CH338156A - Brucelles - Google Patents

Description

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 Brucelles La présente invention a pour objet des    brucelles   appelées à rendre d'appréciables services aux horlogers et à toute personne ayant à monter des    pièces   de très petite mécanique. Selon l'invention, les brucelles sont caractérisées par le fait que l'extrémité de l'une des lames    porte   une pince dont une des mâchoires est solidaire de la lame, l'autre mâchoire, mobile, étant    articulée   à la première et soumise à l'action d'un    ressort   qui tend à maintenir la pince ouverte et par le fait que le plan de contact des extrémités des deux mâchoires est perpendiculaire au plan    déterminé   par les axes des lames des brucelles, le tout agencé de façon que, lors du rapprochement desdites lames,

   l'extrémité de la deuxième lame vient agir sur la mâchoire mobile de la pince pour la fermer. 



  Le dessin représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution des    brucelles   selon l'invention. Les    fig.   1 et 2 sont deux vues à 900 l'une de l'autre de la première    forme   d'exécution, et la    fig.   2, une vue partielle de la deuxième forme d'exécution. 



  Les    brucelles   représentées aux    fig.   1 et 2 comprennent deux lames élastiques 1 et 2 soudées ensemble à l'une de leurs extrémités.    L'extrémité   libre de la lame 1 est équipée d'une pince 9 dont les mâchoires 6 et 8 sont coudées. La mâchoire 8 est solidaire de la lame 1; elle s'étend d'abord vers la lame 2 puis, après le    coude,   dans un plan P perpendiculaire au plan p (plan du dessin à la    fig.   1) déterminé par les axes longitudinaux des deux lames 1 et 2. Dans l'exemple, le plan P est en outre sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal n des brucelles. L'autre mâchoire 6 est articulée à la    première   et a la même forme que celle-ci.

   Cette mâchoire 6 se prolonge au-delà de son articulation ;    ce   prolongement 7 est mobile dans une fente que présente l'extrémité de la lame 1. Un ressort-lame 4,    fixé   à plat sur la lame 1 à l'aide de deux vis 5, s'applique contre ledit prolongement 7 et contre la portion initiale de la    rïiâchoire   6 pour maintenir la pince    ouverte,   comme indiqué aux    fig.   1 et 2. L'extrémité de la lame 2 des brucelles vient prendre appui contre ce prolongement lorsque l'on serre entre les doigts les    brucelles,   ce qui provoque le pivotement de la mâchoire 6 contre l'action du ressort 4 et la fermeture de la pince 9, les extrémités des mâchoires se touchant dans le plan P. 



  Les brucelles décrites permettent de    saisir,   notamment en vue de leur montage, certaines petites    pièces   de mouvements d'horlogerie qu'il est impossible de mettre en    place   à l'aide des brucelles ordinaires et qu'il est malaisé de manier même au moyen de    brucelles   à extrémités recourbées. 



  On remarquera que dans les    brucelles   selon les    fig.   1 et 2, le plan de contact des extrémités des mâchoires 6 et 8 de la pince 9 est sensiblement perpendiculaire au plan (dont la    trace   est n) selon lequel se toucheraient les extrémités des lames 1 et 2. C'est ceci qui permet certaines opérations de montage ou de vérification impossibles avec les brucelles ordinaires. On peut, sans modifier le    principe,   réaliser des brucelles dans lesquelles l'angle entre    ces   deux plans (P et n) est largement différent de    90o.   



  Dans la forme    d'exécution   selon la    fig.   3, on retrouve les lames 1 et 2, le ressort 4 et ses vis de fixation 5, la mâchoire fixe 8    solidaire   de la lame 1, la mâchoire mobile 6 articulée à la mâchoire 8. Dans 

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 le premier exemple, la mâchoire 8 était à l'extérieur de la mâchoire 6, tandis qu'ici elle est à l'intérieur. Le ressort 5 est appliqué    contre   un méplat 11 que présente    l'oeil   d'articulation de la mâchoire mobile 6, cette dernière présentant une rampe 10 sur laquelle peut se déplacer l'extrémité de la lame 2. Lorsque l'on rapproche les lames 1 et 2, grâce à cette rampe, l'extrémité de la lame 2 fait pivoter la mâchoire 6 contre l'action du ressort 4 et provoque la fermeture de la pince 9.

   Ici aussi les mâchoires 6 et 8 sont coudées, mais pourraient éventuellement être rectilignes.

Claims (1)

1. REVENDICATION Brucelles, caractérisées par le fait que l'extrémité de l'une des lames porte une pince dont une des mâchoires est solidaire de la lame, l'autre mâchoire, mobile, étant articulée à la première et soumise à l'action d'un ressort qui tend à maintenir la pince ouverte et par le fait que le plan de contact (P) des extrémités des deux mâchoires est perpendiculaire au plan (p) déterminé par les axes des lames des brucelles, le tout agencé de façon que, lors du rapprochement desdites lames, l'extrémité de la deuxième lame vient agir sur la mâchoire mobile de la pince pour la fermer. SOUS-REVENDICATIONS 1.

   Brucelles selon la revendication, caractérisées par le fait que les deux mâchoires sont coudées, l'une des branches s'étendant dans le plan déterminé par les axes des deux lames, tandis que l'autre branche s'étend dans un plan perpendiculaire au plan précédent. 2. Brucelles selon la sous-revendication 1, caractérisées par le fait que la mâchoire mobile présente un prolongement s'étendant au-delà de son articulation, que le ressort est un ressort-lame agissant sur un côté de ce prolongement et que l'extrémité de la deuxième lame des brucelles vient agir sur le côté opposé de ce prolongement lors du rapprochement des lames. 3.

   Brucelles selon la sous-revendication 1, caractérisées par le fait que l'extrémité de la mâchoire mobile articulée à la mâchoire fixe présente un méplat contre lequel est appliqué un ressort-lame fixé sur la première lame des brucelles, la mâchoire mobile présentant en outre un plan incliné sur lequel glisse, lors du rapprochement des lames, l'extrémité de la deuxième lame, la fermeture de la pince étant provoquée par la coopération de ces deux parties.