CH359679A - Cuvette pour calandre - Google Patents

Description

  Cuvette pour calandre    Par     cuvette    pour calandre, il faut comprendre le  berceau chauffant dans lequel tourne un cylindre en  vue du repassage du     linge.     



  Cette cuvette est à double paroi et délimite une       chambre    dans laquelle peut circuler un     fluide    chauf  fant de manière à amener la paroi lisse interne et  cylindrique de la cuvette à la température optimum  pour le repassage du linge.  



  Le but essentiel de l'invention est de     réaliser    une  telle cuvette très légère pratiquement indéformable  en     raison    de sa résistance considérable à la     pression,     capable de se dilater uniformément sous les     effets     de la température,     cependant    que ladite chambre  chauffante est ramenée à une capacité minimum.  



  Le fluide le plus approprié pour la transmission  de chaleur est la vapeur saturée, laquelle présente  une grande capacité calorifique et un ban coefficient  de transmission. La vapeur présente en outre l'avan  tage de rester à température constante pendant la  condensation, tant que la pression est maintenue  constante. Il s'ensuit que, pour obtenir une tempé  rature donnée, il faudra choisir une valeur déter  minée pour la pression. Pour des appareils à repas  ser, cette dernière est en général d'environ 8     kg/cm2.     



  Un autre but de l'invention est de pouvoir substi  tuer, aux cuvettes traditionnellement coulées, des  cuvettes exécutées par construction soudée.  



  Ce dernier avantage est extrêmement important  car il est bien connu que la construction tradition  nelle par coulée implique l'adoption de forte épais  seur de paroi et présente tous les inconvénients de  la coulée, notamment lorsque doivent être prévues  de grandes ouvertures, comme c'est généralement le  cas.  



  La cuvette pour calandre est     caractérisée    en ce  qu'elle est constituée par une tôle intérieure     semi-          cylindrique    et par une tôle extérieure également         semi-cylindrique    mais présentant des bossages par  lesquels ladite tôle extérieure est en contact et est       solidarisée    à la tôle intérieure,     ces    deux tôles déli  mitant une chambre dans laquelle est susceptible de  circuler un     fluide    chauffant.  



  A titre d'exemple, mais sans aucun caractère  limitatif, un exemple préféré de     réalisation    est décrit  en détail ci-après, avec référence au dessin annexé,  dans lequel  la     fig.    1 schématise très sommairement les par  ties essentielles d'une calandre ;  la     fig.    2 représente, en coupe transversale, les  éléments essentiels d'une cuvette connue ;  la     fig.    3 représente, en coupe transversale, les  éléments essentiels d'une forme d'exécution de la  cuvette selon l'invention ;  la     fig.    4 représente une vue de face partielle de  la tôle extérieure de la cuvette.  



  Dans la     fig.    1, on a sommairement schématisé  l'ensemble de la     machine    de repassage 1 laquelle  comprend deux cuvettes     chauffantes    2. Dans chaque  cuvette, un     cylindre    ou calandre 3 est     susceptible    de  tourner autour d'un axe horizontal 4. La jonction  entre les cuvettes 2 est réalisée par un pont 5. Dans  cette figure, sont également schématisés, le guide  d'entrée 6 du linge et le plan de sortie 7, la pédale  de mise en marche 8 ainsi que     différentes    parties  constitutives secondaires de la machine.  



  La présente invention concerne exclusivement  les cuvettes. 2.  



  En vue de faire ressortir les caractéristiques de  la cuvette faisant l'objet de l'invention,     dans    la     fig.    2  est représentée, en coupe     transversale,    une cuvette       connue    réalisée par la     solidarisation,    par soudure,  de deux tôles.

   Dans     cette    exécution connue, on part  de deux tôles. relativement épaisses 9-10 ; la pre  mière, intérieure, présente une     forme    semi-cylin-           drique    dont le rayon intérieur R est légèrement supé  rieur au rayon extérieur R' de la calandre, y com  pris sa     garniture    périphérique ;

   la seconde tôle, exté  rieure, 10, est cintrée d'une telle manière que son  rayon de courbure soit moindre que     celui    de la  première tôle 1 et les, bords     longitudinaux    11-12  de ladite tôle     extérieure    10 sont recourbés vers l'in  térieur de manière à venir en     contact    avec la sur  face externe de la tôle extérieure 9 à     laquelle    ils sont  soudés par le cordon représenté,     respectivement,     en 13-14.  



  On     réalise    ainsi une chambre chauffante 15 con  tinue de grande capacité.     Néanmoins,    une telle cons  truction est     éminemment        déformable    et requiert, par  conséquent, l'usage de tôles 9-10 relativement très  épaisses.

       Néanmoins,        comme,    pour des questions de       prix    et de     construction,    ladite épaisseur maximum est  limitée, on n'obtient qu'une     construction    dont la       résistance    aux déformations     provenant    des variations       importantes    de température est préjudiciable. En  outre, la     capacité    de la chambre de     chauffe    15 est  relativement très     grande    pour un rendement thermi  que précaire.  



  Une forme d'exécution de la     cuvette    faisant l'ob  jet de l'invention est schématisée aux fia. 3 et 4. Une  tôle intérieure 16 présente une forme     semi-cylin-          drique    dont l'épaisseur est     sensiblement    moindre que  celle qui est nécessaire dans la construction schéma  tisée à la fia. 2.  



  A simple titre     informatif,    on peut admettre que       cette    réduction de l'épaisseur de la tôle intérieure 16,  par rapport audit exemple précédent, est de l'ordre  de 17 à 10, c'est-à-dire une     réduction    de l'ordre de       4%.     



  Pour la tôle extérieure 17, on part d'une épais  seur sensiblement moindre encore, puisque, par rap  port à l'exemple     précédent,    elle est dans le rapport  de 15 à 5, c'est-à-dire trois fois moins épaisse, soit       donc        une        réduction        de        l'ordre        de        70        %.     



  Cette tôle     mince    17 est localement     déformée    de  manière à produire, sur toute sa     surface,    par exem  ple dans deux directions     orthogonales,    des     rangées     de bossages 18 dirigés vers la face qui est destinée  à venir en contact avec la paroi     externe    de la tôle       semi-cylindrique    16.  



       Les    bords longitudinaux 19-20 sont recourbés  vers l'intérieur.  



  La tôle 17 ainsi préparée est cintrée de manière  à être mise en contact franc avec la paroi extérieure  de la tôle     semi-cylindrique    16 et elle est solidarisée  à     cette    dernière par des points de soudure à l'arc  pratiqués dans le fond des cuvettes     formées    sur la       face        externe    de ladite tôle par lesdits bossages 18.

    Cette     solidarisation    est complétée par des     cordons     de soudure 21-22, par lesquels les bords, recourbés,       respectivement    19-20, sont solidarisés à la partie    correspondante de la paroi externe de la tôle     semi-          cylindrique    16.  



  Ainsi, on a     réalisé    une chambre de chauffe 23,  qui,     malgré    les bossages 18 permet une     circulation     du fluide chauffant dans l'entièreté de l'espace libre  délimité par lesdites tôles 16-17.     Néanmoins,    la ca  pacité de     cette    chambre est réduite au strict mini  mum, de même que l'épaisseur des tôles, utilisées,  tandis que le rendement thermique est maximum et  que la résistance de cette construction est supérieure  à celle des, constructions antérieures et plus spécia  lement de la construction soudée schématisée à la  fia. 2.  



  La construction sera avantageusement complétée  par la disposition, au droit de la     génératrice    du ni  veau le plus bas de la tôle extérieure 17, d'un col  lecteur pour les eaux de condensation, formé par une  gouttière 24, par exemple de forme     semi-cylindrique     soudée sur ladite tôle extérieure 17 et en communi  cation avec la chambre de chauffe 23 par les     orifices          adéquats    25.

Claims (1)

1. REVENDICATION Cuvette pour calandre, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une tôle intérieure semi-cylindri- que et par une tôle extérieure également semi-cyEn- drique mais présentant des bossages par lesquels la dite tôle extérieure est en contact et est solidarisée à la tôle intérieure, ces deux tôles délimitant une chambre dans laquelle est susceptible de circuler un fluide chauffant. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Cuvette selon la revendication, caractérisée en ce que lesdits bossages de la tôle extérieure sont soudés à ladite tôle intérieure, les bords longitudi naux de la tôle extérieure étant recourbés vers l'inté rieur et soudés avec la partie correspondante de la tôle intérieure avec laquelle ils sont en contact. 2. Cuvette selon la revendication, caractérisée en ce que la tôle extérieure présente, dans deux directions orthogonales, des rangées de bossages identiques équidistants. 3. Cuvette selon la revendication, caractérisée en ce que la tôle extérieure présente une épaisseur moindre que la tôle intérieure. 4.

   Cuvette selon la revendication, caractérisée en ce que, sur la tôle extérieure présentant des ran gées de bossages, au droit de la génératrice du ni- vieau le plus. bas de la cuvette, est fixé un collecteur en forme de gouttière, en communication avec la chambre de chauffe et formant collecteur pour les eaux de condensation.