DISPOSITIF DE GUIDAGE D'UN
CONTREPOIDS DE PORTE DE
MANUTENTION A RIDEAU SOUPLE
La présente invention est relative à un dispositif de guidage d'un contrepoids de porte de manutention pour bâtiment industriel comportant un rideau souple à enroulement ou à empilement.
On connaît d'après le brevet français n° 2 679 955, un dispositif de guidage d'un contrepoids d'une porte de manutention à empilement comportant dans l'un au moins des montants verticaux de la porte, un guide vertical formé d'une barre tubulaire rigide fixée à chaque extrémité.
Le contrepoids est constitué soit d'une seule pièce, soit de plusieurs pièces empilées les unes sur les autres et percées d'un alésage central pour le passage de la barre tubulaire formant le dispositif de guidage.
Le dispositif de guidage suivant la présente invention a pour objet de perfectionner les dispositifs de guidage de l'art antérieur en simplifiant les montages, en diminuant les coûts de fabrication et en améliorant la sécurité dans le fonctionnement du contrepoids.
Le dispositif de guidage d'un contrepoids de porte de manutention à rideau souple pour bâtiment industriel suivant la présente invention comporte dans un montant vertical de la porte de manutention deux câbles de guidage tendu entre deux points extrêmes et coopérant avec des éléments de guidage fixés sur le contrepoids pour permettre de guider ledit contrepoids dans toutes ses directions lors de ses déplacements verticaux.
Le dispositif de guidage suivant la présente invention comporte des câbles qui sont fixés, d'une part dans la partie supérieure du montant à un étrier de reprise solidaire du montant, et d'autre part dans la partie inférieure du montant à des tendeurs solidaires d'une embase.
Le dispositif de guidage suivant la présente invention comporte un étrier de reprise qui présente un profil en forme de U déterminant avec la face verticale du montant un espace libre pour le passage de la courroie de traction, tandis que dans l'espace libre sont prévus des doigts reliant la face verticale du montant audit étrier pour pouvoir guider dans ses déplacements la courroie de traction.
Le dispositif de guidage suivant la présente invention comporte un étrier de reprise pourvu de deux ailes opposées qui sont chacune percées d'un alésage permettant le passage des extrémités supérieures de chaque câble afin de former une boucle qui est solidarisée par un système de serrage.
Le dispositif de guidage suivant la présente invention comporte des tendeurs qui sont reliés à l'opposé de la fixation des câbles par des anneaux de maintien à des axes solidaires de l'embase formant la semelle d'appui du montant sur le sol du bâtiment industriel.
Le dispositif de guidage suivant la présente invention comporte dans la partie supérieure du contrepoids un dispositif à galet solidaire de vis à œillet coopérant les câbles de guidage pour le guidage dudit contrepoids.
Le dispositif de guidage suivant la présente invention comporte dans la partie inférieure du contrepoids des vis à œillet qui sont portées par le même axe vertical que celles disposées dans la partie supérieure du contrepoids afin de coopérer avec les câbles.
Le dispositif de guidage suivant la présente invention comporte un dispositif à galet permettant le guidage et le centrage de la courroie dans la partie supérieure du contrepoids lors des ses déplacements verticaux en fonction du sens de rotation de la poulie.
La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer :
Figure 1 est une vue en perspective montrant une porte à rideau souple pourvue dans l'un de ses montants du dispositif de guidage suivant la présente invention.
Figure 2 est une vue de face montrant la fixation du dispositif de guidage dans la partie supérieure de la porte de manutention à rideau souple.
Figure 3 est une vue de face représentant la retenue du dispositif de guidage sur le contrepoids de la porte de manutention à rideau souple.
Figure 4 est une vue en perspective illustrant la fixation du dispositif de guidage dans la partie inférieure de montant vertical de la porte de manutention à rideau souple.
On a montré en figures 1 à 4 une porte de manutention 1 pour bâtiment industriel comportant deux montants latéraux et opposés 2 et 3 qui sont fixés contre les parois verticales d'une ouverture à obstruer.
Les montants opposés et verticaux 2 et 3 sont reliés entre eux dans la partie supérieure de la porte de manutention 1 par un tambour d'enroulement 4 protéger par un capot 5 et permettant, par l'intermédiaire de sangles de traction, le déplacement du rideau souple entre une position d'ouverture et une position de fermeture.
Chaque montant vertical 2, 3 comporte sur sa face externe une glissière 6 formée par exemple de sangles 7, 8 permettant de guider le rideau souple et ses traverses horizontales lors des déplacements verticaux dudit rideau.
Le tambour d'enroulement 4 est lié mécaniquement à l'une de ses extrémités à un motoréducteur-frein, non représenté, fixé dans la partie supérieure du montant vertical 2 et permettant les mouvements verticaux du rideau souple entre une position d'ouverture et une position de fermeture.
Le tambour d'enroulement 4 est solidaire à l'opposée du motoréducteur d'une poulie 9 disposée dans la partie supérieure de montant 3 et qui est reliée par l'intermédiaire d'une courroie de traction 10 à un contrepoids 11 constitué, soit d'un seul élément, soit de plusieurs éléments empilés.
La poulie 9 est fixée sur l'arbre de sortie 12 du tambour d'enroulement 4, tandis que la courroie 10 est solidaire, d'une part à l'une de ses extrémités de la poulie 9 pour pouvoir s'enrouler autour d'elle lors de la remonté de contrepoids 11 , et d'autre part à son extrémité opposée à l'une des parois du montant vertical 3 par l'intermédiaire d'une platine 13.
Cette dernière est fixée sur le montant vertical 3, juste en dessous de la poulie 9 afin que la courroie 10 forme entre ses deux points extrêmes de fixation une boucle passant par le contrepoids 11.
En effet, la courroie 10 est reliée au contrepoids 11 par l'intermédiaire d'un dispositif à galet 14 permettant le guidage et le centrage de ladite courroie dans la partie supérieure dudit contrepoids lors des ses déplacements verticaux en fonction du sens de rotation de la poulie 9.
Le contrepoids 11 est assujetti à un dispositif de guidage 15 permettant de guider ses mouvements à l'intérieur du montant vertical 3.
Le dispositif de guidage 15 est constitué de deux câbles 16, 17 tendus entre deux points extrêmes prévus respectivement dans la partie supérieure et inférieure du montant vertical 3.
Le dispositif de guidage 15 comporte dans la partie supérieure du montant 3 et juste en dessous de la platine de fixation 13 permettant la fixation de l'une des extrémités de la courroie 10 un étrier de reprise 18 solidaire dudit montant.
L'étrier de reprise 18 présente un profil en forme de U déterminant avec la face verticale 19 du montant 3 un espace libre pour le passage de la courroie de traction 10.
L'étrier de reprise 18 comporte dans l'espace libre des doigts 32 et 33 reliant la face verticale 19 du montant 3 audit étrier pour pouvoir guider dans ses déplacements la courroie de traction 10.
L'étrier de reprise 18 comporte deux ailes opposées 20, 21 qui sont percées chacune d'un alésage permettant le passage des extrémités supérieures de chaque câble 16 et 17 afin de former une boucle qui est solidarisée par un système de serrage 22.
Ainsi, les boucles solidaires de l'étrier de reprise 18 constituent les points supérieurs extrêmes de fixation des câbles 16 et 17 du dispositif de guidage 15.
La partie inférieure du montant 3 comporte au-dessus du sol du bâtiment industriel une assise horizontale 23 sur laquelle vient prendre appui le contrepoids 10 dans sa position la plus basse de sa course.
Les câbles 16 et 17 du dispositif de guidage 15 traversent l'assise horizontale 23 pour venir coopérer respectivement avec des tendeurs 24 et 25 qui sont disposés dans l'espace délimité par l'assise 23 et le sol du bâtiment.
Les tendeurs 24, 25 sont reliés à l'opposé de la fixation des câbles 16 et 17 par des anneaux de maintien 26, 27 à des axes 28, 29 solidaires d'une embase 30 formant la semelle d'appui du montant 3 sur le sol du bâtiment industriel.
Ainsi, les câbles 16 et 17 comportent des boucles fermées par des systèmes de serrage 12 pour être solidaires des tendeurs 24, 25 constituant les points inférieurs extrêmes de fixation des câbles 16 et 17 du dispositif de guidage 15.
Le dispositif de guidage 15, et plus particulièrement les câbles 16 et 17, sont reliés au contrepoids 11 par l'intermédiaire de vis à œillet 31 disposées dans les parties supérieure et inférieure dudit contrepoids.
Ainsi, la structure du contrepoids 11 comporte dans sa partie supérieure et de part et d'autre du dispositif à galet 14, des vis à œillet 31 recevant respectivement les câbles de guidage 16 et 17.
Egalement, la structure du contrepoids 11 est solidaire dans sa partie inférieure de vis à œillet 31 qui sont portées par le même axe vertical que celles disposées dans la partie supérieure du contrepoids afin de guider parfaitement, et sur toute la hauteur dudit contrepoids, les câbles 16 et 17.
En effet, chaque vis à œillet 31 est traversée par les câbles de guidage 16 et 17 qui sont tendus entres les points extrêmes supérieurs et inférieurs pour guider
dans toutes les directions le contrepoids 11 lors de ses déplacements verticaux à l'intérieur du montant 3.
Les vis à œillet 31 reçoivent un traitement intérieur pour pouvoir résister lors des déplacements du contrepoids 11 au frottement contre les câbles de guidage 16 et 17.
On comprend aisément de la description ci-dessus que le contrepoids 11 travaille en sens inverse par rapport au rideau souple, c'est à dire que le rideau est en position de fermeture lorsque le contrepoids est en position haute, et inversement.
Ainsi, lorsque le motoréducteur n'est plus alimenté en électricité, il est nécessaire de débloquer le frein permettant au rideau souple de remonter d'une position de fermeture à une position d'ouverture du fait de la différence de masse entre le contrepoids 11 et celle du rideau souple.
En outre, le contrepoids 11 joue un rôle de sécurité lorsque le motoréducteur vient à casser pour empêcher la chute du rideau souple.
En effet, la masse du contrepoids 11 étant légèrement supérieure à celle du rideau souple, ce dernier est automatiquement remonté en position d'ouverture.
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'a titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécutions décrits par tout autre équivalent.