CH275042A - Récipient pour transport, du type dit "container". - Google Patents

Description

  
 



  Récipient pour transport, du type dit   .container.   



   La présente invention a pour objet un récipient pour transport, du type container, étudié plus spécialement pour transports   ma-    ritimes.



   On sait que, de plus en plus, l'utilisation des containers se substitue à celle des emballages anciens par caisses clouées ou paniers, ce mode d'emballage étant considérablement plus avantageux, tant en raison de la facilité et de l'économie de manutention qu'il procure, que de la protection contre la casse.



   Les containers usuels, constitués par des caisses en acier, présentent toutefois divers inconvénients. Spécialement, dans les transports maritimes, leur retour à vide exigeant le même volume que lorsqu'ils sont chargés, est très onéreux, puisqu'il est presque aussi coûteux que l'aller à pleine charge, ce qui augmente considérablement les frais de transport.



  Avec les containers métalliques, les réparations sont difficiles: elles nécessitent l'immobilisation complète du container.



   Le container suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend au moins six panneaux à cadre d'armature comprenant un fond et un dessus portant des broches d'assemblage verticales et au moins quatre côtés se chevillant sur ces broches entre le fond et le dessus en position verticale pour constituer le récipient en forme de caisse aussi bien   qu à    plat pour former   un    bloc de volume réduit pour le transport à vide.



   Dans un tel container, un panneau endommagé ou perdu pourrait être remplacé par une pièce semblable, de sorte que les réparations n'immobiliseraient pas le container. Les voyages de retour à vide s'effectuant à l'état replié sous un encombrement réduit au minimum.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du container selon l'invention.



   La fig. 1 est une vue perspective du container monté.



   La fig. 2 est une vue perspective du container replié pour le retour à vide.



   La fig. 3 est une vue perspective de l'élément de base.



   La fig. 4 est une coupe de cet élément.



   La fig. 5 est une vue de face   dtm    panneau latéral.



   La fig. 6 est une vue en coupe de ce panneau suivant la ligne VI-VI de la fig. 5.



   La fig. 7 représente la disposition d'ensemble des panneaux latéraux.



   Les fig. 8 et 9 montrent en détail, respectivement en coupe et de face, l'assemblage des panneaux avec la base.



   La fig. 10 est une vue en coupe du montage de deux panneaux.



   La fig. 11 représente le toit vu par-dessous.



   La fig. 12 est   une    coupe suivant la ligne
XII-XII de la fig. 11.  



   Le container se compose de six éléments démontables: une base 1, un toit 2 et quatre panneaux latéraux 3, 4, 5 et 6. Ces panneaux sont identiques et réversibles. Ils sont assemblés avec la base 1, avec le toit 2 et entre eux au moyen d'un ensemble de broches et clavettes coopérant avec des orifices convenablement ménagés permettant la fixation aussi bien pour le container monté (fig. 1) que pour les éléments démontés et superposés (fig. 2).



   Dans la position montée, les panneaux 3 et 5 s'étendent sur toute la largeur de la base 1. Dans le sens de la longueur, les panneaux 4 et 6 n'affleurent pas au bord de la base 1, le complément étant assuré par l'épaisseur des panneaux 3 et 5   (fig.    1 et 7).



   La hauteur des panneaux est égale à la moitié de la longueur de la base 1. De la sorte, lorsque les panneaux sont démontés, deux panneaux 3 et 4 ou 5 et 6 (fig. 2) peuvent   etre    juxtaposés pour occuper la surface totale de la base 1 (ou du toit 2). Dans cette position, les broches prévues sur la base 1 ou le toit 2, qui servent au montage du container, coopèrent avec des orifices des panneaux 3 à 6 pour assurer leur liaison et constituer avec les éléments repliés   un    volume réduit.



   La base 1 se compose   d'un    cadre 7 en bois dur, d'équarrissage convenable pourvu d'entretoises 8, le tout assemblé à tenons et mortaises et consolidé par des armatures en acier 9. Cadre et entretoises sont recouverts   d'un    parquet en bois 10, éventuellement renforcé par une tôle.



   La base porte en outre quatre pieds 11, en bois dur ou métalliques, de dimensions appropriées pour répondre aux prescriptions réglementaires. Chacun de ces pieds 11 est entaillé pour présenter une encoche transversale 12. Cette encoche est à double but: elle est destinée à recevoir les broches de fixation sur les plateformes des wagons ou autres engins de transport; elle sert aussi à permettre le passage à un essieu qui, muni de galets de roulement, facilite les déplacements du container.



   Dans les pièces constituant le cadre 7 sont disposées des broches métalliques 13, représentées en détail fig. 8 et 9, servant à la fixation des panneaux tant à la position verticale (fig. 1) qu'horizontale (fig. 2). Des anneaux 14 sont prévus, de préférence, sur les entretoises longitudinales 8 de section suffisante pour supporter un effort double de l'effort normal de levage.



   Les panneaux 3, 4, 5 et 6 (fig. 5 à 10) sont identiques entre eux et chacun est symétrique par rapport à ses deux axes principaux, de sorte que les quatre panneaux sont réversibles. Chaque panneau est formé d'un cadre en bois dur 15 avec entretoise 16, garni   d'lm    parquet 17 en bois ou contreplaqué, au besoin renforcé d'une feuille de tôle. Le cadre est renforcé aux angles par des équerres métalliques 18. Il porte, convenablement disposés, des orifices 19 au nombre de huit pour le passage de broches d'assemblage. Ces orifices sont avantageusement protégés par des plaques métalliques 20. Des poignées 31 peuvent être prévues pour la manutention. Chaque panneau a une longueur égale à la largeur de la base 1; sa hauteur est égale à   a    moitié de la longueur de la base 1.

   De la sorte, deux panneaux juxtaposés et posés à plat viennent occuper la surface totale de la base 1 pour le retour à vide du container. Dans le cadre 15, à chaque trou 19 transversal est associé   un    trou longitudinal croisant le premier. Les trous sont ainsi disposés qu'ils puissent venir s'emboîter, en toutes positions, dans les broches 13 de la base 1 (ou celles du toit).



  Avec cette disposition, le montage des panneaux se fait comme représenté fig. 7. Une fois le panneau 3 monté, les panneaux perpendiculaires 4 et 6 sont appliqués en bout, leur bord extérieur vers l'avant venant en contact avec la face postérieure du panneau 3.



  Ceux-ci montés, le panneau 5 vient s'appuyer en bout sur les panneaux 4 et 6.



   La fixation des panneaux à la base 1 est assurée comme représenté fig. 8 et 9. Le cadre 7 de la base est traversé par les broches 13 présentant   une    plaque d'appui 21 assujettie  au cadre 7 et en dessous au moyen de vis à tête fraisée par exemple. Dans l'extrémité supérieure de la broche 13 qui dépasse, on vient emboîter le trou 19 ménagé dans le cadre 15 du panneau. La broche 13 présente une fente 22 dans laquelle on vient coincer la clavette 23. Celle-ci peut comporter des trous tels que 24 dans lesquels sont introduits des  plombs  usuels d'inviolabilité.



   L'assemblage de deux panneaux entre eux se fait de façon analogue (fig. 10). Les montants verticaux 15 de deux panneaux voisins se trouvant accolés, les orifices orthogonaux 19, transversal pour   l'im,    longitudinal pour l'autre, se trouvent face à face. On introduit dans ces deux trous en prolongement   l'ici    de l'autre une broche mobile 25 que l'on fixe au moyen d'une clavette 23 comme précédemment. Le toit 2 du container (fig. 11 et 12) a un profil   trapezoïdal,    le rapport de la hauteur à la base étant faible et juste suffisant pour assurer une pente convenable pour l'écoulement des eaux. Il se compose de quatre traverses verticales 26 reliées entre elles par deux éléments 27 en bois dur.

   Sur l'ensemble des traverses 26 et des éléments longitudinaux 27 formant cadre est monté un plancher 28 doublé d'une matière imperméable, métal ou autre. Le eadre porte par-dessous des broches    fixeE ; 29 analogues à celles de la base 1 et    s'assemblent aux panneaux latéraux de la même façon, comme décrit ci-dessus. Les   tra-    verses peuvent être percées de trous 30 dans lesquels, lorsque le 'container est démonté, pourraient être passées les élingues pour le cordage des panneaux superposés à plat et d'une manière analogue à celle de la fig. 2
 (32).



   On voit que, une fois les panneaux 3, 4, 5, 6 dressés et assemblés avec la base 1, il suffit de poser le toit, les broches 29 de celui-ci venant s'emboîter dans les orifices 19 des panneaux ménagés dans la partie supérieure de leur cadre. Le container se trouve ainsi   recouvert    et sa fermeture définitive est assurée par les clavettes traversant les fentes des broches 29, ainsi qu'il a été exposé à propos des broches 13.



   Le   démontage    s'effectue en sens inverse en libérant les clavettes et en détachant le toit, les panneaux et la base.



   Deux panneaux 3, 4 sont posés à plat sur la base 1, les broches 13 s'engagent dans leurs orifices 19. Deux autres panneaux 5, 6 sont superposés aux premiers, puis le toit 2 est placé au-dessus d'eux, les broches 29 du toit s'engagent dans leurs orifices 19. Le tout est assemblé par deux élingues 32 en chaine ou en câble munies de crochets qui passent dans les anneaux 14.
   le    container monté est scellé par des plombs passant dans les trous 24 des clavettes 23. Celles-ci ne peuvent être dégagées qu'en brisant ces plombs. Cette protection, convenable pour la douane, ne serait cependant pas suffisante pour se prémunir contre les vols, si le container pouvait s'ouvrir facilement.



  Mais avec la disposition décrite, il n'en est pas ainsi, puisque pour ouvrir le container et atteindre son contenu, il faut dégager toutes les elavettes du toit 2, puis soulever suffisamment celui-ci pour dégager toutes les broches.



  Cette opération nécessite le concours d'au moins deux hommes, de sorte qu'elle ne peut être effectuée sans attirer l'attention, ce qui met le container à l'abri des vols.



   La manutention du container se fait normalement par les moyens de levage usuels à l'aide des anneaux 14 de la base 1. Toutefois, pour le cas où ces moyens de levage feraient défaut, on peut faire passer par les fentes 12 des pieds 11 des essieux tubulaires qui seront maintenus en place par des clavettes et aux extrémités desquels on fixera des galets ou des roues.



   Le container tel que décrit et représenté est prévu pour répondre aux prescriptions réglementaires et notamment celles de l'Union
Intercontinentale des Chemins de Fer. Mais, lorsque   l'on    n'est pas limité par ces conditions, et spécialement lorsqu'il sert à transporter des marchandises de faible densité, sa capacité peut être doublée en superposant aux panneaux 3, 4, 5, 6 un jeu de panneaux identiques assemblés avec les premiers par broches mobiles et clavettes. Le container com  porte alors huit panneaux au lieu de quatre.



  Son montage et son repliement s'effectuent comme indiqué précédemment.



   Le container selon l'invention peut s'appliquer à des transports autres que par chemin de fer, car il peut comporter toute adaptation aux différents engins de transport utilisés.



   Pour des transports aériens notamment, le container peut être simplifié. La base 1, au lieu de comporter un parquetage résistant, peut être en contreplaqué ou mieux en bois de balsa armé d'une tôle de duralumin. De même, le tout peut être réalisé avec un remplissage de balsa couvert   d'ive    tôle d'aluminium. Au lieu de deux boucles d'élingage, on peut en prévoir davantage, permettant notamment le passage de brancards pour faciliter la manutention à bras d'hommes.



   Les panneaux peuvent être mimis d'un revêtement calorifuge ou pourvus d'orifices de ventilation, ou comporter tous dispositifs aptes à assurer le conditionnement intérieur du container.



   L'ensemble du container peut aussi être agencé de façon à obtenir une température déterminée.   I1    peut comporter tous appareils nécessaires à assurer une réfrigération soit permanente, soit à intervalles réguliers. C'est ainsi que l'on peut prévoir un des panneaux garni d'un coffre amovible contenant   un    accumulateur de froid, tel que glace ordinaire, glace carbonique, saumure, etc. ou un accumulateur de chaleur, également sel dissous par exemple. Ou encore au container peut être associé un groupe compresseur raccordé aux arrêts sur un réseau électrique.



   Pour les transports aériens de certaines marchandises, tels que les liquides en flacons ou ampoules, par exemple, le container est agencé pour conserver à l'intérieur une pression constante, de façon à éviter les éclatements que causeraient les différences de pression dues aux variations d'altitude.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION : Récipient pour transport, du type dit container , caractérisé en ce qu'il eomprend au moins six panneaux à cadre d'armature formant un fond et un dessus portant des broches d'assemblage verticales et au moins quatre côtés se chevillant sur ces broches entre le fond et le dessus en position verticale pour constituer le récipient en forme de caisse aussi bien qu'à plat pour former un bloc de volume réduit pour le transport à vide.

   SOUS-REVENDICATIONS : 1. Récipient pour transport suivant la revendication, caractérisé en ce que ses côtés ont une surface moitié du fond.

   2. Récipient pour transport suivant la revendication, caractérisé en ce que les broches sont percées de lumières de clavetage qui sont destinées à recevoir, dans l'assemblage du récipient en forme de caisson, des clavettes percées de trous pour le passage de liens de plombage.

   3. Récipient pour transport suivant la revendication, caractérisé en ce que le fond est muni d'anneaux latéraux de levage permettant aussi le cordage des éléments du récipient pour transport, superposés à plat.

   4. Récipient pour transport suivant la revendication, caractérisé en ce que le dessus est en forme de toit, les barres transversales de l'armature étant percées de trous servant à l'aération de la caisse et au passage d'élingues pour le cordage des éléments du récipient pour transport, superposés à plat.

   5. Récipient pour transport suivant la revendication, caractérisé en ce que le fond présente aux quatre angles des pieds en forme de blocs, percés de lumières permettant le passage d'essieux de roues pour le roulage du récipient pour transport.