CH354016A - Appareil pour enfiler des feuilles de tabac en vue de leur séchage - Google Patents

Description

  Appareil pour     enfiler    des feuilles de tabac en vue de leur séchage    On connaît des machines servant à enfiler des  feuilles de tabac en vue de leur séchage qui ont un  bon rendement si elles sont desservies par des ouvriè  res qualifiées. Ces appareils étant actionnés par un  moteur, il arrive assez souvent que les ouvrières  n'arrivent pas à les charger régulièrement, surtout  dans des régions où le tabac n'est pas soigneusement  ramassé et que par conséquent une latte ou sa     ficelle     ne soit pas     chargée    complètement.  



  Le but de l'invention est de créer un     appareil     dépourvu de moteur, qui permet néanmoins d'enfiler  les feuilles de tabac de façon régulière avec un mini  mum de fatigue pour l'ouvrière.  



  L'appareil objet de     l'invention    est caractérisé en  ce qu'il comprend un     support    fixe ayant deux parties  saillantes disposées de part et d'autre d'une ouverture  dans laquelle est disposée une pince à fermeture par  ressort destinée à tenir une feuille de tabac, une       aiguille    coulissant dans l'une au moins desdites par  ties saillantes     dans    sa direction longitudinale trans  versalement à la pince, et un mécanisme à     actionne-          ment    manuel pour faire passer     complètement    à tra  vers la feuille de tabac serrée dans la     pince,    l'aiguille,

    à l'extrémité postérieure de laquelle a été attachée  une ficelle et pour     ouvrir    la     pince    pendant que  l'aiguille     parcourt    la dernière partie de sa course.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  une forme d'exécution de l'appareil objet de l'inven  tion et des variantes de certains détails de cette forme  d'exécution  la     fig.    1 est une vue en élévation de l'ensemble  de l'appareil ;  la     fig.    2 est une vue semblable de la     partie    prin  cipale à une plus grande échelle;  la     fig.    3 est une coupe transversale suivant la ligne       III-III    de la     fig.    2 ;    la     fig.    4 est une coupe horizontale suivant la  ligne IV-IV de la     fig.    3 ;

    la     fig.    5 est une vue en élévation semblable à la       fig.    2, après enlèvement de     certains    éléments ;  la     fig.    6 est une vue de derrière correspondant  à la     fig.    5 ;  la     fig.    7 est une vue de     derrière    après enlèvement  de certains organes du mécanisme     d'actionnement,     les éléments mobiles étant représentés     dans    la posi  tion qu'ils occupent après l'ouverture complète de  la     pince    ;

    la     fig.    8 montre en coupe     horizontale    la broche  mobile et     certains    organes servant à son déplace  ment ;  la     fig.    9 est une coupe d'un détail suivant la ligne       IX-IX    de la     fig.    6 ;  les     fig.    10 et 11 sont respectivement une     vue    de  derrière et de dessus de la broche mobile et de sa  platine ;  les     fig.    12 et 13 sont respectivement une vue de  devant et de dessus d'une     variante    de la broche       mobile    et de sa platine ;

    la     fig.    14 est une coupe suivant la ligne     XIV-XIV     de la     fig.    12 ;  la     fig.    15 est une coupe     horizontale    correspon  dante de la     pince    fermée sur les pétioles de deux       feuilles    de tabac, et  la     fig.    16 montre pour cette variante une butée  à     ressort.     



  La forme d'exécution représentée aux     fig.    1 à 11  comprend une     potence    1 sur une branche horizon  tale de laquelle un support     fixe    2 est     ;serré    au moyen  d'une bride 3 et de boulons 4. Ce     support    constitue  un boîtier ; il a au bas de sa surface     antérieure    deux       parties    saillantes 6 et 7 situées de part et d'autre  d'une     ouverture    5. Contre les faces     inférieures    de     ces     parties 6 et 7 des barrettes 8 et 9 sont     fixées    au      moyen de vis 79,     fig.    5.

   La barrette 9 forme une  pièce avec une broche fixe 10 que comprend une  pince dont l'autre broche mobile est désignée par 11.  Cette broche mobile comporte une partie cylindrique  12     tourillonnée    dans un alésage vertical d'une pla  tine qui est formée par deux plaques 13, 14 vissées  l'une contre l'autre     (fig.    10, 11 et 12) et qui est  portée par le support fixe 2 au moyen de deux     biel-          lettes    15, 16 ; la biellette 15 comporte un bras 15a  sur lequel agit un ressort de fermeture de pince 17  attaché à un téton 18.     Les        biellettes    15, 16 sont  guidées dans une rainure d'une pièce 19 fixée au       support    2 au moyen de vis 20.

   La partie cylindrique  12 de la broche     mobile    11 est munie de deux doigts  21, 22 ; le     doigt    22 coopère avec une came 105  fixée à la pièce 19 et est façonnée de sorte qu'elle  tourne la broche mobile 11 sur son axe vertical d'un  quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre  quand cette broche s'approche de sa position extrême  de gauche, comme montré en traits mixtes à la     fig.    8 ;

    le doigt 21     coopère    d'une façon semblable avec une  rampe 19a de la pièce 19 quand la broche quitte  de nouveau cette position extrême de gauche, pour  remettre la surface de serrage 23 de cette broche en  juxtaposition à la     surface    de serrage 24     (fig.    4) de  la broche     fixe    10. Ces surfaces ont un profil en V,  la     pince    étant destinée à recevoir les pétioles d'une  paire de     feuilles    de tabac.  



  Dans sa position de repos représentée à la     fig.    5  (position fermée de la     pince)    les deux plaques 13,  14 sont appuyées sur un anneau de butée 106 que  porte la tête     excentrée    107 d'un boulon 108 vissé  dans le     support    2. Après desserrage d'un     contre-          écrou    109 on peut régler la position de la tête excen  trée 107, pour changer l'espacement entre les broches  10 et 11 de la pince.  



  Dans la face inférieure de chacune des parties       saillantes    6, 7 est ménagée une rainure 80 pour le  guidage d'une     aiguille    25 ayant une denture latérale  26. Deux axes 27 et 28 sont     tourillonnés    dans le  support 2 de chaque côté de     l'ouverture    5 ;

   ainsi  qu'on le voit à la     fig.    9 pour l'axe 27, ils     portent     chacun un premier pignon 29 ou 30, respectivement,  constamment en prise avec la denture d'un secteur  denté 31, ainsi qu'un deuxième pignon 32 ou 33,  respectivement, de     sorte    que lors de la rotation du  secteur denté 31 l'aiguille 25 passe de la     partie    sail  lante 6 à la     partie    saillante 7 (course d'avancement)  ou inversement (course de rappel), la denture 26  de l'aiguille 25     étant    en prise tantôt avec un seul  desdits deuxièmes pignons, tantôt avec les deux.

    Dans ce mouvement l'aiguille passe à travers des  trous des broches 10, 11 et à travers les     feuilles    de  tabac serrées entre celles-ci. Le trou 34 de la broche       mobile    se trouve au fond d'une fente 35     (fig.    14) qui  permet d'en     sortir    la ficelle 36 après l'ouverture de  la pince. La ficelle 36 est attachée à l'extrémité pos  térieure de l'aiguille 25 qui présente à     cet    effet les       incisions    37     (fig.    2).

   Pour que ce bout de ficelle ne  gêne pas le     déplacement    de l'aiguille 25, la rainure    de guidage 80 a un profil en forme de T renversé       (fig.    9), la partie horizontale, contiguë à la plaquette  8, étant ouverte à l'avant pour permettre d'en sortir  la ficelle.  



  Dans le secteur denté 31 est plantée une butée  38     (fig.    6) qui vient agir sur un doigt 39 soudé à  la plaque 13 de la platine de la broche 11 dès que  l'aiguille 25 a été avancée sur la majeure partie de  sa course, pour produire l'ouverture de la pince dans  la dernière partie de cette course. Le secteur denté  est lui-même fixé au moyen de deux vis 40 à un  organe 41 monté rotatif, mais     axialement    fixe sur  un axe 42 fixé dans un alésage du support 2.

    L'organe 41 comporte encore un secteur 43 consti  tuant un moyen de rappel agissant par pesanteur,  ainsi qu'un bras 44 auquel est attelé un organe       d'actionnement    manuel 45 ; celui-ci a une partie 46  servant de poignée et située au voisinage de la pince  quand les parties mobiles occupent leur position de  repos ; il est guidé au moyen d'une bielle 47 paral  lèle au bras 44, pour se mouvoir vers le bas, pendant  son     actionnement    manuel.  



  On utilise la partie du mécanisme décrit jus  qu'ici pour enfiler des feuilles de tabac sur la ficelle  36 dont l'extrémité éloignée de l'aiguille 25 sera  alors fixée par exemple au bord gauche (non repré  senté) de la table 48 sur laquelle est fixé l'appareil.  L'ouvrière saisit dans chaque main une feuille de  tabac et introduit les pétioles de     ces    deux feuilles  simultanément entre les surfaces de serrage 23, 24  des broches 10,<B>11</B> de la pince.

   L'ouvrière pèse  ensuite avec sa main droite sur la poignée 46 et  provoque ainsi     l'avancement    de l'aiguille au travers  de la     pince    et des pétioles des deux feuilles de  tabac, puis     l'ouverture    de la     pince    et en dernier le  pivotement de la broche mobile 11 sur son axe ver  tical. L'ouvrière saisit maintenant avec quelques  doigts de la main gauche les deux feuilles qui vien  nent d'être enfilées, les sort de la     pince    ouverte et  les fait glisser sur la     ficelle    jusqu'à ce qu'elles repo  sent sur la table.

   Enfin, sa main droite lâche la  poignée 46 pour permettre aux     pièces    mobiles de  retourner dans leur position de repos sous l'effet  du     ressort    17 et du poids du secteur 43.  



  Les deux positions extrêmes du secteur denté 31  sont déterminées pour des anneaux en caoutchouc 49  fixés au support 2 au moyen de vis 50.  



  L'appareil représenté à la     fig.    1 est pourvu d'un  dispositif de     répartition    des paires de feuilles de  tabac 51 enfilées sur la ficelle 36 dont l'extrémité  éloignée de l'aiguille 25 est attachée à l'extrémité  gauche d'une latte 52 couramment utilisée comme  support lors du séchage des feuilles dans un séchoir.  



  Ce dispositif comprend un fer en U 53 lequel  est fixé de manière amovible au moyen d'une bride  54, et de deux vis de serrage 56 sur l'extrémité anté  rieure du bras horizontal de la potence 1. Ce fer  porte toutes les autres parties du dispositif répar  titeur.      Un rail 57 est fixé à ce fer 53 aux endroits 58.  Par 59, 60 on a désigné des étriers de support de la  latte 52. Le rail 57 porte un certain nombre de cha  riots 61 comprenant chacun deux plaques latérales  62, 63 et des tiges d'espacement 64. Au début du  travail, tous ces chariots sont glissés sur un tronçon  incliné 57a du rail 57. Pendant le travail ils vien  nent se placer un à un devant l'ouverture 5 comme  décrit plus bas.

   L'ouvrière prend avec la main gau  che la paire de feuilles juste enfilées, les sort de  la pince et fait de sorte que le brin de ficelle qui       porte    ces deux feuilles vienne reposer dans une entrée  65     (fig.    3) que présente la plaque 63 de chaque  chariot. Elle pousse ensuite ce chariot vers, la gau  che sur le tronçon de rail horizontal 57b avant de  lâcher la poignée 46 ; la paire de feuilles précédem  ment enfilées est donc glissée vers la gauche sur la       ficelle    36 encore tendue. Quand le travail se poursuit,  les chariots poussent ceux qui se trouvent à leur  gauche ; l'espacement des paires de feuilles de tabac  51 est donc égal à la largeur des chariots.

   Dès que  toute la longueur de     ficelle    porte des feuilles,  l'ouvrière sort du support 59 la latte 52, amène  l'extrémité droite de     celle-ci    vers l'aiguille 25, atta  che à cette extrémité, l'extrémité correspondante de  la ficelle chargée et encore supportée par les cha  riots et sort enfin du support 60 la latte 52 garnie  des feuilles de tabac.  



  Le dispositif servant à arrêter un à un les chariots  devant l'ouverture 5 du support 2, comme on le voit  aux     fig.    1 et 2, comprend un levier d'arrêt monté  à pivot sur un onglet 67, ainsi qu'un levier de frei  nage 68 monté à pivot en 69 à une platine 70 qui  est fixée à un onglet 71 au moyen de deux vis 72  et qui a une aile 70a avec des rainures verticales 73  servant au guidage des leviers 66 et 68. Chaque  chariot 61 venant du tronçon 57a heurte avec sa  plaque avant 63 contre la face de bout 66a du levier  d'arrêt 66 ; la plaque arrière 62 présente un déga  gement 74 qui lui permet de passer. Cette plaque  62 vient par contre se poser contre un épaulement  75 du levier 68 afin que le chariot lancé vers la  gauche par ceux qui pèsent sur lui vienne s'arrêter  dans la position voulue.

   Quand l'ouvrière a mis entre  les plaques de     ce    chariot une paire de feuilles 51 et  pousse ce chariot vers la gauche, le levier de freinage  68 est soulevé par la plaque 62 et quand la plaque  63 de     ce    chariot passe sous la rampe 76 du levier  d'arrêt 66, celui-ci est passagèrement soulevé pour  permettre au chariot suivant de venir se placer avec  sa plaque 62 contre l'épaulement 75 du levier 68. Ce  dernier a d'ailleurs une échancrure 77 avec le fond  de laquelle il repose sur un téton 78 planté dans. le  levier d'arrêt 66, si bien que le levier 68 pivote en  même temps que le levier 66 et par conséquent  l'épaulement 75 s'efface en même temps que la face  de bout 66a du levier 66.  



  Les     fig.    12 à 16 montrent une variante de la  partie comprenant la broche mobile de la pince et de  butée d'ouverture de la pince.    Dans cette variante la broche mobile désignée  par 85 est ancrée et serrée dans une platine qui com  prend les deux plaquettes 86 maintenues par les  quatre vis 87 et les bagues d'espacement 88. Les  pivots 89 des biellettes 15, 16 portent des bagues  semblables. L'une des vis 87 porte un écrou 90  avec une rainure circulaire dans laquelle est engagée  une plaque de guidage latéral 91 fixée au support  2 au moyen de vis 92.

   La broche mobile 85 présente  le doigt 93     correspondant    au doigt 39, elle a égale  ment une surface de serrage à     profil    en forme de V,  le trou de passage 34 pour l'aiguille 25 et l'entrée  35 permettant la sortie de la ficelle 36.  



  Les pétioles 97 des feuilles de tabac ont un pro  fil en forme de croissant. On les introduit entre les  surfaces de serrage de sorte que celles-ci viennent  appuyer sur les côtés convexes des pétioles. Pour  éviter que les pétioles des deux feuilles soient déca  lées latéralement ou     qu'ils    soient mal     tournés    par  rapport aux trous de passage de l'aiguille, on a  prévu une plaquette d'orientation 94     fixée    à un bloc  95 dont les bouts peuvent librement se déplacer le  long des rainures 96 ménagées dans les plaquettes  86.

   Les bords longitudinaux des pétioles 97 viendront  s'appuyer sur cette plaque 94, si bien qu'on est sûr  que l'aiguille 25 passe bien au     milieu    de la section  de ces pétioles, ainsi qu'on l'a montré à la     fig.    15.  



  Comme la broche mobile 85 ne peut pas tourner,  il serait difficile d'extraire de la pince ouverte les  feuilles enfilées sur la     ficelle    36 encore tendue. La  sortie des feuilles est facilitée en donnant -au brin  de ficelle attenant à l'aiguille un peu de mou. Ceci  on l'obtient en remplaçant la butée simple 38 par  une butée à ressort 98 telle que représentée à la       fig.    16. Cette butée à ressort comprend un levier 99  monté à pivot en 100 sur le secteur denté 31, capa  ble d'osciller entre deux pitons<B>101,</B> 102 et attelé à  un ressort 103.

   Quand la poignée 46 est actionnée  à fond en vue de l'avancement de l'aiguille 25 et de  l'ouverture de la pince, le secteur denté 31 arrive  dans la position extrême représentée en traits mixtes ;  le ressort 103 est tendu et le levier 99, en agissant  sur le doigt 93 de la broche mobile 85,a complète  ment ouvert la pince. Si l'ouvrière laisse tout sim  plement sa main droite reposée sur la poignée le  ressort de fermeture de la pince 17 n'arrive pas à  déplacer la broche dans le sens de la fermeture ; par  contre le ressort 103 est si fort     qu'il    ramène en  arrière le secteur denté 31 jusqu'à ce que le levier  99 repose de nouveau sur le piton 102. Le secteur  ramène en arrière (sur une petite partie de sa  course totale) l'aiguille 25 qui donne ainsi du mou au  brin de ficelle attenant.

Claims (1)

1. REVENDICATION Appareil pour enfiler les feuilles de tabac en vue de leur séchage, caractérisé en ce qu'il comprend un support fixe (2) ayant deux parties saillantes (6, 7) disposées de part et d'autre d'une ouverture (5) dans laquelle est disposée une pince (10, 11) à fermeture par ressort destinée à tenir une feuille de tabac, une aiguille coulissant dans l'une au moins desdites par ties saillantes dans sa direction longitudinale trans versalement à la pince, et un mécanisme à action- nement manuel pour faire passer complètement à travers la feuille de tabac serrée dans la pince, l'aiguille,

   à l'extrémité postérieure de laquelle a été attachée une ficelle et pour ouvrir la pince pendant que l'aiguille parcourt la dernière partie de sa course. SOUS-REVENDICATIONS 1. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que ledit mécanisme comprend des moyens de rappel (17, 43). 2.

   Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que la pince comprend une broche (10) fixée à celle (7) desdites parties saillantes qui reçoit l'aiguille à la dernière partie de sa course et une broche mobile (11) qui est déplacée vers l'autre partie sail lante (6) quand la pince s'ouvre, les deux broches ayant un trou pour le passage de l'aiguille, le trou (34) de la broche mobile se trouvant au fond d'une entrée (35) qui permet d'en sortir la ficelle après l'ouverture de la pince. 3.

   Appareil selon la sous-revendication 2, carac térisé en ce que l'aiguille présente une denture laté rale (26) et en ce que le mécanisme à actionnement comprend un secteur denté (31) et deux axes (27, 28) tourillonnés dans ledit support fixe au voisinage de l'ouverture (5) et munis chacun d'un premier (29, 30) et d'un deuxième pignon (32, 33), ledit secteur étant constamment en prise avec les deux premiers pignons, alors que la denture de l'aiguille est en prise tantôt avec le deuxième pignon de l'un des axes, tantôt avec le deuxième pignon de chacun des deux axes, ce secteur étant relié à un organe d'action- nement manuel (45)

   et portant une butée (38 ou 98) qui vient agir sur une platine (13, 14 ou 86, 87) de support de la broche mobile en vue de l'ouverture de la pince. 4. Appareil selon la sous-revendication 3, carac térisé en ce que l'organe à actionnement manuel comprend une poignée (46) située au voisinage de la pince, et guidée pour se mouvoir vers le bas pen dant son actionnement manuel. 5.

   Appareil selon la sous-revendication 2, carac térisé en ce que les deux broches de la pince ont chacune une surface de serrage (23, 24) à profil concave, et en ce que la broche mobile (11) possède un prolongement (12) pivoté dans une platine (13, 14), ce prolongement étant pourvu d'un doigt (22) qui dans la dernière partie du mouvement d'ouver ture de la pince coopère avec une came fixe (105) pour tourner la surface de serrage (23) de cette bro che (11) vers le devant.

   6. Appareil selon la sous-revendication 4, carac térisé en ce que les deux broches de la pince ont cha cune une surface de serrage à profil concave et que ladite butée du secteur denté est une butée à ressort (98) qui ramène en arrière d'un petit angle le secteur denté (31) et par conséquent l'aiguille (25) dès que la pression exercée sur l'organe d'actionnement arrivé en fin de course diminue, dans le but de don ner du mou à la ficelle. 7.

   Appareil selon la sous-revendication 3, carac térisé en ce que les broches ont chacune une surface de serrage à profil en forme de V et qu'une plaque (94) perpendiculaire à la direction longitudinale de l'aiguille est suspendue à l'élément de support de la broche mobile et s'étend entre les deux broches de la pince. 8.

   Appareil selon la revendication, caractérisé par un dispositif de répartition des feuilles enfilées qui comprend des chariots répartiteurs (61) montés sur un rail fixe (57) pour pouvoir se déplacer par pesanteur depuis un tronçon de rail incliné (57a) vers une position de réception se trouvant immédia tement devant l'ouverture (5) entre lesdites parties saillantes, puis un tronçon horizontal (57b) du rail, ladite position de réception étant déterminée par un levier (66) qui dans sa position de repos s'oppose au passage des chariots venant du tronçon incliné, ce même levier ayant une rampe (76)

   sur laquelle vient agir chaque chariot quand on l'éloigne de la position de réception en le coulissant sur le tronçon <U>horizo</U>ntal. 9. Appareil selon la sous-revendication 8, carac térisé en ce que ledit tronçon horizontal (57b) est parallèle à la direction du mouvement de l'aiguille (25).