Jeu de construction La présente invention a pour objet un jeu de construction comprenant des éléments, caractérisé par le fait qu'il comporte des éléments de linteau, des éléments de liaison fixés par leurs extrémités sur les éléments de linteau ainsi que des éléments poutres enfilés sur ces éléments de liaison.
Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, différentes possibilités constructives offertes par le jeu de construction, objet de la présente invention. La fig. 1 illustre un élément de mur.
La fig. 2 illustre un élément d'encadrement mâle grand.
La fig. 3 illustre un élément d'encadrement mâle petit.
La fig. 4 illustre un élément d'encadrement femelle grand.
La fig. 5 illustre un élément d'encadrement femelle petit.
La fig. 6 illustre un élément d'angle.
La fig. 7 illustre une forme d'exécution d'un élément poutre.
La fig. 8 illustre un élément hourdis.
La fi-' 9 illustre un élément de chaînage d'angle. La fig. 10 illustre un élément de chaînage. La fig. 11 illustre une plaquette de parement. La fig. 12 illustre un élément acrotère.
La fig. 13 illustre un élément ventilation. La fig. 14 illustre un élément poteau.
La fia. 15 illustre les trois parties d'une charnière. La fig. 16 illustre un profilé d'huisserie.
La fi-. 17 illustre une chape mâle.
La fig. 18 illustre un profilé de faîtière. La fig. 19 illustre une chape femelle.
La fig. 20 illustre un profilé de finition. La fig. 21 illustre un élément de liaison. La fig. 22 illustre un profilé d'escalier.
La fig. 23 illustre un profilé de charpente ancienne.
La fig. 24 illustre un profilé de charpente moderne.
La fig. 25 illustre une partie d'un encadrement de porte.
La fig. 26 illustre une partie d'un mur et d'un refend.
La fig. 27 illustre un mur d'angle.
La fig. 28 illustre partiellement un mur muni d'une fenêtre.
La fig. 29 illustre partiellement un mur muni d'une porte.
La fig. 30 illustre partiellement un encadrement de fenêtre.
La fig. 31 illustre partiellement une poutre.
La fig. 32 illustre partiellement une surface (plancher ou toiture).
La fig. 33 illustre partiellement la pose de pou tres sur des murs.
La fig. 34 illustre partiellement un plancher. La fig. 35 illustre le montage d'un linteau. La fig. 36 illustre l'emboîtement des hourdis. La fig. 37 illustre le montage d'une charnière de fenêtre, de porte ou de contrevent.
La fig. 38 illustre partiellement une construction présentant une toiture terrasse.
La fig. 39 illustre une construction possible. La fig. 40 illustre le détail du bord d'une trémie. La fig. 41 illustre l'accrochage d'une échelle de meunier.
La fig. 42 illustre un détail d'une toiture.
La fig. 43 illustre le montage d'un support de toiture. La fig. 44 illustre un détail du faîte d'une toiture. La fig. 45 illustré- un détail d'une gouttière. La fig. 46 illustre un détail du départ du second étage d'une construction.
La fig. 47 illustre en détail un encadrement de fenêtre muni d'un contrevent.
La fig. 48 illustre partiellement une construction comprenant un escalier.
La fig. 49 illustre un détail d'un escalier.
La fi-. 50 illustre une seconde forme d'exécution d'élément poutre et du montage d'une surface (plan cher et toiture).
La fig. 51 illustre partiellement la construction d'un pont.
La fig. 52 illustre schématiquement la construc tion d'une tribune.
Les fig. 53, 54 et 55 illustrent schématiquement trois formes d'exécution de mansardes.
La fi-. 56 illustre schématiquement le montage d'un tuyau de descente.
La fig. 57 illustre une construction particulière de planchers.
Ce jeu de construction comporte différents élé ments préfabriqués de faibles dimensions destinés à être assemblés et juxtaposés pour réaliser une cons truction désirée. Ces constructions peuvent être très diverses telles que maisons d'habitation, immeuble, tour, magasin, arcade, refuge, salle de spectacle, motel, ferme, arène, bowling, tribune, piscine, ring, e'iâteau d'eau, observatoire, silo, station service, marché couvert, gare, viaduc, tunnel, passerelle, pont. carrefour de circulation à plusieurs niveaux (échan geur de voitures), garage, hangar, atelier, usine, etc.
Toutefois pour simplifier la description, celle-ci sera limitée à une maison d'habitation, construction qui de Par sa complexité permet d'illustrer la plupart des différents cas de montage particulier.
Tous les éléments du jeu de construction sont réalisés de préférence en matière plastique et obtenus par exemple par moulage, injection ou extrusion sui vant leur forme.
Ce jeu de construction comprend 1. Des éléments de murs A (fig. 1) dont les faces de parement l sont rectangulaires, tandis que ses faces d'assise 2 inférieure- et supérieure comportent -respectivement une rainure 3 et une languette 4 d'emboîtement. Cette rainure et cette languette sont de section transversale correspondante et sont dispo sées dans le plan de symétrie vertical de l'élément de mur A. Les faces d'extrémité de ces éléments com- portent des gorges 5, 6 et des nervures 7, 8 de forme correspondante, de sorte que chaque élément présente une extrémité femelle et une extrémité mâle à double emboîtement.
Les formes des sections transversales des languettes, des nervures, des gorges et des rainu res sont prévues de manière à permettre l'emboîte ment des éléments par simple rapprochement des élé ments voisins. Ces éléments de murs A sont évidés ou compartimentés de manière à réduire le poids de matière plastique utilisée. Dans la forme d'exécution illustrée (élément de mur A comporte une cloison mince disposée dans le plan de symétrie longitudinal de l'élément séparant l'intérieur évidé de l'élément en deux chambres 9. La partie supérieure de cette paroi émerge hors de la face d'assise supérieure de l'élé ment de mur A et constitue ladite languette 4.
La partie inférieure de cette paroi médiane présente une plus forte épaisseur et est située dans la face d'assise inférieure de l'élément de mur A. La rainure 3 est pratiquée dans cette surépaisseur. En outre, ces évi dements ou chambres 9 communiquent lorsque les éléments sont assemblés pour former des canaux s'étendant verticalement à l'intérieur des murs d'une construction.
2. Des éléments d'encadrements femelles Bi , B, (fi-. 4 et 5) et des éléments d'encadrements mâles B;, B.4 (fig. 2 et 3). L'une des faces d'extrémité des éléments B, et B., présente les gorges 5 et la ner vure 7, tandis que l'une des faces d'extrémité des éléments B.; , B.i présente la gorge 6 et les nervures 8. Ainsi ces faces d'extrémité s'emboîtent dans l'une ou l'autre des faces d'extrémité d'un élément de mur A, ou les unes dans les autres.
Ces éléments d'encadre ments sont également évidés et comportent des cham bres 10 débouchant sur leurs faces d'assise oproFéeç et sont également séparées par une paroi verticale mince qui est munie de la languette 4 et de la rai nure 3 d'une façon analogue aux éléments de murs. La longueur a des éléments B, et B.; est plus gr?nde que la longueur b des éléments B., et B, de manière à permettre un décalage des joints verticaux j dans une façade. La seconde face d'extrémité des éléments B, , B,, B.;, B, est lisse et présente une rainure 11 destinée à recevoir les montants ou huisseries des portes et fenêtres (fig. 25, 28 et 29).
Cette rainure 11 est également pratiquée dans la paroi médiane de l'élément d'encadrement, cette paroi comportant une surépaisseur dans sa partie adjacente à ladite face d'extrémité lisse.
3. Des éléments d'angle C (fig. 6) comportent deux faces de parement 12 formant un angle de 90" entre elles. Ces éléments d'angle C sont également évidés et présentent une cloison centrale mince 13 portant la languette 4 et la rainure 3 des faces d'assise supérieure et inférieure d'une façon analogue à la cloison médiane des éléments de murs A.
Les faces de parement 12 comportent à leur extrémité supérieure, soit dans la face d'assise supé rieure de l'élément d'angle, une languette d'emboîte ment 14. ; et à leur extrémité inférieure, soit dans la face d'assise inférieure de l'élément d'angle, une rai nure 15 destinée à recevoir la languette 14 d'un élé ment d'angle adjacent. Ces languettes 14 et ces rai nures 15 permettent de renforcer l'assemblage des éléments d'angle et de rigidifier ainsi une cons truction.
Les faces 16, opposées aux faces de parement 12 d'un élément d'angle, comportent une baguette 17 s'étendant verticalement et destinée à coopérer avec la rainure 11 des éléments d'encadrements. En outre, les faces de parement 12 sont prolongées latérale ment par une battue 18 recouvrant partiellement un élément d'encadrement assemblé à l'élément d'angle.
4. Une chape mâle 19 (fig. 17) présentant la forme d'une bande ou planchette d'une largeur égale à celle des éléments de murs A, d'encadrements B et de poteaux 62 (qui seront décrits en détail plus loin) ruais de faible épaisseur. La longueur de ces bandes peut être quelconque. Cette chape mâle est destinée à être coupée en tronçons, dont la longueur est déterminée par les dimensions de la construction devant être réalisée.
Cette chape mâle 19 comporte une languette ]on gitudinale 20 s'étendant sur toute sa longueur et dis posée dans son plan de symétrie longitudinal. Cette languette 20 est destinée à coopérer avec la rainure 3 des éléments de murs A, d'encadrements B, d'angle C et de poteaux 62. Cette chape mâle 19 est destinée en particulier à être posée ou figée sur une surface et à servir de base ou de fondation à une cons truction.
En effet, pour élever un mur par exemple (fig. 27), on place sur une surface plane un tron,on de chape mâle 19 dont la longueur correspond à la lo^glteir du mur d _vant être construit. Puis on place un élément d'encadrement femelle petit B., à l'une des extrémités dudit tronçon de chape mâle 19. Cet élé ment d'encadrement B, est fixé sur cette chape mâle 19 pi r l'engagement de la languette 20 de la chape dans la rainure 4 de l'élément d'encadrement B., .
Ensuite une première rangée d'éléments de murs A est mise en place, chaque élément de mur étant fixé sur la chare mâle 19 par de la languette 20 dans la rainure 4 de cet élément de mur A. En outre, ces éléments de murs A sont assemblés les uns aux autres par l'engagement des nervures 7, 8 deus la gorge 5, 6 des éléments de mur adjacent.
Enfin, c,tte première rangée du mur est terminée par un élément d'encadrement mâle grand Ba. Comme la longueur a des éléments d'encadrements mâtes et femelles grands B2, B, est égale à la longueur d'un élément de mur A et que la longueur h des éléments mâles et femelles petits B, , B., est égale aux deux tiers de la longueur d'un élément de mur A, la !on- gueur d'un mur est_ toujours égale à un multiple de la longueur d'un élément de mur A augmentée des deux tiers de la longueur d'un de ces éléments de murs.
Une seconde rangée d'éléments est ensuite pla cée sur la première, commençant par un élément d'encadrement femelle grand B, et se terminant par un élément d'encadrement mâle petit B, de sorte que les joints j verticaux entre deux éléments de murs A adjacents soient décalés d'une rangée à la suivante. Tous les éléments B, , A et B,, de cette seconde ran gée sont assemblés entre eux à l'aide des gorges 5, 6 et des nervures 7, 8 et sont montés sur les éléments B:,, , A et B3 de la rangée inférieure à l'aide des lan guettes 4 des éléments de la rangée inférieure entrant dans les rainures 3 des éléments de la rangée supé rieure.
Le mur est ainsi construit de proche en proche jusqu'à la hauteur désirée. Un tel pan de mur cons titue l'élément le plus simple d'une construction.
Il est évident que des éléments d'angle C peuvent être posés en bout du pan de mur ainsi réalisé. Un élément d'angle C sera fixé sur la chape mâle 19 à l'aide de sa rainure 3 engagée sur la languette longi tudinale 20 de la chape mâle. Cet élément sera encore fixé à l'élément d'encadrement mâle grand B3 par l'engagement de sa baguette verticale 17 dans la rainure 11 de cet élément B3. Des éléments d'angle C sont ainsi emboîtés les uns sur les autres et avec les éléments d'encadrements correspondants du mur jus qu'à une hauteur égale à celle de ce mur.
En appliquant les mêmes règles de montage il est possible, par simple assemblage et juxtaposition d'éléments de murs A, d'encadrements B et d'angle C de réaliser les murs (fi.g. 27) et les refends (fig. 26) d'une construction quelconque.
Il est évident que des ouvertures, portes et fenê tres (fig. 28 à 30) peuvent être ménagées dans les murs d'une construction en utilisant les éléments d'ence:drements B. Les dimensions de ces ouvertures sont automatiquement déterminées par la dimension desdits éléments de murs A et d'encadrements B. La larf#eitr de telles ouvertures et toujours égale à un multiple de la longueur d'un élément de mur A augmentée d'un tiers de la longueur d'un élément de mur A.
Des éléments d'appuis de fenêtres F sont prévus (fiQ. 28 et 30) et comportent une rainure 3 destinée à être engagée sur les languettes 4 des éléments de murs de la rangée du mur bordant le côté inférieur de l'ouverture destinée à recevoir une fenêtre. Ces éléments d'appuis F présentent une largeur c égale au tiers de la longueur des éléments de murs A de sorte que la largeur d'une ouverture peut toujours être entièrement comblée sans jeu à l'aide de ces éléments F juxtaposés. Ces appuis de fenêtres F pré sentent encore une rainure supérieure 21 située dans le même plan vertical que les rainures 3. Cette rai nure 21 est destinée à recevoir les montants ou huisseries des fenêtres.
Le côté supérieur des ouvertures constitue un linteau (fi-. 35) et est constitué par l'assemblage d'éléments de chaînage D qui seront décrits en détail plus loin.
Les huisseries des ouvertures, portes et fenêtres, sont obtenues à l'aide d'un profilé d'huisserie 22 (fig. 16). Ce profilé d'huisserie 22 comporte une lan guette longitudinale 23 située dans le plan de symé- trée longitudinal du profilé et s'étendant sur toute sa longueur. En outre, ce profilé présente deux rainures latérales<I>24, 25a</I> débouchant chacune sur un côté dudit profilé et s'étendant également sur toute la lon gueur de celui-ci. Ce profilé d'huisserie présente donc en coupe transversale, dans sa partie formant les deux rainures 24 et 25a, la forme générale d'un S.
La forme et les dimensions de la languette longi tudinale 23 du profilé d'huisserie 22 sont telles, que celle-ci puisse s'enclencher dans la rainure 11 des élé- ments d'encadrements B et poteaux 62, la rainure 21 des éléments d'appui de fenêtre F et la rainure 3 des éléments de murs A, d'encadrements B et de chaînage D.
Ce profilé d'huisserie 22 est coupé en tronçons dont la longueur correspond aux dimensions d'une ouverture, en particulier à sa hauteur. Ces tronçons d'huisserie sont ensuite fixés par l'engagement de la languette 23 dans la rainure 11 des éléments d'enca drements bordant l'ouverture. Les côtés supérieurs et inférieurs de l'ouverture peuvent être également munis d'un tronçon de profilé d'huisserie d'une façon analogue.
La fiig. 15 illustre les trois parties d'une charnière destinée à la fixation des battants d'une fenêtre ou d'une porte sur les tronçons de profilé d'huisserie 22. Cette charnière se compose d'un gond formé d'une pièce d'attache 25 et d'un axe 26 et d'une penture 27. La pièce d'attache 25 comporte une plaquette 28 destinée à s'engager à force dans l'une ou l'autre des rainures 24, 25a du profilé d'huisserie. Cette pièce d'attache 25 comporte encore un trou borgne dans lequel s'engage partiellement l'axe 26.
La pen ture 27 présente un trou destiné à recevoir l'axe et une fente 29 destinée à recevoir le battant d'une porte ou d'une fenêtre formé par une plaque de matière plastique 30 coupée aux dimensions.
La fig. 37 illustre le montage d'une telle char nière. De cette façon il est possible de réaliser des portes et des fenêtres mobiles ce qui est très impor tant pour l'attrait du jouet.
En outre la fig. 47 illustre une variante dans laquelle une fenêtre est munie d'un contrevent. En effet, la rainure 25a du profilé d'huisserie 22, enga gée dans les éléments d'encadrements B, reçoit une languette 31 découpée dans une chape mâle 19. Un tronçon de profilé d'huisserie 22 est fixé sur cette languette 31 par l'engagement de cette languette dans la rainure 25a d'un second profilé d'huisserie 22'.
Le premier profilé d'huisserie 22 porte, de la façon décrite ci-dessus, le battant d'une fenêtre tandis que le second profilé d'huisserie 22' porte d'une façon analogue le battant d'un contrevent 32.
Il est évident que dans des variantes non illus trées on peut réaliser une fenêtre à un seul battant ou au contraire une verrière ou une paroi vitrée com portant une pluralité de battants de fenêtre. Il en est de même pour les fermetures extérieures telles que volets multiples, etc. En effet, à l'aide de la char nière illustrée à la fig. 15 il est possible d'articuler sur un premier battant dont le bord extrême est engagé dans l'une des rainures d'un profilé d'huisse rie un second battant. En outre, il est également possible de constituer des fenêtres fixes, ne s'ouvrant pas, en engageant les bords d'un morceau de plaque en matière plastique coupés aux dimensions de l'ouverture directement dans les rainures 11 des élé ments d'encadrements.
Les portes se montent d'une façon analogue aux fenêtres, et toutes sortes de combinaisons sont réali- sables tant pour les menuiseries extérieures que pour les menuiseries intérieures. Les plaques de matière plastique formant les portes et les contrevents sont rendues opaques, par exemple en revêtant celles-ci d'un morceau de papier autocollant.
Il faut encore remarquer que les hauteurs des élé ments de murs A, d'encadrements BI, Bz, Bs, B4 et d'angle C sont identiques entre elles. Par contre, il est possible de prévoir des éléments de murs A et d'encadrements B de faible largeur (épaisseur de mur), ces éléments minces étant utilisés pour la réali sation de cloisons internes ou de constructions légè res tandis que les éléments normaux, à forte épais seur, sont utilisés pour la réalisation des murs por teurs extérieurs et refends.
Pour la réalisation de planchers et de toitures terrasses, le présent jeu de construction comporte encore les éléments préfabriqués suivants 5. Des éléments de chaînage D (fig. 10) dont la hauteur est, dans l'exemple illustré, identique à celle des éléments de murs A et dont la longueur est égale à celle d'un élément d'encadrement petit B., B, c'est-à-dire aux deux tiers de la longueur d'un élé ment de mur A.
Ces éléments de chaînage D présentent une face de parement 33 destinée à venir se situer dans le plan de la face avant ou de parement d'un mur sur lequel ces éléments de chaînage sont montés. La face d'assise inférieure d'un élément de chaînage est munie d'une rainure 3 destinée à coopérer avec les lan guettes 4 des éléments de murs A de la rangée supé rieure d'un pan de mur.
Ces éléments de chaînage D ne comportent pas d'organes d'accrochage latéraux mais sont simple ment disposés côte à côte, chacun étant fixé par sa rainure 3 sur la languette 4 d'un des éléments de murs A de la rangée supérieure d'un pan de mur.
La face supérieure 34 des éléments de chaînage D présente trois gorges parallèles 35, 36 et 37 s'éten dant sur toute leur longueur parallèlement à la face de parement 33. Ces éléments de chaînage sont éga lement évidés et présentent une glissière parallèle à la face de parement 33, formée par une rainure 38 et une butée 39. En outre, l'élément de chaînage D est ouvert sur sa face arrière, opposée à sa face de parement 33. Toutefois celui-ci peut être obturé à l'aide d'une plaque de fermeture 40 comportant à son extrémité supérieure une languette 41 destinée à être engagée dans une rainure 42 pratiquée dam la surface supérieure 34 de l'élément de chaînage D mais débouchant à l'intérieur de celui-ci.
L'extrémité inférieure de cette plaquette de fer meture 40 est destinée à entrer en contact avec une surface d'appui 4.3.
Du fait des dimensions des éléments de chaî nage D il est toujours possible d'obtenir par la juxta position de ceux-ci une longueur égale à un multiple pair de la longueur d'un élément de mur A aug mentée des deux tiers de la longueur d'un tel élé ment de mur A. Dans les cas où il faut monter un chaînage sur un pan de mur dont la longueur est égale à un mul tiple impair de la longueur d'un élément de mur A augmentée des deux tiers de la longueur d'un tel élément de mur, le chaînage obtenu par la juxtapo sition d'éléments de chaînage D est égal à la lon gueur du pan de mur augmentée d'un tiers de la longueur d'un élément de mur.
Les éléments de chaî nage situés en bout dépassent donc chacun d'un sixième de la longueur d'un élément de mur à l'inté rieur d'un élément de chaînage d'angle Dl correspon dant décrit ci-dessus.
6. Des éléments de chaînage d'angle D, (fig. 9) présentent en coupe transversale la forme générale d'une cornière d'angle et comportent dans les faces d'assise inférieures une rainure 44 destinée à coopé rer avec la languette 12 des éléments d'angle C. Chaque élément Dl présente encore une languette 45 dans sa face d'assise supérieure. Les parties laté rales 46 de cet élément de chaînage d'angle Dl sont de plus faible épaisseur et leur face interne est située dans le prolongement de la face de parement d'un pan de mur. De cette façon les parties latérales peuvent masquer les éléments de chaînage D lorsque ceux-ci débordent sur les éléments d'angle C.
7. Des éléments de liaison L (fig. 21) constitués par un profilé dont l'épaisseur et la longueur sont telles qu'elles s'engagent sans jeu dans la glissière (38, 39) des éléments de chaînage D. Ce profilé L est pourvu d'entailles 47 équidistantes s'ouvrant sur l'une de ces tranches. La distance séparant deux de ces entailles 47 adjacentes est égale à deux fois la longueur d'un élément de mur A. L'épaisseur de ce profilé correspond à la largeur des rainures 36, 37, 38 et 3 pratiquées dans les divers éléments déjà décrits.
Pour réaliser un linteau (fig. 35) on enfile des éléments de chaînage D sur un élément de liaison L, le nombre de ces éléments de chaînage D disposés côte à côte étant suffisant pour former une longueur de linteau supérieure à la largeur de l'ouverture que l'on désire couvrir. Les éléments de chaînage D for mant les extrémités du linteau sont alors fixés sur les éléments d'encadrements B, de murs A ou de poteaux 62 adjacents à l'ouverture par l'engagement des languettes 4 de ces éléments B, A, 62 dans la rai nure 3 des éléments de chaînage D. L'élément de liaison L est engagé dans la glissière (38, 39) et maintient les éléments de chaînage D alignés les uns avec les autres bien que ceux-ci n'aient pas d'organes d'accrochage latéraux.
8. Des éléments poutres P (fig. 7) présentent en section transversale une forme générale trapézoïdale. Ces éléments poutres sont évidés et comportent une glissière formée de deux rainures 48 pratiquées dans les parois supérieure et inférieure de l'élément pou tre et s'ouvrant à l'intérieur dudit élément. Ces rai nuras 48 sont placées dans un plan de symétrie longitudinal des éléments poutres P. Ces rainures 48 sont destinées à recevoir les tranches d'un élément de liaison L lorsque ces éléments poutres P sont enfilés sur celui-ci (fig. 31). En outre, cet élément poutre P comporte deux surfaces d'appui s'étendant parallèlement à son axe longitudinal soit auxdites rainures 48.
Ces éléments poutres P présentent des surfaces supérieure 50 et inférieure 51 planes et parallèles entre elles. La longueur d'un élément pou tre est approximativement égale à la moitié de la longueur d'un élément de mur A.
9. Des éléments hourdis H (fig. 8) dont les faces supérieure 52 et inférieure 53 sont également pla nes et qui présentent une hauteur identique à celle des éléments poutres P. Ces éléments hourdis H présentent encore des surfaces d'appui 54 destinées à reposer sur les surfaces d'appui 49 d'éléments poutres P faisant partie de poutres parallèles adja centes. En outre, la forme de ces éléments hourdis H est telle que lorsqu'ils reposent entre deux poutres parallèles adjacentes les surfaces supérieures 50, 52 et inférieures 51, 53 des éléments poutres et hourdis juxtaposés soient situées dans les mêmes plans et forment les surfaces planes et sans discontinuité supé rieure et inférieure d'un plancher (fig. 32).
Ces éléments hourdis H sont évidés et comrortent des chambres séparées par une cloison médiane mince 55. Des organes d'accrochage sont disposés dans les faces frontales des éléments hourdis et sont constitués dans la forme d'exécution illustrée par une rainure et une languette fixée sur ladite cloiFon 55 et disposées chacune dans l'une des faces frontales de l'élément hourdis. Chacune de ces languettes est destinée à coopérer avec la rainure de l'élément hour dis adjacent en vue de leur fixation (fig. 36) la lon gueur constituée par la juxtaposition d'un élément poutre P et d'un élément hourdis H est égale à deux fois la. longueur d'un élément de mur A dans l'exem ple illustré.
Pour réaliser un plancher (fig. 34) ou une toi ture terrasse (fig. 38) on forme un support constitué par la juxtaposition d'élément de chaînage D mainte nus ensemble à l'aide d'un élément de liaison L dont la tranche pleine, celle ne comportant pas d'entaille 47, est engagée dans l'une des rainures 36 ou 37 de la face supérieure 34 des éléments de chaînage D. La longueur de ce support, déterminée par le nombre d'éléments de chaînage D juxtaposés, correspond à la longueur du pan de mur ou élément de la cons truction sur lequel il doit être fixé.
Le support ainsi réalisé est alors fixé sur la rangée supérieure d'éléments d'encadrements B et d'éléments de murs A d'un pan de mur par l'engage-- ment des languettes 4 des éléments A, B dans la rainure 38a des éléments de chaînage D. On réalise ensuite un second support de façon analogue que l'on fixe sur un pan de mur opposé au précédent, entre lesquels un plancher ou une toiture terrasse doit être réalisé.
On construit ensuite des poutres (fig. 31) dont la longueur correspond au minimum à la distance sépa rant les deux murs opposés précités en enfilant un nombre correspondant d'éléments poutres P sur un élément de liaison L coupé à la longueur désirée. La longueur de l'élément de liaison L est plus grande que celle de la poutre de sorte que ses extrémités émergent hors des éléments poutres P formant les deux extrémités de la poutre.
Les extrémités libres de cet élément de liaison L sont alors engagées dans les entailles 47 situées en regard l'une de l'autre des éléments de liaison L faisant partie des supports fixés sur les murs opposés. On dispose ainsi (fig. 33) un nombre de poutres parallèles les unes aux autres égal au nombre d'entailles 47 de chacun des sup ports. Enfin on dispose (fig. 34, 38) des hourdis entre les poutres ainsi posées, en nombre égal au nombre d'éléments de chacune de ces poutres. De cette façon on réalise un plancher ou une terrasse en obturant entièrement l'espace compris entre les deux murs opposés.
Dans le cas d'une construction comprenant 4 murs, un plancher ou une toiture terrasse est cons truite de la même façon que décrit précédemment. En outre, les murs ne portant pas le plancher (pou tres) sont également coiffés par des éléments de chaî nage D et, si nécessaire, une rangée de hourdis H supplémentaire est posée sur les surfaces d'appui 49 libres des poutres extérieures et la surface supérieure 34 des éléments de chaînage D desdits murs non porteurs.
Pour rigidifier la construction un élément de liaison L est introduit dans l'une des rainures 36, 37 des éléments de chaînage fixés sur les murs non porteurs du plancher. Cet élément de liaison permet de relier et de fixer lesdits éléments de chaînage D les uns aux autres et éventuellement de fixer la posi tion de la rangée d'éléments hourdis H extrême repo sant sur ces éléments de chaînage.
Pour masquer la construction du plancher ou de la toiture terrasse des plaquettes de parement 56 (fig. 11) présentant une languette 57 et une fente 58 sont prévues. Ces plaquettes de parement 56 présen tent une longueur égale à celle des éléments de chaî nage D et sont destinées à être fixées sur ceux-ci par l'introduction de la languette 57 dans la rainure 35 desdits éléments de chaînage D. La hauteur de ces plaquettes de parement 56 est telle que la tranche supérieure, munie de la fente 58, d'une plaquette fixée sur un élément de chaînage D soit située dans le même plan que la surface supérieure du plancher.
Des plaquettes de parement d'angle 59 (fig. 33) sont similaires aux éléments de chaînage d'angle<B>Dl</B> (fig. 9) mais leur hauteur est réduite et est égale à celle des plaquettes de parement 56 (fig. 11). Ces plaquettes de parement d'angle 59 sont destinées à être fixées sur un élément de chaînage d'angle DI.
Pour réaliser une construction à plusieurs étages (fig. 39, 46) des tronçons de chape mâle 19 sont fixés, par collage par exemple, sur les surfaces supé rieures des plaquettes de parement 56, les plaquettes de parement d'angle 59 et du plancher. Ces tronçons de chape mâle 19 sont disposés le long des murs devant être montés et sur ces chapes un nouvel étage est construit d'une façon analogue à ce qui a été déjà décrit.
Dans le cas d'une toiture terrasse la finition est achevée par des éléments acrotères 60 (fig. 12 et 38) comportant une languette 61 destinée à être engagée dans la fente 58 des plaquettes de parement 56. Des tronçons de chape mâle 19 peuvent égale ment être montés comme décrit au paragraphe pré cédent.
10. Des éléments poteaux 62 (fig. 14, 38) com portent une section transversale de forme carrée et présentent sur leurs surfaces d'assises supérieure et inférieure une languette 4 et une rainure 3 respec tivement. Deux parois opposées présentent des rai nures 11 similaires à celles des éléments d'encadre ments B. Ces éléments poteaux 62 permettent de former des piliers, par exemple pour des construc tions sur pilotis (fig. 52) et des constructions avec remplissage de mur (fig. 38) ou sans remplissage de mur. De même des piliers constituent des cheminées (fig. 3 8).
Des éléments de ventilation 63 (fig. 13, 38) pré sentent en coupe transversale une forme générale rectangulaire et présentent des faces lisses. Ces élé ments comportent également une languette 4 et une rainure 3 disposées dans leurs faces d'assises supé rieure et inférieure. Ces éléments permettent de réa liser différentes finitions telles que cheminées, etc.
La rainure 3 et la languette 4 des éléments poteaux 62 et de ventilation 63 sont également por tées par une cloison médiane de ces éléments d'une façon analogue aux éléments de murs A et d'enca drements B.
Pour la réalisation des toitures anciennes (incli nées à 45ù) ou modernes (inclinées à<B>150)</B> (fig. 39, 42 à 45), le jeu de construction comporte encore les éléments suivants 11. Un profilé de charpente ancienne (fig. <B>23)</B> comportant deux parties, une première partie 64 dont l'une des faces est munie de rainures 65 s'étendant d'un bord à l'autre de cette partie 64 et formant un angle de 450 avec les bords de ladite partie 64. Ces rainures 65 se coupent à angle droit.
Une seconde partie 66 de ce profilé, séparée de la première par une ligne de découpe ou de cassure 67, comporte des entailles 68 débouchant sur sa tranche libre. Ces entailles sont équidistantes et séparées par une dis tance égale à deux fois la longueur d'un élément de mur A.
Cette seconde partie 66 comporte encore des rainures 69 s'étendant sur toute la largeur de cette partie 66.
12. Un profilé de charpente moderne (fig. 24) semblable au profilé de charpente ancienne mais dont les rainures 65 forment un angle de<B>150</B> avec les bords de la première partie 64 de ce profilé.
13. Une chape femelle 70 (fig. 19) présentant une rainure longitudinale médiane 71. L'épaisseur de cette chape femelle 70 correspond à la largeur des rainures 65 des profilés de charpente ancienne et moderne et peut être engagée à force dans celle-ci. La largeur de cette chape femelle 70 est supérieure à celle des éléments de murs A et d'encadrements B d'une valeur égale à deux fois la profondeur des rainures 65 des profilés de charpente.
Pour réaliser une charpente ancienne ou moderne on construit tout d'abord un mur pignon (fig. 39 et 43) dont l'inclinaison générale des pans est par exemple égale à 450 ou à 15o suivant le type de charpente envisagé. Puis on réalise un support com prenant un tronçon de profilé de charpente ancienne ou moderne dont les extrémités ont été coupées à 450 ou à 150 et dont la longueur correspond à celle du pan de toiture à réaliser.
Ce tronçon de profilé est muni de morceaux de chape femelle découpés dans la chape femelle 70 et fixés sur ledit profilé de charpente. Ces tronçons de chape femelle 70 sont engagés par leur tranche dans certaines des rainures 65 du profilé de charpente, la rainure 71 de la chape femelle étant dirigée vers le bas lorsque le profilé de charpente est maintenu en position de service, c'est-à-dire à 450 ou 150.
Un second profilé de char pente ancienne ou moderne est sectionné le long de la ligne de coupe 67 et la première partie de ce profilé coupée à 450 ou 150 à ses extrémités et pré sentant une longueur identique au premier profilé utilisé est fixée sur la tranche libre des tronçons de chape femelle 70 fixés sur le profilé de charpente. Le support mentionné plus haut comporte donc un profilé de charpente 64, 66 et la première partie 64 d'un profilé de charpente disposé parallèlement l'un par rapport à l'autre et reliés ensemble à l'aide de tronçons de chape femelle 70 dont les tranches sont engagées dans les rainures 65 des premières parties 64 des profilés de charpente.
Ce support est ensuite fixé sur le mur pignon et coiffe celui-ci tout en lui donnant l'apparence d'une charpente. En effet le profilé de charpente 64, 66 et la première partie 64 de l'autre profilé de charpente couvrent les faces externes et internes respectivement du mur pignon pour masquer sa forme en escalier. La fixation de ce support sur le mur pignon s'obtient par la pose des tronçons de chape femelle 70 sur certains des éléments d'encadrements B supérieurs du mur pignon, c'est-à-dire de ceux for mant les marches d'escalier de ce mur pignon.
La languette 4 de ces éléments d'encadrements B est engagée dans la rainure 71 des tronçons de chapes femelles 70 et fixe ainsi le support sur le mur pignon.
Il est évident que dans certaines variantes le support pourrait ne pas comporter la première partie du second profilé de charpente celui-ci étant uni quement prévu pour la finition esthétique de la cons truction en cachant les escaliers de la face interne du mur pignon.
La surface inclinée de la toiture (fig. 39 et 43) est réalisée d'une façon identique à celle horizontale d'un plancher. Des poutres, formées d'éléments pou tres P enfilés sur des éléments de liaison L, sont fixées sur les supports fixés aux pignons de mur opposés par l'engagement des éléments de liaison L dans les entailles 68 du profilé de charpente du sup port. Les espaces entre deux poutres parallèles adja centes sont comblés par la pose de hourdis H exac tement comme pour la construction de planchers.
Le faite de la toiture est réalisé par la dernière rangée de hourdis supérieure de chaque pan de la toiture, les éléments hourdis H de ces deux rangées s'appuient les uns sur les autres. Pour obtenir une finition parfaite du faite du toit (fig. 44) un profilé faitier 72 (fig. 18) présentant une surface supérieure bombée et une surface inférieure munie de deux gorges 73 est prévu. Un tronçon de ce profilé faîtier 72 est posé sur le faîte du toit et ses deux gorges 73 reposent sur les bords supérieurs des éléments hour dis des rangées supérieures de chaque pan de la toiture.
Le bas d'un pan de toiture se termine toujours par une poutre formée d'éléments poutres P enfilés sur un élément de liaison L. Toutefois pour parfaire la finition du bas de la toiture (fig. 45) on fixe un profilé de finition 74 (fig. 20) par l'engagement de sa baguette 75 dans une rainure 76 séparant chaque surface d'appui 49 du corps des éléments poutres P. Ce profilé de finition 74 présente une forme telle qu'une fois fixé sur des éléments poutres P il remplit la partie manquant à l'élément poutre P pour qu'il présente une forme rectangulaire vue en coupe.
On peut ainsi à l'aide de ce profilé de finition 74 terminer proprement une surface de toiture ou de plancher (fi-. 45, 46, 41, 40).
Ce profilé de finition 74 présente encore une rai nure 77 sur sa face supérieure destinée à coopérer avec la languette longitudinale 20 de la chape mâle 19.
Pour fixer une gouttière (fig. 45) au bas du pan du toit on fixe un morceau de chape mâle 19 dont l'un des bords a été diminué, par exemple par décou page, sur le profilé de finition par engagement de la languette 20 dans la rainure 77. Puis le bord libre de la chape mâle 19 est placé dans une des gorges 73 du profilé faîtier et fixé dans celle-ci par collage par exemple.
D'autre part avec la combinaison d'un pro filé faîtier 72 et de deux profilés de finition 74 on réalise un tuyau de descente (fig. 56) par l'engage ment de la baguette 75 du profilé de finition 74 dans une rainure 73' (fig. 18) du profilé faitier 72. Le tuyau de descente s'applique sur le mur par collage par exemple.
Dans certains cas on est conduit à effectuer des ouvertures ou trémies (fig. 39 et 40) dans les surfaces de plancher ou de toiture, par exemple pour la cons truction d'échelles de meunier ou de cheminées, lucarnes, etc. La finition des bords de ces trémies est réalisée de la façon illustrée à la fig. 39. Deux côtés de la trémie sont réalisés par la fixation d'un tronçon de profilé de finition 74 le long d'une poutre de façon déjà décrite.
Les deux autres côtés de la trémie sont réalisés à l'aide de poutres rectangulaires cons- tituées par une poutre normale dont les deux côtés sont munis d-- profilé de finition 74. Ces poutres reposent sur les éléments poutres P délimitant la tré mie dans le sens perpendiculaire à ladite poutre rec tangulaire. Les poutres, qui doivent être coupées pour la réalisation de la trémie. reposent par l'une de leurs extrémités sur ladite poutre rectangulaire.
Pour obte nir une surface supérieure lisse, des morceaux de chape mâle 19 sont fixés sur tous les tronçons de profilé de finition 74.
Les fi-. 39 et 40 illustrent le passage dans une trémie d'une échelle de meunier. Cette échelle de meunier est formée de montants constitués par des tronçons de seconde partie de profilé de charpente dont l'extrémité inférieure est coupée de façon à reo-zer sur une surface tandis que l'extrémité supé rieure est découpée comme illustré à la fig. 41 pour s'accrocher sur le bord d'une trémie. Les marches de cette échelle de meunier sont constituées par des tron çons d'un profilé escalier 78 (fig. 22) dont les tran ches sont engagées dans les rainures 69 des montants de l'échelle formée par des tronçons de seconde par tie 66 de profilé de charpente.
Ce profilé d'escalier 78 (fig. 22 et 49) comporte une surface lisse, formant la surface supérieure des marches et une surface munie d'une part d'une gorge long tudinale 79 et d'autre part de rainures 80 pour recevoir les marches de l'escalier côté droit et côté gauche.
La fi-. 48 illustre partiellement une construction comportant un escalier. Cet escalier comporte un palier constitué par des tronçons de profilé d'escalier 78 reposant sur des pans de mur. Chaque montée d'escalier est formée à partir du profilé d'escalier 78. Les montants sont formés à l'aide de tronçons dudit profilé 78 dont les extrémités ont été coupées en forme pour venir reposer sur le palier d'une part et sur un plancher d'autre part. La fig. 49 illustre en détail la construction de l'escalier. Les marches sont réalisées par des tronçons du profilé d'escalier 78 dont les extrémités sont engagées dans les rainures 80 des montants.
Les contremarches sont constituées à partir de tronçons dudit profilé d'escalier 78 dont la largeur a été diminuée. Ces morceaux sont engagés par leur tranche supérieure dans la gorge 79 de la marche supérieure tandis que leur tranche inférieure repose sur la marche inférieure.
Il est impossible de décrire ici tous les montages particuliers pouvant être réalisés avec les éléments de construction décrits, le nombre de ces montages étant trop élevé. De même avec les éléments et les profilés décrits on peut reproduire les accessoires des constructions, par exemple des avancées de toiture (par rapport aux murs pignon), une charpente ancienne (fia.
42) et charpente moderne, les escaliers extérieurs 81 (fig. 39) avec ou sans perron, des ram pes 82 (fig. 48), des placards 83 (fig. 39), des armoi res sous-sanitaires, des caniveaux sur les terrasses, des chapeaux de cheminées 84 (fig. 39), des raccords de plancher et toiture 85 (fig. 39), des embellisse- ments 86 (fig. 48), etc. Toutefois, ce qui précède donne une indication sur ce qui peut être réalisé.
Il est évident que la forme et les dimensions des éléments pourraient être modifiées pour autant que leur assemblage reste possible. En particulier la fil-. 50 illustre une autre forme de surface. Cette sur face, planchzr ou toiture, est constituée à partir d'éléments poutres P' enfilés sur des éléments de liaison L. Ces éléments poutres P' présentent une section transversale rectangulaire et leur longueur est égale à deux fois celle des éléments de murs A. Ils sont également munis d'une glissière formée par des rainures 48. Une telle construction dz- plancher ou toiture ne fait pas intervenir d'éléments hourdis.
II va sans dire que les poutres d'un plancher peuvent être placées indifféremment suivant des directions perpendiculaires et parallèles entre elles (fig. 57). Les éléments de chaînage D sont disposés sur les murs refends correspondant aux différentes directions des planchers et les éléments de liaison L, introduits dans les rainures 36, 37 des éléments de chaînage reçoivent les éléments de liaison L des pou tres des planchers. D'autre part, il est possible comme illustré à la fig. 39 de faire déborder un plan cher à l'extérieur d'une construction pour former un balcon 87.
Il est évident que des constructions très diverses peuvent être réalisées comme le montrent les ffg. 39 représentant une maison, 51 représentant un pont routier ou 52 représentant une tribune de stade. Tou tes ces constructions données à titre d'exemple seu lement sont toujours réalisées à partir des mêmes éléments précédemment décrits.
Enfin dans une toiture, charpente ancienne ou charpente moderne il est possible de prévoir diffé rents types de mansardes illustrées aux fig. 53 à 55. Dans une construction il est loisible d'associer des parties de toiture avec charpente ancienne avec d'autres parties de toiture avec charpente moderne.
II est évident que pour la réalisation de maquettes et de jouets plus élaborés on peut utiliser les canaux formés à l'intérieur des murs, des chaînages et des planchers pour faire passer des fils électriques et réaliser ainsi une installation d'éclairage, de sanitaire et de plomberie ou de chauffage central 88 (fig. 39). A cet effet certains éléments de chaînage D (fig. 10) présentent des évidements 43' pour le passage des fils et des tuyauteries.
Grâce à ces éléments de chai- nage percés les vides ou canaux pratiqués verticale ment à l'intérieur des murs, horizontalement à l'inté rieur des chaînages et des planchers se coupent ortho- gonalem--nt. Il est donc possible de disposer des fils ou des conduits dans toutes les parties d'une cons truction.
Construction set The object of the present invention is a construction set comprising elements, characterized in that it comprises lintel elements, connecting elements fixed by their ends to the lintel elements as well as beam elements threaded on. these linking elements.
The appended drawing illustrates, by way of example, various constructive possibilities offered by the construction set, object of the present invention. Fig. 1 illustrates a wall element.
Fig. 2 illustrates a large male framing element.
Fig. 3 illustrates a small male framing member.
Fig. 4 illustrates a large female framing member.
Fig. 5 illustrates a small female framing member.
Fig. 6 illustrates a corner element.
Fig. 7 illustrates an embodiment of a beam element.
Fig. 8 illustrates a slab element.
Figure 9 illustrates a corner linkage element. Fig. 10 illustrates a chaining element. Fig. 11 illustrates a facing plate. Fig. 12 illustrates an acroterion element.
Fig. 13 illustrates a ventilation element. Fig. 14 illustrates a column element.
The fia. 15 illustrates the three parts of a hinge. Fig. 16 illustrates a frame profile.
The fi-. 17 illustrates a male yoke.
Fig. 18 illustrates a ridge section. Fig. 19 illustrates a female yoke.
Fig. 20 illustrates a finishing profile. Fig. 21 illustrates a connecting element. Fig. 22 illustrates a staircase profile.
Fig. 23 illustrates an old frame section.
Fig. 24 illustrates a modern frame profile.
Fig. 25 illustrates part of a door frame.
Fig. 26 illustrates part of a wall and a partition.
Fig. 27 illustrates a corner wall.
Fig. 28 partially illustrates a wall with a window.
Fig. 29 partially illustrates a wall with a door.
Fig. 30 partially illustrates a window frame.
Fig. 31 partially illustrates a beam.
Fig. 32 partially illustrates a surface (floor or roof).
Fig. 33 partially illustrates the installation of beams on walls.
Fig. 34 partially illustrates a floor. Fig. 35 illustrates the assembly of a lintel. Fig. 36 illustrates the interlocking of the slabs. Fig. 37 illustrates the assembly of a window, door or bracing hinge.
Fig. 38 partially illustrates a construction with a flat roof.
Fig. 39 illustrates a possible construction. Fig. 40 illustrates the detail of the edge of a hopper. Fig. 41 illustrates the hanging of a miller's ladder.
Fig. 42 illustrates a detail of a roof.
Fig. 43 illustrates the assembly of a roof support. Fig. 44 illustrates a detail of the ridge of a roof. Fig. 45 illustrated- a detail of a gutter. Fig. 46 illustrates a detail of the start of the second floor of a building.
Fig. 47 illustrates in detail a window frame provided with a bracing.
Fig. 48 partially illustrates a construction comprising a staircase.
Fig. 49 illustrates a detail of a staircase.
The fi-. 50 illustrates a second embodiment of a beam element and of the assembly of a surface (expensive plan and roof).
Fig. 51 partially illustrates the construction of a bridge.
Fig. 52 schematically illustrates the construction of a tribune.
Figs. 53, 54 and 55 schematically illustrate three embodiments of mansards.
The fi-. 56 schematically illustrates the assembly of a downpipe.
Fig. 57 illustrates a particular construction of floors.
This construction set includes various small prefabricated elements intended to be assembled and juxtaposed to achieve a desired construction. These constructions can be very diverse such as residential houses, building, tower, store, arcade, refuge, performance hall, motel, farm, arena, bowling, grandstand, swimming pool, ring, water castle, observatory, silo, gas station, covered market, train station, viaduct, tunnel, footbridge, bridge. multi-level traffic intersection (car exchange), garage, hangar, workshop, factory, etc.
However, to simplify the description, it will be limited to a dwelling house, a construction which by virtue of its complexity makes it possible to illustrate most of the various cases of particular assembly.
All the elements of the construction set are preferably made of plastic and obtained for example by molding, injection or extrusion depending on their shape.
This construction set includes 1. Wall elements A (fig. 1) whose facing faces l are rectangular, while its lower and upper seating faces 2 have -respectively a groove 3 and a tongue 4 of interlocking. This groove and this tongue have a corresponding cross section and are arranged in the vertical plane of symmetry of the wall element A. The end faces of these elements have grooves 5, 6 and ribs 7, 8. of corresponding shape, so that each element has a female end and a male end with double interlocking.
The shapes of the cross sections of the tongues, ribs, grooves and grooves are provided so as to allow the elements to be fitted together by simply bringing neighboring elements together. These wall elements A are hollowed out or compartmentalized so as to reduce the weight of plastic material used. In the illustrated embodiment (wall element A comprises a thin partition arranged in the longitudinal plane of symmetry of the element separating the hollow interior of the element into two chambers 9. The upper part of this wall emerges out of the upper seat face of the wall element A and constitutes said tongue 4.
The lower part of this middle wall has a greater thickness and is located in the lower seat face of the wall element A. The groove 3 is made in this extra thickness. Further, these recesses or chambers 9 communicate when the elements are assembled to form channels extending vertically within the walls of a building.
2. Female frame elements Bi, B, (fig. 4 and 5) and male frame elements B ;, B.4 (fig. 2 and 3). One of the end faces of the elements B, and B., has the grooves 5 and the rib 7, while one of the end faces of the elements B .; , B.i has the groove 6 and the ribs 8. Thus these end faces fit into one or the other of the end faces of a wall element A, or into each other.
These frame elements are also hollowed out and comprise chambers 10 opening onto their oproFéeç seat faces and are also separated by a thin vertical wall which is provided with the tongue 4 and the groove 3 in a similar manner. to wall elements. The length has elements B, and B .; is greater than the length b of elements B., and B, so as to allow an offset of the vertical joints j in a facade. The second end face of the elements B,, B ,, B.;, B, is smooth and has a groove 11 intended to receive the uprights or frames of the doors and windows (fig. 25, 28 and 29).
This groove 11 is also made in the median wall of the framing element, this wall having an extra thickness in its part adjacent to said smooth end face.
3. Corner elements C (fig. 6) have two facing faces 12 forming an angle of 90 "between them. These corner elements C are also hollowed out and have a thin central partition 13 carrying the tongue 4 and the groove 3 of the upper and lower seating faces in a manner similar to the central partition of the wall elements A.
The facing faces 12 comprise at their upper end, either in the upper seat face of the corner element, a fitting tongue 14.; and at their lower end, or in the lower seat face of the corner element, a groove 15 intended to receive the tongue 14 of an adjacent corner element. These tongues 14 and these grooves 15 make it possible to reinforce the assembly of the corner elements and thus to stiffen a construction.
The faces 16, opposite the facing faces 12 of a corner element, comprise a strip 17 extending vertically and intended to cooperate with the groove 11 of the framing elements. In addition, the facing faces 12 are extended laterally by a battue 18 partially covering a framing element assembled to the corner element.
4. A male yoke 19 (fig. 17) having the shape of a strip or board with a width equal to that of the elements of walls A, frames B and posts 62 (which will be described in detail later) low thickness ruais. The length of these bands can be any. This male yoke is intended to be cut into sections, the length of which is determined by the dimensions of the construction to be produced.
This male yoke 19 comprises a tongue] on gitudinal 20 extending over its entire length and disposed in its longitudinal plane of symmetry. This tongue 20 is intended to cooperate with the groove 3 of the wall elements A, frames B, angle C and posts 62. This male yoke 19 is intended in particular to be placed or fixed on a surface and to be used. base or foundation to a construction.
In fact, to raise a wall for example (Fig. 27), a section of male yoke 19 is placed on a flat surface, the length of which corresponds to the lo ^ glteir of the wall to be built. Then a small female frame element B. is placed at one of the ends of said male yoke section 19. This framing element B is fixed on this male yoke 19 pi r the engagement of the tongue 20 of the clevis in the groove 4 of the frame element B.,.
Then a first row of wall elements A is put in place, each wall element being fixed on the male chare 19 by the tongue 20 in the groove 4 of this wall element A. In addition, these wall elements A are assembled to each other by the engagement of the ribs 7, 8 in the groove 5, 6 of the adjacent wall elements.
Finally, this first row of the wall is terminated by a large Ba male framing element. Since the length a of large male and female framing elements B2, B, is equal to the length of a wall element A and the length h of the small male and female elements B,, B., is equal to both third of the length of a wall element A, the! length of a wall is always equal to a multiple of the length of a wall element A increased by two thirds of the length of one of these elements of walls.
A second row of elements is then placed on top of the first, starting with a large female framing element B, and ending with a small male framing element B, so that the vertical joints between two wall elements A adjacent are shifted from one row to the next. All the elements B,, A and B ,, of this second row are assembled together using grooves 5, 6 and ribs 7, 8 and are mounted on elements B: ,,, A and B3 of the lower row using lan guards 4 of the elements of the lower row entering the grooves 3 of the elements of the upper row.
The wall is thus built step by step up to the desired height. Such a section of wall constitutes the simplest element of a construction.
It is obvious that the corner elements C can be placed at the end of the wall section thus produced. An angle element C will be fixed on the male yoke 19 using its groove 3 engaged on the longi tudinal tongue 20 of the male yoke. This element will still be fixed to the large male framing element B3 by the engagement of its vertical strip 17 in the groove 11 of this element B3. Corner elements C are thus nested on each other and with the corresponding framing elements of the wall up to a height equal to that of this wall.
By applying the same assembly rules, it is possible, by simple assembly and juxtaposition of wall elements A, frames B and corner C, to create the walls (fi.g. 27) and the crossbeams (fig. 26). ) of any construction.
It is obvious that openings, doors and windows (fig. 28 to 30) can be made in the walls of a construction by using the elements of enclosure: drements B. The dimensions of these openings are automatically determined by the dimension of said wall elements A and frames B. The larf # eitr of such openings is always equal to a multiple of the length of a wall element A increased by one third of the length of a wall element A.
Window sill elements F are provided (fiQ. 28 and 30) and comprise a groove 3 intended to be engaged on the tongues 4 of the wall elements of the row of the wall bordering the lower side of the opening intended to receive a window. These support elements F have a width c equal to one third of the length of the wall elements A so that the width of an opening can always be completely filled without play using these juxtaposed elements F. These window sills F still have an upper groove 21 located in the same vertical plane as the grooves 3. This groove 21 is intended to receive the uprights or frames of the windows.
The upper side of the openings constitutes a lintel (fig. 35) and is formed by the assembly of chain elements D which will be described in detail later.
The frames of the openings, doors and windows are obtained using a frame profile 22 (fig. 16). This frame section 22 comprises a longitudinal strip 23 located in the longitudinal plane of symmetry of the section and extending over its entire length. In addition, this section has two lateral grooves <I> 24, 25a </I> each opening onto one side of said section and also extending over the entire length thereof. This frame profile therefore has in cross section, in its part forming the two grooves 24 and 25a, the general shape of an S.
The shape and dimensions of the longitudinal tongue 23 of the frame profile 22 are such that it can engage in the groove 11 of the frame elements B and posts 62, the groove 21 of the elements d 'window sill F and groove 3 of wall elements A, frames B and chain D.
This frame profile 22 is cut into sections whose length corresponds to the dimensions of an opening, in particular to its height. These frame sections are then fixed by the engagement of the tongue 23 in the groove 11 of the frame elements bordering the opening. The upper and lower sides of the opening can also be provided with a section of frame profile in a similar manner.
The fiig. 15 illustrates the three parts of a hinge intended for fixing the leaves of a window or of a door to the sections of frame profile 22. This hinge consists of a hinge formed by an attachment part 25 and a pin 26 and a hinge 27. The attachment part 25 comprises a plate 28 intended to engage by force in one or the other of the grooves 24, 25a of the frame profile. This attachment part 25 also has a blind hole in which the pin 26 partially engages.
The hanger 27 has a hole intended to receive the axis and a slot 29 intended to receive the leaf of a door or a window formed by a plastic plate 30 cut to size.
Fig. 37 illustrates the assembly of such a hinge. In this way it is possible to realize movable doors and windows which is very important for the attractiveness of the toy.
In addition, FIG. 47 illustrates a variant in which a window is provided with a brace. Indeed, the groove 25a of the frame profile 22, engaged in the framing elements B, receives a tongue 31 cut from a male yoke 19. A frame section section 22 is fixed to this tongue 31 by the 'engagement of this tongue in the groove 25a of a second frame section 22'.
The first frame section 22 carries, as described above, the leaf of a window while the second frame section 22 'carries in a similar manner the leaf of a brace 32.
It is obvious that in variants not illustrated trées it is possible to produce a window with a single leaf or on the contrary a glass roof or a glazed wall comprising a plurality of window leaves. The same is true for exterior closures such as multiple shutters, etc. In fact, using the hinge illustrated in FIG. 15 it is possible to articulate on a first leaf, the end edge of which is engaged in one of the grooves of a thigh section, a second leaf. In addition, it is also possible to form fixed, non-opening windows by engaging the edges of a piece of plastic sheet cut to the dimensions of the opening directly into the grooves 11 of the frame elements. .
Doors are mounted in a similar way to windows, and all kinds of combinations are possible for both exterior and interior joinery. The plastic plates forming the doors and the shutters are made opaque, for example by coating them with a piece of self-adhesive paper.
It should also be noted that the heights of the elements of walls A, frames BI, Bz, Bs, B4 and angle C are identical to each other. On the other hand, it is possible to provide wall elements A and frames B of small width (wall thickness), these thin elements being used for the realization of internal partitions or light constructions while the normal elements, very thick, are used for the realization of exterior load bearing walls and shear walls.
For the realization of floors and terraced roofs, this construction set also includes the following prefabricated elements 5. Chaining elements D (fig. 10) whose height is, in the example illustrated, identical to that of the elements of walls A and the length of which is equal to that of a small framing element B., B, i.e. two-thirds of the length of a wall element A.
These chaining elements D have a facing face 33 intended to lie in the plane of the front face or facing a wall on which these chaining elements are mounted. The lower seat face of a chaining element is provided with a groove 3 intended to cooperate with the lan guettes 4 of the wall elements A of the upper row of a wall section.
These chaining elements D do not include side hooking members but are simply placed side by side, each being fixed by its groove 3 on the tongue 4 of one of the wall elements A of the upper row of a section of wall.
The upper face 34 of the chaining elements D has three parallel grooves 35, 36 and 37 extending over their entire length parallel to the facing face 33. These chaining elements are also hollowed out and have a slide parallel to the face. of facing 33, formed by a groove 38 and a stop 39. In addition, the chaining element D is open on its rear face, opposite to its facing face 33. However, the latter can be closed using 'a closure plate 40 comprising at its upper end a tongue 41 intended to be engaged in a groove 42 formed in the upper surface 34 of the chaining element D but opening into the interior thereof.
The lower end of this iron plate 40 is intended to come into contact with a bearing surface 4.3.
Due to the dimensions of the chain elements D it is always possible to obtain by the juxta position of these a length equal to an even multiple of the length of a wall element A increased by two thirds of the length of such a wall element A. In cases where it is necessary to mount a chain on a section of wall the length of which is equal to an odd number of the length of a wall element A increased by two thirds of the length of such a wall element, the chaining obtained by juxtaposing D chaining elements is equal to the length of the wall section increased by a third of the length of a wall element.
The end-to-end chaining elements therefore each exceed one sixth of the length of a wall element inside a corresponding corner chaining element Dl described above.
6. Angle chaining elements D (Fig. 9) have in cross section the general shape of a corner angle and include in the lower seating faces a groove 44 intended to cooperate with the tongue 12 corner elements C. Each element Dl also has a tongue 45 in its upper seat face. The lateral parts 46 of this angle Dl linking element are thinner and their internal face is located in the extension of the facing face of a wall section. In this way, the side parts can hide the linking elements D when these overlap the corner elements C.
7. Linking elements L (fig. 21) formed by a profile whose thickness and length are such that they engage without play in the slide (38, 39) of the chain elements D. This profile L is provided with notches 47 equidistant opening on one of these edges. The distance separating two of these adjacent notches 47 is equal to twice the length of a wall element A. The thickness of this profile corresponds to the width of the grooves 36, 37, 38 and 3 made in the various elements already described. .
To make a lintel (fig. 35), chain elements D are threaded onto a linking element L, the number of these chain elements D arranged side by side being sufficient to form a length of the lintel greater than the width of the lintel. opening that you want to cover. The chaining elements D forming the ends of the lintel are then fixed to the frame elements B, walls A or posts 62 adjacent to the opening by the engagement of the tongues 4 of these elements B, A, 62 in the groove 3 of the chain elements D. The link element L is engaged in the slide (38, 39) and maintains the chain elements D aligned with each other although they have no lateral attachment members.
8. P beam elements (Fig. 7) have a generally trapezoidal shape in cross section. These beam elements are hollowed out and comprise a slide formed by two grooves 48 made in the upper and lower walls of the beam element and opening inside said element. These grooves 48 are placed in a longitudinal plane of symmetry of the beam elements P. These grooves 48 are intended to receive the edges of a connecting element L when these beam elements P are threaded onto it (fig. 31). In addition, this beam element P comprises two bearing surfaces extending parallel to its longitudinal axis or to said grooves 48.
These beam elements P have upper 50 and lower 51 surfaces that are plane and parallel to each other. The length of a beam element is approximately equal to half the length of a wall element A.
9. Slab elements H (fig. 8), the upper 52 and lower 53 faces of which are also flat and which have a height identical to that of the beam elements P. These slab elements H also have bearing surfaces 54 intended for rest on the bearing surfaces 49 of beam elements P forming part of adja centes parallel beams. In addition, the shape of these slab elements H is such that when they rest between two adjacent parallel beams, the upper 50, 52 and lower 51, 53 surfaces of the juxtaposed beam and slab elements are located in the same planes and form the flat surfaces. and without upper and lower discontinuity of a floor (fig. 32).
These slab elements H are hollowed out and comrortent chambers separated by a thin central partition 55. Hooking members are arranged in the front faces of the slab elements and are formed in the embodiment illustrated by a groove and a tongue fixed on said partition 55 and each disposed in one of the end faces of the slab element. Each of these tongues is intended to cooperate with the groove of the adjacent slab element for the purpose of their fixing (fig. 36) the length formed by the juxtaposition of a beam element P and a slab element H is equal. twice the. length of a wall element A in the illustrated example.
To make a floor (fig. 34) or a terrace roof (fig. 38), a support is formed consisting of the juxtaposition of the chaining element D held together using a connecting element L whose edge full, the one not comprising a notch 47, is engaged in one of the grooves 36 or 37 of the upper face 34 of the chain elements D. The length of this support, determined by the number of juxtaposed chain elements D , corresponds to the length of the wall section or element of the construction to which it must be fixed.
The support thus produced is then fixed to the upper row of frame elements B and wall elements A of a wall section by the engagement of the tongues 4 of elements A, B in the groove 38a chaining elements D. A second support is then produced in a similar manner which is fixed on a section of wall opposite to the previous one, between which a floor or a flat roof must be produced.
Beams are then built (fig. 31) whose length corresponds at least to the distance separating the two opposite walls mentioned above by threading a corresponding number of beam elements P on a connecting element L cut to the desired length. The length of the connecting element L is greater than that of the beam so that its ends emerge from the beam elements P forming the two ends of the beam.
The free ends of this connecting element L are then engaged in the notches 47 located opposite one another of the connecting elements L forming part of the supports fixed to the opposite walls. There is thus (fig. 33) a number of beams parallel to each other equal to the number of notches 47 of each of the supports. Finally we have (fig. 34, 38) slabs between the beams thus laid, in a number equal to the number of elements of each of these beams. In this way a floor or a terrace is produced by completely closing off the space between the two opposite walls.
In the case of a construction comprising 4 walls, a floor or a roof terrace is constructed in the same way as described above. In addition, the walls not bearing the floor (beams) are also capped by D chaining elements and, if necessary, an additional row of H slabs is laid on the supporting surfaces 49 free of the external beams and the upper surface 34 of the linking elements D of said non-loadbearing walls.
To stiffen the construction, a connecting element L is introduced into one of the grooves 36, 37 of the chaining elements fixed to the non-bearing walls of the floor. This connecting element makes it possible to connect and fix said linking elements D to one another and possibly to fix the position of the row of slab elements H extreme resting on these linking elements.
To hide the construction of the floor or the roof terrace, facing plates 56 (FIG. 11) having a tongue 57 and a slot 58 are provided. These facing plates 56 have a length equal to that of the chain elements D and are intended to be fixed thereon by the introduction of the tongue 57 into the groove 35 of said chain elements D. The height of these facing plates 56 is such that the upper edge, provided with the slot 58, of a plate fixed to a chain element D is located in the same plane as the upper surface of the floor.
Corner cladding plates 59 (fig. 33) are similar to the corner links <B> Dl </B> (fig. 9) but their height is reduced and is equal to that of cladding boards 56 (fig. 11). These corner facing plates 59 are intended to be fixed to a corner chain element DI.
To achieve a multi-storey construction (fig. 39, 46) male screed sections 19 are fixed, by gluing for example, to the upper surfaces of the facing plates 56, the corner facing plates 59 and the floor. . These male yoke sections 19 are arranged along the walls to be mounted and on these yokes a new stage is constructed in a manner similar to what has already been described.
In the case of a flat roof, the finish is completed by parapet elements 60 (fig. 12 and 38) comprising a tongue 61 intended to be engaged in the slot 58 of the facing plates 56. Sections of male screed 19 may equal be mounted as described in the previous paragraph.
10. Post elements 62 (fig. 14, 38) com carry a cross section of square shape and have on their upper and lower seating surfaces a tongue 4 and a groove 3 respectively. Two opposite walls have grooves 11 similar to those of the frame elements B. These post elements 62 make it possible to form pillars, for example for constructions on stilts (fig. 52) and constructions with wall infill ( fig. 38) or without wall infill. Likewise, pillars constitute chimneys (fig. 3 8).
Ventilation elements 63 (Fig. 13, 38) present in cross section a generally rectangular shape and have smooth faces. These elements also include a tongue 4 and a groove 3 arranged in their upper and lower seating faces. These elements allow different finishes such as fireplaces, etc.
The groove 3 and the tongue 4 of the post 62 and ventilation 63 elements are also carried by a central partition of these elements in a manner analogous to the wall elements A and frames B.
For the construction of old roofs (inclined at 45ù) or modern (inclined at <B> 150) </B> (fig. 39, 42 to 45), the construction set also includes the following elements 11. A profile of old frame (fig. <B> 23) </B> comprising two parts, a first part 64 of which one of the faces is provided with grooves 65 extending from one edge to the other of this part 64 and forming an angle of 450 with the edges of said part 64. These grooves 65 intersect at right angles.
A second part 66 of this profile, separated from the first by a cut or break line 67, comprises notches 68 opening out on its free edge. These notches are equidistant and separated by a distance equal to twice the length of a wall element A.
This second part 66 also comprises grooves 69 extending over the entire width of this part 66.
12. A modern frame section (fig. 24) similar to the old frame section but the grooves 65 of which form an angle of <B> 150 </B> with the edges of the first part 64 of this section.
13. A female yoke 70 (fig. 19) having a median longitudinal groove 71. The thickness of this female yoke 70 corresponds to the width of the grooves 65 of the old and modern frame sections and can be force-engaged therein . The width of this female yoke 70 is greater than that of the wall elements A and frames B by a value equal to twice the depth of the grooves 65 of the frame profiles.
To achieve an old or modern frame, we first build a gable wall (fig. 39 and 43) whose general inclination of the sides is for example equal to 450 or 15o depending on the type of frame considered. Then a support is produced comprising a section of old or modern frame profile, the ends of which have been cut at 450 or 150 and whose length corresponds to that of the roof section to be produced.
This section of profile is provided with pieces of female yoke cut from the female yoke 70 and fixed to said frame profile. These female yoke sections 70 are engaged by their edges in some of the grooves 65 of the frame profile, the groove 71 of the female yoke being directed downward when the frame profile is held in the service position, that is to say - say 450 or 150.
A second old or modern sloping tank section is cut along the cut line 67 and the first part of this section cut at 450 or 150 at its ends and having a length identical to the first section used is fixed on the free edge. female yoke sections 70 fixed to the frame section. The support mentioned above therefore comprises a frame section 64, 66 and the first part 64 of a frame section arranged parallel to one another and connected together using sections of female yoke 70 of which the slices are engaged in the grooves 65 of the first parts 64 of the frame sections.
This support is then fixed to the gable wall and caps it while giving it the appearance of a frame. Indeed, the frame section 64, 66 and the first part 64 of the other frame section cover the external and internal faces respectively of the gable wall to hide its staircase shape. The fixing of this support on the gable wall is obtained by installing the female clevis sections 70 on some of the upper frame elements B of the gable wall, that is to say those forming the staircase steps of this gable wall.
The tongue 4 of these frame elements B is engaged in the groove 71 of the sections of female yokes 70 and thus fixes the support on the gable wall.
It is obvious that in some variants the support could not include the first part of the second frame profile, the latter being only provided for the aesthetic finish of the construction by hiding the stairs from the internal face of the gable wall.
The inclined surface of the roof (fig. 39 and 43) is made in the same way as the horizontal one of a floor. Beams, formed of elements pou tres P threaded on connecting elements L, are fixed on the supports fixed to the opposite wall gables by the engagement of the connecting elements L in the notches 68 of the frame profile of the support. The spaces between two adjacent parallel beams are filled by laying H slabs, exactly as for the construction of floors.
The roof is made by the last row of upper slabs of each section of the roof, the slab elements H of these two rows rest on each other. To obtain a perfect finish of the roof (fig. 44) a ridge profile 72 (fig. 18) having a domed upper surface and a lower surface provided with two grooves 73 is provided. A section of this ridge section 72 is placed on the ridge of the roof and its two grooves 73 rest on the upper edges of the hour dis elements of the upper rows of each section of the roof.
The bottom of a roof section always ends with a beam formed of P beam elements threaded onto a connecting element L. However, to perfect the finish of the bottom of the roof (fig. 45), a finishing profile 74 is fixed. (fig. 20) by the engagement of its strip 75 in a groove 76 separating each bearing surface 49 from the body of the beam elements P. This finishing profile 74 has a shape such as when fixed to the beam elements P it fills the part missing from the beam element P so that it has a rectangular shape seen in section.
It is thus possible with the aid of this finishing profile 74 to cleanly finish a roof or floor surface (fig. 45, 46, 41, 40).
This finishing profile 74 also has a groove 77 on its upper face intended to cooperate with the longitudinal tongue 20 of the male yoke 19.
To fix a gutter (fig. 45) at the bottom of the roof section, a piece of male screed 19 is fixed, one of the edges of which has been reduced, for example by cutting out the page, on the finishing profile by engaging the tongue 20 in the groove 77. Then the free edge of the male yoke 19 is placed in one of the grooves 73 of the ridge profile and fixed therein by gluing for example.
On the other hand, with the combination of a ridge profile 72 and two finishing profiles 74, a downpipe (fig. 56) is produced by engaging the strip 75 of the finishing profile 74 in a groove 73. '(Fig. 18) of the ridge profile 72. The downpipe is applied to the wall by gluing for example.
In some cases it is necessary to make openings or hoppers (fig. 39 and 40) in the floor or roof surfaces, for example for the construction of mill ladders or chimneys, skylights, etc. The edges of these hoppers are finished in the manner illustrated in FIG. 39. Two sides of the hopper are produced by fixing a section of finishing profile 74 along a beam as already described.
The other two sides of the hopper are made using rectangular beams made up of a normal beam, both sides of which are fitted with finishing profile 74. These beams rest on the P beam elements delimiting the hopper in the hopper. the direction perpendicular to said tangular rec beam. The beams, which must be cut for the realization of the hopper. rest by one of their ends on said rectangular beam.
To obtain a smooth upper surface, pieces of male yoke 19 are fixed to all the sections of finishing profile 74.
The fi-. 39 and 40 illustrate the passage through a hopper of a miller's scale. This miller's ladder is formed of uprights formed by sections of the second part of the frame profile whose lower end is cut so as to reo-zer on a surface while the upper end is cut as illustrated in FIG. 41 to hang on the edge of a hopper. The steps of this miller's ladder are formed by sections of a staircase profile 78 (fig. 22), the edges of which are engaged in the grooves 69 of the uprights of the ladder formed by sections of the second part 66 of frame profile.
This stair profile 78 (fig. 22 and 49) has a smooth surface, forming the upper surface of the steps and a surface provided on the one hand with a long tudinal groove 79 and on the other hand with grooves 80 to receive the steps. right side and left side stairs.
The fi-. 48 partially illustrates a construction comprising a staircase. This staircase comprises a landing formed by sections of staircase profile 78 resting on sections of wall. Each staircase rise is formed from the staircase profile 78. The uprights are formed using sections of said profile 78 whose ends have been cut in shape to come to rest on the landing on the one hand and on a floor on the other hand. Fig. 49 illustrates in detail the construction of the staircase. The steps are made by sections of the staircase profile 78, the ends of which are engaged in the grooves 80 of the uprights.
The risers are formed from sections of said staircase profile 78 whose width has been reduced. These pieces are engaged by their upper edge in the groove 79 of the upper step while their lower edge rests on the lower step.
It is impossible to describe here all the particular assemblies that can be made with the construction elements described, the number of these assemblies being too high. Likewise with the elements and profiles described it is possible to reproduce the accessories of the constructions, for example roof projections (compared to the gable walls), an old frame (fia.
42) and modern frame, the exterior staircases 81 (fig. 39) with or without steps, rams 82 (fig. 48), cupboards 83 (fig. 39), sub-sanitary cabinets, gutters on the terraces, chimney caps 84 (fig. 39), floor and roof fittings 85 (fig. 39), embellishments 86 (fig. 48), etc. However, the above gives an indication of what can be achieved.
It is obvious that the shape and dimensions of the elements could be modified as long as their assembly remains possible. In particular the wire-. 50 illustrates another form of surface. This surface, plank or roof, is made up of beam elements P 'threaded onto connecting elements L. These beam elements P' have a rectangular cross section and their length is equal to twice that of the wall elements A They are also provided with a slide formed by grooves 48. Such a floor or roof construction does not involve slab elements.
It goes without saying that the beams of a floor can be placed indifferently in directions perpendicular and parallel to each other (fig. 57). The linking elements D are arranged on the cross walls corresponding to the different directions of the floors and the linking elements L, introduced into the grooves 36, 37 of the linking elements receive the linking elements L of the beams of the floors. On the other hand, it is possible as shown in fig. 39 to overflow an expensive plan outside a building to form a balcony 87.
It is obvious that very diverse constructions can be carried out as shown in the ffg. 39 representing a house, 51 representing a road bridge or 52 representing a stadium stand. All these constructions given by way of example only are always made from the same elements previously described.
Finally, in a roof, old frame or modern frame, it is possible to provide different types of mansards illustrated in figs. 53 to 55. In a construction, it is possible to combine parts of the roof with an old frame with other parts of the roof with a modern frame.
It is obvious that for the realization of models and more elaborate toys one can use the channels formed inside the walls, the chains and the floors to pass the electric wires and thus achieve an installation of lighting, sanitary and plumbing or central heating 88 (fig. 39). For this purpose certain chaining elements D (FIG. 10) have recesses 43 'for the passage of wires and pipes.
Thanks to these drilled chaining elements, the voids or channels made vertically inside the walls, horizontally inside the chains and floors intersect each other orthogonally. It is therefore possible to have wires or conduits in all parts of a building.