CH281737A - Machine destinée à mettre sous forme les bouts de chaussures. - Google Patents

Machine destinée à mettre sous forme les bouts de chaussures.

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CH281737A
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CH
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Inventor
Simon Kamborian Jacob
Original Assignee
Kamborian Jacob S
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43DMACHINES, TOOLS, EQUIPMENT OR METHODS FOR MANUFACTURING OR REPAIRING FOOTWEAR
    • A43D8/00Machines for cutting, ornamenting, marking or otherwise working up shoe part blanks
    • A43D8/006Machines for cutting, ornamenting, marking or otherwise working up shoe part blanks for forming shoe stiffeners
    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43DMACHINES, TOOLS, EQUIPMENT OR METHODS FOR MANUFACTURING OR REPAIRING FOOTWEAR
    • A43D8/00Machines for cutting, ornamenting, marking or otherwise working up shoe part blanks
    • A43D8/02Cutting-out
    • A43D8/04Stamping-out

Description


  Machine destinée à mettre sous forme les bouts de chaussures.    La présente invention est. relative aux ma  chines à monter ou mettre sur forme .les  chaussures et, plus spécialement, à une ma  chine destinée à mettre en forme les bouts de  chaussures.  



  Une machine à. monter les     chaussures    doit  être capable de monter des chaussures d'un  grand nombre de dimensions et de types et,  pour cette raison, il est. nécessaire de prévoir  un réglage relatif complexe des rabatteurs et  (lu support de la chaussure avant d'effectuer  le montage proprement dit. La pratique anté  rieure courante de montage du support des       rabatteurs    pour effectuer ce réglage nécessite  l'utilisation d'un mécanisme compliqué et coû  teux pour transmettre aux rabatteurs les  mouvements et les pressions de montage.  



  En outre, l'opérateur doit. ordinairement  couper la. matière de l'empeigne en excès sur  le bout à l'aide d'un outil     manoeuvré    à la  main, à la suite du montage, mais l'utilisation  dans ce but d'un outil de coupe non guidé  entraîne souvent des détériorations de la  chaussure.  



  L'invention a pour objet une machine pour  mettre sous forme les bouts de chaussures,  destinée à remédier aux inconvénients signalés,  comprenant des rabatteurs susceptibles de cou  lisser, portés par un support mobile et com  portant un     porte-bout,    un     support    de     porte-          bout    guidé de manière à se déplacer suivant  une trajectoire perpendiculaire au plan de dé  placement des rabatteurs et un vérin portant    une broche supportant la forme en position  renversée, machine caractérisée par le fait  qu'elle comprend une pédale et des organes  de liaison disposés de manière à pouvoir ame  ner le support du     porte-bout    vers le plan de  déplacement des rabatteurs.  



  Le dessin ci-annexé représente, à. titre  d'exemple, une forme et des variantes d'exé  cution de la machine selon l'invention.  



  La     fig.    1 est une vue de face de la ma  chine, une partie de la base étant arrachée  et certaines parties n'étant pas représentées.  



  La     fig.    2 est une vue en élévation par  tielle du côté droit de la machine, une partie  de la base étant arrachée et en coupe pour  montrer l'intérieur et une partie du dessus  du bâti étant enlevé.  



  La     fig.    3 est une coupe verticale de détail  suivant 3-3 de la     fig.    1.  



  La fi-. 4 est une vue en plan partielle de  la machine, une partie de la plaque de dessus  étant arrachée pour faire voir l'intérieur.  



  La     fig.    5 est une coupe horizontale suivant  5-5 de la     fig.    3.  



  La     fig.    6 est une coupe verticale partielle  suivant 6-6 de la     fig.    4.  



  Les     fig.    7 et 8 sont, respectivement, des  coupes horizontales partielles suivant. 7-7 et  8-8 de la     fig.    1.  



  La     fig.    9     est    une coupe verticale longitudi  nale d'un chariot principal sur lequel sont  montés les dispositifs portant la chaussure.      La fie. 10 est une     vue    en élévation de côté  d'un chariot secondaire.  



  La fie. 11 est une vue en plan du chariot  secondaire.  



  La fie. 12 en est une vue en élévation du  détail de la fie. 10 sur lequel sont montés des  organes de la machine.  



  La fie. 13 est une vue de face partielle de  la table d'avance.  



  La fie. 14 est une vue en élévation de côté  d'un détail.  



  La fi-.     14a    est une coupe partielle du dé  tail de la fie. 14,à plus grande échelle.  



  La fie.     14b    est. une     vue    en élévation d'un  détail.  



  La fie. 15 est une coupe verticale partielle,  montrant des détails de la tige soutenant le       porte-bout.     



  La fie. 16 est un plan, avec coupe hori  zontale partielle, montrant le     dispositif    de ré  glage du     porte-bout.     



  La fie. 17 est une vue en élévation par  tielle de détails.  



  La.     fig.    18 est une coupe partielle suivant  18-18 de la. fie. 17.  



  La. fie. 19 est une coupe verticale partielle,  à plus grande échelle, suivant 19-19 de la  fie. 4.  



  La fie. 20 est     une    vue en plan de détails.  La fie. 21     est    une coupe verticale partielle,  à plus grande échelle, suivant 21-21 de la  fie. 4.  



  La fi-. 22 est une coupe verticale partielle  suivant 22-22 de la fi-. 21.  



  La fi-. 23 est une coupe verticale partielle  suivant 23-23 de la     fig.    4.  



  La. fie. 24 est une vue schématique de cer  taines parties de la machine.  



  La fie. 25 est une coupe verticale, à plus  grande échelle,     suivant    25-25 dé la.     fig.    24.  La fi(,. 26 est une vue en plan d'un détail.  La<B>fi,-.</B> 27 est une vue de côté partielle  d'une variante de détail.  



  La fie. 28 est une vue analogue d'une autre  variante.  



  Les     fig.    29 à 32 et.     32a    sont des vues sché  matiques représentant le fonctionnement de  certaines parties de la machine.    La fie. 33 est. une vue en plan partielle  d'une variante d'un détail.  



  La     fig.    34 est une vue en plan partielle  des rabatteurs.  



  La fie. 35 est une coupe transversale ver  ticale partielle d'un détail.  



  La fie. 36 est une     vue    de côté partielle,  partiellement en coupe verticale, montrant  une variante du vérin de support de la forme.  



  La fie. 37 est une vue en plan du vérin  représenté à la fie. 36.  



  La fie. 38 est une coupe verticale partielle  suivant 38-38 de la. fie.     36..     



  La fie. 39 est une vue de côté schématique  montrant la relation entre les formes d'une  série de dimensions consécutives et les rabat  teurs et le     porte-bout    de la machine.  



  Le bâti de la machine représentée     eom-          porte    une base 1 sensiblement horizontale, posée  sur un plancher et constituant un support.  solide et stable pour le mécanisme. Sur cette  base est montée une colonne creuse     \'    qui,  comme représenté, est en une seule pièce avec  la base; ces pièces sont, par exemple, en métal  coulé.

   En coupe horizontale, la base et la co  lonne sont de forme générale rectangulaire,  les parois latérales verticales de la colonne  étant     légèrement.    concaves et se     raccordant     suivant des angles     arrondis.    La base et la co  lonne sont     sensiblement        plus    longues     que     larges. Dans le haut, la. colonne présente une  grande ouverture limitée par une bride hori  zontale 3 (fie. 3), laquelle porte     suie    bride  inférieure 4 dirigée vers l'intérieur     d'un    cou  vercle creux 5 dont. le dessus 6 est sensible  ment horizontal.

   Bien que le bâti ci-dessus dé  crit ait une forme     avantageuse,    il est bien  entendu que la forme et les dimensions parti  culières du bâti peuvent être modifiées et que  l'on peut utiliser n'importe quel genre de sup  port approprié servant à. porter les organes en  relation appropriée.  



  Sur la paroi avant de la colonne 2 est.  fixé un châssis de guidage vertical     F        (flg.    2,       .3    et 7),     comportant    une plaque arrière 7  fixée, par exemple par     soudure    en 8 et 9       (fig.    7), sur la paroi avant de la colonne et      portant des organes de guidage 10 et 1.1 sur  ses bords latéraux opposés.  



  Ces organes de guidage 10 et 11 assurent  le déplacement vertical d'un chariot     (fig.    8),  comportant des flasques verticaux 12 et 13  réunis par une plaque 14, les flasques 12 et  13     présentant.    des rainures de guidage verti  cales     opposées    1.5 et 7.6 sur leurs faces inté  rieures. Les flasques     1\,3    et 13 sont munis  d'axes portant (les galets 17 et 18 susceptibles  de se déplacer dans les organes de guidage 10  et 11 du châssis F.

   La plaque arrière 14 du  chariot porte un bras 19, dirigé vers le haut  (fin. 3, 8 et 9) qui peut être en une seule  pièce avec la plaque 14 et incliné vers l'arrière  en passant clans une ouverture 20     (fig.    5, 7  et     R)    de la paroi avant de la colonne 2. Il  porte à son extrémité arrière un manchon 21  à alésage vertical.  



  Une table 22 (fi-. 3, 8 et 9), avec console  de support 23, de préférence en une seule  pièce avec elle, est fixée, par exemple par  rivets ou soudure, sur les flasques 12 et 13  <B>du</B> chariot.  



  Au-dessus de la table 22 est placée une  deuxième table 24 formant chariot secondaire       (fig.    3, 5, 10 et<B>11)</B> avec une console de sup  port constituée par une plaque verticale  arrière 25 dont les bords opposés sont suscep  tibles de coulisser dans les rainures 15 et 16  du chariot.  



  A l'intérieur de la colonne 2 et au voisi  nage de la surface intérieure de la paroi avant.  de la colonne est. montée une tige verticale 26       (fig.    3 et 15), de manière à pouvoir coulisser  par son extrémité inférieure, dans un manchon  27 qui est représenté comme solidaire d'une  tablette 28     (fig.    3) disposée dans la partie  inférieure de la colonne et munie d'une con  sole de support 29. Cette tablette 28 avec sa  console peuvent faire corps avec la colonne  ou peuvent.     v    être fixées par soudure ou par  rivets. La tige 26     (fig.    15) présente, à sa  partie supérieure, un alésage taraudé 30.

   La  tige 26 porte à cette partie supérieure un  manchon de guidage 31 dont.     l'extrémité    infé  rieure entoure cette tige en y étant fixée, par  exemple par soudure. Dans la partie supé-         rieure    de ce manchon pénètre une pièce de  réglage 32 dont l'extrémité filetée 33 est vis  sée dans le     taraudage    30. Un moyeu 34 d'un  pignon d'angle 35 est calé sur la pièce 32, ce  pignon 35     (fig.    6) engrenant avec une roue  d'angle 36 calée sur un arbre 37 porté par  un palier 38 monté sur la paroi de la colonne  et     muni,    à son extrémité extérieure, d'un vo  lant 39.

   En faisant tourner celui-ci, on fait  tourner la pièce 32 par rapport au manchon  31, en déplaçant ainsi     axialement    la pièce de  réglage 32 par rapport à l'arbre 26.  



       L'extrémité    supérieure de la pièce 32 est  alésée     axialement        (fig.    15) pour recevoir un  axe     cvlindrique    32a avant même axe que la.  pièce 32, la. partie supérieure de cette der  nière étant. susceptible de tourner dans un  palier 40 fixé sur le côté intérieur de la.  paroi de la colonne 2.     Au-dessas    du palier 40,  la pièce 32 porte deux colliers 41 et 42 entre  lesquels est. placé le manchon 21, la pièce 32  passant dans     l'ouverture   <I>de ce</I> manchon. Les  colliers 41 et 42 sont calés sur la pièce 32 et  maintiennent ainsi le manchon 21 entre eux.  



  Une crémaillère 43     (fig.    3), fixée sur la  partie inférieure de la tige 26, engrène avec  une roue dentée 44 calée sur un arbre 45 qui  tourne dans des paliers ménagés dans des pla  ques verticales 46     (fig.    3 et 5) en saillie     au-          dessus    de la tablette 28 et qui en font partie  intégrante. La roue     44    engrène avec un pi  -lion 47 calé sur un arbre 48 tournant. égale  ment dans des paliers portés par les plaques  46, l'arbre 48 faisant. saillie extérieurement à  travers la paroi latérale de gauche de la ma  chine     (fig.    5<B>)</B> et portant, à son extrémité exté  rieure, un bras 49 muni d'une pédale 50 à  son extrémité avant.

   Un bras 51     (fig.    3, 29  et 30) est fixé sur l'arbre 48 à l'intérieur de  la colonne et l'extrémité inférieure d'un res  sort à boudin 52 est fixée à l'extrémité avant  de ce bras 51. L'extrémité supérieure de ce  ressort. est fixée sur un crochet 53     (fig.    3)  fixé sur la surface intérieure de la paroi de  la colonne.  



  La table 24 porte un boîtier creux 54       (fig.    1, 2, 12 et 13) muni d'un organe de  guidage transversal en queue d'aronde 55 en-      gagé dans une rainure de guidage complé  mentaire ménagée dans une pièce 56 en sail  lie sous une table 57. Un arbre fileté 58  tourne     dans    des paliers portés par les parois  opposées du boîtier 54 et se visse dans une  pièce portée par la table 57, à l'intérieur du  boîtier. L'arbre 58 sort à l'extérieur, sur la       çr        uche    du boîtier 54 et il porte, à son extré  mité de gauche, une roue moletée 59     (fig.    1)  au moyen de laquelle on peut faire tourner  l'arbre 58.

   Avec cette disposition, en faisant  tourner la roue 59, on déplace la table 57  transversalement à. la machine.  



  Sur la table 5 7 est. monté un autre ensem  ble de boîtier creux 60     (fig.    1 et 13) constitué  par une saillie de guidage en queue d'aronde  61 de la, table 57 engagée dans une rainure  complémentaire de la partie inférieure d'une  deuxième table 62. Un arbre 63 tourne dans  des paliers portés par le boîtier 60, cet arbre  se vissant dans une pièce de la table 62 située  à l'intérieur du boîtier et il est muni d'un  volant 64     (fig.    1) à son extrémité avant. En  faisant tourner le volant, on peut déplacer  d'avant en arrière la table 62.  



  Sur la table 62     (fig.    2, 3 et 14) est monté  un vérin portant la forme de chaussures com  portant la base 65 et le montant 66 sur lequel  font saillie des pattes espacées latéralement  67     (fig.    14) formant paliers pour un arbre 68.  Sur cet arbre, entre les pattes 67, pivote une  pièce 70     (fig.    14a) présentant une     ouverture,     centrale dans laquelle est placé un support  69 d'une broche, pivotant sur la pièce 70 au  moyen d'un axe     170a    de manière à pivoter  autour d'un axe géométrique longitudinal.

   Le  support 69 présente des fentes verticales dans  lesquelles passent les extrémités opposées d'un  axe     69a    fixé     dans    l'arbre 68. La broche P  portant la forme est fixée sur la partie supé  rieure du support 69     au-dessus    duquel elle  fait. saillie. La pièce 70 porte un bras 71 di  rigé vers l'avant de la machine     (fig.    14).  L'extrémité avant de ce bras porte sur le  pourtour d'une came 72     (fig.    1, 2, 3 et 14)  calée sur un arbre 73 tournant dans des pa  liers du montant 66. Un levier de     manceuvre     74 est     ealé    sur l'extrémité avant de l'arbre    73.

   En inclinant le levier, on peut faire tour  ner la came 72 qui, en agissant. sur le bras  71, fait pivoter la pièce 69. La came 72 a un  pourtour tel qu'elle maintient le bras 71 dans  n'importe quelle     position    où il peut. être  amené.  



  L'arbre 68 tourne dans les paliers 67 et  il     peut    aussi se déplacer dans le sens de l'axe.  Comme on le voit dans les     fig.    1 et. 14b,  le palier de droite 67 comporte une fente  came 75 dans laquelle est logé un galet. 76  monté sur un arbre 77 et pouvant pénétrer  dans une rainure hélicoïdale de l'arbre 68       (fig.    14b). L'arbre 7 7 est muni d'une poignée  78 à son extrémité supérieure. En faisant  monter et descendre la. poignée 78, le galet 76,  en prise avec les côtés de la.     fente-came    75,  déplace l'arbre 68 dans le sens de l'axe et,  par suite, fait basculer transversalement la  broche P de la forme.  



  On peut utiliser aussi la variante repré  sentée à la     fig.    27. Comme on le voit dans  cette figure, la pièce 70 porte un bras     71a,     dirigé vers l'avant et vers le bas, dont. l'extré  mité inférieure est en forme de fourche pour  y loger l'extrémité avant d'une tige de piston       72a    dont le piston coulisse dans un cylindre  743 contenant un fluide sous pression. En  admettant de     fac'on    réglée du     fluide    sous pres  sion dans le cylindre     74a,    le piston se déplace  en actionnant la pièce 70.  



  Un arbre fileté 79     (fig.    1 et 16) est. vissé  dans une ouverture taraudée de la. table 22.  Sur l'extrémité supérieure de cet arbre est  calée une roue hélicoïdale 80 en prise avec  une vis     globique    82 calée sur un arbre 83 qui  tourne, sans pouvoir se déplacer     axialement,     dans des paliers portés par des consoles 84  fixées sur la face de dessous de la table 24.  L'arbre 83 porte une roue moletée IV servant  à le faire tourner. En tournant l'arbre 83, on  fait tourner la vis 82 qui fait. tourner égale  ment l'arbre 79, ce qui fait monter et descen  dre celui-ci et permet. de régler verticalement  le chariot secondaire 24 par rapport à la. table  22 du chariot principal.  



  L'axe     32a        (fig.    15 et 16) présente à sa  partie supérieure une tête ou partie élargie      avec oreille 86 faisant saillie vers le haut, de  forme polygonale en section horizontale. Cette  oreille est représentée ici comme étant. rectan  gulaire. Elle s'adapte dans une douille de  forme correspondante formant le fond d'un  support. 89     (fig.    17). Ce support,     comme    re  présenté, comporte des barres inférieures, pa  rallèles 87 et 88     (fig.    15) entre lesquelles se  place l'oreille 86.

   Le support 89 comporte des  parois d'extrémité 90     (fig.    1.7) présentant cha  cune une fente 91. formant palier     (fig.    15),  ouverte à son extrémité supérieure. Dans ces  fentes sont logés des tourillons 92 en saillie  sur les extrémités opposées d'un galet     porte-          bout    93. Ce galet peut être en une matière  appropriée quelconque, par exemple en métal  bien poli, ou bien il peut comporter un noyau  métallique ou en bois avec un recouvrement  en une autre matière, par exemple du caout  chouc vulcanisé, une résine synthétique, etc.,  ou encore une matière élastique, par exemple  du cuir.

   La face arrière plate 94 de la tête 85  a une largeur transversale appréciable; elle est  verticale et lisse et porte contre une barre de  guidage 95     (fig.    3, 6 et 15) dont les extré  mités opposées sont fixées dans les parois  latérales du couvercle 5 du châssis. Le contact  de la surface 94 sur la barre 95 empêche la  tête 85 de tourner, en maintenant, ainsi l'axe  géométrique du galet 93 dans la position  transversale désirée.  



  Dans la partie arrière du couvercle 5 du       boîtier    est monté un arbre 96     (fig.    3) tour  nant. clans     des    paliers 97 et 98     (fig.    6) portés  par ce couvercle. Le moyeu 99 d'un secteur  denté 1.00     (fi;>.    3) est calé sur l'arbre 96, les  dents de ce secteur engrenant avec des dents  de crémaillère portées par     un    coulisseau<B>101</B>  se     déplaçant    dans un     guide    horizontal 102 mé  nagé dans le     dessous    d'une plaque 103 fixée  (le     faon        amovible    sur le dessus 6 du cou  vercle 5.  



  L'extrémité avant du coulisseau 101 porte  sur un support 104 de rabatteur     (fig.    3, 4, 19,  20, 21, 22 et 23), qui peut, par exemple, être  une plaque faisant corps avec le couvercle 5  et allant transversalement d'une paroi à l'au  tre (le     celui-ci.    La face supérieure de ce porte-    rabatteur est polie de faon à former un  guide pour deux pièces de commande des ra  batteurs 105 et 106     (fig.    19), dont les faces  inférieures sont conformées de manière à ser  vir de guides pour les rabatteurs 107 et 108       (fig.    4 et 19).

   Chaque rabatteur 107 et<B>108</B>       (fig.    34) comporte, sur son bord arrière,     un     évidement     î1'1    dans l'un ou les deux côtés du  quel débouche un trou     R.    Chacune des pièces       1.05    et 106 présente un trou B     (fig.    20) dans  lequel est logé un axe fileté G     (fig.    35) com  portant une tête K. Normalement, l'axe G se  loge dans l'évidement 11 du rabatteur avec la  tête K dans le trou     R,    et un écrou vissé sur  l'axe G maintient les pièces assemblées.

   Les  pièces 105 et 106 de commande des rabatteurs  présentent des fentes-cames de forme appro  priée 109, 110 et 111, 112, respectivement, dans  lesquelles se trouvent des galets antifriction  113 et 114, tournant sur des axes fixés sur le  support 104, au-dessus de celui-ci. Les fentes  de ces pièces ont la forme voulue pour donner  aux rabatteurs les mouvements de rabattage  voulus, conformément à la pratique habituelle  dans la partie, et la forme de ces rainures est  évidente pour les personnes au courant des ma  chines à monter les bouts. Comme on le voit à  la     fig.    23, les axes portant les galets<B>113</B> et  114 peuvent faire saillie au-dessus des faces  supérieures des pièces 105 et 106 et passer  dans des trous de la plaque 103; ils portent,  dans le haut, des écrous de recouvrement 116.  



  L'extrémité avant du     coulisseau    101 porte  une crosse 117     (fig.    4 et. 21) sur laquelle pivo  tent les extrémités arrière de bielles 118 et  119, au moyen d'axes 120. Ces bielles passent  sous les pièces 105 et 106, et. pivotent sur  celles-ci à leurs extrémités avant, au moyen       c1'axes    121     (fig.    22) munis de galets anti  friction s'adaptant dans des alésages du  dessous des pièces 105 et 1.06.

   En desserrant  les écrous des axes G et en poussant ceux-ci  vers le bas pour     dégager    leur tête K des trous       R        (fib.    35), on peut retirer les rabatteurs sans  déplacer d'autres pièces, ce qui facilite le rem  placement de rabatteurs d'une certaine dimen  sion par d'autres, d'une autre dimension, sui  vant le type de travail à effectuer.      Le porte-rabatteur 104     (fig.    4, 19 et 21) a  la forme voulue pour servir de guidage pour  un couteau 122     (fig.    26) placé immédiatement  en dessous des rabatteurs 107 et 108 et qui est  guidé de façon à se déplacer transversalement  à la plaque 104.

   Ce couteau 122 peut être fait  dans une tôle d'acier d'épaisseur appropriée  avec son bord biseauté de manière à faire un  bord tranchant E     (fig.    25). Ce bord tranchant       (fig.    26) est sensiblement rectiligne et perpen  diculaire à la direction générale de déplace  ment du couteau. Les bords latéraux du cou  teau sont ondulés, comme on le voit en 123, et.  sur ces bords sont placés des galets antifric  tion 124 portés par des axes 125 fixés sur le  support 104. Lorsque le couteau se déplace  dans le sens de la longueur, la mise en prise  des galets 124 sur les bords 123 fait     vibrer     rapidement le couteau transversalement, de  sorte que son bord tranchant E agit à la  façon d'une scie sur la matière à rogner, ce  qui facilite le rognage.  



  Le couteau 122     (fig.    26) présente une  ouverture 126 où passe l'extrémité supérieure  127     (fig.    25) d'un axe vertical 128. Celui-ci  est poussé vers le haut par un ressort. 129       (fig.    25) de manière à maintenir normalement  l'extrémité supérieure de l'axe dans l'ouver  ture du couteau. L'extrémité inférieure de  l'axe comporte une poignée 130 que l'on peut  saisir pour faire descendre l'axe et le dégager  du couteau.     Lorsque    cet axe n'est plus en  prise, on peut retirer le couteau pour l'affûter  ou le remplacer.  



  L'axe 128 passe dans une ouverture d'un  levier horizontal 131     (fig.    24) pivotant en 132  sur une pièce portée par le bâti de la ma  chine, le levier sortant par une ouverture du  flasque de gauche du bâti et portant une poi  gnée 133 à son extrémité de gauche. Un res  sort 134 est attelé, à une extrémité, sur le  levier et, à l'autre, sur une broche 134a     (fig.    6)  fixée au bâti, le ressort tendant à faire tour  ner le levier dans le sens des aiguilles d'une  montre     (fig.    24), en retirant ainsi le couteau.  



  Le secteur denté 100     (fig.    3) porte un  bras rigide 135 venant porter sur l'extrémité  supérieure d'une tige de piston 136, coulissant    verticalement, guidée de façon appropriée  dans le bâti et dont l'extrémité inférieure  porte un piston (non représenté) se déplaçant  dans un cylindre 137 à fluide sous pression.  Un ressort 158 tend à faire tourner le secteur  100 dans le sens des aiguilles d'une montre et  ainsi à faire descendre la tige de piston et, en  même temps, à faire reculer le rabatteur. Du  fluide sous pression arrive au cylindre en ve  nant d'une source appropriée, par exemple  une pompe ou un     réservoir,    par une conduite  138, l'arrivée du fluide au cylindre étant com  mandée par un obturateur 139. Celui-ci est.

    représenté comme étant une soupape à. piston  avec tige de commande 140 se déplaçant dans  un plan horizontal.     Normalement,    la soupape  est fermée et, en ce cas, le cylindre 137 com  munique avec l'atmosphère. Un levier 141       (fig.    3, 29, 30, 31 et 32), pivotant en 142 sur  un support fixe, a une face au contact de  l'extrémité extérieure de la tige 140, de sorte  que le levier 141, en basculant vers le bas,  fait reculer la tige 140, en ouvrant ainsi la  soupape pour faire pénétrer du fluide sous  pression dans le cylindre 137.

   L'extrémité infé  rieure d'une tige de     manceuv        re        1-14    pivote en  143 sur l'extrémité extérieure du levier 141;  cette tige s'élève     (fig.    3) vers le haut du bâti  où elle est. articulée sur un levier 145 dont.  une extrémité est calée sur un arbre horizon  tal 146 tourillonnant à ses deux extrémités  dans les parois latérales du bâti.

   Ce levier 145  passe dans l'ouverture 20 de la paroi anté  rieure du bâti, puis est coudé vers le haut,  comme on le voit en 147, et il porte à. son  extrémité supérieure une poignée 148 sur la  quelle l'opérateur peut appuyer la paume de  sa main; en appuyant sur cette poignée 148,  il abaisse le levier     141.,    en laissant ainsi du  fluide sous pression arriver au cylindre 137.  La tige 136 de ce dernier commande alors les  rabatteurs par l'intermédiaire des liaisons dé  crites, comprenant notamment le bras 135, le  secteur denté 100, le coulisseau 101, le sup  port 104 et les pièces 105 et 106. De préfé  rence, il y a un levier 145 avec poignée 148  de chaque côté de la machine, les deux leviers  étant calés sur l'arbre 146.

        Un loquet 149     (fig.    3 et 29 à 32), rainuré  en 149' (voir     fig.        32a)    et embrassant de part  et d'autre le bord avant du levier 141, pivote  sur cette extrémité avant du levier 141,  autour du même pivot. 143 qui relie la tige  144 à ce levier. Un ressort 150 tend à faire  pivoter ce loquet vers le bas autour de son  pivot, ce mouvement de basculement étant  limité par le contact de la partie non rainurée  du loquet avec le levier 141.  



  Une pièce pivotante 151     (fig.    3 et 29) est  calée sur l'arbre 45 portant le levier de pé  dale 49. Si on le désire, le bras 51, ci-dessus  décrit peut faire corps avec cette pièce 151.  Cette dernière porte un pivot 152     (fig.    29 à  32) portant un verrou 153 normalement main  tenu par un ressort 154 en prise avec l'extré  mité d'une vis de butée 156 qui tourne dans  une ouverture taraudée d'une console 157 en  saillie latérale sur la pièce 151. L'extrémité  supérieure de la vis de butée 156 est, de pré  férence, reliée par un joint à rotule à l'extré  mité inférieure d'une tige de réglage 159 qui  se dirige vers le haut et passe par une ouver  ture de la paroi avant du bâti. Elle porte un  bouton moleté 160 que l'on peut faire tourner  pour régler la butée 156.

   Comme représenté       (fig.    29), l'extrémité du     verrou    153 porte un  épaulement 155 qui, par moments, vient por  ter sur le coin inférieur du loquet 149 et le  fait pivoter dans le sens des aiguilles d'une  montre.  



  Dans la variante de la commande de la  broche P de la forme, représentée dans les       fig.    28 et 33, la base     651,    est montée sur le  chariot supérieur     60a    qui se déplace le long  du chariot     56a    par     manoeuvre    du volant 64,  comme on l'a dit plus haut. Toutefois, dans  ce cas, la pièce 70 qui tourne sur l'axe trans  versal 68 porte un secteur denté 170, engre  nant avec un secteur denté 171 pivotant en  172 sur le montant     66a    du vérin et muni d'un  galet 173 au contact de la face supérieure  174 d'un coin coulissant 175.

   L'angle de ce  coin est très aigu, de sorte que ce coin peut  agir non seulement comme dispositif de com  mande pour le secteur 171, mais encore pour  verrouiller celui-ci en position réglée. Le coin    175 coulisse dans un guidage du dessus du  chariot     60a    et il est relié par une bielle 176  à une tige de piston 177 actionnée par un  piston d'un cylindre     177a    à fluide sous pres  sion, monté sur le chariot     60a.    En laissant  arriver du fluide sous pression dans le cylin  dre, la tige de piston 177 avance, en dépla  çant le coin 175 qui fait tourner le secteur  denté 171, ainsi que la pièce 70 et fait bascu  ler la broche P.  



  Le chariot supérieur     60a    coulisse sur un  guidage en queue d'aronde pratiqué dans la  face supérieure 178 du chariot inférieur     56a,     lequel a sensiblement la forme d'un coin. Par  suite, lorsqu'une chaussure est montée sur la  broche P et que le chariot     60a    avance, non  seulement la     chaussure    avance, mais, en même  temps, elle se soulève d'une quantité corres  pondant à la pente de la surface 178.  



  De préférence, comme le montre la     fig.    33,  le chariot inférieur     561,    est guidé par un gui  dage à queue d'aronde en arc de cercle,     55a,     dont le centre de courbure se trouve sur l'axe  de la tige 26 sur laquelle se trouve le     porte-          bout    93. Le bout de la chaussure reposant sur  ce porte-bout, si l'on déplace transversalement  le chariot inférieur     56a,    la partie talon de la  chaussure oscille latéralement, mais sans que  la position du bout de la chaussure change  sensiblement.

   Par suite, on peut régler facile  ment le vérin de support de la forme de la  chaussure pour une chaussure du pied droit  ou du pied gauche, après qu'il a reçu par  ailleurs les autres réglages correspondant à la  dimension de la chaussure sans déranger sen  siblement le bout de la chaussure.  



  On a     représenté    une autre variante inté  ressante du vérin de support de la forme  dans les     fig.    36 à 39. Les pièces portant les  mêmes numéros de référence sont analogues     à,     celles de la fi-. 1.  



  Comme on le voit, la face     supérieure    de la  pièce 54 porte un organe de guidage trans  versal en queue d'aronde 55 reçu dans une  rainure ,de forme correspondante de la base  56 .du vérin. L'organe de guidage 55 et sa  rainure correspondante sont     représentés         comme ayant la même forme courbe que l'or  gane de     guidage    55a et     la        rainure    -de la       fig.33.    Ils peuvent cependant être     droits          comme    à la     fig.    1.

   La base 56 est représentée  comme étant une pièce coulée creuse, dans  un alésage taraudé de laquelle se visse un  arbre fileté 58 tournant dans des paliers de  la pièce 54, l'arbre portant à un bout un  volant 59 au moyen duquel on peut le faire  tourner. En faisant tourner l'arbre, on dé  place,     transversalement    à la machine, la base  56 du vérin.  



  Le     dessus    184 de la base 56 est représenté  ici comme étant     un    couvercle montant vers  le     porte-bout,    avec une pente da l'ordre de  15  sur l'horizontale. Comme on le voit dans  les     fig.    37 et 38, ce dessus 184 présente une  fente longitudinale 185 formant guidage pour  la partie inférieure .d'un chariot mobile<B>186</B>  de la broche P porte-forme. De préférence,  le chariot 186 présente, sur ses faces latérales,  des rainures longitudinales dans lesquelles se  logent les     bords    opposés de la rainure 185, de  manière à constituer un support stable pour  le chariot lorsque celui-ci monte et descend  sur son guidage.

   La partie 187 du chariot  186 qui est située sous le .dessus 184 présente  une ouverture taraudée dans laquelle est vissé  un arbre fileté 188, longitudinal, tournant, à  ses extrémités, dans des paliers portés par les  parois avant et arrière de la base 56.     Sur     l'arbre 188 sont fixés des colliers empêchant  son déplacement axial. L'extrémité avant de  l'arbre 188 porte un volant 189 .au moyen :du  quel on peut le faire tourner. En tournant ce  volant, on fait monter et descendre le     ,chariot     186 sur le dessus 184 .de la     base    56. Le cha  riot 186 présente une face supérieure sensible  ment horizontale, à partir de laquelle s'élève  la broche P porte-forme.

      Comme on .le voit à la     fig.    39, la hauteur  de la partie talon de formes L de dimensions  différentes (c'est-à-dire de     longtiexirs    diffé  rentes) est variable, .de sorte que, lorsqu'on  place     ime    forme     longue    sur la broche P, la  surface supérieure de la partie du bout est  sensiblement plus élevée que dans le cas d'une    forme de plus petite dimension.

   Par suite, si  l'on place successivement des formes d'une  série de     dimensions    consécutives, avec leurs  bouts au contact du porte-bout 93, dont. la  position par rapport au rabatteur<B>107</B> a été  fixée dans le :cas de la première forme de la  série,     i.1    serait nécessaire, pour que leurs par  ties du talon se trouvent clans le même plan,  de soulever ou d'abaisser la broche     porte-          forme,    suivant la dimension particulière de la  forme. La     fig.    39 représente schématiquement  les positions d'une série de formes dont les  bouts reposent sur le     porte-bout    93.

   On re  marquera que les bords avant 190, 191 et  19? des :parties du talon (les formes de cette  série forment un plan incliné représenté par  le trait interrompu     200-200    et, pour des  formes commerciales courantes, on constate  que cette ligne fait avec l'horizontale un angle  d'environ 15  43'.

   Par suite, l'angle de la pente  du guidage du chariot 186 doit être sensible  ment de 15  43', quoique l'exactitude de cet  angle ne soit pas essentielle pourvu que la  pente soit telle que, lorsqu'on place diverses  formes vers l'avant -de la machine, elles s'élè  vent verticalement, de telle sorte que, bien que  des formes de     longueurs    différentes aient. des  hauteurs différentes, une forme de dimen  sion donnée     présentera.    toujours sa portion  du bout en position convenable pour reposer  contre le     porte-bout    93, quelle que soit sa.     lon-          gueur.     



  Par suite, la     manceuvre    du seul volant 189  permet de régler la broche porte-forme, à la       -fois    dans le sens de la longueur et dans celui  de la hauteur de la forme, de manière à la  placer convenablement par rapport au     porte-          bout    et aux rabatteurs. Le déplacement     trans-          versal    de la broche     porte-forme,    par exemple,  pour s'adapter à des     chaussures    droite ou  gauche, se fait. en     actionnant    la roue 59.

   Le  centre du guidage arqué de la pièce 55 se  trouve sur le     porte-bout    93, de sorte (lue,       lorsqu'on    règle la base 60     transversalement,    la  broche P porte-forme se déplace en arc de  cercle. De ce fait, le talon de la chaussure  pivote sans changer sensiblement la     position     du bout.      Dans les     fig.    2 et 5, la pédale 50 est repré  sentée     comme    munie d'un verrou de retenue  180 sollicité vers l'avant (le la machine par  un     ressort.    181 et comportant un bras 182  actionné au moyen du pied et par lequel on  peut faire tourner le verrou vers l'arrière.

    Le verrou vient s'accrocher dans un loquet  fixe 183 lorsqu'on     abaisse    la pédale, en main  tenant ainsi la. pédale en position basse     jus-          qu'à    ce que le verrou soit libéré en abaissant  e bras 182.  



  En     supposant    que l'empeigne a été mon  tée sur la forme et qu'elle est, prête pour la.  mise en forme du bout et que la machine est.  prête à commencer la mise en forme avec les  rabatteurs complètement en retrait, l'opéra  teur monte la forme sur la broche P, en posi  tion renversée, le bout de la forme étant dirigé  du côté opposé à l'opérateur et sous les ra  batteurs, supporté par le porte-bout 93.  



  L'opérateur actionne alors les différents  organes de réglage, de manière à placer le  bout de la semelle de la chaussure en posi  tion convenable par rapport. aux rabatteurs.  L'opérateur peut faire tourner le bouton W  pour soulever ou abaisser le talon de la  chaussure par rapport au porte-bout. Il peut  faire tourner le volant 39, de manière à régler  le     porte-bout    et l'axe portant le talon par  rapport à la partie inférieure de la tige 26.  Il peut. alors faire tourner la roue 59, de ma  nière à régler transversalement la broche P,  en faisant ainsi tourner de côté le talon de  la chaussure.

   Si,     connue    représenté à la     fig.    33,  le support est monté de manière à se déplacer  suivant un arc, ce réglage fait pivoter le ta  lon de la chaussure sans changer sensiblement  la position latérale de son bout, en     disposant     ainsi la machine pour mettre en forme une  chaussure du pied droit ou gauche. Il peut  faire tourner le volant 64 de manière à dépla  cer la     broche    clans le sens longitudinal en vue  de l'adapter à des chaussures de dimensions  différentes et il peut actionner la poignée 78  de façon à déplacer la broche P latéralement  pour mettre -de niveau la semelle de la chaus  sure.

      Ayant ainsi réglé la forme de façon que  le bout de la semelle de la chaussure soit en  position     voulue    par rapport au plan du dé  placement des rabatteurs, l'opérateur ma  noeuvre la poignée 74 (ou les     dispositifs    équi  valents ci-dessus décrits) .pour faire basculer  la broche P vers le porte-bout de manière à  appliquer à force le bout de la chaussure sur  ce dernier,     la,    came 72 ou dispositifs équiva  lents bloquant, les pièces clans cette position,  de sorte que la chaussure est maintenant rigi  dement en place pour commencer le rabattage.  



  L'opérateur abaisse alors complètement la  pédale 50 en soulevant ainsi en même temps  les supports du bout et du talon et la semelle  de la chaussure jusqu'à une position située au  dessus du plan d'action des rabatteurs. Pen  dant cette descente de la pédale, le verrou 153  se déplace librement au-delà du loquet 149, ce  dernier se soulevant pour permettre au ver  rou de passer, comme on le voit à la     fig.    31.  



  Lorsque la chaussure est ainsi complète  ment soulevée, la pédale est bloquée au moyen  du verrou de retenue 80, ce qui évite à  l'opérateur d'avoir à la maintenir abaissée  pendant la préparation de l'empeigne pour la  mise sur forme. Les pièces étant dans cette  position, l'opérateur peut tirer le bord de  l'empeigne sur le bout de la chaussure, à  l'aide de pinces en particulier si ce bord est  étroit, puis il applique de l'adhésif sur la sur  face intérieure du bord de l'empeigne et     sur     la semelle première où l'élément équivalent.

    Après avoir     ainsi    préparé l'empeigne, l'opé  rateur étale le bord de celle-ci à l'extérieur, de  façon qu'il recouvre les rabatteurs, en mainte  nant le bord abaissé à .la main ou à l'aide  d'un dispositif approprié, de manière à aug  menter la prise des rabatteurs     lorsqu'ils    avan  cent en effectuant le rabattage. On peut alors  laisser remonter la pédale de manière à abais  ser la chaussure en position de rabattage.  Pendant que la pédale monte, le verrou 153  descend et vient engager le loquet 149, en  faisant ainsi descendre le levier 141     (fig.    32),  ce qui ouvre la soupape 139 et laisse arriver  du fluide sous pression dans le cylindre 137.  Les rabatteurs avancent ainsi mécaniquement      pour effectuer le rabattage.

   Pendant     qu'ils     avancent,     l'opérateur    peut     faire    redescendre  la pédale,     suffisamment    pour     obtenir    une  pression très     sensible    du dessous de la chaus  sure .contre la     surface        inférieure    des rabat  teurs qui avancent. Ceci aplatit le bord de       1-'empeigne    .et assure une adhérence conve  nable, tout en augmentant en même temps la  prise des rabatteurs sur le bord à mesure que  ces rabatteurs avancent.

   Dans ces conditions,  le déplacement vers l'intérieur des rabatteurs  est suffisant pour exercer un effort de mon  tage     puissant        sur    l'empeigne, de sorte que  l'empeigne est     convenablement    montée sans  avoir     recours    à l'opération préliminaire habi  tuelle de rabattage. On évite ainsi les dété  riorations de l'empeigne provenant souvent de  ce rabattage. Un simple     déplacement    vers  l'avant des rabatteurs peut être suffisant pour  compléter la mise     sur    forme, mais on peut  faire avancer et reculer les rabatteurs autant  de fois qu'on .le désire .pour compléter Bette  mise     sur    forme, en actionnant la pédale ou  la poignée 148.

   Après le rabattage, on abaisse  légèrement la chaussure et, tandis que les  rabatteurs sont avancés, au     moins    partielle  ment et, de préférence, complètement, on     ma-          noeuvre    la poignée 133, en faisant ainsi avan  cer le couteau 122 de façon que son bord  avant porte     sur    .la matière de l'empeigne ra  battue et     enlève    tous les plis en saillie, en  laissant ainsi un dessous lisse ne nécessitant  pas d'autre ébarbage, pilonnage ou traitement  abrasif, en le     laissant    prêt pour l'application  de la semelle qui se fait ensuite.

      Après que le couteau 122 a opéré, on lâche  la pédale, le support de la chaussure revient  à. sa position basse initiale, on actionne la  poignée 74 ou organe     équivalent    pour déblo  quer la forme et on enlève la forme, avec la  chaussure montée qu'elle porte, de     dessus    la  broche, en laissant ainsi la machine prête à  recommencer un<I>cycle</I> de     montage.     



  Lorsqu'on     utilise    un bout :dur, après le  premier     pinçage,    on abaisse la     chaussure    pour  amener la     semelle    première juste en essors  du plan des rabatteurs et l'on fait avancer         partiellement    ceux-ci, en     manoeuvrant    la poi  gnée 148, pour .conformer le bout dur. On  fait ensuite reculer les rabatteurs, on soulève  la     chaussure    au-dessus des     rabatteurs    et on  enlève l'excès de matière du bout dur à l'aide  d'un couteau à main ou autre outil, de sorte  que, dans le rabattage suivant, le bord peut  être pris .convenablement par les rabatteurs  et être soumis à l'effort de rabattage désiré.

    



  La machine     ci-dessus    décrite est de cons  truction simple, la construction étant très sim  plifiée et le nombre .des pièces réduit au mi  nimum du fait que les rabatteurs sont portés  et     guidés    par des dispositifs fixes, de sorte  que .les     liaisons    servant à actionner les rabat  teurs n'ont pas besoin de s'adapter à des plans  différents de déplacement des     rabatteurs.    Le  genre de support .de la chaussure et de sa pré  sentation à la position de travail est égale  ment simple, et bien qu'il soit prévu un ré  glage universel de la     chaussure    par rapport  au plan des rabatteurs, les organes néces  saires à .cet effet sont simples, durables et peu  coûteux de fabrication.

   Tous les organes de  réglage et de commande sont placés de     faeon          avantageuse    pour l'opérateur et le mode de  fonctionnement est si simple     qu'une    très       courte    période d'instruction suffit pour met  tre au courant une personne, sans aucune  connaissance de la. partie, de la     manoeuvre    de  la machine et de la     pratique    du procédé en  jeu.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Machine destinée à mettre sur forme les bouts de chaussures, comprenant des rabat teurs susceptibles de coulisser, portés par un support mobile et comportant un porte-bout, un support de porte-bout guidé de manière à se déplacer suivant une trajectoire perpendi culaire au plan de déplacement.
    des rabat teurs et un vérin portant une broche suppor tant .la forme en position renversée, machine caractérisée par le fait qu'elle -comprend une pédale @et des organes de liaison disposés de manière à pouvoir amener le support du porte-bout vers le plan de déplacement des rabatteurs. SOUS-REVENDICATIO'-,#TS 1.
    Machine selon la revendication, caracté risée par le fait que le support du porte- bout est porté par une tige susceptible de cou lisser dans le sens axial et présentant des parties supérieure et inférieure mobiles l'une par rapport à l'autre, des moyens servant à déplacer l'une par rapport à l'autre lesdites parties de la tige pour régler la position du porte-bout. 2.
    Machine selon .la revendication et la sous-revendication 1, caractérisée par le fait que l'organe de liaison reliant la pédale et le porte-bout comporte une crémaillère fixée à ladite tige, cette crémaillère engrenant avec une roue dentée calée sur un arbre que la pédale fait tourner dans un sens et qu'un ressort tend à faire tourner en sens contraire. 3.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisée par le fait que ladite partie supérieure de la tige présente une section droite polygonale -et que le support du porte-bout comporte une douille s'adaptant sur cette partie polygonale, le sup port du porte-bout présentant, à ses extrémi tés opposées, des fentes destinées à former des paliers dans lesquels sont logés les tou rillons d'un galet constituant le porte-bout. 4.
    Machine selon la revendication, carac térisée par le fait qu'elle comporte des organes de guidage sensiblement perpendiculaires au plan dans lequel se déplacent lesdits rabat teurs et que, dans ces organes de guidage, coulisse un chariot portant ledit vérin, des moyens permettant de déplacer le chariot en même temps que se déplace le support. du porte-bout. 5. Machine selon la revendication et la sous-revendication 4, caractérisée par le fait que ledit. vérin est mobile longitudinalement et transversalement par rapport au chariot, des moyens permettant de déplacer ledit vé rin dans l'un ou l'autre de ces deux sens. 6.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 4 et 5, caractérisée par le fait que lesdits rabatteurs sont guidés de façon à se déplacer dans un plan horizontal et que la hauteur du vérin par rapport au chariot est ajustable. 7. Machine selon la revendication et les sous-revendications 4 à 6, caractérisée par le fait que des moyens permettent de faire tour ner ladite broche par rapport au vérin, au tour d'un axe parallèle à la face avant du bâti de la machine.
    8. Machine selon la revendication, pourvue d'une source de puissance actionnant les ra batteurs, caractérisée par le fait que des or ganes de liaison réunissent les moyens de sou lèvement du support du pdrte-bout et ladite source de puissance, en vue de faire entrer lesdits moyens en action. 9. Machine selon la revendication et la sous-revendication 8, caractérisée par le fait que lesdits organes de liaison sont tels que le porte-bout doit être soulevé à son maximum, puis partiellement abaissé avant que la source de puissance puisse être actionnée.
    10. Machine selon la revendication et les sous-revendications 8 et 9, caractérisée par le fait que la source de puissance actionnant les rabatteurs consiste en un moteur à fluide sous pression avec soupape de commande et que lesdits organes de liaison sont disposés de ma nière à actionner cette soupape en vue de lais ser du fluide sous pression arriver au moteur.
    11. Machine selon la revendication et les sous-revendications 8 à 10, caractérisée par le fait que les organes de liaison qui actionnent ladite soupape comportent un levier actionné à la main, un loquet porté par ledit levier, un verrou de commande qui se soulève libre ment au-delà -du loquet -lorsque le porte-bout est soulevé à son maximum, ce verrou et ce loquet étant disposés de faon telle que, lors que le .porte-bout descend ensuite, le verrou bloque le loquet et actionne ainsi la soupape de faon à admettre du fluide sous pression dans le moteur.
    12. ylachine selon la revendication et la sous-revendication 11, caractérisée par le fait que des moyens permettent de régler la posi tion initiale du verrou par rapport au loquet. 13. Machine selon la revendication et les sous-revendications 7 à 12, caractérisée par le fait qu'un moyen moteur est disposé de manière à faire tourner la broche. 14. Machine selon la revendication et la sous-revendication 13, caractérisée par le fait que ledit moyen moteur est constitué par un cylindre contenant un piston, -des moyens permettant de faire arriver du fluide sous pression dans ledit moteur. 15.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 13 et 14, caractérisée par le fait qu'un secteur denté, solidaire de la broche, est .disposé de manière à engrener avec une roue dentée qiie fait tourner ledit moteur. 16. Machine selon la revendication et les sous-revendications 13 à 15, caractérisée par le fait que la liaison entre ledit moteur et ledit secteur denté comporte un coin solidaire du moteur et au contact d'un galet solidaire du secteur, la disposition de ces pièces étant telle que le coin sert non seulement de dispo sitif de commande thidit secteur, mais encore à maintenir les pièces en position de réglage.
    17. Machine selon la revendication, carac térisée par le fait que le vérin est guidé sui vant" une trajectoire courbe ayant un centre de courbure sir le porte-bout. 18. Machine selon la revendication, carac térisée par le fait. que la. machine comporte un couteau de rognage placé immédiatement sous les rabatteurs et un dispositif destiné à faire avancer ledit couteau et des moyens pour faire vibrer ce couteau en même temps qu'il avance.
    19. Machine selon la revendication et la sous-revendication 18, caractérisée par le fait due ledit couteau est à bord tranchant sensi blement rectiligne et que ses bords Iongitu- dinaux présentent des ondulations qui, lors que le couteau avance, viennent en contact avec des galets disposés de part et d'autre di, couteau, en contact avec lesdites ondulations, de sorte qu'ils font vibrer le couteau dans le sens de sa longueur. 20.
    Machine selon la. revendication et les sous-revendications 18 et 19, caractérisée par le fait que le couteau est intercalé entre les rabatteurs et leur support, ce couteau avan çant sous la commande d'une pièce suscep tible de coulisser à laquelle il est réuni nor malement par un axe susceptible de s'effacer.
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