Machine à additionner imprimante. La présente invention a pour objet une machine à additionner imprimante, suscep tible d'effectuer aussi une multiplication, munie de moyens d'introduction du multipli rateur et. d'un dispositif pour l'impression dudit multiplicateur.
Cette machine est caractérisée par un support mobile portant des caractères d'im pression, support qui est. relié aux moyen. d'introduction du multiplicateur de façon telle, qu'à chaque introduction d'un chiffre (le celui-ci dans la machine, ledit support est déplacé de sa position de repos dans une posi tion telle que le caractère correspondant au chiffre introduit se trouve en position pour être imprimé, et est ensuite reporté et bloqué dans sa position de repos après l'impression, position de repos dans laquelle il reste jus qu'à l'introduction d'un nouveau chiffre du multiplicateur, ce qui fait que les chiffres de ce dernier sont. imprimés indépendamment.
du nombre de tours due la machine accomplit pour effectuer la multiplication, les carac tères portés par le support étant, de préfé rence, inclinés de façon telle qu'on puisse dé terminer, par leur inclinaison, l'ordre de lec ture des chiffres composant. le multiplicateur, qui ont été imprimés.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine faisant l'objet de l'invention, - et en particulier le dispositif d'impression du mul tiplicateur que comprend cette forme d'exé- cution. Dans cette forme d'exécution, l'intro duction du multiplicateur est accomplie moyennant un clavier de dix touches 0 à 9.
Pic. 1 est une vue latérale du clavier d'in troduction du multiplicateur et du dispositif d'impression du multiplicateur que comprend ladite forme d'exécution.
Fig. 2 représente ce clavier en coupe sui vant la ligne A-A de la fig. 1.
Fi-. 3 montre un exemple d'impression des chiffres du multiplicateur.
Fi-. 4 montre un autre exemple d'impres sion des chiffres du multiplicateur suivant une variante.
Les dix touches du clavier du multipli cateur sont disposées selon deux files parallèles a et b. Sur l'extrémité inférieure de la tige 1 de chaque touche est fixé un tourillon 2 glis sant dans des fentes inclinées d'une plaque 3. Cette plaque peut à son tour glisser, au moyen de deux fentes, sur deux tourillons 20 et. 20a; un ressort 27 maintient. normalement la plaque 3 clans sa position de droite (fig. 1).
Sur l'extrémité de droite de la plaque 3 est fixé un butoir 22 propre à retenir un verrou 4 pivotant en 4u, ce dernier étant sou mis à l'action d'un ressort 29. Lorsque la plaque 3 est dans la position de droite, son butoir 22 maintient le verrou 4 engagé avec une crémaillère 5 qui est montée pour glisser en sens horizontal-sur deux butoirs fixes 5b et 5c et qui est soumise à l'action d'un ressort 6. Sur son extrémité de gauche, la crémail lère 5 est pourvue d'un butoir 5a qui peut buter contre les éperons lb des tiges de chaque touche.
A son extrémité de droite, la crémaillère 5 est reliée, .par un pignon 9, à un support 10 portant de haut en bas des caractères d'impression 0-9, avec la même succession que celle des tiges 1 des touches du clavier du multiplicateur de gauche à droite. Le sup port. 10 comprend une crémaillère se trou vant du côté du groupe des supports porte- caractères normaux de .la machine, non re présenté dans le dessin, et préférablement à gauche de celui-ci.
La crémaillère 5 présente une saillie 18 propre à s'arrêter contre un crochet 31 d'un levier 15 pivotant en 16 et qui tourne en sens opposé à celui des aiguilles d'une montre sous l'action d'un ressort 28. Le levier 15 est retenu normalement dans la po sition représentée, par un levier 25 pivotant en 32 et qui engage un tourillon 15c fixé sur le levier 15.
En face du bras horizontal du levier 25 se trouve une came 33 d'un levier 7 fixé sur l'arbre principal 8 de la machine, qui, de ma nière connue dans les machines à addition ner, effectue une oscillation complète de 90 à chaque tour de la machine. Sur son extré mité supérieure, le levier 7 porte un bu toir 13 pouvant agir sur un éperon 14 de la crémaillère 5.
Outre que par le levier 25, la position du levier 15 est déterminée par un butoir 17, qui est fixé sur la plaque 3 et qui se trouve normalement en face du levier 15, et par un crochet à ressort 19, pivotant sur .le levier 15 et propre à engager le tourillon fixe 20, un butoir 21 fixé sur la plaque 3 maintient nor malement le crochet 19 dans la. position re présentée dans le dessin.
Sur le bras horizontal du levier 15 pi vote un levier 26 qui présente à son extré mité supérieure un crochet 26a propre à se placer à droite du bras vertical d'un cadre 12. Ce cadre retient normalement, en coopé ration avec une barre 11 pivotant en 11a, des martelets 30, pivotant aussi en 11a et soumis à l'action de ressorts 11b.
Lorsque la barre 11 tourne dans le sens des ai-milles d'une montre et successivement. le cadre 12 tourne en sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, les martelets 30 frappent les carac tères portés en position d'impression devant le cylindre .par les supports porte-caractères, dont l'un est le support des caractères cor respondant aux chiffres du multiplicateur. Après l'impression, la barre 11 ramène les mantelets 30 dans la. position de repos dans laquelle est aussi ramené le cadre 12.
Le mé canisme des mantelets 30, de leur barre de recharge 11 et du cadre 12 est connu dans les machines à additionner imprimantes et il n'y a pas lieu d'en donner une description détaillée.
Pendant l'abaissement d'une des touches du clavier du multiplicateur, le tourillon 2 de la tige 1 correspondante glisse dans la fente de la plaque 3, en :déplaçant celle-ci vers la gauche. La touche 1, qui reste abaissée jus qu'à la fin du nombre de tours accompli par la machine en conséquence de son abaisse ment, revient ensuite automatiquement dans sa position de repos. Ce mécanisme est connu dans les machines à additionner comprenant un clavier pour le multiplicateur et il n'y a pas lieu d'en donner une explication ultérieure.
Le déplacement de la plaque 3 vers la gauche dégage le verrou 4 du butoir 22, de sorte que de verrou 4 s'élève et dégage la cré maillère 5. Celle-ci peut alors se déplacer vers la droite, sous l'action de son ressort 6, lorsque, à cause de l'abaissement de la touche, l'arbre 8 commence à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre en éloi gnant le butoir 13 du levier 7 de l'éperon 14 de la crémaillère 5. Le déplacement. de la cré maillère 5 vers la droite continue jusqu'à ce que son butoir 5a s'arrête contre l'éperon l b de la touche qui a été abaissée.
De cette façon, la crémaillère est avancée d'un nombre cor respondant de .pas et, moyennant le pignon 9, le support 10 s'est élevé dans une position telle, que le caractère correspondant au chiffre de la touche abaissée est porté de vant le cylindre.
Aussitôt que l'impression a été effectuée au moyen clés martelets 30, le butoir 13 du levier 7, en agissant sur l'éperon 14, ramène, pendant. la phase de retour de l'oscillation de l'arbre 8, la crémaillère 5 dans la position de repos.
Pendant. les tours suivants que la ma chine accomplit pour achever la. multiplica tion du chiffre du multiplicateur qui a été emplacé, il faut empêcher que la. crémaillère 5 répète la course à chaque tour de la machine et en plus il faut que le dispositif d'impres- sion reste inactif, afin qu'à chaque tour l'im pression du même chiffre du multiplicateur et, à sa droite, celui du multiplicande, ne soient pas répétées.
Ce but est obtenu par le levier 15. Lors que le levier 7 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, sa came 33 bute contre le bras inférieur du levier 25 et .le fait tourner en sens opposé à celui des aiguilles d'une montre en libérant le tourillon 15a du levier 17.
Puisque la plaque 3 avec son butoir 17, qui normalement empêche le levier 15 de tourner, a été déplacée vers la gauche pen dant l'abaissement de la touche, le levier 15 est libre de tourner dans le sens opposé à celui des aiguilles .d'une montre sous l'action de son ressort 28.
Cette rotation du levier 15 n'a pas lieu pendant le premier tour de la multiplication, parce que la crémaillère 5, lorsque le levier 15 a été libéré du levier 25,a déjà effectué vers la droite un déplacement. tel que le ero- ehet 31 est arrêté par le bord de la partie la plus large de la crémaillère 5, à gauche de la saillie 18.
Lorsque, dans la phase de retour du pre mier tour de la multiplication, le levier 7 ramène la crémaillère 5 en position de repos, la saillie 7.8, en se déplaçant vers la gauche, permet au levier 15 de tourner en sens opposé à celui des aia ailles d'une montre sous l'action de son ressort 28. Le levier 19 accroche alors le tourillon 20 en bloquant le levier 15 dans sa position déplacée.
Dans cette position le levier 26, qui peut être ap pelé de non impression , est. déplacé vers le haut, et empêche avec son crochet 26a la rotation du cadre 12 en sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, ainsi que la libé ration des martelets 30 pendant les tours de la. multiplication successifs au premier. En outre le crochet 31 s'étant placé, pendant la rotation du levier 15, en face de la saillie 18, la crémaillère 5 est empêchée de se déplacer vers la droite.
Aussitôt que la multiplication est ter minée et que la touche abaissée revient dans la position de repos, la plaque 3 est ramenée dans la position de droite. Le butoir 21 dégage le levier 19 du tourillon 20, de sorte que le levier 15 peut être porté en position de repos par le butoir 17.
Le verrou 4 est ramené en position de repos par le butoir 22 et engage ainsi la. crémaillère 5 en la bloquant pour toutes les opérations de la machine, hormis la multiplication. , La machine représentée étant du type connu dans lequel la multiplication d'un chiffre du multiplicateur par le multipli cande est. accomplie entièrement. pendant les tours effectués par la machine lors de l'abaissement de la touche correspondante, l'abaissement de la touche 0 du clavier du multiplicateur cause simplement l'avance ment du multiplicande d'un pas, de la même manière que si la touche 0 du clavier numé rique normal de la. machine eût été abaissée.
Si on désire maintenant que les zéros du multiplicateur soient imprimés comme les autres chiffres chi multiplicateur, la machine doit. effectuer un tour pour chaque zéro, de faon à pouvoir actionner le dispositif d'im pression. Naturellement, pendant ce tour au- eune calculation ne doit avoir lieu.
L'impres sion des zéros du multiplicateur est rendue pos sible en faisant actionner, au moyen -de la touche 0 du clavier du multiplicateur, qui commande .d'ailleurs le support. 10 analogue- ment aux autres touches du multiplicateur, le mécanisme de non-addition bien connu dans les machines à. additionner. Il n'est pas nécessaire de décrire le fonc tionnement de ce mécanisme; il suffit de no ter qu'un levier 24, qui peut être appelé le levier de non-addition , fait accomplir à la machine un tour de non-addition lorsqu'il est déplacé vers la droite.
La tige 1 de la touche 0 -du clavier du multiplicateur est munie dans ce cas d'un prolongement qui agit sur le levier à équerre 23 qui, lorsqu'il tourne en sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, déplace le levier 24 vers la droite. A la fin du tour, le levier \?4 revient en position de repos par l'action d'un ressort.
Dans .les machines à additionner impri mantes connues, à chaque tour d'impression le cylindre tourne et fait avancer le papier, de sorte que les chiffres du multiplicateur sont imprimés l'un au-dessous de l'autre sur une colonne verticale. Si les caractères em ployés pour l'impression sont droits, la lec ture du nombre du multiplicateur formé par lesdits chiffres peut être incommode.
En outre, puisque la machine représentée peut être du type dans lequel la. multiplication est effectuée en partant du premier chiffre de <B>01</B> -ache du multiplicateur, ou bien du type dans lequel on part du premier chiffre -de droite, l'opérateur pourrait être en doute, si le multiplicateur imprimé sur la colonne v erticale doit être lu du haut en bas ou du bas en haut.
Au lieu d'employer des moyens d'indica tion tels que flèches ou autres, il est conve nable de disposer ,les caractères sur le sup port 10 de la machine représentée dans une position inclinée, de façon telle que les chiffres imprimés l'un au-dessous de l'autre indiquent eux-mêmes l'ordre dans lequel on doit les lire. En particulier, l'inclinaison des chiffres vers la droite porte à. lire le nombre du haut en bas, celle vers la gauche du bas en haut, l'angle d'inclinaison pouvant être n'importe lequel, jusqu'à rejoindre 90".
Les fig. 3 et 4 montrent deux manières d'impression des chiffres du multiplicateur. Toutes deux se réfèrent à la multiplication du nombre 12,25 par le nombre 759, le premier étant multiplicande, le second multiplicateur; comme on le voit dans le dessin, les chiffres sont inclinés, dans ce cas particulier, de 45 . On voit en outre que, dans le cas de la fig. 3, la multiplication a été effectuée en partant du premier chiffre de gauche du multipli- eateur et que, dans le cas de la fig. 4, la multiplication a été effectuée en partant du premier chiffre de droite.