Machine destinée à mettre sous forme les bouts de chaussures. La présente invention est. relative aux ma chines à monter ou mettre sur forme .les chaussures et, plus spécialement, à une ma chine destinée à mettre en forme les bouts de chaussures.
Une machine à. monter les chaussures doit être capable de monter des chaussures d'un grand nombre de dimensions et de types et, pour cette raison, il est. nécessaire de prévoir un réglage relatif complexe des rabatteurs et (lu support de la chaussure avant d'effectuer le montage proprement dit. La pratique anté rieure courante de montage du support des rabatteurs pour effectuer ce réglage nécessite l'utilisation d'un mécanisme compliqué et coû teux pour transmettre aux rabatteurs les mouvements et les pressions de montage.
En outre, l'opérateur doit. ordinairement couper la. matière de l'empeigne en excès sur le bout à l'aide d'un outil manoeuvré à la main, à la suite du montage, mais l'utilisation dans ce but d'un outil de coupe non guidé entraîne souvent des détériorations de la chaussure.
L'invention a pour objet une machine pour mettre sous forme les bouts de chaussures, destinée à remédier aux inconvénients signalés, comprenant des rabatteurs susceptibles de cou lisser, portés par un support mobile et com portant un porte-bout, un support de porte- bout guidé de manière à se déplacer suivant une trajectoire perpendiculaire au plan de dé placement des rabatteurs et un vérin portant une broche supportant la forme en position renversée, machine caractérisée par le fait qu'elle comprend une pédale et des organes de liaison disposés de manière à pouvoir ame ner le support du porte-bout vers le plan de déplacement des rabatteurs.
Le dessin ci-annexé représente, à. titre d'exemple, une forme et des variantes d'exé cution de la machine selon l'invention.
La fig. 1 est une vue de face de la ma chine, une partie de la base étant arrachée et certaines parties n'étant pas représentées.
La fig. 2 est une vue en élévation par tielle du côté droit de la machine, une partie de la base étant arrachée et en coupe pour montrer l'intérieur et une partie du dessus du bâti étant enlevé.
La fig. 3 est une coupe verticale de détail suivant 3-3 de la fig. 1.
La fi-. 4 est une vue en plan partielle de la machine, une partie de la plaque de dessus étant arrachée pour faire voir l'intérieur.
La fig. 5 est une coupe horizontale suivant 5-5 de la fig. 3.
La fig. 6 est une coupe verticale partielle suivant 6-6 de la fig. 4.
Les fig. 7 et 8 sont, respectivement, des coupes horizontales partielles suivant. 7-7 et 8-8 de la fig. 1.
La fig. 9 est une coupe verticale longitudi nale d'un chariot principal sur lequel sont montés les dispositifs portant la chaussure. La fie. 10 est une vue en élévation de côté d'un chariot secondaire.
La fie. 11 est une vue en plan du chariot secondaire.
La fie. 12 en est une vue en élévation du détail de la fie. 10 sur lequel sont montés des organes de la machine.
La fie. 13 est une vue de face partielle de la table d'avance.
La fie. 14 est une vue en élévation de côté d'un détail.
La fi-. 14a est une coupe partielle du dé tail de la fie. 14,à plus grande échelle.
La fie. 14b est. une vue en élévation d'un détail.
La fie. 15 est une coupe verticale partielle, montrant des détails de la tige soutenant le porte-bout.
La fie. 16 est un plan, avec coupe hori zontale partielle, montrant le dispositif de ré glage du porte-bout.
La fie. 17 est une vue en élévation par tielle de détails.
La. fig. 18 est une coupe partielle suivant 18-18 de la. fie. 17.
La. fie. 19 est une coupe verticale partielle, à plus grande échelle, suivant 19-19 de la fie. 4.
La fie. 20 est une vue en plan de détails. La fie. 21 est une coupe verticale partielle, à plus grande échelle, suivant 21-21 de la fie. 4.
La fi-. 22 est une coupe verticale partielle suivant 22-22 de la fi-. 21.
La fi-. 23 est une coupe verticale partielle suivant 23-23 de la fig. 4.
La. fie. 24 est une vue schématique de cer taines parties de la machine.
La fie. 25 est une coupe verticale, à plus grande échelle, suivant 25-25 dé la. fig. 24. La fi(,. 26 est une vue en plan d'un détail. La<B>fi,-.</B> 27 est une vue de côté partielle d'une variante de détail.
La fie. 28 est une vue analogue d'une autre variante.
Les fig. 29 à 32 et. 32a sont des vues sché matiques représentant le fonctionnement de certaines parties de la machine. La fie. 33 est. une vue en plan partielle d'une variante d'un détail.
La fig. 34 est une vue en plan partielle des rabatteurs.
La fie. 35 est une coupe transversale ver ticale partielle d'un détail.
La fie. 36 est une vue de côté partielle, partiellement en coupe verticale, montrant une variante du vérin de support de la forme.
La fie. 37 est une vue en plan du vérin représenté à la fie. 36.
La fie. 38 est une coupe verticale partielle suivant 38-38 de la. fie. 36..
La fie. 39 est une vue de côté schématique montrant la relation entre les formes d'une série de dimensions consécutives et les rabat teurs et le porte-bout de la machine.
Le bâti de la machine représentée eom- porte une base 1 sensiblement horizontale, posée sur un plancher et constituant un support. solide et stable pour le mécanisme. Sur cette base est montée une colonne creuse \' qui, comme représenté, est en une seule pièce avec la base; ces pièces sont, par exemple, en métal coulé.
En coupe horizontale, la base et la co lonne sont de forme générale rectangulaire, les parois latérales verticales de la colonne étant légèrement. concaves et se raccordant suivant des angles arrondis. La base et la co lonne sont sensiblement plus longues que larges. Dans le haut, la. colonne présente une grande ouverture limitée par une bride hori zontale 3 (fie. 3), laquelle porte suie bride inférieure 4 dirigée vers l'intérieur d'un cou vercle creux 5 dont. le dessus 6 est sensible ment horizontal.
Bien que le bâti ci-dessus dé crit ait une forme avantageuse, il est bien entendu que la forme et les dimensions parti culières du bâti peuvent être modifiées et que l'on peut utiliser n'importe quel genre de sup port approprié servant à. porter les organes en relation appropriée.
Sur la paroi avant de la colonne 2 est. fixé un châssis de guidage vertical F (flg. 2, .3 et 7), comportant une plaque arrière 7 fixée, par exemple par soudure en 8 et 9 (fig. 7), sur la paroi avant de la colonne et portant des organes de guidage 10 et 1.1 sur ses bords latéraux opposés.
Ces organes de guidage 10 et 11 assurent le déplacement vertical d'un chariot (fig. 8), comportant des flasques verticaux 12 et 13 réunis par une plaque 14, les flasques 12 et 13 présentant. des rainures de guidage verti cales opposées 1.5 et 7.6 sur leurs faces inté rieures. Les flasques 1\,3 et 13 sont munis d'axes portant (les galets 17 et 18 susceptibles de se déplacer dans les organes de guidage 10 et 11 du châssis F.
La plaque arrière 14 du chariot porte un bras 19, dirigé vers le haut (fin. 3, 8 et 9) qui peut être en une seule pièce avec la plaque 14 et incliné vers l'arrière en passant clans une ouverture 20 (fig. 5, 7 et R) de la paroi avant de la colonne 2. Il porte à son extrémité arrière un manchon 21 à alésage vertical.
Une table 22 (fi-. 3, 8 et 9), avec console de support 23, de préférence en une seule pièce avec elle, est fixée, par exemple par rivets ou soudure, sur les flasques 12 et 13 <B>du</B> chariot.
Au-dessus de la table 22 est placée une deuxième table 24 formant chariot secondaire (fig. 3, 5, 10 et<B>11)</B> avec une console de sup port constituée par une plaque verticale arrière 25 dont les bords opposés sont suscep tibles de coulisser dans les rainures 15 et 16 du chariot.
A l'intérieur de la colonne 2 et au voisi nage de la surface intérieure de la paroi avant. de la colonne est. montée une tige verticale 26 (fig. 3 et 15), de manière à pouvoir coulisser par son extrémité inférieure, dans un manchon 27 qui est représenté comme solidaire d'une tablette 28 (fig. 3) disposée dans la partie inférieure de la colonne et munie d'une con sole de support 29. Cette tablette 28 avec sa console peuvent faire corps avec la colonne ou peuvent. v être fixées par soudure ou par rivets. La tige 26 (fig. 15) présente, à sa partie supérieure, un alésage taraudé 30.
La tige 26 porte à cette partie supérieure un manchon de guidage 31 dont. l'extrémité infé rieure entoure cette tige en y étant fixée, par exemple par soudure. Dans la partie supé- rieure de ce manchon pénètre une pièce de réglage 32 dont l'extrémité filetée 33 est vis sée dans le taraudage 30. Un moyeu 34 d'un pignon d'angle 35 est calé sur la pièce 32, ce pignon 35 (fig. 6) engrenant avec une roue d'angle 36 calée sur un arbre 37 porté par un palier 38 monté sur la paroi de la colonne et muni, à son extrémité extérieure, d'un vo lant 39.
En faisant tourner celui-ci, on fait tourner la pièce 32 par rapport au manchon 31, en déplaçant ainsi axialement la pièce de réglage 32 par rapport à l'arbre 26.
L'extrémité supérieure de la pièce 32 est alésée axialement (fig. 15) pour recevoir un axe cvlindrique 32a avant même axe que la. pièce 32, la. partie supérieure de cette der nière étant. susceptible de tourner dans un palier 40 fixé sur le côté intérieur de la. paroi de la colonne 2. Au-dessas du palier 40, la pièce 32 porte deux colliers 41 et 42 entre lesquels est. placé le manchon 21, la pièce 32 passant dans l'ouverture <I>de ce</I> manchon. Les colliers 41 et 42 sont calés sur la pièce 32 et maintiennent ainsi le manchon 21 entre eux.
Une crémaillère 43 (fig. 3), fixée sur la partie inférieure de la tige 26, engrène avec une roue dentée 44 calée sur un arbre 45 qui tourne dans des paliers ménagés dans des pla ques verticales 46 (fig. 3 et 5) en saillie au- dessus de la tablette 28 et qui en font partie intégrante. La roue 44 engrène avec un pi -lion 47 calé sur un arbre 48 tournant. égale ment dans des paliers portés par les plaques 46, l'arbre 48 faisant. saillie extérieurement à travers la paroi latérale de gauche de la ma chine (fig. 5<B>)</B> et portant, à son extrémité exté rieure, un bras 49 muni d'une pédale 50 à son extrémité avant.
Un bras 51 (fig. 3, 29 et 30) est fixé sur l'arbre 48 à l'intérieur de la colonne et l'extrémité inférieure d'un res sort à boudin 52 est fixée à l'extrémité avant de ce bras 51. L'extrémité supérieure de ce ressort. est fixée sur un crochet 53 (fig. 3) fixé sur la surface intérieure de la paroi de la colonne.
La table 24 porte un boîtier creux 54 (fig. 1, 2, 12 et 13) muni d'un organe de guidage transversal en queue d'aronde 55 en- gagé dans une rainure de guidage complé mentaire ménagée dans une pièce 56 en sail lie sous une table 57. Un arbre fileté 58 tourne dans des paliers portés par les parois opposées du boîtier 54 et se visse dans une pièce portée par la table 57, à l'intérieur du boîtier. L'arbre 58 sort à l'extérieur, sur la çr uche du boîtier 54 et il porte, à son extré mité de gauche, une roue moletée 59 (fig. 1) au moyen de laquelle on peut faire tourner l'arbre 58.
Avec cette disposition, en faisant tourner la roue 59, on déplace la table 57 transversalement à. la machine.
Sur la table 5 7 est. monté un autre ensem ble de boîtier creux 60 (fig. 1 et 13) constitué par une saillie de guidage en queue d'aronde 61 de la, table 57 engagée dans une rainure complémentaire de la partie inférieure d'une deuxième table 62. Un arbre 63 tourne dans des paliers portés par le boîtier 60, cet arbre se vissant dans une pièce de la table 62 située à l'intérieur du boîtier et il est muni d'un volant 64 (fig. 1) à son extrémité avant. En faisant tourner le volant, on peut déplacer d'avant en arrière la table 62.
Sur la table 62 (fig. 2, 3 et 14) est monté un vérin portant la forme de chaussures com portant la base 65 et le montant 66 sur lequel font saillie des pattes espacées latéralement 67 (fig. 14) formant paliers pour un arbre 68. Sur cet arbre, entre les pattes 67, pivote une pièce 70 (fig. 14a) présentant une ouverture, centrale dans laquelle est placé un support 69 d'une broche, pivotant sur la pièce 70 au moyen d'un axe 170a de manière à pivoter autour d'un axe géométrique longitudinal.
Le support 69 présente des fentes verticales dans lesquelles passent les extrémités opposées d'un axe 69a fixé dans l'arbre 68. La broche P portant la forme est fixée sur la partie supé rieure du support 69 au-dessus duquel elle fait. saillie. La pièce 70 porte un bras 71 di rigé vers l'avant de la machine (fig. 14). L'extrémité avant de ce bras porte sur le pourtour d'une came 72 (fig. 1, 2, 3 et 14) calée sur un arbre 73 tournant dans des pa liers du montant 66. Un levier de manceuvre 74 est ealé sur l'extrémité avant de l'arbre 73.
En inclinant le levier, on peut faire tour ner la came 72 qui, en agissant. sur le bras 71, fait pivoter la pièce 69. La came 72 a un pourtour tel qu'elle maintient le bras 71 dans n'importe quelle position où il peut. être amené.
L'arbre 68 tourne dans les paliers 67 et il peut aussi se déplacer dans le sens de l'axe. Comme on le voit dans les fig. 1 et. 14b, le palier de droite 67 comporte une fente came 75 dans laquelle est logé un galet. 76 monté sur un arbre 77 et pouvant pénétrer dans une rainure hélicoïdale de l'arbre 68 (fig. 14b). L'arbre 7 7 est muni d'une poignée 78 à son extrémité supérieure. En faisant monter et descendre la. poignée 78, le galet 76, en prise avec les côtés de la. fente-came 75, déplace l'arbre 68 dans le sens de l'axe et, par suite, fait basculer transversalement la broche P de la forme.
On peut utiliser aussi la variante repré sentée à la fig. 27. Comme on le voit dans cette figure, la pièce 70 porte un bras 71a, dirigé vers l'avant et vers le bas, dont. l'extré mité inférieure est en forme de fourche pour y loger l'extrémité avant d'une tige de piston 72a dont le piston coulisse dans un cylindre 743 contenant un fluide sous pression. En admettant de fac'on réglée du fluide sous pres sion dans le cylindre 74a, le piston se déplace en actionnant la pièce 70.
Un arbre fileté 79 (fig. 1 et 16) est. vissé dans une ouverture taraudée de la. table 22. Sur l'extrémité supérieure de cet arbre est calée une roue hélicoïdale 80 en prise avec une vis globique 82 calée sur un arbre 83 qui tourne, sans pouvoir se déplacer axialement, dans des paliers portés par des consoles 84 fixées sur la face de dessous de la table 24. L'arbre 83 porte une roue moletée IV servant à le faire tourner. En tournant l'arbre 83, on fait tourner la vis 82 qui fait. tourner égale ment l'arbre 79, ce qui fait monter et descen dre celui-ci et permet. de régler verticalement le chariot secondaire 24 par rapport à la. table 22 du chariot principal.
L'axe 32a (fig. 15 et 16) présente à sa partie supérieure une tête ou partie élargie avec oreille 86 faisant saillie vers le haut, de forme polygonale en section horizontale. Cette oreille est représentée ici comme étant. rectan gulaire. Elle s'adapte dans une douille de forme correspondante formant le fond d'un support. 89 (fig. 17). Ce support, comme re présenté, comporte des barres inférieures, pa rallèles 87 et 88 (fig. 15) entre lesquelles se place l'oreille 86.
Le support 89 comporte des parois d'extrémité 90 (fig. 1.7) présentant cha cune une fente 91. formant palier (fig. 15), ouverte à son extrémité supérieure. Dans ces fentes sont logés des tourillons 92 en saillie sur les extrémités opposées d'un galet porte- bout 93. Ce galet peut être en une matière appropriée quelconque, par exemple en métal bien poli, ou bien il peut comporter un noyau métallique ou en bois avec un recouvrement en une autre matière, par exemple du caout chouc vulcanisé, une résine synthétique, etc., ou encore une matière élastique, par exemple du cuir.
La face arrière plate 94 de la tête 85 a une largeur transversale appréciable; elle est verticale et lisse et porte contre une barre de guidage 95 (fig. 3, 6 et 15) dont les extré mités opposées sont fixées dans les parois latérales du couvercle 5 du châssis. Le contact de la surface 94 sur la barre 95 empêche la tête 85 de tourner, en maintenant, ainsi l'axe géométrique du galet 93 dans la position transversale désirée.
Dans la partie arrière du couvercle 5 du boîtier est monté un arbre 96 (fig. 3) tour nant. clans des paliers 97 et 98 (fig. 6) portés par ce couvercle. Le moyeu 99 d'un secteur denté 1.00 (fi;>. 3) est calé sur l'arbre 96, les dents de ce secteur engrenant avec des dents de crémaillère portées par un coulisseau<B>101</B> se déplaçant dans un guide horizontal 102 mé nagé dans le dessous d'une plaque 103 fixée (le faon amovible sur le dessus 6 du cou vercle 5.
L'extrémité avant du coulisseau 101 porte sur un support 104 de rabatteur (fig. 3, 4, 19, 20, 21, 22 et 23), qui peut, par exemple, être une plaque faisant corps avec le couvercle 5 et allant transversalement d'une paroi à l'au tre (le celui-ci. La face supérieure de ce porte- rabatteur est polie de faon à former un guide pour deux pièces de commande des ra batteurs 105 et 106 (fig. 19), dont les faces inférieures sont conformées de manière à ser vir de guides pour les rabatteurs 107 et 108 (fig. 4 et 19).
Chaque rabatteur 107 et<B>108</B> (fig. 34) comporte, sur son bord arrière, un évidement î1'1 dans l'un ou les deux côtés du quel débouche un trou R. Chacune des pièces 1.05 et 106 présente un trou B (fig. 20) dans lequel est logé un axe fileté G (fig. 35) com portant une tête K. Normalement, l'axe G se loge dans l'évidement 11 du rabatteur avec la tête K dans le trou R, et un écrou vissé sur l'axe G maintient les pièces assemblées.
Les pièces 105 et 106 de commande des rabatteurs présentent des fentes-cames de forme appro priée 109, 110 et 111, 112, respectivement, dans lesquelles se trouvent des galets antifriction 113 et 114, tournant sur des axes fixés sur le support 104, au-dessus de celui-ci. Les fentes de ces pièces ont la forme voulue pour donner aux rabatteurs les mouvements de rabattage voulus, conformément à la pratique habituelle dans la partie, et la forme de ces rainures est évidente pour les personnes au courant des ma chines à monter les bouts. Comme on le voit à la fig. 23, les axes portant les galets<B>113</B> et 114 peuvent faire saillie au-dessus des faces supérieures des pièces 105 et 106 et passer dans des trous de la plaque 103; ils portent, dans le haut, des écrous de recouvrement 116.
L'extrémité avant du coulisseau 101 porte une crosse 117 (fig. 4 et. 21) sur laquelle pivo tent les extrémités arrière de bielles 118 et 119, au moyen d'axes 120. Ces bielles passent sous les pièces 105 et 106, et. pivotent sur celles-ci à leurs extrémités avant, au moyen c1'axes 121 (fig. 22) munis de galets anti friction s'adaptant dans des alésages du dessous des pièces 105 et 1.06.
En desserrant les écrous des axes G et en poussant ceux-ci vers le bas pour dégager leur tête K des trous R (fib. 35), on peut retirer les rabatteurs sans déplacer d'autres pièces, ce qui facilite le rem placement de rabatteurs d'une certaine dimen sion par d'autres, d'une autre dimension, sui vant le type de travail à effectuer. Le porte-rabatteur 104 (fig. 4, 19 et 21) a la forme voulue pour servir de guidage pour un couteau 122 (fig. 26) placé immédiatement en dessous des rabatteurs 107 et 108 et qui est guidé de façon à se déplacer transversalement à la plaque 104.
Ce couteau 122 peut être fait dans une tôle d'acier d'épaisseur appropriée avec son bord biseauté de manière à faire un bord tranchant E (fig. 25). Ce bord tranchant (fig. 26) est sensiblement rectiligne et perpen diculaire à la direction générale de déplace ment du couteau. Les bords latéraux du cou teau sont ondulés, comme on le voit en 123, et. sur ces bords sont placés des galets antifric tion 124 portés par des axes 125 fixés sur le support 104. Lorsque le couteau se déplace dans le sens de la longueur, la mise en prise des galets 124 sur les bords 123 fait vibrer rapidement le couteau transversalement, de sorte que son bord tranchant E agit à la façon d'une scie sur la matière à rogner, ce qui facilite le rognage.
Le couteau 122 (fig. 26) présente une ouverture 126 où passe l'extrémité supérieure 127 (fig. 25) d'un axe vertical 128. Celui-ci est poussé vers le haut par un ressort. 129 (fig. 25) de manière à maintenir normalement l'extrémité supérieure de l'axe dans l'ouver ture du couteau. L'extrémité inférieure de l'axe comporte une poignée 130 que l'on peut saisir pour faire descendre l'axe et le dégager du couteau. Lorsque cet axe n'est plus en prise, on peut retirer le couteau pour l'affûter ou le remplacer.
L'axe 128 passe dans une ouverture d'un levier horizontal 131 (fig. 24) pivotant en 132 sur une pièce portée par le bâti de la ma chine, le levier sortant par une ouverture du flasque de gauche du bâti et portant une poi gnée 133 à son extrémité de gauche. Un res sort 134 est attelé, à une extrémité, sur le levier et, à l'autre, sur une broche 134a (fig. 6) fixée au bâti, le ressort tendant à faire tour ner le levier dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 24), en retirant ainsi le couteau.
Le secteur denté 100 (fig. 3) porte un bras rigide 135 venant porter sur l'extrémité supérieure d'une tige de piston 136, coulissant verticalement, guidée de façon appropriée dans le bâti et dont l'extrémité inférieure porte un piston (non représenté) se déplaçant dans un cylindre 137 à fluide sous pression. Un ressort 158 tend à faire tourner le secteur 100 dans le sens des aiguilles d'une montre et ainsi à faire descendre la tige de piston et, en même temps, à faire reculer le rabatteur. Du fluide sous pression arrive au cylindre en ve nant d'une source appropriée, par exemple une pompe ou un réservoir, par une conduite 138, l'arrivée du fluide au cylindre étant com mandée par un obturateur 139. Celui-ci est.
représenté comme étant une soupape à. piston avec tige de commande 140 se déplaçant dans un plan horizontal. Normalement, la soupape est fermée et, en ce cas, le cylindre 137 com munique avec l'atmosphère. Un levier 141 (fig. 3, 29, 30, 31 et 32), pivotant en 142 sur un support fixe, a une face au contact de l'extrémité extérieure de la tige 140, de sorte que le levier 141, en basculant vers le bas, fait reculer la tige 140, en ouvrant ainsi la soupape pour faire pénétrer du fluide sous pression dans le cylindre 137.
L'extrémité infé rieure d'une tige de manceuv re 1-14 pivote en 143 sur l'extrémité extérieure du levier 141; cette tige s'élève (fig. 3) vers le haut du bâti où elle est. articulée sur un levier 145 dont. une extrémité est calée sur un arbre horizon tal 146 tourillonnant à ses deux extrémités dans les parois latérales du bâti.
Ce levier 145 passe dans l'ouverture 20 de la paroi anté rieure du bâti, puis est coudé vers le haut, comme on le voit en 147, et il porte à. son extrémité supérieure une poignée 148 sur la quelle l'opérateur peut appuyer la paume de sa main; en appuyant sur cette poignée 148, il abaisse le levier 141., en laissant ainsi du fluide sous pression arriver au cylindre 137. La tige 136 de ce dernier commande alors les rabatteurs par l'intermédiaire des liaisons dé crites, comprenant notamment le bras 135, le secteur denté 100, le coulisseau 101, le sup port 104 et les pièces 105 et 106. De préfé rence, il y a un levier 145 avec poignée 148 de chaque côté de la machine, les deux leviers étant calés sur l'arbre 146.
Un loquet 149 (fig. 3 et 29 à 32), rainuré en 149' (voir fig. 32a) et embrassant de part et d'autre le bord avant du levier 141, pivote sur cette extrémité avant du levier 141, autour du même pivot. 143 qui relie la tige 144 à ce levier. Un ressort 150 tend à faire pivoter ce loquet vers le bas autour de son pivot, ce mouvement de basculement étant limité par le contact de la partie non rainurée du loquet avec le levier 141.
Une pièce pivotante 151 (fig. 3 et 29) est calée sur l'arbre 45 portant le levier de pé dale 49. Si on le désire, le bras 51, ci-dessus décrit peut faire corps avec cette pièce 151. Cette dernière porte un pivot 152 (fig. 29 à 32) portant un verrou 153 normalement main tenu par un ressort 154 en prise avec l'extré mité d'une vis de butée 156 qui tourne dans une ouverture taraudée d'une console 157 en saillie latérale sur la pièce 151. L'extrémité supérieure de la vis de butée 156 est, de pré férence, reliée par un joint à rotule à l'extré mité inférieure d'une tige de réglage 159 qui se dirige vers le haut et passe par une ouver ture de la paroi avant du bâti. Elle porte un bouton moleté 160 que l'on peut faire tourner pour régler la butée 156.
Comme représenté (fig. 29), l'extrémité du verrou 153 porte un épaulement 155 qui, par moments, vient por ter sur le coin inférieur du loquet 149 et le fait pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre.
Dans la variante de la commande de la broche P de la forme, représentée dans les fig. 28 et 33, la base 651, est montée sur le chariot supérieur 60a qui se déplace le long du chariot 56a par manoeuvre du volant 64, comme on l'a dit plus haut. Toutefois, dans ce cas, la pièce 70 qui tourne sur l'axe trans versal 68 porte un secteur denté 170, engre nant avec un secteur denté 171 pivotant en 172 sur le montant 66a du vérin et muni d'un galet 173 au contact de la face supérieure 174 d'un coin coulissant 175.
L'angle de ce coin est très aigu, de sorte que ce coin peut agir non seulement comme dispositif de com mande pour le secteur 171, mais encore pour verrouiller celui-ci en position réglée. Le coin 175 coulisse dans un guidage du dessus du chariot 60a et il est relié par une bielle 176 à une tige de piston 177 actionnée par un piston d'un cylindre 177a à fluide sous pres sion, monté sur le chariot 60a. En laissant arriver du fluide sous pression dans le cylin dre, la tige de piston 177 avance, en dépla çant le coin 175 qui fait tourner le secteur denté 171, ainsi que la pièce 70 et fait bascu ler la broche P.
Le chariot supérieur 60a coulisse sur un guidage en queue d'aronde pratiqué dans la face supérieure 178 du chariot inférieur 56a, lequel a sensiblement la forme d'un coin. Par suite, lorsqu'une chaussure est montée sur la broche P et que le chariot 60a avance, non seulement la chaussure avance, mais, en même temps, elle se soulève d'une quantité corres pondant à la pente de la surface 178.
De préférence, comme le montre la fig. 33, le chariot inférieur 561, est guidé par un gui dage à queue d'aronde en arc de cercle, 55a, dont le centre de courbure se trouve sur l'axe de la tige 26 sur laquelle se trouve le porte- bout 93. Le bout de la chaussure reposant sur ce porte-bout, si l'on déplace transversalement le chariot inférieur 56a, la partie talon de la chaussure oscille latéralement, mais sans que la position du bout de la chaussure change sensiblement.
Par suite, on peut régler facile ment le vérin de support de la forme de la chaussure pour une chaussure du pied droit ou du pied gauche, après qu'il a reçu par ailleurs les autres réglages correspondant à la dimension de la chaussure sans déranger sen siblement le bout de la chaussure.
On a représenté une autre variante inté ressante du vérin de support de la forme dans les fig. 36 à 39. Les pièces portant les mêmes numéros de référence sont analogues à, celles de la fi-. 1.
Comme on le voit, la face supérieure de la pièce 54 porte un organe de guidage trans versal en queue d'aronde 55 reçu dans une rainure ,de forme correspondante de la base 56 .du vérin. L'organe de guidage 55 et sa rainure correspondante sont représentés comme ayant la même forme courbe que l'or gane de guidage 55a et la rainure -de la fig.33. Ils peuvent cependant être droits comme à la fig. 1.
La base 56 est représentée comme étant une pièce coulée creuse, dans un alésage taraudé de laquelle se visse un arbre fileté 58 tournant dans des paliers de la pièce 54, l'arbre portant à un bout un volant 59 au moyen duquel on peut le faire tourner. En faisant tourner l'arbre, on dé place, transversalement à la machine, la base 56 du vérin.
Le dessus 184 de la base 56 est représenté ici comme étant un couvercle montant vers le porte-bout, avec une pente da l'ordre de 15 sur l'horizontale. Comme on le voit dans les fig. 37 et 38, ce dessus 184 présente une fente longitudinale 185 formant guidage pour la partie inférieure .d'un chariot mobile<B>186</B> de la broche P porte-forme. De préférence, le chariot 186 présente, sur ses faces latérales, des rainures longitudinales dans lesquelles se logent les bords opposés de la rainure 185, de manière à constituer un support stable pour le chariot lorsque celui-ci monte et descend sur son guidage.
La partie 187 du chariot 186 qui est située sous le .dessus 184 présente une ouverture taraudée dans laquelle est vissé un arbre fileté 188, longitudinal, tournant, à ses extrémités, dans des paliers portés par les parois avant et arrière de la base 56. Sur l'arbre 188 sont fixés des colliers empêchant son déplacement axial. L'extrémité avant de l'arbre 188 porte un volant 189 .au moyen :du quel on peut le faire tourner. En tournant ce volant, on fait monter et descendre le ,chariot 186 sur le dessus 184 .de la base 56. Le cha riot 186 présente une face supérieure sensible ment horizontale, à partir de laquelle s'élève la broche P porte-forme.
Comme on .le voit à la fig. 39, la hauteur de la partie talon de formes L de dimensions différentes (c'est-à-dire de longtiexirs diffé rentes) est variable, .de sorte que, lorsqu'on place ime forme longue sur la broche P, la surface supérieure de la partie du bout est sensiblement plus élevée que dans le cas d'une forme de plus petite dimension.
Par suite, si l'on place successivement des formes d'une série de dimensions consécutives, avec leurs bouts au contact du porte-bout 93, dont. la position par rapport au rabatteur<B>107</B> a été fixée dans le :cas de la première forme de la série, i.1 serait nécessaire, pour que leurs par ties du talon se trouvent clans le même plan, de soulever ou d'abaisser la broche porte- forme, suivant la dimension particulière de la forme. La fig. 39 représente schématiquement les positions d'une série de formes dont les bouts reposent sur le porte-bout 93.
On re marquera que les bords avant 190, 191 et 19? des :parties du talon (les formes de cette série forment un plan incliné représenté par le trait interrompu 200-200 et, pour des formes commerciales courantes, on constate que cette ligne fait avec l'horizontale un angle d'environ 15 43'.
Par suite, l'angle de la pente du guidage du chariot 186 doit être sensible ment de 15 43', quoique l'exactitude de cet angle ne soit pas essentielle pourvu que la pente soit telle que, lorsqu'on place diverses formes vers l'avant -de la machine, elles s'élè vent verticalement, de telle sorte que, bien que des formes de longueurs différentes aient. des hauteurs différentes, une forme de dimen sion donnée présentera. toujours sa portion du bout en position convenable pour reposer contre le porte-bout 93, quelle que soit sa. lon- gueur.
Par suite, la manceuvre du seul volant 189 permet de régler la broche porte-forme, à la -fois dans le sens de la longueur et dans celui de la hauteur de la forme, de manière à la placer convenablement par rapport au porte- bout et aux rabatteurs. Le déplacement trans- versal de la broche porte-forme, par exemple, pour s'adapter à des chaussures droite ou gauche, se fait. en actionnant la roue 59.
Le centre du guidage arqué de la pièce 55 se trouve sur le porte-bout 93, de sorte (lue, lorsqu'on règle la base 60 transversalement, la broche P porte-forme se déplace en arc de cercle. De ce fait, le talon de la chaussure pivote sans changer sensiblement la position du bout. Dans les fig. 2 et 5, la pédale 50 est repré sentée comme munie d'un verrou de retenue 180 sollicité vers l'avant (le la machine par un ressort. 181 et comportant un bras 182 actionné au moyen du pied et par lequel on peut faire tourner le verrou vers l'arrière.
Le verrou vient s'accrocher dans un loquet fixe 183 lorsqu'on abaisse la pédale, en main tenant ainsi la. pédale en position basse jus- qu'à ce que le verrou soit libéré en abaissant e bras 182.
En supposant que l'empeigne a été mon tée sur la forme et qu'elle est, prête pour la. mise en forme du bout et que la machine est. prête à commencer la mise en forme avec les rabatteurs complètement en retrait, l'opéra teur monte la forme sur la broche P, en posi tion renversée, le bout de la forme étant dirigé du côté opposé à l'opérateur et sous les ra batteurs, supporté par le porte-bout 93.
L'opérateur actionne alors les différents organes de réglage, de manière à placer le bout de la semelle de la chaussure en posi tion convenable par rapport. aux rabatteurs. L'opérateur peut faire tourner le bouton W pour soulever ou abaisser le talon de la chaussure par rapport au porte-bout. Il peut faire tourner le volant 39, de manière à régler le porte-bout et l'axe portant le talon par rapport à la partie inférieure de la tige 26. Il peut. alors faire tourner la roue 59, de ma nière à régler transversalement la broche P, en faisant ainsi tourner de côté le talon de la chaussure.
Si, connue représenté à la fig. 33, le support est monté de manière à se déplacer suivant un arc, ce réglage fait pivoter le ta lon de la chaussure sans changer sensiblement la position latérale de son bout, en disposant ainsi la machine pour mettre en forme une chaussure du pied droit ou gauche. Il peut faire tourner le volant 64 de manière à dépla cer la broche clans le sens longitudinal en vue de l'adapter à des chaussures de dimensions différentes et il peut actionner la poignée 78 de façon à déplacer la broche P latéralement pour mettre -de niveau la semelle de la chaus sure.
Ayant ainsi réglé la forme de façon que le bout de la semelle de la chaussure soit en position voulue par rapport au plan du dé placement des rabatteurs, l'opérateur ma noeuvre la poignée 74 (ou les dispositifs équi valents ci-dessus décrits) .pour faire basculer la broche P vers le porte-bout de manière à appliquer à force le bout de la chaussure sur ce dernier, la, came 72 ou dispositifs équiva lents bloquant, les pièces clans cette position, de sorte que la chaussure est maintenant rigi dement en place pour commencer le rabattage.
L'opérateur abaisse alors complètement la pédale 50 en soulevant ainsi en même temps les supports du bout et du talon et la semelle de la chaussure jusqu'à une position située au dessus du plan d'action des rabatteurs. Pen dant cette descente de la pédale, le verrou 153 se déplace librement au-delà du loquet 149, ce dernier se soulevant pour permettre au ver rou de passer, comme on le voit à la fig. 31.
Lorsque la chaussure est ainsi complète ment soulevée, la pédale est bloquée au moyen du verrou de retenue 80, ce qui évite à l'opérateur d'avoir à la maintenir abaissée pendant la préparation de l'empeigne pour la mise sur forme. Les pièces étant dans cette position, l'opérateur peut tirer le bord de l'empeigne sur le bout de la chaussure, à l'aide de pinces en particulier si ce bord est étroit, puis il applique de l'adhésif sur la sur face intérieure du bord de l'empeigne et sur la semelle première où l'élément équivalent.
Après avoir ainsi préparé l'empeigne, l'opé rateur étale le bord de celle-ci à l'extérieur, de façon qu'il recouvre les rabatteurs, en mainte nant le bord abaissé à .la main ou à l'aide d'un dispositif approprié, de manière à aug menter la prise des rabatteurs lorsqu'ils avan cent en effectuant le rabattage. On peut alors laisser remonter la pédale de manière à abais ser la chaussure en position de rabattage. Pendant que la pédale monte, le verrou 153 descend et vient engager le loquet 149, en faisant ainsi descendre le levier 141 (fig. 32), ce qui ouvre la soupape 139 et laisse arriver du fluide sous pression dans le cylindre 137. Les rabatteurs avancent ainsi mécaniquement pour effectuer le rabattage.
Pendant qu'ils avancent, l'opérateur peut faire redescendre la pédale, suffisamment pour obtenir une pression très sensible du dessous de la chaus sure .contre la surface inférieure des rabat teurs qui avancent. Ceci aplatit le bord de 1-'empeigne .et assure une adhérence conve nable, tout en augmentant en même temps la prise des rabatteurs sur le bord à mesure que ces rabatteurs avancent.
Dans ces conditions, le déplacement vers l'intérieur des rabatteurs est suffisant pour exercer un effort de mon tage puissant sur l'empeigne, de sorte que l'empeigne est convenablement montée sans avoir recours à l'opération préliminaire habi tuelle de rabattage. On évite ainsi les dété riorations de l'empeigne provenant souvent de ce rabattage. Un simple déplacement vers l'avant des rabatteurs peut être suffisant pour compléter la mise sur forme, mais on peut faire avancer et reculer les rabatteurs autant de fois qu'on .le désire .pour compléter Bette mise sur forme, en actionnant la pédale ou la poignée 148.
Après le rabattage, on abaisse légèrement la chaussure et, tandis que les rabatteurs sont avancés, au moins partielle ment et, de préférence, complètement, on ma- noeuvre la poignée 133, en faisant ainsi avan cer le couteau 122 de façon que son bord avant porte sur .la matière de l'empeigne ra battue et enlève tous les plis en saillie, en laissant ainsi un dessous lisse ne nécessitant pas d'autre ébarbage, pilonnage ou traitement abrasif, en le laissant prêt pour l'application de la semelle qui se fait ensuite.
Après que le couteau 122 a opéré, on lâche la pédale, le support de la chaussure revient à. sa position basse initiale, on actionne la poignée 74 ou organe équivalent pour déblo quer la forme et on enlève la forme, avec la chaussure montée qu'elle porte, de dessus la broche, en laissant ainsi la machine prête à recommencer un<I>cycle</I> de montage.
Lorsqu'on utilise un bout :dur, après le premier pinçage, on abaisse la chaussure pour amener la semelle première juste en essors du plan des rabatteurs et l'on fait avancer partiellement ceux-ci, en manoeuvrant la poi gnée 148, pour .conformer le bout dur. On fait ensuite reculer les rabatteurs, on soulève la chaussure au-dessus des rabatteurs et on enlève l'excès de matière du bout dur à l'aide d'un couteau à main ou autre outil, de sorte que, dans le rabattage suivant, le bord peut être pris .convenablement par les rabatteurs et être soumis à l'effort de rabattage désiré.
La machine ci-dessus décrite est de cons truction simple, la construction étant très sim plifiée et le nombre .des pièces réduit au mi nimum du fait que les rabatteurs sont portés et guidés par des dispositifs fixes, de sorte que .les liaisons servant à actionner les rabat teurs n'ont pas besoin de s'adapter à des plans différents de déplacement des rabatteurs. Le genre de support .de la chaussure et de sa pré sentation à la position de travail est égale ment simple, et bien qu'il soit prévu un ré glage universel de la chaussure par rapport au plan des rabatteurs, les organes néces saires à .cet effet sont simples, durables et peu coûteux de fabrication.
Tous les organes de réglage et de commande sont placés de faeon avantageuse pour l'opérateur et le mode de fonctionnement est si simple qu'une très courte période d'instruction suffit pour met tre au courant une personne, sans aucune connaissance de la. partie, de la manoeuvre de la machine et de la pratique du procédé en jeu.