Dispositif de fixation La présente invention se rapporte à un dispositif de fixation utilisable, par exemple, pour le montage, sur des parois, de canalisations en tous genres (con duites d'eau, tuyaux à gaz, conducteurs électriques blindés ou non, tubes pour conducteurs électriques, etc.).
On sait que les colliers actuellement en usage comportent généralement un demi-collier de base muni d'un embout taraudé pour la fixation, par vis sage, sur la tête filetée d'une tige de fixation et un demi-collier supérieur ou chapeau, les deux demi- colliers présentant en outre des pattes percées et taraudées pour la fermeture du collier et son serrage au moyen de vis.
Le prix de revient de ce type de collier est rela tivement élevé en raison des diverses opérations que nécessite sa fabrication. Son emploi entraîne en outre des frais de pose reativement importants (vissage, dévissage, etc.).
La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvénients et le dispositif de fixation qui en fait l'objet est caractérisé par un collier comprenant au moins une lame cintrée et déformable présentant une ouverture pour le passage d'un moyen de fixation à tête de retenue auquel ladite lame se relie par emboî tement et par des moyens de fermeture pour le ser rage du collier, par ses extrémités libres, sur l'élément qu'il sert à fixer, ce serrage provoquant simultané ment l'immobilisation du collier par rapport à la sur face sur laquelle il fixe ledit élément.
Quelques exemples de réalisation du dispositif de fixation à collier sont représentés schématiquement sur le dessin annexé, sur lequel La fig. 1 est une vue de profil d'une première forme de réalisation du dispositif dont le collier com prend une lame cintrée unique. La fig. 2 est une vue analogue à la précédente montrant le collier serré sur un élément sensiblement cylindrique.
La fig. 3 est une vue de la partie médiane de 1a lame formant collier, vue montrant l'ouverture de passage en forme de boutonnière pour le moyen de fixation à tête de retenue.
La fig. 4 est une vue analogue à la précédente, l'ouverture de passage du moyen de fixation ayant la forme d'une rainure.
La fig. 5 représente un collier analogue à celui des fig. 1 et 2, mais muni d'embases formant pieds. La fig. 6 est une vue de profil d'un collier formé de deux lames cintrées.
La fig. 7 est une vue en perspective d'un élément de collier d'un collier en deux parties emboîtables. La fig. 8 est une vue en perspective de deux éléments emboîtés pour former l'ensemble du collier maintenu par une tige de fixation à double tête.
La fig. 9 est une vue en plan d'une languette crantée destinée à assurer la fermeture et le serrage du collier.
La fig. 10 est une vue en perspective montrant un tronçon de canalisation immobilisé dans le collier de la fig. 8, muni de la languette crantée de la fig. 9.
La fig. 11 est une vue en bout de la fig. 10. La fig. 12 représente la pointe de fixation à double tête avantageusement utilisée pour le maintien du collier représenté aux fig. 8 et 10.
La fig. 13 représente la position que doit occuper la tête d'une vis à bois lorsqu'une telle vis est utilisée pour la pose du collier.
La fig. 14 représente la position que doit avoir une tête de clou lorsqu'on utilise un clou pour la pose du collier. Les fig. 15 et 16 sont, respectivement, une vue en plan. et une vue de profil montrant l'utilisation d'un boulon pour la fermeture et le serrage du collier.
Les fig. 17 et 18 sont, respectivement, une vue en plan et une vue de profil montrant l'utilisation d'une tige crantée pour la fermeture et le serrage du collier.
Les fig. 19 et 20 sont, respectivement, une vue en plan et une vue de profil montrant l'utilisation d'une épingle en fil métallique rond pour la ferme ture et le serrage du collier.
Enfin, les fig. 21, 22 et 23 sont des vues, res pectivement, en plan, en élévation et de profil, mon trant l'utilisation d'un anneau pour la fermeture et le serrage du collier.
Sur les fig. 1 et 2, le collier du dispositif est formé d'une simple lame cintrée A dont les extré mités al et a2 sont repliées vers l'extérieur et agen cées pour recevoir les moyens de fermeture et de serrage schématisés par l'axe B de la fig. 2 qui mon tre le collier serré sur un élément cylindrique C qui peut être un câble, une canalisation, etc.
Le moyen de fixation est constitué par un simple clou à tête D. L'immobilisation du collier, par rap port à la paroi E destinée à le recevoir est assurée ici par le serrage de l'élément C dans le collier, sur la tête du clou D.
L'ouverture pour le passage du clou peut être, soit une simple boutonnière F (fig. 3) dont une extrémité F1 est élargie pour le passage, par emboî tement, du clou de fixation, soit une rainure coudée G (fig. 4) ayant une partie g1 qui débouche sur un côté de la lame A et une partie g2 disposée sen siblement dans l'axe longitudinal de ladite lame.
Dans la variante de la fig. 5, le collier ne se différencie de la réalisation des fig. 1 et 2 que par l'existence de pattes embouties H servant d'embase de maintien.
La forme de-réalisation représentée à la fig. 6 se rapporte à un collier en deux éléments identiques Kl et K2 dont les parties inférieures sont serrées l'une contre l'autre par le clou D, tandis que les extrémités supérieures de ces éléments sont repliées pour former des pattes k1 et k2 destinées à recevoir les moyens de fermeture et de serrage du collier.
Ici également, l'immobilisation du collier par rap port à la paroi E est assurée par le serrage de l'organe tenu par le collier (conduite, tuyau, câble, etc.) sur la tête du clou D.
Dans l'exemple de réalisation des fig. 7 et 8, le collier de fixation est formé de deux éléments de collier identiques 1a et lb dont chacun, en forme de lame cintrée élastique, est obtenu par simple décou page et formage à la presse, par exemple, à partir d'une bande de feuillard d'acier.
Chaque élément présente, au voisinage de la base du collier, une rainure coudée 2 comprenant une partie transversale 2a qui débouche sur un côté de la lame et une partie longitudinale 2b qui débouche dans la première et qui est située dans l'axe de la lame.
A proximité du fond de la rainure 2, la lame <I>1 a</I> (1b) est pliée vers l'extérieur pour former une patte 3 servant d'embase au collier monté.
A l'extrémité opposée, la lame cintrée comprend une patte relevée 4 agencée pour recevoir les moyens destinés à assurer la fermeture et le serrage du collier.
Les deux éléments de collier sont réunis par emboîtement mutuel dans les rainures 2 ; leur ver rouillage transversal et longitudinal est assuré par la tige de fixation 5 .qui-passe dans le fond de la partie de rainure 2b de chacun des éléments de collier et dont la tête 5a retient le collier contre la paroi sur laquelle il est posé.
Sous l'effet des moyens de serrage, les deux demi- colliers basculent l'un vers l'autre en prenant appui sous la tête 5a, un peu à la manière des mâchoires d'une pince autour de leur pivot de liaison, et les pattes 3 du collier viennent, dans ce mouvement de basculement, appuyer fortement sur la surface de la paroi dans laquelle la tige 5 est enfoncée et donnent au collier une large surface d'appui.
L'amplitude de ce mouvement est déterminée par la distance entre le dessous de la tête 5a et cette surface, et définit dans une certaine mesure la gamme des diamètres que le collier peut embrasser et serrer, gamme amplifiée toutefois encore par l'élasticité propre du collier, élasticité qui, même dans le cas des colliers repré sentés aux fig. 1-5, permet à ceux-ci d'être utilisés pour serrer des diamètres différents.
On peut faire varier cette gamme en faisant varier ladite distance, par exemple en enfonçant plus ou moins la tige 5.
Les fig. 13 et 14 représentent des exemples de telles tiges de fixation susceptibles d'être plus ou moins enfoncées : à la fig. 13 c'est une simple vis à bois 7, à tête fraisée, et, à la fig. 14, un clou 8 à tête plate. La position de la tête des moyens de fixation n'a d'ailleurs pas besoin d'être absolument précise, dans le cas du collier en deux pièces, pour un diamètre donné à serrer, car l'élasticité du collier, notamment des pattes 3, permet de serrer un même diamètre avec des profondeurs d'enfoncement sen siblement différentes l'une de l'autre.
Quelle que soit le collier, en deux pièces ou en une seule, mais plus spécialement encore quand il est en deux pièces, il est avantageux, à certains égards, d'utiliser comme tige de fixation une tige à deux têtes écartées l'une de l'autre comme la tige 5 représentée aux fig. 8 et 12, et comportant, en plus de la tête de retenue 5a, une deuxième tête ou colle rette 5b qui en limite l'enfoncement, reliée au corps par une partie conique 5c.
L'enfoncement d'une telle tige de fixation est invariable, puisque limité par la collerette 5b, lors que la distance entre la tête de retenue et cette colle rette est invariable, ce qui est le cas quand la tige est faite d'une seule pièce, ou bien quand l'une des têtes, ou les deux, est rapportée mais fixe, par exemple rapportée par soudure, poinçonnage, etc. Pour per mettre aux colliers en deux pièces de serrer des dia mètres très différents, on peut alors prévoir des jeux de tiges de fixation à têtes différemment écartées suivant des catégories de diamètres.
On peut aussi utiliser des tiges de fixation à deux têtes d'écarte ment réglable, l'une au moins des têtes étant alors rapportée et déplaçable le long de la tige, voire amo vible, par vissage par exemple.
Ces pointes à deux têtes sont figurées ici sous forme de pointes mais peuvent aussi être réalisées sous forme de vis. Sous forme de pointes, elles peu vent être enfoncées dans le matériau constituant la paroi P sur laquelle on pose le collier soit au moyen d'un outil de frappe ordinaire, soit au moyen d'un appareil à canon de guidage et à propulsion de la tige par chocs répétés ou bien par percussion d'une cartouche. Ces pointes à deux têtes se prêtent parti- culièrement bien à l'emploi d'un tel appareil en rai son de l'excellent guidage que leur assurent deux têtes écartées.
Dans le cas de tiges destinées à être enfoncées par un pistolet à cartouche, il est avanta geusement associé à la tige un capuchon plastique destructible B (fig. 12) coiffant la tête de retenue 5a et reposant sur elle par le fond de sa cavité ainsi que, par son bord, sur la tête 5b de limitation de l'enfoncement, laquelle peut coopérer, surtout dans le cas d'enfoncement dans certains matériaux relati vement tendres, avec une rondelle d'arrêt 6. Ces capuchons peuvent être remplacés par un enrobage des deux têtes avec une matière plastique, ou tout au moins de leurs faces latérales, de façon qu'elles aient le même diamètre.
On peut, par exemple, réaliser cet enrobage par surmoulage et lui faire pren dre toute forme convenable à son emploi dans un pistolet d'un type déterminé. On peut aussi associer aux pointes à deux têtes tous autres moyens connus en soi pour le tirage de pointes dans des pistolets à cartouche, notamment pour rendre étanche la chambre d'explosion (rondelle cisaillable rapportée sur la tige par soudure ou rivetage), ou bien pour retenir en place la pointe dans le canon de guidage.
Dans tous les colliers décrits, l'agencement de l'ouverture, ou trous, du collier est tel que la mise en place du collier peut se faire par emboîtement de celui-ci sur la tige de fixation par-dessous la tête de retenue que présente celle-ci, ce qui permet la pose du collier sur une tige préalablement enfoncée en place.
Dans le cas des fig. 7, 8, 10 et 11, les moyens assurant la fermeture et le serrage du collier, sur un tube T par exemple, sont constitués par une lan guette crantée 9 représentée à la fig. 9.
Cette languette est fendue sur la majeure partie de sa longueur, de manière à présenter deux bran ches 9a et 9b reliées, à une de leurs extrémités, par une tête 9c. Les côtés extérieurs des branches 9a et 9b présentent des dents de loup ou crans 10. Pour fermer le collier et assurer son serrage, par exemple sur le tube T, on engage la languette cran tée 9 dans des fentes transversales 11 que présen tent les pattes relevées 4 des éléments de collier 1a et 1b.
La partie avant libre de la languette crantée est courbée, après serrage du collier, de manière à s'appliquer contre la surface extérieure d'un des élé ments de collier, tandis que la tête 9c de ladite lan guette, tête qui prend appui contre la patte 4 de l'autre élément de collier, est rabattue contre cette patte (fig. 11).
Dans le cas des fig. 15 et 16, les pattes 4 des éléments de collier sont percées d'un simple trou lisse pour le passage d'un boulon 12.
Dans le cas des fig. 17 et 18, l'une des pattes 4 est percée d'un trou lisse tandis que l'autre patte 4 est percée d'un trou sur les bords duquel apparais sent des languettes élastiques 13 servant de cliquets pour le maintien de la partie dentée 14a d'une tige 14 munie d'une tête 14b, cette tige pouvant, par exemple, être en Nylon.
Dans la variante des fig. 19 et 20, chaque patte 4 est percée de quatre trous pour le passage d'une épingle 15 en U, en fil métallique rond et dont les extrémités des branches sont repliées autour d'une des pattes 4.
Enfin, dans la variante des fig. 21, 22, 23, cha cune des pattes 4 comporte un petit rebord extérieur 4a pour retenir un simple anneau de serrage 16 qui peut être réalisé en Nylon.
On remarquera que l'agencement du nouveau collier permet de l'orienter n'importe comment autour de l'axe du moyen de fixation (clou, cheville, vis, etc.). En outre les pattes 3 du collier en deux pièces lui assurent une grande stabilité et une excellente solidité de montage, quelle que soit son orientation.