Récipient à liquide et son organe verseur
La présente invention a pour objet un récipient à liquide et son organe verseur amovible.
Le récipient et son organe verseur selon l'invention sont caractérisés par le fait que l'organe verseur est creux et présente intérieurement au moins un organe longitudinal coopérant avec un organe complémentaire extérieur d'un col du récipient, dans le but d'empêcher la rotation de l'organe verseur par rapport audit col, ainsi qu'au moins un organe transversai intérieur coopérant avec un organe complémentaire du col du récipient dans le but de retenir l'organe verseur contre tout déplacement axial.
Le dessin annexé montre trois formes d'exécution de l'objet de l'invention, données à titre d'exemple.
La fig. 1 est une vue en perspective d'un col du récipient à liquide et de l'organe verseur destiné à y être fixé, selon la première forme d'exécution.
La fig. 2 est une coupe axiale de l'organe verseur seul.
La fig. 3 est une coupe axiale d'une partie du récipient muni de l'organe.
La fig. 4 montre, en coupe axiale, l'organe verseur selon la seconde forme d'exécution.
La fig. 5 montre en coupe axiale la troisième forme d'exécution de l'organe, représenté à une échelle plus grande que celle des figures précédentes.
Dans la première forme d'exécution selon les fig.
1, 2 elt 3, le col 11 du récipient comporte deux nervures longitudinales extérieures 12 opposées et deux rainures extérieures transversales 13 s'étendant pratiquement chacune sur une demi-circonférence entre les nervures 12. Les nervures 12 s'étendent pratique ment sur r toute la hauteur du col 11 tandis que les rainures 13 se trouvent au voisinage du pied ou extrémité inférieure du col 11.
L'organe verseur 14 comporte, une embase cylindrique creuse 15 et, venu d'une pièce coaxiale, un nez verseur 16 en constituant l'extrémité. L'embase 15 présente un filetage 17 sur sa face extérieure et intérieurement deux rainures longitudinales opposées 18. Entre ces rainures s'étendent des nervures transversales 19, placées près de l'entrée de l'ouverture de l'embase.
Les rainures intérieures 18 sont de dimensions telles qu'elles s'adaptent exactement aux nervures extérieures 12 du col 1 1 du récipient et les ner vures intérieures 19 de dimensions telles et disposées en sorte qu'en pressant l'organe fortement sur le col du récipient, les nervures 19 pénètrent exactement dans les rainures 13, de manière à maintenir l'organe axialement en place, tandis que les éléments 18 et 12 s'opposent à sa rotation, ce qui est utile dans le cas où l'on veut visser un capuchon de fermeture sur l'organe.
Un canon intérieur 20 est prévu, d'une pièce avec l'organe, dans l'embase 15, en sorte de lui âtre coaxial, le diamètre extérieur et le profil de ce canon 20 étant pratiquement identiques au diamètre intérieur et au profil du col 11, en sorte que, lorsqu'on presse l'organe sur le col 11, le canon 20 s'adapte exactement à l'intérieur de ce dernier (voir fig. 3). Le canon 20 est légèrement conique, en sorte que son extrémité inférieure est plus mince que la partie supérieure.
L'extrémité de l'organe verseur 16 est de forme conique et de longueur déterminées par l'usage auquel il est destiné et il comporte un canal central 21 et une ouverture de sortie 22. Le canal 21 communique à la fois avec l'ouverture de sortie 22 et l'intérieur de la douille 20, à travers le canon 20, en sorte que le liquide peut s'écouler au travers de l'ensemble, du récipient à l'ouverture de sortie.
L'organe verseur que l'on vient de décrire sera de préférence exécuté selon la technique du moulage par injection, en sorte que le filetage extérieur 17 pourra présenter la forme exacte désirée, sans comporter des lignes brisées exagérées propres à abîmer le profil du filetage, tandis que l'ouverture de sortie 22 dans l'organe 16, de même que les autres parties, pourront être exécutées avec toute l'exactitude désirée.
Le canon 20 sera de préférence relativement mince afin de pouvoir se plier et si le récipient auquel l'organe verseur est fixé est souple et écrasé dans le but d'en faire sortir le contenu, l'augmentation de pression intérieure écartera le canon radialement du centre vers l'extérieur, ce qui aura pour effet de l'appliquer d'une manière plus étanche à la paroi inté rieure du col 11. I1 en résultera une adhérence très effective entre le canon 20 et la surface intérieure du col du récipient, telle qu'elle s'opposera pratique ment totalement à toute fuite du liquide vers l'extérieur. Pour cette raison, on pourra donner au canon une longueur telle que son adhérence par friction à la paroi intérieure du col soit plus grande que la force tendant à chasser l'organe verseur hors de ce dernier.
En se référant maintenant à la seconde forme d'exécution de la fig. 4, on voit que la construction de l'organe verseur qu'elle représente est pratiquement la même que celle des fig. 1 à 3, sauf que le nez 23 est un peu plus court que le nez verseur 16 et qu'au lieu du canal 21, il y a ici un premier canon 20 et un second canon 24, plus étroit et coaxial. Ce canon 24 est d'un diamètre tel qu'une extrémité d'un tube de plus petit diamètre (non représenté) puisse y être forcé. Ce tube pourra être d'une longueur telle, que son extrémité libre pénètre dans le liquide, en sorte qu'en comprimant le récipient, ledit liquide soit forcé par ledit tube jusqu'à l'ouverture extérieure 22.
En outre, au lieu de deux rainures 18, il y a deux nervures longitudinales 26, destinées à s'engager dans les rainures longitudinales du col du récipient. De ce fait, l'organe présente à la fois la nervure transversale et les nervures longitudinales, tandis que le col du récipient possède à la fois la rainure transversale et celles s'étendant longitudinalement.
La construction selon la troisième forme d'exécution de la fig. 5 est à nouveau quelque peu semblable à celle des fig. 1 à 3, mais ici l'organe présente des rainures transversales 27 (au lieu de nervures 19), destinées à s'engager sur des nervures transversales du col du récipient. Ainsi donc, l'organe présente à la fois des rainures transversales et longitudinales et le col du récipient à la fois des nervures transversales et longitudinales. L'ouverture de sortie 22 est en partie un peu plus grande que nécessaire et une douille 30 y est chassée. Cette douille est traversée par un canal 31 de relativement petit diamètre, propre, selon les dimensions choisies, à régler le passage du liquide s'échappant.
L'extrémité extérieure de cette douille est de profil concave, en sorte que son bord extrême est relativement mince. En forçant la douille dans l'organe verseur, ce bord extrême pénètre un peu dans la matière de ce dernier, ce qui produit un accouplement étanche parfait entre ces deux pièces.
On préférera faire la douille 30 d'une matière relativement peu souple ou rigide, telle que du polystyrène, afin que le canal qui la traverse ne se déforme pas ou ne modifie pas sa section lorsqu'on force la douille dans le capuchon 16 et qu'elle subit alors une pression radiale.
Dans une construction modifiée de l'embase 15 et du col 11, ayant pour but de maintenir l'organe verseur en place, on peut encore prévoir que la surface intérieure de la douille 15 présente deux rainures pratiquement en T et opposées, tandis que la surface extérieure du col 1 1 présente deux nervures pratiquement en forme de T. Lorsque l'organe est alors pressé sur le col du récipient, les rainures du col s'engagent dans les rainures de l'embase, de manière à la maintenir solidement en position.
La construction illustrée aux fig. 1 à 3 peut enfin être munie d'une soupape disposée dans le canal 21. Cette soupape peut être de n'importe quel type approprié.