CH382644A - Récipient - Google Patents

Description

  
 



  Récipient
 On connaît déjà des récipients comprenant une partie tubulaire dont une extrémité est fermée par un bouchon en matière souple et élastique, ce bouchon étant destiné à tre perforé par un organe de perforation et capable d'obturer lui-mme la perforation, après le retrait de l'organe, grâce à son élasticité.



   Ces récipients ont trouvé une large diffusion commerciale et ils constituent un emballage qui, une fois vidé de son contenu, est perdu. De ce fait, la question prix de revient est capitale et souvent les quantités qui sont en jeu font qu'un abaissement du prix de revient de quelques pour-cent, voir des fractions de pour-cent, peuvent tre d'un intért économique très grand.



   Le brevet suisse   No    319692 décrit un récipient du genre précité, dont la fabrication peut cependant tre encore simplifiée. En effet, les récipients décrits dans ce brevet présentent une partie tubulaire dont une extrémité présente un logement prévu pour un bouchon en matière élastique. Lors de la fabrication de ce récipient, il faut utiliser une machine présentant des moyens de guidage pour introduire le bouchon dans son logement. Le bouchon est ensuite retenu dans ce dernier au moyen d'une rondelle métallique introduite dans ladite partie tubulaire et sertie dans celle-ci.



   La présente invention a pour but de diminuer le plus possible le prix de fabrication des récipients du genre indiqué. L'invention a pour objet un récipient comprenant une partie tubulaire dont une extrémité est fermée par un bouchon en matière souple et élastique, ce bouchon étant destiné à tre perforé par un organe de perforation et capable d'obturer lui-mme la perforation, après le retrait de l'organe, grâce à son élasticité, caractérisé en ce que l'extrémité de la partie tubulaire présente un épaulement venu d'une pièce avec cette partie, et servant de butée au bouchon pour le retenir à l'intérieur de la partie tubulaire, I'évidement interne de cette partie tubulaire présentant un diamètre suffisant pour permettre l'introduction du bouchon souple par l'extrémité de la partie tubulaire qui est opposée à celle présentant ledit épaulement.



   Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution et des variantes du récipient objet de l'invention.



   La fig. 1 est une vue latérale avec parties arrachées de ce récipient.



   La fig. 2 est une vue en coupe d'une pièce de l'extrémité du récipient.



   Les fig. 3 à 5 représentent des variantes d'exécution.



   Le récipient selon la fig. 1 comprend un corps tubulaire 1 cylindrique, filé à choc, et présentant un fond 2 venu d'une pièce avec la paroi cylindrique.



  L'extrémité ouverte de ce corps 1 est fermée par une pièce 3 emboutie, en métal, dont la forme est représentée à plus grande échelle à la fig. 2. Cette pièce 3 présente une partie tubulaire centrale 4 dont l'extrémité extérieure est repliée en S pour former un épaulement annulaire destiné à retenir un bouchon 6 en matière élastique. Cette partie 4 est solidaire d'une joue 7 présentant un bord replié en 8, lequel est destiné à venir s'appliquer, avec interposition d'un joint d'étanchéité, sur un bord roulé 9 (fig. 1) de la paroi cylindrique du corps 1.



   L'évidement interne de la partie tubulaire 4 présente deux portions 20 et 21 de diamètres différents, raccordées entre elles par   une    surface 22 d'allure générale tronconique. Cette disposition est utile au point de vue fabrication, car elle permet la mise en position du bouchon 6 en le poussant dans la partie tubulaire 4, laquelle constitue une sorte d'entonnoir.  



     I1    est ainsi possible d'éviter d'avoir à prévoir une pièce de guidage sur la machine pour l'introduction dudit bouchon. Après la mise en position du bouchon, une bague 10 est forcée à l'intérieur de la partie tubulaire 4 en arrière du bouchon et empche un déplacement axial trop important de celui-ci.



   Comme le montre bien la fig. 2, un jeu axial est prévu entre la bague 10, ou pièce annulaire, et le bouchon 6. En effet, ledit bouchon présente, à l'état de repos, un diamètre légèrement plus grand que le diamètre interne de la partie 4, de sorte qu'après introduction dans cette dernière, il est soumis à une compression radiale. Cette compression assure, d'une part, l'étanchéité entre le bouchon et la paroi intérieure de la partie tubulaire et, d'autre part, permet l'obturation automatique d'un trou effectué dans le bouchon au moyen d'une aiguille creuse, ceci bien entendu dès que l'aiguille est retirée.

   Pour permettre au bouchon de se déformer sans tre soumis à des sollicitations trop élevées, au moment où on le traverse au moyen d'une aiguille creuse, il est nécessaire de prévoir un espace libre pour recevoir le volume de matière du bouchon déplacée par l'aiguille creuse ou tout autre organe de perforation analogue.



   La fig. 3 représente une variante de l'extrémité de la partie tubulaire 4, variante dans laquelle le bouchon 6 est pressé axialement sur son pourtour par une pièce annulaire   1 1    forcée dans la partie tubulaire 4. Dans ce cas, le diamètre du bouchon à   l'état    de repos est légèrement plus petit que le diamètre intérieur de l'extrémité de la pièce tubulaire 4.



  De cette facon, l'écrasement du bord du bouchon dû à la pression axiale exercée par la bague   1 1    fait entrer le pourtour de celui-ci en contact avec la paroi interne de la partie tubulaire 4, ce qui assure l'étanchéité nécessaire.



   La fig. 4 représente une variante d'exécution de la partie extrme du récipient. Le corps tubulaire 1 est fermé par une pièce 12, en tôle emboutie, dont la partie centrale est formée pour recevoir une partie tubulaire 13 en résine synthétique moulée. Cette partie 13 présente une collerette 14 permettant un assemblage étanche avec la pièce 12 par sertissage de cette dernière sur la partie 13, l'étanchéité étant assurée par un joint 15.



   L'extrémité extérieure de la partie tubulaire 13 présente une lèvre annulaire 16 tournée vers l'intrieur de l'alésage tubulaire et formant un épaulement pour un bouchon 17 en matière souple et élastique. Ce dernier est introduit dans la partie 13 par l'orifice arrière de cette dernière, lequel présente une portion 18 de plus grand diamètre pour constituer une sorte d'entonnoir facilitant la mise en place dudit bouchon. En effet, ce bouchon est simplement placé dans la portion 18, puis poussé dans l'alésage tubulaire de la partie 13 au moyen d'un poinçon, ce qui a pour effet de le comprimer radialement par suite de la diminution du diamètre intérieur de la partie 13. Cette opération peut tre faite sans qu'il soit nécessaire d'avoir recours à des moyens de guidage assurant la précompression du bouchon avant sa mise en place.



   Après sa mise en place, le bouchon 17 est retenu par un tube 19 qui est forcé à l'intérieur de la partie tubulaire 13. On remarque que l'espace entre la lèvre 16 et l'extrémité du tube 19 est plus grand que l'épaisseur du bouchon 17, de façon à ménager un volume libre suffisant pour recevoir la matière du bouchon qui est déplacée au moment de l'introduction de l'organe de perforation.



   Dans cette dernière forme d'exécution, il est possible de simplifier encore l'opération de mise en place du bouchon cn introduisant celui-ci dans la partie tubulaire 13 en mme temps que le tube 19.



   La fig. 5 représente une variante de l'extrémité de la partie tubulaire 4, qui est formée en métal et emboutie. Comme cela a déjà été décrit en référence aux fig. 2 et 3, I'extrémité de la partie 4 présente un bord replié pour former un épaulement 5 de retenue du bouchon 6. En outre, cette extrémité présente un resserrement annulaire 23 constituant un épaulement interne de retenue du bouchon 6 vers l'intérieur. Comme cet épaulement présente une forme arrondie, il est quand mme possible d'introduire le bouchon 6 par I'orifice arrière de la partie tubulaire 4 et de le pousser par-dessus cet épaulement pour le mettre en place, dans la position représentée à la fig. 5. Le bouchon est ainsi placé entre deux épaulements et il n'cst ainsi plus nécessaire d'introduire une pièce de retenue dans la partie tubulaire 4.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION Récipient comprenant une partie tubulaire dont une extrémité est fermée par un bouchon en matière souple et élastique, ce bouchon étant destiné à tre perforé par un organe de perforation et capable d'obturer lui-mme la perforation, après le retrait de l'organe, grâce à son élasticité, caractérisé en ce que l'extrémité de la partie tubulaire présente un épaulement venu d'une pièce avec cette partie, et servant de butée au bouchon pour le retenir à l'intérieur de la partie tubulaire, I'évidement interne de cette partie tubulaire présentant un diamètre suffisant pour permettre I'introduction du bouchon souple par l'extrémité de la partie tubulaire qui est opposée à celle présentant ledit épaulement.

   SOUS-REVENDICATIONS l. Récipient selon la revendication, caractérisé en ce que I'évidement interne de la partie tubulaire présente deux portions de diamètres différents raccordées entre elles par une surface d'allure générale tronconique.

   2. Récipient selon la revendication et la sousrevendication 1, caractérisé en ce que la partie tubulaire est venue d'une pièce avec une joue fixée à l'extrémité d'un tube formant le corps du récipient.

   3. Récipient selon la revendication, caractérisé par une pièce annulaire forcée dans la partie tubulaire en arrière du bouchon.

   4. Récipient selon la revendication et les sousrevendications I à 3, caractérisé en ce qu'un jeu est prévu entre la pièce annulaire et le bouchon.

   5. Récipient selon la revendication et les sousrevendications 1 et 2, caractérisé en ce que le bouchon est pressé axialement sur son pourtour par la pièce annulaire.

   6. Récipient selon la revendication, caractérisé cn ce que la partie tubulaire est formée par une pièce moulée en résine synthétique, à l'intérieur de laquelle le bouchon souple est retenu, du côté tourné vers l'intérieur du récipient, par un tube introduit dans l'évidement de ladite pièce moulée.

   7. Récipient selon la revendication et la sousrevendication 3, caractérisé en ce que la partie tubulaire est en métal et présente deux épaulements annulaires, situés de part et d'autre du bouchon, un de ces épaulements étant formé par le bord replié de l'extrémité de ladite partie, L'autre par un resserrement d'une portion annulaire de cette partie tubulaire.