CH340337A - Dispositif d'arrêt s'opposant à la chute d'un corps suspendu - Google Patents

Description

      Dispositif        d'arrêt    s'opposant à la chute d'un corps suspendu    Les portes basculantes ou à guillotine, les as  censeurs, monte-charge et berlines de mines,     ainsi     que tous autres dispositifs ou appareils constituant  des corps suspendus et libres, abandonnés à     eux-          mêmes,    de tomber en suivant un organe de guidage  vertical ou même un tel organe incliné, doivent être  protégés contre le risque d'une chute dès le moment  où leurs moyens de suspension font défaut. Il peut,  en l'occurrence, s'agir de la rupture d'une corde, d'un  câble, d'une     chaine    par exemple.  



       Le        dispositif    d'arrêt selon la présente invention  a pour but, dans un tel cas, de s'opposer à la chute  intempestive du corps suspendu, ce dernier étant  guidé par un organe qui peut être vertical ou incliné,  formant une coulisse présentant deux surfaces paral  lèles opposées, comme cela se présente par exemple  pour les ailes d'un fer à U.  



  Ce dispositif est caractérisé en     ce    qu'il comporte  une pièce profilée à la partie supérieure de laquelle  se trouve un point d'articulation de l'attache des  moyens de suspension, tandis qu'elle est elle-même  articulée à l'objet suspendu en un point situé     au-          dessous    du premier, un organe élastique prenant  appui à la fois sur une partie solidaire du corps et  sur la pièce tendant à lui imprimer un mouvement  de rotation provoquant l'introduction d'un bec de  cette dernière dans l'une de plusieurs lumières su  perposées de l'une des     surfaces    de guidage,

   entre  lesquelles deux côtés parallèles de la     pièce    profilée  la guident lorsque les deux points d'articulation sont  en alignement avec la direction de la traction exercée  par les moyens de suspension, tandis qu'à bec intro  duit dans une lumière, la     pièce    prend appui sur la  surface de guidage opposée par un côté en épou  sant la direction.    Le dessin annexé montre une forme d'exécution  de l'objet de l'invention, donnée à titre d'exemple,  dans le cas où le corps suspendu est une porte  basculante, par exemple une telle porte d'un hall  abritant des     avions.     



  On voit ici l'un des deux dispositifs d'arrêt de  cette porte, qui en nécessite deux, un à chaque extré  mité.  



  La     fig.    1 montre le dispositif vu en bout, en di  rection de la tranche du panneau de la porte non re  présentée, qui se trouverait en arrière du plan du  dessin.  



  La     fig.    2 en est une vue par-dessus.  



  La     fig.    3 montre la position d'arrêt, dans laquelle  un bec de la pièce profilée bloque l'axe médian du  panneau de la porte en coopération avec l'organe de  guidage prévu.  



  Soit en 1 et 2 les deux ailes d'un fer profilé du  type en U, comme le montre la     fig.    2, tandis que  les     fig.    1 et 3 ne représentent que des coupes par  lesdites ailes.  



  Ce fer à U et un tel fer qui lui sera opposé,  servent d'organes de guidage, dans le     sens    vertical,  d'une porte basculante non représentée, mais     soli-          daire    d'un axe 3 qui, à chacune de ses extrémités,  porte un galet tel que 4, précisément guidé dans un  des fers précités.  



  A chaque extrémité, l'axe 3 porte aussi une  plaque     profilée    telle que 5.  



  Dans la suite, et vu que les deux extrémités de  l'axe 3 sont identiquement agencées, il ne sera  question que de l'extrémité représentée au dessin.           Le    galet 4 et la plaque 5 tournent fous sur l'axe  3 qui, lui, tourne avec la     porte    qu'il soutient,     c'est-à-          dire    accomplit une rotation d'environ un quart de  tour dans l'un et l'autre sens lors de l'ouverture, res  pectivement la fermeture, de la porte.  



  A l'extrémité de cet arbre est prévue une partie  méplate portant une plaquette 6 qui, de ce fait, est       angulairement    solidaire des positions occupées par  l'axe 3.  



  Cette plaquette sert de joint d'ancrage à une  extrémité d'un     ressort    à boudin 7, qui s'y fixe en  8, tandis que son autre extrémité, après qu'il se  soit enroulé autour de l'axe 3, attaque la plaque 5  en 9.  



       Le        ressort    est ainsi constitué que, par rapport  à l'ensemble, il cherche à faire     tourner    la plaque 5  dans le sens de la     flèche    10 des     fig.    1 et 3.  



  En 11 se trouve le câble de suspension de la  porte qui, par l'intermédiaire d'une boucle, supporte  un axe 12, réunissant deux biellettes 13 à leur tour  articulées en 14 à la plaque 5.  



  Ce joint d'articulation étant distant de l'axe 3  de la porte, il en résulte que, sous l'influence de la  traction du câble 11,     équilibrée    par le poids de  la porte agissant sur 3, la ligne ou le plan réunis  sant les axes 3 et 14, se mettra en alignement avec  la direction de suspension, soit ici avec la verticale,  ce qui aura pour conséquence de maintenir la  plaque 5 dans la position dessinée, contre l'action  du ressort 7 tendant à la faire     tourner.     



  Dans cette position, cette plaque, conformément  au profil représenté, coulisse librement entre les  ailes 1-2 du fer à U.  



  Ses côtés opposés partiellement     parallèles        aux-          dites        ailes    en 15 et 16, passent avec jeu entre     ces     dernières. Un bec 17, faisant suite à 15 et placé plus  bas que l'axe de rotation 3 de la plaque, passe aussi  à faible distance de l'aile 1.  



  Cette     aile    présente, d'autre part, et en regard  de la trajectoire du bec 17, des ouvertures telles  que 18,     régulièrement    ou irrégulièrement espacées.  



  Si maintenant, le câble de suspension vient à se  rompre,     il    est évident que la plaque 5 ne sera plus  sollicitée par ce dernier, et par conséquent libre  d'obéir à l'action du ressort 7. Elle cherchera donc  à tourner dans le sens de la     flèche    10.  



  Ce faisant, son bec 17 se trouve poussé contre  l'aile 1 et les ouvertures 18. Dès     qu'il    se trouvera  en     face    de l'une de ces ouvertures, par suite de la  chute que la     rupture    du câble aura déclenchée, il y  est poussé et la plaque prendra la position de blo  cage de la     fig.    3.  



  Dans cette position, la chute est arrêtée par l'en  gagement du bec dans une     aile    du fer de guidage,  tandis que le profil de la plaque 5 est tel, à l'opposé  du bec, qu'il prend appui en 19, par une relative  ment grande partie de son bord, contre l'aile oppo  sée 2, ce qui lui confère une grande stabilité dans la  position de blocage et répartit les efforts en consé  quence.    Abandonnée brusquement à elle-même, la porte  ne tombera pratiquement que de la hauteur d'un  pas entre deux ouvertures 18.  



  On a dit plus haut que ces ouvertures pourraient  être régulièrement ou irrégulièrement réparties. On  peut, en effet, donner aux ouvertures placées plus  haut, des longueurs (hauteurs) inférieures à     celles     des ouvertures situées plus bas, dans une région où  l'accélération de la porte abandonnée à elle-même  est plus grande et par conséquent le chemin par  couru par le bec dans l'unité de temps plus grand.  



  Vu la rotation d'un quart de tour que l'axe 3  doit pouvoir exécuter, ayant pour effet chaque fois  de tendre ou détendre d'autant le     ressort    7,     il    est  évident que celui-ci doit être enroulé avec un certain  jeu sur ledit axe,     comme    représenté.

Claims (1)

1. REVENDICATION Dispositif d'arrêt s'opposant à la chute d'un corps suspendu, conduit par un organe de guidage présentant deux surfaces parallèles opposées, ca ractérisé en ce qu'il comporte une pièce profilée à la partie supérieure de laquelle se trouve un point d'articulation d'une attache des moyens de suspen sion, tandis qu'elle est elle-même articulée à l'objet suspendu en un point situé au-dessous du premier, un organe élastique prenant appui à la fois sur une partie solidaire du corps et sur la pièce, tendant à lui imprimer un mouvement de rotation provoquant l'introduction d'un bec de cette dernière dans l'une de plusieurs lumières superposées de l'une des sur faces de guidage,

   entre lesquelles deux côtés pa rallèles de la pièce profilée la guident lorsque les deux points d'articulation sont en alignement avec la direction de traction exercée par les moyens de suspension, tandis qu'à bec introduit dans une lu mière, la pièce prend appui sur la surface de guidage opposée par un côté en épousant la direction. SOUS-REVENDICATIONS 1. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que les deux surfaces parallèles opposées sont les deux ailes d'un fer à U. 2. Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que la pièce profilée est constituée comme re présentée en 5 à la fig. 1 du dessin. 3.

   Dispositif selon la revendication, caractérisé en ce que la pièce profilée et un galet de guidage sont coaxiaux et tournent fous sur un organe sup portant le corps suspendu. 4. Dispositif selon la revendication et la sous- revendication 3, caractérisé en ce que l'organe élas tique est un ressort à boudin entourant l'axe com mun à la pièce profilée et au galet, l'une des extré mités du ressort étant solidaire de cet axe.