Installation téléphonique automatique La présente invention concerne une instal lation téléphonique automatique, avec un dispositif d'identification.
Il peut y avoir intérêt, pour certaines communications, à connaitre l'indicatif de l'abonné appelant. Les dispositifs qui per mettent d'atteindre ce but, ou identificateurs , trouvent leur application dans un certain nom bre de cas et notamment dans les suivants a) Lors de l'établissement de communi cations régionales ou interurbaines, il est nécessaire de déterminer l'identité du deman deur afin de pouvoir le taxer.
b) Certaines lignes d'abonnés peuvent être le siège d'appels malveillants ; il importe, dans ce cas de déterminer l'identité des abonnés qui font de tels appels.
c) Il peut arriver, dans un central télé phonique automatique, qu'une ligne d'abonné se porte appelante et que l'appel n'aboutisse pas, du fait que la numérotation est incom- plète ou inexistante, la ligne d'abonné étant alors en position de faux appel . Il est inté ressant de déterminer l'identité de telles lignes afin de vérifier leur état et d'effectuer, le cas échéant, les réparations nécessaires.
L'installation suivant l'invention com prend un identificateur comportant un fil d'identification particulier à chaque ,ligne d'abonné, ainsi qu'au moins un sélecteur indi- viduel de multisélecteur à barres croisées donnant accès, sur chaque azimut, aux fils d'identification d'un même groupe de lignes, ledit sélecteur étant orienté sur l'azimut cor respondant au groupe de rattachement de la ligne à identifier,
la position occupée par ledit sélecteur caractérisant ainsi ledit groupe, le rang de ladite ligne à l'intérieur de son groupe étant déterminé par le fil du sélecteur connecté au fil d'identification de la ligne.
Une forme d'exécution de l'installation selon l'invention est exposée dans la descrip tion qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en se reportant aux figures annexées qui représentent les fig. 1 et 2, des diagrammes de jonction pour expliquer le fonctionnement général de l'installation ; les fig. 3, 4 et 5, .le schéma des dispositifs prévus pour déterminer l'identité et mesurer le niveau d'isolement de la ligne en faux appel ;
les fig. 6 à 11, des tableaux récapitulatifs permettant d'expliciter le mode de câblage de certains organes du chercheur d'id!entité ; la fig. 12, le mode de raccordement des fig. 3 à 5 ; la fig. 13, le mode de raccordement des fig. 6 à 9, d'une part, et 10 et 11, d'autre part. On va maintenant, en se reportant à la fig. 1, décrire le fonctionnement général de l'installation.
Dans tout cc qui, suit, l'appellation joncteur désignera un ensemble d'organes, disposé à l'extrémité d'un circuit ou d'une ligne, et destiné à effectuer la jonction entre ledit circuit ou ladite ligne avec un équipement particulier d'un central.
Dans la description qui va suivre, on va tout d'abord rappeler de façon sommaire la disposition des organes et le processus d'ache minement des appels dans un central télé phonique automatique utilisant des commu tateurs à barres croisées ou multisélecteurs .
L'autocommutateur considéré dessert un certain nombre d'abonnés répartis en groupes. Un élément de sélection de groupe choisit le groupe de l'abonné demandé, un élément de sélection de ligne choisit l'abonné demandé parmi tous ceux du groupe considéré.
Lorsque l'abonné appelant ABI décroche son combiné, son équipement de ligne JLI se trouve mis en liaison avec les relais com muns de test RCT. Ces derniers déterminent le sectionnement de chercheurs :d'appel<I>CA</I> comportant des chercheurs d'appel libres ayant accès à des enregistreurs libres. Les relais communs de test sont ensuite mis en liaison avec un testeur T chargé de procéder à la recherche du chercheur d'appel libre ayant accès à un enregistreur libre dans le section nement de chercheurs d'appel déterminé comme précédemment indiqué.
Le testeur se met en liaison avec l'un .des. marqueurs de ligne<I>MI</I> contrôlant l'élément de sélection de ligne auquel est rattaché l'abonné demandeur.
Le joncteur d'enregistreur<I>JE,</I> associé au chercheur d'appel CAI choisi, est -pris et se connecte à un enregistreur E à travers un chercheur d'enregistreur CEl.
Le marqueur en prise porte alors la ligne appelante sur les bancs des sélecteurs termi naux STI desservant l'abonné demandeur. Le connecteur CSTl, desservant les sélecteurs terminaux, porte appelant sur les bancs des chercheurs d'appel CAI les sélecteurs termi naux STI libres pouvant acheminer l'appel.
Le connecteur de chercheur d'appel CCAI du cadre de chercheurs d'appel choisi pro cède à la recherche d'un sélecteur terminal STI parmi ceux qui sont en position d'appel, en même temps que s'effectue la recherche de la ligne de l'abonné demandeur par le connecteur de sélecteurs terminaux CSTl.
Le marqueur en prise provoque l'excita tion de l'électro de connexion du chercheur d'appel, puis celle de l'électrode connexion du sélecteur terminal, et ensuite -celle du relais de coupure d'appel de l'abonné demandeur.
L'abonné demandeur se trouve alors mis en liaison avec un enregistreur E, tandis que le testeur et le marqueur sont libérés.
L'abonné demandeur numérote alors l'indicatif du demandé. Dès que l'enregis treur E a reçu la partie d'indicatif lui permet tant de commander les opérations de sélection de groupe, il se met en liaison avec un récepteur de sélection de groupe RG par l'intermédiaire d'un connecteur de récepteur CR. L'enregistreur E transmet alors sous forme codée à ce récepteur les combinaisons sélectives nécessaires à la commande de la sélection de groupe.
Après s'être informé de l'identité de l'élément de sélection de groupe SG en prise avec le joneteur d'enre gistreur<I>JE,</I> le récepteur RG se connecte à l'un des deux marqueurs MG (dont un est représenté sur la fig. 1) desservant ledit élé ment de sélection de groupe SG à travers le circuit connecteur mcg.
Le marqueur en prise<I>MG</I> reçoit du récep teur RG les informations codées relatives à la sélection de groupe, et commande ladite sélec tion par l'intermédiaire des connecteurs die sélecteur primaire CSP et de sélecteur secon daire CSS.
Ensuite, le marqueur MG et le récepteur de groupe RG se libèrent.
Lorsque l'enregistreur a reçu l'indicatif complet du demandé, il se met en liaison avec un récepteur de ligne R2 à travers le con necteur de récepteur CR et lui transmet, sous forme codée, les combinaisons sélectives néces saires à la commande des opérations de sélec tion de ligne. Le récepteur R2 se met en liaison avec l'un des deux marqueurs M2 (dont un, seul est représenté) desservant l'élément de sélection de ligne auquel est rattaché l'abonné demandé.
Le marqueur M2 choisit un sélecteur terminal ST2 capable d'acheminer l'appel, et, après s'être assuré que la ligne de l'abonné demandé<I>AB'</I> est libre, commande l'établis sement de la connexion à travers le sélecteur de .cinquantaine SC2, et le sélecteur termi nal ST2. Le demandé est sonné et la comrnu- nication s'établit suivant un processus connu tandis que le marqueur M2, le :récepteur R2, l'enregistreur E et le connecteur de récep teur CR se libèrent.
On précisera en outre que les appels pro venant de circuits sont acheminés, soit par un élément de sélection de groupe et un élé ment de sélection de ligne dans le cas d'un appel par circuit arrivé, soit par un élément de sélection de groupe seulement dans le cas d'un appel passant en transit dans le bureau considéré.
En outre, les appels à destination des services spéciaux sont acheminés par un élément de sélection de ligne (auquel est ratta ché le demandeur) et un élément de sélection de groupe, comme il ressort de l'examen de la fig. 1, où lesdits services spéciaux ont été représentés par une ligne munie di'un jack repéré SCP.
On rappelle que, sauf dans le cas de com munications locales ou de communications arrivées, l'enregistreur E s'associe toujours à un traducteur D par l'intermédiaire d'un con necteur de traducteur<I>CD.</I>
Comme il ressort de la description qui précède, on remarquera que l'on peut dis tinguer deux étapes successives dans la suite des opérations se déroulant lors de l'établis sement d'une communication locale.
La première étape s'étend depuis l'instant où l'abonné demandeur décroche son combiné jusqu'à la mise en liaison dudit abonné avec un enregistreur libre. La seconde étape con cerne la numérotation proprement dite par l'abonné demandeur et la recherche de l'abonné demandé.
En d'autres termes, on peut dire que la première étape est relative à la recherche de la ligne appelante, cette recherche s'effectuant sous le contrôle de deux organes essentiels, le testeur<I>T</I> et le marqueur de ligne <I>Ml.</I> La seconde étape s'effectue sous le contrôle & h l'enregistreur en association successivement, soit avec un récepteur et un marqueur de groupe, au cours :
des. opérations de sélection de groupe, soit avec un récepteur et un mar queur de ligne au cours des opérations de sélection de ligne.
Lorsque le relais d'appel d'une ligne d'abonné vient à fonctionner, celle-ci! se trouve donc mise en liaison avec un enregistreur à travers l'élément de sélection de ligne auquel elle est rattachée.
Si le fonctionnement du relais d'appel de ladite ligne est accidentel, il en résulte que certains organes<B>de</B> sélection du central vont être immobilisés inutilement, ce qui peut entraîner, en période de :pointe de trafic, certaines difficultés pour assurer l'ache minement des communications.
Le .relais d'appel d'une ligne d'abonné peut fonctionner, comme on le sait, soit par bou clage de la ligne (bouclage accidentel ou bouclage dû au décrochage d'un abonné ne numérotant pas), soit par la mise de polarités convenables sur l'un ou l'autre des fils com posant ladite ligne. On caractérise ces défauts en disant que la ligne est en faux,appel.
Lorsqu'un faux appel se produit sur une ligne d'abonné, <I>AB</I> par exemple, celle-ci est portée appelante et se trouve mise suivant un processus déjà décrit, en liaison avec un enre gistreur E (fig. 1).
Il est prévu dans cet enregis- truer un dispositif bien connu permettant de déceler qu'à l'expiration d'un certain délai après la prisse dudit enregistreur, l'abonné n'a numéroté aucun indicatif à son cadran d'appel.
L'enregistreur se met alors en liaison avec un traducteur D par l'intermédiaire d'un connecteur de traducteur<I>CD.</I> Le traducteur averti par l'enregistreur qu'il s'agit d'un faux appel, lui transmet les indications nécessaires à la commande de la sélection de groupe. La ligne d'abonné est alors renvoyée sur une ligne de renvoi des faux appels a2b2 (fig. 2).
La prise d'une ligne de renvoi détermine la mise en marche d'un dispositif temporisateur. Ce dispositif vérifie qu'à l'expiration d'un délai déterminé la ligne de renvoi n'a pas été libérée (cas du raccrochage de l'abonné). Si à l'expiration de ce délai la ligne de ren voi est toujours en prise, celle-ci est portée appelante sur les bancs d'un connecteur N (fig. 2). Sur cette figure 2, on a représenté sous forme simplifiée la chaîne de sélection précédemment explicitée à la fi-. 1.
En plus, on a figuré les compteurs<I>Ac</I> et<I>Ac'</I> des abonnés<I>AB</I> et<I>AB',</I> ainsi que le chercheur d'identité A dont il va être question main tenant.
Le connecteur N assure la liaison de la ligne de renvoi en faux appel a2b2 avec le dispositif de mesure S. Lorsque le connec teur N a rendu effective la connexion de la ligne de renvoi en faux appel avec le dispo sitif de mesure S, celle-ci est portée appelante à nouveau sur les bancs du connecteur L. Le connecteur L assure la liaison de la ligne de renvoi en faux appel avec le chercheur d'identité A.
Le chercheur d'identité se compose essen tiellement d'un groupe de relais d'identifica tion AAa...AKa et d'un cadre de multisélec- teurs Ce.
Les fils de comptage<I>cl</I> ...cn des abonnés du central sont câblés sur les bancs d'un cadre de multisélecteurs dont on a supprimé les multiplages horizontaux et dont on assure la commande simultanée de l'ensemble des sélecteurs individuels. Lesdits fils de comptage se trouvent ainsi répartis en un nombre de groupes égal au nombre d'azimuts disponibles dans le cadre de multisélecteurs utilisé. A chaque azimut est associé un électro de sélec tion.
Il résulte de ceci que la connaissance de l'identité de l'électro de sélection qui vient au collage lors de la recherche de la ligne en faux appel permet de déterminer le groupe auquel est rattaché ladite ligne.
L'identification de la ligne en faux appel à l'intérieur de son groupe s'effectue de la façon suivante. Les fils verticaux du cadre de multisélecteurs sont associés par paires de manière telle que les deux fils verticaux de chaque paire correspondent au même chiffre d'unité. A chaque paire de fils verticaux est associé un relais d'identification à deux enrou lements AAa dont la mise en collage carac térise donc l'unité à laquelle sont rattachés l'un ou l'autre des deux fils verticaux de ladite paire.
La mise au collage d'un relais d'identi fication AAa permet donc de déterminer sans ambiguïté le chiffre d'unité du numéro de la ligne à l'intérieur de son groupe. Etant donné que chaque relais AAa est associé à deux fils verticaux ayant même chiffre d'unité, il en résulte que chacun desdits relais se trouve donc implicitement associé à deux dizaines.
Pour lever l'indétermination relative à ces deux dizaines, on procède de la manière sui vante Les relais d'identification d'unité AAa ci- dessus mentionnés sont à leur tour répartis par groupe, chaque groupe étant associé à deux relais d'identification AKa de dizaine, ceci résultant du fait que chaque relais d'identi fication d'unité comporte deux enroulements d'excitation.
Lorsque la manoeuvre des sélecteurs indi viduels composant le cadre de multisélecteurs est devenue effective, une boucle se trouve établie à travers le compteur<I>Ac,</I> le fil<I>cl,</I> le sélecteur<I>si,</I> les relais d'identification AAa et AKa, la source isolée<I>CA,</I> les connec teurs<I>L et N,</I> l'élément de sélection de groupe SG et l'élément de sélection de ligne SLl. Deux des relais d'identification AAa et AKa viennent au collage et permettent, en association avec l'électro de sélection utilisé,
d'assurer la détermination de l'identité de la ligne en faux appel.
Lorsque le chercheur d'identité a déterminé l'identité de la ligne en faux appel, il trans met, sous forme codée, ses informations à un dispositif d'enregistrement ER par l'inter médiaire des fils<I>11</I> et 12 et du connecteur<I>L.</I>
Le dispositif d'enregistrement ER est essen tiellement composé d'un certain nombre de relais mémoire . Il permet de libérer rapi dement le chercheur d'identité A, dès que celui-ci a terminé les opérations d'identifi cation, de la ligne en faux appel. Du fait de la fermeture du connecteur N, la ligne d'abonné est en outre mise en liai son avec un dispositif de mesure S qui effec- tue successivement les trois mesures suivantes I o) résistance de boucle de la ligne d'abonné ; 2o) et 3o) isolement par rapport à la terre de l'un et l'autre des fils de ligne.
Le dispositif de mesure est constitué par un simple pont de Wheastone :dont le dés équilibre est contrôlé par un relais. Un dis positif temporisé modifie à trois reprises la sensiblité du pont de mesure, ce qui permet pour chaque mesure définie ci-dessus de déter miner trois gammes de résistances comprises entre zéro et l'infini, permettant ainsi de déterminer dans quelle gamme se situe chacune des résistances précédemment mentionnées.
Lorsque les mesures de résistance sont ter minées, le dispositif de mesure S les transmet au dispositif d'enregistrement E précédem ment mentionné.
Actuellement, le dispositif d'enregistre ment E se trouve en possession de l'ensemble des informations permettant de connaître, d'une part, l'identité de la ligne en faux appel et, d'autre part, l'état d'isolement de ladite ligne.
Il est alors possible de transmettre l'ensem ble des informations emmagasinées par le dispositif d'enregistrement ER, soit à une perforatrice, soit à tout autre dispositif appro prié.
On va maintenant, en se reportant aux fi-. 3 à 5, donner une description détaillée du fonctionnement du système.
Dans les descriptions qui vont suivre, on a référencé les enroulements des relais par une combinaison de lettres comprenant deux lettres majuscules suivies d'une ou plusieurs lettres minuscules. La première lettre majus cule caractérise l'équipement dans lequel est utilisé le relais. Tous les relais faisant partie d'un même équipement portent donc une réfé rence débutant par la même lettre. Pour des raisons d'équipement et de câblage, les relais d'un équipement sont répartis en groupes, tous les relais d'un groupe étant fixés sur le même barreau. La deuxième lettre majuscule de référence du relais caractérise ce barreau.
Tous les relais d'un même barreau sont donc référencés avec la même deuxième lettre majus cule. Les lettres minuscules, suivant dans la référence d'un relais les deux premières let tres majuscules, désignent les piles de contacts associées à cedit relais. Sur un même bar reau, les piles de contacts des différents relais sont référencées dans l'ordre alphabétique. C'est ainsi que sur le barreau A de l'équipe ment A, si les deux premiers relais possè dent chacun deux piles de contact,
et les deux suivants chacun une pile, les références uti lisées seront premier relais : AAab <I>;</I> deuxième relais: AAcd <I>;</I> troisième relais : AAe <I>;</I> quatrième relais : AA f <I>.</I> Le repérage des contacts des relais est obtenu de la façon suivante:
pour une pile de contacts donnée associée à un relais déter miné, les références des contacts sont obtenues en faisant suivre les deux lettres majuscules composant le début de la référence du relais de la lettre minuscule caractérisant la :pile de contacts considérée et d'un chiffre situant le contact dans la pile envisagée. C'est ainsi que les contacts AAa2 et AAb3 sont respective ment le deuxième contact de la pile a et le troisième contact de la pile<I>b</I> du relais AAab.
Dans certains cas, dans un but de sim plification, on a représenté les organes ou circuits semblables assurant des fonctions identiques sous forme d'un organe ou circuit de chaque espèce.
On a référencé dans ce cas particulier uniquement le premier et le dernier organes, les références étant séparées par une barre de fraction. C'est ainsi qu'un relais dont l'enroulement est référencé APa/e représente en réalité cinq relais référencés APa, APb... APe. De même, un contact de relais référencé Alal <I>j,</I> 2l11 représente en réalité les deuxième, troisième, ...onzième contacts des relais Ala, AIb...Alj, soit au total 100 contacts (10 relais, 10 contacts par relais).
Pour apporter plus de clarté aux planches de dessin, certains fils devant assurer des liaisons électriques entre des organes éloignés ont été groupés dans des câbles. Ces câbles sont référencés par des lettres majuscules. Les fils d'un câble sont repérés par une lettre minuscule précédée de la lettre majuscule caractéristique du câble.
Comme on le verra ultérieurement, le cher cheur d'organe est équipé avec un cadre de multisélecteurs. A l'intérieur de ce cadre se trouve un certain nombre d'électros de sélec tion. Ces électros se répartiront en deux groupes, un groupe d'électros bas , un groupe d'électron hauts .
Ces électron ont été référencés Asb1...Asb14, Ash1...Ash14, les lettres minuscules<I>b</I> et<I>h</I> figurant dans les réfé rences désignant soit des électros bas , soit des électros hauts . Les contacts de tra vail ou de repos associés à ces électron sont référencés Asblll, AsbIl2, le deuxième chif fre désignant le numéro d'ordre du contact à l'intérieur de la pile à laquelle il est associé.
La batterie, normalement utilisée pour l'alimentation générale de l'installation, a son pôle négatif représenté par une flèche ; son pôle positif est relié directement à la terre.
On va maintenant, en se .reportant aux fig. 3, 4 et 5, décrire le fonctionnement détaillé du ,dispositif permettant, d'une part, de déter miner l'identité de la ligne en faux appel et d'effectuer, d'autre part, sur cette ligne diver ses mesures permettant d'analyser d'après les résultats qu'elles fournissent, si le faux appel est dû à une fausse manoeuvre de l'abonné ou à un défaut d'isolement accidentel de la ligne de cet abonné.
On supposera, par exemple, que l'abonné <I>AB</I> (fig. 3) décroche son combiné et ne numérote pas à son cadran d'appel. Cet abonné se trouve relié au central par les deux fils de ligne <I>al, b1.</I> Ce central a été représenté sous forme simplifiée sur la fig. 3 par un rectangle en traits pointillés repéré C, et à l'intérieur duquel on a dessiné sous forme schématique, d'une part, l'élément de sélection de ligne SLI et, d'autre part,
l'élément d'une sélection de groupe SG. Aucun des organes communs et individuels normalement rattachés à ces éléments de sélection de ligne et de sélection de groupe n'a été représenté, étant donné qu'ils n'interviennent pas au cours de la description qui va suivre. Lorsque l'enregistreur, après s'être mis en liaison avec un traducteur, a commandé la sélection de groupe, l'abonné<I>AB</I> se trouve mis en liaison avec la ligne de renvoi repré sentée par les fils<I>a2, b2</I> sur les fig. 3 et 5.
Lorsque la liaison entre les fils de ligne<I>al,</I> b1 et a2,<I>b2</I> devient effective à travers l'élé ment de sélection de ligne SLI et l'élément de sélection de groupe SG, le relais d'app--l FFa passe au collage, son circuit d'excitation venant d'être complété de la manière suivante batterie, enroulement de gauche du relais FFa, contact de repos FFcl, fil<I>a2 à</I> travers les fig. 4 et 3, éléments de sélection de groupe SG,
élément de sélection de ligne SLl, fil<I>al,</I> boucle de l'abonné<I>AB,</I> fil b1, élément de sélection de ligne SLI, élément de sélection de groupe SG, fil<I>b2 à</I> travers les fig. 3 et 4, contacts de repos FFc2, enroulement de droite du relais FFa, terre.
Le relais FFa porte la ligne de renvoi en faux appel a2b2, appelante sur les bancs du connecteur N assurant la liaison entre ladite ligne et le dispositif de mesure S.
La mise en position trava U du contact de repos travail FFal complète le circuit d'excitation du relais FFb qui passe au collage batterie, résistance FRI, contact de tra vail FFal, relais FFb, terre.
Le relais FFb se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail<B>MI</B> batterie, résistance FRI, contact de tra vail FFbl, relais FFb, terre. La mise en position travail du contact de repos travail FFb2 a pour effet de mettre à la terre le fil de test t2 portant ainsi occupée sur les bancs de l'élément de sélection de groupe SG la ligne de renvoi en faux appel<I>a2,</I> 62.
La fermeture du contact de travail FFb3 complète le circuit d'excitation de l'enroule ment médian du relais d'appel FFa terre, génératrice OC, contact de travail FF63, enroulement médian du relais FFa, condensateur FCI, terre.
La génératrice OC fournit une tonalité d'occupation généralement cadencée. La pré sence de ce courant d'occupation dans l'enroulement médian FFa a pour effet d'induire dans les .deux enroulements extrêmes de ce relais une force électromotrice alterna tive déterminant à son tour la circulation d'un courant dans le circuit de boucle de l'abonné précédemment décrit. Si le faux appel est dû au fait d'un décrochage de l'abonné, celui-ci perçoit alors la tonalité d'occupation l'invi tant à raccrocher son combiné.
La fermeture du contact de travail FFb4 prépare le circuit d'excitation du relais FFf. De même, la fermeture du contact de tra vail FFb5 met en liaison l'enroulement supé rieur d'excitation du relais FFe avec la came FKI.
La came FKI, entrainée par un moteur non représenté, se ferme périodiquement à des intervalles de temps de l'ordre de 2 à 4 secondes par exemple. On supposera qu'à l'instant de fermeture du contact de tra vail FFb5, la came FKl soit en position d'ouverture. Lorsque la came FKI se ferme, le circuit d'excitation du relais FFe est com plété .
batterie, enroulement supérieur du relais FFe, contact de travail FFb5, came FKI en position fermeture, terre. Par la fermeture de son contact de tra vail FFel, le relais FFe prépare le circuit d'excitation du relais FFf. Le relais FFe se complète un circuit d'excitation par la ferme ture de son contact de travail FFe2 batterie, enroulement inférieur du relais FFe,
contacts de travail FFe2, FFb4, terre. Lorsque après un certain délai, la came FKI se rouvre, le relais FFe se maintient donc au collage.
Après une temporisation pouvant être comprise entre 2 et 4 secondes, par exemple, la came FK2 se ferme à son tour et complète alors le circuit d'excitation du relais FFf qui passe au collage batterie, enroulement inférieur du relais FFf, contact de travail FFel., came FK2 en position fermeture, terre.
On remarquera que l'excitation du relais FFf ne peut devenir effective qu'à la condi tion que le relais FFe soit au -collage. Si, pen dant l'intervalle de temps séparant la fermeture des cames FKI et FK2, l'abonné en faux appel a raccroché son combiné après avoir reçu la tonalité d'occupation précédemment mentionnée, les relais FFa,
FFb et FFe sont revenus au collage et l'excitation du relais FFf ne peut avoir lieu.
Le dispositif comportant des cames FKI et FK2 est bien connu, et est notamment uti lisé dans les enregistreurs pour déclencher les opérations de renvoi sur une ligne en faux appel lorsqu'un abonné ne numérote pas après avoir décroché son combiné.
On supposera que, dans -le cas .de la pré sente description, l'abonné ne raccroche pas son combiné après avoir perçu la tonalité d'occupation envoyée sur sa boucle par suite de la fermeture<B>du</B> contact de travail FFb3. Par la fermeture -de son contact de tra vail FFfl, le relais FFf se complète un cir cuit de maintien batterie, enroulement supérieur du relais FFf, contacts de travail FFfl, FFb4,
terre. La fermeture du contact de travail FFf2 porte la ligne de renvoi appelante sur les bancs du connecteur N.
Les lignes de renvoi du central considéré sont réparties en un certain nombre de grou pes. Chaque groupe peut être mis en liaison avec un dispositif de mesure S (fig. 5) par l'intermédiaire d'un connecteur N (fi-. 4). En d'autres termes, toutes les lignes -de renvoi en faux appel d'un groupe sont câblées sur les bancs d'un de ces connecteurs N.
On asso cie, à chaque ligne de renvoi en faux appel, un relais de test référencé NGt sur la fig. 4. L'ensemble de tous les relais NGt forme une chaîne de relais dont le fonctionnement est bien connu. La fermeture du contact de tra vail FFf2 complète donc le circuit d'excita tion du relais de test NGt qui passe au collage batterie, résistance FR2, contact de tra vail FFf2, enroulement supérieur du relais NGt, contacts de repos NGhl, NGbl,
NGal, terre. La fermeture du contact de travail FFf <I>3</I> prépare le circuit d'excitation du relais FFd. Le relais NGt se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail NGtl, et complète le circuit d'excitation des relais NGh et FFd batterie, relais FFd, contact de travail FFf3, enroulement inférieur du relais NGt, contact de travail NGtl, relais NGh,
contact de repos NGa2, terre. Les relais FFd et NGh vont assurer la mise en liaison de la ligne de renvoi<I>a2, b2</I> avec le dispositif de mesure S. Par la fermeture de son contact de tra vail FFd3, le relais FFd complète le circuit d'excitation du relais FFc qui passe au col lage batterie, résistance FR3, relais FFc, con tact de travail FFd2, terre.
Par la fermeture de ses contacts de tra vail FFdl, FFd2, FFd4, le relais FFd prépare le circuit de connexion de la ligne de renvoi a2, <I>b2</I> vers le dispositif de mesure<I>S.</I> Par la fermeture de ses contacts FFcl et FFc2, le relais FFc coupe le circuit d'excitation du relais FFa qui décolle,
et prolonge les fils<I>a2 b2</I> de la ligne de renvoi en faux appel jusqu'aux contacts de travail NGh2 et NGh3 du connecteur<I>N.</I> Le relais FFc se com plète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail FFc3 batterie, résistance FR3, relais FFc, <I>con-</I> tacts de travail FFc3, FFb4, terre. L'ouverture du contact de repos NGhl porte occupé le dispositif de mesure S.
La fermeture des contacts de travail NGh2, NGh3, NGh4, met en liaison la ligne de renvoi<I>a2</I> <I>b2</I> avec le dispositif de mesure<I>S.</I> La ferme ture du contact de travail MGh5 complète le circuit d'excitation du relais de test LCt du connecteur L (fig. 3) batterie, contact de repos LCdl, enroule ment inférieur du relais LCt, fil<I>Na</I> à travers le câble<I>N,
</I> contact de travail NGh5, contact de repos NGgl, terre.
Suivant la capacité du central, on peut rassembler les lignes de renvoi en un certain nombre de groupes, et associer à chacun un connecteur<I>N. A</I> chaque connecteur<I>N</I> on associe un dispositif de mesure S. De même, chaque connecteur N, et, par conséquent, cha que dispositif de mesure S, peut être câblé sur les bancs d'un second connecteur L asso cié à un chercheur d'identité A. La raison d'être du connecteur L réside dans le fait que le chercheur d'identité A est unique pour le central considéré, alors que les dispositifs de mesure S ne le sont pas. Ceci résulte de ce que le temps d'occupation du chercheur d'identité est relativement faible, vis-à-vis de celui du dispositif de mesure S.
En d'autres termes, lorsqu'une ligne de renvoi en faux appel vient à se porter appelante sur les bancs du connecteur N, puis ensuite sur les bancs du connecteur L, l'identité de la ligne en faux appel se trouve déterminée en un temps de beaucoup inférieur à celui nécessité par le dispositif S pour effectuer les diverses mesu res permettant de déceler la nature du faux appel.
Il résulte de ceci que le chercheur d'indentité A peut être libéré, alors que le dispositif de mesure S se trouve toujours en prise avec la ligne de renvoi en faux appel. Le chercheur d'identité A peut alors être mis en liaison avec une autre ligne de renvoi, par l'intermédiaire d'un autre connecteur N (ceci suppose, bien entendu, que la ligne de ren voi à laquelle il est fait allusion ne fasse pas partie du même groupe que la ligne de renvoi encore en prise avec le dispositif de mesure S).
On peut résumer ces explications en disant que chaque dispositif de mesure S dessert le trafic des lignes de renvoi câblées sur les bancs du connecteur N qui lui est associé, alors que le chercheur d'identité A :dessert le trafic de la totalité des lignes de renvoi en faux appel du central considéré. A chaque groupe de ligne de renvoi en faux appel ou, ce qui revient au même, à chaque connecteur N est associé, dans le connecteur L, un relais de test LCt. Les relais LCt forment une chaîne dans le connecteur L analogue à celle que forment les relais NGt dans le connecteur<I>N.</I>
Le relais LCt se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail LCtl, ce qui a pour effet de faire pas ser consécutivement au collage les relais LCd et LCe batterie, relais LCe et LCd, contact de travail LCtl, enroulement supérieur du relais LCt, terre à travers un circuit déjà décrit.
La mise au collage du relais LCd porte occupé sur les bancs du connecteur L, le cher cheur d'identité A. En effet, l'ouverture du contact de repos LCdl interdit toute excitation ultérieure de l'un quelconque des relais de test LCt.
Le relais LCe va rendre effective la liai son entre le chercheur d'identité A et la ligne de renvoi en faux appel<I>a2 b2.</I>
Par la fermeture de son contact de tra vail LCel, le relais LCe complète le circuit d'excitation du relais LEf batterie, résistance LRl, relais LEf, con tact de travail LCel, terre. Il convient de remarquer que l'excitation du relais LEf n'entraîne pas la mise au collage immédiate de l'armature de celui-ci.
Du fait de la présence du condensateur LCI et de la résistance LRl, la mise au collage du relais LEf ne devient effective qu'après une certaine temporisation.
La fermeture du contact de travail LCe2 complète le circuit d'excitation du relais con necteur FCc qui passe au collage batterie, relais FCc, contact de tra vail LCt2, LCe2, terre.
A chaque groupe de lignes de renvoi en faux appel est associé un relais FCc com mandé par le contact de travail LCt2. Il existe bien entendu autant de relais FCc et de con tacts de travail LCt2 correspondants qu'il est prévu de groupes distincts de lignes de ren voi en faux appels dans le central considéré.
Par contre, comme il ressort de l'examen de la fig. 3, le contact de travail LCe2 est unique pour l'ensemble des relais de test LCt et est, de ce fait, multiplé sur l'ensemble des con tacts de travail LCt2 associés aux relais LCt correspondants. La fermeture du contact de tra vail LCe3 prépare un circuit de maintien aux électros de sélection du chercheur d'identité A.
La fermeture du contact de travail FCcl <I>a</I> pour effet de préparer le circuit d'envoi des informations codées depuis le chercheur d'identité vers le groupe de relais codeurs FEu...FErn. En réalité, le contact FCcl se compose de 20 contacts fonctionnant simul tanément.
On sait, en effet, que, pour trans mettre les informations d'un organe à un autre, il est commode, pour diminuer le nombre de fils de transmission, d'utiliser un système codé. On supposera, dans tout ce qui suit, que le système codé utilisé pour la transmission des informations se compose de 5 éléments dis tincts dont on utilise deux éléments simulta nément pour assurer la transmission d'une information.
Il en résulte qu'avec 5 éléments il est possible de transmettre dix informations différentes. Le tableau ci-après donne, pour fixer les idées, la correspondance entre les éléments de code utilisés et les informations transmises correspondantes.
EMI0010.0001
Chiffres <SEP> à <SEP> transmettre
<tb> Eléments <SEP> 1 <SEP> 1 <SEP> i <SEP> I
<tb> de <SEP> code <SEP> 1 <SEP> 2 <SEP> 3 <SEP> 4 <SEP> 5 <SEP> 6 <SEP> 7 <SEP> 8 <SEP> 9 <SEP> 0
<tb> 1 <SEP> X <SEP> X <SEP> X <SEP> j <SEP> X
<tb> i
<tb> 2 <SEP> X <SEP> X <SEP> X <SEP> l' <SEP> X
<tb> 3 <SEP> X <SEP> X <SEP> X <SEP> X
<tb> 4 <SEP> X <SEP> X <SEP> _I <SEP> X <SEP> X
<tb> 5 <SEP> X <SEP> X <SEP> X <SEP> X Dans ce tableau, on associe à chaque infor mation à transmettre une colonne, ce qui représente au total 10 colonnes correspondant aux dix combinaisons qu'il est possible de réaliser avec le code ci-dessus mentionné. De même,
on a associé à chaque élément de code une ligne horizontale, ce qui représente un total de 5 lignes correspondant aux 5 élé ments de code. Il en résulte qu'à chaque colonne verticale sont associées 5 cases correspondant aux 5 éléments du code de transmission et dont deux seulement doivent être utilisées pour la transmission de l'information relative à la colonne considérée. On a marqué de la let tre X les cases correspondant aux éléments de code utilisés pour la transmission d'une information quelconque.
C'est ainsi, par exemple, que, pour assurer la transmission du chiffre 2, on a marqué d'un X les cases des lignes 2 et 5 de la colonne 2, ce qui signi fie que la transmission du chiffre 2 utilise le deuxième et le .cinquième éléments du code considéré. Etant donné que 5 fils suffisent pour transmettre 10 informations différentes, il est donc nécessaire d'utiliser 20 fils pour assurer la transmission codée de :tous les chif fres compris entre 0000 et 9999. Les con tacts de travail FCcl, que l'on a mentionnés ci-dessus, assurent précisément la connexion des 20 fils correspondants.
Avant de poursuivre cette description, on va indiquer le mode de réalisation utilisé pour le chercheur d'identité. Celui-ci se compose essentiellement d'un cadre de multisélecteurs du type à barres croisées. Ce cadre de multi- sélecteurs comprend un certain nombre de sélecteurs individuels, pourvus chacun d'un électro de connexion. On associe à l'ensemble des sélecteurs individuels des barres dites de sélection, commandées chacune par deux électros de sélection.
Le nombre d'électros de sélection est d'ailleurs, comme on le sait, égal au nombre de piles de contacts mobiles dont est composé chaque sélecteur individuel. On repère habituellement les piles de contacts en leur associant un numéro d'ordre caracté risant leur azimut respectif.
Les piles de contacts fixes, en nombre égal aux piles de contacts mobiles, sont mul- tiplées entre elles verticalement. On rappelle que pour rendre effective la connexion d'une pile de contacts mobiles d'un sélecteur avec la pile de contacts fixes correspondante, on manoeuvre la barre de sélection associée aux- dites piles de contacts, en excitant l'électro de sélection dont l'azimut est le même que celui desdites piles de contacts dont on veut pro voquer la connexion.
La manoeuvre d'une barre de sélection entraîne la mise en position de travail de tous les embrayeurs qui lui sont associés, le nom bre des embrayeurs étant, bien entendu, égal au nombre de sélecteurs dont est composé le cadre de multisélecteurs. En excitant ensuite, après mise en position convenable de la barre de sélection, l'électro de connexion du sélec teur précédemment désigné, on provoque alors la connexion des piles de contacts fixes et mobiles correspondants. Il est alors possible de libérer la barre de sélection venant d'être utilisée, l'embrayeur ayant servi à commander la sélection restant en position de travail, grâce à un artifice mécanique bien connu.
Les cadres de multisélecteurs sont placés dans des baies de manière que les barres de sélection soient horizontales: Comme on le sait, une barre de sélection peut occuper trois positions : une position de repos, une pre mière position de travail avec l'embrayeur en position haute, une seconde position dé travail avec l'embrayeur en position basse. A chaque barre de sélection, sont associés deux électros de sélection.
Il convient de remarquer que, par construction, les embrayeurs associés aux barres de sélection se déplacent dans des plans verticaux et que les deux électros de sélection, en assurant la commande, doi vent être excités de manière telle qu'il faille exciter l'électro inférieur pour obtenir un dépla cement de l'embrayeur vers le haut, et inver sement.
Dans tout ce qui suit, on désignera par électro bas et électro haut les électros de sélec tion associés et qui commandent soit un déplacement vers le bas soit, un déplacement vers le haut des embrayeurs associés à la barre de sélection correspondante.
On sait qu'habituellement, il est d'usage de multiplier entre elles les piles de contacts mobiles ayant le même azimut, ceci afin de permettre à un azimut donné d'être desservi par plusieurs sélecteurs individuels. Cependant, pour certaines utilisations particulières, et notamment pour les buts recherchés dans la présente installation, ces multiplages ne sont pas réalisés.
On supposera, dans ce qui va suivre, que le cadre de multisélecteurs utilisé pour la réalisation du chercheur d'identité A, se com pose de 10 sélecteurs individuels composés chacun de 28 piles de contacts mobiles et fixes, chaque pile comprenant elle-même 10 con- tatcs. D'après ce qui précède, il résulte que le nombre d'électros de sélection est égal à 28, et celui de barres de sélection égal à 14. Les explications qui précèdent vont permettre de décrire en détail le fonctionnement du. cher cheur d'identité A.
A chaque équipement d'abonné<I>AB est</I> associé, comme on le sait, un compteur repéré<I>Ac</I> sur la fig. 3, et dont le rôle con siste à enregistrer le nombre d'unités de taxa tion imputables à l'abonné considéré pour une période déterminée. Chaque compteur<I>Ac</I> est commandé par un fil spécial référencé<I>cl</I> sur la fig. 3, et que l'on désigne habituelle- ment par le nom de fil de comptage.
Par l'intermédiaire de l'élément de sélection de ligne SLI, et de l'élément de sélection de groupe SG, le fil de comptage<I>cl</I> se trouve mis en liaison avec 1e fil c2 correspondant, de la ligne de renvoi en faux ,appel <I>a2 b2.</I> La commande des compteurs s'effectue en envoyant des impulsions de terre sur le fil<I>cl.</I> On supposera que, dans l'exemple considéré, les compteurs d'abonnés et les fils de comp tage correspondants sont groupés par 100.
Chaque compteur se trouve relié à la batte rie par l'intermédiaire d'un redresseur ADl. Le redresseur ADI est unique dans un groupe de 100 et se trouve, de ce fait, multiplé sur l'ensemble de 100 compteurs <I>Ac</I> du groupe considéré.
On a connecté aux bornes du redresseur ADI un relais ALz dont on expli quera le rôle ultérieurement, et qui est inuti lisé, lorsque, dans le groupe de 100 abonnés auquel il est rattaché, aucun d'entre eux n'est mis en liaison avec le chercheur d'identité A.
Le relais ALz est en effet insensible aux impul sions de comptage, car, vu la polarité des impulsions de comptage, d'une part, et vu le sens de branchement du redresseur ADI, d'autre part, tout se passe comme si l'enrou lement d'excitation du relais ALz était court- circuité. Chaque fil de comptage<I>cl</I> se trouve raccordé sur l'un des contacts de banc d'un sélecteur individuel dont est composé le cadre de multiséleoteurs mentionné plus haut.
Les dix sélecteurs individuels composant le cadre de multisélecteurs ont été référencés AaO...Aa9 sur la fig. 3.
Sur cette figure, la verticale<I>A a0</I> représente en réalité les dix fils verticaux dont est composé chaque sélecteur individuel. Etant donné que la capacité de chaque sélec teur individuel est de dix circuits par pile de contacts, et que le nombre de sélecteurs indi viduels prévus est de 10, il en résulte qu'à chaque azimut horizontal correspondent 10 >C 10 = 100 contacts de banc distincts.
Puis qu'à chaque frotteur est raccordé un fil de comptage<I>cl,</I> 100 fils de comptage distincts sont donc câblés sur un même azimut dans le cadre de multisélecteurs. On supposera, pour fixer les idées, que la capacité du chercheur d'identité A est de 2500 lignes. D'après ce qui a été dit précé demment, il en résulte que le nombre d'azi muts nécessaires pour assurer la connexion des 2500 fils<I>ci</I> est donc de 25, puisque chaque azimut assure à lui seul la connexion de 100 fils<I>cl.</I>
Chaque sélecteur individuel est associé à un électro de connexion. Les dix électros de connexion, correspondant aux dix sélecteurs individuels précédemment mentionnés, ont été représentés sur la fi-.
3 sous forme d'un électro de connexion unique référencé AVa/j, et cor respondant aux dix sélecteurs individuels AaO...Aa9. Ces électros sont commandés par les 10 contacts de travail Alal <I>l10</I> multiplés ensemble à leur partie inférieure comme il résulte de l'examen de la fig. 3.
Il résulte de ceci que les 10 électros de connexion sont excités simultanément et assurent de ce fait la connexion des 100 fils<I>cl</I> correspondant à l'azimut sur lequel a été orienté le sélecteur. Ces 100 fils cl se trouvent mis en liaison avec les 100 fils d'identification 100...199 connec tés sur les 100 multiplages verticaux associés aux dix sélecteurs individuels AaO...Aa9. Les fils <I>cl</I> des 2500 abonnés précédemment mentionnés sont raccordés sur les bancs des sélecteurs de la façon suivante.
L'azimut 1 cor respond aux 100 premiers fils<I>cl,</I> l'azimut 2 aux 100 fils suivants et ainsi de suite. On a signalé précédemment que la ferme ture du contact de travail FCc2 avait eu pour effet de compléter le circuit d'identification. On va maintenant décrire ce circuit d'identi fication. Il utilise une source de courant continu <I>AC</I> dont le pôle positif se trouve mis en liaison avec la batterie du central.
A la ferme ture du contact de travail FCc2, le circuit sui vant se trouve complété pôle positif de la source<I>AC,</I> fil c, enrou lement d'excitation du relais ALz, compteur<I>Ac,</I> fil<I>cl</I> mis en liaison avec le fil c2 à travers l'élément de sélection de ligne SLI et l'élé ment de sélection de groupe SG, contacts die travail FFd4, NGh4, fil Nc à travers le câble<I>N,</I> contact de travail FCc2, pôle négatif de la source<I>A C.</I>
Vu le mode de branchement de la source<I>AC,</I> d'une part, et celui du redres seur ADl, d'autre part, tout se passe comme si l'enroulement du relais ALz était shunté par une impédance infinie. L'enroulement d'exci tation du relais ALz est très résistant vis-à-vis de l'enroulement d'excitation du compteur<I>Ac ;</I> il résulte de ceci que seul le relais ALz passe au collage après la fermeture du contact de travail FCc2.
Chaque relais ALz est, comme on le sait, commun à 100 abonnés. D'autre part, 100 abonnés correspondent à un azimut du cadre de multisélecteur du chercheur d'iden tité<I>A.</I> Il résulte de ceci, qu'à chaque relais ALz correspond donc un électro de sélection. Etant donné qu'il y a 25 azimuts qui sont utilisés pour assurer la connexion des 2500 fils <I>cl,</I> il faut donc prévoir 25 relais ALz, d'une part, et 25 électros de sélection, d'autre part.
Les 25 éleetros de sélection ont été représentés sur la fig. 3 sous forme d'un électro de sélec tion unique référencé Asb1...Ash13, ces réfé rences désignant le premier et le dernier des 25 électros de sélection ci-dessus mentionnés. Pour préciser, on signale que le premier azimut est associé à l'électro de sélection haut Ashl, le second à l'électro de sélection bas Asbl et ainsi de suite.
Chaque relais ALz associé à 100 abonnés commande l'électro de sélection correspon dant par la fermeture de son contact de tra vail ALzl. On supposera, pour préciser, que le numéro de l'abonné en faux appel soit par exemple<B>01</B>24. Cet abonné fait donc partie de la seconde centaine et a, de ce fait, son fil <I>cl</I> raccordé sur l'un des 100 frotteurs asso ciés à l'azimut 2 du chercheur d'identité A.
Ce second azimut est commandé, comme on l'a signalé précédemment, par l'électro de sélection Asbl. Il en résulte que la fermeture du contact de travail ALzl provoque donc l'excitation de l'éleotro de sélection Asbl <I>à</I> travers le circuit suivant batterie, électro de sélection A.sbl, contact de travail ALzl, terre.
Par sa mise au collage, l'électro de sélec tion Asbl provoque, d'une part, la mise en position de la barre de sélection à laquelle il est associé et caractérise, d'autre part, la cen taine et le millier auxquels se trouve rattaché l'abonné en faux appel.
Chaque électro de sélection se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail correspondant. Ces con tacts, au nombre de 25, ont été représentés sur la fig. 3 sous forme d'un contact de tra vail unique référencé Asbl <I>/1,</I> Ash13/1,
cor- respondant aux 25 contacts de travail des élec- tros de sélection Asb1...Ash13. Le circuit de maintien de l'électro de sélection Asbl est le suivant batterie, électro de sélection Asbl, contact de travail Asbl <I>l1,</I> contact de travail LCe3, terre.
Le second contaot de travail des électros die sélection est utilisé pour commander la mise au collage du relais Ala de commande des électros de connexion. Le relais Ala est uni que dans le chercheur d'identité A et a son enroulement d'excitation multiiplé sur l'ensem ble des 25 contacts de travail Asbl /2...Ash13/2, représentés sur la fig. 3 sous forme d'un con tact de travail unique référencé Asbl <I>/2</I> ...Ash 13/2.
Par la fermeture de ses dix contacts de tra vail Alal <I>l10,</I> le relais Ala complète le cir cuit d'excitation des 10 électros de con nexion AVa/j batterie, électros de connexion AVa/j, con tacts de travail correspondant Alal <I>/10,</I> con tact de travail LCe3, terre.
L'excitation de l'électro de sélection Asbl, d'une part, et des dix électros de connexion AVa/j, d'autre part, provoque dans le cadre de multisélecteurs la connexion des 100 fils <I>CI</I> raccordés sur l'azimut 2 avec les 100 fils d'indentification <I>i00 ... ï99</I> raccordés aux 100 fils verticaux correspondants dies 10 sélecteurs indi viduels.
Pour assurer la détermination du chiffre des unités et du chiffre des dizaines du numéro de l'abonné en faux appel, on a prévu deux groupes de relais d'identification. Le premier groupe de relais comprend 50 relais à deux enroulements référencés AAa...AAj, ACa... ACj, AEj, AGa...AGj, AIa...AIj,
représentés sur la fig. 3 sous forme d'un relais unique réfé rencé AA/C/E/G/1/a/j. Le second groupe de relais d'identification comprend 4 relais d'iden tification AKa, AKb, AKc, AKe représentés sur la fig. 3 sous forme d'un relais unique réfé rencé AKa/b/c/e.
Aux cinquante relais d'identification AA/CIE/GIIla/j correspondent donc 100 fils de sortie raccordés aux cent fils d'identifica tion<I>i00 ... i99</I> précédemment mentionnés.
Ces relais assurent la détermination du chif fre des unités du numéro de l'abonné en faux appel. Les informations concernant ce chiffre des unités sont envoyés sous forme codée sur les cinq fils Au1...Au5 par l'intermédiaire des contacts de travail AA/C/E/G/Ila/j/1/2 repré sentés sous forme de deux contacts de travail associés aux fils Aul et Au5 et portant la réfé rence ci-dessus mentionnée.
On remarquera que chaque fil d'envoi de code, Au1...Au5, porte une flèche de multiplage marquée 20, ce qui signifie que chacun d'eux a accès à 20 contacts de travail convenablement choisis parmi ceux associés aux 50 relais d'identifica- tion précédemment mentionnés. La raison de ce fait est la suivante. Il est connu qu'avec le code de transmission utilisé, chaque élément de code est utilisé pour assurer partiellement la transmission de quatre informations différentes.
Par exemple, l'élément de code 1 intervient pour la transmission des chiffres 1, 3, 5, 9 (voir tableau précédemment mentionné). D'autre part, le fait d'utiliser cinquante relais d'iden tification pour desservir les 100 fils <I>i00 ... i99</I> revient à considérer que chaque relais est asso cié à deux fils d'identification ayant même numéro d'unité. Tout se passe donc comme s'il y avait à déterminer les chiffres d'unité des numéros d'identification de 50 groupes de deux fils.
Les cinquante groupes de deux fils se subdivisent en 5 ensembles de 10 sous- groupes de 2 fils, chacun de ces sous-groupes comportant donc des groupes de 2 fils, dont les numéros d'identification possèdent des chiffres d'unités compris entre 0 et 9. D'après ce qui a été dit plus haut, chaque fil de code est utilisé quatre fois par ensemble, ce qui représente donc 4 y 5 = 20 fils pour les cinq ensembles men tionnés ci-dessus.
De même, les fils d'envoi de code, corres pondant aux chiffres des dizaines sont repé rés Ad1...Ad5 et sont sous la dépendance des contacts de travail AAlClElGlllaljl3 et AKalblclell.
En associant deux à deux les relais AAICIEIGhlalj, d'une part, et les relais AKalblcle, d'autre part, il est possible, comme on va le montrer, de déterminer la dizaine à laquelle est rattaché chaque fil d'identifica tion<I>i00 ... i99</I> qui peut être mis en liaison avec un fil de comptage<I>cl</I> associé à un abonné en faux appel se trouvant parmi les cent abonnés rattachés au même azimut.
En d'autres termes, on peut dire que chacun des relais à deux enroulements AAICIEIGhlalj est associé à un chiffre d'unité bien déterminé et à deux chiffres de dizaine distincts. Dix fils d'identification appartenant à la même dizaine sont associés à dix relais d'identification d'unité différents.
Etant donné que ces relais possèdent deux enroulements, ils sont par le fait même associés à dix fils d'identification appartenant à une autre dizaine. La mise au collage de l'un de ces dix relais suppose donc que le fil d'identification qui se trouve mis en liaison avec le fil <I>cl,</I> appartient forcément à l'une ou l'autre des deux dizai nes associées aux 10 relais d'identification ci-dessus mentionnés.
Les ix enroulements d'excitation de ces dix relais appartenant à la même dizaine sont mis en liaison avec l'un des enroulements d'excitation des quatre relais AKalblcle. Les dix autres enroulements d'exci tation des mêmes relais (appartenant donc à une autre dizaine) sont aussi mis en liaison avec l'un des enroulements d'excitation des qua tre relais AKalblcle, ce relais étant évidem ment différent du précédent.
Autrement dit, chacun des relais AAICIEIGhlalj est associé à deux des relais AKalblcle. La mise au col lage de l'un des 50 relais à deux enroulements caractérise un chiffre d'unité et deux chiffres de dizaine.
Selon la dizaine considérée, l'un ou l'autre des deux relais à un enroulement associés au relais à deux enroulements va donc passer au collage, ce qui permettra donc de déter miner la dizaine correspondante.
Lorsque la connexion entre les 100 fils d'identification<I>i00 ... i99</I> avec les cent fils<I>cl</I> associés aux 100 abonnés de l'azimut 2 vient de devenir effective, l'un des cent fils <I>i00 ... i99</I> est donc mis en liaison avec le pôle négatif de la source à courant continu<I>AC</I> à travers un circuit déjà décrit. Il en résulte que deux d!es relais AAICIEIGhlalj et AKalblcle passent au collage, assurant la discrimination du chif fre des unités et du chiffre des dizaines com posant le numéro de l'abonné en faux appel.
On va maintenant, en se reportant au tableau des fig. 6 à 9, expliquer le mode de raccordement des fils d'identification<I>i00 ... i99</I> aux relais d'identification AAICIEIGhlalj et AKalblcle.
La première colonne die ce tableau donne le numéro d'ordre des fils d'identification <I>i00 ... i99.</I> On remarquera à ce sujet que cha que relais à deux enroulements est associé à deux fils d'identification possédant des numé ros ayant même chiffre d'unité. La troisième colonne permet la détermination de la réfé rence de ceux des 4 relais AKalblcle dont les enroulements d'excitation se trouvent mis en liaison avec l'un des deux enroulements d'exci tation du relais d'identification du chiffre des unités correspondant.
Les 5 colonnes suivantes correspondent aux cinq fils de code Au1...Au5 servant à l'envoi des informations correspon dant au chiffre des unités. Elles permettent de déterminer l'identité des contacts de travail des différents relais d'identification auxquels sont associés chacun desdits fils correspon dants. Les cinq dernières colonnes jouent, vis- à-vis des fils de dizaine, le même rôle que les précédentes vis-à-vis des fils d'unité.
Pour expliquer le mode d'utilisation de ce tableau, on va décrire le processus d'envoi des infor mations codées correspondant au chiffre de dizaine et d'unité du numéro de l'abonné en faux appel qui est, on le rappelle, O1 24. En se reportant au tableau ci-dessus mentionné, on trouve que le fil d'identification portant le numéro i24 (qui peut être mis en liaison avec les fils<I>cl</I> relatifs à tous les abonnés dont le numéro d'appel se termine par 24) est associé aux relais d'identification AAe et AKb. Il résulte, d'après ce qui a été dit précédemment,
que la fermeture du circuit d'identification par le contact de travail FCc2 provoque l'excita tion de ces deux relais d'identification AAe et AKb. La fermeture des contacts de tra vail AAel et AAe2 a pour effet de mettre à la terre les fils d'envoi de code des unités<I>A u3</I> et Au5. On peut vérifier, en se reportant à un tableau précédemment mentionné au cours de la description,
que le fait de mettre à la terre les deux fils Au3 et Au5 correspond bien à l'envoi sous forme codée d'une information caractérisant le chiffre 4. De même, on trouve que les fils d'envoi de code des dizaines Ad2 et Ad5 se trouvent mis à la terre par la ferme ture des contacts de travail Akbl et Aae3. On va maintenant expliquer le processus d'envoi, sous forme codée, des informations correspondant au chiffre des centaines et au chiffre des milliers de l'indicatif de l'abonné en faux appel.
Comme on l'a signalé précé- demment, la détermination de ces deux chif fres est effectuée à partir des électron de sélec tion. En effet, sur chaque azimut sont câblés les fils de comptage <I>cl</I> de 100 abonnés ;
il résulte de ceci que la connaissance d'un azimut permet, de ce fait, de déterminer la centaine, et le millier de l'indicatif de l'abonné en faux appel, en supposant que les différentes cen taines soient associées dans l'ordre croissant des numéros caractérisant les différents azimuts du cadre de multisélecteurs utilisé pour la réa lisation du chercheur d'identité A.
On a prévu à ce sujet, pour faciliter la compréhension du texte, un tableau représenté, sur les fig. 10 et 11 annexées, permettant de déterminer les contacts de travail qui sont utilisés pour assu rer l'envoi sous forme codée sur les fils Acl... Ac5, Am1...Am5, des informations relatives aux chiffres des centaines et au chiffre des milliers de l'indicatif de l'abonné en faux appel.
Dans la première colonne de ce tableau, on a fait figurer les numéros de différents azimuts du cadre de multisélecteurs. Ces numéros carac térisent, non seulement les différents azimuts auxquels sont rattachés les abonnés du central considéré, mais encore le numéro d'ordre des centaines associées à ces différents azimuts. Les cinq colonnes suivantes correspondent aux cinq fils Ac1...Ac5 servant à l'envoi, sous forme codée,
des indications concernant le chiffre des centaines. De même, les cinq der nières colonnes sont affectées aux cinq fils Am1...Am5, correspondant à l'envoi sous forme codée du chiffre des milliers. Le mode d'utili sation de ce tableau est le même que celui qui a été décrit à propos du tableau précédant concernant le chiffre des unités et le chiffre des dizaines. Dans l'exemple choisi précédem ment, c'est-à-dire dans le cas où l'indicatif .de l'abonné en faux appel est<B>01</B>24, on rappelle que l'azimut auquel est rattaché cet abonné est l'azimut 2.
En se reportant au tableau pré cédemment mentionné, on trouve que les fils d'envoi de code Ac2, Ac5, d'une part, Am2, Am4, d'autre part, sont .mis à la terre par la fermeture des contacts de travail Asbll2, Asblll, Asbll3,
Asbll4. La mise à la terre de ces fils caractérise l'envoi sous forme codée du chiffre de centaine 1 et du chiffre die mil lier 0.
On a signalé précédemment qu'à l'instant de l'excitation des électros de connexion AValj, un seul des cent fils de comptage<I>cl,</I> corres- pondant à l'azimut choisi par la barre de sélec tion, se trouvait mis en liaison avec le pôle négatif de la source à courant continu<I>AC</I> à travers la boucle précédemment décrite. Cela résulte du fait qu'une seule ligne de renvoi en faux appel peut être mise à un instant donné en liaison avec le chercheur d'identité A.
Il peut cependant arriver qu'à l'instant où les 100 fils de comptage des abonnés associés à un même azimut viennent d'être mis en liaison avec les 100 fils d'identification iOO <B>...</B> i99, un ou plusieurs abonnés de ce groupe entrent en communication avec des abonnés appartenant, soit au central considéré, soit à d'autres cen traux.
Dans ce cas, les impulsions de comptage qui sont envoyées sur les fils<I>cl</I> correspon dants risquent de provoquer l'excitation intem pestive d'autres relais d'identification. Pour éviter cet inconvénient, on a prévu sur chaque enroulement d'excitation des cinquante relais AA/CIE/G/1/a/j un redresseur permettant l'excitation normale de ces relais par l'inter médiaire de la source<I>AC</I> et évitant l'excitation de ces mêmes relais sous l'influence dies impul sions de comptage.
Cela résulte du fait que l'on a prévu deux sens de circulation de cou rant dans les fils de comptage<I>cl ;</I> l'un pour permettre l'envoi des impulsions de comptage, l'autre pour permettre l'envoi du courant d'identification à partir de la source A.C.
A chaque fil d'envoi de code, Au1...Au5, Ad1...Ad5, Ac1...Ac5, Am1...Am5, est asso cié un relais mémoire dont le rôle consiste à enregistrer les informations relatives à l'indi catif de l'abonné en faux appel, ceci afin de permettre la libération rapide du chercheur d'identité A, qui, comme on le sait, est unique pour le central considéré.
Ces quatre groupes de 5 relais ont été représentés sur la fig. 3 sous forme de 4 relais référencés FEu, FEd, FEc, FEm représentant en réalité les 20 relais mémoire associés aux vingt fils d'envoi .de code correspondants. Chaque relais mémoire se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail correspondant.
Ces contacts, au nombre de vingt, ont été représentés sur la figure sous forme de 4 contacts de travail, référencés FEu1, <B><I>FE-dl,</I></B> FEcl, FEml, repré sentant chacun les 5 contacts de travail asso ciés aux 5 relais mémoire correspondant aux chiffres des unités, dizaines, centaines et millier. Le circuit de maintien de ces relais est le suivant:
terre, contact de travail NGh6, fil<I>Nd à</I> travers le câble R, contacts de travail FEul, FEdl, FEcl, FEml, relais mémoire cor respondants FEu, FEd, FEnz, FEc, batterie. Sur la partie droite de la fig. 3, on a repré senté 4 losanges référencés<I>FU,</I> FD, FC, <I>FM,</I> connectés en série et reliés à la terre.
Ces losanges correspondent en réalité à des cir cuits de contrôle d'un type bien connu per mettant de vérifier que, dans chaque groupe de cinq relais mémoire , deux relais passent effectivement au collage, lorsque le chercheur d'identité A envoie des informations carac térisant un chiffre déterminé. On sait que ces losanges se comportent comme des circuits électriques qui sont ouverts lorsque le nombre de relais<B> </B>mémoire<B> </B> au collage dans un groupe est différent de deux, et comme des circuits fermés lorsque ce nombre est égal à deux.
En admettant que, dans le cas considéré, les relais mémoire fonctionnent normalement, il en résulte, d'après ce qui vient d'être dit, que le fil<I>Nb</I> se trouve mis à la terre, lorsque le chercheur d'identité A vient de transmettre l'ensemble des informations codées caractérisant l'indicatif de l'abonné en faux appel. La mise à la terre du fil<I>Nb</I> a pour effet de provoquer la mise au collage du relais NGg batterie, relais NGg, fil<I>Nb</I> à travers le câble <I>N,</I> circuits de contrôle<I>FM,</I> FC, FD, <I>FU,</I> en position fermeture , terre. Le relais NGg est un relais de libération.
Il provoque en effet, par l'ouverture de son contact de repos NGgl, la coupure du circuit d'excitation du relais de test LCt et des relais LCe et LCd. Ces relais provoquent à leur tour le décollage du relais FCc qui supprime, par l'ouverture de ses vingt contacts de tra vail FCcl, la liaison entre les fils d'envoi de code du chercheur d'identité A, et les enroulements d'excitation des relais mémoire correspondants.
L'ouverture du contact de travail FCc2 interrompt la boucle d'identification et entraîne le décollage des relais d'identification correspondants. D'autre part, l'ouverture du contact de travail LCe3 pro voque la libération des électros de sélection, d'une part, et de connexion, d'autre part, qui avaient été mis en prise pour assurer la recher che du fil<I>cl</I> associé à l'abonné en faux appel.
La fermeture du contact de travail NGg2 associé au relais de libération NGg prépare le circuit d'excitation des relais NGa et NGb.
Actuellement, le chercheur d'identité A vient donc d'être libéré et se trouve de ce fait disponible, ce qui lui permet, le cas échéant, d'être mis en liaison avec un autre groupe de lignes de renvoi en faux appel.
Malgré la libération du chercheur d'iden tité<I>A,</I> la ligne de l'abonné<I>AB</I> demeure en liaison avec le dispositif de mesure S par l'inter médiaire du connecteur N qui, comme on le sait, n'a pas encore été libéré.
On va maintenant décrire en détail le mode de fonctionnement du dispositif de mesure S qui, comme on le sait, va procéder à la mesure du niveau d'isolement des fils de lignes<I>al,</I> b1 soit entre eux, soit par rapport à la terre.
On rappelle qu'après s'être portée appelant sur les bancs du connecteur N, la ligne de ren voi u2 <I>b2</I> se trouve être mise en liaison avec le dispositif de mesure S par la fermeture des contacts de travail NGh2, NGh3.
Lors de la fermeture du contact de tra vail NGh6, le circuit d'excitation du relais<B>SA]</B> s'est trouvé complété de la manière suivante batterie, résistance SRI, relais SAI, con tact de repos SAkl, fil<I>Nd</I> à travers les fig. 5 et 4, contact de travail NGh6, terre.
L'ouverture du contact de repos<I>SAIT</I> empêche l'excitation du relais SAn. La mise en position travail du contact repos-tra- vail SAl2 complète le circuit d'excitation du relais SAm qui passe à son tour au collage batterie, résistance SR2, relais SAm, con tact de travail SAl2,
contact de repos SAkl, terre à travers un circuit déjà décrit.
Le relais SAm se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail SAml batterie, résistance SR2, relais SAm, contact de travail SAml, terre à travers un circuit déjà décrit.
L'enroulement d'excitation du relais SAl se trouve court-circuité par la fermeture du contact de travail SAm2. La fermeture du contact die travail SAm3 prépare le circuit d'excitation du relais SAn. Du fait du court-circuitage de son enrou lement .d'excitation, le relais SAl décolle avec un certain retard.
Lorsque le décollage du relais SAl devient effectif, le contact de repos <I>SAIT</I> se ferme à nouveau et complète alors le circuit d'excitation du relais SAn qui passe au collage batterie, résistance SR3, relais SAn, con tact de travail SAm3, contact de repos SAIl, terre à travers un circuit déjà décrit.
Le relais SAn complète le circuit d'exci tation du relais SAi, par la fermeture du contact de travail SAnl batterie, relais SAi, contacts de travail SAnl, SAm3, contact de repos<I>SAIT,</I> terre à travers un circuit déjà décrit.
Le relais SAil se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail Sail batterie, relais SAi, contact de travail SAil, terre à travers un circuit déjà décrit.
Le circuit d'excitation du relais SAn <I>se</I> trouve court-circuité par la fermeture du con tact de travail SAi2 extrémité inférieure de l'enroulement d'excitation du relais SAn, contacts de tra- vail SAi2, SAnI, extrémité supérieure du relais SAn.
Le circuit d'excitation du relais SAo se trouve complété par la fermeture du contact de travail SAi3 batterie, relais SAo, contact de repos SApl, contact de travail SAi3, terre à travers un cir cuit déjà décrit.
Après un certain délai, le relais SAn qui avait eu son enroulement court-circuité par la fermeture de contact de travail SAi2 décolle à son tour et court-circuite, par la fermeture de son contact de repos SAn2, le circuit d'exci tation du relais SAm.
De même, le relais<I>SA m</I> décolle avec un certain retard, du fait du court-circuitage de son enroulement d'excitation par la ferme ture du contact de repos SAn2. Lorsque le décollage du relais SAyn devient effectif, le contact de travail SAm3 s'ouvre, provoquant ainsi le décollage du relais SAi. Lors de sa mise au collage,
le relais SAo a préparé le circuit d'excitation du relais<B><I>SA p</I></B> par la fermeture de son contact de travail SAol. Lorsque le contact repos-travail <I>SAC</I> passe à nouveau en position repos , le circuit d'excitation du relais SAp se trouve complété, tandis que le relais SAo continue à se maintenir en série avec le relais SAp batterie, relais SAo, enroulement supé rieur du relais SAp, contact de travail SAol,
contact de repos SAi3, terre à travers un cir cuit déjà décrit.
Actuellement, les relais SAI, SAm, SAn et SAi sont tous revenus au repos et occu pent une position identique à celle qu'ils avaient à l'instant de prise du dispositif de mesure S, c'est-à-dire lors de la mise au col lage du relais NGh. Ces relaie forment un cadenceur dont on va expliquer le rôle dans la description qui va suivre.
Les diverses mesures que l'on doit effec tuer sur la ligne sont faites à l'aide d'un pont de Wheastone, alimenté en courant continu entre les points<I>A1</I> et<I>A2</I> par l'intermédiaire d'un transformateur<I>ST</I> associé à un pont de cellules SDI, SD2, SD3, SD4 et à un condensa teur de filtrage<B>SC].</B> Cet ensemble constitue un dispositif bien connu et couramment utilisé dans la technique de la téléphonie automatique.
Les quatres bras du pont sont constitués par les résistances SR4, SR5, SR6 et SR7, et enfin la boucle de l'abonné connectée entre les points<I>A2</I> et<I>Ml.</I> On remarquera que le troi sième bras du pont est constitué par deux résistances en série SR6 et SR7 dont l'une d'elles (SR7)
peut être court-circuitée par le contact de repos SAp2 associé au relais SAp. Le rôle de la résistance SR7 consiste à chan ger la sensibilité du pont de mesure ainsi cons titué. Les points marqués<I>MI</I> et M2 constituent la diagonale de mesure .
Cette diagonale die mesure se trouve connectée par l'intermé diaire du redresseur SD5 et des contacts de travail SAn3 et<I>SAN</I> aux enroulements de commande SMI, SM2 d'un amplificateur magnétique<I>SM.</I> L'amplificateur magnétique SM est du type à réaction.
Son circuit à cou rant alternatif est alimenté par l'enroulement secondaire de gauche STI du transformateur d'alimentation <I>ST.</I> II assure la commande du relais de mesure SAz par l'intermédiaire du pont de cellules redresseuses SD6, SD7,
SD8 et SD9. Les enroulements SM3 et SM4 de l'amplificateur magnétique<I>SM</I> assurent le contrôle du circuit à courant alternatif ci-dessus mentionné.
Les enroulements SM5 et SM6 constituent les enroulements de réaction de l'amplificateur magnétique<I>SM.</I> Ils sont alimentés en courant continu, en série avec l'enroulement d'excitation du relais SAz, par l'intermédiaire du pont de cellules redresseuses SD6, SD7, SD8 et SD9 précédemment men tionnées. La résistance variable SR9 est utilisée pour commander la sensibilité du dispositif de mesure.
On supposera que, lorsque le relais SAp est au repos, c'est-à-dire lorsque la résis- tance SR7 se trouve court-circuitée par le contact de repos SAp2, le dispositif de mesure se comporte de manière telle que le relais dé mesure SAz passe au collage lorsque la résis tance à mesurer (c'est-à-dire la résistance connectée entre les bornes<I>A2</I> et<I>MI)</I> présente une valeur inférieure à 1000 ohms. Lorsque le contact de repos SAp2 est ouvert, la sen sibilité du pont se trouve modifiée.
On suppo sera que, lorsque ce contact est en position ouverture , le dispositif fonctionne de manière telle que le relais de mesure SAz passe au collage lorsque la résistance connectée entre les points<I>MI</I> et<I>A2</I> est inférieure à 10 000 ohms.
Lorsque le relais de connection NGh passe au collage (fig. 4), il connecte par la fermeture de ses contacts de travail NGh2 et NGh3 la ligne de renvoi en faux appel a2 b2, aux bor nes de mesure<I>A2, MI</I> du pont de mesure mentionné ci-dessus point de mesure<I>MI,</I> contact die repos SAs2, fil<I>a3</I> à travers les fig. 5 et 4, contact de tra vail NGh2, boucle de l'abonné déjà décrite, contact de travail NGh3, fil<I>a4</I> à travers les fig. 4 et 5,
contacts de repos SArl, SAsl, point de mesure A2.
On supposera, par exemple, que le faux appel soit dû au décrochage volontaire de l'abonné<I>AB,</I> ce qui suppose que la résistance de la boucle dudit abonné, vue entre les ponts <I>MI</I> et<I>A2,</I> soit inférieure à 1000 ohms. Lorsqu'au cours du fonctionnement des divers relais SAI, SAm, SAn, SAi composant le cadenceur précédemment mentionné, le relais SAn passe au collage, il complète le circuit de la diagonale de mesure par la ferme ture de son contact de travail<I>SA n3</I> (fig. 5) point<I>MI,
</I> contact de travail SAn3, enrou lements de commande SM2 et SMI de l'amp1ir- ficateur magnétique<I>SM,</I> redresseur SD5, point de mesure M2.
Après disparition du régime transitoire, l'amplificateur magnétique<I>SM</I> commande alors la circulation d'un courant alternatif d'une inten sité bien déterminée dans ses enroulements SM3 et SM4. D'après ce quia été dit précédemment, le relais de mesure SAz passe au collage puis que, d'une part, .la résistance SR7 se trouve court-circuitée et que, d'autre part, la résis tance à mesurer est inférieure à 1000 ohms.
Le relais SAz possède un contact repos- travail SAzl, dont le rôle consiste à indiquer le résultat de la mesure qui vient d'être réa lisée.
Quelques instants après la mise au collage du relais SAn, le relais SAi passe au collage et commande, comme on le sait, le décollage temporisé du relais SAn. Par la fermeture de son contact de travail<I>SAN,</I> le relais SAi assure la continuité du circuit de la diagonale de mesure lorsque le relais SAn décolle à nouveau.
A cet instant, le contact de repos SAn4 se ferme à nouveau et complète alors le circuit d'excitation du relais SBa qui passe au collage batterie, relais SBa, contacts de repos SAr2, SAs3, SAp4, contâct de travail SAzl, contact de repos SAn4, contact de travail SAi5,
fil<I>Nd</I> à travers les fig. 5 et 4, contact de travail NGh6, terre.
Le relais SBa sert à caractériser, en asso ciation avec les relais SBd et SBg, le résultat de la mesure de la résistance de la boucle de la ligne en faux appel. Le mode de fonction nement de ces relais est d'ailleurs le suivant l o) Lorsque la résistance de la boucle de la ligne en faux appel est inférieure à 1000 ohms, le relais SBa passe au collage.
2o) Lorsque la résistance de la boucle de la ligne en faux appel est comprise entre 1000 ohms et 10 000 ohms, les relais SBa et SBd passent au collage. 3o) Lorsque la résistance de la boucle est supérieure à 10 000 ohms, le relais SBg passe au collage.
Dans le cas traité précédemment, on avait supposé que la résistance de la boucle de l'abonné était inférieure à 1000 ohms, ce qui explique la mise au collage du relais SBa.
A la fin du premier cycle du cadenceur, le relais SAi décolle et ouvre son contact de tra vail SAi5. Le relais SBa continue à se main- tenir au collage grâce à son contact de tra vail SBal.
Le cadenceur va maintenant démarrer un nouveau cycle de fonctionnement. Les relais<I>SA I</I> et SAm passent au collage.
Le relais SAI, court-circuité par le :contact de travail<I>SA m2,</I> décolle à nouveau et provoque la mise au collage des relais SAn et SAi. Lorsque le relais SAi passe à nouveau .au collage, il com plète le circuit d'excitation du relais<I>SA j</I> batterie, relais SAj, contacts de travail SAp5, SAf3, terre à travers un circuit déjà décrit.
Le relais<I>Sap</I> se maintient au collage, grâce à son contact de travail SApl. Le relais SAo ayant son circuit d'excitation coupé, par suite de l'ouverture de son contact de repos<I>SAC,</I> décolle. Cette seconde mise au collage du relais SAi provoque à nouveau la fermeture du contact de travail<I>SAC.</I> A cet instant, le relais SAp est au collage, et son contact de repos SAp2 est en position ouverture ,
ce qui a pour effet d'introduire la résistance SR7 dans le troisième bras de mesure du pont de Wheastone. Etant donné que la résistance de la boucle de l'abonné a été supposée égale à 500 ohms, le relais SAz demeure au collage, ce quia pour effet de compléter le circuit d'excitation du relais SBd qui passe au collage batterie, relais SBd, contacts :
de repos SAr3, SAs4, contacts de travail SAp4, SAzl, contact de repos SAn4, contact de travail SAi5, terre à travers un circuit déjà décrit.
On a signalé précédemment que le relais SBd caractérise le fait que la résistance de la boucle soit comprise entre 1000 et 10 000 ohms. Etant donné que le relais SBa est déjà passé au collage, indiquant ainsi que la résistance de la ligne était inférieure à 1000 ohms, il en résulte que l'excitation du relais SBd est superflue, ce qui est sans incon vénient.
La mise au collage du relais <B><I>SA j</I></B> a pour effet de compléter le circuit d'excitation du relais SAq, <I>par</I> suite de la fermeture du con tact de travail<B>SA il</B> batterie, relais<I>SA q,</I> contacts .de repos<I>SA r5,</I> SAs6, contact de travail <I>SA</I> j1 <I>,</I> terre à travers un circuit déjà décrit. Lorsque, à la fin du second cycle de fonc tionnement du cadenceur, le relais SAi décolle, il coupe, par suite de l'ouverture de son con tact de travail <I>SAC,</I> le circuit d'excitation des relais<B><I>SA p</I></B> et<B><I>SA j</I></B> qui décollent à leur tour.
Le relais SAq prépare, par la fermeture de son contact de travail SAql, le circuit d'exci tation du relais SAr. Lorsque le relais<B><I>SA j</I></B> décolle, le circuit d'excitation du relais SAr se trouve complété, par suite de la fermeture du contact de repos<I>SA</I> j1 batterie, relais SAq, enroulement supérieur du relais SAr, contact de travail SAql, con tact de repos<I>SA</I> j1 <I>,</I> terre à travers un circuit déjà décrit.
Le relais SAq se maintient donc au collage en série avec le relais SAr. Actuellement, le premier cycle de mesure, c'est-à-dire le cycle de mesure relatif à la résistance de la boucle de l'abonné, vient de se terminer. Les résultats de cette mesure sont enregistrés par les 3 relais SBa, SBd et SBg, dont on a expliqué le rôle précédemment.
On rappelle que, du fait que la résistance de la boucle de l'abonné a été supposée inférieure à 500 ohms, seuls les relais SBa et SBd sont au collage et s'y maintiennent par leur contact de maintien respectif SBal et SBdl.
La mise au collage du relais SAr carac térise le début d'un second cycle de mesures qui vont être effectuées sur la ligne en faux appel<I>al</I> b1. Ces mesures ont pour but de vérifier la résistance existant entre le fil<I>al</I> et la terre. Le relais SAr met, en effet, le point de mesure A2 à la terre, par suite de la mise en position travail de son contact repos- travail SArl point de mesure<I>A2,</I> contact de repos SAsl, contact de travail SArl, terre.
Le point de mesure<I>MI</I> se trouve être tou- i jours mis en liaison avec le fil<I>al</I> par l'inter médiaire du contact de repos SAs2. Le cadenceur va démarrer un nouveau cycle de fonctionnement qui se termine, comme on le sait, par la mise au collage du relais<B><I>SA!</I></B> et par la mise au repos du relais SAn. A cet ins tant, le relais SAp est au repos, puisqu'il avait décollé lors de la dernière mise au repos du relais SAi. La résistance SR7 se trouve donc court-circuitée par le contact de repos SAp2.
Lorsque le relais SAr est passé au collage, ses contacts repos-travail SAr2, SAr3 et SAr4 ont aiguillé le contact repos-travail SAzl, associé au relais de mesure SAz, vers les enrou lements d'excitation des relais SBb, SBe et SBh, chargés d'assurer l'enregistrement du résultat des mesures du niveau d'isolement du fil<I>al</I> par rapport à la terre.
On supposera, à titre d'exemple, que la résistance entre le fil<I>al</I> et la terre soit supé rieure à 10 000 ohms. Il en résulte, d'après ce qui a été dit précédemment, que, dans ce cas, le relais<I>SAz</I> va demeurer au repos quelle que soit la sensibilité utilisée sur le pont de Whea- stone.
Lorsque le relais SAi repasse au collage et ferme entre autre son contact de travail<I>SAC,</I> la fermeture de ce contact de travail va demeu rer cette fois sans effet, car les relais SAz et <B><I>SA p</I></B> sont au repos.
Lorsque le relais SAi décolle à nouveau, le relais SAp passe au collage et se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail SApl, décourt-circuite la résistance SR7 par l'ouverture de son contact de repos SAp2 et prépare le circuit d'excita tion des relais SBe et SBh par la fermeture de ses contacts de travail SAp3 et SAp4.
A la fin du cycle suivant du cadenceur, le relais SAi passe à nouveau au collage et com plète, par la fermeture de son contact de tra vail<I>SAC,</I> le circuit d'excitation du relais SAj, tandis que les relais<I>SA o</I> et<I>SA q</I> décollent.
Lors que le contact de travail SAi5 se ferme, le relais SBh passe au collage à travers le circuit suivant batterie, relais SBh, contact de travail SAr4, contact de repos SAs5, contact de travail SAp3, contact de repos SAzl, contact de repos SAn4, contact de travail<B><I>SAC,</I></B> terre à travers un cir cuit déjà décrit.
*Le relais SBh se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail SBhl. Il caractérise le fait que la résis tance d'isolement du fil<I>al</I> par rapport à la terre est supérieure à 10 000 ohms.
On rappelle, à ce sujet, que les relais SBb, SBe et SBh jouent le même râle que les relais SBa, SBd et SBg. Ils caractérisent par leur mise au collage le fait que la résistance d'isolement du fil <I>al</I> par rapport à la terre est, soit inférieure à 1000 ohms, soit comprise entre 1000 ohms et 10 000 ohms, ou soit supérieure à 10 000 ohms.
A la fin du second cycle de mesure, le relais SAi du cadenceur décolle à nouveau, ce quia pour effet de provoquer la mise au repos des relais SAp et SAj. Par suite de la mise en position de repos du contact repos-travail <I>SA</I> j1 <I>,</I> le circuit d'excitation du relais SAs se trouve com plété batterie, enroulement inférieur des relais SAr et SAs, contact de travail SAr6,
contact de repos SAql, SAjl, terre à travers un circuit déjà décrit.
La mise au collage du relais SAs caracté rise le début d'un troisième cycle de mesure. Ce troisième cycle a pour but de vérifier le niveau d'isolement du fil b1 par rapport à la terre. Il est donc analogue dans son principe au cycle de mesure précédent qui concernait la mesure du niveau d'isolement du fil<I>al</I> par rapport à la terre.
On rappelle, pour préciser, qu'actuelle- ment tous les relais du cadenceur sont en posi tion repos , y compris les relais SAo, SAp, SAj et SAq. Le relais SAs maintient la mise à terre du point de mesure A2 par la mise en position travail de son contact repos-tra- vail SAsl. Par la mise en position travail du contact repos-travail SAs2,
le point de mesure<I>MI</I> se trouve cette fois mis en liaison avec le fil b1 de la ligne en faux appel. La mise en position travail des contacts repos-tira- vail SAs3, SAs4, SAs5 prépare le circuit d'exci tation des relais d'enregistrement de mesure SBc, SBf et SBi. Ces relais jouent d'ailleurs le même rôle que les relais SBb, SBe et SBh précédem ment mentionnés,
mais concernent cette fois le résultat des mesures du niveau d'isolement du fil b1 par rapport à la terre. Le relais<I>SA s</I> se prépare un circuit de main tien par la fermeture de son contact de tra vail SAs6. Le circuit d'excitation du relais de libération SAk se trouve préparé par la ferme ture du contact de travail SAs7.
Le cadenceur va commander maintenant le démarrage du troisième et dernier cycle de mesure. On rappelle que cette mesure s'effec tue en deux temps, selon que la résistance SR7 est hors service ou en service. A la fin du premier cycle du cadenceur, .le relais SAi passe à nouveau au collage. On supposera, pour fixer les idées, que le niveau d'isolement du fil b2 par rapport à la terre est de 5000 ohms.
Il résulte de cette hypothèse qu'actuellement le relais SAz se trouve en position de repos puisque la résistance SR7 se trouve court-cir cuitée du fait de la fermeture du contact de repos<I>SA p2.</I> Lorsque le contact de travail<I>SAC</I> se ferme, auoun des trois relais d'enregistrement SBc, SBf et SBi ne peut donc passer au collage.
On rappelle en outre que la mise au collage du relais SAi entraîne celle du relais SAo, par suite de la fermeture du contact de travail <I>SAC.</I> Lorsque le relais SAi décolle, le relais SAp passe au collage.
A la fin du deuxième cycle du cadenceur, le relais SAi est à nouveau au collage, ce qui a pour effet de compléter le circuit d'excitation du relais SAj. Par la mise en position tra- vaiil du contact de travail<I>SA</I> j1 <I>,</I> le relais <B><I>SA j</I></B> complète le circuit d'excitation du relais SAk et ouvre le circuit d'excitation du relais SAr qui décolle batterie, enroulement de gauche du relais SAk,
contacts de travail SAs7, SAjl, terre à travers un circuit déjà décrit. A l'instant de mise au collage du relais SAi, le relais SAp est au collage, ce qui entraîne, d'une part, la mise en service de la résis tance SR7 par suite de l'ouverture du contact de repos SAp2 et, d'autre part,
l'excitation du relais SBf par suite de la fermeture du contact de travail SAp4. On rappelle à ce sujet que le fait d'avoir supposé la résistance d'isolement du fil b1 par rapport à la terre égale à 5000 ohms se traduit par la mise au collage du relais de mesure<B>SA-</B> lorsque la résistance SR7 se trouve mise en service.
Le circuit d'exci tation du relais de mesure SB <I>f</I> est donc le suivant batterie, relais SBf, contacts de travail SAs4, SAp4, SAzl, contact de repos SAn4, contact de travail SAi5, terre à travers un circuit déjà décrit.
Le relais SB <I>f</I> se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail SBf1. Il caractérise donc par sa mise au collage le fait -que la résistance d'isolement du fil b] par rapport à la terre se trouve être comprise entre 1000 ohms et 10 000 ohms.
Le relais SAk caractérise le fait que, dans le dispositif de mesure, la mesure du niveau d'isolement du fil b1 par rapport à la terre vient de se terminer. Ce relais va donc com mander la libération du dispositif de mesure S. Il se complète un circuit de maintien par la fermeture de son contact de travail SAk2 batterie, enroulement de droite du relais SAk; contact de travail SAk2, fil<I>Nd</I> à tra vers les fig. 5 et 4, contact de travail NGh6, terre.
Par la mise en position travail de son contact repos-travail SAkl, le relais de libération SAk complète le circuit d'excitation du relais NGa et coupe l'alimentation géné rale de l'ensemble des relais du cadenceur qui décollent batterie, relais NGa, contact de travail NGg2, fil<I>Ne</I> à travers les fi-. 4 et 5, contact de travail SAkl, terre à travers un circuit déjà décrit.
Du fait de l'ouverture du contact de repos <B><I>SA</I></B> k1, le fonctionnement du cadenceur se trouve donc interrompu et les relais SAs, SAj, SAp et SAi décollent définitivement.
Avant de poursuivre cette description, on va préciser le rôle du redresseur SD5 faisant partie de la diagonale de mesure du pont de Wheastone précédemment mentionné. Il est connu dans la technique des amplificateurs magnétiques que la réponse du système consti tué par l'amplificateur magnétique<I>SM</I> et le relais de mesure SAz est indépendante du sens de circulation du courant continu de com mande dans les enroulements SMI et SM2. Le sens du courant continu de commande traduit le sens du déséquilibre du pont de mesure.
La connaissance du sens de ce déséquilibre per met, comme on le sait, de déterminer si la résistance à mesurer est inférieure ou supé rieure à la résistance d'étalonnage du pont de mesure.
Pour rendre l'amplificateur magnétique sensible au sens du déséquilibre du pont de mesure, on prévoit donc un redresseur SD5 qui ne permet le passage du courant de dés équilibre dans la diagonale de mesure que dans un seul sens. Pour préciser ces explications, on va donner un exemple numérique. On suppo sera, par exemple, que le pont de ,mesure soit étalonné sur la valeur 1000 ohms. En le met tant en liaison successivement avec deux résis tances à mesurer . de valeurs 500 ohms et 2000 ohms, on déterminera l'apparition aux bornes de la diagonale de mesure de deux ten sions continues de déséquilibre de signes contraires.
Grâce à la présence du redres seur SD5, il en résultera, d'après<I>ce</I> qui a été dit précédemment, que le relais SAz viendra au collage seulement dans le premier cas alors que, sans la présence dudit redresseur, la mise au collage dudit relais aurait été effective dans les deux cas (résistances de 500 ohms et 2000 ohms). Cette disposition permet donc d'assurer la discrimination des valeurs de résis tances inférieures ou supérieures à la valeur d'étalonnage du pont de mesure.
Actuellement, l'identité de la ligne en faux appel est connue, et les mesures d'isolement la concernant viennent de se terminer.
L'ensem ble de ces informations est enregistré tempo rairement sous forme codée par les relais mémoire FEu, FEd, FEc, FEm, SBa...SBi. Ces informations peuvent être utilisées pour assurer, par exemple, la commande d'une per foratrice, représentée sur les fig. 3 et 5 sous forme de deux rectangles référencés ER, par les contacts FEu2, FEd2, FEc2, FEm2,
SBa2...SBi2. En réalité, chacun d'eux repré sente 5 contacts de travail puisque le code utilisé comporte cinq éléments.
La mise en liaison du dispositif de mesure et d'identification avec la perforatrice s'effec tue de la manière suivante.
Le relais NGa coupe le circuit d'excitation de relais NGh, NGt et FFd par l'ouverture de son contact de repos NGa2. Le relais NGh sépare alors la ligne de renvoi en faux appel <I>a2, b2</I> du dispositif de mesure<I>S,</I> par suite de l'ouverture de ses contacts de travail NGh2 et NGh3.
Un contact non représenté du relais NGa, porte appelant l'ensemble du dispositif de mesure et d'identification sur les bancs du con necteur de perforatrice (rectangles référen cés E R). Lorsque la perforatrice a enregistré les informations, un contact référencé NGr sur la fig. 4 s'ouvre et coupe le circuit d'excita tion du relais NGa qui décolle et coupe la terre sur le fil<I>Nd.</I>
La suppression de la terre sur le fil<I>Nd</I> coupe le circuit de maintien de l'ensemble des relais enregistreurs qui décollent. Le dispo sitif de mesure S se libère.
Le décollage du relais FFd entraîne celui du relais FFb par suite de la mise en court-circuit de son enroulement d'excitation par le contact de repos FFd3. <I>A</I> son tour, le décollage du relais FFb entraine celui des relais FFc, FFe et FFf, par suite de l'ouverture du contact de travail FFb4,,
La ligne de renvoi en faux appel est libé rée par suite de la suppression de la terre sur le fil de test t2 (ouverture du contact de tra vail FFb2). Suivant un processus connu, la ligne de l'abonné en faux appel se trouve renvoyée en faute.
Il est bien évident que les descriptions qui précèdent n'ont été données qu'à titre d'exem ples non limitatifs et que de nombreuses variantes sont susceptibles d'être réalisées sans sortir du cadre de l'invention.
C'est ainsi, par exemple, que l'amplifica teur magnétique placé dans la diagonale de mesure du pont de Wheastone peut être rem placé par un amplificateur à tubes électroniques ou à transistors, assurant lui-même la com mande d'un relais ou de tout autre dispositif approprié.
L'enregistrement temporaire des diverses informations concernant l'identité de la ligne en faux appel et le résultat des .mesures effec tuées sur celles-ci peuvent être ,assurés soit sur des tubes électroniques, soit sur des mémoires magnétiques, soit sur tout autre dispositif appro prié.
On peut remplacer la perforatrice servant à assurer l'enregistrement permanent des indi cations d'identité et de niveau d'isolement de la ligne en faux appel, par des mémoires magné tiques.
Les chaînes de relais décrites peuvent être remplacées par d'autres chaînes de relais de réalisation différente et remplissant les mêmes fonctions, ou encore par des commutateurs mécaniques ou électroniques.
Les codas utilisés pour assurer la transmis sion rapide des informations entre les divers équipements peuvent être différents de ceux utilisés au cours de la présente description.
Le système d'identification précédemment décrit est utilisé, en association avec un dispo sitif de mesure, pour assurer la surveillance des lignes d'abonnés en faux appel dans un central téléphonique automatique. Bien entendu, ce système d'identification peut remplir d'autres fonctions et être notamment utilisé pour assu rer, soit l'identification des abonnés dans le cas de communications interurbaines, soit la surveillance de lignes d'abonnés qui sont le siège d'appels malveillants, etc...