CH323985A - Procédé pour la production de fonte de fer affinée et produit coulé en fonte de fer obtenu par ce procédé - Google Patents

Procédé pour la production de fonte de fer affinée et produit coulé en fonte de fer obtenu par ce procédé

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CH323985A
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Description


  Procédé pour la production de fonte de fer     affinée    et produit coulé en     fifnte    de fer  obtenu par ce procédé    Le présent brevet a pour objet un procédé  pour la production de fonte de fer affinée et  un produit coulé en fonte de fer obtenu par ce  procédé.  



  Les fontes de fer sont des alliages de fer,  de carbone et de silicium, la teneur en carbone  étant toujours supérieure à la quantité qui peut  être maintenue en solution solide dans de       l'austénite    à la température eutectique. Le car  bone non combiné présent à l'état de graphite  dans la fonte grise lui confère le caractère ty  pique de présenter des cassures     grises,    la pro  priété de s'usiner facilement, de bonnes pro  priétés d'amortissement et une bonne résistance  à l'usure.

   Le large domaine de résistances à  la traction des fontes grises et le faible coût de  leur fabrication expliquent que leur usage  s'étende de plus en plus.     Cependant,    bien des  fontes grises présentent des limitations quant  à leurs usages du fait de leur résistance à la  traction relativement faible et de leur faible  résistance aux chocs. On estime que ces pro  priétés indésirables sont dues au fait que le  carbone graphitique est réparti à l'intérieur de  la matrice métallique des fontes grises sous  forme de nombreuses paillettes.

   Ces paillettes  sont la cause de faiblesse relative et de mol  lesse, du fait que leur structure cristalline est    analogue à celle du graphite naturel et que le  graphite, soit amorphe, soit     cristallin,    présente  une très faible     résistance    à la traction et aux  chocs. Ces paillettes interrompent de façon dé  favorable la continuité de la matrice de fer et  confèrent ainsi à la fonte     certaines    propriétés  indésirables, la rendant cassante et amoindris  sant sa ductilité et sa résistance à la traction.  



  Depuis plusieurs années,     il    est bien connu  que, si le carbone non combiné de la fonte  grise, qui a donc généralement la     forme    de  paillettes de graphite, peut être amené à pren  dre une forme plus compacte, c'est-à-dire la  forme de nodules ou de particules de forme  plus ou moins sphérique, la résistance et la  ténacité de la fonte sont     grandement    accrues.  De telles propriétés de haute résistance à la  traction et de ténacité résultent d'un     minimum          d'interruptions    de la continuité de la matrice  par le     graphite.     



  On a fait de nombreux     essais    en.     vue    de  mettre au point des procédés de traitement chi  mique capables de modifier la forme physique  du carbone non combiné présent dans la fonte  grise ordinaire, et l'on a proposé à cet effet  d'injecter dans la fonte de nombreux métaux  et     alliages,    y compris de relativement grandes  quantités de magnésium métallique, coûteux,      ou de calcium métallique sous de très nom  breuses formes. Cependant, aucun de ces pro  cédés d'inoculation chimique ne s'est montré  entièrement satisfaisant pour une     production     commerciale à grande échelle.  



  La présente invention fournit un procédé  amélioré, susceptible d'utilisation     commerciale     à grande échelle, pour la production de fonte  de fer affinée à partir d'un bain de fonte de fer  à     l'état        fondu        comprenant        au        moins        85        %        de          fer,        de        1,7    à     4,

  5        %        de        carbone        et        de        0,2    à  4     %        de        silicium.        Ce        procédé        est        caractérisé        en     ce qu'on injecte du carbure de calcium dans  ladite fonte de fer à l'état fondu,

   à une dis  tance notable au-dessous de sa surface et avec  un gaz porteur utilisé en quantité tout au plus  égale à 125 litres de gaz à la     température    et à  la pression normales par kilo de carbure in  jecté, et en ce qu'on coule ensuite prompte  ment la fonte ainsi traitée     dans    des moules, le  carbure de calcium     étant    injecté en quantité  suffisante et suffisamment peu de temps avant  le coulage pour qu'au moins la     résistance    à  la traction des produits coulés obtenus soit no  tablement améliorée par rapport à celle de  produits obtenus à partir de fonte de même  composition, mais n'ayant pas subi de traite  ment au carbure.

      La     fig.    1 est une reproduction d'une micro  photographie montrant, avec agrandissement,  la forme en paillettes du carbone non combiné  dans une section polie et corrodée d'une pièce  de fonte grise ordinaire, obtenue de façon nor  male par coulage.  



  La     fig.    2 est une reproduction analogue  d'une section d'une pièce faite d'une fonte trai  tée au moyen de carbure de calcium et d'oxyde  de magnésium, avant d'être coulée, la fonte  originale     utilisée    pour faire cette pièce étant la  même, avant traitement, que celle utilisée pour  faire la pièce dont une section est représentée  à la     fig.    1 et ladite pièce ayant été produite par  coulage dans un moule de sable, sept minutes  après injection de l'agent de traitement dans la  fonte à l'état fondu. Cette microphotographie  montre du carbone sous forme sphéroïdale ou  nodulaire dans une matrice de ferrite.

      La     fig.    3 est une reproduction analogue  d'une section d'une pièce de fonte grise obte  nue par coulage à partir d'une fonte de même  composition que celle     utilisée    pour la pièce  dont une section est représentée à la     fig.    2,       cette    fonte ayant été traitée de la même ma  nière et ladite pièce ayant été coulée dans un  moule de sable quatorze     minutes    après injec  tion de l'agent de traitement.

   La matière cou  lée contient principalement de relativement       grandes        paillettes        de        graphite        et        environ    5     %     de graphite sous forme sphéroïdale ou nodu  laire dans une     matrice    de ferrite.  



  La fi-. 4 est une reproduction analogue  aux précédentes, avec agrandissement, mon  trant du carbone non combiné sous forme de  paillettes que présente une section polie et cor  rodée d'une pièce en fonte grise telle que celle  dont une     section    est représentée à la     fig.    1 et  comme on l'obtient normalement par coulage,  la fonte utilisée étant cependant d'une compo  sition légèrement différente.  



  La     fig.    5 est une reproduction analogue à  celle de la     fig.    4, montrant la section d'une  pièce de fonte grise obtenue par coulage à par  tir d'une fonte traitée au moyen - de carbure  de calcium et de magnésium, avant coulage, la  fonte originale utilisée présentant, avant trai  tement, sensiblement la même composition que  celle utilisée pour le coulage de la pièce dont  une section est représentée à la     fig.    4.

      La     fig.    6 est une reproduction d'une micro  photographie montrant, avec agrandissement,  une section non corrodée d'une pièce de fonte  grise obtenue par coulage à     partir    d'une fonte  traitée, avant coulage, au moyen de carbure  de calcium, de magnésium et d'oxyde de ma  gnésium, la fonte utilisée pour faire cette pièce       présentant,    avant traitement, sensiblement la  même composition que     celle        utilisée    pour cou  ler la pièce dont une section est représentée à  la     fig.    4.

      La     fig.    7 est une reproduction analogue à  celle de la     fig.    6, montrant la section d'une  pièce de fonte grise obtenue par coulage à  partir d'une fonte traitée, avant coulage, au      moyen de carbure de calcium et d'oxydes de  métaux des terres rares, la fonte originale uti  lisée pour couler cette pièce présentant, avant  traitement, sensiblement la même composition  que celle utilisée pour couler la pièce dont une  section est représentée à la     fig.    4.

      La     fig.    8 est une reproduction analogue à  celles des     fig.    6 et 7, représentant une section  d'une pièce de fonte obtenue par coulage à  partir d'une fonte traitée, avant coulage, de la  même manière que la fonte utilisée pour couler  la pièce     dont    une section est représentée à la       fig.    6 et de même composition que cette fonte,  ladite pièce ayant cependant été coulée en co  quille et recuite.

      Le présent procédé est avantageusement  exécuté comme suit    Du carbure de calcium du commerce com  posé principalement de     CaC2,    mais compre  nant également de l'oxyde de calcium et des  traces d'autres éléments présents dans le coke  et dans le calcaire à partir desquels le carbure  a été obtenu, est amené dans un bain de métal  fondu, dans un four disposé sur une     plate-          forme,    au moyen d'un transporteur à vis. Ce  transporteur fait avancer le carbure finement  divisé à partir d'une trémie jusque dans la par  tie supérieure d'un tube d'injection en matière  réfractaire, ceci avec une vitesse choisie.

   Un  gaz, qui est inerte par rapport au métal traité,  par exemple de l'azote, du dioxyde de carbone,  du monoxyde de carbone ou un mélange de  ces gaz, est introduit avec un débit commandé  jusque dans le courant de carbure pénétrant  dans la partie supérieure du tube d'injection.  Le carbure et le gaz passent alors vers le bas  à travers le tube d'injection et jusque dans le  métal fondu dans lequel plonge l'extrémité in  férieure du tube. La pression du gaz est main  tenue à une valeur     suffisante    pour empêcher  le métal fondu de s'élever à l'intérieur de l'ex  trémité immergée du tube. Le débit de gaz est  de     préférence    compris entre 31,2 et 125     litres     par kilo de carbure injecté.

      Dans une installation industrielle, le métal  fondu est traité de façon continue plutôt que    par lots. Dans une telle installation industrielle,  le débit de carbure amené dans le métal fondu  est choisi d'avance en poids de carbure     injecté     par tonne de métal traité. Par exemple, si le  métal fondu     s'écoule    avec un débit de 10 ton  nes par heure, le débit de carbure peut être  choisi entre 0,113 et 11,3 kilos par minute,  c'est-à-dire entre 0,68 et 68     kilos    de carbure  par tonne de métal traité. Le débit de gaz est  alors réglé de manière à transporter cette  quantité de carbure jusque dans le bain. De       préférence,    on utilise un débit de gaz mini  mum.

   Ainsi, si le débit de carbure injecté est  choisi égal à 0,59 kilo par minute pour un  débit de     fonte    de 10     tonnes    par heure, la pres  sion de gaz à l'extrémité     inférieure    du tube       d'injection    est, par exemple, maintenue égale  à environ 0,421     kg/cm2    et le débit de gaz est  compris entre 1705 et 2840 litres par heure,       ce    gaz étant de l'azote. Le tube d'injection pré  sente un diamètre intérieur d'environ 25 mm  et une longueur immergée dans le métal fondu  comprise entre 127 et 762 mm.  



  Le métal fondu pourrait également être  traité dans une gouttière, une poche de fonde  rie ou un creuset. La disposition doit être telle  que les pièces puissent être coulées prompte  ment après achèvement du traitement au car  bure.     Il    est, en effet, nécessaire, pour que       l'effet    maximum du traitement soit atteint, que  ce traitement soit     effectué    juste avant que le  métal soit coulé.  



  La fonte contenue dans le bain de fonte  fondue peut encore contenir     d autres    éléments,  qu'on trouve d'ordinaire dans des fontes gri  ses, tels, par exemple, que du soufre, du man  ganèse et du phosphore en quantités usuelles  et des impuretés ou traces d'autres éléments  comme le titane et le zirconium. Si une telle  fonte est coulée de la façon ordinaire dans des  moules de sable, sans inoculation ou traitement  préalable, on obtient des pièces coulées en  fonte grise dans lesquelles le carbone non com  biné se trouve à l'état de paillettes de graphite  typiques de la fonte grise.  



  Le carbure injecté dans la fonte réagit  avec certaines impuretés indésirables conte  nues d'ans cette fonte, telles que le     soufre    et      de l'oxygène, de manière à éloigner ces im  puretés. Plus le métal fondu contient de telles  impuretés avant traitement, plus la quantité de  carbure injectée doit être grande.

   Ainsi, la  quantité totale de carbure     injectée    peut être  considérée comme égale à la somme de deux  quantités, nommément la quantité nécessaire  pour éloigner des quantités anormalement  grandes d'impuretés indésirables ou pour agir  de façon à contrebalancer l'effet de telles im  puretés, par exemple, la partie de la teneur en       soufre        excédant        0,04%        et        une        autre        quantité     nécessaire pour améliorer et     noduliser    la fonte  de la façon qu'on va expliquer ci-dessous, cette  dernière quantité     étant,    par exemple,

   com  prise entre 0,68 et 68 kilos par tonne de métal  traité.  



  Le métal traité peut être coulé dans des  moules de sable au moyen d'une poche, promp  tement, après l'achèvement de l'injection de  carbure dans le bain de métal fondu contenu  dans le four. D'autres types de moules peuvent  être utilisés, cependant, le refroidissement re  lativement lent assuré par les moules de sable  a tendance à favoriser la formation de graphite  nodulaire ou     sphéroïdal.    On a remarqué que  le traitement au carbure de la fonte     décrit        ci-          dessus    a pour effet de supprimer la tendance  à la formation de fonte blanche ; on peut dire  que le carbure supprime l'effet de surprise.

    Cet effet de suppression de la surprise est op  posé à celui obtenu par un procédé connu de  traitement des fontes avec du magnésium. A  cet égard, il convient de remarquer que, après  le traitement au carbure, l'inoculation ordi  naire avec du     ferro-silicium    utilisée pour favo  riser la formation de graphite peut être super  flue pour l'obtention dé fonte améliorée sus  ceptible d'être facilement usinée.  



  On a constaté que les fontes grises     sous-          eutectiques,    aussi bien que les fontes grises     sur-          eutectiques,    possèdent des caractéristiques  améliorées, en particulier leur résistance à la  traction, lorsqu'elles ont été traitées avec du  carbure de calcium selon le procédé décrit     ci-          dessus.    Cependant,

   ces caractéristiques amé  liorées sont obtenues plus facilement et à un  degré plus prononcé avec des fontes originales         sureutectiques.    La structure microscopique des  pièces coulées obtenues par le procédé qu'on  vient de     décrire    est caractérisée par la pré  sence de carbone libre ou graphite sous forme  de paillettes comprimées dont la forme est  approximativement sphéroïdale ou nodulaire  et, dans certains cas, une grande partie ou  même sensiblement la totalité du graphite se  trouve sous forme nodulaire, sphérique ou  sphéroïdale.

   Ainsi qu'on a pu le constater,  l'importance de la transformation des paillettes  de graphite en paillettes comprimées ou en  particules sphéroïdales ou nodulaires est fonc  tion de différents facteurs, tels que la compo  sition de la fonte avant traitement, c'est-à-dire  de son caractère     sureutectique    ou au contraire       sous-eutectique    et, de façon plus prononcée,  de la quantité de carbure de calcium réagis  sant avec une unité de poids de fonte à l'état  fondu. Le carbure de calcium ne fond pas aux  températures des bains de fonte fondue habi  tuellement utilisés en fonderie, de sorte que  toute réaction doit avoir lieu entre un     réactif     solide et du métal fondu liquide.

   Par consé  quent, la réaction dépend de la surface de con  tact entre le carbure de calcium solide et la  fonte fondue et, pour assurer un contact in  time, le carbure de calcium est introduit nota  blement au-dessous de la surface     du-métal    et à  l'état finement divisé, de sorte que     ce    carbure  est suffisamment mouillé par le métal fondu et  réagit avec lui pendant qu'il se trouve encore  au-dessous de sa surface. Il est réparti et dis  séminé à travers toute la masse de la fonte  fondue pendant qu'il s'élève à travers elle et  réagit ainsi avec cette fonte. Plus la dimen  sion des particules est petite, plus la surface  est grande par rapport au poids du carbure et,  mieux, lesdites particules sont mouillées par  le métal fondu, de sorte qu'on obtient un meil  leur rendement de réaction.

   De plus, étant  donné que le poids spécifique du carbure de  calcium n'est pas de beaucoup inférieur à celui  de la fonte fondue, l'importance de l'introduc  tion adéquate du carbure de calcium est encore  plus grande. Des expériences ont prouvé que  seule la partie du carbure qui est mouillée par  le métal fondu et qui réagit avec celui-ci est      efficace. Le présent procédé permet de faire  réagir de façon efficace des particules solides  de carbure finement divisé avec une fonte grise  à l'état fondu, sans qu'il soit nécessaire de mo  difier le processus de fonte ni les appareils  utilisés dans l'industrie de la fonderie pour la  fabrication commerciale à grande échelle d'ar  ticles en fonte.

      Les articles coulés obtenus     par    le procédé  spécifié ne doivent pas nécessairement être  soumis à un traitement thermique ou à une  autre opération supplémentaire. Cependant,  un traitement supplémentaire tel qu'un traite  ment de recuit ou qu'un autre traitement ther  mique des pièces coulées peut être     utilisé    dans  certains cas pour améliorer les propriétés de  la fonte grise coulée obtenue par le procédé  décrit ci-dessus. Par exemple, après avoir subi  ledit traitement au carbure, la fonte peut être  coulée dans un moule en coquille, ce quia pour  effet de retenir le carbone principalement ou  totalement sous forme combinée.

   Les pièces  coulées trempées ainsi obtenues peuvent être  recuites pour obtenir des     pièces    coulées con  tenant du carbone non combiné sous forme  sphéroïdale ou nodulaire.  



  L'opération d'injection de carbure peut fa  cilement être effectuée dans n'importe quel ré  cipient contenant une charge de fonte à l'état  fondu, pour le traitement par lots. De la fonte  préalablement fondue dans un four ordinaire  peut aussi être coulée dans un récipient de trai  tement adéquat, tel qu'une poche de fonderie  ou un creuset avant, le débit de métal étant  continu ou au contraire intermittent. Du car  bure de calcium à l'état finement divisé est  introduit au-dessous de la surface du métal  fondu, de préférence au moins 127 à 153 mm  au-dessous de cette surface. Après que le mé  tal s'est séparé du laitier formé, il est coulé  dans des moules adéquats.

   Ainsi qu'on a pu le  constater, l'intervalle de temps en minutes  s'écoulant entre la fin de l'injection de carbure  de calcium et le coulage, c'est-à-dire le temps       de        retenue        est        important.        Lo        r        .,sque        ce        temps        de     retenue est trop long, l'effet du traitement est  réduit. La température du métal fondu à l'ins-    tant de l'injection n'est pas critique, bien qu'elle  ait quelque effet sur le temps de retenue ad  missible.

   Les températures     ordinairement    uti  lisées en fonderie sont     satisfaisantes.     



  On va maintenant décrire, à titre d'exem  ple, diverses     formes        d'exécution    du procédé,  dans le but de montrer que l'addition de car  bure de calcium selon le processus spécifié à  de la fonte grise assure la production dé pièces       coulées        présentant    entre autres une résistance  à la traction améliorée comparativement à des       pièces    coulées obtenues par coulage à partir  d'un bain de fonte grise à l'état fondu de  même composition.

      <I>Exemple 1</I>    On forme un     bain    de fonte     sureutectique          contenant        environ        3,79        %        de        carbone,        3,01        %          de        silicium,        0,6,%        de        manganèse,        0,

  019        %        de          phosphore        et        0,043        %        de        soufre.        Du        carbure     de calcium à l'état finement divisé est     entraîné     par de l'azote et est introduit au-dessous de  la     surface    du bain de métal, celui-ci étant con  tenu dans un four à garniture acide. La quan  tité de carbure de calcium utilisée est de 45,4  kilos par tonne de métal fondu. Le métal traité  est coulé trois minutes après injection du car  bure de calcium.

   Après le traitement au car  bure et avant coulage, le métal est inoculé avec  du ferro-silicium en quantité suffisante pour  assurer une addition de silicium comprise entre       0,2        et        0,4        %.        Les        pièces        de        fonte        grise        cou-          lées    obtenues présentent une résistance à la  traction de 2560     kg/em2.    Des pièces de fonte  grise obtenues par coulage à partir du même       bain    de métal, sans traitement au carbure,

   mais  avec inoculation de ferro-silicium, présentent  une résistance à la traction dé 1090     kg/cm2.     La structure de la fonte non traitée, après cou  lage, comprend de relativement grandes pail  lettes de graphite dans une matrice de     perlite     grossière, tandis que la structure des pièces  coulées à partir de la fonte traitée présente des  régions contenant de petites et grandes paillet  tes de graphite, quelques nodules, une matrice  de ferrite, et un réseau eutectique ouvert de       perlite    grossière et de graphite.

        <I>Exemple 11</I>  On forme un bain     sous-eutectique    de fonte       contenant        environ        3,5        '%        de        carbone,        1,9        %          de        silicium,        0,9        %        de        manganèse,        0,

  075        %          de        phosphore        et        0,1        %        de        soufre.        Du        carbure     de calcium à l'état finement divisé est entraîné  par de l'azote et est introduit au-dessous de la  surface du bain métallique. La quantité de car  bure de calcium injectée est d'environ 3,63 ki  los par tonne de métal fondu. Le métal traité  est coulé environ cinq     minutes    après     l'injection     du carbure.

   Le métal fondu est traité pendant  qu'il s'écoule de façon continue à travers un  creuset avant à     garniture    acide, avec un débit  de 10 tonnes par heure. La fonte coulée obte  nue présente une résistance à la traction de  3160     kg/cm2,    au lieu de 2380     kg/cm2    pour la  même fonte coulée sans avoir préalablement  été traitée au carbure. On     n'utilise    pas de ma  tériau d'inoculation favorisant la formation de  graphite, le traitement ne comprend que l'in  jection de carbure.  



  L'exemple ci-dessus de traitement au car  bure de calcium seul, en omettant l'inoculation  habituelle avec du ferro-silicium ou avec un  agent analogue connu favorisant la formation  de graphite révèle une amélioration marquée  de la fonte grise.  



  On a également constaté que les fontes  grises     sous-eutectiques,    de même que les fontes  grises     sureutectiques,    peuvent être améliorées  ou     nodularisées    par traitement au moyen de  carbure de calcium à l'état finement divisé et  d'oxyde de magnésium sous forme de parti  cules finement divisées d'oxyde de magnésium       MgO    mélangé avec le carbure. Sauf en ce qui  concerne l'addition du     MgO,    l'opération est  identique à celle décrite ci-dessus et relative  au traitement avec du carbure de calcium seul.

    Comme pour ce dernier traitement, le temps  de retenue, c'est-à-dire le temps en minutes  qui s'écoule entre l'injection finale de mélange  et le coulage du métal à l'état     fondu    dans des  moules convenables est important et ne doit  pas être long. Le mélange de carbure de cal  cium et d'oxyde de magnésium assure généra  lement des améliorations plus considérables de    la fonte grise que le carbure de calcium seul.  La présence d'oxyde de magnésium assure à  un certain degré la formation de graphite sous  forme nodulaire, ce quia pour     effet    de faire  augmenter la résistance à la traction, et elle  réduit la quantité de carbure de calcium né  cessaire pour obtenir une     résistance    à la trac  tion déterminée.

   L'oxyde de magnésium peut  également être ajouté partiellement ou dans sa       totalité    par utilisation d'oxyde de magnésium  pour former une garniture basique ou à base  de magnésie pour le récipient dans lequel le  bain de fonte à l'état fondu est maintenu pen  dant l'injection de carbure.  



  La table I ci-après contient des exemples  de fontes     sureutectiques,    leurs compositions et  leurs propriétés physiques et mécaniques avant  et après traitement au moyen d'un mélange de  carbure de calcium et d'oxyde de magnésium.  



  L'expression   C     Equiv.      (équivalent de  carbone), dans cette table et dans d'autres qui  suivent, indique la valeur obtenue en addition  nant la teneur en carbone et le tiers de la te  neur en     silicium    (C     Equiv.    = C     -i-    1/3 Si).  



       L'influence    d'un mélange de carbure de  calcium et d'oxyde de magnésium sur la struc  ture d'une fonte particulière désignée dans la  table I ci-après par l'appellation       alliage     N  272   est illustrée aux     fig.    1, 2 et 3. La       fig.    1 montre la structure d'une     pièce    coulée  de la façon normale, en fonte grise de compo  sition déterminée. La     fig.    2 montre la struc  ture d'une pièce coulée en fonte grise obtenue  par coulage sept minutes après l'injection finale  d'un mélange de carbure de calcium et d'oxyde  de magnésium.

   La     fig.    3 montre finalement la  structure obtenue par coulage quatorze minu  tes après ladite injection. A la     fig.    1, on peut  voir des paillettes de graphite relativement  grandes obtenues dans les pièces coulées nor  malement. A la     fig.    2, on constate qu'une       grande    partie du graphite se trouve sous forme       nodulaire    ou sphéroïdale. A la     fig.    3, on voit  clairement que l'effet du traitement au car  bure a diminué du fait du temps de retenue  relativement long, ce temps n'étant que de  quatorze minutes dans l'exemple considéré,  pour des lots de fonte d'essai de 27,2 kilos.

      
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      Avec des quantités ou lots de fonte considéra  bles telles qu'elles sont utilisées pour la pro  duction industrielle, on peut attendre plus long  temps entre le traitement au carbure et le cou  lage sans que cela     entraîne    une diminution ap  préciable de l'efficacité du traitement.  



  La table II ci-après     donne    des exemples  de fontes     sous-eutectiques,    leurs compositions  et leurs propriétés avant et après traitement.  Ces fontes sont traitées avec du carbure de cal  cium à l'état finement divisé et avec de l'oxyde  de magnésium, soit sous     forme    d'une garniture  basique du récipient d'ans lequel la fonte est  contenue à l'état fondu, soit sous forme d'une  combinaison de particules de     MgO    finement  divisé et d'une     garniture    de magnésie pour le  dit récipient. Aucun agent d'inoculation au  ferro-silicium n'est ajouté.  



  Un examen microscopique révèle que les  fontes traitées présentent des structures de  graphite considérablement modifiées par rap  port à celles des fontes non traitées correspon  dantes.  



  On a     effectué    divers essais afin de déter  miner l'effet de l'addition de divers pourcen  tages d'un agent d'inoculation tardive en com  binaison avec le traitement au carbure de cal  cium     -i-    oxyde de magnésium de fontes     sur-          eutectiques.    La table III ci-après comprend  des exemples de telles fontes, leurs composi  tions et leurs propriétés après traitement, soit  seulement au moyen d'un agent d'inoculation  connu constitué par du ferro-silicium, soit au  moyen de carbure de calcium et d'un agent  d'inoculation tardive constitué par du     ferro-          silicium.    Le carbure de calcium est injecté  dans le métal fondu contenu dans un four à  induction,

   tandis que le ferro-silicium est  ajouté à la fonte dans une poche, juste avant  le coulage. Il est évident que le silicium pour  rait aussi être introduit sous d'autres formes,  par exemple sous la forme de silicate de cal  cium, d'alliage nickel-silicium, de silicium mé  tallique et sous d'autres formes analogues.  



  Une autre forme d'exécution du procédé  qui est particulièrement utile pour la produc  tion à grande échelle de pièces de fonte sensi  blement entièrement nodulaires ou même to-         talement    nodulaires comprend l'addition d'une  faible quantité d'un agent favorisant la for  mation de nodules au métal fondu, en plus du  carbure de calcium ou du carbure de calcium  et de l'oxyde de magnésium. La quantité d'un  tel agent ajoutée à la fonte peut être insuffi  sante par elle-même pour commander la for  mation d'une quantité notable de graphite no  dulaire, et la quantité de carbure de calcium  utilisée peut également être insuffisante en  elle-même pour produire de la fonte coulée  notablement nodulaire.

   Cependant, la combi  naison du traitement au carbure de calcium et  de l'addition de l'agent favorisant la formation  de nodules susdits est efficace, ainsi qu'on l'a  constaté, pour produire de façon régulière une  fonte grise principalement ou totalement no  dulaire. Le terme   agent favorisant la forma  tion de nodules   est utilisé ici pour désigner  des agents qui peuvent provoquer soit directe  ment, soit indirectement, la formation de gra  phite nodulaire dans les fontes grises. Le car  bone non combiné des fontes ainsi traitées se  trouve généralement entièrement sous forme  nodulaire ou sphéroïdale, sans qu'il soit néces  saire d'avoir recours à aucun traitement ther  mique. Des expériences ont montré que l'agent  favorisant la formation de nodules peut être  ajouté ou injecté dans le métal fondu pendant  ou après l'injection de carbure de calcium.

   Un  exemple d'un tel agent est le magnésium. Ce  pendant,     l'introduction    de magnésium sous  forme de métal pur dans la fonte à l'état fondu  n'est pas pratique, ainsi que     cela    est bien connu  des gens de métier. A cause de son point  d'ébullition relativement bas et de son haut  degré de réactivité, des     pertes    notables se pro  duisent lorsque du magnésium pur est introduit  de la façon ordinaire dans un     bain    de fonte à  l'état fondu.

   Pour cette raison, on préfère  ajouter le magnésium sous forme d'un alliage,  tel, par exemple, qu'un alliage comprenant     en-          viron        15        %        de        magnésium,        35        %        de        nickel,          10        0/0        de        cuivre,

          25        %        de        silicium        et        15        0/0     de fer. On peut traiter de la fonte de fer à  l'état fondu avec des quantités de magnésium       suffisantes    pour obtenir, dans la     fonte    coulée  finalement produite, une teneur résiduelle de    
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      magnésium supérieure à environ 0,04 0/0, afin  d'obtenir un produit nodulaire.

   Cependant,       l'utilisation    de magnésium seul serait beaucoup  plus coûteuse que     l'utilisation    de magnésium  en combinaison avec un traitement au carbure  de calcium conformément à l'invention. De  plus, un tel traitement combiné au carbure de  calcium et au magnésium permet d'obtenir des  résultats améliorés et la teneur en magnésium  du produit nodulaire     final    peut être maintenue  plus basse que lorsque la fonte est uniquement  traitée avec du magnésium.  



  La table IV ci-après est relative à un jeu  de fournées de     fontes        sureutectiques    et montre  les compositions de ces fontes et leurs proprié  tés physiques et mécaniques à l'état coulé,  avant et après traitement au magnésium (1),  au carbure de calcium (2) et au carbure de  calcium et au magnésium (3). Le magnésium  est ajouté sous la forme de l'alliage d'écrit     ci-          dessus.    Les résultats du traitement au magné  sium seul montrent les avantages économiques  du traitement combiné au carbure de calcium  et au magnésium.  



  Un examen microscopique des structures  des fontes traitées révèle une modification con  sidérable comparativement aux fontes non  traitées correspondantes, spécialement en ce  qui concerne le carbone non combiné. Ainsi  qu'on peut le voir à la     fig.    4, une fonte non  traitée typique utilisée dans les exemples pré  cédents présente de relativement grandes pail  lettes de graphite.

   Ainsi qu'on peut le voir à  la     fig.    5, l'alliage No 3814 traité avec     une    com  binaison de carbure de calcium et de magné  sium est pratiquement exempt de toute pail  lette de graphite et présente du graphite sous       une        forme        sensiblement        100        %        nodulaire.        La     résistance à la traction des fontes traitées avec  une telle combinaison de matériaux présente       un        accroissement        de        372'%    à     486    

      %        par        rap-          port    à la résistance à la traction des fontes non  traitées de même composition, c'est-à-dire un  accroissement de résistance compris entre 3840  et 4260     kg/cm2.     



  En     utilisant    des fontes présentant sensible  ment les mêmes compositions que celles indi  quées dans la table IV précédente, on a effec-    tué plusieurs essais dans lesquels le gaz por  teur était soit de l'argon; soit du dioxyde de  carbone. Les produits obtenus et leurs proprié  tés sont     analogues    à ceux obtenus avec de       l'azote    comme gaz porteur, à condition que  les autres conditions de traitement soient les  mêmes. Le gaz utilisé pour l'injection de car  bure de calcium dans le procédé ci-dessus est  de     préférence    un gaz sensiblement inerte par  rapport au métal traité.

   Ce gaz ne     doit    pas  réagir de façon appréciable ou nuisible, d'une  manière qui pourrait modifier ou changer dé  favorablement les conditions idéales d'amé  lioration et de     nodulisation.     



  Des expériences effectuées avec du magné  sium ajouté sous forme d'un alliage contenant       approximativement        15%        de        magnésium,        65        0/0          de        silicium        et        20        %        de        fer,        sensiblement        dans     les mêmes conditions,

   ont donné des résultats  à peu près équivalents à ceux obtenus en uti  lisant l'alliage décrit ci-dessus et contenant     ap-          proximativement        15        %        de        magnésium,        35        %          de        nickel,        10        %        de        cuivre,

          25        %        de        silicium          et        15        '%        de        fer.     



  On a constaté qu'une quantité relative  ment faible de magnésium additionnel incor  poré dans la fonte à l'état fondu assure la re  productibilité des     résultats    et la production de  pièces     présentant    une structure de graphite  sensiblement     entièrement    nodulaire. L'étendue  de la formation nodulaire peut être comman  dée au moyen de la quantité de magnésium  introduite. La table V ci-après comprend des  exemples de fontes     sureutectiques,    de leurs  compositions et de leurs propriétés physiques  et mécaniques à l'état coulé, aussi bien avant  qu'après traitement avec du magnésium (1),  avec du carbure de calcium et de l'oxyde de  magnésium (2) et avec du carbure de calcium,  de l'oxyde de magnésium et du magnésium (3).

    Le magnésium est ajouté sous la forme du  même alliage que dans les essais correspondant  à la table     IV.     



  La     fig.    6 représente la microstructure de  l'alliage 3834. Elle révèle que la pièce coulée       obtenue    à partir de cet     alliage    est en fonte       principalement    nodulaire présentant une ma  trice     perlitico-ferritique.       
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      On peut     utiliser    d'autres agents favorisant  la formation de nodules, au lieu du magnésium  ajouté de la façon indiqué à la table IV ou en  plus de ce magnésium.

   Par exemple, on peut  utiliser des métaux des terres rares, des allia  ges de     ces    métaux ou des composés ou mélan  ges de tels métaux, notamment des alliages de  lanthane et des métaux des terres rares du  même groupe que le lanthane ou des mélanges  d'oxydes desdits métaux. La table VI ci-après  est     relative    à des fournées de fontes     sureutec-          tiques    et indique les compositions de ces fon  tes et leurs propriétés physiques et     mécaniques     à l'état coulé, avec et sans traitement combiné  au moyen de carbure de calcium, d'oxyde de  magnésium et de composés de métaux des ter  res rares.  



  La résistance à la traction finale de la fonte  traitée (alliage No 4376) est augmentée de  400 % par rapport à     celle    d'une fonte de  même composition non traitée.  



  La microstructure de cet alliage est repré  sentée à la     fig.    7. La structure d'une pièce  coulée est sensiblement nodulaire.  



  Il n'est pas nécessaire que l'oxyde de ma  gnésium soit     utilisé    dans le traitement com  biné au carbure de calcium et à l'oxyde de  métal des terres rares. En traitant des fontes  présentant sensiblement les mêmes composi  tions que celles des fontes de la table VI pré  cédente, mais en n'utilisant que du carbure de  calcium et des oxydes de métaux des terres  rares comme agents de traitement, on a obtenu  des résultats sensiblement semblables.  



  Le procédé spécifié permet non seulement  d'utiliser des     quantités    extrêmement faibles  d'agents favorisant la     nodulisation    constitués  par des métaux des terres rares, mais égale  ment d'utiliser     ces    métaux sous leur forme peu  coûteuse et facile à     obtenir    d'oxydes. Des es  sais ont montré que, lorsque des oxydes de  métaux des terres rares sont injectés seuls et  non accompagnés de carbure de calcium et  d'autres agents, ils sont relativement peu effi  caces.  



  On croit que, lors du traitement combiné  au moyen de carbure de calcium et d'oxyde de  métal des terres rares, le carbure réduit    l'oxyde et     libère    le métal des     terres    rares qui  participe alors au traitement combiné pour  former une fonte améliorée on     nodulaire.     Ainsi, le     métal    des terres rares lui-même pour  rait être     utilisé,    si on le désirait, en combinai  son avec le carbure de calcium, pour     effectuer     le traitement combiné.

   De très petites     quantités     d'oxydes de métaux des terres rares sont suf  fisantes dans le traitement combiné et,     sem-          blablement,    de très petites quantités de métaux  des terres rares sont suffisantes lorsqu'elles  sont utilisées en combinaison avec du carbure  de calcium. Ces quantités sont insuffisantes en  elles-mêmes pour commander la formation  d'une quantité significative de graphite nodu  laire ou pour commander une amélioration ap  préciable de la fonte.

      Lorsqu'ils sont utilisés sous forme de com  posé réductible ou d'oxyde, les agents favori  sant la formation de nodules sont de préférence  injectés en même temps que le carbure de cal  cium, à l'état finement divisé, et ils peuvent  être mélangés au carbure de calcium à l'état  finement divisé. Lorsqu'ils sont utilisés sous  forme d'éléments - ou sous forme métallique,  lesdits agents sont de     préférence    ajoutés au  métal fondu, soit en même temps qu'on effec  tue l'injection de carbure de calcium, soit juste  après, et ils peuvent     être    injectés à l'état fine  ment divisé et peuvent     également    être mélan  gés au     carbure    de calcium à l'état finement  divisé.  



  Les oxydes de métaux des terres rares uti  lisés pour la mise en     oeuvre    du procédé spéci  fié sont probablement réduits par le carbure  de calcium injecté aux températures     normales     de fonte comprises entre<B>1050</B> et 1275 C des  bains de fonte, de     manière    à libérer du cérium,  du lanthane et d'autres métaux des     terres    rares.

    Bien au contraire, l'oxyde de magnésium est  un oxyde réfractaire et n'est par conséquent  pas aussi facilement réduit par le     carbure    de  calcium     injecté    aux températures du bain, et  cela peut être     une    des raisons pour lesquelles  il n'est pas aussi efficace que les oxydes des  métaux des terres rares dans un traitement       combiné    et pour des buts de     nodulisation.       
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      Les données contenues dans les tables pré  cédentes ont été obtenues sur des échantillons  d'essais tels que des barres témoins ou éprou  vettes et des tins coulés dans des moules de  sable sec.

   La fonte a été fondue et traitée par       injection,    par fournées d'environ 182 kilos,  dans un four à induction. Des additions ont  été effectuées, dans certains cas,     directement     dans le     métal    fondu se trouvant dans le four  et, dans d'autres cas, au métal se trouvant  dans une poche à partir de     laquelle    ce métal  a ensuite été versé dans les moules.  



  La table VII ci-après fournit une compa  raison entre les     propriétés    dé produits coulés  à partir d'un même bain de fonte grise     sureutec-          tique    fondue, après traitement au carbure selon       l'une    des formes d'exécution du procédé décri  tes ci-dessus, ces produits étant coulés, soit dans  un moule de sable et sans traitement thermique  subséquent (a), soit dans un moule en coquille  et ensuite soumis à un traitement thermique  ou recuit.     Les    compositions des différents bains  tels que 3762, 3792, etc., sont légèrement dif  férentes, mais sont toutes dans le domaine des  compositions indiquées ci-dessous pour le pro  duit coulé.

   Les     différentes    formes d'exécution  du traitement au carbure indiquées dans la  table VII sont les suivantes : carbure de cal  cium seul (1), carbure de calcium et oxyde de  magnésium (2), carbure de calcium, magné  sium et oxyde de magnésium (3), carbure de  calcium et magnésium (4), et carbure de cal  cium, oxyde de magnésium et   Mélange  d'oxydes de métaux des terres rares   men  tionné ci-dessus (5).

   Les résistances à la trac  tion et les duretés des fontes ainsi traitées au  carbure sont données aussi bien pour des pro  duits coulés dans des moules de sable sec et  non soumis à un traitement     thermique    subsé  quent que pour des produits coulés dans des  moules en coquille ou de graphite et subsé  quemment traités     thermiquement.    Dans tous  les cas,

   on a ajouté à chaque alliage un agent  d'inoculation tardive     constitué    par du     ferro-          silicium.    Les compositions des fontes à l'état  coulé sont telles qu'elles sont toutes comprises       dans        les        limites        suivantes    :

       3,4    à     3,9        %        de          carbone,        2,4    à     3,2        %        de        silicium,        1,8    à     2,6        0/0            de        manganèse,        0,01    à     0,05%        de        phosphore,     et moins de 0,005 0/0 de soufre, le reste étant  sensiblement totalement constitué par du fer.

    A l'état non traité et coulé dans des moules de  sable, le traitement au     carbure    et le traitement  thermique ayant tous deux été omis, ces fontes  présentent des résistances à la traction com  prises entre 702 et 1122     kg/cm2    et des nom  bres de dureté Brinell compris entre 75 et 95.  Lorsqu'elles sont coulées dans un moule en  coquille selon le procédé de de     Lavaud,    les  mêmes fontes non     traitées    au carbure, mais  ayant subi un traitement thermique, présen  tent des résistances à la traction comprises  entre 1405 et 1755     kg/cm2    environ.  



  Les     divers    produits     traités        thermiquement     indiqués dans la table VII ci-dessus sont coulés  dans des moules en graphite et sont des éprou  vettes de section     carrée    de 15,9 mm de côté.       Les    pièces coulées   blanches   ou trempées  ainsi obtenues sont     ensuite    recuites     par    chauf  fage dans un four jusqu'à une température  comprise entre 740 et     765o    C. Elles sont en  suite maintenues à cette température pendant  environ une heure et demie et subséquemment  refroidies jusqu'à environ 6500 C.

   Elles sont  maintenues à cette température réduite pendant  environ une heure et quart et elles sont ensuite  refroidies jusqu'à 5650 C à une vitesse ne dé  passant pas environ 440 C par heure. Les piè  ces coulées sont maintenues à 5650 C pendant  environ une heure et demie et sont ensuite re  froidies jusqu'à 4300 C et maintenues à cette  température pendant environ une heure, après  quoi elles sont refroidies jusqu'à la tempéra  ture     ambiante    au moyen d'air.  



  Les produits indiqués     dans    la table VII     ci-          dessus    et n'ayant pas subi de traitement ther  mique sont coulés sous forme de tins ordi  naires.    La     fig.    8 montre la microstructure de l'al  liage No 3834, soit d'un produit en fonte grise  recuit de la manière décrite ci-dessus.     Avant    le  coulage, la fonte est traitée au carbure de cal  cium, à l'oxyde de magnésium et au magné  sium.

   La     fig.    8 montre que, sensiblement, tout  le carbone non combiné se trouve sous forme    
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    <I>TABLE <SEP> V11</I>
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<tb>  3762 <SEP> 13,6 <SEP> 4,55 <SEP> 2110 <SEP> 128 <SEP> 1.0
<tb>  3762 <SEP>   <SEP>   <SEP> 3990 <SEP> 149 <SEP> 7.1
<tb>  3792 <SEP>   <SEP>   <SEP> 2690 <SEP> 143 <SEP> 2.0
<tb>  3792 <SEP>   <SEP>   <SEP> 3890 <SEP> 159 <SEP> 5.0
<tb>  3802 <SEP> 27,2 <SEP>   <SEP> 2760 <SEP> 129 <SEP> 2.0
<tb>  3802 <SEP>   <SEP>   <SEP> 4370 <SEP> 149 <SEP> 10.1
<tb>  38l3 <SEP> 13,6 <SEP> 13,

  6 <SEP> 2940 <SEP> 167 <SEP> 1.5 <SEP> 2.0
<tb>  3813 <SEP>   <SEP>   <SEP> 5150 <SEP> 2l.4
<tb>  3913 <SEP>   <SEP>   <SEP> 2855 <SEP> 134 <SEP> 1.0
<tb>  3913 <SEP>   <SEP>   <SEP> 5090 <SEP> 159 <SEP> 16.0 <SEP> 17.6
<tb>  3933 <SEP>   <SEP>   <SEP> 2810 <SEP> 137 <SEP> 9.5 <SEP> 7.3
<tb>  3933 <SEP>   <SEP>   <SEP> 5060 <SEP> 154 <SEP> 18.0 <SEP> 18.0
<tb>  4364 <SEP> 6,8 <SEP> 2,27 <SEP> 4,55 <SEP> 1750 <SEP> 111 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  4364 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 3925 <SEP> 129 <SEP> 6.4 <SEP> 6.0
<tb>  436E <SEP>   <SEP>   <SEP> 18,2 <SEP> 4565 <SEP> l79 <SEP> 2.0 <SEP> 3.5
<tb>  4366 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 5580 <SEP> l65 <SEP> 9.3 <SEP> 11.0
<tb>  3943 <SEP> 4,55 <SEP> 13,6 <SEP> 3315 <SEP> 146
<tb>  3943 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 5200 <SEP> 159 <SEP> 17.0 <SEP> 16.0
<tb>  4403 <SEP>   <SEP> 2,

  27 <SEP>   <SEP> 2625 <SEP> 142 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb>  4403 <SEP>     <SEP>   <SEP> 4700 <SEP> 148 <SEP> 18.8 <SEP> 20.0
<tb>  3834 <SEP> 13,6 <SEP> 2,27 <SEP> 4,55 <SEP> 11,8 <SEP> 4560 <SEP> 174 <SEP> 6.5
<tb>  3834 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 5530 <SEP> 171 <SEP> 10.0 <SEP> 18.0
<tb>  3944 <SEP>   <SEP> 4,55 <SEP>   <SEP>   <SEP> 4250 <SEP> 167 <SEP> 4.5 <SEP> 3.0
<tb>  3944 <SEP>     <SEP>   <SEP>   <SEP> 5270 <SEP> 165 <SEP> 17.0 <SEP> 24.0
<tb>  3814 <SEP> 13,6 <SEP> 9,1 <SEP> 9,

  1 <SEP> 5140 <SEP> 187 <SEP> 8.0 <SEP> 5.1
<tb>  3814 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 5085 <SEP> 24.3
<tb>  3914 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 4930 <SEP> 179 <SEP> 7.0 <SEP> 4.8
<tb>  3914 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 5360 <SEP> 165 <SEP> 20.0 <SEP> 17.6
<tb>  3934 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 4560 <SEP> 170 <SEP> 6.0 <SEP> 3.0
<tb>  3934 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 5255 <SEP> 159 <SEP> 19.0 <SEP> 19.0
<tb>  4432 <SEP>   <SEP> 5 <SEP> 0,455 <SEP>   <SEP> 13,6 <SEP> 4500 <SEP> 163 <SEP> 6.1 <SEP> 7.5
<tb>  4432 <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP>   <SEP> 5130 <SEP> 159 <SEP> 11.1 <SEP> 13.0         nodulaire. La matrice de sa microstructure est  principalement     ferritique.     



  Le traitement thermique que comprend la  dernière forme d'exécution du procédé décrite  fournit des produits dans lesquels le carbone  non combiné se trouve principalement ou sen  siblement totalement sous forme de nodules  qui sont bien répartis,     uniformes,    réguliers et  assez denses. En comparant la     fig.    8 à la     fig.     6, on remarque que la pièce coulée dans un  moule de sable est partiellement nodulaire,  tandis que la     pièce    coulée et trempée, et sub  séquemment recuite, est entièrement nodulaire.  



  On a constaté qu'une relativement faible  quantité de chrome ajoutée à de la fonte trai  tée au carbure de calcium permet d'obtenir des  produits peu coûteux et présentant des carac  téristiques avantageuses. Le chrome est un  puissant agent pour la formation de carbure et  intensifie les tendances de la fonte grise à être  trempée lors de son coulage. Dans bien des  cas, et particulièrement pour la fabrication de  pièces coulées de section mince, cela est dés  avantageux. Cependant, lorsque du chrome est  utilisé en combinaison avec un traitement au  carbure, les produits obtenus sont des pièces  de fonte de haute qualité et peu coûteuse pré  sentant une dureté étonnamment faible et une  faible profondeur de trempe.

   Dans une appli  cation particulière du procédé décrit, on forme  un bain de fonte     sous-eutectique    contenant     en-          viron        3,5,%        de        carbone,        1,9        %        de        silicium,          0,07        %        de        soufre,        le        reste        étant        sensiblement     totalement constitué par du fer.

   Cette fonte  non traitée présente une résistance à la trac  tion d'environ 2390     kg/cm2,    un nombre de du  reté Brinell de 187, et une profondeur de  trempe d'environ 9,5 mm. En traitant cette  fonte avec environ 3,63 kilos de carbure de  calcium par tonne de métal traité et en ajou  tant environ 5,44 kilos de chrome par tonne  de métal, on obtient une fonte contenant     en-          viron        0,

  02        %        de        soufre        et        présentant        une        ré-          sistance    à la traction d'environ 3160     kg/cm2,     le même nombre de dureté Brinell de 187, de  même que la même profondeur de trempe. Le  chrome est relativement bon marché si on le  compare à d'autres éléments d'alliage, et le    traitement combiné au carbure de calcium et  au chrome fournit des pièces coulées en fonte  présentant des propriétés même supérieures à  celles obtenues jusqu'ici grâce à     l'utilisation     d'éléments d'alliage extrêmement chers.  



  On a constaté que le traitement des fon  tes au moyen de carbure de calcium ou au  moyen de carbure et d'un agent favorisant la       nodulisation    dans le but d'obtenir des proprié  tés améliorées ne dépend pas d'une tempéra  ture critique quelconque du métal fondu. Ainsi  qu'on l'a dit ci-dessus, on peut effectuer le  traitement aux     températures    de fonte norma  les. Le carbure de calcium n'affecte pas la tem  pérature du métal de façon défavorable, de  sorte qu'on obtient de bons résultats tant que  ladite température est     satisfaisante    avant le  traitement, du point de vue du processus nor  mal de fonte et de coulage et pour une opéra  tion de coulage donnée.

   Bien qu'on n'ait pu  établir de façon univoque que le traitement au  carbure fournit de la chaleur au métal fondu,  on ne constate en tout cas aucun abaissement  de la température comme cela est au contraire  le cas lorsqu'on ajoute à la fonte une quantité  analogue d'alliages d'addition connus qu'on  introduit dans le bain de fonte.

       Il    est bien  connu des gens du métier que si la tempéra  ture de coulage est maintenue constante, la  fluidité de la fonte grise croît avec sa teneur  en carbone jusqu'à ce que la teneur de carbone       équivalente        atteigne        4,3%.        Au-dessus        de        cette     teneur équivalente     limite,    la fluidité de la fonte  décroît.

   Dans l'application du procédé spéci  fié au traitement de fontes grises au moyen de  carbure de calcium, on a constaté que la flui  dité de la fonte traitée au carbure est non seu  lement supérieure à     celle    de la fonte non trai  tée, mais qu'elle semble encore croître au delà  de la concentration de carbone eutectique. Le  métal traité est relativement clair, coule libre  ment et remplit complètement le moule avant  qu'il ne se produise aucune prise ou solidifi  cation nuisible à un bon coulage. De façon gé  nérale, les propriétés des fontes traitées au car  bure de calcium en ce qui concerne les opéra  tions de fonderie sont sensiblement améliorées  comparées à celles de fontes non traitées de      mêmes compositions et aux mêmes tempéra  tures.  



  Dans les exemples précédents comprenant  des cas de traitement au moyen de carbure de  calcium seul et au moyen de carbure de cal  cium et d'agents favorisant la     nodulisation,     avec addition subséquente de ferro-silicium,  les produits coulés obtenus contiennent une  trace ou une quantité résiduelle de calcium  ne dépassant pas 0,0l0/0.

   Diverses     analyses     spectrographiques d'articles de fabrication cou  lés ont révélé une teneur de calcium de       0,005        %        au        plus.        Dans        les        exemples        de        trai-          tement    au carbure de calcium     et    à l'oxyde de  magnésium seuls, soit avec, soit sans inocula  tion de     ferro-silicium,

      les produits     coulés    con  tiennent une     quantité    résiduelle de calcium ne       dépassant        pas        0,01        %        et        une        quantité        résiduelle          de        magnésium        au        plus        égale    à     0,

  01        %.        Des     analyses     spectrographiques    de quelques-uns  des articles ainsi produits ont révélé une te  neur résiduelle de calcium au plus égale à       0,005        %        et        une        teneur        résiduelle        de        magné-          sium        de        0,

  01        %        tout        au        plus.        Au        moyen        du     traitement     combiné    au carbure de     calcium    et  au magnésium, on peut obtenir des produits  coulés sensiblement     complètement    nodulaires  et présentant une teneur résiduelle de     magné-          sium        inférieure    à     0,

  04        %.        On        peut        également     obtenir des produits     principalement    nodulai  res présentant une teneur     résiduelle    de magné  sium inférieure à 0,02 0/0 ou encore des pro  duits améliorés et partiellement nodulaires de  haute qualité présentant une teneur résiduelle       de        magnésium        inférieure    à     0,01        %.        Au        moyen     du traitement combiné au carbure de calcium  et aux métaux des terres rares,

   on peut obtenir  des produits coulés sensiblement entièrement  nodulaires ou principalement nodulaires ne  contenant pas de magnésium, et la quantité  résiduelle de métaux des terres rares est si  faible qu'elle ne peut être décelée dans les pro  duits coulés, au moyen des procédés d'analyse  ordinaires.  



  Pour     obtenir    les meilleurs résultats possi  bles, on a constaté que les particules de car  bure de calcium doivent être assez fines pour  passer à travers les ouvertures carrées de    1,651 mm de côté d'un tamis de     dix    mailles et       qu'au        moins        50        %        de        la        quantité        totale        de        car-          bure    doit être formée de particules assez fines  pour passer à travers les ouvertures carrées de  0,

  295 mm de côté d'un tamis de     quarante-          huit    mailles. La quantité de carbure     injectée     doit être comprise entre 0,68 et 68     kilos    de  carbure par tonne de métal fondu traité et,  de préférence, pour des bains de     fonte    com  merciale typique, la quantité de carbure in  jectée doit être comprise entre 2,27 et 34     kilos     de carbure par tonne de métal     traité.     



  Le plus important des éléments générale  ment présents dans les bains de fonte et affec  tant le traitement au carbure de calcium est  le soufre. Par bonheur, le carbure de calcium  est un agent efficace de     désulfurisation,    ainsi  que cela a été décrit dans le brevet des     Etats-          Unis    d'Amérique N  2577764 cité ci-dessus.  Le même procédé d'introduction du carbure  de calcium peut être utilisé pour enlever le  soufre contenu dans un bain de fonte et pour  modifier la structure de la fonte à l'état coulé,  de manière à améliorer ses propriétés.

   Ainsi,  si la teneur en soufre du bain est élevée, la       quantité    de carbure utilisée pour améliorer la  fonte     peut    être augmentée au delà de celle  utilisée lorsque la teneur en soufre du bain est  faible. Les exemples     Nos    309 et 3091 ci-dessus  montrent comment la teneur en soufre est di  minuée et comment une amélioration est ob  tenue par injection de carbure.  



  Lorsque de l'oxyde de magnésium est in  troduit dans le bain avec le carbure de     cal-          cium,        cet        oxyde        peut        constituer        de    1 à     40        %     du mélange de carbure de calcium et d'oxyde.  



  Le procédé spécifié est en particulier appli  cable aux fontes grises qui, lorsqu'elles sont  coulées normalement dans des moules en sa  ble, prennent une structure dans laquelle le  graphite se présente sous la forme typique de       paillettes        et        qui        comprennent        plus        de        90        %        de          fer,        de        1,7    à     4,5        %        de        carbone,

          de    1 à     3,5        %          de        silicium,        de        0,1    à 1     %        de        manganèse,        en-          viron        1%        de        phosphore        au        maximum        et        du     soufre.

   On peut également obtenir des résultats  favorables en appliquant ce procédé au trai  tement d'autres fontes, par exemple de fontes           contenant        plus        de        85        %        de        fer,        de        1,7    à     4,5        %          de        carbone,        de        0,2    à 4     %        de        silicium,

          jusqu'à     1     %        de        phosphore        et        du        soufre,        avec        ou        sans     addition d'un ou de plusieurs éléments d'al  liage tels que les suivants et cela dans les     limi-          tes        indiquées    :

       0,2    à 2     %        de        chrome,        0,5    à  2     %        de        nickel,        0,25    à 1     %        de        molybdène,        0,3     à 1     %        de        cuivre,        0,05    à     0,2        %        de        vanadium,

       jusqu'à     0,19/o    de magnésium, et 0,15 à 2 0/0  de manganèse.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé pour la production de fonte de fer affinée à partir d'un bain de fonte de fer à l'état fondu contenant au moins 85 % de fer, de 1,7 à 4,5 % de carbone et de 0,
    2 à 4 % de silicium, caractérisé en ce qu'on in- jecte du carbure de calcium dans ladite fonte de fer à l'état fondu, à une distance notable au- dessous de sa surface et avec un gaz porteur utilisé en quantité tout au plus égale à 125 li tres de gaz à la température et à la pression normales par kilo de carbure injecté, et en ce qu'on coule ensuite promptement la fonte ainsi traitée dans des moules,
    le carbure de calcium étant injecté en quantité suffisante et suffisam ment peu de temps avant le coulage pour que au moins la résistance à la traction des pro duits coulés obtenus soit notablement amélio rée par rapport à celle de produits obtenus à partir de fonte de même composition, mais n'ayant pas subi de traitement au carbure. II. Produit coulé obtenu par le procédé selon la revendication I. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que la fonte traitée contient au moins 1 % de silicium. 2.
    Procédé selon la revendication I, dans lequel le métal fondu est tel que, s'il était coulé sans subir de traitement au carbure, le produit coulé obtenu contiendrait du carbone sous la forme de paillettes de graphite, caractérisé en ce que la quantité de carbure de calcium uti lisée est suffisante pour que, dans les produits coulés obtenus, au moins une partie du car- boue graphitique se trouve sous forme compri mée ou même nodulaire. 3.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, pour produire de la fonte nodulaire, caractérisé en ce qu'on introduit également, dans ladite fonte à l'état fondu, un agent supplémentaire favorisant la formation de graphite nodulaire, en quantité insuffisante pour assurer par lui-même la présence dans le produit coulé obtenu à partir de cette fonte d'une quantité notable de graphite nodulaire, et en ce qu'on coule promptement après le métal traité avec ledit carbure de calcium et avec ledit agent de nodulisation pour obtenir des produits coulés contenant une quantité no table de graphite nodulaire et présentant des propriétés physiques et mécaniques, parmi les quelles la résistance à la traction,
    nettement améliorées par rapport à celles de produits ob tenus à partir de fonte de même composition, mais n'ayant pas subi de traitement au carbure et à l'agent de nodulisation. 4. Procédé selon la revendication I, ca ractérisé en ce qu'on injecte ledit carbure de calcium en quantité comprise entre 2,27 et 34 kg par tonne de fonte de fer. 5.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qu'on utilise de la fonte de fer contenant au moins 90 % de fer, 1,7 à 4,5 '% de carbone, 1 à 3,5 % de silicium, 0,1 à 1 % de manganèse,
    du phosphore en quantité infé- rieure à 1,0 % et du soufre en quantité infé- rieure à 0,3%. 6.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'on introduit dans la fonte, comme agent de nodulisation supplémentaire, au moins une matière comprenant un métal alcalino-terreux. 7. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3 et 6, caractérisé en ce que ladite matière est le métal lui-même. 8. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3 et 6, caractérisé en ce que ladite matière est un oxyde dudit métal. 9.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'on introduit dans la fonte, comme un agent de nodulisation supplémentaire, au moins une matière comprenant un métal des terres rares. 10. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3 et 9, caractérisé en ce que ladite matière est un oxyde de métal de terres rares. 11. Procédé selon la revendication 1 et les sous-revendications 2, 3 et 6; caractérisé en ce que ledit agent de nodulisation supplémentaire comprend du magnésium. 12. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3 et 9, caractérisé en ce que ledit agent de nodulisation supplémentaire comprend du cérium. 13.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3 et 9, caractérisé en ce que ledit agent de nodulisation supplémentaire comprend du lanthane. 14. Procédé selon la revendication 1 et les sous-revendications 2, 3, 6 et 8, caractérisé en ce que ladite matière est de l'oxyde de magné sium, lequel constitue 1 à 400/ô des agents de traitement introduits dans la fonte, y com pris le carbure de calcium. 15. Procédé selon la revendication 1 et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'agent de nodulisation supplémentaire est introduit dans la fonte sous forme d'un mé lange avec le carbure de calcium à l'état fine ment divisé. 16.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3, 6, 8 et 15, caractérisé en ce que ledit agent de nodulisation supplé mentaire est un oxyde alcalino-terreux fine ment divisé. 17. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3, 9, 10 et 15, caracté risé en ce que ledit agent de nodulisation sup- plémentaire est un oxyde de métal des terres rares finement divisé. 18. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3, 6, 8 et 15, caractérisé en ce que ledit mélange est principalement constitué par du carbure de calcium et contient en outre de l'oxyde de magnésium. 19.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3, 9, 10 et 15, carac térisé en ce que ledit mélange est principale ment constitué par du carbure de calcium et contient en outre un oxyde d'au moins un des métaux des terres rares. 20. Procédé selon la revendication 1 et les sous-revendications 2, 3, 9, 10, 15 et 19, ca ractérisé en ce que ledit mélange est principa lement constitué par du carbure de calcium et comprend un mélange d'oxydes de cérium et de lanthane. 21. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3, 6, 7 et 15, caractérisé en ce que le carbure de calcium est mélangé à un alliage contenant du magnésium. 22.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3, 9 et 15, caractérisé en ce que le carbure de calcium est mélangé à un alliage contenant au moins un des métaux des terres rares. 23. Procédé selon la revendication 1, ca ractérisé en ce que, après avoir traité ladite fonte de fer au carbure de calcium, on la coule en coquille, et en ce qu'on soumet ensuite la pièce ainsi coulée à un traitement thermique, dans le but de former un produit contenant une quantité notable de carbone sous forme de particules de graphite sensiblement nodulai res ou sphéroïdales dispersées dans une ma trice ferritique. 24.
    Procédé selon la revendication I, ca ractérisé en ce qu'on introduit au moins un métal d'alliage dans ladite fonte de fer, en même temps que ledit carbure de calcium. 25. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 24, caractérisé en ce qu'on introduit du chrome dans ladite fonte de fer. 26. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 24, caractérisé en ce qu'on introduit du molybdène dans ladite fonte de fer. 27. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 24, caractérisé en ce qu'on introduit du vanadium dans ladite fonte de fer. 28. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 24, caractérisé en ce qu'on introduit du manganèse dans ladite fonte de fer. 29.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3, 6, 15 et 24, caracté risé en ce que ledit mélange comprend égale ment ledit métal d'alliage. 30. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2, 3, 9, 15 et 24, caracté risé en ce que ledit mélange contient également ledit métal d'alliage.
CH323985D 1951-09-12 1952-09-12 Procédé pour la production de fonte de fer affinée et produit coulé en fonte de fer obtenu par ce procédé CH323985A (fr)

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US323985XA 1951-09-12 1951-09-12
US200852XA 1952-08-20 1952-08-20

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CH323985D CH323985A (fr) 1951-09-12 1952-09-12 Procédé pour la production de fonte de fer affinée et produit coulé en fonte de fer obtenu par ce procédé

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