Pupitre dit de mise en train, pour imprimerie La présente invention a pour objet un pu pitre dit de mise en train, pour imprimerie, dans lequel un cadre limitant la face supérieure supporte au moins une vitre, laquelle est en une matière translucide et diffusante, et ce cadre bordant une cavité dont les parois sont diffu- santes au moins par leur surface, une source de lumière étant fixée dans cette cavité et une autre source de lumière étant montée sur un support déplaçable en dehors de ladite vitre qui est destinée à servir de support à une feuille imprimée.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution du pupitre selon l'invention, ainsi qu'une variante d'un détail.
La fig. 1 en est une vue d'ensemble en pers pective.
La fig. 2 est une vue en plan d'un détail à plus grande échelle que la fig. 1.
La fig. 3 est une coupe suivant III-111 de la fig. 2, à échelle agrandie.
Le pupitre représenté au dessin est du genre de ceux qui sont connus dans les impri meries sous le nom de pupitres de mise en train et qui servent à l'examen d'épreuves d'im primerie.
Ce pupitre 2 comprend un cadre 3 limitant une face supérieure inclinée. Les bords latéraux inclinés 3a et 3b comme les bords d'avant et d'arrière horizontaux 3c et 3d sont parallèles deux à deux. Ce cadre supporte au moins une vitre 4 qui est en un verre translucide et diffu- sant, et il borde une cavité 5 dont les parois 6 et 7 sont recouvertes intérieurement d'un vernis blanc diffusant et au fond de laquelle est ins tallé un tube luminescent 8.
Une autre source de lumière est constituée par un second tube, 9, monté au-dessus de la vitre 4 dans une mon ture 10 formant un réflecteur. Ce tube et ce réflecteur sont maintenus parallèlement au bord 3d par un ensemble de barreaux 2e et 2 f articulés à frottement, ce qui permet des déplacements du tube autour de trois axes parallèles A, B et C. L'axe A est ici lié au bord arrière 3d du pupitre mais, dans une variante, pourrait l'être à un meuble indépendant placé à l'arrière du pupitre.
Les barreaux 2e ont l'une de leurs extrémités reliée au pupitre par des articula tions déterminant l'axe A tandis que des arti culations d'axe B relient leurs autres extrémi tés à l'une de celles des barreaux 2f, barreaux dont les extrémités opposées à l'axe B sont re liées à l'arrière du réflecteur 10 par des articu lations d'axe C.
Une règle 11 en métal plat, qui, dans une variante, est renforcée par une nervure longi tudinale 26 (fig. 2 et 3), est fixée à un coulis- seau 13 monté dans une coulisse 12 qui est fixée parallèlement au bord 3a du cadre 3, à son extérieur (fig. 2 et 3).
Le pupitre 2 a la forme générale d'un meuble à rayons et tiroirs dont la charpente est faite principalement en tubes métalliques et comprend quatre montants verticaux d'angles 2a, rigidement assemblés les uns aux autres par ledit cadre 3 et, à la partie inférieure, à plus d'un décimètre du sol, par des tubes 2b *à l'avant et à l'arrière et 2c sur les côtés gauche et droit. A partir de ces derniers tubes, les montants 2a sont en outre reliés sur les côtés et à l'arrière du pupitre par des parois de tôle. Ils le sont encore sur les côtés par des fers cornières 2d formant glissières pour des tôles horizontales constituant plusieurs étages de rayons mobiles.
Entre le plus élevé de ces rayons et le fond de la cavité 5, le meuble est divisé dans sa largeur en trois parties dont la centrale comprend des rayons fixes 15 et dont les deux latérales contiennent chacune un ti roir 16.
La coulisse 12 de la règle 11 est une barre creuse en métal profilé, constituée par un tube présentant une ouverture longitudinale dont la largeur est moindre que celle qui lui est paral lèle des dimensions transversales intérieures. Le coulisseau 13 est une pièce prismatique d7en- viron un décimètre de longueur.
Une partie 13a de son profil a une forme analogue à celle du vidé et de l'ouverture de la barre à la valeur d'un jeu près, ce qui permet une libre introduc tion de cette partie dans la barre 12 par un bout de celle-ci, le bout supérieur de préfé rence, tandis qu'un plot d'arrêt non représenté est fixé au bout inférieur de manière qu'il y soit rencontré par un plot 29 qui fait saillie dans une rainure que présente la face infé rieure du coulisseau.
L'autre partie, 13b, du profil du coulisseau reste à l'extérieur de la barre 12 ; elle est en forme de prisme à base rectangulaire dont la face extérieure supporte la règle 11 qu'une pièce décolletée à tige file tée non visible et à tête 27 fixe au coulisseau entre deux trous 20 de celui-ci faits transver salement dans sa partie de moindre largeur, près de chacun de ses bouts. Ces trous débou chent donc, quand le coulisseau est en place, contre les bords 17 et 18 de l'ouverture de la barre. Chacun de ces trous est taraudé sur une petite partie de sa longueur et contient une vis noyée 23, une bille 21 et un ressort 22 ten dant à pousser cette bille contre le bord 17 en prenant appui contre la vis 23.
Le coulisseau est ainsi poussé contre le bord 18. Il s'ensuit un frottement des billes 21 et du coulisseau contre ces bords 17 et 18 et un couple de forces s'op posant à l'ébat transversal du coulisseau dans chaque sens. L'orifice de chaque trou 20 du côté de la bille est plus petit que le diamètre de la bille afin qu'elle n'en puisse sortir que partiellement quand le coulisseau est démonté.
La longueur du tube 9 vaut au moins les trois quarts de la longueur des côtés avant et arrière du cadre et pourrait être plus grande qu'elle afin qu'un papier imprimé, reposant sur la vitre 4, soit éclairé uniformément sur toute sa largeur le long d'une même ligne que la règle 11 permet de suivre avec une grande pré cision, cela sans qu'aucun déplacement latéral du tube 9 soit nécessaire. Toutes les articula tions des barreaux 2e<I>et</I> 2f sont à frottement mi-dur ; dans une variante, elles sont munies de moyens de blocage non représentés.
Dans une autre variante, le cadre 3 est conformé, comme. dans les pupitres connus, de manière qu'il puisse supporter une vitre transparente épaisse d'environ un centimètre, placée par dessus la vitre diffusante qui est ordinairement en verre plaqué d'une épaisseur totale de deux à trois millimètres. Les parois 6 et 7 pour raient être en un verre contenant dans sa masse une matière comme le blanc de zinc et ayant sa surface dépolie.
The present invention relates to a so-called start-up console, for printing, in which a frame limiting the upper face supports at least one pane, which is made of a translucent and diffusing material, and this frame bordering a cavity, the walls of which are diffusing at least by their surface, a light source being fixed in this cavity and another light source being mounted on a support movable outside said pane which is intended to serve. of support to a printed sheet.
The appended drawing shows, by way of example, an embodiment of the console according to the invention, as well as a variant of a detail.
Fig. 1 is an overview in perspective.
Fig. 2 is a plan view of a detail on a larger scale than FIG. 1.
Fig. 3 is a section along III-111 of FIG. 2, on a larger scale.
The desk shown in the drawing is of the kind known in print shops under the name of warm-up desks and which are used for examining primery proofs.
This console 2 comprises a frame 3 limiting an inclined upper face. The inclined side edges 3a and 3b like the horizontal front and rear edges 3c and 3d are parallel two by two. This frame supports at least one window 4 which is made of a translucent and diffusing glass, and it borders a cavity 5 whose walls 6 and 7 are internally covered with a diffusing white varnish and at the bottom of which a tube is installed. luminescent 8.
Another light source consists of a second tube, 9, mounted above the pane 4 in a frame 10 forming a reflector. This tube and this reflector are maintained parallel to the edge 3d by a set of bars 2e and 2f articulated in friction, which allows the tube to move around three parallel axes A, B and C. The axis A is here linked to the 3d rear edge of the desk but, in a variant, could be to an independent piece of furniture placed at the back of the desk.
The bars 2e have one of their ends connected to the console by articulations determining the axis A while the axis B articulations connect their other ends to one of those of the bars 2f, bars whose ends opposite to the B axis are connected to the rear of the reflector 10 by C axis joints.
A rule 11 of flat metal, which, in a variant, is reinforced by a longitudinal rib 26 (fig. 2 and 3), is fixed to a slider 13 mounted in a slide 12 which is fixed parallel to the edge 3a of the. frame 3, on the outside (fig. 2 and 3).
The desk 2 has the general shape of a cabinet with shelves and drawers, the frame of which is made mainly of metal tubes and comprises four vertical uprights of angles 2a, rigidly assembled to each other by said frame 3 and, at the lower part , more than a decimeter from the ground, by tubes 2b * at the front and rear and 2c on the left and right sides. From these latter tubes, the uprights 2a are further connected on the sides and at the rear of the desk by sheet metal walls. They are still used on the sides by 2d angle irons forming slides for horizontal sheets constituting several stages of mobile shelves.
Between the highest of these shelves and the bottom of the cavity 5, the cabinet is divided in its width into three parts, the central of which comprises fixed shelves 15 and the two lateral ones of which each contain a drawer 16.
The slide 12 of the rule 11 is a hollow profiled metal bar, constituted by a tube having a longitudinal opening whose width is less than that which is parallel to it from the internal transverse dimensions. The slide 13 is a prismatic piece about one decimeter in length.
A part 13a of its profile has a shape similar to that of the emptying and the opening of the bar to the value of one play, which allows a free introduction of this part into the bar 12 by one end of that. here, the upper end preferably, while a not shown stop stud is fixed to the lower end so that it is met there by a stud 29 which protrudes into a groove presented by the lower face of the slide.
The other part, 13b, of the profile of the slide remains outside the bar 12; it is in the form of a prism with a rectangular base, the outer face of which supports the rule 11 that a necked part with a non-visible threaded rod and a head 27 fixed to the slide between two holes 20 of the latter made through its part of lesser width, near each of its ends. These holes therefore open, when the slider is in place, against the edges 17 and 18 of the opening of the bar. Each of these holes is threaded over a small part of its length and contains a countersunk screw 23, a ball 21 and a spring 22 which is intended to push this ball against the edge 17 while resting against the screw 23.
The slide is thus pushed against the edge 18. This results in friction of the balls 21 and of the slide against these edges 17 and 18 and a couple of forces opposing the transverse movement of the slide in each direction. The orifice of each hole 20 on the ball side is smaller than the diameter of the ball so that it can only partially come out when the slider is removed.
The length of the tube 9 is at least three quarters of the length of the front and rear sides of the frame and could be longer than it so that a printed paper, resting on the glass 4, is illuminated uniformly over its entire width on the along the same line as rule 11 makes it possible to follow with great precision, without any lateral displacement of the tube 9 being necessary. All the articulations of the bars 2e <I> and </I> 2f are with semi-hard friction; in a variant, they are provided with locking means, not shown.
In another variant, the frame 3 is shaped, as. in the known desks, so that it can support a transparent pane approximately one centimeter thick, placed over the diffusing pane which is usually of plated glass with a total thickness of two to three millimeters. The walls 6 and 7 could be made of a glass containing in its mass a material such as zinc white and having its surface frosted.