Machine pour équilibrer des pièces tournantes ou oscillantes munies de pivots : :
La présente invention a. pour objet une machine pour équilibrer, par enlèvement ou apport progressif de métal, les pièces tournantes ou oscillantes en forme de roues ou le disques, munies de pivots et pour lesquels seul un équilibrage statique est nécessaire, notamment les balanciers de montres ou de pendules, de mécanismes analogues, ou d'ins trnments seientifiques.
La maelline selon l'invention est earaeté- risée en ce qu'elle comprend un dispositif de distribution destiné à amener ces pièces à équilibrer, l'une après'l'autre, sur des supports destinés à recevoir les pivots de ces pièces, ces supports étant mobiles de façon à pouvoir occuper soit.
une position dans laquelle la pièce peut tourner librement autour le ses pivots, soit une position dans laquelle e)) e est au contraire empêchée de tourner, des moyens pour imprimer une rotation d'un angle déterminé à la pièce supportée par les supports, un dispositif pour modifier la masse de la pièce supportée par les suports en un point de celle-ci dépendant de sa position angulaire autour de ses pivots, et un dispositif de commande pour actionner en synchronisme le dispositif de distribution, les supports, les moyens pour imprimer une rotation à la pièce et le dispositif pour modifier la masse.
Le dessin, représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objet de l'inven- tion.
La fig. 1 en est une vue latérale, partie en coupe, suivant les axes des supports de la pièce en travail et du foret.
La fig. 2 est une vue en bout de la machine, avec coupe suivant l'axe de l'arbre à cames principal.
La fig. 3 est une vue en plan de la machine.
Les fig. 4 et 5 sont des vues de détail représentant respectivement en section longitudinale et en élévation en bout la fusée supportant le support arrière pour l'équilibrage de la pièce.
La fig. 6 est une vue en élévation, à grande échelle, des supports avant et arrière d'équili- brage de la pièce, et des moyens de mise en rotation de celle-ci.
Les divers éléments de la machine sont portés par le socle 1, comportant des pieds réglables 2, des flasques latéraux 3 et des flasques terminaux 4. Ces derniers supportent un arbre à cames principal 5 qui est entraîné par un moteur électrique ou une autre source de puissance par l'intermédiaire d'un train d'engrenages 6, 7. Sur cet arbre sont clavetées une série de cames coopérant avec des tiges poussoirs destinées à mettre en ceuvre les divers éléments du mécanisme à des instants répartis suivant un cycle de temps déterminé.
Certaines cames sont affectées chacune à la commande d'un seul élément, tandis que d'autres peuvent être affectées à la commande de plusieurs éléments. La came 86 représentée à la fig. 1 est à simple effet, le mouvement de retour des éléments qu'elle actionne s'effee- tuant sous 1'effet d'un ressort 90. Les cames peuvent, en variante, être à double effet et elles présentent alors des fentes grâce auxquelles le mouvement qu'elles communiquent aux éléments est actif dans les deux direetions (cames à double effet non représentées).
A la partie supérieure de la machine est montée une glissière verticale le long de laquelle descendent successivement les pièces à équilibrer sous 1'effet de la gravité. Ces pièces sont supposées dans la suite être des roues.
La glissière comprend deux pièces 8 et 9, de section en forme de U, placées face à face pour recevoir la jante des roues, de sorte que ces dernières se déplacent de champ depuis l'extrémité supérieure de la glissière jusqu'à un point de décharge. Les éléments de la glis- sière sont fixés au moyen des vis 10 à un portique 11 fixé lui-même à la partie supérieure 12 de la machine. A la partie inférieure de la glissière, des moyens d'arrêt effajables sont prévus pour stopper les roues et les diriger une à une vers un dispositif de distribution placé en dessous de l'extrémité inférieure de la glissière.
Les éléments de glissière 8 et 9 peuvent être espacés comme indiqué ou séparés par des fentes ou des rainures latérales dans lesquelles se placent les pivots des roues au fur et à mesure de la descente de ces dernières. Les moyens d'arrêt consistent en une aiguille 13 rappelée par un ressort et qui pénètre normalement dans l'un des éléments de la glissière de manière à empêcher le passage de la roue au-delà de l'extrémité de la glissière. L'aiguille 13 se déplace sous 1'effet du levier 14 qui tourne autour de la vis 15 et porte à son extrémité inférieure une vis-butée 16.
Le dispositif de distribution comprend deux éléments guides ou glissières 17 et 18, opposés face à face, et dont les rainures sont en prolongement de celles de la glissière d'alimentation. Ces éléments 17 et 18 sont écartés l'un de l'autre de manière à laisser passer les axes des roues et chacun d'eux est monté sur un axe décentré 19, 20 (parallèle à l'axe de la roue) plus rapproche de leurs extrémités supérieures et tels que les éléments 17 et 18 peuvent recevoir un faible mouvement de balaneement.
Ces éléments sont eou- plés de telle sorte que, sous 1'effet de la came, leurs parties inférieures s'écartent pour laisser tomber une roue équilibrée, tandis que leurs parties supérieures se rapprochent pour arrêter la roue libérée de la glissière d'ali- mentation par l'effacement de l'aiguille 13 et la maintenir jusqu'au moment où, le mouve- ment de bascule étant terminé, elle peut descendre librement dans le dispositif de distribution. Les glissières du dispositif de distri bution sont disposées de manière à maintenir la jante de chaque roue tout au long de son parcours dans le dispositif, de manière que le plan de la roue reste parallèle à lui-même tout en permettant la libre rotation de la roue aux instants voulus.
Une came 21, mon- tée sur l'arbre 5, agit sur un poussoir 22 coulissant dans un manchon 23. Dans un trou percé à la partie supérieure du poussoir 22 glisse une tige 24 fixée d'une manière réglable au bras 25 de la glissière 18 et poussée vers le haut par un ressort 26. Une clavette trans versale 27 portée par la tige glisse dans une fente aménagée à la partie supérieure du poussoir.
Un levier 28 (fig. 3), relié à la glis sière opposée 17, est articulé à un levier 29 relié à la glissière 1S, de sorte que les deux glissières peuvent recevoir un mouvement de balancement simultané sous 1'effet de la came 21, comme décrit ci-dessus. La vis-butée 16 s'appuie sur un bossage 30 porté par la gluis- sière 18, de telle sorte que le mouvement de l'aiguille d'arrêt 13 s'effectue en synchronisme avec le balancement des éléments de la glissière.
A la partie inférieure des glissières de dis tribution est ménagé un poste où chaque roue est équilibrée et peut tourner librement pour le contrôle et où elle est maintenue pendant les opérations de perçage. La roue qui pénètre dans la glissière est arrêtée et maintenue au- dit poste par deux aiguilles d'arrêt 31, une dans chaque glissière, qui viennent s'appuyer sur la jante. Pour éviter que la roue ne re- bondisse lorsqu'elle rencontre les butées d'arret, il est prévu un dispositif à bille fonctionnant par gravité dans l'un des éléments de glissière (ou les deux) dans une position légè- rement au-dessus du diamètre horizontal de la roue.
Un trou 32 est percé dans la glissière suivant un angle de 45 avec l'horizontale, et son extrémité extérieure est fermée par un tampon 33. Le diamètre de l'extrémité intérieure du trou est un peu plus petit, de telle sorte qu'une partie de la surface sphérique de la bille 34 déborde à l'intérieur de la glissière. Dans son mouvement de descente, la roue repousse la bille qui retombe aussitôt, s'appuie sur la jante et empêche tout rebondissement de la roue.
Dans l'alignement des pivots de la roue, lorsque celle-ci est maintenue en place par les aiguilles 31, se trouvent des supports des extrémités des pivots pour supporter la roue de telle sorte qu'à un certain moment elle puisse tourner librement sous 1'effet de la pesanteur (ou par tout autre moyen), de telle sorte que son-centre de gravité se place au point le plus bas sous l'axe de la roue, tandis qu'à un autre moment les supports sont serlés ou bloqués sur les pivots, de manière à introduire un effet de freinage ou d'amortissement sur le mouvement rotatif alternatif de la roue et, pendant l'opération de perçage, de maintenir les pivots de la roue dans une position fixe. Les roues restent dans la glissière jusqu'à ce qu'elles soient relâchées.
Les éléments de la glissière s'ouvrent de telle sorte que la jante de la roue se dégage des aiguilles d'arrêt quand les supports sont an contact des pivots de la roue.
Un support arrière 35, disposé pour recevoir l'une des extrémités des pivots de la roue, est porté par une tige 36 montée dans un manchon 37 qui peut tourner dans un bloc 38 et est fixé à sa partie arrière à un segment de commande 39 présentant une gorge périphérique dans laquelle est fixé un câble 40 reilé par un ressort à boudin 41 à un second câble 42 attaché dans une gorge périphérique d'une roue 43 montée sur un arbre 44. Une came 45, davetée sur l'arbre a. cames princi- pal 5, agit sur un levier 46 par l'intermédiaire d'un poussoir 47 coulissant dans un manchon 48. Le levier 46 est fixé sur l'arbre 44 et, grâce à ce dispositif, la roue à gorge 43, et par suite le segment 39, oscille aux instants voulus.
L'oscillation du segment 39 est limitée par les aiguilles fixes 49 et 50 qui s'appuient sur des surfaces formant butées. La position de l'aiguille 49 est réglable et quand le segment vient buter contre les aiguilles, le ressort du câble se tend, tandis que la roue 43 complète son mouvement tel qu'il est déterminé par la came. Le manchon 37 est normalement écarté de la roue par un ressort 51.
Un mouvement longitudinal est imprimé au manchon par un levier oscillant 52 pivotant dans un bloc 53 et commandé par une came 54. Le manchon 37 porte un maneton 55 dans lequel est fixée une aiguille 56 poussée par un ressort 57 et pouvant se déplacer longitudinalement. La pointe de cette aiguille porte un ressort 58 qui vient s'appuyer, sous la commande d'une came, sur la jante d'une roue en position de réglage. La partie arrière de l'ai- guille comporte une tête 59 sur laquelle prend appui le ressort 57. L'aiguille 56 reçoit le mouvement qui l'applique sur la roue d'une plaque transversale 60 portée par un chariot 61 monté de manière à se déplacer dans les guides 62 parallèlement à l'axe de l'aiguille 37.
Le déplacement du chariot vers la roue est limité par une aiguille 63 fixée à un bloc 64 sur le chariot et portant un écrou 65 engagé derrière une console fixe 66, un ressort est interposé entre le bloc 64 et ladite console. Le mouvement est imprimé au char riot par un prolongement 67 d'un bras 68 porté par un arbre 69 maintenu dans un support 70 et portant à son extrémité opposée un levier 71-. La came 72 de l'arbre principal 5 agit sur un poussoir 73 coulissant dans un manchon 74 et attaquant le levier 71. Le chariot 61 se déplace vers l'avant sous 1'effet du mécanisme décrit ci-dessus, de telle sorte que la plaque 60 appuie sur la tête 59 de l'aiguille 56, obligeant ainsi l'aiguille à s'appuyer sur la roue ; le ressort 58 évite d'endommager la roue.
On fait alors tourner le manchon 37, ce qui fait tourner la roue, puis le chariot 61 est ramené en arrière, ce qui débloque la roue, puis le manchon 37 est ramené à sa position primitive. Ces mouvements apparaissent clairement en considérant la fig. 6.
Le support avant du pivot avant de la roue est disposé de manière à pouvoir se dé- placer pour venir au contact du pivot, puis reculer d'une faible quantité en cas d'irrégu- larité dans la longueur des pivots. Ledit support avant 75 est situé à l'extrémité inférieure d'un long bras de levier 76, de manière que son déplacement soit sensiblement rectiligne.
Le pivot 77 de ce bras de levier comporte une rondelle à friction 78 qui est agencée cle telle sorte que, lorsque le levier est déplacé, il tend à conserver sa nouvelle position à moins qu'on 1'en déplace. Le support 75 est disposé de manière à avoir un déplacement limité à l'extrémité inférieure du bras 76, ce déplacement étant de l'ordre de 1 ou 2 mm.
Des moyens élastiques, sous la forme d'une lame-ressort 79 montée sur le bras de levier, s'appuient sur une tête 80 du support et tend à éloigner celle-ci du pivot qn'elle a pour objet de soutenir. Le bras 76 est solidaire d'un levier 81 portant à son extrémité une vis-butée 82. Un levier coudé 83 pivotant autour de l'axe 84 porte un épaulement 85 qui s'appuie sur la tête 80 du support, tandis que son autre extrémité est en contact avec la vis-butée 82 du bras 81. Une came 86 sur l'arbre principal 5 attaque un poussoir 87 tournant autour de l'axe 38 et s'appuyant sur l'extrémité inférieure d'une tige réglable 89 dont l'extrémité supérieure bute sur la partie inférieure du levier 83.
Le maintien au contact de la tige est assuré par un ressort de liaison 90 et le levier 83 est ramené vers le bas par un ressort 91 prenant appui sur une tige fixe 92. Quand le levier 83 bascule sous 1'effet de la rotation de la came 86, il communique d'abord son mouvement au levier 81, ce qui a pour effet de déplacer au maximum vers l'intérieur le bras 76, puis il déplace ledit bras en sens inverse vers le pivot qui vient ainsi au contact du support ; quand la came libère le levier 83 qui relâche sa pression sur le support, la lame-ressort 79, comme expliqué ci-dessus, tire vers l arrière le support, ce qui permet de compenser les petites différences dans la longueur des pivots.
Il est bien entendu que le frottement au pivot 77 est supérieur à la force du ressort 79, de telle sorte que lorsque le levier 83 attaque le support, ce dernier se déplace vers l'arrière, après quoi le bras 76 se déplace jusqu'à ce que soit assuré le contact entre le support et le pivot.
Le levier 83 revient alors légèrement en arrière pour relâcher la pression, et le support se déplace en arrière.
Bien que dans le cas décrit ci-dessus le support soit supporté par un levier pivotant. on doit comprendre qu'un effet semblable peut être obtenu en le montant sur un eha- riot coulissant comprenant une pièce élastique et subissant un mouvement limité tel que le support après s'être déplacé pour venir au contact du pivot recule d'une faible quantité.
Les cames décrites ci-dessus pour la eommande des déplacements des supports avant et arrière en rapport avee le pivot de la roue comprennent des découpes telles que les supports sont appuyés sur les pivots de la roue pour les maintenir solidement pendant le percage, puis relâchent leur pression immédiatement après pour permettre la libre rotation de la roue lorsque celle-ci est nécessaire, cette opération étant indépendante de tout déplacement des supports dont il est question cidessus.
L'enlèvement de métal pour le réglage s'effectue dans Se cas présent par un mécha- nisme de perçage constitué par un manchon 93 yidant nn porte-foret et monté à glissière dans un coussinet 94 dont l'axe passe par le point choisi sur la jante de la roue, c'est à-dire ici le point situé à la verticale et en dessous de l'axe de la roue. Le manchon porte un collier 95 fendu et guidé par une aiguille fixe 96, tandis qu un ressort'17 tend à écarter le manchon de la jante de la roue ; des cames font avancer le manchon aux moments voulus.
Il est prévu une butée arrière qui coopère avec le manchon pendant l'opération de per çage et sur laquelle s'appuie la roue sous la ponssée du manchon et du foret. Cette butée arrière a la forme d'une pièce coulissante 98 pourvue à son extrémité avant d'un épaulement 99. La pièce 98 est montée dans une glissière disposée en dessous du support arrière 37. La pièce d'épaulement est rappelée vers l'extérieur par un ressort 100 du côté où elle présente une tête attaquée par l'une des extrémités d'un levier 101 basculant autour de l'axe 102.
L'extrémité inférieure du levier porte une vis de butée réglable en contact avec un poussoir 103 commandé par une came 104 portée par l'arbre principal 5. Le levier 52 dont il a été question précédemment et sa came de commande 54 sont disposés et montés d'une manière analogue.
Un manchon de porte-foret 105 est monté dans des coussinets 106 à l'intérieur desquels il peut glisser et tourner et qui sont alignés avec le manchon 93 ; le manchon 105 supporte un porte-foret 107 à l'extrémité avant duquel est fixé un foret 108. Le manchon de porteforet eomporte une poulie 109 par l'intermé- diaire de laquelle on peut faire tourner le manchon, le porte-foret et le foret. Un collier 110 est fixé au porte-foret et sert de butée an manchon sur lequel est fixé le porte-foret par un ensemble de vis 111.
Ceci permet au porte-foret d'être réglé longitudinalement dans le manchon 105 pour déterminer la profon deur du trou à percer dans la jante de la roue sans avoir égard à l'épaisseur de ladite jante.
Pour permettre an foret de se porter en avant, le manchon de porte-foret 105 porte un collier 112, et un ressort 113 est placé entre ce collier et le collier 95 du manchon 93. Le ressort 113 est plus fort que le ressort 97 entourant le manchon 93. Une came 114 de l'arbre principal 5 agit sur un pous soir 115 coulissant dans un coussinet 116. Le poussoir 115 s'appuie sur la tête d'une tige à report 117 coulissant dans un manchon 118 fixed'unemanièreréglableàl'extrémitéinfé- rieure du levier 119. L'extrémité supérieure en forme de fourche de ce levier s'appuie sur le collier 112 du manchon de porte-foret 105 par l'intermédiaire d'une butée à bille 120.
Un ressort 121 agit sur le levier pour maintenir la tige 117 de son extrémité inférieure en contact avec le poussoir 115 et ce dernier avec la came 114. Le montage est tel que la came 114 qui commande l'opération de per çage fait avancer les manchons 105 et 93 et oblige d'abord l'extrémité du dernier à s'appuyer contre la jante de la roue, tandis qu'au même moment, l'épaulement 99 de la pièce 98 se déplace en avant pour s'appuyer contre l'arrière de la roue. Le mouvement en avant du manchon 105 et du porte-foret 107, qui se poursuit après l'immobilisation du manchon 93, oblige le porte-foret et le foret, qui tournent en permanence, à avancer jusqu'à ce que le ressort 113 soit complètement comprimé.
Quand la came cesse son action sur le dispositif de perçage, les éléments de ce dernier reprennent leur position normale : le manchon 93 et le foret, d'une part, la pièce d'épaulement, d'autre part, reculent et s'écartent de la roue. La tige à ressort 117 du levier 11. 9 permet le déplacement complet du poussoir 115 après que le porte-foret ait atteint la limite de son déplacement quand la face avant du manchon du porte-foret bute sur la face arrière du manchon 93, permettant ainsi au foret de pénétrer dans la roue d'une quantité prédéterminée.
On peut prévoir des moyens pour enlever du foret les copeaux et les débris produits par le perçage, de manière à éviter l'engorgement du manchon de foret et à empêcher tout fragment de se glisser entre l'extrémité du manchon et la jante de la roue. Suivant une variante, la paroi du manchon, à son extrémité en contact avec la roue, comporte une ouverture reliée par un tuyau flexible à une pompe à vide ou autre source de vide. Diamétralement opposé à ladite ouverture, un trou est percé dans le manchon pour servir de condue- teur d'amenée d'air. Le début et la fin de la succion sont synchrones avec les opérations de perçage. Il est nécessaire que la succion ne se poursuive pas pendant toute rotation libre ou forcée de la roue de manière à éviter toute influence extérieure sur cette rotation.
Pour commander la période d'application de la sucsion, le tuyau de la pompe aspirante présente une dérivation terminée par un ajutage en caoutchouc ou en cuir servant de siège à une valve dont l'élément flexible et élastique peut avoir la forme d'une lame-ressort. Cet élément peut être commodément monté sur le levier qui agit sur la butée du foret, de telle sorte que, lorsque le levier fonctionne, l'élément en forme de lame se déplace pour s'appuyer sur son siège, ce qui isole la conduite et permet d'appliquer le vide à l'ouverture de succion du manchon ; lorsque le levier bascule à la fin de la période de perçage, l'élément élasti- que se sépare de son siège et la conduite sous vide est mise en communication avec l'air libre.
Pour faciliter la rotation partielle de la roue quand celle-ei tourne librement en vue du réglage, des vibrations produites mécano- quement ou électriquement peuvent être appliquées aux supports ou à l'un d'eux et les périodes de vibration peuvent être commandées par une came ou un autre moyen, de telle sorte que les vibrations cessent quand une roue atteint sa position d'équilibre ou que les vibrations se poursuivent encore quelque temps.
En plus des vibrations, on utilise de pré férence des moyens d'amortissement des oscillations tels que la roue atteigne rapidement sa position d'équilibre. L'amortissement, comme il a été indiqué précédemment, peut être commodément introduit sous la forme d'une pression exercée par les supports sur les pivots de la roue, et la came 86 qui commande le déplacement de ces supports comprend des découpes 122 dans lesquelles s'engage la pointe 123 du levier-poussoir 87 qui applique une poussée temporaire sur les pivots à des instants prédéterminés du mouvement de balan- cement de la roue, empêchant ainsi toute oscil- lation inutile qui pourrait prendre naissance.
Pour éviter de détériorer le mécanisme en cas de blocage ou d'obstruction, les cames sont de préférence disposées pour agir par l'inter- médiaire d'un manchon ou d'un embrayage élastique ou à frottement. Si l'on utilise un ressort, il faut qu'il soit suffisant pour transmettre le mouvement de la came au poussoir ou pour se comprimer sous 1'effet de la came si le poussoir est bloqué.
En fonctionnement, la machine fait par exemple tourner la roue depuis la position où son centre de gravité est à la verticale en dessous de l'axe de la roue jusqu'à la position où un trou est percé pour alléger la jante en un point prédéterminé d'équilibrage, soit par exemple d'un angle de 60 à 85 degrés à partir du plan radial du centre de gravité. Une série de roues à équilibrer est introduite dans la glissière d'alimentation dont la partie inférieure est représentée par les éléments 8 et 9.
On comprend que ces éléments peuvent être prolongés vers le haut suivant un angle d'in clinaison faible sur l'horizontale, de telle sorte que les roues descendent par gravité le long d'eux à partir d'un magasin d'approvisionnement. La première roue est arrêtée par l'ai- guille d'arrêt 13 à l'extrémité inférieure de la glissière. En supposant que les éléments 1 7 et 18 du dispositif de distribution ont basculé autour de leurs pivots pour libérer la roue précédemment réglée, leurs bords supérieurs sont en conséquence rapprochés et l'aiguille d'arrêt de la glissière est effacée comme pré cédemment indiqué pour libérer ladite pre mière roue.
Cette roue tombe sur les éléments 17 et 18 du dispositif de distribution dont les bords supérieurs rapprochés maintiennent la roue en position jusqu'à ce que, sous 1'effet de la came, ils s'écartent, tandis que se rappochent les bords inférieurs. Quand ceci se produit, la roue glisse dans la glissière jusqu'aux butées 31. En arrivant a cette position, la roue dépasse le dispositif à bille 34 et tout rebondissement ou tendance à remonter de la roue est, ainsi évité.
Les cames 54 et 86 qui commandent les supports 35 et 75 agissent sur ceux-ci pour les rapprocher des pivots comme précédemment indiqué et après que les éléments 17 et 18 se soient écartés pour libérer la roue, le léger mouvement de retrait du support avant intervient. Les moyens de commande des moyens d'application de la vibration déclenchent cette dernière et la roue commence à tourner pour prendre une position d'équilibre où son centre e de gravité est à la verticale au-dessous de l'axe du pivot.
La vibration cesse avant que la roue n'atteigne sa position d'équilibre et périodi- quement, pendant cette opération, on applique une pression d'amortissement aux pivots par l'intermédiaire des supports, de telle sorte que la rotation de la roue soit périodiquement freinée ou amortie. La roue atteint ainsi rapidement sa position d'équilibre. Ce résultat atteint, on fait alors tourner le support arrière, son levier 55 et l'aiguille 56 qui, en même temps, se porte en avant pour s'appuyer sur la jante de la roue, comme indiqué sur la fin. 6. Une rotation positive partielle est imprimée à la roue pour déplacer le centre de gravité et faire tourner la roue d'un angle prédéterminé qui est compris entre 60 et 85 degrés par exemple.
Quand le point prédéterminé qui doit être allégé a atteint la position de pereage, les cames 104 et 114 entrent en jeu pour faire avancer le manchon et la pièce d'épaulement, comme précédemment indiqué, et un trou est percé dans la jante de la roue à une profondeur prédéterminée (par le réglage du porte-foret), quelle que soit l'épaisseur de la jante de la roue. Pendant cette opération de perçage, comme indiqué précédemment, on applique au moyen d'une came et par l'intermédiaire des supports une pression au pivot de la roue telle que cette dernière ne puisse subir aucun déplacement axial et son axe est définitivement aligné avec les axes des supports. Une foisletrou fait, le manchon et le foret, ainsi que la pièce d'épaulement, s'écartent de la roue.
La pression sur les supports cesse et la roue peut tourner librement de manière que le nouveau eentre de gravité se présente en position de perçage sous l'axe de la roue.
L'aiguille 56 sur le support arrière peut être utilisée pour imprimer une rotation dans un sens inverse de celui dans lequel la roue a tourné pour amener le point d'équilibrage choisi en position de perçage. Cette dernière rotation permet d'effectuer le réglage plus rapidement que si la roue est laissée libre de se mouvoir sous Faction de la gravité.
Quand le nouveau centre de gravité est en position, les cames appliquent une pression sur le manchon et font manoeuvrer le dispositif de perçage à nouveau, comme ci-dessus, pour enlever du métal et effectuer le réglage voulu de la roue. Il est à noter que selon le mode de réalisation décrit, le même foret est utilisé pour percer dans la roue un trou d'équilibrage au point de la jante situé dans le plan radial du nouveau centre de gravité que pour percer préalablement la jante de la roue, d'où il s'ensuit que c'est exactement la même quantité de métal qui est enlevée dans les deux cas si l'on suppose que le foret est réglé pour la même profondeur.
Quand les cames ont effectué le retrait du mécanisme de perçage, l'opération est terminée et la came commandant le dispositif de distribution provoque l'ouverture de celui-ci en faisant basculer les éléments de glissière 17, 18 autour de leurs axes pour éloigner l'une de l'autre leurs parties inférieures libérant la jante de la roue de telle sorte que celle-ci n'est plus maintenue par les aiguilles 31 et peut être enlevée de la machine, les pivots étant aussi libérés. Une glissière est prévue pour recevoir les roues ainsi libérées.
L'ouverture des glissières à leur extrémité inférieure, comme indiqué ci-dessus, s'accom- pagne du rapprochement de leurs extrémités supérieures qui sont prêtes à recevoir la proehaine roue libérée de la glissière par l'effacement de l'aiguille d'arrêt 13. Le cycle des opérations peut alors se répéter.
On remarquera que bien que la machine ci-dessus décrite soit prévue pour que l'opé- ration de perçage s'effectue au-dessous du pivot de la roue, le résultat recherché peut être atteint en décalant la position de per çage de l'angle prédéterminé pour le point , llege.
Dans ce cas, le perçage s'effectue, le centre de gravité étant dans sa position d'équilibre en dessous de l'axe du pivot, et la roue tourne en dessous de l'axe du pivot, après quoi on la librement pour amener le centre de gravité fait tourner pour amener ce point en face du foret pour procéder à l'enlèvement nécessaire de métal au point de la jante situé dans le plan du nouveau centre de gravité.
De plus, si l'on désire faire fonctionner le foret dans un endroit qui avoisine ou est recouvert par un élément de glissière du dispositif de distribution, cet élément doit être convenablement ajouré de manière à laisser passer ce manchon de porte-foret et la pièce d'épaulement.
Dans la description de la machine cidessus, on a préféré procéder à une opération de pereage pour enlever la matière, mais le métal peut être enlevé d'une autre manière, par exemple par poinconnage, auquel cas l'épaulement 99 est remplacé par une matrice trouée et le foret par un poinçon qui coopère avec la matrice précédente pour percer un trou dans la roue. Le poinçon peut se déplacer à l'intérieur d'un manchon semblable à eelui décrit et représenté sur la figure qui peut, de plus, être utilisé pour soutenir la roue quand le poinçon se retire.
L'addition de métal à la jante d'une roue pour alourdir un point ne donne pas d'aussi bons résultats que l'enlèvement de métal, mais une machine présentant les caractéristiques générales ci-dessus décrites peut être pourvue de moyens d'apport d'un grain de soudure sur la jante de la roue. Ces moyens rempla- cent le foret ou le poinçon et comprennent un fer chauffé électriquement, disposé de manière à plonger son extrémité dans un bain de soudure, avancer pour venir appliquer le grain de soudure sur] a roue, puis se retirer pour recommencer l'opération.
Le fonctionnement par cames a été décrit pour la mise en oeuvre de la machine, mais de telles cames peuvent être remplacées par des dispositifs électromécaniques tels que des solénoïdes et l'emploi de commutateurs tournant pour synchroniser le fonctionnement de la machine.
Selon le fonctionnement ci-dessus décrit de la machine, la jante de la roue est percée deux fois au cours de l'opération de réglage ; mais la machine peut également être utilisée pour effectuer le réglage au moyen de trois opérations de perçage. Dans ce cas, la roue est réglée de manière à présenter son eentre de gravité moyen sous son axe, la jante est alors percée au point correspondant à ce centre de gravité, après quoi la roue est à nouveau réglée pour que le nouveau centre de gravité se place sous son axe. Puis la roue reçoit une rotation positive d'un angle prédéterminé et est percée de la manière déjà décrite.
Après avoir effectué le perçage, la roue est à nou- veau réglée et percée au point de la jante correspondant à ce centre de gravité résultant qui s'est déplacé de lui-même sous l'axe de la roue.
Avee cette méthode, le déséquilibre final résultant sera environ la moitié de celui obtenu par la méthode en deux temps décrite.
Il s'ensuit que le déséquilibre propre avant réglage pour la méthode en trois temps peut être le double de celui pour la méthode en deux temps, le résultat final étant le même dans les deux cas.