Récipient pour le transport -de marchandises
La présente invention a pour objet un récipient pour le transport de marchandises, ce récipient étant constitué d'une enveloppe intérieure non métallique logée dans une enveloppe extérieure, cette enveloppe intérieure comportant au moins un goulot qui fait saillie à l'extérieur à travers une ouverture percée dans l'enveloppe extérieure ou dans un couvercle de cette enveloppe.
L'un des buts de l'invention est de fixer rigidement le goulot de l'enveloppe intérieure dans le sens axial par rapport à l'enveloppe extérieure.
L'invention a encore pour but d'éviter l'infiltration par exemple de liquide dans l'enveloppe extérieure et autour de l'enveloppe intérieure.
Pour atteindre le but visé, le récipient selon l'invention est caractérisé en ce que ledit goulot présente une gorge circonférentielle constituant le siège d'une bague élastique d'étanchéité, cette bague coopérant avec la surface annulaire tournée vers le haut d'un rebord de l'enveloppe extérieure ou du couvercle qui entoure le goulot.
Dans le dessin annexé, trois formes d'exécution du récipient selon l'invention sont représentées à titre d'exemple. Dans ce dessin,
la fig. 1 est une vue en coupe verticale d'une partie d'un récipient selon la première forme d'exécaution;
la fig. 2 est une vue similaire en coupe verticale de là seconde forme d'exécution;
la fig. 3 est une vue en coupe d'une capsule d'étanchéité utilisée avec le récipient représenté partiellement sur les fig. 1. et 2
la fig. 4 est une vue en coupe partielle de la troisième forme d'exécution, et
la fig. 5 est une vue en coupe partielle d'une variante.
Dans la forme représentée sur la fig. 1, le récipient pour livraison comprend une enveloppe intérieure 11 logée dans une enveloppe extérieure 12.
L'enveloppe intérieure peut, par exemple, tre faite de polyéthylène ou d'une matière thermoplastique similaire; l'enveloppe extérieure peut tre faite d'une matière plus rigide telle que, par exemple, de la tôle d'acier, une tôle d'un autre métal, du bois contreplaqué, de la fibre, ou une autre matière naturelle ou synthétique.
L'enveloppe intérieure 1 1 présente un goulot 13 qui fait saillie au travers d'une ouverture percée dans l'enveloppe extérieure 12 et présentant un filetage intérieur qui lui permet de recevoir un bouchon de fermeture 14 muni d'un filetage extérieur. Les filetages sont du type trapézoïdal qui est particulièrement avantageux lorsque le goulot et le bouchon sont réalisés en polyéthylène ou en une matière similaire présentant une tendance à fluer à froid. Le bouchon de fermeture 14 porte un bouchon intérieur 15 qu'on peut enlever pour monter un robinet de soutirage ou un robinet d'arrt dans l'ouverture filetée qu'on a ainsi libérée. Par ailleurs, le bouchon 14 présente des évidements 16 destinés à recevoir un outil permettant de visser ou de dévisser ce bouchon.
Le goulot 13 présente une gorge circonférentielle 17 qui constitue le siège d'une 'bague élastique de verrouillage et d'étanchéité 18, laquelle est en contact avec une surface annulaire 19 orientée vers le haut, appartenant à un rebord 20 qui fait partie intégrante de la paroi de l'enveloppe extérieure. En raison de la coopération de la bague 18 avec la gorge 17 d'une part et avec la surface 19 d'autre part, le goulot 13 est immobilisé rigidement dans le sens axial par rapport à l'enveloppe extérieure 12, cette coopération assurant en mme temps la for mation sur le goulot d'un joint étanche aux liquides
entre l'enveloppe intérieure 1 1 et l'enveloppe exté
rieure 12, et faisant ainsi obstacle à l'infiltration de liquide dans l'espace compris entre l'enveloppe in térieure et l'enveloppe extérieure.
Le rebord 20 comporte également un épaulement annulaire 21 tourné vers le bas, qui est conçu pour servir d'appui à la partie inférieure de la jupe d'une capsule d'étanchéité 22, cette jupe étant rabattue vers l'intérieur et au-dessous de l'épaulement 21.
La capsule comporte une arte circonférentielle 23 et la profondeur de la partie supérieure de la capsule est calculée, relativement à la hauteur de la partie du goulot située au-dessus de la gorge 17, de telle façon que cette arte morde dans la bague de verrouillage et d'étanchéité 18 lorsqu'on applique la capsule sur la fermeture et qu'on rabat la partie inférieure de sa jupe vers l'intérieur pour l'appliquer en contact étroit sur l'épaulement 21. On supprime ainsi la nécessité de prévoir dans la capsule un joint supplémentaire d'étanchéité au liquide qui, sans cette disposition, serait nécessaire.
La forme d'exécution représentée sur la fig. 2 est similaire à celle de la fig. 1 décrite ci-dessus, à la seule exception que le rebord 20 est constitué ici par un anneau séparé 20a, qui prend appui sur la paroi extérieure ou sur un couvercle de l'enveloppe extérieure 12 par l'intermédiaire d'une bague élastique d'étanchéité 24. Dans cette forme d'exécution, la paroi de l'enveloppe extérieure est munie d'un bourrelet annulaire de renforcement 25 qui entoure l'ouverture à travers laquelle le goulot fait saillie.
Sur cette figure on n'a pas représenté de capsule d'étanchéité, mais il est visible qu'on peut monter une telle capsule sur ce goulot aussi bien que dans le cas de la fig. 1.
L'ouverture à travers laquelle le goulot fait saillie a un diamètre supérieur au diamètre extérieur du goulot, ce qui permet à ce dernier de se déplacer latéralement par rapport au bord de l'ouverture.
Cette possibilité de glissement de l'enveloppe intérieure par rapport à l'enveloppe extérieure est particulièrement avantageuse dans le cas où l'enveloppe intérieure est faite de polyéthylène ou d'une matière moulée similaire et comporte plus d'un goulot d'entrée ou de départ. Les enveloppes intérieures faites de cette matière manifestent toujours un certain retrait; théoriquement, il serait possible de compenser ce retrait par un surdimensionnement du moule dans lequel on forme cette enveloppe intérieure mais, en pratique, on constate que les diverses enveloppes intérieures qu'on moule successivement ne présentent pas des retraits identiques. eest pourquoi une certaine possibilité de glissement relatif entre les deux enveloppes constitue une caractéristique très avantageuse.
La fig. 4 représente une forme d'exécution du récipient dans laquelle le goulot 13 de l'enveloppe intérieure 1 1 et qui fait saillie à travers l'ouverture de l'enveloppe extérieure 12 est agencé pour tre fermé au moyen d'un capuchon vissé à l'extérieur
au lieu d'un bouchon vissé à l'intérieur comme dans le cas représenté sur les fig. 1 et 2. A cet effet, le goulot 13 est muni d'un filetage extérieur destiné
à recevoir le capuchon vissé 26. Ici, la capsule d'étanchéité 22 présente une jupe lisse dont le bord
inférieur est rabattu vers l'intérieur et au-dessous de l'épaulement annulaire 21.
La fig. 5 représente une variante du récipient représenté sur la fig. 4, la seule différence étant que, dans ce cas, Ia paroi 12 de l'enveloppe extérieure est faite de bois contreplaqué. Dans cette construction, le rebord formant partie intégrante de l'enveloppe extérieure ne comporte pas d'épaulement dirigé vers le bas propre à servir d'appui à la partie inférieure de la jupe d'une capsule d'étanchéité et, de ce fait, ce type de récipient ne peut pas tre scellé de la mme façon que ceux représentés sur les fig. 1, 2 ou 4.
Toutefois, si l'on désire munir un récipient d'une enveloppe en bois contreplaqué dans lequel on peut sceller le dispositif de fermeture, on peut prévoir un anneau séparé similaire à celui représenté en 20a sur la fig. 2.
Il est évident que la paroi 12 de l'enveloppe extérieure dans les exemples décrits pourrait aussi tre un couvercle amovible de cette enveloppe extérieure.
Pour manipuler un tel couvercle il suffirait d'enlever la bague élastique 18 du goulot 13, après quoi le couvercle pourrait tre enlevé du goulot 13 ou posé autour de celui-ci.