<Desc/Clms Page number 1>
Poste de remontage pour pièces d'horlogerie La fabrication en grande série de pièces d'horlogerie nécessite des postes de travail sur lesquels les mouvements peuvent être rapidement posés ou enlevés.
D'après les procédés les plus classiques les platines de mouvements d'horlogerie sont pourvues de trous de travail par lesquels ils peuvent être centrés un à un sur une plaque au moyen de goupilles cylindriques, mais il s'agit là de procédés qui se laissent difficilement automatiser. Suivant d'autres procédés, les mouvements sont logés dans des ouvertures pratiquées dans une plaque jouant le rôle de magasin et pouvant comporter de cinq à dix pièces ; la précision du centrage des mouvements par leur pourtour et par rapport à l'outil de travail est cependant insuffisante pour assurer un travail précis, rapide et rationnel.
On connaît d'autre part en mécanique générale de nombreux dispositifs de transfert dans lesquels les pièces sont amenées successivement devant des postes de travail à l'aide de dispositifs de transport pour y être positionnées exactement, par exemple, à l'aide de goupilles pénétrant dans des ouvertures correspondantes pratiquées dans le support de ces pièces ; il s'agit cependant le plus souvent de dispositifs compliqués destinés à des usinages très diffé- rents de ceux que l'on connaît dans l'industrie horlogère.
La présente invention a pour objet un poste de remontage pour pièces d'horlogerie utilisant des plaques munies d'ouvertures dans chacune desquelles est logée une pièce d'horlogerie et présentant des moyens de positionnement de ladite plaque dans des positions de travail des pièces, caractérisé par le fait que ce poste présente d'une part, un dispositif de coulissement de la plaque permettant d'amener suc- cessivement et de positionner grossièrement chaque pièce dans sa position de travail et d'autre part,
un dispositif assurant un positionnement de précision de chaque pièce en faisant pénétrer axialement au moins une goupille dans un trou de travail pratiqué directement dans la pièce.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de la présente invention.
La fig. 1 en est une vue en plan, et la fig. 2 représente une coupe selon II-II de la fig. 1.
Le poste de remontage représenté au dessin comprend un bloc 1 muni d'éléments non représentés pour sa fixation sur une machine ainsi qu'une plaque de travail 2, munie de goupilles 3, se déplaçant verticalement. Le chargeur 4 coulissant dans la rainure 5 du bloc 1 supporte des mouvements d'horlogerie 6 ou des platines seules dans des ouvertures correspondantes. En regard de chaque ouverture, le chargeur porte une encoche en V 7, dans laquelle le doigt 8 prend appui sous la pression du ressort 9. Cette encoche en V permet de centrer approximativement le mouvement ou la platine au-dessus de la plaque de travail 2.
Cette dernière est amenée en contact avec le mouvement par une rotation du levier 1d dont la tige horizontale 11 se termine par une came excentrique 12. La plaque de travail est guidée dans ses déplacements par trois tiges cylindriques 13.
Elle est maintenue en contact avec la came par la pression d'un ressort à boudin 14 prenant appui d'une part sur une portée du bloc, et d'autre part sur une plaque 15 solidaire de l'extrémité inférieure des tiges de guidage de la plaque de travail. Une couronne d'appui 16 présente un alésage dont les dimensions
<Desc/Clms Page number 2>
sont très légèrement inférieures au plus grand diamètre du mouvement.
Le chargeur muni de mouvements étant introduit dans la rainure 5 du bloc sous la plaque de guidage 16 et un mouvement se trouvant approximativement centré sur la plaque de travail par l'action du doigt 8 dans l'encoche 7, l'opérateur donne au levier 10 un mouvement de rotation qui provoque le déplacement, de bas en haut, de la plaque de travail 2. Dans son déplacement la plaque de travail rencontre la face inférieure du mouvement d'horlogerie.
Les goupilles de travail dont la partie supérieure est arrondie, pénètrent dans les trous de tra- vail, libèrent le mouvement du chargeur jusqu'à ce que la face supérieure de celui-ci prenne appui sur la face inférieure ou une portée de la couronne de couverture 16.
La pression exercée par la plaque de travail et la réaction opposée par la couronne permettent aux goupilles de travail de pénétrer dans les trous de travail. Le mouvement est dès lors centré et immobilisé sur la plaque de travail. Diverses opérations soit d'ébauche, soit de terminaison peuvent alors être effectuées par une machine ou manuellement. Le travail étant terminé, l'opérateur donne au levier 10 un mouvement de iotation en sens inverse, la plaque et le mouvement d'horlogerie se déplacent de haut en bas jusqu'à l'instant où le mouvement prend appui sur la portée de l'ouverture du chargeur 4.
La rotation du levier se continuant, la plaque de travail est séparée du mouvement qui a repris sa position de repos dans le chargeur. L'opérateur avance ensuite le chargeur d'une position et le cycle recommence. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple décrit. Des chargeurs plus longs ou plus courts pourraient être utilisés sur le même bloc. Le chargeur rectiligne pourrait faire place à un chargeur cir- culaire, la rainure du bloc étant alors de forme adéquate. Il serait également possible de prévoir une liaison entre le levier et le chargeur de telle façon que la rotation de ce premier provoque, en un certain moment, le déplacement du chargeur.
Il serait aussi possible d'entraîner automatiquement le levier de commande et le chargeur, par exemple, par un moteur, un piston à commande par fluide ou encore un électro-aimant.
Ce poste de travail pour mouvements d'horlogerie assure un positionnement précis et rapide de la pièce et peut ainsi prendre place dans des groupes de production où il simplifie les opérations de transport tout en augmentant la précision d'exécution.
<Desc / Clms Page number 1>
Winding station for timepieces The mass production of timepieces requires workstations on which the movements can be quickly placed or removed.
According to the most classic processes, the plates of clockwork movements are provided with working holes through which they can be centered one by one on a plate by means of cylindrical pins, but these are processes which are left hardly automate. According to other methods, the movements are housed in openings made in a plate acting as a store and being able to contain from five to ten parts; the precision of the centering of the movements by their periphery and in relation to the work tool is however insufficient to ensure precise, rapid and rational work.
On the other hand, in general mechanics, many transfer devices are known in which the parts are successively brought in front of workstations using transport devices in order to be positioned there exactly, for example, using pins penetrating. in corresponding openings made in the support of these parts; however, they are most often complicated devices intended for machining very different from those known in the watchmaking industry.
The present invention relates to a winding station for timepieces using plates provided with openings in each of which is housed a timepiece and having means for positioning said plate in working positions of the parts, characterized in that this station has, on the one hand, a device for sliding the plate making it possible to successively bring and roughly position each part in its working position and on the other hand,
a device ensuring precise positioning of each part by causing at least one pin to penetrate axially into a working hole made directly in the part.
The accompanying drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the present invention.
Fig. 1 is a plan view thereof, and FIG. 2 shows a section along II-II of FIG. 1.
The winding station shown in the drawing comprises a block 1 provided with elements not shown for its attachment to a machine as well as a work plate 2, provided with pins 3, moving vertically. The charger 4 sliding in the groove 5 of the unit 1 supports clock movements 6 or single plates in corresponding openings. Opposite each opening, the loader has a V-shaped notch 7, in which the finger 8 bears under the pressure of the spring 9. This V-shaped notch makes it possible to approximately center the movement or the plate above the work plate. 2.
The latter is brought into contact with the movement by a rotation of the lever 1d, the horizontal rod 11 of which ends in an eccentric cam 12. The working plate is guided in its movements by three cylindrical rods 13.
It is kept in contact with the cam by the pressure of a coil spring 14 bearing on the one hand on a bearing surface of the block, and on the other hand on a plate 15 integral with the lower end of the guide rods of the work plate. A bearing ring 16 has a bore whose dimensions
<Desc / Clms Page number 2>
are very slightly smaller than the largest diameter of the movement.
The loader provided with movements being introduced into the groove 5 of the block under the guide plate 16 and a movement being approximately centered on the work plate by the action of the finger 8 in the notch 7, the operator gives the lever 10 a rotational movement which causes the movement, from bottom to top, of the working plate 2. In its movement, the working plate meets the underside of the clockwork movement.
The work pins, the upper part of which is rounded, enter the work holes, free the movement of the loader until the upper face of the latter rests on the underside or a bearing of the crown of cover 16.
The pressure exerted by the work plate and the opposing reaction by the crown wheel allow the work pins to enter the work holes. The movement is therefore centered and immobilized on the work plate. Various operations either of roughing or of termination can then be carried out by a machine or manually. The work being finished, the operator gives the lever 10 a movement of iotation in the opposite direction, the plate and the clockwork movement move up and down until the moment when the movement bears on the scope of the watch. 'opening the charger 4.
As the lever continues to rotate, the work plate is separated from the movement which has returned to its rest position in the loader. The operator then advances the loader one position and the cycle begins again. The present invention is not limited to the example described. Longer or shorter magazines could be used on the same block. The rectilinear feeder could be replaced by a circular feeder, the groove of the block then being of adequate shape. It would also be possible to provide a connection between the lever and the loader in such a way that the rotation of this first causes, at a certain moment, the displacement of the loader.
It would also be possible to automatically drive the control lever and the charger, for example, by a motor, a fluid-controlled piston or even an electromagnet.
This workstation for watch movements ensures precise and rapid positioning of the part and can therefore be used in production groups where it simplifies transport operations while increasing execution precision.