Procédé de sablage et pistolet pour la mise en #uvre de ce procédé. On sait que les abrasifs naturels -utilisés pour le décapage en plein air de pièces métal liques au moyen de l'air comprimé sont les sables de rivière, le sable de quartz, le gilex> le grès, les galets de mers concassés. Malgré le tamisage -de ces matériaux, ceux-ci provo quent des poussières gênantes pour le voisi nage et malsaines pour les ouvriers sableurs. De plus, la surface frailchement décapée par le sablage<B>à</B> sec est sujette<B>à</B> se recouvrir de Mille même si l'atmosphère ne présente qu'une légère humidité.
La présence d'humi dité dans l'abrasif, qui a l'inconvénient de provoquer -des arrêts intempestifs pendant les opérations par une distribution irrégulière du sable, active encore, plus la formation de rouille air les surfaces traitées,. Aussi, polir parer<B>à</B> -cette oxydation par trop rapide, est-il indiqué de ne procéder aux opérations de sablage que par temps sec, avec du sable sec<B> ,</B> et de protéger sans tarder la surface traitée par l'application d'un vernis antirouille ou de la métalliser<B>à</B> froid au moyen d'un pistolet spécial.
Sachant que lUrasif humide possède un plus grand pouvoir d'abrasion qu'à l'état sec et que la su-dace traitée pourrait être proté4 gée contre la rouille par un liquide anticorro- sif injecté sous pression dans le jet de sable <B>à</B> la sortie du pistolet, un des buts de l'in vention est de réaliser un pistolet de sablage remplissant les conditions précitées.
Or, le procédé de sablege proposé s'est avéré très efficace, supérieur au procédé<B>à</B> sec, tout en montrant que les consommations cn sable et en air comprimé se trouvaient,<B>à</B> travail égal, inférieures dan,-, de très fortes proportions. De plus, la formation instanta née, d'un sel ferrique insoluble par Faction du liquide anticorrosif sur le métal décapé r tar- #dait considérablement l'oxydation, ce qui per met de sabler par temps humide.
La présente invention comprend donc un procédé de sablage<B>à</B> l'air comprimé dans le quel on utilise un pistolet pour projeter l'abrasif contre la surface<B>à</B> traiter, ce pro <B>cédé</B> étant caractérisé en ce que l'abrasif est hiiiiiidifié <B>à</B> -la sortie du pistolet.
L'invention comprend également un pisto let pour la mise, en ceuvrede ce p#rocédé, cons- titué par un éjecteur dans lequel de l#air com primé, qui traverse une buse de lancement, crée dans le corps de -l'éj-eeteur un vide provo quant- laspiration de l'abrasif qui est ainsi acheminé jusqu'à 1%jecteur par une tubulure montée<B>à</B> Parrière de celui-ci pour être projeté par une -buse de sortie, contre la surface<B>à</B> traiter,
ce pistolet étant caractérisé en ce que Pintérieur du corps de l'éjecteur qui a la forme d'un double tronc de cône., la grande base étant commune, renferme un distributeur d'air destin6 <B>à</B> être relié<B>à</B> une source d'air comprimé et communiquant avec lia buse de lancement, et en ce qu'il comprend en outre un injecteur de liquide"de forme annulaire, laissant échapper, par une série d'orifices disposés sur une circonférenîcedont le centre est situé sur l'axe de la bu-se de sortie,
un <B>1</B> liquide aliticorrosif sous pression, le tout étant agencé de telle façon que, ledit liquide humidifie les partic-tilies cPabrasif sortant de la buse de sortie.
La description qui va suivre se rapporte <B>à</B> un exemple de mise en #LLvre du procédé selon s l'invention et les dessins, annexés mon- trent, <B>à</B> titre d'exemple, une forme d'exécu- tion,du pistolet selon l'invention.
La fig. <B>1</B> est une coupe longitudinale du pistolet de sablage.
Les fig. 2<B>à 5</B> représentent le distributeur d'air avec la base de lancement.
Les fig. <B>6</B> et.<B>7</B> représentent le dispositif aspirateur d'abrasif monté au bas du réci pient<B>à</B> abrasif et relié au pistolet par une tubulure souple.
Le pistolet de sablage suivant la fig. <B>1</B> possède un 6jecteur comportant un corps mé tallique<B>1</B> alésé tronconique sur une certaine longueur, fermé<B>à</B> l'avant par le flasque 4 et <B>à</B> l'arrière par le flasque 2, chacun de ces flasques étant percé en son milieu selon l'axe x-x'. Un trou évasé en forme de tronc de cône qui se trouve,
aménag6dans le flasque 4 sur une certaine profondeur et en prolonge ment de la partie tronconique du corps<B>1</B> cons titue la tuyère de léjecteur. Cette tuyère est prolongée silivant l'axe x-x' par un évïde- ment cylindrique dans lequel vient se loger lie culot -de la buse de sortie constituée par le fourreau 12 qui enserre le canon en carbure de tungstène<B>13.</B>
De son côté, le flasque 2 qui est vissé<B>à</B> la tubulure<B>3</B> ferme l'arrière, du corps<B>1</B> en retenant -dans celui-ci un distributeur d'air<B>6,</B> dont l'intérieur a la forme d'un tronc de cône, et lia buse de lancement<B>10.</B> La vis<B>7</B> bloqLte le distxibuteur <B>6</B> danc une position invaria ble.
Ce distributeur<B>6</B> présente<B>à</B> l'arrière dieux ouvertures jumelées<B>11</B> et<B>11'</B> laissant entre -elles une paroi dans laquelle est am6- nagé le canal<B>9</B> qui communique en! son milieu avec la buse. de lancement<B>10,</B> montée selon l'axe x-xl, solii au centre de la tuyère. Le bouchon<B>6'</B> (fig. <B>5)</B> dont les extrémités sont coniques facilite l'entrée du sable par les ouvertures<B>11</B> et<B>111</B> ainsi que de l'air com primé passant dans la buse<B>10</B> par le canal<B>9.</B>
La tubulLire <B>3</B> porte une ouverture 20 de forme rectangalaire allongée qu'un mauchoil mobile<B>21</B> également pourvu d'une ouverture 22 de même grandeur permet de fermer ou de découvrir<B>à</B> volonté afin de dériver par tiellement ou totalement le courant d'air atmosphérique aspiré pour diminuer, voire même supprimer l'arrivée de l'abrasif dans le pistolet. La tubulure<B>3</B> est reliée<B>à</B> une tubulure sauple, <B>23,</B> de préférence en caout chouc, dont. l'autre extrémité aboutit<B>à</B> la prise montée au bas du récipient<B>à</B> abrasif.
Selon les fig. <B>6</B> et<B>7,</B> le tuyau<B>23</B> est en communication avec le récipient<B>25</B> contenant l'abrasif<B>26</B> par le té<B>à</B> languette 24 monté<B>à</B> demeure sur<B>le</B> récipient<B>25.</B> Ce té 24 est sur monté du tuyau<B>27</B> dont la partie supérieure filetée, qui est recouverte du bouchon<B>à</B> vis <B>29,</B> présente une<B>f</B>ente 28, laissant une ouver ture<B>30</B> réglée<B>à</B> volonté par le bouchon<B>29.</B> <B>C</B> Jette ouvert-Lire <B>30</B> permet de mettre les tuyaux<B>23</B> et<B>3</B> ainsi que la chambre,
biconique de l'éjecteur en communication avec l'atmo- sphèTe. La pièce<B>32</B> fixée àl'intérieur du tuyau <B>27</B> réduit la section libre de celui-ci en ne laissant qu'au espace annulaire<B>33</B> par lequel l'air peut circuler.
La chambre annulaire<B>8</B> de l'éjecteur amé nagée entre le corps<B>1</B> et le distributeur<B>6</B> (fig. <B>1)</B> est reliée<B>à</B> une source d'air com primé par l'intermédiaire d'un -robinet, non représenté sur le dessin, au moyend'une con duite souple en caoutchouc ou autre matière.
La buse de sortie constituée par le four reau 12 dans lequel, est enserré le canon<B>13</B> en carbure de tungstène sengage en partie dans l'évidement aménagé dans la partie cy- lind-rique filetée du flasque 4 de, telle façon que la partie supérieure du canon<B>13</B> vienne buter sur l'extrémité de la tuyère dont l'ou verture de sortie est la même que celle<B>du</B> canon.
Pour un canon normal de<B>8</B> imn de dia mètre et une buse de lancement de<B>3,5</B> mm, le rapport des sections étant de<B>5:1,</B> le vide est & environ <B>600</B> g/em2. Parcette très forte dépression, le courant d'aspiration est ample ment suffisant pour amener au pis-tolet la quantité d'abrasif qui lui est nécessaire pour assurer son bon fonctionnement.
Quant<B>à</B> l'injecteur de liquide, selon fig. <B>1,</B> il comporte un corps creux de forme annu laire vissé sur la partie cylindrique filetée du flasque 4 de l'éjecteur. Ce corps creux 14 donne passage en son milieu<B>à</B> la -buse de sortie retentie par ledit corps dans l'évide ment cylindrique du flasque 4. L'intérieur<B>15</B> dudit corps 14 communique avec l'extérieur, d'une part, par l'intermédiaire, d'un robinet non représenté sur le dessin, et, d'autre part, par les conduits<B>1.8</B> et<B>19</B> aménagés, dans le flasque -distributeur<B>16</B> fixé par des vis au corps 14.
Les conduits<B>19</B> et les orifices, respec tifs, sont dirigés sous un angle déterminé vers le point<B>0</B> qui tombe exactement sur l'axe x-x', soit au milieu du jet d'abrasif<B>à</B> la sortie de léjecteur. Le liquide<B>à</B> injecter L arrive dans le corps -creux 14 sous une pres sion correspondant<B>à</B> celle de l'air comprimé ai-rivant dans l'éjecteur.
Le fonctionnement du pistolet est le sui vant: En tenant le pistolet dans les mains après avoir préalablement relié celui-ci aux sources d'abrasif, d'air comprimé -et de liquide anti- corrosif, il suffit d'ouvrir les robinets pour qu'il entre de suite en fonction.
L'air coin- primé sort -de la buse de lancement<B>10</B> pour s'écouler -dans la buse de sortie 12; par le -vide qui se produit dans la chambre biconique, il se crée instantanément un violent courant d'air dans les tubulures<B>3</B> et<B>23,</B> l'air aspiré passant par les ouvertures jumelées<B>11</B> et<B>11'.</B> Sous Pellet du vide et du courant d'air dans la conduite, l'air atmosphérique pénètre par le trou<B>30</B> (fig. <B>6),</B> longe la paroi intérieure du tuyau<B>27</B> par lespace -annulaire<B>33,</B> vient frapper la languette du té pour être ensuite.
aspiré dans la. conduite<B>23</B> en entraînant avec lui de l'abrasif. Par le trou 34 aménagé dans la languette, l'air atmosphérique venant de l'ouverture<B>30</B> s'engouffre, en partie dans ce trou pour pénétrer dans l'abrasif dont une partie s'appuie derrière. la languette. Ce cou- raait d'air désagrège la masse d'abrasif et facilite, son aspiration, Uabrasif ainsi ache miné est d6jecté par le distributeur d'air dans la chambre -biconique en passant par les ouvertures jumelées<B>11</B> et<B>11'</B> pour être ensuite dirigé par la tuyère, vers la buse de sortie 12 où,
mélangé<B>à</B> l'air comprimë venant de la buse #de, lancement<B>10,</B> il est projeté contre la surface<B>à</B> traiter aprèsl avoir pris une grande vitesse dans, ladite buse de sortie.
Le débit d'abrasif dépend du débit de Fair comprimé. Or, ce réglage de débit s'effec tue a-Li moyen du manchon tournant 21 qui permet ide faire rentrer l'air atmosphérique dans l'appareil par la tubulure<B>3.</B> O-# casse donc plus ou moins l'aspiration par -une rentrée d'air dans la conduite.
Si l'aspiration est insuffisante, les tabu- lures risquent -de s'engorger et compromettre le bon fonctionnement du pistolet. Il est donc nécessaire de régler le débit d'abrasif<B>à</B> sa source, soit au départ du récipient en agissant sur le bouchon de réglage<B>29</B> qui permet l'en trée de Pair en établissant un courant plus ou moins intense dans la tubulure<B>23.</B>
Lorsqu'une grande puissance de jet est demandée, on utilise une sableuse constituée par un récipient fermé<B>à</B> partir duquel l'abra- sil qu'il contient est chassé par une pression d'air dans le pistolet. Le pistolet décrit peut sans autre être utilisé. Il suffit de le relier directement<B>à -</B>la sableuse.
Si le débit devient irr & ,-ulier par suite d'une trop grande dis tance entre la sableuse et le pistolet, il suffit de rétablir le passage de l'air comprimé dans Féjecteur polir créer l'aspiration nécessaire, de façon<B>à</B> vaincre la perte de vitesse de l'abrasif dan,q la tuyauterie;
Quant<B>à</B> l'injecteur<B>à</B> liquide anticorrosif humidifiant le sable<B>à</B> la sortie de l'éjecteur, il suffit d'ouvrir le robinet non représenté sur le dessin, pour que le liquide qui pro-vient d'un récipient sous pression gagne la chambre <B>15,</B> les canaux<B>19</B> et leurs orifices. respectifs pour être chassé vers un point commun du jet d'abrasif.
Le récipient & liquide sous pression pour rait être remplacé par un récipient ordinaire dont le liquide parviendrait<B>à</B> la chambre<B>15</B> au moyen d'un éjecteur ad hoc fonctionnant <B>à</B> l'air eomprimé qui serait dérivé de la con duite arriva-nt <B>à</B> l'éjecteur.
Dans certaines opérations de sablage, la pièce<B>à</B> traiter doit être préalablement<B>dé-</B> poussiérée. Dans ce cas1à, il suffit de casser l'aspiration d#abrasif par le manchon tour nant 21 pour que le pistolet fonctionne comme soufflet. Le pistolet peut ainsi également être utilisé pour le séchage de la partie traitée avant application de la peinture.
Si, dans ces conditions, onalimente l'injec teur avec<B>du</B> liquide, le pistolet peut servir de vaporisateur.