Machine <B>à composer</B> typographique La présente invention a pour objet une machine à composer typographique du type connu, dans lequel des matrices et espaces- bandes circulantes sont composées sélective ment dans un élévateur de composteur, cet élévateur recevant un mouvement d'élévation jusqu'à une position de transfert de ligne, la ligne composée étant transférée dudit élévateur à la face d'un moule placé entre les deux mâ choires d'un étau serre-ligne, en vue du cli- chage d'une ligne-bloc typographique,
et les matrices et espaces-bandes étant ensuite sépa rées et ramenées à leurs magasins respectifs pour leur utilisation ultérieure.
Dans ces machines connues, les matrices et les espaces-bandes sont assemblées dans l'élévateur par une roue entaillée rotative dite en toile et sont poussées contre un doigt destiné à opposer une résistance élastique, mais à fléchir sous cette poussée et dont le rôle est de supporter la ligne en bout. Ce doigt est monté à l'extrémité d'un chariot de compos teur qui, bien que constamment sollicité par un ressort de rappel, est soumis à l'action d'un frein à friction qui lui permet de se mouvoir sous la poussée des matrices et espaces-bandes arrivantes mais empêche son mouvement de retour sous l'influence du ressort de rappel.
Lorsque la composition de la ligne est terminée et que l'élévateur effectue son mouvement vers le haut, le frein du chariot de composteur est desserré et le chariot et le doigt sont rappelés par le ressort à la position de réception de ligne, prêts à la composition de la ligne sui vante.
Après que la ligne a été présentée au moule entre les mâchoires serre-ligne, cette ligne est justifiée, c'est-à-dire que les espaces-bandes en forme de coin sont poussées de bas en haut de manière à élargir la ligne entre les mâchoi res ; le métal fondu est ensuite introduit dans le moule, contre la ligne composée.
Pour le cas où la ligne n'aurait pas été complètement élargie et serrée entre les mâchoires, il est prévu un dispositif de sûreté qui empêche l'opération de clichage, afin d'empêcher que le métal fondu soit refoulé sous forme de jets ou bavures à travers les ouvertures ou intersti ces susceptibles de subsister dans la ligne. Il en résulte que si la ligne n'est pas assez longue pour pouvoir être entièrement justifiée, elle sera distribuée sans avoir provoqué la produc tion d'une barre typographique et par consé quent perdue.
D'un autre côté, il ne faut pas que la longueur de la ligne soit supérieure à la distance préalablement réglée qui sépare les mâchoires .serre-ligne car, dans ce cas, la ligne ne peut pas être reçue dans la position de cli- chage entre les mâchoires et un coincement a lieu. De telles machines sont destinées à être automatiquement mises hors d'action dans le cas où un tel coincement s'effectue, mais il peut néanmoins en résulter quelque dommage pour les mâchoires et les matrices et, en outre, il devient alors nécessaire d'inverser manuel lement le mouvement de l'arbre à cames prin cipal pour l'opération suivante.
Il est donc évi dent que la composition de lignes qui sont soit trop longues, soit trop courtes, est extrêmement indésirable.
La composition de ligne de la longueur correcte a toujours été en grande partie sous la dépendance du jugement de l'opérateur, bien que des dispositifs de sûreté divers aient été proposés pour empêcher de transférer au mécanisme de clichage des lignes qui sont soit trop longues, soit trop courtes par rapport à une mesure désirée. Toutefois, comme les ma chines à fondre les lignes typographiques sont maintenant de plus en plus équipées d'appa reils de commande par ruban, il est essentiel que des dispositifs de sûreté automatiques soient substitués au jugement de l'opérateur.
La présente invention a pour but de four nir une machine équipée d'un tel dispositif. La machine suivant la présente invention comporte un chariot de composteur sur lequel les matrices et les espaces-bandes sont assem blées en ligne dans un élévateur de composteur pour être transférées par cet élévateur à la po sition de clichage, ledit chariot de composteur étant monté pour coulisser dans un sens à mesure que les matrices et espaces-bandes sont poussées sur lui, cette machine étant caracté risée en ce qu'elle comprend un dispositif de blocage déverrouillable qui, en position nor male, empêche la montée de l'élévateur, un dispositif servant à déverrouiller le dispositif de blocage pour permettre la montée de l'élé vateur,
et un dispositif de commande actionné par le chariot de composteur et servant à ac tionner le dispositif de déverrouillage lorsque le chariot a été déplacé sur une distance telle que la ligne portée par ce chariot possède la mesure prédéterminée désirée.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine suivant l'invention. La fig. 1 est une vue de face du mécanisme composteur que comprend ladite forme d'exé cution.
La fi,-. 2 est une vue de côté du clavier et du mécanisme de blocage d'un élévateur. Dans la forme d'exécution de la machine représentée au dessin, les matrices et les espa- ces-bandes sont libérées individuellement et sélectivement d'un magasin non représenté, sous l'effet du fonctionnement automatique d'un clavier A et tombent par gravité sur le brin supérieur d'une courroie inclinée 1 animée d'un mouvement continu autour d'une poulie de commande inférieure 2 et d'une poulie folle supérieure non représentée ;
une glissière com posée de rails inférieurs 3 et d'un doigt de gui dage supérieur 4 les amène à l'avant d'une roue rotative en étoile 5 qui les empile une à une dans un élévateur de composteur B, en les poussant contre un doigt 6 qui est destiné à fléchir sous cette poussée tout en lui opposant une résistance élastique. Une fois la ligne com posée, le composteur B reçoit un mouvement d'élévation et la ligne composée est transférée à la position de clichage.
Le doigt 6 est porté par un long chariot de composteur 7, à l'extrémité de ce chariot. Le chariot 7 est monté pour se mouvoir libre ment vers la gauche, en regardant le dessin, sous l'influence des matrices arrivantes, qui butent contre le doigt 6, mais son mouvement élastique est toutefois constamment soumis à l'action antagoniste d'un ressort de mouvement d'horlogerie 8. Le mouvement rétrograde du chariot vers la droite sous la tension du res sort 8 est soumis à la résistance d'un frein pivotant 9 qui possède des surfaces de frotte ment parallèles entrant en prise avec les bords supérieur et inférieur du chariot 7.
Dans la position verticale du frein 9, lesdites surfaces de frottement parallèles n'agissent pas sur le chariot, de sorte que le ressort 8 peut libre ment rappeler le chariot vers la droite, au moins dans la mesure permise par la rangée de matrices et espaces-bandes assemblées en ligne. Toutefois, l'extrémité inférieure du frein 9 est constamment sollicitée par un ressort 10 fixé à un guide stationnaire 11, de sorte que, normalement, ce frein occupe une position de blocage légèrement inclinée par rapport à sa position verticale. A mesure que les matrices et espaces-bandes sont assemblées par la roue 5 contre le doigt 6, le chariot de composteur est entraîné par son doigt vers la gauche, les sur faces de frottement du frein cédant légèrement pour lui permettre d'effectuer un tel mou vement.
Une fois terminée la composition de la ligne, l'élévateur de composteur B peut rece voir un mouvement d'élévation par la manoeu- vre d'une manette non représentée, reliée à un arbre oscillant horizontal de grande longueur 12 (fig. 2), lui-même relié audit élévateur par une tringle horizontale 13 et une tringle verti cale 14. Lorsque le fonctionnement de la ma chine est automatique, la manette susmention née est actionnée par de l'énergie qui est déri vée d'un arbre de commande intermédiaire et transmise par l'entremise d'un embrayage de manière qu'elle actionne périodiquement un arbre 15 (fig. 1).
L'arbre 15 porte une came non représentée, qui effectue la montée de l'élévateur. Les détails particuliers du méca nisme effectuant le mouvement vertical de l'élévateur sont connus ; il suffira de mention ner que la manette est destinée à céder lors que le mouvement de l'élévateur est soumis à une résistance anormale. Au cours de la mon tée de la ligne par l'élévateur, le frein 9 est desserré pour permettre le rappel du chariot 7 et de son doigt 6 jusqu'à l'extrémité de leur course vers la droite, c'est-à-dire jusqu'à la position de réception de ligne.
Une tringle 13 effectuant le mouvement de l'élévateur vers le haut est pourvue d'une ferrure de support 16 présentant une saillie latérale 16a qui est normalement en prise avec un loquet pivotant 17 monté sur le côté du clavier A. Ce loquet est maintenu dans la posi tion de verrouillage par un petit ressort de ten sion 18 (fig. 2). Lorsque la tringle 13 est ainsi verrouillée, le mouvement de montée de l'élé vateur B est impossible, aussi bien manuelle ment que mécaniquement.
Le loquet 17 est destiné à être maintenu en tout temps dans la position de verrouillage, excepté lorsque la longueur de la ligne com posée a atteint une valeur comprise entre cer taines limites de la mesure désirée prédétermi née. Lorsque la ligne est entre ces limites, un solénoïde électrique 19, du type rotatif, s'ex cite et fait ainsi tourner une portion verticale de l'armature 19a dans le sens indiqué par la flèche de la fig. 2.
Cette portion verticale de l'armature actionne à son tour un bec saillant 17a du loquet 17 et fait pivoter ce dernier jusqu'à sa position de déverrouillage, représen tée par les lignes de traits discontinus de la fig. 2.
Préalablement à la montée de l'élévateur B, le frein 9 est libéré momentanément, dans le but d'éliminer tout jeu susceptible d'exister dans la ligne. Il est en effet évident qu'il n'est possible d'obtenir une mesure véritable de la ligne que si celle-ci est parfaitement serrée. Le mécanisme destiné à effectuer ce desserrage initial du frein, à partir d'un appareil de com mande automatique par ruban, est décrit dans le brevet No 306074. Toutefois, dans ce cas, le but visé est de resserrer la ligne pour redres ser la matrice extrême ou dernière, afin qu'on soit sûr que cette matrice occupe sa position correcte à l'intérieur du composteur pendant son mouvement d'élévation, plutôt que d'élimi ner le jeu afin d'obtenir une mesure correcte de cette ligne, comme dans le cas présent.
Le desserrage du frein peut être effectué manuel lement à l'aide d'un levier horizontal 20 monté pivotant en 20a autour d'un axe porté par la partie avant de la machine. Le levier 20 est pourvu d'un bras 20b dirigé vers le bas et qui porte une vis réglable 20c. La vis 20c est en contact avec le frein 9 et, lorsque le levier 20 est abaissé, c'est-à-dire tourné dans le sens dextrorsum, la vis 20c amène le frein à la posi tion de desserrage. Le levier 20 est équilibré de telle sorte qu'il occupe normalement sa posi tion d'inactivité, dans laquelle son action sur le frein est nulle ou si faible qu'elle est sur montée par la tension du ressort 10.
Le mouvement automatique communiqué au levier 20 pour desserrer le frein en vue du résultat spécifié est obtenu à l'aide d'un solé noïde rotatif 21 pourvu d'un bras rotatif 21a entrant en prise avec une goupille verticale 20d dudit levier. L'énergie d'excitation du solé noïde 21 peut être dérivée d'un réseau de cou rant alternatif normal à 110 volts, comme in diqué, mais pour éviter d'appliquer la pleine tension du réseau à la machine, dans un but de sécurité, il est fait usage d'un transformateur T, réduisant la tension à 24 volts. Ce courant alternatif à 24 volts est converti en un courant continu par un redresseur au sélénium.
Le fonctionnement synchronisé du solé noïde 21 est commandé à partir de l'arbre 15 de l'unité de commande automatique par ru ban, lequel arbre sert à effectuer le mouvement ascendant de l'élévateur. Ainsi, l'extrémité ar rière de l'arbre 15 porte une came 22 qui, par l'intermédiaire d'une goupille 23, mobile ver ticalement, commande l'ouverture et la ferme ture des lames de contact 24a et 24b d'un interrupteur à lames de ressort, désigné de façon générale en 24. La goupille 23 et l'in terrupteur 24 sont supportés par une équerre 25.
L'ouverture et la fermeture de l'interrup teur 24 commandent le fonctionnement du so lénoïde 21. La relation entre l'arbre élévateur 15 et la came 22 est telle que, en temps nor mal, les contacts de l'interrupteur sont main tenus à l'écart l'un de l'autre, c'est-à-dire ou verts, par la goupille 23. Sous l'influence d'un signal apparaissant sur le ruban de commande, de l'énergie motrice est transmise à l'arbre 15, qui tourne d'un tour complet pour effectuer la montée de l'élévateur B.
Toutefois, au début du cycle, avant qu'un mouvement réel ait été communiqué à l'élévateur<I>B,</I> un méplat<I>22a</I> de la came 22 permet à la goupille 23 de des cendre et de fermer l'interrupteur 24 en vue d'une commande momentanée du solénoïde 21 de déverrouillage du frein. Ensuite, la partie haute 22b de la came ouvre de nouveau l'in terrupteur 24, en permettant le retour du solé noïde à sa position d'inactivité, l'opération en tière se terminant avant que l'élévateur ait commencé son mouvement vers le haut.
Une fois terminée la composition de la ligne, le jeu étant ainsi rattrapé, l'amplitude du déplacement du chariot 7 vers la gauche en regardant le dessin, à partir de sa position ex trême de droite, fournit une mesure précise de la longueur de la ligne composée. A cet effet, le chariot 7 est pourvu d'un curseur 30 dont on peut modifier la position le long dudit cha riot en regard d'une graduation 7a de ce cha riot et par rapport à un interrupteur à lames de contact, désigné de façon générale en 31, qui est monté sur la plaque-couvercle avant, juste au-dessus du chariot de composteur. L'in terrupteur 31 comprend deux lames de con tact, supérieure 31<I>a</I> et inférieure 31<I>b,</I> qui sont isolées l'une de l'autre et dont l'inférieure<B>31b</B> porte un petit galet 31c.
L'interrupteur 31 est normalement ouvert et n'est fermé que lorsque le galet 31c entre en contact avec la surface supérieure du curseur 30. La fermeture de l'interrupteur -31 établit un circuit allant du redresseur R au solénoïde 19, ce qui, ainsi qu'il a déjà été expli qué, libère le loquet 17 et permet la montée de l'élévateur de composteur B.
Ainsi, tandis que le curseur 30 se meut vers la gauche au cours de la composition de la ligne, l'interrupteur 31 n'est fermé que pour une ligne d'une certaine longueur, déterminée par la position donnée au curseur. Si la ligne composée est plus petite que la mesure désirée, le curseur occupe une position située à droite du galet 31 c et si la ligne est composée au-delà de la mesure désirée, le curseur a été déplacé au-dessous du galet et est venu à gauche de ce galet, comme l'indique la position en traits discontinus représentée à la fi-. 1.
Pour faciliter le mouvement dans l'un et l'autre sens du curseur 30 en regard du galet 31c, les coins supérieurs dudit curseur sont biseautés. Dans la pratique, la surface de came supérieure du curseur pourra, par exemple, re cevoir une largeur de 3 cm environ, auquel cas l'interrupteur restera fermé pendant un mou vement horizontal de 3 cm du chariot de com posteur. Dans une variante, on pourrait faire usage d'un curseur de largeur moindre.
Pour résumer, le loquet 17 est normale ment sollicité par son ressort vers une position dans laquelle il est en prise avec la saillie 16a de la tringle 13 effectuant la montée de l'élé- vateur. Avant la composition, le curseur 30 a été ajusté sur le chariot le long de la gradua tion 7a, conformément à la longueur de ligne à composer, longueur pour laquelle les mâchoi res de l'étau ont été préalablement réglées en vue de la réception de cette ligne. A mesure que s'effectue le rangement des matrices et espaces-bandes dans le composteur, contre le doigt 6, le chariot 7 se déplace progressive ment vers la gauche avec le curseur 30.
Une fois la composition de la ligne terminée, le levier 20 s'abaisse pour éliminer le jeu que la ligne pourrait présenter, et si la machine est équipée d'un appareil de commande automati que par ruban, le levier 20 est automatique ment déclenché momentanément par le solé noïde 21. Si la ligne a été composée de telle sorte que sa longueur rentre dans l'échelle vou lue de 3 cm, le curseur 30 aura été amené au- dessous du galet 31c de l'interrupteur 31, et le circuit passant par le solénoïde 19 de déga gement du loquet aura alors été établi pour permettre la montée de l'élévateur.
Si la ligne a été composée de telle sorte qu'elle est trop courte ou au-delà des limites admissibles, l'in terrupteur 31 sera ouvert et le loquet restera dans sa position normale de blocage de l'éléva teur. Lorsque la machine est du type à fonc tionnement automatique, un embrayage à glis sement, par l'intermédiaire duquel l'énergie est transmise de l'arbre 15 à la manette de levage de l'élévateur, empêche tout risque de détério ration de la machine.
Sous une autre forme d'exécution, les con nexions électriques pourraient être remplacées par des tringleries mécaniques.
Typographic <B> composing </B> machine The present invention relates to a typographic composing machine of the known type, in which circulating matrices and space bands are selectively composed in a composter elevator, this elevator receiving movement. elevation to a line transfer position, the compound line being transferred from said elevator to the face of a mold placed between the two jaws of a line clamp, for the blinking of a typographic block line,
and the matrices and space bands then being separated and returned to their respective stores for their subsequent use.
In these known machines, the dies and the space bands are assembled in the elevator by a rotary notched wheel called fabric and are pushed against a finger intended to oppose an elastic resistance, but to bend under this pressure and whose role is to support the line at the end. This finger is mounted at the end of a composter's carriage which, although constantly urged by a return spring, is subjected to the action of a friction brake which allows it to move under the pressure of the dies. and incoming space-bands but prevents its return movement under the influence of the return spring.
When the line composition is complete and the elevator performs its upward movement, the brake of the composter carriage is released and the carriage and finger are spring-loaded back to the line receiving position, ready to be loaded. composition of the following line.
After the line has been presented to the mold between the line clamp jaws, this line is justified, i.e. the wedge-shaped space bands are pushed from bottom to top so as to widen the line between the jaws ; the molten metal is then introduced into the mold, against the compound line.
In the event that the line has not been completely widened and clamped between the jaws, a safety device is provided which prevents the platemaking operation, in order to prevent the molten metal from being forced back in the form of jets or burrs. through the openings or interstices likely to remain in the line. As a result, if the line is not long enough to be fully justified, it will be dispensed without causing the production of a typographic bar and therefore wasted.
On the other hand, the length of the line must not be greater than the previously set distance between the line clamp jaws because, in this case, the line cannot be received in the clipping position. load between the jaws and jamming occurs. Such machines are intended to be automatically put out of action in the event that such jamming takes place, but it may nevertheless result in some damage to the jaws and dies and, in addition, it then becomes necessary to reverse manual movement of the main camshaft for the next operation.
It is therefore evident that the composition of lines which are either too long or too short is extremely undesirable.
The composition of the correct length line has always been largely dependent on the judgment of the operator, although various safety devices have been proposed to prevent lines which are either too long from being transferred to the platemaking mechanism. or too short in relation to a desired measurement. However, as typographic line melting machines are now increasingly equipped with ribbon control devices, it is essential that automatic safety devices are substituted for the judgment of the operator.
The object of the present invention is to provide a machine equipped with such a device. The machine according to the present invention comprises a composter cart on which the matrices and space bands are assembled in line in a composter elevator to be transferred by this elevator to the platemaking position, said composter cart being mounted for slide in one direction as the dies and space bands are pushed onto it, this machine being characterized in that it includes an unlockable blocking device which, in the normal position, prevents the lifting of the elevator, a device used to unlock the blocking device to enable the elevator to climb,
and a control device actuated by the composter cart and for actuating the unlocking device when the cart has been moved a distance such that the line carried by this cart has the desired predetermined measurement.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the machine according to the invention. Fig. 1 is a front view of the composter mechanism that comprises said embodiment.
The fi, -. 2 is a side view of the keyboard and the locking mechanism of an elevator. In the embodiment of the machine shown in the drawing, the dies and the spacers are individually and selectively released from a magazine, not shown, under the effect of the automatic operation of a keyboard A and fall by gravity. on the upper end of an inclined belt 1 driven by a continuous movement around a lower control pulley 2 and an upper idle pulley not shown;
a slide made up of lower rails 3 and an upper guide finger 4 brings them to the front of a rotating star wheel 5 which stacks them one by one in a composter elevator B, pushing them against a finger 6 which is intended to flex under this thrust while opposing it with elastic resistance. Once the line is composed, the composter B receives a lifting movement and the composed line is transferred to the platemaking position.
The finger 6 is carried by a long composter carriage 7, at the end of this carriage. The carriage 7 is mounted to move freely to the left, looking at the drawing, under the influence of the arriving dies, which abut against the finger 6, but its elastic movement is however constantly subjected to the antagonistic action of a clockwork spring 8. The retrograde movement of the carriage to the right under the tension of the spring 8 is subjected to the resistance of a pivoting brake 9 which has parallel friction surfaces engaging the upper edges and lower carriage 7.
In the vertical position of the brake 9, said parallel friction surfaces do not act on the carriage, so that the spring 8 can freely return the carriage to the right, at least to the extent permitted by the row of dies and spaces. -bands assembled in line. However, the lower end of the brake 9 is constantly biased by a spring 10 fixed to a stationary guide 11, so that, normally, this brake occupies a locking position slightly inclined relative to its vertical position. As the matrices and space bands are assembled by the wheel 5 against the finger 6, the composter carriage is driven by its finger to the left, the friction surfaces of the brake giving way slightly to allow it to perform such a movement.
Once the composition of the line has been completed, the composter elevator B can receive an upward movement by operating a handle not shown, connected to a long horizontal oscillating shaft 12 (fig. 2). , itself connected to said elevator by a horizontal rod 13 and a vertical rod 14. When the operation of the machine is automatic, the aforementioned lever is actuated by energy which is derived from a control shaft intermediate and transmitted through a clutch so that it periodically actuates a shaft 15 (Fig. 1).
The shaft 15 carries a cam, not shown, which performs the ascent of the elevator. The particular details of the mechanism effecting the vertical movement of the elevator are known; it will suffice to mention that the handle is intended to yield when the movement of the elevator is subjected to abnormal resistance. During the lifting of the line by the elevator, the brake 9 is released to allow the return of the carriage 7 and its finger 6 to the end of their travel to the right, that is to say say up to the line receive position.
A rod 13 performing the upward elevator movement is provided with a support bracket 16 having a side projection 16a which is normally engaged with a pivoting latch 17 mounted on the side of the keyboard A. This latch is held in the locking position by a small tension spring 18 (fig. 2). When the rod 13 is thus locked, the upward movement of the elevator B is impossible, both manually and mechanically.
The latch 17 is intended to be kept in the locked position at all times, except when the length of the line composed has reached a value between certain limits of the predetermined desired measurement. When the line is between these limits, an electric solenoid 19, of the rotary type, is activated and thus rotates a vertical portion of the frame 19a in the direction indicated by the arrow in FIG. 2.
This vertical portion of the frame in turn actuates a protruding beak 17a of the latch 17 and causes the latter to pivot to its unlocking position, represented by the broken lines in FIG. 2.
Prior to the ascent of the elevator B, the brake 9 is released momentarily, in order to eliminate any play that may exist in the line. It is in fact obvious that it is only possible to obtain a true measurement of the line if it is perfectly tight. The mechanism for effecting this initial release of the brake, from an automatic tape control apparatus, is described in Patent No. 306074. However, in this case the aim is to tighten the line to straighten the line. extreme or last die, so that we can be sure that this die occupies its correct position inside the composter during its lifting movement, rather than eliminating the play in order to obtain a correct measurement of this line, as in the present case.
The brake can be released manually using a horizontal lever 20 pivotally mounted at 20a around an axis carried by the front part of the machine. The lever 20 is provided with an arm 20b directed downwards and which carries an adjustable screw 20c. The screw 20c is in contact with the brake 9 and, when the lever 20 is lowered, that is to say turned in the dextrorsum direction, the screw 20c brings the brake to the released position. Lever 20 is balanced such that it normally occupies its idle position, in which its action on the brake is zero or so weak that it is over-raised by the tension of spring 10.
The automatic movement communicated to the lever 20 to release the brake with a view to the specified result is obtained with the aid of a rotary solé 21 provided with a rotary arm 21a engaging with a vertical pin 20d of said lever. The excitation energy of solenoid 21 can be derived from a normal 110 volt alternating current network, as indicated, but to avoid applying full network voltage to the machine, for safety purposes. , use is made of a transformer T, reducing the voltage to 24 volts. This 24 volt alternating current is converted to direct current by a selenium rectifier.
The synchronized operation of the solenoid 21 is controlled from the shaft 15 of the automatic control unit by ru ban, which shaft serves to effect the upward movement of the elevator. Thus, the rear end of the shaft 15 carries a cam 22 which, by means of a pin 23, movable vertically, controls the opening and closing of the contact blades 24a and 24b of a leaf spring switch, generally designated 24. The pin 23 and the switch 24 are supported by a bracket 25.
The opening and closing of the switch 24 controls the operation of the solenoid 21. The relationship between the elevator shaft 15 and the cam 22 is such that, in normal times, the contacts of the switch are held on. away from each other, i.e. or green, by pin 23. Under the influence of a signal appearing on the control tape, motive energy is transmitted to shaft 15, which turns one full turn to raise the elevator B.
However, at the start of the cycle, before actual movement has been communicated to the elevator <I> B, </I> a flat <I> 22a </I> of the cam 22 allows the pin 23 to be released. ash and to close the switch 24 for a momentary control of the solenoid 21 for unlocking the brake. Then, the upper part 22b of the cam opens the switch 24 again, allowing the solenoid to return to its inactivity position, the entire operation ending before the elevator has started its movement towards the end. high.
Once the composition of the line is finished, the play having thus been taken up, the amplitude of the displacement of the carriage 7 to the left while looking at the drawing, from its extreme right position, provides a precise measurement of the length of the compound line. For this purpose, the carriage 7 is provided with a cursor 30 whose position can be changed along said carriage opposite a graduation 7a of this carriage and with respect to a contact reed switch, designated so general in 31, which is mounted on the front cover plate, just above the composter cart. The switch 31 comprises two contact blades, upper 31 <I> a </I> and lower 31 <I> b, </I> which are isolated from each other and the lower < B> 31b </B> carries a small pebble 31c.
Switch 31 is normally open and is closed only when roller 31c contacts the upper surface of slider 30. Closing switch -31 establishes a circuit from rectifier R to solenoid 19, which, as has already been explained, releases the latch 17 and allows the rise of the composter elevator B.
Thus, while the cursor 30 moves to the left during the composition of the line, the switch 31 is closed only for a line of a certain length, determined by the position given to the cursor. If the compound line is smaller than the desired measure, the cursor occupies a position to the right of the roller 31 c and if the line is compounded beyond the desired measure, the cursor has been moved below the roller and is come to the left of this roller, as indicated by the position in broken lines shown in fi-. 1.
To facilitate movement in either direction of the cursor 30 opposite the roller 31c, the upper corners of said cursor are bevelled. In practice, the upper cam surface of the slider may, for example, receive a width of about 3 cm, in which case the switch will remain closed during a horizontal movement of 3 cm of the com poster carriage. In a variant, use could be made of a cursor of lesser width.
To sum up, the latch 17 is normally biased by its spring towards a position in which it engages with the projection 16a of the rod 13 carrying out the ascent of the elevator. Before dialing, the slider 30 was adjusted on the carriage along the scale 7a, in accordance with the length of line to be dialed, length for which the jaws of the vice have been previously adjusted for the reception of this line. As the matrices and space bands are stored in the composter, against the finger 6, the carriage 7 moves progressively to the left with the cursor 30.
Once the line composition is complete, the lever 20 is lowered to eliminate the play that the line could present, and if the machine is equipped with an automatic tape control device, the lever 20 is automatically momentarily released. by the solé noïde 21. If the line was composed so that its length fits in the desired scale of 3 cm, the cursor 30 will have been brought below the roller 31c of the switch 31, and the circuit passing through the latch release solenoid 19 will then have been established to allow the elevator to rise.
If the line has been composed in such a way that it is too short or beyond the allowable limits, the switch 31 will be opened and the latch will remain in its normal position of blocking the elevator. When the machine is of the automatically operating type, a slip clutch, by means of which energy is transmitted from the shaft 15 to the lifting lever of the elevator, prevents any risk of damage to the elevator. machine.
In another embodiment, the electrical connections could be replaced by mechanical linkages.