dans des conditions correctes, la décolora  tion et le brûlage peuvent être complètement éliminés  et ces résultats avantageux sont obtenus avec un cycle  qui est pratique et relativement efficace.

   Contraire  ment à ce qu'on pourrait attendre, le refroidissement  augmente en réalité la vitesse d'élimination de l'humi  dité, les autres conditions restant les mêmes. Ainsi, au  cours d'une série d'essais, on a réduit une charge de       pêches        non        congelées        fraîches    à     50        %        d'humidité        en     10 minutes, mais lorsqu'elles ont été congelées et sou  mises aux mêmes conditions de température initiale  de l'huile et de vide partiel (par le présent  procédé),

   on a réduit la teneur en humidité à 50 0/0       environ        en    5     minutes        et    à     29        %        en        10        minutes.        On        ne     peut pas expliquer convenablement ces résultats, mais  on les attribue à une meilleure transmission de cha  leur due à la plus grande     différence    entre les tem  pératures de l'huile et de la matière,

   à un meilleur  réglage de l'évaporation à partir de la matière refroi  die et congelée et au fait que les tissus superficiels ne      se sont pas affaissés pour     former    une croûte       calorifuge.     



  Au cours de l'évaporation classique,     l'humidité    est  éliminée de la surface par évaporation, et par suite,  il se produit une redistribution continuelle de la  teneur en humidité avec une concentration continue  des jus aqueux. Avec le présent procédé, et en suppo  sant que la matière est congelée, il se produit une  transformation sensiblement instantanée de la glace  en phase vapeur (probablement avec une transition  momentanée par la phase liquide), et par conséquent  cette redistribution des jus ne se produit pas. Égale  ment, dans le présent procédé, la structure cellulaire  ou les tissus n'ont pas la     possibilité    d'être mouillés  par les jus dans la phase liquide.  



  Dans l'huile chaude et en     particulier    pen  dant la période initiale, les     particules    doivent être       libres.    Comme     précédemment    mentionné, l'élimina  tion rapide de la vapeur d'eau est accompagnée par  la création d'une mousse à phase mixte (c'est-à-dire  un mélange de vapeur d'eau et d'huile) qui entoure  les     particules    et par une agitation ou un bouillonne  ment relativement violent de ce milieu qui maintient  les particules en mouvement et les     répartit    dans la  masse de la mousse et contribue de façon générale à  une meilleure transmission de la chaleur.  



  En utilisant un équipement de condensation de  vapeur et de mise sous vide de type connu (par exem  ple un condenseur à pulvérisation d'eau et une pompe  du type mécanique ou     éjecteur)    il est possible de  maintenir des vides     partiels    de l'ordre de 55 à 72,5 cm  de mercure. En supposant que le vide initial est de  l'ordre de 65 à 70 cm de mercure immédiatement  après que la charge de matière congelée soit intro  duite dans l'huile chaude, le débit de la vapeur à par  tir de la mousse ainsi obtenue peut être susceptible  d'affecter sensiblement la capacité du moyen de mise  sous vide. Dans ce cas, le vide partiel peut être  momentanément réduit, par exemple à 62,5 cm de  mercure.

   Une telle     diminution    du vide diminue la  charge du condenseur et sert également à empêcher  un débit rapide de la vapeur susceptible     d'entraîner     des quantités importantes d'huile dans l'équipement  de condensation. Vers la fin de la phase initiale et  pendant la partie suivante du cycle, on peut appliquer  et maintenir des vides plus poussés, par exemple de  67,5 à 72,5 cm. En pratique, au cours du fonctionne  ment d'un équipement industriel, le     vide    appliqué  peut être augmenté progressivement à mesure que la  teneur en humidité de la matière     diminue.     



  Comme précédemment mentionné, pendant la  phase initiale du procédé (par exemple pendant les  premières 30 secondes à 4 minutes) pendant laquelle  il se produit une rapide évaporation, la matière est  enveloppée par un milieu à phase mixte (c'est-à-dire  de vapeur d'eau et d'huile) d'un volume de plus en  plus grand, et la température de l'huile diminue rapi  dement. Pendant cette phase, une grande partie de la  teneur initiale en humidité est éliminée (par exemple  de 50 à 95 0/0, avantageusement de 75 à 90 0/0).

   Dans    certains cas, on désire obtenir des produits ayant une       teneur        en        humidité        résiduelle        de        l'ordre        de        15    à     30        %.     Pour ces produits, et en supposant qu'ils soient suffi  samment fermes, le cycle de déshydratation peut être  terminé après avoir atteint la teneur en     humidité    vou  lue, ce qui peut se produire peu après la phase ini  tiale ou à la fin de cette dernière.

   On peut     appliquer     un refroidissement d'évaporation à ces produits,  comme     décrit    plus haut. On peut aussi appliquer une  centrifugation comme décrit plus haut, ou de préfé  rence sous vide     comme    décrit ci-après.  



  La période de temps nécessaire pour obtenir des  produits     alimentaires    déshydratés ayant une faible       teneur        en        humidité        comprise        entre        0,5        et    5     %        environ     dépend d'un certain nombre de facteurs comprenant  la nature de la matière première, le traitement préa  lable de la matière, la température initiale de l'huile  dans l'étage 11, la quantité de la matière     première     proportionnellement à la quantité de l'huile (en  poids),

   et la température à laquelle la matière pre  mière est refroidie, et la valeur du vide appliqué. Tou  tefois, pour un grand nombre de matières alimen  taires     humides    congelées et avec des températures et  des vides de l'ordre précédemment mentionné, la  durée de traitement pour obtenir des teneurs en       humidité        de        d'ordre        de    1 à 5     %        est        -comprise        entre     7 et 40 minutes, la durée optimum étant comprise  entre 10 et 25     minutes.     



  Au     lieu    de suivre le processus précédemment  décrit pour éliminer l'huile libre, à la fin du cycle, la  titulaire préfère évacuer l'huile     libre    à partir du pro  duit et centrifuger ensuite le produit, le tout étant  effectué tout en maintenant     l'application    d'un vide  partiel.

   Par ce processus, on peut obtenir des produits       ayant        des        teneurs        en        huile        de        l'ordre        de        20    à     40        %     (sur une base de solides secs) en se référant à la       teneur    en huile obtenue par ce procédé.  



  On peut utiliser un grand nombre d'huiles et de  corps gras. Par exemple, la titulaire peut avoir recours  à diverses huiles et corps gras     d'origine    végétale ou  animale. A titre d'exemple d'une huile végétale, on  peut se référer aux huiles de maïs, de graine de coton,  de son de riz, de soya,     d'olive,    d'arachide, de noix  de coco, de sésame, de     graine    de tomate, etc. A     titre     d'exemple d'une huile     animale,    on peut citer l'huile de  poisson, le suif de     boeuf,    le lard, l'huile de beurre.

    De façon générale, il est souhaitable d'utiliser des hui  les ou des corps gras qui ont été raffinés de façon  qu'ils ne confèrent pas une odeur ou une saveur  désagréable au produit. On a     utilisé    les huiles dites  hydrogénées avec de bons résultats, telles que des  corps     gras    hydrogénés. D'une façon générale, les hui  les à point de fusion supérieur telles que les paillettes  de graine de coton (point de     fusion    de 660 C envi  ron) ont tendance à être retenues dans une moins  grande mesure par le produit final.  



  En plus des huiles et des corps gras susmen  tionnés, la titulaire peut avoir recours pour certains  produits à des cires comestibles qui sont des liquides  stables aux températures de l'ordre utilisé dans le      présent procédé. Par exemple, on a utilisé de la cire  d'abeille naturelle ou raffinée et obtenu de bons résul  tats. On peut mélanger une telle cire en diverses  quantités avec une huile ou un corps gras approprié,  en modifiant ainsi certaines caractéristiques physiques  de l'huile. En     particulier,    l'introduction de la cire  élève le point de fusion de l'huile et augmente sa  viscosité.

   Elle fournit également un milieu qui est plus  stable et par conséquent mieux adapté pour être  réutilisé, qui peut être plus facilement filtré pour  éliminer les matières solides, et qui a tendance à être  absorbé dans une moins grande mesure par le pro  duit. Une plus grande stabilité de l'huile mélangée  a tendance à augmenter la durée de magasinage et  à mieux protéger le produit contre l'humidité atmo  sphérique. Un autre exemple est la cire de jujube,  que l'on peut mélanger avec l'huile (par exemple une  matière grasse hydrogénée) et qui modifie également  l'huile en augmentant le point de fusion, en abaissant  le point de fumage, et en rendant l'huile plus stable  et mieux adaptée en vue d'une     réutilisation    répétée.  



  De préférence, l'huile présente un point de fusion  supérieur à la température ambiante, par exemple  entre 39 et 660 C. Les huiles ayant une saveur telles  que l'huile de beurre et les corps gras naturels     d7ori-          gine    animale (par exemple la graisse de poulet) peu  vent être utilisées dans certains cas pour donner un  goût voulu. On peut introduire dans l'huile des par  fums spéciaux pour laisser une partie de ces parfums  dans la matière soumise au traitement. A des tempé  ratures s'élevant à     227o    C et en appliquant un vide  partiel, les huiles végétales et animales les plus mar  quantes ne subissent pas de décomposition impor  tante ou de changement dans leur structure molé  culaire.

   Certaines huiles sont suffisamment stables  pour être utilisées dans l'industrie à des températures  s'élevant jusqu'à 3160 C sous vide.  



  D'une façon générale, il est préférable d'utiliser  le niveau de température le plus élevé qui est compa  tible avec la stabilité de l'huile utilisée, avec le carac  tère de la matière en cours de déshydratation et avec  l'équipement utilisé. Comme précédemment men  tionné, une température initiale élevée de l'huile four  nit une grande     différence    de température entre l'huile  et la matière humide refroidie à déshydrater, en réa  lisant ainsi un échange de chaleur très rapide et très  efficace.

   Elle permet également de prévoir des rap  ports de charge élevés, ou en d'autres termes, on  peut introduire une quantité relativement grande de  la matière refroidie dans une quantité donnée d'huile,  en fournissant ainsi une bonne capacité de produc  tion et un cycle de déshydratation relativement     court.     En plus de ce qui précède, l'application d'une grande       différence    de température semble donner au produit  final des propriétés avantageuses. Il semble être pra  tique et avantageux dans certains cas d'utiliser des  températures de l'huile s'élevant jusqu'à 316  C, sous  vide pour autant que l'huile soit suffisamment stable  et que l'appareil soit susceptible de permettre un  réglage approprié.

   Une gamme préférée de la tem-         pérature    initiale de l'huile est comprise entre 163 et  2270 C, une température de 2040 C environ étant  jugée optimum.  



  Bien que le procédé ne soit pas critique en     ce     qui concerne le type de l'huile utilisé, il est souhaita  ble dans certains cas de choisir une huile ayant une  relation naturelle avec le produit     particulier    en cours  de traitement de façon que l'huile restant dans le  produit déshydraté final puisse être considérée  comme un additif naturel. Par exemple, au cours de  la déshydratation du porc, on peut utiliser le sain  doux avec ou sans hydrogénation.     Egalement,    la titu  laire peut utiliser le suif de     boeuf    pour le     boeuf    et la  graisse de poulet pour le poulet.

   On peut     utiliser    une  huile de poisson naturelle pour la déshydratation du  poisson, l'huile de noix de coco pour des noix de  coco fraîches, l'huile d'olive pour des olives traitées,  l'huile de graine de tomate pour les tomates, et  l'huile de maïs et une autre huile de céréale appro  priée pour les céréales. Pour la déshydratation de la  viande, la     titulaire    a trouvé qu'il est souhaitable     d7uti-          liser    un corps gras choisi dans les régions des orga  nes     internes    que l'on sait être plus durs qu'un corps  gras provenant du voisinage de la peau.  



  Suivant la matière     particulière    en cours de traite  ment, les constituants provenant de la matière peu  vent pénétrer dans l'huile. Ainsi, à la fin du cycle,  l'huile peut avoir accumulé des     constituants    tels que  le sucre, une matière farineuse comme l'amidon, une  matière colorante, des fibres de cellulose et la peau.  Ces matières peuvent être éliminées de l'huile par  des procédés connus, par exemple par sédimentation,  centrifugation et     filtration,    ce qui donne ainsi une  huile clarifiée prête à être     réutilisée.     



  Pour des raisons économiques, la réutilisation de  l'huile est généralement importante. L'aptitude à la  réutilisation dépend de la stabilité de l'huile dans les  conditions auxquelles elle est soumise et de la facilité  avec laquelle l'huile peut être conditionnée en vue  de sa réutilisation.  



  Les propriétés du produit final, en particulier la  couleur et la saveur, peuvent être     affectées    par les  matières solides divisées qui se sont accumulées dans  l'huile. Pour éviter ou réduire au minimum les effets  nuisibles de ces solides accumulés, la titulaire préfère  substituer au cours du cycle de l'huile clarifiée chaude  à une     certaine    partie de l'huile initiale contaminée.  L'huile clarifiée chaude peut être à une température  susceptible d'effectuer un échange de chaleur     comme     précédemment décrit, en     augmentant    ainsi la tempé  rature de la masse de l'huile à un niveau voulu pour  le reste du cycle. On peut faire varier la quantité  de cette substitution suivant les conditions.

   Lorsque  la substitution s'approche de 100 %, le produit est  moins affecté, pendant le reste du cycle, par des  caractéristiques quelconques de l'huile initiale acquise  au cours de la phase initiale. L'huile substituée à  l'huile originelle peut être de l'huile fraîche qui a  été chauffée ou     dégazéifiée    ou de l'huile utilisée au  cours d'une opération précédente qui a été clarifiée,      par exemple par décantation, centrifugation et     fil-          tration,    et     chauffée    et     dégazéifiée.    Avec ou     sans     substitution d'huile à la fin ou près de la fin de la  phase initiale du cycle,

   la     totalité    ou une     partie    de  la masse d'huile utilisée après .la partie     initiale    du  cycle peut être     éliminée    avant que le cycle soit  achevé, et une autre huile peut la remplacer. Dans ce  cas de nouveau, la température de l'huile introduite  doit être susceptible de fournir une température vou  lue à la masse entière de l'huile.

   Cette huile peut  ne pas devoir présenter la     stabilité        thermique    de la       première    huile     utilisée.    Elle peut être choisie pour       conférer    les propriétés voulues au produit final     telles     que la saveur, etc.  



  A la fin de l'opération de     centrifugation    sous  vide décrite ci-dessus et avant de casser le vide, on  peut     appliquer    diverses matières au produit et casser  le vide ensuite. Ceci assure la     pénétration    de la  matière appliquée dans les pores du produit. Les  ingrédients d'imprégnation liquide qui peuvent être  appliqués de     cette    façon comprennent des liquides  contenant un parfum, des vitamines, etc. Ainsi, il  est possible, avant de casser le vide à la     fin    de la cen  trifugation, de plonger le produit dans la centrifu  geuse dans un milieu de traitement liquide.

   Au  moment où l'on casse le vide, le     liquide    est refoulé  dans les pores du produit, ce qui     fournit    ainsi une       bonne        pénétration.    Ensuite, on peut soumettre le pro  duit à un égouttage et une centrifugation pour     élimi-          ner    le     liquide        d'imprégnation    libre.

       Comme    ingré  dient d'imprégnation liquide qui peut être appliqué  de cette façon, on peut citer des huiles ou des corps  gras, des liquides aqueux contenant des     parfums,    des       liqueurs    alcooliques, des sirops de sucre concentrés,  des agents de conservation, des enzymes pour ren  dre le produit plus tendre, des     stabilisants,    etc. Un  exemple est     l'imprégnation    de la chair de poulet  déshydratée avec de la graisse de poulet, une solu  tion de gélatine ou les deux.  



  En plus des ingrédients d'imprégnation -mention  nés, il est possible d'utiliser des solvants liquides  appliqués par     pulvérisation    ou par immersion de la  matière après la     centrifugation    sous vide et avant de  casser le vide. Ensuite, le cassage du     vide    sert à con  traindre le solvant     liquide    à pénétrer dans les pores  du produit. On peut ainsi utiliser un solvant     comme          milieu    pour     introduire        certains    ingrédients dans le  produit, tels que certaines     vitamines    et enzymes.

    Ensuite, on peut     éliminer    l'excédent de solvant par       centrifugation    et/ou évaporation.  



  On peut aussi     appliquer    des     matières    en phase  vapeur au produit     final    avant de casser le vide, par  exemple des     parfums        aromatiques.    Ainsi, si l'on intro  duit une vapeur     d'assaisonnement    dans     l'espace     occupé par le panier de la centrifugeuse à la fin ou  près de la fin de la centrifugation, mais avant la fin  de la rotation du panier et avant ou pendant le  cassage du vide, on peut contraindre certains     parfums     aromatiques ou volatils à pénétrer dans les pores.

    Au lieu d'une vapeur, on peut appliquer de la même    façon des     gouttelettes    atomisées ou pulvérisées d'un  assaisonnement     normalement        liquide.     



  Une caractéristique du présent procédé réside  dans le fait qu'il     réalise    une évaporation en l'absence  d'oxygène     atmosphérique.    Par conséquent, l'oxyda  tion des constituants de la matière alimentaire est  maintenue au     minimum.    Pour empêcher l'oxydation  pendant     l'emmagasinage,    la titulaire peut introduire  dans certains cas un ou plusieurs antioxydants dans  l'huile de traitement de façon à empêcher qu'un fai  ble degré quelconque d'oxydation ait tendance à se  produire pendant l'évaporation.

   En supposant qu'on       utilise    de tels     antioxydants    dans la dernière huile de  traitement, on poursuit alors cette action inhibitrice  en présence d'une certaine quantité d'huile résiduelle  dans le produit final.  



  Après que l'huile libre ait été séparée de la  matière, par exemple par centrifugation, le produit  peut être     soumis    à un refroidissement     évaporatif.    Le  refroidissement     s'effectue    en partie immédiatement  après que le contact avec l'huile ait cessé. Il peut  être intensifié par l'application d'un vide partiel plus  poussé pendant une période courte. Par exemple, si  le vide dans les stades précédents était de     l'orde    de  635 à 740     mm,    on applique un vide plus poussé  pendant une durée de 30 à 60 secondes pour réduire  la température du produit à un niveau inférieur à  540 C, après quoi le vide est cassé et le produit est  enlevé.  



  Au cas où l'huile a tendance à se     solidifier    pré  maturément pendant la centrifugation, en raison du  refroidissement     évaporatif,    on peut diminuer alors le  vide     appliqué    pendant ce stade, par exemple de 70  à 60 cm de mercure.  



  Lorsqu'on désire obtenir un produit présentant  une teneur en humidité supérieure, de l'huile libre  peut être éliminée     immédiatement    après que le  mélange vapeur-huile s'est apaisé, après quoi on cen  trifuge sous vide et ensuite casse le vide.  



  Un autre processus de     refroidissement,    avant de  casser le vide, consiste à introduire une quantité  mesurée d'eau dans l'espace mis sous vide dans lequel  le produit est disposé après en avoir     éliminé        l'huile          libre.    La quantité de cette eau peut être par exemple  de 10 à 100 % du .poids du produit     déshydraté    final.  Cette eau s'évapore immédiatement en vapeur d'eau  surchauffée et la vapeur d'eau s'écoule vers l'équipe  ment condensateur sans augmenter la teneur en humi  dité du produit. La chaleur de vaporisation de l'eau  est récupérée à partir des parois de l'équipement dans  lequel le produit se trouve et à partir du produit  proprement dit.

   Par conséquent, elle sert à     diminuer     la température des parties métalliques de l'équipe  ment qui se trouvent au     voisinagé        immédiat    du pro  duit (par exemple le panier de     centrifugation    et les  parois adjacentes), et la température de sortie du  produit. Une température de     sortie    inférieure assure  d'une façon générale une plus grande rigidité du  produit et un plus grand volume après avoir cassé  le vide. On peut appliquer le refroidissement décrit      ci-dessus à la fin ou presque à la fin de la centrifu  gation et avec ou sans application d'un vide plus  poussé comme précédemment décrit.  



  La     fig.    1 représente un appareil simple qui peut  être utilisé pour la mise en     oeuvre    du procédé. Il  consiste en une chaudière ou réservoir 40 ayant une  grande hauteur qui est muni d'un couvercle amovi  ble 41 et d'un panier interne perforé 42. Le panier  est représenté comme     étant    fixé à l'extrémité infé  rieure d'une tige 43 qui tourillonne et coulisse à  travers le couvercle. La lèvre supérieure du panier  est représentée comme comportant un collier 44 qui  peut être fait en une matière synthétique élastique.  Une conduite 45 relie le réservoir à une pompe à vide.  Les conduites 46 et 47 sont destinées à introduire et  à évacuer les charges d'huile.

   Ces conduites     relient     les réservoirs externes d'emmagasinage de l'huile  et l'échangeur de chaleur.     Egalement,    l'équipement  externe peut comprendre un moyen de clarification  de l'huile, tel qu'une     centrifugeuse,    pour     éliminer    les  solides contenus et un filtre     clarificateur.    Le réser  voir peut être muni d'une chemise de vapeur d'eau  (non représentée) en vue d'un chauffage direct.  



  A l'intérieur du réservoir 40, il est avantageux  de prévoir un moyen pour faire descendre les parti  cules au-dessous de la surface de l'huile pendant la  seconde phase à température inférieure du cycle,  étant donné qu'à ce moment les particules légères  ont tendance à     flotter    sous forme d'une masse  épaisse sur la surface de l'huile, en soulevant ainsi  certaines particules au-dessus du niveau de l'huile.  Ainsi, une grille 48 présentant un rebord perforé  surélevé est suspendue de façon réglable dans le  réservoir par un moyen approprié tel que les câbles  51 qui sont enroulés et déroulés en faisant tourner  la manivelle 52 du treuil.  



  L'appareil représenté sur la     fig.    1 fonctionne de  la façon suivante. Le couvercle 41 est enlevé, et une  charge de matière congelée est introduite dans le  panier 42 de la centrifugeuse. Une quantité d'huile  à sa température supérieure est introduite dans la  partie inférieure du réservoir. Le panier de la centri  fugeuse est alors introduit dans la partie supérieure  du réservoir en même temps que la grille 48, et le  couvercle est mis en place. L'intérieur du réservoir  est mis sous un vide relativement poussé de l'ordre  de 70 à 72,5 cm de mercure. A ce moment, l'huile  occupe une faible partie de l'espace du réservoir,  par exemple, le huitième inférieur.

   Au bout d'une  courte période de repos, pendant laquelle la matière  congelée est     dégazéifiée,    le panier 42 est descendu  au fond du réservoir, en introduisant ainsi la matière  congelée dans l'huile et en libérant les particules en  vue d'un mouvement libre. Il se produit immédiate  ment un milieu présentant un mélange de phase  vapeur et d'huile dont le niveau monte à plusieurs  fois la hauteur initiale de la masse d'huile et ceci  est accompagné par un écoulement rapide de la  vapeur à travers la conduite 45 vers le moyen de  mise sous vide. Lorsque l'huile subsiste au voisinage    de l'extrémité de la première phase, les particules  légères ont tendance à flotter sous     forme    d'une  masse à la surface de l'huile.

   La grille 48 est uti  lisée à ce moment pour maintenir les particules  immergées, et elle est disposée à un niveau auquel  sa partie horizontale se trouve au-dessous du niveau  de l'huile, tandis que le rebord 49 s'étend au-dessus  du niveau de l'huile. Ceci sert à maintenir les parti  cules immergées, en assurant un bon contact des  particules individuelles avec l'huile. Le rebord 49  empêche les particules de monter autour des bords  de la grille vers le côté supérieur.     Comme    précé  demment décrit, une partie de la     première    huile peut  être enlevée du réservoir à la fin de la première  phase du cycle, et une autre huile chaude peut la  remplacer.

   A la fin du cycle de déshydratation, le  produit est enlevé de l'huile en soulevant le panier  de la centrifugeuse ou en évacuant l'huile par l'inter  médiaire de la conduite 47. Après l'égouttage de  l'huile libre, et tout en maintenant le vide, le panier  42 est mis en rotation de façon à     éliminer    une  quantité supplémentaire d'huile à partir des surfaces  et des pores du produit par la force     centrifuge.    Après  ou près de la fin de cette centrifugation, on peut  augmenter le vide pour obtenir un refroidissement       évaporatif    efficace, après quoi le vide est cassé et  le couvercle 41 est enlevé pour retirer le produit.  



  L'appareil représenté sur la     fig.    2 présente un  agencement     différent    pour introduire et retirer la  charge de matière. Cet appareil consiste en un réser  voir 61 de grande hauteur proportionnellement à son  diamètre (par exemple une hauteur dix fois supé  rieure à son diamètre). Le couvercle 62 est muni  d'un treuil 63 comme représenté sur la     fig.    1, qui  sert à soulever et abaisser la grille de barrage 64  qui correspond à la grille 48 de la     fig.    1. Un réci  pient de chargement 66 est disposé à l'intérieur du  réservoir 61 et est relié à travers un côté du réservoir  par le boîtier 67 d'une vis transporteuse qui contient  la vis transporteuse 68.

   Le récipient 66 est repré  senté comme étant relié à un moyen de mise sous  vide par une conduite 69.  



  Le réservoir 61 est relié à un dispositif de con  densation et de mise sous vide par une conduite 70.  Les conduites 71 et 72 sont représentées pour  l'introduction et l'évacuation de l'huile. L'extrémité  inférieure du réservoir 61 communique avec une  enveloppe amovible 73 par l'intermédiaire d'une  soupape 74 qui peut être du type à papillon. L'enve  loppe 73 entoure un panier centrifugeur perforé 75  qui est destiné à faire tourner le produit. La partie  inférieure de l'enveloppe 73 est munie d'un raccord  de conduite 76 pour évacuer l'huile dans un système  d'emmagasinage et de récupération de l'huile. L'enve  loppe 73 est également reliée par une conduite 77  à un dispositif de mise sous vide. L'ouverture de la  conduite 78 permet à l'air atmosphérique ou autre  gaz de pénétrer dans l'enveloppe 73 à la fin du cycle.  



  L'appareil de la     fig.    2 peut fonctionner de la  façon suivante. La charge de la matière refroidie      à déshydrater est introduite     dans    le récipient 66. Le  papillon 74 étant fermé, la quantité initiale de l'huile  chaude est placée dans la partie inférieure du réser  voir 61. La conduite 70 est reliée au dispositif de  condensation et de mise sous vide     comme    précédem  ment décrit. Avant de commencer le cycle, le produit  congelé est soumis à un vide partiel, et est ainsi       dégazéifié.    D'une façon     analogue,    le vide partiel est  appliqué au réservoir 61.

   La vis transporteuse 68  est alors mise en fonctionnement pour amener la  charge     dans    le réservoir 61. Attendu que la     matière     est amenée à un débit sensiblement régulier dans la  partie supérieure du réservoir 61, elle tombe conti  nuellement de haut en bas dans la     partie    inférieure  du réservoir pour venir au contact de l'huile chaude.  De préférence, l'introduction de la matière congelée  se produit pendant une période de temps appréciable,  par exemple de 7 à 30 secondes. Lors du premier  contact de la matière congelée avec la masse d'huile  chaude, il se produit immédiatement une transmis  sion de chaleur rapide avec une rapide évaporation.

    La vitesse de dégagement de la vapeur est si rapide  qu'elle engendre avec l'huile un     milieu    en forme de  mousse comprenant un mélange dilaté de vapeur et  d'huile     liquide    qui monte dans le réservoir sous forme  d'une     colonne    s'étendant au-dessus de la surface de  la masse d'huile. Au moment ou peu après l'intro  duction de la charge, sensiblement la     totalité    de  l'huile est en phase mixte, ou en d'autres termes il  ne reste sensiblement pas d'huile sous forme d'une  masse liquide au-dessus de la soupape 74. Le réser  voir doit avoir une hauteur     suffisante    pour que le  milieu constitué par le mélange de vapeur et d'huile  ne s'étende pas dans la conduite 70.

   Dans un cas  typique, la hauteur de cette colonne peut correspon  dre à 6 à 10 fois la hauteur initiale de la masse  d'huile. Pendant l'introduction continue de la charge  de matière congelée, les particules congelées tombent  à travers la colonne du mélange de vapeur et d'huile.  Ceci sert à     maintenir    la colonne de mousse et le  débit de vapeur à l'état réglé, sans engendrer une  colonne d'une hauteur excessive ou un débit de  vapeur qui ne peut pas être traité par le condenseur.

    Le mélange de vapeur d'eau et d'huile est refroidi  en venant au contact de la matière congelée     d7admis-          sion,    et la vapeur passant dans le     condenseur    est  amenée à un niveau de température inférieur.     Ega-          lement,    l'introduction de la matière pendant une  période de chargement prédéterminée fournit un plus  faible     rapport    du produit à l'huile au début du cycle.

    La     particularité    susmentionnée permet de prévoir  des rapports économiques entre le poids de la charge  et le poids de l'huile utilisée étant donné qu'elle  maintient la génération de la colonne de mousse et  le dégagement de la vapeur sous contrôle pendant  la     première    partie du cycle, moment auquel le déga  gement de l'humidité, la création de la mousse et       l'écoulement    de la vapeur ont tendance à être par  ticulièrement violents.    Comme     précédemment    décrit, la phase initiale est  accompagnée par une chute rapide de la température  de l'huile.

   Lorsque la colonne du milieu constitué  par le mélange de vapeur et d'huile descend, la grille  64 est abaissée comme pour l'appareil de la fi-. 1  de sorte que le reste du cycle est effectué alors que  la totalité de la     matière    est maintenue plongée dans  l'huile. A ce moment, une partie de l'huile peut être  enlevée et on peut lui substituer de l'huile chaude  clarifiée, comme pour l'appareil de la     fig.    1. Lorsque  le produit s'approche de la teneur en humidité vou  lue, la soupape à papillon 74 est     ouverte    pour éva  cuer l'huile et la matière déshydratée dans l'enveloppe  73 et le panier perforé 75.A ce moment, l'enveloppe  73 est sous le même vide partiel que celui     appliqué     au réservoir 61.

   L'huile est maintenant évacuée de  l'enveloppe 73 par l'intermédiaire de la conduite 76,  y compris l'huile qui s'égoutte à partir du produit.  Le panier 75 est maintenant mis en rotation de  façon à     éliminer    l'huile libre restante. A la fin ou  presque à la fin de cette centrifugation, le vide partiel  appliqué à l'enveloppe 73 peut être augmenté.

   Par  exemple, lorsque le vide partiel est de l'ordre de  67,5 à 71,25 cm de mercure, on augmente le vide  régnant dans l'enveloppe 73 à une valeur de l'ordre  de 72,5 à 74,4 cm.     Ceci        sert    à     éliminer    une quantité  supplémentaire d'humidité à     partir    du produit et  cette action est accompagnée par un refroidissement       évaporatif    du produit.

   En supposant     l'utilisation     d'une huile     normalement    solide, le refroidissement       évaporatif    est     utilisé    de préférence pour réduire la  température du produit à une valeur inférieure au  point de fusion de l'huile, en contraignant ainsi l'huile  restante à se congeler avant que le vide soit cassé.  L'application d'un vide poussé à la     fin    du cycle a un  autre effet avantageux en ce sens qu'il a tendance  à dilater la structure cellulaire ou les tissus immé  diatement avant que le refroidissement se soit effec  tué au point de traiter ou de durcir les tissus et de  congeler l'huile; en maintenant ainsi un volume opti  mum.

   La conduite 82 est prévue pour introduire  l'eau de refroidissement à la fin du cycle, comme  précédemment décrit.  



  A titre de variante au mode opératoire décrit  ci-dessus, la soupape 74 peut être en position     ouverte     pendant le cycle, auquel cas l'enveloppe 73 fait, en  fait, partie du réservoir de traitement. La soupape  74 peut être fermée à la     fin    du cycle et après que  sensiblement la totalité de l'huile libre ait été élimi  née. L'enveloppe isolée plus petite 73 facilite l'appli  cation d'un vide plus poussé.  



  Après la     fin    du cycle comme décrit ci-dessus,  la conduite 78; est     ouverte    pour admettre de l'air  déshydraté ou autre gaz à la pression atmosphérique  dans l'enveloppe 73, après quoi l'enveloppe est déta  chée et le produit est enlevé. Au lieu d'admettre  l'air atmosphérique, il est souhaitable     d'utiliser    un  gaz froid qui a été déshydraté de façon qu'une quan  tité appréciable d'humidité provenant du gaz ne soit  pas réintroduite dans le produit.

   Au lieu     d'utiliser         l'air, on peut avoir recours à des gaz anhydres inertes  tels que l'azote qui servent à remplir les pores d'un  gaz inerte, en excluant ainsi l'oxygène.     Egalement,     l'application de l'air stérile ou autre gaz est égale  ment avantageuse, en particulier au cas où il est  souhaitable d'éviter une contamination quelconque  par introduction de micro-organismes contenus dans  l'air (par exemple des bactéries ou des moisissures).  On peut utiliser des gaz actifs (par exemple l'oxyde  d'éthylène) pour détruire ou neutraliser ces micro  organismes.

   L'application d'un gaz de traitement  pour casser le vide est particulièrement     efficace    du  fait que le produit poreux présente à ce moment une  quantité minimum de gaz absorbé ou occlus, et au  cours du procédé de cassage du vide le gaz est con  traint de pénétrer efficacement dans les pores ou  les cellules du produit.  



  Sur la     fig.    2, la     grille    74 est verticalement mobile  comme sur la     fig.    1. Un autre agencement est repré  senté sur la     fig.    3. Dans ce cas, on prévoit une grille  rotative 81 dans le réservoir 61, et qui est disposée  à un niveau fixe au-dessus de la soupape 74. Dans  la position représentée en pointillés, la grille permet  le mouvement libre de la matière. Toutefois, lors  qu'elle est tournée de 900 dans la position représen  tée en     trait    plein, elle     agit    comme     barrière    perforée.  Pendant la phase initiale du cycle, la grille 81 est  disposée comme indiqué en pointillés.

   A la fin de  cette phase initiale, la mousse s'affaisse et la matière  déshydratée est flottante, une certaine quantité d'huile  est retirée par l'intermédiaire de la conduite 72 de  sorte que le niveau d'huile et la matière     flottante     sont abaissés au-dessous de la grille 81. On fait  tourner maintenant la grille 81 dans la position  représentée en trait plein, après quoi l'huile chaude  est introduite dans le réservoir pour porter le niveau  de l'huile au-dessus de la grille. Le cycle se poursuit  alors, les particules de matière étant maintenues  au-dessous de la surface de l'huile par la grille.  



  La phase initiale du procédé est affectée par la  valeur du vide partiel maintenu, en se référant en       particulier    à la vitesse à laquelle la vapeur se dégage  et au volume du milieu à phases multiples. A titre  d'exemple, avec un équipement comparable à celui  de la     fig.    2 présentant un réservoir d'un diamètre de  120 cm et une hauteur de 12 mètres environ, la  charge d'huile initiale peut fournir un niveau de  liquide à 1,2 mètre de l'extrémité inférieure du réser  voir.

   En prenant du céleri frais présentant une teneur  en matières solides de 10      /o    environ, découpé en  des morceaux d'une épaisseur de 9,5 mm environ  et congelé à     -17     C, on peut introduire 136 kg de  charge dans 1360 kg environ d'huile à 2040 C  pendant une période de 7 secondes environ. Dans  ces conditions, en maintenant un vide partiel initial  de 60 cm de mercure, il se produit un mélange de  vapeur et d'huile immédiatement après l'introduction  de la charge qui a un volume correspondant à trois  fois celui du liquide. Toutefois, avec un vide partiel  de 62,5 cm de mercure, le milieu présente un volume    quatre fois supérieur environ au volume de la charge  d'huile.

   De façon analogue, avec des vides partiels  de 65, 67,5 et 70 cm de mercure, les volumes cor  respondants sont 5 fois, de 6 à 7 fois, et de 8 à 9  fois supérieurs au volume     initial,    respectivement.  Pour 72,5 cm, le volume du milieu est de l'ordre  de 10 fois supérieur au volume initial ou plus. Il  est évident d'après ces chiffres qu'un vide partiel  maintenu pendant la phase initiale d'évaporation, au  cours de laquelle la majeure partie de l'humidité  est éliminée, peut être réglé pour obtenir les condi  tions voulues et suivant l'équipement particulier uti  lisé de façon que l'évaporation rapide voulue se pro  duise, mais le milieu à phase mixte ne présente pas  un volume susceptible de provoquer un transfert  important de la mousse dans l'équipement de con  densation et de mise sous vide.

   Suivant les observa  tions de la titulaire, d'une façon générale, un vide  partiel initial de l'ordre de 62,5 à 70 cm de mercure  peut être utilisé au moment de l'introduction de la  charge dans l'huile et peut être diminué ensuite à  55 à 62,5 cm, mais en le ramenant à 70 cm environ  ou plus après les quelques premières minutes de  fonctionnement.  



  En général, à la fois la température initiale de  l'huile et la valeur du vide appliqué sont des facteurs  qui affectent la vitesse d'évaporation initiale. Ainsi,  on peut obtenir des vitesses d'évaporation supérieures  à celles précédemment mentionnées en maintenant  des vides relativement poussés (par exemple supé  rieurs à 72,5 cm) à des températures élevées. Ainsi,  à titre d'exemple, la titulaire atteint des vitesses qui  éliminent la majeure partie de l'humidité en des  périodes de temps de l'ordre de 15 à 120 secondes.  



  On peut utiliser divers processus d'empaquetages  pour l'emmagasinage et la vente. D'une façon géné  rale, on peut utiliser des processus d'empaquetage  classiques tels que ceux utilisés pour les produits       alimentaires    séchés classiques, comprenant une enve  loppe constituée par des sacs en     carton,    en matière  plastique et en clinquant, des boîtes métalliques, des  récipients en verre, etc. Dans certains cas, lorsque  l'exposition à l'atmosphère assure une détérioration  défavorable, l'empaquetage peut être effectué dans  des récipients hermétiquement fermés tels que des  boîtes d'étain hermétiquement fermées ou des bocaux  en verre. On peut avoir recours à un empaquetage  avec un gaz de     traitement    pour empêcher l'oxyda  tion.

   Ainsi, le vide peut être cassé à la fin du cycle  de déshydratation avec de l'azote anhydre stérile, et  ensuite les produits peuvent être empaquetés dans  le même gaz. Lorsque la stérilisation dans l'empa  quetage est importante, on peut utiliser une mise en  boîte ou un empaquetage aseptique dans lequel le  produit est introduit à l'état stérilisé dans des boîtes  stérilisées et les boîtes sont fermées dans des con  ditions de stérilisation.  



  Lorsque les produits présentent une forte teneur  en humidité (par exemple de 10 à 30 % sur une base  de solides exempts d'huile), ils peuvent être emma-           gasinés    à l'état congelé ou à l'état réfrigéré, avec ou  sans empaquetage.     3i    on le désire, on peut     utiliser     des agents de conservation tels que des inhibiteurs  de moisissure pour traiter ces produits.  



  Comme précédemment mentionné, la déshydrata  tion de la plupart des matières     alimentaires    humides  par les procédés classiques plus courants assure une  diminution considérable du volume. Avec le présent  procédé tel qu'il est appliqué pour le traitement des  matières humides, le produit final présente un volume  et une     forme    analogues à     ceux    de la matière de       départ,    et qui ne     diffèrent    pas dans une grande  mesure de cette dernière.

   La titulaire     l'attribue    en  partie à l'action de gonflement de la vapeur d'eau  au cours de la phase initiale d'évaporation rapide,  qui laisse la structure d'ensemble de la particule  d'une façon générale dans le même état.     Egalement,     on     l'attribue    à la     solidification    d'une couche poreuse       externe    bien avant la fin du cycle, ainsi qu'on le  verra ci-après plus en détail. On l'attribue en outre  à la     centrifugation    sous vide et au refroidissement  par évaporation, de sorte que lorsque le vide est  cassé, le produit n'est pas     affecté    par une pression  appliquée de l'extérieur.

   En d'autres termes, au  moment où le vide est cassé, les pores sont ouverts  et les     particules    sont relativement     fermes    et rigides.  Par conséquent, l'air ou autre gaz peut s'écouler  dans les pores sans provoquer l'affaissement des par  ticules. Lorsque le produit final est soumis à un  vide plus poussé, et que le produit est ainsi refroidi  et que     l'huile    est     solidifiée    avant que le vide soit  cassé, ceci contribue également à la production d'un  produit qui est comparable quant à son volume et  à sa forme à la matière de     départ.     



  Dans certains cas, un traitement préparatoire spé  cial de la matière de départ peut augmenter le volume  du produit final. Ainsi, immédiatement avant la con  gélation, on peut réchauffer la matière à une tempé  rature -de d'ordre de 38  à 600 C, ;puis on peut pla  cer des plateaux contenant les particules chaudes sur  des rayons qui sont refroidis par un     réfrigérant    fluide  qui circule à     travers    eux. L'atmosphère entourant les  plateaux est mise sous un vide partiel de l'ordre de  72,5 cm de mercure. Ainsi, les particules humides  sont dilatées immédiatement avant la congélation,  puis sont congelées à l'état dilaté.

   Ces     particules    con  gelées et dilatées peuvent être     emmagasinées    et sou  mises au procédé de l'invention de la même façon que  celle précédemment décrite. On a constaté que cette  dilatation augmente le volume du produit final  déshydraté de façon importante au moment de la  congélation. L'intérieur des particules de ces produits  finals a tendance à présenter de plus grandes poches  d'air ou vides qui ont tendance à favoriser une réhy  dratation plus rapide au contact de l'eau.

   Des pro  duits tels que des pois frais traités de cette façon  présentent des noyaux     internes    qui sont pressés contre  les surfaces     internes    de la peau, en laissant un vide  d'air relativement     grand    entre les deux noyaux.

   Des  cerises noires déshydratées obtenues de cette façon    présentent des caractéristiques sensiblement     analo-          gues.    D'une façon générale, à la fois les pois verts  déshydratés et les cerises noires traitées de cette façon  présentent un aspect extérieur gonflé et ont     tendance     à être plus agréables à     l'oeil    que les produits obtenus  sans cette dilatation préliminaire sous vide.

       Certaines     matières semblent convenir à ce traitement, telles que  celles présentant une peau externe ou surface ana  logue à une peau et une quantité importante d'air       emprisonné.    On peut se référer en     particulier    aux  cerises noires, aux pais, aux poires, aux poires  préalablement séchées et aux quartiers de pêches,  aux grains de céréales frais ou partiellement     d6shy-          dratés    (par exemple le maïs) et à la viande. On peut  traiter les viandes par ce processus pour augmenter  la porosité du produit final, ceci facilitant la réhy  dratation.  



  Comme précédemment mentionné, le traitement  préparatoire de cette matière première peut modifier  d'une façon considérable son état naturel. Par exem  ple, on peut traiter les cerises par des procédés  classiques pour former ce que l'on cornait sur le  marché sous le nom de     cerises    du type marasquin.  Ces cerises ont été soumises au cours de leur trai  tement à un saumurage et à une cuisson et à l'addi  tion d'un sirop de sucre. Le traitement de glaçage  classique, précédemment mentionné, implique égale  ment une cuisson avec une introduction de sucre  supplémentaire. La teneur en humidité de ces matiè  res traitées est considérablement inférieure à la  teneur en humidité de la matière première fraîche.

    Par exemple, les cerises du type marasquin     présen-          tent        une        teneur        en        humidité        de        l'ordre        de        60        %        envi-          ron    et les     cerises    glacées présentent une teneur en       humidité        de        20        %        environ.        

  Ces        matières        traitées        peu-          vent    être traitées suivant le présent procédé pour  fournir des produits ayant une teneur en humidité       de        l'ordre        de    2 à     20        %        (la        teneur        en        humidité        supé-          rieure    étant admissible avec ces produits en raison  de la teneur en sucre).

   Ces produits, lorsqu'ils sont       réhydratés,    forment des produits comparables aux  produits du type     marasquin    ou glacés originels.  



  Le traitement préliminaire des matières, telles  que les grains de céréales, les pois pour poussins et  les lentilles, peut comporter une réhydratation de la  matière séchée et l'enlèvement des peaux, après quoi  les noyaux humides sont congelés.     Egalement,    on  peut     réhydrater    la viande séchée, la congeler, puis  la traiter suivant le présent procédé.

   Avant la réhy  dratation, on peut soumettre les grains de céréales  à diverses opérations de broyage, par exemple, pour  enlever l'enveloppe, le son et le germe, en fournissant  ainsi un produit     facilement        réhydratable.    On peut  introduire des     ingrédients    solubles dans le liquide de  réhydratation, tels qu'un parfum ou un assaisonne  ment, des gommes végétales ou animales, etc.  



  On s'est référé précédemment au marinage  comme traitement préalable. Par exemple, on peut  appliquer le présent procédé aux concombres, aux      tomates, aux olives, aux oignons, aux grains de poi  vre marinés, etc.  



  Comme précédemment mentionné en ce qui con  cerne la viande, la volaille et les poissons, crustacés  et mollusques comestibles, on peut appliquer une  cuisson comme traitement préalable avec ou sans  assaisonnement. On peut également utiliser des pro  cédés de conservation classiques, tels qu'un traitement  par la saumure, un     fumage,    un salage etc.  



  En ce qui concerne la     plupart    des fruits et des  légumes, il est généralement souhaitable d'utiliser une  matière de départ fraîche, de façon que le produit  final, après réhydratation, soit très analogue à la  matière de départ fraîche     initiale.     



  A titre d'explication supplémentaire de la déshy  dratation préliminaire, après avoir découpé certains  fruits (par exemple les pêches) ou de légumes en  particules ou tranches de dimension appropriée, on  peut les soumettre à des procédés de déshydratation  classiques, par exemple en contact avec de l'air chaud  à des températures de l'ordre de 540 à     721,    C, de  façon que l'humidité continue soit réduite dans une  mesure importante, par exemple à une teneur en  humidité comprise entre 15 et 60 %. On peut     utiliser     des fours de déshydratation ou de séchage indus  triels. Au lieu d'utiliser des dessiccateurs à air, on  peut avoir recours à un séchage au soleil en exposant  les produits au soleil dans des plateaux.

   Dans cer  tains cas, on peut appliquer une telle déshydratation  avant que le produit soit découpé à la forme voulue.  Ces matières peuvent être directement congelées et  soumises au présent procédé, mais de préférence  elles sont partiellement     réhydratées    avant la congé  lation. Une réhydratation partielle donne des produits  qui présentent une plus grande porosité et un moins  grand poids par unité de volume. Les fruits qui peu  vent être traités de cette façon sont les dattes, les  figues, les raisins, les pêches, les poires et les  abricots.  



  En ce qui concerne les produits qui sont par  tiellement concentrés ou conservés avec une quantité  supplémentaire de sucre, on peut se référer encore  à divers fruits confits, comprenant l'ananas, les pata  tes douces et l'igname confit. Comme autres pro  duits préalablement séchés auxquels on peut appli  quer l'invention après la réhydratation, on peut citer  les châtaignes et les champignons séchés.  



  En ce qui concerne les fruits séchés plus cou  rants, comme les dattes mûries sur l'arbre, les figues  séchées, les prunes et les pommes séchées au four,       qui        peuvent        contenir        20        %        d'humidité        environ,        on     peut nettoyer ces produits après emmagasinage et les  soumettre à une réhydratation de façon à doubler  leur teneur en humidité, puis les congeler. Ensuite,  on les soumet au présent procédé.

   Les produits obte  nus après une telle réhydratation présentent un plus  grand volume, en comparaison de la matière pre  mière séchée avant hydratation, en raison du réta  blissement des tissus précédemment rétrécis.     Egale-          ment,    ils sont poreux, relativement tendres et plus    facilement     réhydratés    au contact de l'eau. On peut  raccourcir le cycle de déshydratation pour enlever  des produits présentant une teneur en humidité com  parable à celle présentée par un fruit séché classique,  par exemple 20 %.  



  On peut déshydrater de nombreux produits com  binés par le présent procédé.     Comme    exemples, on  peut citer des produits faits avec de la pâte, avec  ou sans levain, telle qu'une poudre de cuisson ou  de la levure et avec ou sans cuisson     préliminaire     partielle pour activer l'action du levain. Comme au  tres exemples, on peut citer des boulettes de pâte,  des produits connus sous le nom de       casse-croûtes       et des produits contenant une charge ou masse ana  logue de matière     alimentaire    et une couche de pâte  enveloppante, comme les ravioli perforés, présentant  une charge constituée par de la viande.

   Comme au  tre exemple, on peut citer un produit présentant une  charge formée par des fruits, par exemple des mor  ceaux de fruits, de la confiture ou pâte de     fruits    par  tiellement ou entièrement enrobés dans une pâte.  



  Dans l'industrie des fruits séchés, il est courant  d'appliquer un soufrage à certains fruits séchés pour  prolonger la durée de magasinage et pour favoriser  d'une façon générale la conservation. Suivant le pré  sent procédé, lorsqu'on désire effectuer un soufrage,  on peut introduire le produit déshydraté     final    dans  une chambre de soufrage où il est exposé à un gaz  de soufrage classique. Le gaz doit être à une tempé  rature légèrement supérieure au point de     fusion    de  l'huile ou le produit doit être réchauffé autrement  à cette température.

   Après l'avoir retiré de la cham  bre de soufrage, le produit peut refroidir de façon  que la surface retienne le soufre     appliqué.    Un autre  processus consiste à plonger la matière première net  toyée et découpée dans une solution de sulfite de  sodium, après quoi la matière est congelée. Après  avoir été déshydraté par le présent procédé, le pro  duit final présente une teneur en soufre résiduelle  qui dépend de la matière première particulière trai  tée et de la concentration de la solution de traitement.  



  On peut appliquer avantageusement le présent  procédé pour fournir une nouvelle     technique    pour la  fabrication des cerises glacées et fruits analogues, pré  sentant une teneur en sucre supplémentaire. Ainsi,  on peut cuire des cerises saumurées égouttées dans  un sirop de sucre, qui est concentré progressivement  à un sirop de 25 0/0, en ajoutant une couleur et un  parfum.

   Après l'égouttage du sirop en excès, ces ceri  ses sont congelées et traitées suivant le présent pro  cédé, en les retirant de l'huile chaude à une teneur       en        humidité        de        20        %        environ.        Par        ce        processus,        on     peut obtenir un produit de bonne qualité, qui conserve  la couleur, la saveur et la structure cellulaire initiale  et on l'obtient par des stades de traitement qui sont  simples et qui prennent peu de temps en comparaison  des procédés classiques.  



  En ce qui concerne l'application du procédé aux  grains de céréales, on peut préparer des grains de  céréales séchés au soleil sur le champ en les nettoyant      et les     réhydratant,    après quoi on les congèle et on  soumet ensuite le produit congelé au présent procédé.  Avant la réhydratation, on peut soumettre les grains  à des opérations de broyage, telles que celles qui  peuvent servir à enlever l'enveloppe et le son et, si  on le désire, les germes.

   Le produit ainsi obtenu est  un granule déshydraté ayant une teneur en humidité       de        l'orde        de    2 à 3     %        et        qui    a     le        volume        et        la        forme     des granules des grains     initiaux.    Il est relativement  tendre et croquant et se     réhydrate    rapidement au  contact de l'eau. Après la réhydratation, la forme des  granules     initiaux    est conservée.

   Les sous-produits  résultant du broyage, tel que le germe de blé, peuvent  être également déshydratés par le présent procédé.  



  On a supposé ci-dessus que la cuisson ou le     risso-          lement    doit être réduit au     minimum    pendant le cycle  de déshydratation. Toutefois, dans certains cas, en  particulier avec des matières farineuses (par exemple  la pâte de farine) il peut être souhaitable de réaliser  un degré prédéterminé de cuisson ou de     rissolement     des produits simultanément à la déshydratation. On  peut le     réaliser    en utilisant des températures d'huile  plus élevées, après la première phase d'évaporation  initiale, par exemple des températures de l'ordre de       104o    à     149o    C.  



  Dans certains cas (par exemple avec le maïs) le  produit obtenu convient pour être mangé sans traite  ment supplémentaire par le consommateur.     Egale-          ment,    les produits comme les pois       garbanza         ,    les  lentilles, les châtaignes ou les grains de céréales, lors  qu'ils sont déshydratés suivant le présent procédé,  peuvent être soumis à un     rissolement    et un assai  sonnement pour obtenir un produit analogue à une  noix très comestible.  



  Dans la plupart des cas, le produit déshydraté de  la titulaire est traité encore par le consommateur  avant qu'il soit mangé. Par exemple, les légumes  déshydratés, comme les pois verts, peuvent être plon  gés dans l'eau chaude pour les     réhydrater,    après quoi  ils sont     soumis    à une cuisson classique. Suivant un  processus plus simple, la ménagère peut introduire  une quantité mesurée de la matière déshydratée dans  un récipient de cuisson, après quoi elle ajoute une  quantité prédéterminée d'eau, elle recouvre le réci  pient et le place dans un four chaud. Lorsque l'eau  est chauffée au point d'ébullition, elle     réhydrate    le  légume et effectue la cuisson voulue.

   Par ce processus,  la préparation des légumes de façon qu'ils soient  prêts à être mangés peut ne nécessiter pas plus de  5 à 10 minutes. Au lieu que la ménagère doive pla  cer une quantité mesurée de la matière déshydratée  dans un récipient de cuisson, la matière déshydratée  peut être vendue dans un récipient de cuisson en  clinquant métallique, de façon qu'il suffise que la  ménagère ajoute une quantité mesurée d'eau à cet  emballage et le place dans un four chaud pendant  une période de temps     prédéterminée.     



  Dans certains cas, le produit déshydraté, au lieu  d'être vendu tel quel, peut être introduit dans ce qu'on  appelle des mélanges préalables de cuisson. Par exem-    pie, des cerises noires déshydratées, obtenues suivant  le présent procédé, peuvent être introduites dans un  mélange préalable de crêpes sèches, de façon que lors  qu'une pâte dite à crêpes est formée avec de l'eau ou  du lait, les cerises noires aient tendance à     s'hydrater,     l'hydratation étant achevée pendant la cuisson des  crêpes.

   En ce qui concerne ces mélanges préalables,  une particularité avantageuse des légumes et fruits de  la présente invention réside dans le fait qu'ils se met  tent d'eux-mêmes en suspension dans le mélange préa  lable et dans la pâte cuite et en ce qu'ils     flottent    dans  des pâtes lisses, plus légères, du type à crêpes.  



  Le produit résultant du procédé ci-dessus a de  nouvelles propriétés qui le distinguent des produits  déshydratés obtenus par les procédés antérieurs. En  considérant en particulier les produits obtenus par  application d'une     centrifugation    sous un vide partiel  continu, à la fin du cycle de déshydratation, tous les  produits de la. titulaire présentent une     excellente     qualité en ce qui concerne des caractéristiques,  comme la couleur, la saveur, la valeur nutritive, la  forme et la dimension, la fragilité, la durée de maga  sinage, la vitesse et le degré de réhydratation.  



  La conservation de la couleur est bonne à excel  lente, y compris la conservation du vert frais et de la  couleur rouge des fruits et des légumes, ainsi qu'on  l'a     déterminé    par des analyses de couleurs réelles.  Les champignons constituent une exception, en ce  sens qu'ils prennent la couleur brun clair des cham  pignons cuits, probablement en raison de change  ments chimiques des constituants de couleurs provo  qués probablement par une activité des     enzymes    et  non par un     rissolement        superficiel    ou un enlèvement  de la couleur par l'huile de traitement.

   Il se produit  un léger assombrissement de la couleur de tous les  produits, mais pas dans une mesure     suffisante    pour  modifier d'une façon importante la teinte initiale. Cer  taines matières, qui présentent une couleur blanche  naturelle, comme les pommes de terre découpées en  tranches, sont légèrement plus foncées, dans la mesure  où l'on peut parler d'une couleur grise ou crème  claire. On peut réduire cette coloration au minimum  par des traitements préalables spéciaux, par exemple  en plongeant la matière avant de la congeler dans des  solutions de sulfite ou des agents de blanchiment.  



  La saveur est excellente pour tous les produits. Il  n'y a pas de goût de brûlé ou de mauvais goût. La  teneur en huile résiduelle due au procédé n'a pas  d'effet masquant ou modifiant la matière sur le goût  du produit     réhydraté,    à moins que des parfums vou  lus ne soient volontairement ajoutés de la façon précé  demment décrite. Le mélange ou la substitution d'une  autre huile à celle utilisée dans la phase initiale peut  servir à     réduire    au minimum ou à éliminer le captage  défavorable de la saveur ou des particules foncées à  partir de l'huile initiale.  



  La valeur nutritive des produits est sensiblement  inaltérée, en se référant en particulier aux hydrates  de carbone, aux protéines et aux vitamines. Les gra  nules d'amidon, comme ceux qui existent dans cer-      tains végétaux (par exemple les pommes de terre,  le rutabaga, les panais, les navets et les patates dou  ces) sont complètement     gélatinisés.    Ceci améliore  l'aptitude à     l'utilisation    du consommateur et n'altère  pas la valeur nutritive. Les protéines existantes peu  vent être sensiblement dénaturées, mais sans empê  cher la réhydratation ou sans affecter d'une façon       importante    la saveur ou la valeur nutritive.

   Les matiè  res à     forte    teneur en protéines, comme la viande, la  volaille et les poissons, crustacés et mollusques comes  tibles, sont généralement cuites au cours d'un traite  ment préalable et ensuite il ne se produit pas de  dénaturation au cours du traitement.  



  En ce qui     concerne    leur forme, les particules  séchées des produits finals sont analogues aux par  ticules des matières initiales. En d'autres termes, la  forme physique initiale est conservée en grande     partie          dans    le produit final. La     diminution    du volume n'est  pas excessive et peut être réduite au minimum par  les processus spéciaux décrits, y compris la mise sous  vide pendant la congélation et/ou l'application d'un  vide poussé à la fin du cycle.  



  Tous les produits de l'invention sont relativement  résistants à l'usure mécanique ou à un endomma  gement. Ainsi,     ils    peuvent être manipulés ou empa  quetés sans engendrer un excès de fines. Ceci est       contraire    à     certains    produits déshydratés obtenus par  le procédé de congélation à sec, comme la viande  cuite, la volaille et les poissons, les crustacés et les  mollusques comestibles qui sont très fragiles.

   La     titu=          laire    attribue le manque de fragilité à l'effet plasti  fiant de l'huile provenant du procédé et répartie prin  cipalement sous forme de minuscules globules dans  les espaces intercellulaires et au maintien de la liaison  naturelle entre les cellules, qui semble être perdue ou  altérée dans le procédé de congélation à sec.  



  Comme indiqué par des essais d'oxydation accé  lérée, la durée de magasinage est aussi bonne et, dans  certains cas meilleure, que celle des produits obtenus  par le procédé de congélation à sec, en se référant à  l'aptitude de la matière à résister à une détérioration  par     oxydation    lorsqu'elle est exposée à l'atmosphère.  La teneur en huile due au procédé a tendance à pro  téger les :matières à faible teneur en graisse de l'oxyda  tion et à empêcher l'absorption de l'humidité atmo  sphérique.  



  Les produits de la présente invention sont excel  lents en ce qui concerne la vitesse et le degré de réhy  dratation. Ceci constitue une caractéristique impor  tante, étant donné que les produits sont destinés à  être     réhydratés    avant d'être consommés. Les essais  ont montré que les produits obtenus par le présent  procédé, lorsqu'ils sont plongés dans de l'eau à 600 C,  absorbent rapidement l'eau pour former des matières  dont la forme, la     dimension,    l'aspect et la texture sont  sensiblement analogues à ceux des matières initiales.

    La teneur en huile résiduelle ne gêne pas cette absorp  tion, ce que la titulaire attribue au fait que l'huile  résiduelle, provenant du procédé, est répartie princi  palement sous forme de petites masses individuelles,    à la distinction de plaques de pellicules ou autres  masses de grande dimension, qui ont tendance à  empêcher la pénétration et l'absorption     d'humidité.     Les petites masses individuelles sont     réparties    au  hasard et se trouvent principalement dans les espaces  intercellulaires et dans les régions externes, plutôt que  dans les régions internes. Les bonnes propriétés de  réhydratation sont également attribuées au fait que le  produit est poreux, de sorte qu'il est facilement péné  tré par l'eau.

   Les tissus ou la structure cellulaire sont  facilement     mouillables    et absorbent facilement l'eau  et ont la faculté de revenir à une forme et à un  caractère comparables à ceux de la matière initiale.  



  La quantité d'huile provenant du procédé et main  tenue dans le produit varie avec la façon dont le pro  cédé est mis en     oeuvre,    avec le caractère de l'huile       utilisée    et avec la matière     particulaire    en cours de  traitement. Certains produits retiennent une plus  grande quantité d'huile que d'autres dans les mêmes  conditions de traitement. La titulaire l'attribue aux  différences des propriétés chimiques et physiques, y  compris aux différences de la constitution des tissus  ou de la structure cellulaire.

   Des matières qui pré  sentent normalement une quantité importante d'huile  ou de graisse, comme la viande cuite, ne perdent  qu'une faible quantité de leur graisse naturelle et  conservent une     certaine    quantité de l'huile utilisée au  cours de la déshydratation.  



  Des essais réels ont montré qu'un grand nombre  de légumes frais, lorsqu'ils ont été déshydratés par le  présent procédé, ont retenu une quantité d'huile par  unité de volume comprise entre 100 à 200     mg/cm-3     environ. Les fruits donnent des produits ayant une  quantité de graisse légèrement plus grande par unité  de volume, par exemple de 100 à 235     mg/cm3.    La  viande cuite et la volaille donnent des produits qui  sont compris entre 100 et 150     mg/cm3.    Des crus  tacés, comme les crevettes, et le poisson donnent des  produits compris entre 150 et 255     mg/cm3    environ.

    Les condiments, comme les champignons, donnent  des produits     compris    entre 140 et 160     mg/cm3.     



  L'évaporation, pendant l'ensemble du cycle, y  compris l'évaporation rapide au cours des premières  minutes du cycle, se produit de façon à laisser un  produit poreux capable de se     réhydrater    facilement  et d'une façon sensiblement complète pour former une  particule ayant des caractéristiques comprenant la  forme et la dimension analogues à celles de la matière  première. Les régions externes de chaque particule  sont séchées sous forme poreuse et dans une mesure  qui a tendance à donner de la     rigidité    et de la fer  meté avant que les parties     internes    atteignent une  teneur en humidité et une rigidité comparables.

   Ainsi,  il se forme une région ou couche externe poreuse,  bien avant la fin du cycle, qui est conforme à la forme  et à la dimension de la     particule    initiale et qui a suffi  samment de rigidité et de résistance pour résister à  un retrait d'ensemble interne important, tel que celui  qui pourrait autrement se produire avec un affaisse  ment sensiblement complet des tissus internes. Même      si les tissus internes peuvent être de nature spon  gieuse, comme c'est le cas pour de nombreux légu  mes succulents, la couche externe des tissus cellulaires  plus     rigide    et plus robuste prédomine pour maintenir  la     forme,    la     dimension    et la porosité.

   Les tissus inter  nes, en     particulier    s'ils sont mous et spongieux, peu  vent être sensiblement déchirés pendant le cycle de  déshydratation, mais ils conservent essentiellement la  même disposition dans l'espace à l'intérieur des  régions externes plus rigides. Comme le prouve un  examen au microscope, les tissus internes peuvent se  tasser sous forme de veines ou de brins, qui sont  séparés par des vides, sans provoquer d'affaissement  vers l'intérieur de la structure poreuse     externe.     



  Les exemples suivants sont donnés à titre     illus-          tratif.     



  <I>Exemple 1</I>  La matière première est constituée par des cerises  noires mûres     fraîches.    On les a préparées en les  lavant, après quoi on les a congelées individuellement  et emmagasinées à une température de moins 150 C       environ.    L'équipement a été analogue à celui repré  senté sur la     fig.    1. Le réservoir 40 contenait une  quantité     d'huile    de graines de coton hydrogénée, pré  sentant un     point    de fusion de 420 C     environ    et on l'a  chauffée à une température de 1270 C.

   On a introduit  une quantité mesurée des cerises congelées dans une       proportion    de 5 kg de cerises pour 100 kg d'huile  dans le panier surélevé du réservoir et tout en le  maintenant au-dessus de l'huile, on a appliqué un  vide correspondant à 70 cm de mercure. Au bout  d'une minute environ, pendant laquelle les cerises ont  été     dégazéifiées,    on a abaissé le panier au fond du  réservoir. II s'est formé immédiatement un milieu  analogue à de la mousse, consistant en une phase  vapeur et en de l'huile et qui occupait plusieurs fois  le volume de la masse d'huile initiale. La phase ini  tiale du cycle s'est prolongée pendant 4 minutes envi  ron, après l'introduction des cerises noires et pendant  ce temps l'huile s'est refroidie à une température de  710 C environ.

   Il s'est également produit une agita  tion vigoureuse avec un dégagement rapide de vapeur  d'eau. Le vide partiel est tombé de la valeur initiale  de 70 cm de mercure à 62,5 cm     environ,    puis on l'a  augmenté vers la     fin    des 5 premières minutes à 70 cm  environ. On a     appliqué    une certaine quantité de cha  leur au     réservoir    au moyen d'une chemise de vapeur  d'eau environnante, de façon qu'à partir d'une tem  pérature inférieure de     71O    C à la fin de la première  période de 4 minutes, la température de l'huile monte  à     96o    C environ, puis soit maintenue à 910 C envi  ron.

   Dix     minutes    après le début du cycle, on a abaissé  la grille 42 pour maintenir les particules plongées  dans l'huile pendant le reste du cycle. Au bout d'une  période de déshydratation totale de 18 minutes envi  ron, on a soulevé le panier 42 dans la partie supé  rieure du     réservoir    où on a laissé l'huile libre s'égout  ter à partir du produit, tout en continuant à     appliquer       le vide. Ensuite, le vide a été cassé et on a enlevé le  produit du réservoir.  



  Le produit résultant de l'exemple ci-dessus     pré-          sentait        une        teneur        en        huile        résiduelle        de        60        %        envi-          ron        et        une        teneur        en        humidité        de    2     %        environ        (au     

  total). Bien que le produit ne     présentait    pas certaines  propriétés avantageuses des produits obtenus par cen  trifugation sous vide à la fin du cycle de déshydrata  tion il     était    supérieur sous de nombreux rapports aux  cerises noires déshydratées obtenues par les procédés  classiques de déshydratation. En particulier, le pro  duit avait la même forme et la même dimension que  les cerises fraîches initiales et la couleur et la saveur  étaient excellentes.    <I>Exemple 2</I>  On a répété le même processus que dans l'exem  ple 1, excepté qu'on a utilisé une huile de sésame       normalement    liquide.

   Après enlèvement du produit  du réservoir, on l'a laissé reposer pendant 5     minutes     environ pour     qu'il    refroidisse puis on a introduit les       cerises    dans une     centrifugeuse    du type à panier où le  produit a été centrifugé pour     éliminer    une quantité  supplémentaire d'huile résiduelle. On a introduit un  courant d'air chaud à une température de 600 C envi  ron dans le panier de la centrifugeuse pour favoriser  l'élimination de l'huile.

   Le produit final était analo  gue au produit obtenu dans l'exemple 1 et présentait       une        teneur        en        huile        résiduelle        de        50        %        environ.     



  D'une façon générale, ce produit était analogue à  celui de l'exemple 1, excepté en ce qui concerne la  diminution de la teneur en huile.  



  <I>Exemple 3</I>  On a utilisé la même matière première et on a  suivi le même processus que dans l'exemple 2. Tou  tefois, conjointement à la congélation, on a     réchauffé     d'abord les cerises à 490 C environ, puis on les a  soumises à un vide partiel de 70 cm de mercure  immédiatement avant et pendant la congélation.  



  Le produit final était notablement gonflé ou dilaté.  <I>Exemple 4</I>  On a préparé des cerises noires et on les a conge  lées de la même façon que dans l'exemple 1 et on les  a emmagasinées à - 280 C. On a utilisé un équipe  ment de laboratoire analogue à celui représenté sur  la     fig.    1, le panier 42 ayant un diamètre de 27,5 cm.  L'huile     était    une huile végétale hydrogénée présentant  un point de fusion de     42,1    C environ et était à une  température initiale de 1820 C. On a introduit 1 kg  environ de cerises congelées pour 10 kg d'huile. Le  processus utilisé à la fin du cycle de déshydratation  était sensiblement identique à celui de l'exemple 1.

   La  période de déshydratation a duré 20 minutes et le  vide appliqué correspondait à 70 à 72,5 cm de mer  cure. Après avoir     soulevé    le panier 42 et après avoir  permis à l'huile de s'égoutter, on a fait tourner le  panier à 1150 tours par minute pendant 4 à 5 minu  tes, tout en continuant à appliquer le vide     partiel    pour       effectuer    une élimination supplémentaire de l'huile      libre. On a cassé alors le vide et on a enlevé le  produit.  



  Le produit obtenu était différent des produits  obtenus dans les exemples 1 et 2, en particulier en  raison de sa plus faible teneur en huile. La teneur en  humidité correspondait à 1,730/0 (au total) et la teneur  en huile résiduelle à 39,07 0/0. La densité était de  0,5     mg/cm3    et la teneur en huile résiduelle en fonc  tion du poids par unité de volume correspondait à  200     mg/cm3    environ. Le produit s'est rapidement       réhydraté    lorsqu'on l'a plongé dans l'eau à     601,    C.

    Ainsi, en une minute l'augmentation du poids par  absorption d'eau a été de 19 en. 10 minutes de       36        0/0,        en        30        minutes        de        73        %        et        en        60        minutes     de 95 0/0.    <I>Exemple S</I>  La matière première a été constituée par des  pommes de terre rouges du Minnesota. On les a  pelées, découpées en tranches et en des morceaux  mesurant 19 X 3,18 mm. On les a congelées, puis  emmagasinées à - 280 C.

   L'équipement de labora  toire utilisé était analogue à celui représenté sur la       fig.    3, le panier 42 ayant un diamètre de 27,5 cm.  L'huile était une huile végétale hydrogénée, comme  dans l'exemple 4 et était à une température initiale  de 1820 C. On a introduit 1 kg environ de pommes  de terre congelées pour 10 kg d'huile. La déshydra  tation a duré 15 minutes et le vide appliqué corres  pondait à 70 à 72,5 cm de mercure. Après avoir sou  levé le panier 42 et après avoir permis à l'huile de  s'égoutter, on a fait tourner le panier à 1150 tours  par minute pendant 4 à 5 minutes, tout en conti  nuant à appliquer le vide partiel. On a cassé alors le  vide et on a retiré le produit.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus pré  sentait une bonne qualité et une teneur en     humidité          de        2,34        %        (au        total).        La        teneur        en        huile        résiduelle          correspondait    à     20,55        %,        la        densité    à     0,

  50        mg/cm3     et la teneur en graisse par unité de volume à  103 mg/cm'. Le produit s'est facilement     réhydraté     au contact de l'eau. Ainsi, lorsqu'on l'a mis au contact  de l'eau à     60(l    C, l'augmentation du poids par     absorp-          tion        d'eau    a     été        de        89        %        en    1     minute,

          de        142        %        en          10        minutes        et        229        %        en        30        minutes.       <I>Exemple 6</I>  La matière première était constituée par des pom  mes de terre roses, blanches, fraîches. On les a pelées  et découpées en bandes d'une épaisseur de 3,18 mm  environ. On a plongé les bandes pendant 1 minute  dans une solution de bisulfite de sodium contenant  28g de bisulfite de sodium pour 2,27 kg d'eau.

   On a  congelé alors individuellement les bandes de pommes  de terre et les a emmagasinées à -     14     C. L'équipe  ment utilisé était analogue à celui représenté sur la       fig.    2. On a chargé le réservoir 61 avec 1360 kg  d'une huile végétale hydrogénée ayant un point de  fusion de 420 C et à une température initiale de  1600 C. Dans le récipient 66 on a admis 91 kg de  pommes de terre découpées en bandes, congelées et    on a soumis cette charge à un vide partiel (70 cm) en  même temps que l'intérieur du réservoir. Sept secon  des environ ont été nécessaires pour admettre la  charge dans le réservoir 61.

   Lorsque la première  partie de la charge est venue au contact de l'huile, il  s'est     formé    immédiatement un milieu ou mousse cons  titué par un mélange de vapeur d'eau et     d'huile    qui  s'est étendu vers le haut dans le     réservoir    61 et à  travers lequel on a introduit le reste de la charge. La  plupart de la mousse     s'affaisse    après les 3 premières  minutes du cycle et peu après on a descendu la  grille 81 pour maintenir le produit plongé dans l'huile.  La durée totale du cycle a été de 15 minutes, plus  3 minutes supplémentaires nécessaires pour pomper  l'huile pour l'évacuer à la fin du cycle.

   Le vide par  tiel appliqué au début a été de 65 cm de mercure et  pendant la phase initiale il est tombé à 62,5     cm    envi  ron,     puis    on l'a poussé de nouveau à 70 cm environ,  à la fin de la première période de 5 minutes. La  température de l'huile est tombée à 710 C au cours  des trois premières minutes, puis on a     chauffé    pour  augmenter la température de l'huile à 930 C environ  où elle est restée pendant le reste du cycle.

   On a  déposé le produit dans le panier 75 de la centri  fugeuse (diamètre de 90 cm) au moment où l'huile       libre    a été pompée à partir du réservoir et de l'enve  loppe 73, puis on a fait     tourner    le panier de la cen  trifugeuse à 300 tours par minute, tout en maintenant  le vide à 70 cm de mercure environ. Ensuite, on a  interrompu la rotation du panier et on a séparé  l'enveloppe 73 du réservoir et on retiré le produit.  



  Le produit obtenu de l'exemple ci-dessus avait  une qualité excellente et une teneur en humidité de       1,2        %        environ        (au        total).        La        couleur        et        la        saveur     étaient excellentes et le produit s'est facilement     réhy-          draté    au contact de l'eau.    <I>Exemple 7</I>  La     matière    première a été la même que dans  l'exemple 5.

   On a découpé les pommes de terre en  tranches d'une épaisseur de 3,18 mm environ, puis  on les a plongées dans la même solution de     bisulfite     de     sodium.    On a congelé alors individuellement les       tranches    et on les a emmagasinées à -110 C. On a  utilisé le même équipement et le même processus  général que dans l'exemple 5. Toutefois, le rapport de  charge a été de 118 kg de pommes de terre congelées  pour 1360 kg d'huile chauffés à 1660 C. Pendant la  première période de 2 minutes     1/2    du cycle, la tempé  rature de l'huile est tombée à     71o    C. On a     chauffé     pour ramener la température à 930 C.

   On a main  tenu la température sensiblement à ce niveau et elle  a été de 960 C à la     fin    du cycle. La durée totale du  cycle de déshydratation a été de 20 minutes plus  2 minutes     1/2    supplémentaires pour pomper l'huile.  Le vide partiel initial appliqué a été de 65 cm de mer  cure et est tombé à 62,5 cm au cours de la     première          minute,    puis a été ramené à 68,75 cm, où il est resté  pendant le reste du cycle. On a descendu la grille 64  au-dessous du niveau de l'huile 12 minutes     environ.         après le début du cycle. Après le pompage de l'huile,  on a     centrifugé    le produit pendant 30 minutes envi  ron, après quoi on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu     dans    l'exemple ci-dessus a été  sensiblement identique au produit obtenu dans l'exem  ple 6, excepté que la matière était sous forme de       tranches,        la        teneur        en        humidité        étant        de        1,4        %        environ     (au total).  



  <I>Exemple 8</I>  La matière première était constituée par des  carottes     fraiches.    Après les avoir lavées, on a découpé  les carottes latéralement en tranches d'une épaisseur  de 3,18 mm environ. On les a ensuite congelées et  emmagasinées à - 280 C. On a utilisé un équipe  ment de laboratoire analogue à celui représenté sur  la     fig.    1. Le rapport de chargement utilisé correspon  dait à 1 kg de matière congelée pour 10 kg d'une  huile végétale hydrogénée, l'huile étant à une tempé  rature     initiale    de 1820 C.

   Le processus général utilisé  pour faire fonctionner l'appareil a été identique à  celui de l'exemple     3.-    Après avoir introduit la charge  congelée, la température de l'huile est tombée rapide  ment en atteignant une température     minimum    de  960 C environ. On a maintenu le vide partiel entre 70  et 72,5     cm    de mercure. La durée totale du cycle de  déshydratation a été de 30 minutes, après laquelle on  a enlevé le produit de l'huile. Au bout d'une courte  période d'égouttage, on "a     centrifugé    le produit sous  vide, comme dans l'exemple 4, puis on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus avait  une excellente qualité, en comparaison des carottes  déshydratées obtenues par les - procédés plus classi  ques. Elles étaient excellentes en ce qui concerne la  conservation de la couleur et de la saveur. Elles     pré-          sentaient        une        teneur        en        huile        de        51,8        %        et        en        fonc-          tion    de la teneur en huile par unité de volume elles  contenaient 178     mg/cm,

  '.    Leur teneur en humidité       correspondait    à     3,40        %        et        leur        ,densité        était        de     0,35     mg/em3.    Elles se sont facilement     réhydratées     au contact de l'eau à 600 C pour donner un produit       reconstitué    sensiblement identique aux carottes ini  tiales.

   Ainsi, en une minute l'augmentation du poids  par     absorption    d'eau a été de 95 0/0, en 10 minutes       de        150        0/0,        en        30        minutes        de        189        %        et        en        60        minu-          tes        de        252        %     <I>Exemple 9</I>  La matière première était constituée par des       

  carottes    fraîches -identiques à celles de l'exemple 8.  L'équipement utilisé était le même que celui repré  senté sur la     fig.    4. On a emmagasiné les tranches  congelées à     -14o    C. La charge a été de 102 kg des  carottes congelées pour 1360 kg d'une huile végétale  hydrogénée chauffée à     163o    C. Pendant la première  phase     initiale    du cycle, la température de l'huile est  tombée à     71     C. On a     chauffé    pour ramener la tem  pérature à 930 C où elle est restée pendant le reste  du cycle.

   La durée totale du cycle de déshydratation  a été de 14 minutes environ plus 3 minutes environ  pour     pomperl'huile.    On a descendu la grille 64 pour       maintenir    le -produit au-dessous de la surface de    l'huile pendant les 5     dernières    minutes du cycle de  14     minutes.    Le vide partiel a     commencé    à 68,75 cm  de mercure, est tombé immédiatement à 62,5 cm de  mercure environ, puis a été ramené à 68,75 cm de  mercure environ au bout des 5 premières minutes et  est resté     sensiblement    à cette valeur pendant le reste  du cycle.

   Après le pompage de l'huile libre, on a  effectué une     centrifugation    sous vide pendant 3 mi  nutes environ (un panier d'un diamètre de 90 cm  mis en rotation à 300 tours par minute) après quoi  on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu par l'exemple ci-dessus a été  sensiblement le même que le produit obtenu dans  l'exemple 8. La teneur en     humidité    a été de 2,10 0/0  environ (au total). En raison du cycle plus court, la  teneur en huile a été jugée inférieure à celle de  l'exemple 8, la densité inférieure et le rapport de  l'huile à l'unité de volume également légèrement plus  faible.  



  <I>Exemple 10</I>  La matière première a été constituée par des  branches de céleris frais. Après lavage, on a découpé  les     branches    en des tronçons de 19 à 22,2 mm envi  ron. On les a congelées alors et     emmagasinées    à  -280 C. L'équipement de laboratoire utilisé était  analogue à celui représenté sur la     fig.    3 et on l'a  fait     fonctionner    dans les mêmes conditions que celles  décrites dans l'exemple 3. La température initiale de  l'huile a été de     182,1    C et le rapport de charge cor  respondait à 1 kg de matière congelée pour 10 kg  d'huile. On a maintenu le vide partiel     appliqué    entre  70 et 72,5 cm de mercure environ pendant tout le  cycle.

   La durée totale du cycle de déshydratation a  été de 15 minutes. Pendant la phase initiale du cycle,  la température est tombée à     93     C où elle a été  maintenue pendant le reste du cycle. On a     centrifugé     le produit sous vide, comme dans l'exemple 4, avant  de casser le vide.  



  Le produit ainsi obtenu dans l'exemple ci-dessus  présentait une excellente qualité. La teneur en humi  dité était de 2,2 0/0 (au total), la teneur en huile de  21,92 %, la densité de 0,36     g/cm3    et la teneur en  huile par unité de volume de 187 mg/ce. Le pro  duit s'est facilement et complètement     réhydraté    au  contact de l'eau à     60o    C.

   Ainsi, en une minute, l'aug  mentation du poids par absorption d'eau a été de  154 %, en 10 minutes de 245 %, en 30     minutes    de       290        %        et        en        60        minutes        de        350        Vo.        Après        réhydrata-          tion,    le produit avait sensiblement la même forme,  la même dimension et le même aspect général que la  matière     fraiche.     



  <I>Exemple 11</I>  La matière première était constituée par des  branches de céleri frais sensiblement analogues à  celles de l'exemple 10. Après lavage, on les a blan  chies dans une cornue sous pression, en contact avec  de la vapeur d'eau sous une pression de 0,7     kg/cm2     environ et à une température de 1160 C pendant une  période de 3 minutes. Ensuite, on les a refroidies à  la température ambiante et congelées et emmagasi-      nées à moins     11o    C. L'appareil utilisé était analogue  à celui représenté sur la     fig.    2. Le rapport de charge  correspondait à 134 kg de matière congelée pour  1360 kg d'huile végétale hydrogénée à une tempé  rature de     166()    C.

   Au moment de la première intro  duction du produit dans l'huile, le vide partiel était  de 27,25 cm de mercure. En 3 minutes     1/z    environ,  la température de l'huile est tombée à 600 C. Pen  dant ce même temps, le vide est tombé à 63,75 cm  de mercure en une minute environ, puis a augmenté  à 70 cm de mercure environ, à la fin de la première  période de 3 minutes, où il est resté pendant le reste  du cycle. La température de l'huile a été maintenue  à 910 C environ, après la phase initiale du cycle. La  durée totale de déshydratation a été de 19 minutes  plus 3 minutes environ pour pomper l'huile libre.  Après le pompage de l'huile, on a centrifugé la ma  tière (avec un panier de 90 cm à 300 tours par mi  nute) sous vide pendant 3 minutes environ, après  quoi on a cassé le vide.

   Ensuite, on a refroidi le  produit à l'air et l'a empaqueté.  



  Le produit obtenu dans l'exemple 11 ci-dessus  présentait sensiblement la même qualité et les mê  mes caractéristiques que le produit obtenu dans  l'exemple 10. Il était plus tendre après réhydratation,  à cause du blanchiment.  



  <I>Exemple 12</I>  La matière première a été constituée par des  haricots verts. On les a préparés en les lavant et en  les découpant en lamelles d'une épaisseur de 3,18 mm  d'une longueur correspondant à celle des haricots  (62,5 à 75 mm). On les a congelés alors et emma  gasinés à     -17o    C environ. L'équipement utilisé était  analogue à celui représenté sur la     fig.    2. Le rapport  de charge a été de 154 kg de matière congelée pour  1406 kg d'huile végétale hydrogénée à une tempé  rature initiale de 1710 C. Lorsqu'on a commencé  l'introduction de la matière congelée, le vide partiel  appliqué était de 66,25 cm de mercure.

   En 4 minu  tes, la température de l'huile est tombée à     771,   <B>C.</B> On  a chauffé pour ramener la température de l'huile à  880 C et on a maintenu ensuite cette température  pendant le reste du cycle. La période totale de dés  hydratation a duré 12 minutes, plus 3 minutes pour  le pompage de l'huile libre. On a descendu la     grille     64 en position 5 minutes environ avant la fin du  cycle. Le vide partiel appliqué a été au début de  66,25 cm, puis est tombé immédiatement à 60 cm  environ pendant 2 minutes environ, puis est revenu  à 70 cm où il est resté pendant le reste du cycle.  On a appliqué une centrifugation (avec un panier de  90 cm à 300 tours par minute) après le pompage de  l'huile, d'une façon identique à celle de l'exemple 10.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus avait  une excellente qualité et a     conservé    une bonne cou  leur et une     bonne    saveur. La teneur en humidité cor  respondait à 1,6 %. Il s'est facilement     réhydraté    au  contact de l'eau chaude.    <I>Exemple 13</I>  La matière première a été constituée par des  champignons frais d'un type vendu couramment aux  Etats-Unis d'Amérique. Après lavage, on a séparé  les têtes et les tiges et on a découpé les plus grands  morceaux. On les a congelés et emmagasinés à       -28     C. L'équipement utilisé était l'équipement de  laboratoire indiqué dans l'exemple 3 et analogue à  l'équipement de la     fig.    1.

   Le rapport de charge cor  respondait à 1 kg de matière congelée pour 10 kg  d'huile végétale hydrogénée à une température de  1820 C. Le     vide    partiel appliqué a été maintenu en  tre 70 et 72,5 cm de mercure. La température ini  tiale de l'huile est rapidement tombée à     93,1    C envi  ron où elle a été maintenue pendant le reste du  cycle. Le cycle total de déshydratation a duré 20  minutes.     Ensuite,    on a soulevé la matière à partir de  l'huile, on l'a centrifugée, comme dans l'exemple 4,  pour éliminer l'huile libre restante. Alors, on a cassé  le vide partiel et on a retiré le produit.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus avait  une excellente qualité. Il présentait une teneur en  humidité de 0,6 %, une densité de 0,34     g/cm3    et  un rapport de graisse à l'unité de volume de  148     mg/cm3.    Il s'est facilement     réhydraté    au con  tact de l'eau à 600 C.

   Ainsi, en une minute l'aug  mentation du poids par absorption d'eau a été de  80 %, en 10 minutes de 130 %, et en 30 minutes de       190        %.        Il        présentait        une        couleur        brune,    à     la        distinc-          tion    de la couleur relativement blanche de la ma  tière première, en raison des changements chimiques  précédemment mentionnés. En général, la qualité  était excellente.  



  *<I>Exemple 14</I>  La matière première a été constituée par des  châtaignes d'eau mises en boites du commerce, sous  forme de tranches d'une épaisseur de 3,18 mm envi  ron. Après égouttage, on a congelé cette matière et  on l'a emmagasinée à -110 C. L'équipement utilisé  était sensiblement celui représenté sur la     fig.    2 et  on a introduit 101 kg de matière congelée dans  1406 kg d'huile végétale hydrogénée à 166  C. La  température de l'huile est immédiatement tombée de       166     C à     821,    C et en chauffant la température est  montée et a été maintenue entre     931,    C et     951,    C pen  dant le reste du cycle.

   La durée totale du cycle de  déshydratation a été de 15 minutes, plus 3 minutes  pour le pompage de l'huile. Le vide partiel initial  était de 66,25 cm et est tombé immédiatement à  59,375 cm, puis a été ramené à 66,25 cm environ  pendant les 2 premières minutes où il est resté pen  dant le reste du cycle. On a remis continuellement  en circulation une certaine quantité d'huile en l'éva  cuant du fond et en la réintroduisant à un niveau  situé juste au-dessous du niveau de     flottaison    du pro  duit. On a descendu la grille 64 pendant les 4 der  nières minutes. Après avoir évacué l'huile libre, on  a centrifugé le produit (avec un panier de 90 cm à  300 tours par minute) sous vide pendant 4 minutes,  avant de casser le vide.

        Le produit obtenu présentait une bonne qualité  et convenait pour de nombreuses     applications    dans  lesquelles les châtaignes d'eau sont utilisées. La       teneur        en        humidité        correspondait    à     1,6        %        environ     (au total).  



  <I>Exemple 15</I>  La matière première a été constituée par du     b#uf     maigre     frais.    On l'a découpée en cubes de 25 mm et  on l'a cuite pendant 20 minutes sous une pression  de vapeur d'eau     manométrique    de 1,05     kg/cm2.    On  a découpé la     matière    cuite pour     former    des cubes  d'une épaisseur de 12,5 mm environ ou moins. Après  égouttage des jus     extraits    pendant la cuisson, on a  congelé le     b#uf    cuit et l'a emmagasiné à -280 C       environ.    L'appareil utilisé était analogue à celui indi  qué dans l'exemple 3.

   Le rapport de charge a été  de 1 kg de     b#uf    congelé pour 10 kg d'huile végétale  hydrogénée à une température initiale de 1820 C.  On a maintenu le vide partiel     appliqué    entre 70 et  62,5 cm de mercure. Immédiatement après l'introduc  tion de la charge de     b#uf    congelé, la température  de l'huile est tombée rapidement à 930 C environ où  elle est restée pendant le reste du cycle. La durée  totale de déshydratation a été de 14 minutes. Ensuite,  on a enlevé le produit de l'huile et après égouttage  on a centrifugé le produit (comme dans l'exemple 4)  sous le même     vide    pour éliminer l'huile libre res  tante. Ensuite on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus était  d'excellente     qualité.    Il présentait une teneur en     ma-          tière        grasse        d'ensemble        de        14,5        %,        dont        90        %        prove-          naient    de l'huile de traitement. La teneur en humi  dité était de 0,66 0/0 (au total).

   La densité était de  0,84     g/cm3    et la teneur en matière grasse par unité  de volume de 122     mg/cm3.    La conservation de la  couleur et du goût était excellente. La matière s'est  facilement et complètement     réhydratée    au contact de  l'eau à     60o    C.     Ainsi,    en 1 minute l'augmentation du  poids a été de 43 %, en 10     minutes    de 72 0/0 , en  30 minutes de 79 % et en 60 minutes de 82 0/0 .  



  <I>Exemple 16</I>  La matière de départ a été constituée par du  poulet. On l'a préparé en le faisant     bouillir,    en le  désossant, en enlevant la peau et en le découpant en  des morceaux d'une épaisseur de 12,5 mm environ.  On a congelé individuellement cette matière et on  l'a emmagasinée à     -2811C.    On l'a déshydratée en       utilisant        essentiellement    le même processus et le  même équipement que ceux mentionnés dans l'exem  ple 14. La durée totale de la déshydratation a été  de 12 minutes.  



  Le produit obtenu dans l'exemple 14 présentait  une excellente     qualité.    La teneur en humidité a été  de 1,57 0/0 (au total) et la teneur en corps gras de       16,96        %        (au        total).        La        densité    a     été        de        0,86        g/cm3     à l'état non corrigé et de 0,70     g/cm3    à l'état corrigé.  La teneur en huile par unité de volume a été de  146     mg/cm3    .

   Le produit s'est facilement et com  plètement     réhydraté    au contact de l'eau à 600 C.    Ainsi, en 1 minute, son augmentation en poids a été  de 74 %, en 10 minutes de 89 %, en 30 minutes de.       91        %        et        en        60        minutes        de        96        %.        Contrairement        au     caractère très fragile du poulet cuit déshydraté par  le procédé de congélation à sec,

   le produit de la pré  sente invention n'est pas très fragile et peut être  manipulé sans qu'il se forme des fines d'une façon  excessive.  



  <I>Exemple 17</I>  La matière première a été constituée par des cre  vettes bouillies, qui ont été précédemment écaillées  et énervées et congelées à     -28o    C. Avant d'être trai  tées par le présent procédé, on les a découpées de  façon que chaque moitié n'ait pas une épaisseur  dépassant 9,5 mm environ. On a     utilisé    le même  appareil de laboratoire et le même processus que  dans l'exemple 14. Le rapport de chargement a été  de 1 kg de crevettes congelées pour 10 kg d'huile  végétale hydrogénée. Les températures ont été les  mêmes que dans l'exemple 14 et la durée totale de  déshydratation a été de 30 minutes. On a appliqué  la     centrifugation    sous vide.  



  Le produit obtenu à     partir    de l'exemple 17 pré  sentait une excellente qualité et a conservé une  bonne couleur et une bonne saveur. La teneur en       humidité    a     été        de        1,04        %        (au        total)        et        la        teneur        en          graisse        de        38,36        %        (au        total)

  .        La        densité    a     été        de     0,43     g/cm3    et la teneur en huile par unité de volume  de 165     mg/cm3.    Contrairement aux crevettes dés  hydratées par le procédé de congélation à sec, le pro  duit n'était pas très fragile et a résisté à une mani  pulation sans former une quantité excessive de fines.  Il s'est     facilement    et complètement     réhydraté    au  contact de l'eau à     60o    C.

   Ainsi, en 1 minute, l'aug  mentation de son poids a été de 103 %, en 10     minu-          tes        de        150        %        et        en        30        minutes        de        150        0/0    .  



  <I>Exemple 18</I>  La matière première a été du saumon frais. Après  l'avoir cuit à la vapeur d'eau et égoutté, on l'a dé  coupé en des morceaux d'une épaisseur de  12,5 mm environ et on l'a congelé à     -28o    C. En  suite, on l'a déshydraté en utilisant le même équipe  ment et sensiblement le même processus que celui  décrit dans l'exemple 13. Le     rapport    de charge a  été de 1 kg du produit pour 10 kg d'une huile végé  tale hydrogénée à une température initiale de     182o    C.  La température de l'huile est tombée à     114o    C où  elle a été maintenue pendant le reste du cycle. La  durée totale de déshydratation a été de 30 minutes.

    Immédiatement après le cycle de déshydratation, on  a centrifugé la matière sous vide comme dans  l'exemple 4.  



  Le produit obtenu dans l'exemple 18 ci-dessus  a été d'une excellente qualité avec une bonne conser  vation de couleur et une bonne saveur. La teneur en       humidité    a     été        de        0,56        %        (au        total)        et        la        teneur        en          graisse        de        39,33        %    .

       La        densité        du        produit    a     été        de     0,64     g/cm3    à l'état non corrigé et de 0,35     g/cm3     à l'état corrigé. La teneur en huile par unité de      volume a été de 252     mg/cm3.    Le produit s'est faci  lement     réhydraté    au contact de l'eau à 600 C.

   Ainsi,  en 1 minute, son poids a augmenté de 79 %, en       10        minutes        de        89        0/0    ,     en        30        minutes        de        82        %        et        en     60 minutes de 90 0/0 . Bien que la teneur en graisse  ait été relativement élevée, ceci n'est pas nuisible avec  une viande ou un poisson déshydraté, en     particulier     du fait que le saumon contient normalement un pour  centage important de corps gras naturels.

      <I>Exemple 19</I>    La matière première a été des cerises du type  marasquin du commerce. On a refroidi 68 kg de  cerises après égouttage à -150 C. A cette     tempéra-          S.ure    elles étaient fermes, mais ne semblaient pas con  gelées. L'équipement utilisé a été sensiblement celui  représenté sur la     fig.    2 et on l'a fait fonctionner  comme décrit dans l'exemple 4. Les 68 kg de cerises  refroidies ont été introduits dans<B>1360</B> kg d'une huile  végétale hydrogénée à 1430 C. Le vide appliqué a  été de 66,25 cm de mercure. La température de  l'huile est tombée immédiatement à     88     C et cette  température a été maintenue pendant le reste du  cycle.

   Pendant les 4 premières minutes du cycle, le  vide partiel est tombé à 63,75 cm et est remonté  alors à 68,75 cm où il est resté pendant le reste du  cycle. La durée totale du cycle de déshydratation  a été de 15 minutes, plus 3 minutes pour le pompage  de l'huile. On a abaissé la grille 64 pendant les 4 der  nières minutes du cycle. Après avoir évacué l'huile  libre par pompage, on a actionné la     centrifugeuse     sous vide pour éliminer une quantité supplémentaire  d'huile. Ensuite, on a cassé le vide et on a retiré le  produit.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus a été  d'une excellente qualité, avec une bonne conserva  tion de la couleur et de la saveur. Sa teneur en       humidité    a     été        de    5     %        environ.        II        s'est        facilement        et     complètement     réhydraté    au contact de l'eau chaude.    <I>Exemple 20</I>  La matière première a été constituée par des  morceaux d'ananas en boîtes. Chaque morceau pré  sentait une épaisseur qui n'était pas supérieure à  12,5 mm environ.

   On a congelé à -17  C 57 kg de  ces morceaux d'ananas après les avoir égouttés.  L'équipement utilisé a été analogue à celui repré  senté sur la     fig.    2 et on l'a fait fonctionner comme  décrit dans l'exemple 4. Les 57 kg d'ananas congelés  ont été introduits dans 1360 kg d'une huile végétale  hydrogénée chauffée à     46o    C. La température de  l'huile est tombée à 71     Il    C puis a été ramenée et  maintenue à 850 C. Le vide partiel appliqué au début  a été de 68,75 cm de mercure et est tombé à 62,5 cm,  puis a été ramené à 70 cm pendant les 4 premières  minutes du cycle de déshydratation. La durée totale  de la déshydratation a été de 40 minutes, plus 3 mi  nutes pour évacuer l'huile.

   On a descendu la grille 54  au-dessous de la surface de l'huile 30 minutes envi  ron après le début du cycle.    <I>Exemple 21</I>  La matière première a été constituée par des  dattes qui ont été séchées au soleil et qui présentaient       une        teneur        en        humidité        de        20        %        environ.        Les        dattes     ont été nettoyées, dénoyautées et subdivisées en quar  tiers.

   On a plongé ces quartiers dans de l'eau froide  pendant 2 heures, de façon à augmenter la teneur       en        humidité    à     35        %        environ.        Après        avoir        égoutté        l'eau     libre, on a congelé les     particules        réhydratées    par le  procédé de congélation rapide individuel et on les a  emmagasinées à -     17     C. Ensuite, on les a traitées  par le présent procédé, en utilisant un équipement  analogue à celui représenté sur la     fig.    2.

   La tempé  rature initiale de l'huile était de     1601,    C et le vide  partiel initial était compris entre 67,5 et 70 cm de  mercure. La température de l'huile est rapidement  tombée à 82- C et ensuite en chauffant on a porté  la température à 91     o    C et on l'y a maintenue pen  dant le reste du cycle. Le rapport a été de 2 kg de  matière congelée pour 10 kg d'huile. La durée totale  de déshydratation a été de 10 à 12 minutes. A la fin  du cycle de déshydratation, on a pompé l'huile libre  hors du réservoir, on a laissé le produit s'égoutter et  on a cassé ensuite le vide. Le produit a été alors  refroidi à l'air à     49     C et on l'a centrifugé dans un  panier d'un diamètre de 45 cm à 600 tours par minute  pendant 2 minutes environ.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus était  d'une excellente qualité et présentait une structure  poreuse à la distinction de la structure compacte des  dattes séchées ordinairement. Il s'est facilement     réhy-          draté    lorsqu'on l'a mis au contact de l'eau chaude.  Le volume était légèrement supérieur au volume de  la matière première.    <I>Exemple 22</I>  La matière première a été constituée par du blé  séché. On l'a soumise au broyage pour éliminer  l'enveloppe et le son. On l'a     réhydratée    en la plon  geant dans un liquide aqueux consistant en de l'eau  contenant un extrait de viande. On a     utilisé    3 kg  environ du liquide pour imprégner 1 kg de blé.

   On a  préparé le liquide en dissolvant 28 g d'un extrait de  viande séchée, 14 g de gélatine en poudre et 14 g de  sel dans 1,36 kg d'eau. Pendant l'hydratation, on a       chauffé    le liquide à 930 C et on a maintenu le contact  avec le liquide à cette température pendant 1 heure  environ. Ensuite, on a égoutté le     liquide        libre    à par  tir de la matière     réhydratée    et on a congelé la matière  par le procédé de congélation rapide individuel pour  former une matière s'écoulant librement, qu'on a  emmagasinée à - 170 C. On a traité alors cette  matière suivant le présent procédé en utilisant un  appareil analogue à celui représenté sur la     fig.    2.

   Le  rapport de chargement a été de 1 kg de matière pour  6 kg d'huile. L'huile a été une huile de graines de  coton hydrogénée présentant une température     initiale     de 1820 C. Le vide appliqué initial a été de 68,75 cm  de mercure. La durée totale du cycle de déshydrata-           tion    a été de 10     minutes    environ. La température de  l'huile est tombée rapidement à<B>820</B> C puis a été  maintenue à<B>910</B> C pendant le reste du cycle. Il s'est  produit une chute initiale du vide partiel appliqué au  cours des quelques premières minutes et ensuite le  vide     partiel    a été maintenu à 70 cm de mercure envi  ron.

   A la fin du cycle de déshydratation, l'huile a été  égouttée à partir de la matière et la matière a été  centrifugée dans un panier d'un diamètre de 17,5 cm  et mis en rotation à 1100 tours par minute. Ensuite,  on a cassé le vide.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus était  poreux et s'écoulait     librement.    Il s'est rapidement       réhydraté    sans désagrégation physique. Lorsqu'on l'a  placé dans un récipient de cuisson avec de l'eau,  chauffé à<B>1000</B> C et maintenu à cette     température     pendant 5 minutes, l'hydratation a été achevée avec  la cuisson, avec une conservation de la forme natu  relle des grains.  



  <I>Exemple 23</I>    La matière première a été constituée par des  ravioli, présentant une charge ou remplissage cons  titué par de la viande cuite et des légumes cuits hachés  et une enveloppe de pâte non cuite. L'enveloppe de  pâte a été     perforée    à la fois à la partie supérieure et  à la partie inférieure, après quoi on a congelé indi  viduellement les ravioli à -     121,    C. On a soumis  alors le produit congelé au présent procédé en utili  sant un équipement analogue à celui représenté sur  la     fig.    1. La température initiale de l'huile a été de  <B>1160</B> C et les proportions ont été de 8 kg de ravioli  pour 100 kg d'huile végétale hydrogénée. Le vide  partiel appliqué a été de 70 cm de mercure.

   Après  l'introduction des ravioli, la température de l'huile  est tombée à<B>710</B> C environ et lors de     l'application     d'une chaleur supplémentaire, la température est  montée à<B>990</B> C environ où elle est restée pendant le  reste du cycle. La durée totale du cycle de déshydra  tation a été de 15 minutes. Après enlèvement des  ravioli de l'huile, on les a égouttés sous vide pour  éliminer l'huile en excès. Ensuite, on a cassé le vide.  



  Les ravioli     déshydratés    obtenus dans l'exemple  ci-dessus constituaient un produit de bonne qualité  qui s'est facilement     réhydraté    lorsqu'on l'a plongé  dans l'eau chaude. La teneur en     humidité    a été de  4     %        environ.        Pour        préparer        ce        produit        pour        le        man-          ger,    il n'est pas nécessaire de le plonger dans l'eau  pendant une période de temps prolongée.

   On intro  duit simplement les ravioli dans une casserole avec  de l'eau et on fait cuire l'eau à petit bouillon.  



  <I>Exemple 24</I>  On donne ci-après un exemple d'un produit de  pâte composée. On a préparé une pâte humide en  mélangeant les ingrédients suivants  
EMI0022.0024     
  
    2 <SEP> tasses <SEP> de <SEP> farine <SEP> de <SEP> blé
<tb>  4 <SEP> cuillères <SEP> à <SEP> dessert <SEP> de <SEP> poudre <SEP> de <SEP> cuisson
<tb>  1 <SEP> cuillère <SEP> à <SEP> dessert <SEP> de <SEP> sel
<tb>  1 <SEP> cuillère <SEP> à <SEP> soupe <SEP> de <SEP> matière <SEP> grasse
<tb>  2/a <SEP> de <SEP> tasse <SEP> d'un <SEP> lait <SEP> entier.       Après un mélange homogène, on a roulé la pâte  en une couche de pâte qu'on a découpée à     l'emporte-          pièce    pour former des disques ronds ayant chacun un  diamètre de 6,35 mm et une épaisseur de 6,35.

   On a  congelé individuellement les disques et on les a emma  gasinés à     -17p    C. On les a traités suivant le pré  sent procédé en     utilisant    un équipement comme repré  senté sur la     fig.    2. Le rapport de charge a été de  2 kg des disques de pâte pour 10 kg d'une huile de  graines de coton     hydrogénée    à 1490 C. Le vide par  tiel a été de 70 cm de mercure. Peu après l'introduc  tion de la charge, la température est tombée à<B>820</B> C  puis en chauffant on l'a ramenée à<B>910</B> C où elle est  restée pendant le reste du cycle.

   Au cours d'un cycle  d'hydratation d'une durée totale de 9     minutes,    la       teneur        en        humidité    a     été        ramenée    à     moins        de    5     %     Le produit de pâte déshydraté obtenu suivant  l'exemple ci-dessus présentait un volume sensible  ment double du volume des disques initiaux, en rai  son de l'action du levain pendant le traitement. Il  s'est     réhydraté    rapidement au contact de l'eau chaude.  Il a été approprié pour faire des galettes ou pour  être utilisé dans du ragoût ou des mélanges d'ali  ments analogues.

   On a     appliqué    la centrifugation sous  vide pour diminuer la teneur en huile.    <I>Exemple 25</I>    La matière première et le processus ont été les  mêmes que dans l'exemple 24. Toutefois, on a soumis  les disques à une     courte    période de cuisson avant la  congélation pour activer l'action du levain et pour  durcir la structure interne de la pâte.    <I>Exemple 26</I>  La matière première a été constituée par des  grains de maïs doux frais qui ont été enlevés de l'épi  et congelés par le procédé de congélation rapide indi  viduel et emmagasinés à -<B><I>150</I></B> C. L'équipement uti  lisé a été analogue à celui représenté sur la     fig.    1.

    On a introduit une quantité du mais congelé dans de  l'huile de graines de coton hydrogénée à une tempé  rature de     182,1    C, tout en     appliquant    un vide de  65 cm de mercure. Le rapport de la charge a été de  1 kg de mais congelé pour 10 kg d'huile. Pendant une  période de 2     minutes    environ, le vide partiel     appliqué     a pu augmenter à 70 cm de mercure environ. Au  bout de 4 minutes après l'introduction du maïs, on a  enlevé l'huile du réservoir et on a laissé le maïs  s'égoutter; tout en continuant à appliquer le vide.  Ceci a nécessité 15 secondes environ. On a introduit  de nouveau une nouvelle quantité d'huile à 1040 C  dans le réservoir.

   On a introduit 8 kg d'huile environ  de cette façon pour chaque kilo de la matière pre  mière initiale. La seconde huile a été une huile de  graines de coton hydrogénée qui a été clarifiée et qui       contenait        20        %        environ        de        beurre        de        laiterie.        Après     l'introduction de la seconde huile, on a poursuivi le  cycle sous un vide partiel de 70 cm de mercure pen  dant une période de 10 minutes environ.

   A ce  moment, on a pompé l'huile hors du réservoir, en      laissant le produit déshydraté dans le panier de la  centrifugeuse, puis on a fait tourner la     centrifugeuse     pendant 3 minutes environ, le vide étant maintenu à  70 cm environ. Ensuite, on a cassé le vide et enlevé  le produit.  



  Le produit obtenu dans l'exemple ci-dessus était  d'une excellente qualité et présentait une     structure     poreuse. Il s'est facilement     réhydraté    au contact de  l'eau chaude. Il présentait une bonne saveur et a pu  être mangé sans traitement supplémentaire.    <I>Exemple 27</I>  On a utilisé la même matière première et on a  suivi le même processus que dans l'exemple 26. Tou  tefois, à la fin de la centrifugation, on a augmenté le  vide partiel appliqué légèrement au-dessus de 72,5 cm  de mercure et on l'a maintenu à cette valeur pen  dant 3 minutes environ, après quoi on a éliminé le  vide en admettant de l'air déshydraté. On a remar  qué que les grains ainsi obtenus étaient notablement  gonflés.

   D'une façon analogue, on a noté que les  grains,     immédiatement    après l'enlèvement, étaient à  une température de l'ordre de     49,1    C, contrairement  à une température du produit comprise entre     54,1    et  600 C pour le produit obtenu dans l'exemple 26 au  moment de son enlèvement. Cet exemple montre  l'effet de gonflement et de refroidissement obtenu par  l'application d'un vide relativement poussé à la fin  ou presque à la fin de la centrifugation. Un vide  plus poussé que celui mentionné aurait diminué la  température de sortie du produit au-dessous de  490 C, mais n'a pas pu être atteint avec l'équipement  de mise sous vide utilisé.

      <I>Exemple 28</I>  On a     utilisé    la même matière première et sensi  blement le même processus que dans l'exemple 26.  Toutefois, après le pompage de la totalité de l'huile  à partir du réservoir et après avoir fait fonctionner la       centrifugeuse    pendant 1 minute de la période de  3 minutes de centrifugation, on a introduit de l'eau  dans le réservoir par la conduite 47, en une quantité  égale à 224 g pour 454 g de matière congelée. Ceci a  servi à diminuer la température du panier     métallique     de la centrifugeuse de     77o    à     41,1    C.

   Après avoir cassé  le vide, la température de sortie du produit a été de       60o    C environ, tandis que le même processus, sans  introduire d'eau, a donné une température de pro  duit de sortie de     68o    C.  



  Pour la mise en     couvre    du procédé comme décrit  ci-dessus, le cycle de déshydratation est achevé après  avoir cassé le vide partiel. Au cours du traitement de  certains produits, la titulaire a trouvé qu'il était  avantageux d'utiliser le procédé de déshydratation  décrit ci-dessus pour une élimination préliminaire  rapide de la majeure partie :de l'humidité et d'élimi  ner ensuite une quantité supplémentaire d'humidité  par un autre -processus.

   Ainsi, la déshydratation, en  utilisant de l'huile chaude sous vide, peut être termi  née lorsque la matière a une fermeté     suffisante    pour    pouvoir la manipuler (par exemple de 15 à 50 %  d'humidité suivant la matière) et on peut la soumettre  ensuite à un séchage supplémentaire pour réduire la  teneur en humidité à une plus faible valeur (par exem  ple de 1 à 5 %). De préférence la centrifugation sous  vide est utilisée avant de casser le vide pour réduire  la teneur en huile résiduelle.     Egalement,    il est préfé  rable d'effectuer le séchage final de façon à réduire  au minimum un endommagement des éléments sensi  bles à la chaleur et oxydables, en donnant ainsi un  produit     final    de bonne qualité.

   On a trouvé qu'il est  satisfaisant d'effectuer le séchage final par déshydra  tation sous vide classique, dans laquelle la matière  est étalée sur des plateaux et les plateaux sont sup  portés par des étagères     chauffées    dans une chambre  mise sous vide. Avec un équipement approprié, on  peut poursuivre le séchage sous vide dans une atmo  sphère gazeuse à la fin du cycle de déshydratation  par     l'huile,    après la     centrifugation    et sans casser le  vide appliqué. Bien qu'un séchage final sous vide soit  avantageux, il semble que l'on peut avoir recours à  d'autres types de séchage, par exemple en mettant le  produit en contact avec de l'air chaud ou autre gaz à  la pression atmosphérique.  



  Lorsqu'on utilise un séchage secondaire dans une  atmosphère gazeuse après le cycle de déshydratation  dans l'huile de la présente invention, il existe une  coopération spéciale en ce sens que le produit est  poreux à la fin du cycle de déshydratation dans l'huile  et par conséquent la structure poreuse facilite gran  dement le séchage ultérieur dans une atmosphère  gazeuse. La teneur en huile, qui est répartie au  hasard sous forme de     minuscules    masses individuelles,  ne gêne pas le dégagement de l'humidité.  



  On a trouvé que lorsque le processus décrit est  appliqué à une matière comme les cosses de pois chi  nois frais, le produit final présente une plus grande  résistance à la rupture ou à l'usure par frottement.



  Method and Apparatus for Dehydrating Food Products The present invention relates generally to methods and apparatus for dehydrating or desiccating various wet food products including materials such as fruits, berries, vegetables, nuts, grains, milk. poultry, meat, fish, wet combined mixtures of these, and products made with wet pulp.



  The present invention relates more particularly to a new dehydration process applicable to a very large number of wet food materials, and which eliminates a large number of the drawbacks of the dehydration processes implemented hitherto.



  The process is characterized by a rapid transfer of heat to the objects being dehydrated by a relatively short overall treatment time, maintaining in the final product the general identity of the shape and size of the objects or particles being processed.



  The method of the invention is characterized in that an oil, a fat or a wax is heated to a temperature between 116 and 3160 C under a partial vacuum of 560 to 740 mm Hg, in that the material to be dehydrated with the hot dehydrating material in such a way that the latter envelops the first and that a rapid transfer of heat takes place from the dehydrating material to the material to be dehydrated, causing a strong evolution of water vapor and the '' concomitant lowering of the temperature to a value between 54 and 1100 C, in that the water vapor is evacuated by holding a partial vacuum during the drop in temperature, in that the dehydrated material is separated dehydrating material, and then the pressure is raised.



  Fig. 1 is a side view, partly in section, showing an apparatus for carrying out the present method.



  Fig. 2 is a side view, partly in section, showing another form of apparatus.



  Fig. 3 is a detailed sectional view showing another form of a means for retaining the dehydrating material below the surface of the oil.



  In carrying out the present method, a moist food material in the form of particles of a suitable size and at a low temperature level is subjected to a treatment under partial vacuum to effect a dehydration cycle, the treatment comprising dispersing particles in a mixed phase material or foam consisting of both a vapor phase and hot oil. To start the cycle, the material can be introduced into a certain quantity of hot oil under an applied partial vacuum. Although the temperature of the oil at the time of initial contact may be 116 to 3160 C, the range of 163 to 227 C is preferred.

   In a typical case, the material is frozen and is at a temperature level below 00 C. Due to the large temperature difference between the material and the hot oil, there is a rapid exchange of heat so that the outer surface layer of the product is instantly heated to the point of vaporization of the aqueous juices present. The initial phase of the dehydration cycle immediately continues at a high speed with almost explosive violence.

   A rapidly evolving vapor forms a mixture of vapor and oil or what may be called a foam of greatly increased volume (for example more than three times the normal volume of oil and product) with a agitation or violent bubbling. The temperature of the oil drops immediately and quickly, and the steam released creates a large flow of steam to the vacuum medium used. The surface of the material and the outer layers through which dehydration proceeds are protected by the rapidly evolving vapor against burning by direct contact with hot oil.

   During this initial phase, the material is subjected to certain conditions which allow new properties to be obtained in the final product, as will be seen below.



  After the first initial phase of rapid evaporation, the vapor flow rate decreases, the foam subsides and the level of the mass of oil is reduced substantially to its initial level. Then (assuming a low moisture content is desired), dehydration is continued at a lower temperature to complete the cycle.

   Most (e.g. 75-95%) of the moisture existing in the material is removed in the short period of time (e.g. 30 seconds to 4 minutes, depending to a large extent on the size of the particles, the moisture content, and the initial temperature of the particles, the ratio of the weight of the particles to the weight of the oil, and the temperature of the oil) of the first phase of rapid evaporation, and the remaining humidity except the residual moisture) is removed at the lower temperature level. In general, the overall duration of the treatment in hot oil,

    under applied partial vacuum, is relatively short, and in typical cases, can be on the order of 7 to 40 minutes.



  Once the moisture content of the material has been reduced to a desired value, any of a number of processes can be followed, depending on the nature of the desired end product. One process is to break the vacuum after separating the free oil from the product by dripping, after which some additional oil can be removed by centrifugation. However, for most of the applicable materials, the incumbent prefers to perform a general separation between the free oil and the dehydrated material and then subject the material to centrifugation, all under a partial vacuum, after which the vacuum is broken.

   This process results in some new beneficial properties in the final product.



  It can be explained that the product tends to float at the end of the final stage and while the vacuum is maintained, but sinks into the oil if the vacuum is broken before discharging the oil. Thus, the separation before breaking the vacuum can be carried out by removing the oil from below the floating material, the material finally settling on a grid through which the oil can be discharged.



  The moist edible food material to be dehydrated is first subjected to preparatory operations, the nature of which depends on the material being processed, and the desired character of the final product. Generally speaking, the preparation or pretreatment includes cleaning, and when the objects are of large size, cutting, slicing or otherwise reducing the objects into pieces or particles of large size. appropriate for processing. Then, the material is cooled to obtain a free flowing frozen bulk material. Such material can be stored at temperature levels on the order of -400 C to -60 C, until introduced into the present process.

    Conventional freezing techniques such as a technique known as individual rapid freezing can be used.



  In general, it is advantageous for the particles to have a relatively uniform size and weight. According to the owner's observations, particles weighing less than 10 g are suitable for the present process, and provide a good ratio of contact area to weight.



  The present invention is applicable to various categories of food materials including fruits and berries, vegetables, condiments, meats, poultry, fish, cereal grains, dried fruits, and compound products, which can. all be prepared to form frozen particles suitable for processing. A large number of fruits can be processed by the present process including peaches, apricots, pineapples, cherries, bananas, grapes, dates, strawberries, black cherries, etc. As applicable vegetables, there may be mentioned peas, carrots, potatoes, celery, cabbage, Brussels sprouts, onions, pepper, sweet potatoes, cereals, etc.

   As meats which are applicable, there may be mentioned: beef, pork, lamb, processed meats such as ham, salted beef, cooked pork, etc. As for poultry, we can mention chicken, turkey, pheasant, duck, etc. As for seafood, we can mention shrimps, both fresh and cooked, tuna and shellfish which are commonly sold: in the market such as oysters, clams, ho mards, crabs, etc. As condiments, we can mention mushrooms, water chestnuts, and various spices and herbs.



  Larger fruits such as peaches can be peeled, pitted, and cut into slices or cubes no more than 0.5 mm thick. Smaller fruits such as cherries, black cherries and grapes can be cleaned and frozen without decreasing their size.



  Fresh vegetables can be cleaned and prepared using conventional processes such as those used in the freezing and canning industries. Vegetables can be blanched before freezing to minimize enzyme activity. Multiple perforation or scarification can be applied before or after freezing to materials such as peas, Chinese pea pods, etc. Again, when the objects have a large size, they are reduced to particles (eg slices or cubes) of a size suitable for processing.



  Meats like beef, pork and lamb can be prepared by cutting and trimming them to an appropriate size, then cooking, draining and freezing them.



  Poultry (e.g. chickens and turkeys, etc.) can be prepared by cleaning and cooking it, removing the flesh from the bones and skin, and cutting it into pieces of appropriate size, after which it is freezes the flesh. Treatments intended to make the flesh more tender, for example slow freezing and / or intermediate thawing and refreezing, can be used.



  Edible fish, crustaceans and molluscs such as shrimp, cod and other fish meats can be prepared by cleaning, cooking, and scaling and then freezing them. In some cases, cooking can be omitted.



  Condiments such as fresh mushrooms, water chestnuts, etc. can be prepared by cleaning, cutting, and freezing them. When the starting material in this category is in dry form, such as dried mushrooms, it can be cleaned and partially rehydrated before freezing.



  As indicated above, some starting materials may have been processed by other processes. For example, materials such as cherries may have been subjected to treatments to give a maraschino type product. The pork may have been preserved as ham and the beef as corned beef. Materials like cereals, chick peas (garbanzo peas) or Japanese mushrooms may have been air or sun dried so that they require rehydration before freezing. Dried fruits such as dates, peaches or apples may have been partially dehydrated by air or sun drying.

   Vegetables such as cucumbers may have been preserved by marinating.



  Although the licensee prefers to use the individual rapid freezing process to obtain free flowing bulk frozen material, in some cases it is advantageous to freeze in slice form as long as these slices quickly disintegrate into individually frozen particles when the slice is immersed in hot oil.



  Assuming the food material has been prepared and cooled to a temperature below 0o C, and preferably between -40 and -61, <B> C, </B> which in most cases ensures freezing, it is brought into contact with the hot oil in stage 11, preferably by depositing a measured load of the frozen material in a predetermined quantity of hot oil, while subjecting the oil to a partial vacuum.



  The amount of frozen material (by weight) introduced into a given quantity of hot oil depends mainly on the initial temperature of the oil, and thus on the temperature difference between the frozen material and the oil. Larger amounts of frozen material can be used with higher oil temperatures. Thus, with an initial oil temperature of 116 C, the proportion in a typical case may be 4 kg of frozen material (eg at -151, C) per 100 kg of oil while at temperatures initial oil between 163 and 227 C, the proportions can be correspondingly between 7 and 30 kg of frozen material per 100 kg of oil.

   The introduction of the frozen material into the hot oil, with proportions of the order mentioned above, serves to rapidly decrease the temperature of the oil from its initial high value to the lower level, from range from 54 to 110o C. In addition, a rapidly evolving vapor mixes with the oil to generate a mixed vapor and liquid phase medium or foam having a volume much greater than the initial mass of the oil. This medium envelops the material being dehydrated, and the material is forced to disperse throughout the extended space occupied by the medium.

   The rapid decrease in oil temperature occurs due to the rapid evaporation of moisture which results from the rapid transfer of heat from the mixed phase medium to the food material. The degree to which the oil temperature decreases is determined by the amount of sensible heat consumed to evaporate the moisture.



  As previously mentioned, at the end of the initial phase, which is characterized by creating a medium having a vapor phase and a mixed oil phase, the medium or the foam collapses, and then the cycle continues at a lower temperature level to achieve a desired low moisture content. At the end of the dehydration cycle, the products thus obtained are separated from the free oil. It is carried out while continuing the application of the partial vacuum, for example by separating the oil from the floating material, then by depositing the material on a grid through which the oil can drain. Then, the vacuum is broken and the product is removed from the processing chamber.

   This process serves to provide end products having a significant amount of the oil content which results from the process, such as for example an oil content which can be between 50 and 60% (on a dry solids basis).

   This oil content can be significantly reduced by centrifugation, while the material is being processed at a temperature above the melting point of the oil (eg between 49 and 60.1 C), so that the The oil easily leaves the pores of the dehydrated product. With this process, products can be obtained with oil contents which can typically be between 40 and 50 (on a dry solids basis).



  Certain variations occur in the process with variations in the moisture content of the starting material, and with variations in particle size. Generally, for materials having a lower moisture content, the proportionate amount of the filler can be increased to achieve the same decrease in temperature for the same period of time.

   Generally speaking, the amount of charge (by weight) for a given quantity of oil and for a given initial temperature of the oil should be capable of causing the oil temperature to drop immediately within a short period of time. time (eg 30 seconds to 4 minutes) at a temperature of the order of 54 to 110o C, the period of time during which thawing of the frozen material occurs.



  An initial frozen state of matter provides a number of advantageous features. In particular, it provides physical rigidity to the separate particles introduced into the hot oil, even if the moisture content is high. This makes it easier to handle and load a large mass in a hot oil mass without breaking or crushing. It also enables each individual frozen particle to be in heat transmitting relationship with the surrounding hot oil, with uniform evaporation from all of its exposed surfaces. During the initial phase of rapid evaporation, thawing occurs concomitantly with evaporation.

   Thawing and evaporation begins on the outer layer and progresses inward. Thus, during the initial phase of evaporation, a frozen core remains which rapidly shrinks to impart rigidity and to help maintain the initial physical form. Probably, evaporation does not occur directly from the frozen state, but only after some thawing has occurred.

    Therefore, the rate of thawing serves as a regulating factor of the rate of evaporation. Also, the increasingly shrinking frozen core keeps part of the mass stiff and cold while thawing and evaporation follow one another. Thawing of the particles is completed during the time of the rapid initial phase of evaporation.



  The initial rapid evaporation from the advancing inward outer layer involves rapid outward vapor flow, which tends to prevent overall sagging or excessive removal of particles as the evaporation continues.



  Although the evaporated vapor quickly flows through the outer layer of the particles with swelling of the tissues, as the evaporation of moisture progresses inward the tissues are not broken up, and remain in the particle without undergo a significant reorientation in space.

   The extent to which the tissues can be broken down or damaged depends on the starting material. The spongy soft tissues found in succulent vegetables like celery are altered to a great extent, while the cellular tissues of a material such as beef are not significantly altered.

       Since evaporation occurs in the outer layer of each particle before evaporation continues to the central region, some stiffening of the outer tissues tends to occur before the frozen nucleus has disappeared, and this stiffening of the outer layer serves to maintain the general shape of the particle and to retain the inner tissue in the space defined by the outer layer. The outer layer remains permeable to the superheated water vapor which is released and does not form a sticky and substantially waterproof crust.

   Such a surface crust, which is commonly found in other dehydration processes and is called cementation, is detrimental for many reasons, including that it forms a heat-insulating barrier for moisture and prevents the transmission of moisture. heat and moisture release, and in the final product changes the physical appearance and prevents rehydration.



  The temperature of. Freezing of various hydrated food products varies significantly depending on the nature of the aqueous juices. Generally speaking, most of the hydrated food materials which are applicable to the present process can be frozen at temperatures between -17 and -40 C. The treatment of the food materials before dehydration, such as pre-drying or drying. the addition of sugar, serves to increase the solids content, and to lower the freezing point at temperatures which in some cases may be lower than -170 C. Reference may be made in particular to dates dried at sun and frozen cherries.

   It is common practice in the frozen food industry to freeze at a temperature of around -280 C and then store at temperatures well below the freezing point, for example between -40 and -60 C. can follow the same process so that the material is in this temperature range when taken out of storage, and so that its temperature does not rise significantly before coming into contact with the hot oil .

   While freezing has certain advantages, materials with low freezing points can be cooled to temperatures below 00 C without freezing. -Such cooling provides a large temperature difference to promote rapid heat transmission. The natural firmness and stability of these materials tends to protect them from damage. Slow freezing or thawing and refreezing can be used to tenderize foods such as meat, poultry, and fish.



  In cases where high oil temperatures (for example between 204 and 316 C) are used, the material can be cooled to very low temperatures (for example between -40 and -53 C), using dry ice or other refrigerant immediately before adding it to the oil. Under these conditions, the initial rate of heat transmission is accelerated. This process can be used advantageously with materials having a very low solids content (eg celery) when it is desired to remove moisture as quickly as possible.

    Although the moisture evaporation point of most wet food materials is well below 54 ° C at a partial vacuum of the order of 55 to 72.5 cm of mercury, it is desirable to operate the process so that the temperature of the oil does not fall below this figure. The temperature at which the oil falls during the first phase of rapid heat exchange is largely determined by the initial temperature of the oil, the temperature of the frozen material, the ratio of the weight of the material. and the weight of the oil, the degree of partial vacuum maintained before and after the introduction of heat and the initial moisture content and size of the material.

   Preferably, the thermal equilibrium is such that the initial rapid drop in oil temperature does not drop below 54 ° C and then, (assuming that a moisture content of the order of 0 , 5 to 5% in the final product) so as to maintain a temperature which is between 77 and 1101, C (optimum temperature of <B> 910 </B> C) during the rest of the cycle.

   In exceptional cases, temperatures above the above-mentioned range (eg up to 116 C) can be maintained where some browning is not harmful (eg for meat and fish) . Depending on the amount of temperature drop that tends to occur during the initial phase, a certain amount of heat can be applied to the oil to ensure the correct temperature level during the remainder of the cycle. Thus, the heat can be applied during the initial phase for example by providing the vessel or reservoir containing the oil and the charge with a jacket of water vapor, which results in reducing the temperature drop.

    This heating can be continued after the initial phase to bring the temperature to a desired level. Another process is to apply heat by circulating oil through an external heat exchanger. The preferred process is to remove a certain amount of the initial oil at or near the end of the initial phase and to reintroduce new hot oil at a temperature such that the resulting temperature of the mass of. oil is at the desired level for the remainder of the cycle. The advantages of the process described last will emerge below.



  The immediate and rapid drop in temperature during the initial phase limits the time during which particles of material are associated with the oil at a temperature normally within the burn range. Also, during the limited time of this combination, the oil is in the form of a foam, and therefore does not have the effect of burning a denser liquid phase mass at the same temperature. The remainder of the cycle, which requires a longer residence time and which is carried out while the material is in direct contact with the oil at its normal or substantially normal density, is carried out at a lower temperature level to avoid burning .

   In typical cases, the oil outlet temperature may be around 91 ° C.



  Tests have been carried out which confirm the advantages and the new results obtained by introducing the moist food material into the boiling oil in the cooled or frozen state, and under a partial vacuum. When the conditions are the same, and the starting material is introduced at room temperature, the product undergoes notable physi c damage such as discoloration, burning, disintegration of cell structure, change in the degree of disintegration. or dissolving in oil, and sagging volume. The magnitude of these effects depends largely on the temperature of the oil and the nature of the starting material.



  High initial oil temperatures comparable to the temperatures used in the present process cannot be used, thus requiring lower temperature levels, and a cycle of extended duration. When the moist food material is cooled and frozen, and when it is introduced into the oil while the charge and the oil are put under partial vacuum, the process is changed, and the quality of the final product is greatly improved. . Under the correct conditions, discoloration and burning can be completely eliminated and these beneficial results are obtained with a cycle which is convenient and relatively efficient.

   Contrary to what one might expect, cooling actually increases the rate of moisture removal, other conditions remaining the same. Thus, in a series of tests, a load of fresh unfrozen peaches was reduced to 50% moisture in 10 minutes, but when they were frozen and subjected to the same initial temperature conditions of l 'oil and partial vacuum (by the present process),

   the moisture content was reduced to about 50% in 5 minutes and to 29% in 10 minutes. These results cannot be adequately explained, but they are attributed to better heat transmission due to the greater difference between the temperatures of the oil and the material,

   better control of evaporation from the cooled and frozen material and the fact that the surface tissues have not collapsed to form a heat-insulating crust.



  During conventional evaporation, moisture is removed from the surface by evaporation, and as a result, there is a continual redistribution of the moisture content with a continuous concentration of the aqueous juices. With the present process, and assuming the material is frozen, there occurs a substantially instantaneous transformation of the ice into the vapor phase (probably with a momentary transition to the liquid phase), and therefore this redistribution of the juices does not occur. not. Also, in the present method, the cell structure or the tissues do not have the possibility of being wetted by the juices in the liquid phase.



  In hot oil and in particular during the initial period, the particles must be free. As previously mentioned, the rapid removal of water vapor is accompanied by the creation of a mixed phase foam (i.e. a mixture of water vapor and oil) which surrounds the particles and by relatively violent agitation or bubbling of this medium which keeps the particles in motion and distributes them in the mass of the foam and generally contributes to better heat transmission.



  By using a known type of vapor condensing and evacuating equipment (for example a water spray condenser and a mechanical or ejector type pump) it is possible to maintain partial vacuums of the order of 55 at 72.5 cm of mercury. Assuming that the initial vacuum is on the order of 65 to 70 cm of mercury immediately after the charge of frozen material is introduced into the hot oil, the flow rate of steam from the resulting foam can be likely to significantly affect the capacity of the vacuum means. In this case, the partial vacuum can be momentarily reduced, for example to 62.5 cm of mercury.

   Such a decrease in vacuum decreases the load on the condenser and also serves to prevent rapid flow of steam which could entrain large amounts of oil in the condensing equipment. Towards the end of the initial phase and during the following part of the cycle, one can apply and maintain higher voids, for example 67.5 to 72.5 cm. In practice, during the operation of industrial equipment, the applied vacuum can be gradually increased as the moisture content of the material decreases.



  As previously mentioned, during the initial phase of the process (e.g. the first 30 seconds to 4 minutes) in which rapid evaporation occurs, the material is enveloped by a mixed phase medium (i.e. water vapor and oil) of increasing volume, and the temperature of the oil decreases rapidly. During this phase, a large part of the initial moisture content is removed (for example from 50 to 95%, preferably from 75 to 90%).

   In some cases, it is desired to obtain products having a residual moisture content of the order of 15 to 30%. For these products, and assuming they are sufficiently firm, the dehydration cycle can be completed after reaching the desired moisture content, which can occur soon after the initial phase or at the end of the latter. .

   Evaporative cooling can be applied to these products as described above. Centrifugation can also be applied as described above, or preferably under vacuum as described below.



  The period of time required to obtain dehydrated food products having a low moisture content of between about 0.5 and 5% depends on a number of factors including the nature of the raw material, the preliminary treatment of the material, the initial temperature of the oil in stage 11, the quantity of the raw material in proportion to the quantity of the oil (by weight),

   and the temperature to which the raw material is cooled, and the value of the vacuum applied. However, for a large number of frozen wet food materials and with temperatures and vacuums of the order mentioned above, the processing time to achieve moisture contents of the order of 1 to 5% is between 7 and 40 minutes, the optimum duration being between 10 and 25 minutes.



  Instead of following the previously described process to remove free oil, at the end of the cycle, the holder prefers to drain free oil from the product and then centrifuge the product, all done while maintaining the application. a partial vacuum.

   By this process, one can obtain products having oil contents in the range of 20-40% (on a dry solids basis) by referring to the oil content obtained by this process.



  A large number of oils and fats can be used. For example, the licensee may use various oils and fatty substances of vegetable or animal origin. By way of example of a vegetable oil, reference may be made to corn, cottonseed, rice bran, soy, olive, peanut, coconut, sesame, tomato seed, etc. By way of example of an animal oil, mention may be made of fish oil, beef tallow, bacon, butter oil.

    In general, it is desirable to use oils or fats which have been refined so that they do not impart an unpleasant odor or flavor to the product. So-called hydrogenated oils have been used with good results, such as hydrogenated fatty substances. In general, higher melting point oils such as cottonseed flakes (melting point about 660 C) tend to be retained to a lesser extent by the final product.



  In addition to the aforementioned oils and fats, the holder may have recourse for certain products to edible waxes which are liquids which are stable at the temperatures of the order used in the present process. For example, natural or refined beeswax has been used and good results have been obtained. Such a wax can be mixed in various amounts with a suitable oil or fatty substance, thereby modifying certain physical characteristics of the oil. In particular, the introduction of wax raises the melting point of the oil and increases its viscosity.

   It also provides a medium which is more stable and therefore better suited for reuse, which can be more easily filtered to remove solids, and which tends to be absorbed to a lesser extent by the product. Greater stability of the mixed oil tends to increase shelf life and better protect the product against atmospheric humidity. Another example is jujube wax, which can be mixed with oil (e.g. hydrogenated fat) and which also modifies the oil by increasing the melting point, lowering the smoking point, and making the oil more stable and better suited for repeated reuse.



  Preferably, the oil has a melting point above room temperature, for example between 39 and 660 C. Oils having a flavor such as butter oil and natural fatty substances of animal origin (for example chicken fat) can be used in some cases to impart desired flavor. Special perfumes can be introduced into the oil in order to leave part of these perfumes in the material subjected to the treatment. At temperatures up to 227o C and applying a partial vacuum, the most prominent vegetable and animal oils do not undergo significant decomposition or change in their molecular structure.

   Some oils are stable enough to be used in industry at temperatures up to 3160 C under vacuum.



  In general, it is preferable to use the highest temperature level which is compatible with the stability of the oil used, with the character of the material being dehydrated and with the equipment used. As previously mentioned, a high initial temperature of the oil provides a large temperature difference between the oil and the cooled wet material to be dehydrated, thereby achieving a very rapid and efficient heat exchange.

   It also allows high load ratios to be provided, or in other words, a relatively large amount of the cooled material can be introduced into a given amount of oil, thus providing good production capacity and cycle time. relatively short dehydration. In addition to the above, the application of a large temperature difference appears to give the final product beneficial properties. It appears to be practical and advantageous in certain cases to use oil temperatures of up to 316 ° C., under vacuum, provided that the oil is sufficiently stable and the device is capable of allowing adjustment. appropriate.

   A preferred range of the initial oil temperature is between 163 and 2270 C, a temperature of about 2040 C being considered optimum.



  Although the process is not critical as to the type of oil used, it is in some cases desirable to choose an oil having a natural relationship to the particular product being processed so that the remaining oil. in the final dehydrated product can be considered a natural additive. For example, during dehydration of pork, the healthy sweet can be used with or without hydrogenation. Also, the owner can use the beef tallow for the beef and the chicken fat for the chicken.

   Natural fish oil can be used for dehydrating fish, coconut oil for fresh coconuts, olive oil for processed olives, tomato seed oil for tomatoes, and corn oil and other cereal oil suitable for cereals. For the dehydration of meat, the licensee has found it desirable to use a fatty substance selected from those regions of the internal organs which are known to be harder than a fatty substance derived from the vicinity of the skin.



  Depending on the particular material being processed, the constituents from the material can enter the oil. Thus, at the end of the cycle, the oil may have accumulated constituents such as sugar, a floury material such as starch, a coloring material, cellulose fibers and the skin. These materials can be removed from the oil by known methods, for example by sedimentation, centrifugation and filtration, thereby providing a clarified oil ready for reuse.



  For economic reasons, reuse of oil is generally important. Suitability for reuse depends on the stability of the oil under the conditions to which it is subjected and the ease with which the oil can be packaged for reuse.



  The properties of the final product, especially color and flavor, can be affected by the divided solids that have built up in the oil. To avoid or minimize the deleterious effects of these accumulated solids, the licensee prefers to substitute hot clarified oil during the cycle for some portion of the original contaminated oil. The hot clarified oil can be at a temperature capable of effecting heat exchange as previously described, thereby raising the temperature of the bulk of the oil to a desired level for the remainder of the cycle. The amount of this substitution can be varied depending on the conditions.

   When the substitution approaches 100%, the product is less affected, during the remainder of the cycle, by any characteristics of the initial oil acquired during the initial phase. The oil substituted for the original oil can be fresh oil which has been heated or degassed or oil used in a previous operation which has been clarified, for example by decantation, centrifugation and filtration. , and heated and degassed. With or without oil substitution at or near the end of the initial phase of the cycle,

   all or part of the mass of oil used after the initial part of the cycle can be removed before the cycle is completed, and another oil can replace it. In this case again, the temperature of the oil introduced must be capable of providing a desired temperature for the entire mass of the oil.

   This oil may not need to exhibit the thermal stability of the first oil used. It can be chosen to impart the desired properties to the final product such as flavor etc.



  At the end of the vacuum centrifugation operation described above and before breaking the vacuum, various materials can be applied to the product and then breaking the vacuum. This ensures the penetration of the applied material into the pores of the product. Liquid impregnation ingredients which can be applied in this way include liquids containing perfume, vitamins, etc. Thus, it is possible, before breaking the vacuum at the end of the centrifugation, to immerse the product in the centrifuge in a liquid treatment medium.

   When the vacuum is broken, the liquid is forced back into the pores of the product, thus providing good penetration. Thereafter, the product can be subjected to draining and centrifugation to remove the free impregnating liquid.

       As the liquid impregnating ingredient which can be applied in this way, there may be mentioned oils or fatty substances, aqueous liquids containing perfumes, alcoholic liquors, concentrated sugar syrups, preservatives, enzymes for make the product softer, stabilizers, etc. An example is the impregnation of dehydrated chicken meat with chicken fat, a gelatin solution or both.



  In addition to the -mention-born impregnation ingredients, it is possible to use liquid solvents applied by spraying or immersing the material after the vacuum centrifugation and before breaking the vacuum. Then, the vacuum breaking serves to force the liquid solvent to penetrate into the pores of the product. It is thus possible to use a solvent as a medium for introducing certain ingredients into the product, such as certain vitamins and enzymes.

    Then, the excess solvent can be removed by centrifugation and / or evaporation.



  Vapor-phase materials can also be applied to the final product before breaking the vacuum, for example aromatic fragrances. Thus, if a seasoning vapor is introduced into the space occupied by the centrifuge basket at or near the end of the centrifugation, but before the end of the basket rotation and before or during the breaking the vacuum, some aromatic or volatile fragrances can be forced to penetrate the pores.

    Instead of a vapor, atomized or spray droplets of a normally liquid seasoning can be applied in the same manner.



  A characteristic of the present process is that it performs evaporation in the absence of atmospheric oxygen. Therefore, the oxidation of the constituents of the food material is kept to a minimum. To prevent oxidation during storage, the holder may in some cases introduce one or more antioxidants into the process oil so as to prevent any low degree of oxidation from tending to occur during evaporation. .

   Assuming that such antioxidants are used in the last processing oil, then this inhibitory action is continued in the presence of some residual oil in the final product.



  After the free oil has been separated from the material, for example by centrifugation, the product can be subjected to evaporative cooling. Part of the cooling takes place immediately after contact with the oil has ceased. It can be intensified by applying a higher partial vacuum for a short period of time. For example, if the vacuum in the previous stages was of the order of 635 to 740 mm, a higher vacuum is applied for a period of 30 to 60 seconds to reduce the temperature of the product to a level below 540 C, after whereby the vacuum is broken and the product is removed.



  If the oil tends to solidify prematurely during centrifugation, due to evaporative cooling, then the vacuum applied during this stage can be reduced, for example from 70 to 60 cm of mercury.



  When it is desired to obtain a product having a higher moisture content, free oil can be removed immediately after the vapor-oil mixture has subsided, after which it is trifuged under vacuum and then the vacuum is broken.



  Another cooling process, before breaking the vacuum, consists of introducing a measured quantity of water into the evacuated space in which the product is placed after having removed the free oil therefrom. The amount of this water can be, for example, from 10 to 100% of the weight of the final dehydrated product. This water immediately evaporates into superheated water vapor and the water vapor flows to the condensing equipment without increasing the moisture content of the product. The heat of vaporization of water is recovered from the walls of the equipment in which the product is located and from the product itself.

   Consequently, it serves to decrease the temperature of the metal parts of the equipment which are in the immediate vicinity of the product (for example the centrifuge basket and the adjacent walls), and the outlet temperature of the product. A lower outlet temperature generally ensures greater product stiffness and greater volume after breaking the vacuum. The cooling described above can be applied at or near the end of the centrifugation and with or without the application of a higher vacuum as previously described.



  Fig. 1 shows a simple apparatus which can be used for carrying out the method. It consists of a boiler or tank 40 having a great height which is provided with a removable cover 41 and a perforated internal basket 42. The basket is shown as being fixed to the lower end of a rod 43 which journals and slides through the cover. The upper lip of the basket is shown as having a collar 44 which may be made of an elastic synthetic material. A pipe 45 connects the reservoir to a vacuum pump. The pipes 46 and 47 are intended to introduce and remove the oil charges.

   These pipes connect the external oil storage tanks and the heat exchanger. Also, the external equipment may include an oil clarification means, such as a centrifuge, to remove the solids contained and a clarifying filter. The reservoir can be provided with a water vapor jacket (not shown) for direct heating.



  Inside the reservoir 40, it is advantageous to provide a means for lowering the particles below the surface of the oil during the second lower temperature phase of the cycle, given that at this time the particles lightweight tend to float as a thick mass on the surface of the oil, thereby lifting some particles above the level of the oil. Thus, a grid 48 having a raised perforated rim is adjustable suspended in the reservoir by suitable means such as cables 51 which are wound up and unwound by rotating the crank 52 of the winch.



  The apparatus shown in FIG. 1 operates as follows. The cover 41 is removed, and a load of frozen material is introduced into the basket 42 of the centrifuge. A quantity of oil at its upper temperature is introduced into the lower part of the tank. The basket of the centrifuge is then introduced into the upper part of the tank at the same time as the grid 48, and the cover is put in place. The interior of the tank is placed under a relatively high vacuum of the order of 70 to 72.5 cm of mercury. At this time, the oil occupies a small part of the tank space, for example, the lower eighth.

   After a short period of rest, during which the frozen material is degassed, the basket 42 is lowered to the bottom of the tank, thereby introducing the frozen material into the oil and releasing the particles for free movement. . There immediately occurs a medium having a mixture of vapor phase and oil, the level of which rises several times the initial height of the mass of oil and this is accompanied by a rapid flow of vapor through line 45 towards the vacuum means. When the oil remains near the end of the first phase, the light particles tend to float as a mass on the surface of the oil.

   The grid 48 is used at this time to keep the particles submerged, and it is disposed at a level at which its horizontal part is below the level of the oil, while the rim 49 extends above the oil level. oil level. This serves to keep the particles submerged, ensuring good contact of the individual particles with the oil. The rim 49 prevents particles from rising around the edges of the grid towards the upper side. As previously described, some of the first oil can be removed from the reservoir at the end of the first phase of the cycle, and another hot oil can replace it.

   At the end of the dehydration cycle, the product is removed from the oil by lifting the basket of the centrifuge or by draining the oil through the intermediary of line 47. After draining the free oil, and while maintaining a vacuum, basket 42 is rotated to remove additional oil from the surfaces and pores of the product by centrifugal force. After or near the end of this centrifugation, the vacuum can be increased to achieve efficient evaporative cooling, after which the vacuum is broken and the cover 41 is removed to remove the product.



  The apparatus shown in FIG. 2 shows a different arrangement for introducing and removing the load of material. This device consists of a tank see 61 of great height proportional to its diameter (for example a height ten times greater than its diameter). The cover 62 is provided with a winch 63 as shown in FIG. 1, which serves to raise and lower the barrier grid 64 which corresponds to the grid 48 of FIG. 1. A loading container 66 is disposed within the reservoir 61 and is connected through one side of the reservoir by the housing 67 of a conveyor screw which contains the conveyor screw 68.

   The container 66 is shown as being connected to a vacuum means by a pipe 69.



  The reservoir 61 is connected to a device for condensing and evacuating by a pipe 70. The pipes 71 and 72 are shown for the introduction and discharge of the oil. The lower end of the reservoir 61 communicates with a removable casing 73 via a valve 74 which may be of the butterfly type. The envelope 73 surrounds a perforated centrifuge basket 75 which is intended to rotate the product. The lower part of the casing 73 is provided with a pipe fitting 76 for discharging the oil into an oil storage and recovery system. The envelope 73 is also connected by a pipe 77 to a vacuum device. The opening of the pipe 78 allows atmospheric air or other gas to enter the envelope 73 at the end of the cycle.



  The apparatus of FIG. 2 can operate as follows. The charge of the cooled material to be dehydrated is introduced into the container 66. The butterfly 74 being closed, the initial quantity of hot oil is placed in the lower part of the tank see 61. The pipe 70 is connected to the condensing device and vacuum as described above. Before starting the cycle, the frozen product is subjected to a partial vacuum, and is thus degassed. In a similar fashion, the partial vacuum is applied to the reservoir 61.

   The conveyor screw 68 is then put into operation to bring the load into the tank 61. As the material is brought at a substantially regular rate in the upper part of the tank 61, it continuously falls from top to bottom in the lower part of the tank. reservoir to come into contact with the hot oil. Preferably, the introduction of the frozen material occurs over an appreciable period of time, for example 7 to 30 seconds. On first contact of the frozen material with the hot oil mass, there immediately occurs rapid heat transfer with rapid evaporation.

    The rate of vapor evolution is so rapid that it creates with the oil a foam medium comprising an expanded mixture of vapor and liquid oil which rises in the tank in the form of a column extending through the above the surface of the oil mass. At or shortly after the charge is introduced, substantially all of the oil is in the mixed phase, or in other words, substantially no oil remains as a liquid mass above. the valve 74. The reservoir must have a sufficient height so that the medium formed by the mixture of steam and oil does not extend into the pipe 70.

   In a typical case, the height of this column may correspond to 6 to 10 times the initial height of the mass of oil. During the continuous introduction of the frozen material charge, the frozen particles fall through the column of the vapor and oil mixture. This serves to keep the foam column and vapor flow in the set state, without creating an excessively tall column or vapor flow that cannot be handled by the condenser.

    The mixture of water vapor and oil is cooled by contacting the frozen intake material, and the vapor passing through the condenser is brought to a lower temperature level. Also, the introduction of material for a predetermined loading period provides a lower ratio of product to oil at the start of the cycle.

    The aforementioned feature makes it possible to provide economical ratios between the weight of the charge and the weight of the oil used since it keeps the generation of the foam column and the release of steam under control during the first part of the cycle at which point the release of moisture, the creation of foam and the flow of steam tend to be particularly violent. As previously described, the initial phase is accompanied by a rapid drop in the temperature of the oil.

   When the column of the medium formed by the mixture of steam and oil descends, the grid 64 is lowered as for the apparatus of the fi. 1 so that the rest of the cycle is carried out while all of the material is kept immersed in oil. At this time, part of the oil can be removed and it can be substituted with hot clarified oil, as for the apparatus of fig. 1. When the product approaches the desired moisture content, the butterfly valve 74 is opened to discharge the oil and dehydrated material into the casing 73 and the perforated basket 75. envelope 73 is under the same partial vacuum as that applied to the reservoir 61.

   The oil is now drained from the jacket 73 via the line 76, including the oil which drips from the product. Basket 75 is now rotated to remove remaining free oil. At the end or almost at the end of this centrifugation, the partial vacuum applied to the envelope 73 can be increased.

   For example, when the partial vacuum is of the order of 67.5 to 71.25 cm of mercury, the vacuum prevailing in the envelope 73 is increased to a value of the order of 72.5 to 74.4 cm . This serves to remove additional moisture from the product and this action is accompanied by evaporative cooling of the product.

   Assuming the use of a normally solid oil, evaporative cooling is preferably used to reduce the temperature of the product to a value below the melting point of the oil, thereby causing the remaining oil to freeze before it freezes. the vacuum is broken. The application of a high vacuum at the end of the cycle has another advantageous effect in that it tends to expand the cell structure or the tissues immediately before the cooling has taken place to the point of processing or disruption. harden tissue and freeze oil; thus maintaining an optimum volume.

   Line 82 is provided to introduce the cooling water at the end of the cycle, as previously described.



  As an alternative to the procedure described above, the valve 74 may be in the open position during the cycle, in which case the casing 73 is, in effect, part of the process tank. Valve 74 can be closed at the end of the cycle and after substantially all of the free oil has been removed. The smaller insulated envelope 73 facilitates the application of a higher vacuum.



  After the end of the cycle as described above, line 78; is opened to admit dehydrated air or other gas at atmospheric pressure into the envelope 73, after which the envelope is detached and the product is removed. Instead of admitting atmospheric air, it is desirable to use a cold gas which has been dehydrated so that an appreciable amount of moisture from the gas is not reintroduced into the product.

   Instead of using air, inert anhydrous gases such as nitrogen can be used, which serve to fill the pores with an inert gas, thus excluding oxygen. Also, the application of sterile air or other gas is also advantageous, in particular in the case where it is desirable to avoid any contamination by the introduction of microorganisms contained in the air (for example bacteria or bacteria. molds). Active gases (eg, ethylene oxide) can be used to destroy or neutralize these microorganisms.

   The application of a process gas to break the vacuum is particularly effective because the porous product at this time has a minimum amount of absorbed or occluded gas, and during the vacuum breaking process the gas is restricted to effectively penetrate the pores or cells of the product.



  In fig. 2, the grid 74 is vertically movable as in FIG. 1. Another arrangement is shown in FIG. 3. In this case, a rotating grid 81 is provided in the reservoir 61, and which is arranged at a fixed level above the valve 74. In the position shown in dotted lines, the grid allows the free movement of the material. However, when it is rotated by 900 in the position shown in solid lines, it acts as a perforated barrier. During the initial phase of the cycle, the grid 81 is arranged as indicated in dotted lines.

   At the end of this initial phase, the foam collapses and the dehydrated material is floating, a certain quantity of oil is withdrawn through the conduit 72 so that the oil level and the floating material are lowered. below the grid 81. The grid 81 is now rotated to the position shown in solid lines, after which the hot oil is introduced into the reservoir to bring the oil level above the grid. The cycle then continues with the particles of material being held below the surface of the oil by the grid.



  The initial phase of the process is affected by the value of the partial vacuum maintained, with particular reference to the rate at which vapor is evolved and the volume of the multi-phase medium. By way of example, with equipment comparable to that of FIG. 2 having a tank with a diameter of 120 cm and a height of about 12 meters, the initial oil charge can provide a liquid level 1.2 meters from the lower end of the tank.

   By taking fresh celery with a solids content of about 10 / o, cut into pieces about 9.5 mm thick and frozen at -17 C, 136 kg of load can be introduced into about 1360 kg of oil at 2040 C for a period of approximately 7 seconds. Under these conditions, while maintaining an initial partial vacuum of 60 cm of mercury, a mixture of vapor and oil occurs immediately after the introduction of the charge which has a volume corresponding to three times that of the liquid. However, with a partial vacuum of 62.5 cm of mercury, the medium has a volume about four times the volume of the oil charge.

   Similarly, with partial voids of 65, 67.5 and 70 cm of mercury, the corresponding volumes are 5 times, 6 to 7 times, and 8 to 9 times greater than the initial volume, respectively. For 72.5 cm, the volume of the medium is of the order of 10 times greater than the initial volume or more. It is evident from these figures that a partial vacuum maintained during the initial phase of evaporation, during which most of the moisture is removed, can be adjusted to achieve the desired conditions and depending on the equipment. Particularly used so that the desired rapid evaporation takes place, but the mixed phase medium does not have a volume which would cause significant transfer of the foam to the condensing and evacuating equipment.

   According to the licensee's observations, in general, an initial partial vacuum of the order of 62.5 to 70 cm of mercury may be used when the charge is introduced into the oil and may be then decreased to 55 to 62.5 cm, but reducing it to about 70 cm or more after the first few minutes of operation.



  In general, both the initial temperature of the oil and the value of the vacuum applied are factors which affect the initial evaporation rate. Thus, higher evaporation rates than those previously mentioned can be obtained by maintaining relatively high voids (eg greater than 72.5 cm) at high temperatures. Thus, by way of example, the incumbent achieves speeds which remove most of the moisture in periods of time on the order of 15 to 120 seconds.



  Various packaging processes can be used for storage and sale. In general, conventional packaging processes such as those used for conventional dried food products can be used, comprising a casing made up of cardboard, plastic and foil bags, metal cans, boxes, foils. glass containers, etc. In some cases, where exposure to the atmosphere results in adverse deterioration, packaging can be done in tightly closed containers such as tightly closed tin cans or glass jars. Packaging with a process gas can be used to prevent oxidation.

   Thus, the vacuum can be broken at the end of the dehydration cycle with sterile anhydrous nitrogen, and then the products can be packaged in the same gas. Where sterilization in packaging is important, aseptic canning or packaging can be used in which the product is introduced in a sterilized state into sterilized boxes and the boxes are closed under sterilization conditions.



  Where the products have a high moisture content (eg 10-30% on an oil-free solids basis), they can be stored frozen or chilled, with or without packaging. . If desired, preservatives such as mold inhibitors can be used to treat these products.



  As previously mentioned, the dehydration of most wet food materials by the more common conventional methods results in a considerable decrease in volume. With the present process as applied for the treatment of wet materials, the final product exhibits a volume and shape similar to that of the starting material, and which does not differ to a great extent from the latter.

   The licensee attributes this in part to the swelling action of water vapor during the initial phase of rapid evaporation, which leaves the overall structure of the particle generally in the same state. Also, it is attributed to the solidification of an outer porous layer well before the end of the cycle, as will be seen below in more detail. It is further attributed to vacuum centrifugation and evaporative cooling, so that when the vacuum is broken, the product is not affected by pressure applied from the outside.

   In other words, the moment the vacuum is broken, the pores are open and the particles are relatively firm and rigid. Therefore, air or other gas can flow into the pores without causing the particles to collapse. When the final product is subjected to a higher vacuum, and the product is thus cooled and the oil is solidified before the vacuum is broken, this also contributes to the production of a product which is comparable in volume. and its shape to the starting material.



  In some cases, special preparatory treatment of the starting material can increase the volume of the final product. Thus, immediately before freezing, the material can be heated to a temperature of the order of 38 to 600 C, then trays containing the hot particles can be placed on shelves which are cooled by a fluid refrigerant. that flows through them. The atmosphere surrounding the plates is placed under a partial vacuum of the order of 72.5 cm of mercury. Thus, the wet particles are expanded immediately before freezing and then are frozen in the expanded state.

   These frozen and expanded particles can be stored and subjected to the process of the invention in the same manner as that previously described. It has been found that this expansion increases the volume of the final dehydrated product significantly at the time of freezing. The interior of the particles of these end products tend to have larger air pockets or voids which tend to promote faster rehydration on contact with water.

   Products such as fresh peas treated in this way have internal cores which are pressed against the internal surfaces of the skin, leaving a relatively large air gap between the two cores.

   Dehydrated black cherries obtained in this way exhibit substantially similar characteristics. In general, both dehydrated green peas and black cherries treated in this way have a puffy exterior appearance and tend to be more pleasing to the eye than products obtained without this preliminary expansion under vacuum.

       Some materials appear to be suitable for this treatment, such as those with an outer skin or skin-like surface and a significant amount of trapped air. Reference may be made in particular to black cherries, peas, pears, previously dried pears and peach wedges, fresh or partially dried cereal grains (for example corn) and meat. Meats can be treated by this process to increase the porosity of the final product, thereby facilitating rehydration.



  As previously mentioned, the preparatory treatment of this raw material can considerably modify its natural state. For example, cherries can be processed by conventional methods to form what are known in the market as maraschino-type cherries. These cherries were subjected during their treatment to brining and cooking and the addition of a sugar syrup. The conventional icing treatment, previously mentioned, also involves cooking with the addition of additional sugar. The moisture content of these processed materials is considerably lower than the moisture content of the fresh raw material.

    For example, maraschino-type cherries have a moisture content of about 60%, and glazed cherries have a moisture content of about 20%.

  These processed materials can be processed according to the present process to provide products having a moisture content in the range of 2 to 20% (the higher moisture content being permissible with these products due to the sugar content. ).

   These products, when rehydrated, form products comparable to products of the original maraschino or frozen type.



  Pretreatment of materials, such as cereal grains, chick peas and lentils, may include rehydration of the dried material and removal of the skins, after which the wet kernels are frozen. Also, the dried meat can be rehydrated, frozen, and then processed according to the present method.

   Prior to rehydration, the cereal grains can be subjected to various grinding operations, for example, to remove husk, bran and germ, thereby providing an easily rehydratable product. Ingredients soluble in the rehydration liquid can be introduced, such as perfume or seasoning, vegetable or animal gums, etc.



  Reference has previously been made to pickling as a pretreatment. For example, the present method can be applied to cucumbers, tomatoes, olives, onions, pickled peppercorns, etc.



  As previously mentioned with regard to meat, poultry and edible fish, crustaceans and molluscs, cooking can be applied as a preliminary treatment with or without seasoning. Conventional preservation methods can also be used, such as treatment with brine, smoking, salting etc.



  With respect to most fruits and vegetables, it is generally desirable to use a fresh starting material, so that the end product, after rehydration, is very similar to the original fresh starting material.



  As a further explanation of the preliminary dehydration, after having cut certain fruits (e.g. peaches) or vegetables into particles or slices of appropriate size, they can be subjected to conventional dehydration processes, for example in contact with hot air at temperatures of the order of 540 to 721, C, so that the continuous humidity is reduced to a considerable extent, for example at a humidity content of between 15 and 60%. Industrial dehydration or drying ovens can be used. Instead of using air dryers, sun drying can be used by exposing products to the sun in trays.

   In some cases, such dehydration can be applied before the product is cut to the desired shape. These materials can be directly frozen and subjected to the present process, but preferably they are partially rehydrated before freezing. Partial rehydration results in products which exhibit greater porosity and lower weight per unit volume. Fruits that can be treated in this way are dates, figs, grapes, peaches, pears and apricots.



  With regard to products which are partially concentrated or preserved with an additional amount of sugar, further reference may be made to various candied fruits, including pineapple, sweet potatoes and candied yam. As other previously dried products to which the invention can be applied after rehydration, there may be mentioned chestnuts and dried mushrooms.



  For more common dried fruits, such as tree-ripened dates, dried figs, plums and oven-dried apples, which may contain around 20% moisture, these products can be cleaned after storage. and rehydrating them to double their moisture content, and then freezing them. Then, they are subjected to the present process.

   The products obtained after such rehydration exhibit a greater volume, in comparison with the raw material dried before hydration, due to the re-establishment of the previously shrunken tissues. They are also porous, relatively soft and more easily rehydrated on contact with water. The dehydration cycle can be shortened to remove products with a moisture content comparable to that exhibited by a conventional dried fruit, for example 20%.



  Many combined products can be dehydrated by the present process. As examples, there may be mentioned products made with dough, with or without leaven, such as a baking powder or yeast and with or without partial preliminary baking to activate the action of the leaven. As very examples, there may be mentioned dumplings, products known under the name of snacks and products containing a similar load or mass of food material and an enveloping layer of dough, such as perforated ravioli, having a load consisting of meat.

   As another example, mention may be made of a product exhibiting a filler formed by fruits, for example pieces of fruit, fruit jam or fruit paste partially or entirely coated in a paste.



  In the dried fruit industry, it is common practice to apply sulfur to certain dried fruit to extend shelf life and to generally promote storage. According to the present process, when it is desired to carry out sulfurization, the final dehydrated product can be introduced into a sulfurization chamber where it is exposed to a conventional sulfurization gas. The gas must be at a temperature slightly above the melting point of the oil or the product must be heated otherwise to that temperature.

   After removing it from the sulfur chamber, the product can cool so that the surface retains the applied sulfur. Another process is to immerse the cleaned and cut raw material in a sodium sulphite solution, after which the material is frozen. After being dehydrated by the present process, the final product has a residual sulfur content which depends on the particular raw material being processed and the concentration of the processing solution.



  The present process can advantageously be applied to provide a new technique for the manufacture of glazed cherries and the like, having an additional sugar content. Thus, one can cook drained pickled cherries in a sugar syrup, which is gradually concentrated to a 25% syrup, adding color and flavor.

   After draining off the excess syrup, these cherries are frozen and processed according to the present process, removing them from the hot oil at a moisture content of about 20%. By this process, a good quality product can be obtained which retains the original color, flavor and cell structure and is obtained by processing steps which are simple and take little time compared to conventional methods.



  As to the application of the process to cereal grains, sun-dried cereal grains can be prepared in the field by cleaning and rehydrating them, after which they are frozen and then subjected to the frozen product to the present process. Prior to rehydration, the grains may be subjected to grinding operations, such as those which can be used to remove husk and bran and, if desired, sprouts.

   The product thus obtained is a dehydrated granule having an order moisture content of 2 to 3% and which has the volume and shape of the granules of the initial grains. It is relatively tender and crunchy and rehydrates quickly on contact with water. After rehydration, the shape of the original granules is retained.

   By-products resulting from grinding, such as wheat germ, can also be dehydrated by the present process.



  It has been assumed above that cooking or browning should be minimized during the dehydration cycle. However, in some cases, particularly with floury materials (eg flour dough) it may be desirable to achieve a predetermined degree of cooking or browning of the products simultaneously with the dehydration. This can be achieved by using higher oil temperatures, after the first initial evaporation phase, for example temperatures of the order of 104o to 149o C.



  In some cases (for example with maize) the product obtained is suitable for consumption without further treatment by the consumer. Also, products such as garbanza peas, lentils, chestnuts or cereal grains, when dehydrated according to the present process, can be subjected to browning and seasoning to obtain a product similar to a salt. very edible nut.



  In most cases, the licensee's dehydrated product is further processed by the consumer before it is eaten. For example, dehydrated vegetables, such as green peas, can be soaked in hot water to rehydrate them, after which they are subjected to conventional cooking. In a simpler process, the housewife can place a measured amount of the dehydrated material into a cooking vessel, after which she adds a predetermined amount of water, covers the vessel and places it in a hot oven. When the water is heated to the boiling point, it rehydrates the vegetable and cooks it as desired.

   By this process, preparing the vegetables so that they are ready to eat may take no more than 5 to 10 minutes. Instead of the housewife having to place a measured amount of the dehydrated material in a cooking vessel, the dehydrated material can be sold in a cooking vessel in metallic foil, so that the housewife only needs to add a measured quantity of water to this package and place it in a hot oven for a predetermined period of time.



  In some cases, the dehydrated product, instead of being sold as is, can be introduced into what are called pre-cooking mixes. For example, dehydrated black cherries obtained according to the present process can be introduced into a preliminary mixture of dry pancakes, so that when a so-called pancake batter is formed with water or milk, the Black cherries tend to hydrate, with hydration being completed while the pancakes are baking.

   With regard to these preliminary mixtures, an advantageous feature of the vegetables and fruits of the present invention lies in the fact that they suspend themselves in the preliminary mixture and in the cooked dough and in that 'they float in smooth, lighter, pancake-type dough.



  The product resulting from the above process has new properties which distinguish it from the dehydrated products obtained by the previous processes. Considering in particular the products obtained by application of centrifugation under a continuous partial vacuum, at the end of the dehydration cycle, all the products of the. holders are of excellent quality in characteristics such as color, flavor, nutritional value, shape and size, brittleness, storage time, speed and degree of rehydration.



  The color retention is good at best, including the retention of fresh green and red color in fruits and vegetables, as determined by actual color analyzes. Fungi are an exception, in that they take on the light brown color of cooked mushrooms, possibly as a result of chemical changes in the color constituents probably caused by enzyme activity and not by surface browning or removal. of color by processing oil.

   There is a slight darkening of the color of all products, but not to such an extent as to significantly change the initial hue. Some materials, which have a natural white color, such as sliced potatoes, are slightly darker, as we can speak of a light gray or cream color. This coloring can be reduced to a minimum by special pretreatments, for example by immersing the material before freezing in sulphite solutions or bleaching agents.



  The flavor is excellent for all products. There is no burnt or bad taste. The residual oil content due to the process has no masking or material altering effect on the taste of the rehydrated product, unless desired flavors are intentionally added as previously described. Blending or substituting another oil for that used in the initial phase can serve to minimize or eliminate unfavorable uptake of flavor or dark particles from the initial oil.



  The nutritional value of the products is substantially unaltered, with particular reference to carbohydrates, proteins and vitamins. Starch granules, such as those found in certain vegetables (eg potatoes, rutabaga, parsnips, turnips and sweet potatoes) are completely gelatinized. This improves the consumer's usability and does not alter the nutritional value. Existing proteins can be significantly denatured, but without preventing rehydration or materially affecting flavor or nutritional value.

   Materials with a high protein content, such as meat, poultry and edible fish, crustaceans and molluscs, are usually cooked during pretreatment and then no denaturation occurs during processing.



  As regards their shape, the dried particles of the final products are similar to the particles of the starting materials. In other words, the initial physical form is largely retained in the final product. The decrease in volume is not excessive and can be minimized by the special processes described, including evacuating during freezing and / or applying a high vacuum at the end of the cycle.



  All of the products of the invention are relatively resistant to mechanical wear or damage. Thus, they can be handled or packaged without creating an excess of fines. This is contrary to certain dehydrated products obtained by the dry freezing process, such as cooked meat, poultry and fish, crustaceans and edible molluscs which are very fragile.

   The owner attributes the lack of brittleness to the plasticizing effect of the oil coming from the process and distributed mainly in the form of tiny globes in the intercellular spaces and to the maintenance of the natural bond between the cells, which seems to be lost. or altered in the dry freezing process.



  As indicated by accelerated oxidation tests, the shelf life is as good and in some cases better than that of products obtained by the dry freezing process, with reference to the ability of the material to resist. to oxidative deterioration when exposed to the atmosphere. The oil content due to the process tends to protect low fat materials from oxidation and to prevent absorption of atmospheric moisture.



  The products of the present invention are excellent in the rate and degree of rehydration. This is an important feature, since the products are intended to be rehydrated before consumption. Tests have shown that the products obtained by the present process, when immersed in water at 600 C, rapidly absorb water to form materials of which the shape, size, appearance and texture are substantially similar to those of the starting materials.

    The residual oil content does not interfere with this absorption, which the licensee attributes to the fact that the residual oil, coming from the process, is distributed mainly in the form of small individual masses, to the distinction of sheets of film or other masses. large dimensions, which tend to prevent moisture penetration and absorption. The small individual masses are distributed randomly and are found mainly in the intercellular spaces and in the outer regions, rather than in the inner regions. The good rehydration properties are also attributed to the fact that the product is porous, so that it is easily penetrated by water.

   Tissues or cell structure are easily wettable and readily absorb water and have the ability to revert to a shape and character comparable to that of the original material.



  The amount of oil from the process and kept in the product varies with the way the process is carried out, with the character of the oil used and with the particulate matter being processed. Some products retain a greater amount of oil than others under the same processing conditions. The licensee attributes it to differences in chemical and physical properties, including differences in tissue makeup or cell structure.

   Materials which normally have a large amount of oil or fat, such as cooked meat, lose only a small amount of their natural fat and retain some of the oil used during dehydration.



  Actual tests have shown that a large number of fresh vegetables, when they have been dehydrated by the present process, have retained an amount of oil per unit volume of between 100 to 200 mg / cm-3 approximately. The fruits give products having a slightly greater amount of fat per unit volume, for example 100 to 235 mg / cm3. Cooked meat and poultry give products which are between 100 and 150 mg / cm3. Raw fish, such as shrimp, and fish give products of between 150 and 255 mg / cm3 approximately.

    Condiments, like mushrooms, give products between 140 and 160 mg / cm3.



  Evaporation throughout the cycle, including rapid evaporation during the first few minutes of the cycle, occurs so as to leave a porous product capable of readily and substantially completely rehydrating to form a particle. having characteristics including shape and size analogous to those of the raw material. The outer regions of each particle are dried in porous form and to an extent which tends to impart stiffness and iron before the internal parts reach comparable moisture content and stiffness.

   Thus, a porous region or outer layer forms well before the end of the cycle which conforms to the shape and size of the original particle and which has sufficient rigidity and strength to resist shrinkage. significant internal assembly, such as that which might otherwise occur with substantially complete collapse of internal tissues. Although the internal tissues can be spongy in nature, as is the case with many succulent vegetables, the stiffer and more robust outer layer of cell tissue predominates to maintain shape, size and porosity.

   Internal tissues, particularly if they are soft and spongy, can be noticeably torn during the dehydration cycle, but they essentially retain the same spatial arrangement within the more rigid outer regions. As evidenced by examination under a microscope, the internal tissues can settle down in the form of veins or strands, which are separated by voids, without causing inward sagging of the external porous structure.



  The following examples are given by way of illustration.



   <I> Example 1 </I> The raw material is fresh ripe black cherries. They were prepared by washing, after which they were individually frozen and stored at a temperature of about minus 150 ° C. The equipment was similar to that shown in fig. 1. Tank 40 contained a quantity of hydrogenated cottonseed oil, having a melting point of about 420 C, and was heated to a temperature of 1270 C.

   A measured quantity of the frozen cherries in a proportion of 5 kg of cherries per 100 kg of oil was introduced into the raised basket of the reservoir and while keeping it above the oil a vacuum corresponding to 70 was applied. cm of mercury. After about a minute, during which the cherries had been degassed, the basket was lowered to the bottom of the tank. A foam-like medium was immediately formed, consisting of a vapor phase and oil and which occupied several times the volume of the initial mass of oil. The initial phase of the cycle continued for about 4 minutes after the introduction of the black cherries and during this time the oil cooled to a temperature of about 710 C.

   There was also vigorous stirring with rapid evolution of water vapor. The partial vacuum dropped from the initial value of 70 cm of mercury to about 62.5 cm, then increased towards the end of the first 5 minutes to about 70 cm. A certain quantity of heat was applied to the tank by means of a surrounding water vapor jacket, so that from a lower temperature of 71O C at the end of the first period of 4 minutes, the temperature of the oil rises to around 96o C, then be maintained at around 910 C.

   Ten minutes after the start of the cycle, the grid 42 was lowered to keep the particles submerged in the oil for the remainder of the cycle. After a period of total dehydration of about 18 minutes, basket 42 was raised in the upper part of the tank where the free oil was allowed to drain from the product, while continuing to apply. the void. Then the vacuum was broken and the product was removed from the reservoir.



  The product resulting from the above example had a residual oil content of about 60% and a moisture content of about 2% (at

  total). Although the product did not exhibit certain advantageous properties of the products obtained by vacuum centrifugation at the end of the dehydration cycle it was superior in many respects to dehydrated black cherries obtained by conventional dehydration methods. In particular, the product had the same shape and size as the original fresh cherries and the color and flavor were excellent. <I> Example 2 </I> The same process was repeated as in Example 1, except that normally liquid sesame oil was used.

   After removing the product from the reservoir, it was allowed to stand for about 5 minutes to cool and then the cherries were introduced into a basket type centrifuge where the product was centrifuged to remove additional residual oil. . A stream of hot air at a temperature of about 600 C was introduced into the basket of the centrifuge to aid the removal of the oil.

   The final product was similar to the product obtained in Example 1 and had a residual oil content of about 50%.



  In general, this product was similar to that of Example 1, except for the decrease in the oil content.



   <I> Example 3 </I> The same raw material was used and the same process was followed as in Example 2. However, together with the freezing, the cherries were first warmed to around 490 C, then they were heated. subjected to a partial vacuum of 70 cm of mercury immediately before and during freezing.



  The final product was noticeably swollen or expanded. <I> Example 4 </I> Dark cherries were prepared and frozen in the same way as in Example 1 and stored at - 280 C. Laboratory equipment similar to that shown in Figure was used. fig. 1, the basket 42 having a diameter of 27.5 cm. The oil was a hydrogenated vegetable oil having a melting point of about 42.1 C and was at an initial temperature of 1820 C. About 1 kg of frozen cherries were introduced per 10 kg of oil. The process used at the end of the dehydration cycle was substantially identical to that of Example 1.

   The dehydration period lasted 20 minutes and the vacuum applied corresponded to 70 to 72.5 cm of sea cure. After lifting basket 42 and allowing the oil to drain, the basket was rotated at 1150 rpm for 4 to 5 minutes, while continuing to apply partial vacuum to effect further removal. free oil. The vacuum was then broken and the product removed.



  The product obtained was different from the products obtained in Examples 1 and 2, in particular due to its lower oil content. The moisture content corresponded to 1.730 / 0 (in total) and the residual oil content to 39.07%. The density was 0.5 mg / cm3 and the residual oil content as a function of weight per unit volume corresponded to about 200 mg / cm3. The product quickly rehydrated when immersed in water at 601 ° C.

    Thus, in one minute the increase in weight by water absorption was 19 in. 10 minutes of 36 0/0, in 30 minutes of 73% and in 60 minutes of 95 0/0. <I> Example S </I> The raw material was red potatoes from Minnesota. They were peeled, cut into slices and into pieces measuring 19 x 3.18 mm. They were frozen, then stored at - 280 C.

   The laboratory equipment used was similar to that shown in FIG. 3, the basket 42 having a diameter of 27.5 cm. The oil was a hydrogenated vegetable oil, as in Example 4 and was at an initial temperature of 1820 ° C. About 1 kg of frozen potatoes were introduced per 10 kg of oil. The dehydration lasted 15 minutes and the vacuum applied corresponded to 70 to 72.5 cm of mercury. After lifting the basket 42 and allowing the oil to drain, the basket was rotated at 1150 rpm for 4 to 5 minutes, while continuing to apply the partial vacuum. The vacuum was then broken and the product removed.



  The product obtained in the example above exhibited good quality and a moisture content of 2.34% (in total). The residual oil content corresponded to 20.55%, the density to 0,

  50 mg / cm3 and the fat content per unit volume at 103 mg / cm3. The product easily rehydrated on contact with water. Thus, when brought into contact with water at 60 (l C, the increase in weight by water absorption was 89% in 1 minute,

          142% in 10 minutes and 229% in 30 minutes. <I> Example 6 </I> The raw material consisted of pink, white, fresh potatoes. They were peeled and cut into strips about 3.18 mm thick. The strips were immersed for 1 minute in a sodium bisulfite solution containing 28 g of sodium bisulfite per 2.27 kg of water.

   The strips of potatoes were then individually frozen and stored at -14 C. The equipment used was similar to that shown in FIG. 2. The tank 61 was charged with 1360 kg of a hydrogenated vegetable oil having a melting point of 420 C and at an initial temperature of 1600 C. In the container 66 were admitted 91 kg of potatoes cut into strips. , frozen and this load was subjected to a partial vacuum (70 cm) along with the interior of the tank. About seven seconds were needed to admit the charge to tank 61.

   When the first part of the charge came into contact with the oil, a medium or foam was immediately formed consisting of a mixture of water vapor and oil which spread upwards in the tank. tank 61 and through which the remainder of the charge has been introduced. Most of the foam collapsed after the first 3 minutes of the cycle and shortly thereafter the grid 81 was lowered to keep the product submerged in the oil. The total cycle time was 15 minutes, plus an additional 3 minutes needed to pump the oil out at the end of the cycle.

   The partial vacuum applied at the start was 65 cm of mercury and during the initial phase it dropped to about 62.5 cm, then it was increased again to about 70 cm at the end of the first period. of 5 minutes. The temperature of the oil dropped to 710 C during the first three minutes, then it was heated to raise the temperature of the oil to about 930 C where it remained for the remainder of the cycle.

   The product was placed in the basket 75 of the centrifuge (diameter 90 cm) as the free oil was pumped from the reservoir and the casing 73, then the basket of the centrifuge was rotated. cen trifuge at 300 revolutions per minute, while maintaining the vacuum at approximately 70 cm of mercury. Then, the basket rotation was stopped and the shell 73 was separated from the reservoir and the product was removed.



  The product obtained from the above example had excellent quality and a moisture content of about 1.2% (in total). The color and flavor were excellent and the product easily rehydrated on contact with water. <I> Example 7 </I> The raw material was the same as in example 5.

   The potatoes were cut into slices about 3.18 mm thick, then dipped into the same sodium bisulfite solution. The slices were then individually frozen and stored at -110 C. The same equipment and general process was used as in Example 5. However, the loading ratio was 118 kg of potatoes. frozen for 1360 kg of oil heated to 1660 C. During the first 2 1/2 minute period of the cycle, the temperature of the oil dropped to 71 ° C. It was heated to bring the temperature back to 930 C.

   The temperature was kept substantially at this level and it was 960 ° C. at the end of the cycle. The total duration of the dehydration cycle was 20 minutes plus an additional 2 1/2 minutes to pump the oil. The initial partial vacuum applied was 65 cm sea cure and dropped to 62.5 cm in the first minute, then was reduced to 68.75 cm, where it remained for the remainder of the cycle. The grid 64 was lowered below the oil level for about 12 minutes. after the start of the cycle. After pumping out the oil, the product was centrifuged for about 30 minutes, after which the vacuum was broken.



  The product obtained in the above example was substantially the same as the product obtained in Example 6 except that the material was in the form of slices, the moisture content being about 1.4% (in total).



   <I> Example 8 </I> The raw material was made up of fresh carrots. After washing them, the carrots were cut sideways into slices about 3.18 mm thick. They were then frozen and stored at - 280 ° C. Laboratory equipment similar to that shown in FIG. 1. The loading ratio used corresponded to 1 kg of frozen material per 10 kg of hydrogenated vegetable oil, the oil being at an initial temperature of 1820 C.

   The general process used to operate the apparatus was identical to that of Example 3. After introducing the frozen charge, the temperature of the oil dropped rapidly reaching a minimum temperature of about 960 C. The partial vacuum was maintained between 70 and 72.5 cm of mercury. The total duration of the dehydration cycle was 30 minutes, after which the product was removed from the oil. After a short period of draining, the product was centrifuged under vacuum, as in Example 4, and then the vacuum was broken.



  The product obtained in the above example had an excellent quality, compared to the dehydrated carrots obtained by the more conventional processes. They were excellent in retaining color and flavor. They had an oil content of 51.8% and depending on the oil content per unit volume they contained 178 mg / cm.

  '. Their moisture content corresponded to 3.40% and their density was 0.35 mg / em3. They easily rehydrated on contact with water at 600 ° C to give a reconstituted product substantially identical to the original carrots.

   Thus, in one minute the increase in weight by water absorption was 95%, in 10 minutes 150%, in 30 minutes 189% and in 60 minutes 252%. <I> Example 9 </I> The raw material was made up of

  fresh carrots -identical to those of Example 8. The equipment used was the same as that shown in FIG. 4. The frozen slices were stored at -14o C. The load was 102 kg of the frozen carrots for 1360 kg of a hydrogenated vegetable oil heated to 163 ° C. During the first initial phase of the cycle, the temperature of the The oil dropped to 71 ° C. It was heated to bring the temperature back to 930 C where it remained for the remainder of the cycle.

   The total duration of the dehydration cycle was about 14 minutes plus about 3 minutes to pump the oil. Grate 64 was lowered to keep the product below the oil surface for the last 5 minutes of the 14 minute cycle. The partial vacuum started at 68.75 cm of mercury, immediately dropped to about 62.5 cm of mercury, then was reduced to about 68.75 cm of mercury after the first 5 minutes and remained substantially at this value during the rest of the cycle.

   After pumping out the free oil, vacuum centrifugation was carried out for about 3 minutes (a basket with a diameter of 90 cm rotated at 300 rpm) after which the vacuum was broken.



  The product obtained by the above example was substantially the same as the product obtained in Example 8. The moisture content was about 2.10% (in total). Due to the shorter cycle, the oil content was found to be lower than in Example 8, the density lower, and the ratio of oil to unit volume also slightly lower.



   <I> Example 10 </I> The raw material was made from branches of fresh celery. After washing, the branches were cut into sections of about 19 to 22.2 mm. They were then frozen and stored at -280 ° C. The laboratory equipment used was similar to that shown in FIG. 3 and operated under the same conditions as described in Example 3. The initial temperature of the oil was 182.1 C and the charge ratio was 1 kg of frozen material per 10 kg of oil. The applied partial vacuum was maintained at approximately 70 to 72.5 cm of mercury throughout the cycle.

   The total duration of the dehydration cycle was 15 minutes. During the initial phase of the cycle the temperature dropped to 93 C where it was maintained for the remainder of the cycle. The product was centrifuged under vacuum, as in Example 4, before breaking the vacuum.



  The product thus obtained in the above example exhibited excellent quality. The moisture content was 2.2% (in total), the oil content was 21.92%, the density was 0.36 g / cm3 and the oil content per unit volume was 187 mg /. this. The product easily and completely rehydrated on contact with water at 60o C.

   Thus, in one minute the increase in weight by water absorption was 154%, in 10 minutes 245%, in 30 minutes 290% and in 60 minutes 350 Vo. After rehydration, the product had substantially the same shape, size and general appearance as the fresh material.



   <I> Example 11 </I> The raw material consisted of branches of fresh celery substantially similar to those of Example 10. After washing, they were bleached in a retort under pressure, in contact with water vapor under a pressure of about 0.7 kg / cm2 and at a temperature of 1160 C for a period of 3 minutes. Then they were cooled to room temperature and frozen and stored at minus 11 ° C. The apparatus used was similar to that shown in fig. 2. The charge ratio corresponded to 134 kg of frozen material per 1360 kg of vegetable oil hydrogenated at a temperature of 166 () C.

   When the product was first introduced into the oil, the partial vacuum was 27.25 cm of mercury. In about 3 minutes 1 / z, the temperature of the oil dropped to 600 C. During this same time, the vacuum dropped to 63.75 cm of mercury in about a minute, then increased to 70 cm of mercury approximately, at the end of the first 3-minute period, where it remained for the remainder of the cycle. The temperature of the oil was maintained at approximately 910 C, after the initial phase of the cycle. The total dehydration time was 19 minutes plus approximately 3 minutes to pump out the free oil. After pumping out the oil, the material was centrifuged (with a 90 cm basket at 300 rpm) under vacuum for about 3 minutes, after which the vacuum was broken.

   Then the product was air cooled and packaged.



  The product obtained in Example 11 above exhibited substantially the same quality and the same characteristics as the product obtained in Example 10. It was more tender after rehydration, because of the bleaching.



   <I> Example 12 </I> The raw material was made from green beans. They were prepared by washing and cutting them into strips 3.18 mm thick with a length corresponding to that of beans (62.5 to 75 mm). They were then frozen and gasined at about -17o C. The equipment used was similar to that shown in FIG. 2. The load ratio was 154 kg of frozen material per 1406 kg of vegetable oil hydrogenated at an initial temperature of 1710 C. When the introduction of the frozen material was started, the partial vacuum applied was 66.25 cm of mercury.

   In 4 minutes the temperature of the oil dropped to 771, <B> C. </B> We heated to bring the temperature of the oil to 880 C and then maintained this temperature for the rest of the cycle. The total dehydration period lasted 12 minutes, plus 3 minutes for pumping out free oil. The grid 64 was lowered to position approximately 5 minutes before the end of the cycle. The applied partial vacuum started off at 66.25 cm, then immediately dropped to about 60 cm for about 2 minutes, then returned to 70 cm where it remained for the remainder of the cycle. Centrifugation (with a 90 cm basket at 300 rpm) was applied after pumping the oil, in a manner identical to that of Example 10.



  The product obtained in the above example had excellent quality and retained good color and flavor. The moisture content was 1.6%. He easily rehydrated on contact with hot water. <I> Example 13 </I> The raw material was fresh mushrooms of a type commonly sold in the United States of America. After washing, the heads and stems were separated and the larger pieces were cut. They were frozen and stored at -28 ° C. The equipment used was the laboratory equipment shown in Example 3 and similar to the equipment of FIG. 1.

   The charge ratio corresponded to 1 kg of frozen material per 10 kg of hydrogenated vegetable oil at a temperature of 1820 C. The partial vacuum applied was maintained between 70 and 72.5 cm of mercury. The initial temperature of the oil quickly dropped to approximately 93.1 C where it was held for the remainder of the cycle. The total dehydration cycle lasted 20 minutes. Then, the material was lifted from the oil, centrifuged, as in Example 4, to remove the remaining free oil. So we broke the partial vacuum and removed the product.



  The product obtained in the example above had excellent quality. It had a moisture content of 0.6%, a density of 0.34 g / cm3 and a fat per volume ratio of 148 mg / cm3. It easily rehydrated on contact with water at 600 C.

   Thus, in one minute the increase in weight by water absorption was 80%, in 10 minutes 130%, and in 30 minutes 190%. It exhibited a brown color, apart from the relatively white color of the raw material, due to the chemical changes previously mentioned. In general, the quality was excellent.



  * <I> Example 14 </I> The raw material was constituted by water chestnuts placed in commercial boxes, in the form of slices with a thickness of about 3.18 mm. After draining, this material was frozen and stored at -110 C. The equipment used was substantially that shown in FIG. 2 and 101 kg of frozen material was introduced into 1406 kg of vegetable oil hydrogenated at 166 C. The temperature of the oil immediately fell from 166 C to 821, C and on heating the temperature rose and was kept between 931, C and 951, C during the rest of the cycle.

   The total duration of the dehydration cycle was 15 minutes, plus 3 minutes for pumping the oil. The initial partial vacuum was 66.25 cm and immediately dropped to 59.375 cm, then was reduced to about 66.25 cm for the first 2 minutes where it remained for the remainder of the cycle. A quantity of oil was continuously re-circulated by evacuating it from the bottom and reintroducing it to a level just below the product waterline. We went down gate 64 for the last 4 minutes. After removing the free oil, the product was centrifuged (with a 90 cm basket at 300 rpm) under vacuum for 4 minutes, before breaking the vacuum.

        The product obtained was of good quality and was suitable for many applications in which water chestnuts are used. The moisture content was approximately 1.6% (in total).



   <I> Example 15 </I> The raw material was fresh lean beef. It was cut into 25 mm cubes and baked for 20 minutes under a gauge water vapor pressure of 1.05 kg / cm2. The fired material was cut to form cubes with a thickness of about 12.5 mm or less. After draining the juices extracted during cooking, the cooked beef was frozen and stored at about -280 ° C. The apparatus used was similar to that shown in Example 3.

   The charge ratio was 1 kg of frozen beef per 10 kg of hydrogenated vegetable oil at an initial temperature of 1820 C. The applied partial vacuum was maintained between 70 and 62.5 cm of mercury. Immediately after introducing the frozen beef charge, the temperature of the oil dropped rapidly to about 930 C where it remained for the remainder of the cycle. The total dehydration time was 14 minutes. Then, the product was removed from the oil and after draining the product was centrifuged (as in Example 4) under the same vacuum to remove the remaining free oil. Then we broke the vacuum.



  The product obtained in the example above was of excellent quality. It had an overall fat content of 14.5%, of which 90% came from the process oil. The moisture content was 0.66% (in total).

   The density was 0.84 g / cm3 and the fat content per unit volume was 122 mg / cm3. The retention of color and taste was excellent. The material was easily and completely rehydrated on contact with water at 60o C. Thus, in 1 minute the increase in weight was 43%, in 10 minutes 72%, in 30 minutes 79%. and in 60 minutes of 82 0/0.



   <I> Example 16 </I> The starting material was chicken. It was prepared by boiling it, deboning it, removing the skin and cutting it into pieces about 12.5 mm thick. This material was individually frozen and stored at -2811C. It was dehydrated using essentially the same process and equipment as mentioned in Example 14. The total time for dehydration was 12 minutes.



  The product obtained in Example 14 exhibited excellent quality. The moisture content was 1.57% (total) and the fat content 16.96% (total). The density was 0.86 g / cm3 uncorrected and 0.70 g / cm3 corrected. The oil content per unit volume was 146 mg / cm3.

   The product was easily and completely rehydrated on contact with water at 600 C. Thus, in 1 minute, its increase in weight was 74%, in 10 minutes 89%, in 30 minutes. 91% and in 60 minutes 96%. Unlike the very fragile nature of cooked chicken dehydrated by the dry freezing process,

   the product of the present invention is not very fragile and can be handled without excessively forming fines.



   <I> Example 17 </I> The raw material was boiled shrimp, which had previously been peeled and edged and frozen at -28o C. Before being processed by the present process, they were cut so that each half not have a thickness exceeding approximately 9.5 mm. The same laboratory apparatus and process were used as in Example 14. The loading ratio was 1 kg of frozen shrimp per 10 kg of hydrogenated vegetable oil. The temperatures were the same as in Example 14 and the total dehydration time was 30 minutes. Vacuum centrifugation was applied.



  The product obtained from Example 17 exhibited excellent quality and retained good color and flavor. The moisture content was 1.04% (total) and the fat content 38.36% (total)

  . The density was 0.43 g / cm3 and the oil content per unit volume was 165 mg / cm3. Unlike diced shrimp hydrated by the dry freezing process, the product was not very brittle and withstood handling without forming an excessive amount of fines. It was easily and completely rehydrated on contact with water at 60o C.

   Thus, in 1 minute, the increase in its weight was 103%, in 10 minutes 150% and in 30 minutes 150%.



   <I> Example 18 </I> The raw material was fresh salmon. After steaming and draining it, it was diced into pieces about 12.5 mm thick and frozen at -28o C. Then, it was frozen. was dehydrated using the same equipment and substantially the same process as that described in Example 13. The charge ratio was 1 kg of the product per 10 kg of hydrogenated vegetable oil at an initial temperature of 182o C. The temperature of the oil dropped to 114o C where it was held for the remainder of the cycle. The total dehydration time was 30 minutes.

    Immediately after the dehydration cycle, the material was centrifuged under vacuum as in Example 4.



  The product obtained in Example 18 above was of excellent quality with good color retention and flavor. The moisture content was 0.56% (in total) and the fat content 39.33%.

       The density of the product was 0.64 g / cm3 uncorrected and 0.35 g / cm3 corrected. The oil content per unit volume was 252 mg / cm3. The product easily rehydrated on contact with water at 600 C.

   Thus, in 1 minute, his weight increased by 79%, in 10 minutes by 89%, in 30 minutes by 82% and in 60 minutes by 90%. Although the fat content has been relatively high, this is not detrimental with dehydrated meat or fish, particularly since salmon normally contains a large percentage of natural fats.

       <I> Example 19 </I> The raw material was commercial maraschino-type cherries. 68 kg of cherries were cooled after draining to -150 ° C. At this temperature they were firm, but did not appear to be frozen. The equipment used was substantially that shown in FIG. 2 and operated as described in Example 4. The 68 kg of cooled cherries were added to <B> 1360 </B> kg of a vegetable oil hydrogenated at 1430 C. The vacuum applied was 66.25 cm of mercury. The temperature of the oil immediately dropped to 88 C and this temperature was maintained for the remainder of the cycle.

   During the first 4 minutes of the cycle the partial vacuum dropped to 63.75 cm and then rose to 68.75 cm where it remained for the remainder of the cycle. The total duration of the dehydration cycle was 15 minutes, plus 3 minutes for pumping the oil. Grate 64 was lowered for the last 4 minutes of the cycle. After removing the free oil by pumping, the vacuum centrifuge was operated to remove additional oil. Then the vacuum was broken and the product removed.



  The product obtained in the example above was of excellent quality, with good retention of color and flavor. Its moisture content was about 5%. It was easily and completely rehydrated on contact with hot water. <I> Example 20 </I> The raw material was formed by pieces of canned pineapple. Each piece had a thickness which was not more than about 12.5 mm.

   57 kg of these pineapple pieces were frozen at -17 C after draining them. The equipment used was similar to that shown in fig. 2 and operated as described in Example 4. The 57 kg of frozen pineapple were introduced into 1360 kg of a hydrogenated vegetable oil heated to 46o C. The temperature of the oil dropped to 71. It was then brought down and maintained at 850 C. The partial vacuum applied at the start was 68.75 cm of mercury and dropped to 62.5 cm, then was reduced to 70 cm during the first 4 minutes of the cycle. dehydration. The total duration of dehydration was 40 minutes, plus 3 minutes to drain the oil.

   The screen 54 was lowered below the oil surface about 30 minutes after the start of the cycle. <I> Example 21 </I> The raw material was made from dates which were dried in the sun and which had a moisture content of around 20%. The dates were cleaned, pitted and subdivided into quarters.

   These quarters were immersed in cold water for 2 hours, so as to increase the moisture content to about 35%. After draining the free water, the rehydrated particles were frozen by the individual rapid freezing process and stored at -17 C. Then, they were treated by the present process, using equipment similar to that shown. in fig. 2.

   The initial temperature of the oil was 1601 ° C and the initial partial vacuum was between 67.5 and 70 cm of mercury. The temperature of the oil quickly dropped to 82 ° C and then on heating the temperature was raised to 91 ° C and held there for the remainder of the cycle. The ratio was 2 kg of frozen material to 10 kg of oil. The total dehydration time was 10 to 12 minutes. At the end of the dehydration cycle, the free oil was pumped out of the reservoir, the product was allowed to drain and the vacuum was then broken. The product was then air-cooled to 49 ° C and centrifuged in a 45 cm diameter basket at 600 rpm for about 2 minutes.



  The product obtained in the above example was of excellent quality and exhibited a porous structure as distinguished from the compact structure of ordinarily dried dates. It rehydrated easily when put in contact with hot water. The volume was slightly larger than the volume of the raw material. <I> Example 22 </I> The raw material was dried wheat. It was subjected to grinding to remove shell and bran. It was rehydrated by immersing it in an aqueous liquid consisting of water containing a meat extract. About 3 kg of the liquid was used to impregnate 1 kg of wheat.

   The liquid was prepared by dissolving 28 g of a dried meat extract, 14 g of powdered gelatin and 14 g of salt in 1.36 kg of water. During hydration, the liquid was heated to 930 C and contact with the liquid was maintained at that temperature for about 1 hour. Then, the free liquid was drained from the rehydrated material and the material was frozen by the individual rapid freezing process to form a free flowing material, which was stored at -170 C. The material was processed. then this material according to the present process using an apparatus similar to that shown in FIG. 2.

   The loading ratio was 1 kg of material for 6 kg of oil. The oil was hydrogenated cottonseed oil having an initial temperature of 1820 C. The initial applied vacuum was 68.75 cm of mercury. The total duration of the dehydration cycle was approximately 10 minutes. The temperature of the oil quickly dropped to <B> 820 </B> C then was kept at <B> 910 </B> C during the rest of the cycle. There was an initial drop in the applied partial vacuum during the first few minutes and then the partial vacuum was maintained at approximately 70 cm of mercury.

   At the end of the dehydration cycle, the oil was drained from the material and the material was centrifuged in a 17.5 cm diameter basket and rotated at 1100 rpm. Then we broke the vacuum.



  The product obtained in the example above was porous and flowed freely. He quickly rehydrated without physical breakdown. When placed in a cooking vessel with water, heated to <B> 1000 </B> C and maintained at this temperature for 5 minutes, hydration was completed with cooking, with preservation of the natural shape of the grains.



   <I> Example 23 </I> The raw material was made up of ravioli, presenting a load or filling consisting of cooked meat and chopped cooked vegetables and an envelope of uncooked dough. The dough casing was perforated at both the top and the bottom, after which the ravioli were individually frozen at -121 C. The frozen product was then subjected to the present process using a. equipment similar to that shown in FIG. 1. The initial temperature of the oil was <B> 1160 </B> C and the proportions were 8 kg of ravioli per 100 kg of hydrogenated vegetable oil. The partial vacuum applied was 70 cm of mercury.

   After the introduction of the ravioli, the temperature of the oil dropped to <B> 710 </B> C approximately and when additional heat was applied the temperature rose to <B> 990 </B> C about where it stayed for the rest of the cycle. The total duration of the dehydration cycle was 15 minutes. After removing the ravioli from the oil, they were vacuum drained to remove excess oil. Then we broke the vacuum.



  The dehydrated ravioli obtained in the example above was a good quality product which easily rehydrated when immersed in hot water. The moisture content was about 4%. To prepare this product for eating, it is not necessary to immerse it in water for an extended period of time.

   We simply put the ravioli in a saucepan with water and cook the water at low broth.



   <I> Example 24 </I> An example of a compound pulp product is given below. A wet paste was prepared by mixing the following ingredients
EMI0022.0024
  
    2 <SEP> cups <SEP> of <SEP> flour <SEP> of <SEP> wheat
 <tb> 4 <SEP> spoons <SEP> to <SEP> dessert <SEP> of <SEP> powder <SEP> of <SEP> cooking
 <tb> 1 <SEP> spoon <SEP> to <SEP> dessert <SEP> of <SEP> salt
 <tb> 1 <SEP> spoon <SEP> to <SEP> soup <SEP> of <SEP> material <SEP> oily
 <tb> 2 / a <SEP> of <SEP> cup <SEP> of a <SEP> milk <SEP> integer. After homogeneous mixing, the dough was rolled into a layer of dough which was punched out to form round discs each having a diameter of 6.35 mm and a thickness of 6.35.

   The disks were individually frozen and stored at -17p C. They were processed according to the present method using equipment as shown in FIG. 2. The charge ratio was 2 kg of the pulp discs per 10 kg of cottonseed oil hydrogenated at 1490 C. The partial vacuum was 70 cm of mercury. Shortly after the charge was introduced, the temperature dropped to <B> 820 </B> C then heating it was brought to <B> 910 </B> C where it stayed for the rest of the cycle.

   During a hydration cycle lasting a total of 9 minutes, the moisture content was reduced to less than 5% The dehydrated dough product obtained according to the above example had a substantially double volume of volume of the initial discs, due to the action of the leaven during processing. He quickly rehydrated on contact with hot water. It has been suitable for making patties or for use in stews or similar food mixtures.

   Vacuum centrifugation was applied to decrease the oil content. <I> Example 25 </I> The raw material and the process were the same as in Example 24. However, the discs were subjected to a short cooking period before freezing to activate the action of the leaven and to harden the internal structure. paste. <I> Example 26 </I> The raw material was made up of fresh sweet corn kernels which were removed from the cob and frozen by the individual rapid freezing process and stored at - <B> <i> 150 </I> </B> C. The equipment used was similar to that shown in fig. 1.

    A quantity of the frozen corn was introduced into hydrogenated cottonseed oil at a temperature of 182.1 C, while applying a vacuum of 65 cm of mercury. The charge ratio was 1 kg of frozen corn to 10 kg of oil. During a period of approximately 2 minutes, the applied partial vacuum could increase to approximately 70 cm of mercury. After 4 minutes after the introduction of the corn, the oil was removed from the reservoir and the corn was allowed to drain; while continuing to apply the vacuum. This took about 15 seconds. A new quantity of oil at 1040 C was again introduced into the reservoir.

   Approximately 8 kg of oil was introduced in this way for each kg of the initial raw material. The second oil was a hydrogenated cottonseed oil which was clarified and which contained about 20% dairy butter. After the introduction of the second oil, the cycle was continued under a partial vacuum of 70 cm of mercury for a period of about 10 minutes.

   At this point, the oil was pumped out of the reservoir, leaving the dehydrated product in the basket of the centrifuge, then the centrifuge was rotated for about 3 minutes, the vacuum being kept at about 70 cm. Then the vacuum was broken and the product removed.



  The product obtained in the example above was of excellent quality and exhibited a porous structure. He easily rehydrated on contact with hot water. It exhibited a good flavor and could be eaten without further processing. <I> Example 27 </I> The same raw material was used and the same procedure was followed as in Example 26. However, at the end of the centrifugation, the applied partial vacuum was increased slightly above 72.5 cm of mercury and kept at this value for about 3 minutes, after which the vacuum was removed by admitting dehydrated air. It was noted that the grains thus obtained were notably swollen.

   Similarly, it was noted that the grains, immediately after removal, were at a temperature of the order of 49.1 C, unlike a product temperature between 54.1 and 600 C for the product. obtained in Example 26 at the time of its removal. This example shows the swelling and cooling effect obtained by applying a relatively high vacuum at or near the end of centrifugation. A higher vacuum than that mentioned would have lowered the product outlet temperature to below 490 C, but could not be achieved with the vacuum equipment used.

       <I> Example 28 </I> The same raw material was used and substantially the same process as in Example 26. However, after pumping all of the oil from the tank and after running the centrifuge for 1 minute During the period of 3 minutes of centrifugation, water was introduced into the reservoir via line 47, in an amount equal to 224 g per 454 g of frozen material. This served to decrease the temperature of the wire basket of the centrifuge from 77o to 41.1 C.

   After breaking the vacuum, the product outlet temperature was approximately 60o C, while the same process, without introducing water, gave an outlet product temperature of 68o C.



  For the implementation of the process as described above, the dehydration cycle is completed after breaking the partial vacuum. During the processing of certain products, the licensee has found it advantageous to use the dehydration process described above for rapid preliminary removal of most of the moisture and subsequently to remove a quantity. additional moisture by another -process.

   Thus, the dehydration, using hot oil under vacuum, can be completed when the material has sufficient firmness to be able to handle it (for example from 15 to 50% humidity depending on the material) and it can be subjected then to further drying to reduce the moisture content to a lower value (eg 1 to 5%). Preferably vacuum centrifugation is used before breaking the vacuum to reduce the residual oil content. Also, it is preferable to carry out the final drying so as to minimize damage to the heat sensitive and oxidizable elements, thereby giving a good quality end product.

   It has been found satisfactory to perform the final drying by conventional vacuum dehydration, in which the material is spread onto trays and the trays are supported by heated shelves in a vacuum chamber. With suitable equipment, vacuum drying can be continued in a gaseous atmosphere at the end of the oil dehydration cycle, after centrifugation and without breaking the applied vacuum. Although final vacuum drying is advantageous, it appears that other types of drying can be used, for example by contacting the product with hot air or other gas at atmospheric pressure.



  When using secondary drying in a gas atmosphere after the oil dehydration cycle of the present invention, there is special cooperation in that the product is porous at the end of the oil dehydration cycle and therefore the porous structure greatly facilitates subsequent drying in a gaseous atmosphere. The oil content, which is randomly distributed in the form of tiny individual masses, does not interfere with the release of moisture.



  It has been found that when the described process is applied to a material such as fresh Chinese pea pods, the final product exhibits greater resistance to breakage or frictional wear.

 

Claims (1)

REVENDICATIONS I. Procédé de déshydratation de matières alimen taires humides, caractérisé en ce qu'on chauffe une huile, une graisse ou une cire à une température entre 116 et 3160 C sous un vide partiel de 560 à 740 mm Hg, en ce qu'on met en contact la matière à déshydrater avec la matière déshydratante chaude, de façon que celle-ci enveloppe la première et qu'il se produire une rapide transmission de chaleur de la matière déshydratante à la matière à déshydrater, pro voquant un vif dégagement de vapeur d'eau et l'abais sement concomittant de la température à une valeur comprise entre 54 et 1100 C, en ce qu'on évacue la vapeur d'eau en maintenant un vide partiel pendant la chute de la température, CLAIMS I. Process for the dehydration of moist food materials, characterized in that an oil, a fat or a wax is heated to a temperature between 116 and 3160 C under a partial vacuum of 560 to 740 mm Hg, in that ' the material to be dehydrated is brought into contact with the hot dehydrating material, so that the latter envelops the first and there is a rapid transmission of heat from the dehydrating material to the material to be dehydrated, causing a strong release of water vapor and the concomitant lowering of the temperature to a value between 54 and 1100 C, in that the water vapor is evacuated while maintaining a partial vacuum during the drop in temperature, en ce qu'on sépare la matière déshydratée de la matière déshydratante et ensuite relève la pression. II. Appareil pour la mise en couvre du procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il com prend un réservoir pour contenir l'huile, la graisse ou la cire chaude et la matière en cours de déshydrata tion et un dispositif de condensation et de mise sous vide relié au réservoir, et un moyen associé au réser voir pour y introduire une charge de la matière à déshydrater tout en y maintenant le vide partiel, ainsi qu'un moyen pour évacuer l'huile, la graisse ou la cire, et la matière déshydratée du réservoir. SOUS-REVENDICATIONS 1. in that the dehydrated material is separated from the dehydrating material and then the pressure is raised. II. Apparatus for carrying out the process according to claim I, characterized in that it comprises a reservoir for containing the hot oil, fat or wax and the material being dehydrated and a device for condensing and condensing. evacuation connected to the reservoir, and a means associated with the reservoir to introduce therein a charge of the material to be dehydrated while maintaining the partial vacuum therein, as well as a means for removing the oil, grease or wax, and the dehydrated material in the tank. SUB-CLAIMS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on continue l'élimination de l'humidité après la réduction de la température en maintenant la matière alimentaire enveloppée par la matière déshydratante à une température entre 54 à 1100 C et en continuant l'application du vide partiel, en ce qu'on sépare la matière déshydratée de l'huile et en ce qu'on relève la pression. 2. Process according to Claim I, characterized in that the removal of moisture is continued after the reduction in temperature by maintaining the food material enveloped by the dehydrating material at a temperature between 54 to 1100 C and continuing the application. partial vacuum, in that the dehydrated material is separated from the oil and the pressure is raised. 2. Procédé selon la revendication I ou la sous- revendication 1, caractérisé en ce que la matière à déshydrater de départ est congelée et en ce que la réduction de la température s'effectue en un laps de temps de 0,5 à 4 minutes, la quantité de matière congelée étant de 4 à 30 kg par 100 kg d'huile. 3. Procédé selon la revendication I ou la sous- revendication 1, caractérisé en ce qu'on applique une force centrifuge à la matière déshydratée pour en séparer la matière déshydratante et avant de suppri mer le vide partiel. 4. Process according to Claim I or sub-Claim 1, characterized in that the starting material to be dehydrated is frozen and in that the reduction of the temperature takes place over a period of 0.5 to 4 minutes, the quantity of frozen material being 4 to 30 kg per 100 kg of oil. 3. Method according to claim I or sub-claim 1, characterized in that a centrifugal force is applied to the dehydrated material to separate the dehydrating material therefrom and before removing the partial vacuum. 4. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on diminue la température de la matière ali mentaire après la séparation de la matière déshydra tante et avant de supprimer le vide par une évapora tion supplémentaire de l'humidité entraînant un refroidissement. 5. Procédé selon la sous-revendication 4, caracté risé en ce qu'on effectue cette évaporation supplé mentaire en appliquant un vide partiel plus poussé que celui utilisé pendant la partie principale du cycle de déshydratation. 6. Process according to Claim I, characterized in that the temperature of the food material is reduced after the separation of the dehydrating material and before the vacuum is removed by further evaporation of the humidity resulting in cooling. 5. Method according to sub-claim 4, characterized in that this additional evaporation is carried out by applying a partial vacuum higher than that used during the main part of the dehydration cycle. 6. Procédé selon la revendication I et la sous- revendication 3, caractérisé en ce qu'on refroidit la matière déshydratée après l'avoir séparée de la matière déshydratante, et avant de supprimer le vide, en introduisant de l'eau dans l'espace mis sous vide occupé par la matière et en contraignant l'eau à s'éva porer instantanément sous forme de vapeur d'eau. 7. Procédé selon la sous-revendication 2, caracté risé en ce que le cycle de déshydratation débute par l'introduction de la matière congelée dans une zone sous vide partiel, de laquelle la matière tombe dans la matière déshydratante chaude. 8. Process according to Claim I and sub-Claim 3, characterized in that the dehydrated material is cooled after having separated it from the dehydrating material, and before removing the vacuum, by introducing water into the space placed. under vacuum occupied by the material and by forcing the water to evaporate instantly in the form of water vapor. 7. The method of sub-claim 2, characterized in that the dehydration cycle begins with the introduction of the frozen material into a partial vacuum zone, from which the material falls into the hot dehydrating material. 8. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on relève la pression en introduisant un gaz anhydre. 9. Procédé selon la sous-revendication 8, caracté risé en ce que le gaz anhydre est un gaz inerte. 10. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on applique une matière d'imprégnation à la matière déshydratée à la fin du cycle et ensuite on relève la pression, de sorte que la matière d'impré gnation est contrainte de pénétrer dans la matière déshydratée. 11. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on utilise comme matière de départ une matière alimentaire dont la teneur en humidité a été réduite par un traitement préliminaire. 12. Process according to Claim I, characterized in that the pressure is raised by introducing an anhydrous gas. 9. The method of sub-claim 8, characterized in that the anhydrous gas is an inert gas. 10. The method of claim I, characterized in that applying an impregnation material to the dehydrated material at the end of the cycle and then the pressure is raised, so that the impregnation material is forced to enter the dehydrated material. 11. The method of claim I, characterized in that as starting material a food material is used whose moisture content has been reduced by a preliminary treatment. 12. Procédé selon la sous-revendication 11, caractérisé en ce qu'on utilise une matière de départ qui a été soumise à une réhydratation puis à une congélation. 13. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que la matière alimentaire introduite dans la matière déshydratante chaude est libre de s'y déplacer. 14. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce qu'il comprend à l'intérieur du réservoir une grille qui est mobile entre une position dans laquelle elle ne gêne pas le mouvement de la matière à déshy drater et une seconde position dans laquelle elle s'étend transversalement au réservoir pour empêcher ladite matière de flotter à un niveau situé au-dessus de la grille. Process according to sub-claim 11, characterized in that a starting material is used which has been subjected to rehydration followed by freezing. 13. The method of claim I, characterized in that the food material introduced into the hot dehydrating material is free to move therein. 14. Apparatus according to claim II, characterized in that it comprises inside the reservoir a grid which is movable between a position in which it does not interfere with the movement of the material to be dehydrated and a second position in which it extends transversely to the reservoir to prevent said material from floating at a level above the grid. 15. Appareil selon la sous-revendication 14, caractérisé en ce que la grille peut tourner pour se déplacer entre les deux positions de fonctionnement. 16. Appareil selon la sous-revendication 14, caractérisé en ce que la grille est mobile verticale ment entre les deux positions. 17. Appareil selon la revendication II, caractérisé en ce que le moyen destiné à introduire une charge de matière à déshydrater consiste en une trémie fer mée destinée à contenir la charge, ainsi qu'un moyen d'avance destiné à faire avancer progressivement la charge dans le réservoir, la trémie étant en commu nication avec le réservoir. 18. 15. Apparatus according to sub-claim 14, characterized in that the grid is rotatable to move between the two operating positions. 16. Apparatus according to sub-claim 14, characterized in that the grid is movable vertically between the two positions. 17. Apparatus according to claim II, characterized in that the means for introducing a load of material to be dehydrated consists of an iron hopper intended to contain the load, as well as an advance means intended to progressively advance the load. in the tank, the hopper being in communication with the tank. 18. Appareil selon la revendication II ou la sous- revendication 14, caractérisé en ce que le moyen des tiné à évacuer la matière déshydratante et la matière déshydratée du réservoir comprend une canalisation pour évacuer cette matière du réservoir à la fin du cycle de déshydratation et un moyen percé, situé à l'intérieur du réservoir, sur lequel la matière déshy dratée est déposée. 19. Appareil selon la sous-revendication 18, caractérisé en ce que la partie inférieure du réservoir comprend un récipient séparable, le moyen percé étant disposé dans le récipient, et la canalisation étant reliée audit récipient au-dessous du moyen percé. 20. Apparatus according to claim II or sub-claim 14, characterized in that the means for discharging the dehydrating material and the dehydrated material from the reservoir comprises a pipe for discharging this material from the reservoir at the end of the dehydration cycle and a means pierced, located inside the tank, on which the dehydrated material is deposited. 19. Apparatus according to sub-claim 18, characterized in that the lower part of the reservoir comprises a separable container, the pierced means being disposed in the container, and the pipe being connected to said container below the pierced means. 20. Appareil selon la sous-revendication 19, caractérisé en ce que le moyen percé consiste en un panier de centrifugation rotatif. 21. Appareil selon une des sous-revendications 18 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour introduire de l'eau dans l'appareil en vue d'un refroidissement rapide à la fin d'un cycle de déshy dratation. Apparatus according to sub-claim 19, characterized in that the pierced means consists of a rotating centrifuge basket. 21. Apparatus according to one of sub-claims 18 to 20, characterized in that it comprises means for introducing water into the apparatus for rapid cooling at the end of a dehydration cycle.
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