CH214170A - Procédé de fabrication de diamines aliphatiques. - Google Patents

Procédé de fabrication de diamines aliphatiques.

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CH214170A
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E I Du Pont De Nemours Company
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Du Pont
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    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07CACYCLIC OR CARBOCYCLIC COMPOUNDS
    • C07C209/00Preparation of compounds containing amino groups bound to a carbon skeleton
    • C07C209/44Preparation of compounds containing amino groups bound to a carbon skeleton by reduction of carboxylic acids or esters thereof in presence of ammonia or amines, or by reduction of nitriles, carboxylic acid amides, imines or imino-ethers
    • C07C209/48Preparation of compounds containing amino groups bound to a carbon skeleton by reduction of carboxylic acids or esters thereof in presence of ammonia or amines, or by reduction of nitriles, carboxylic acid amides, imines or imino-ethers by reduction of nitriles

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Description


  Procédé de fabrication de diamines aliphatiques.    La     présente    invention a pour objet un  procédé de fabrication de     diamines    alipha  tiques, par exemple de     l'hexaméthylène-          diamine    à partir de     l'adiponitrile,    par hydro  génation catalytique de     dinitriles    alipha  tiques ayant de     3(    à 20 atomes de carbone.  



  On sait que les diamines étaient en<I>géné-</I>  ral préparées par des     méthodes.    laborieuses et       inefficaces,    parmi lesquelles on peut mention  ner la réduction au sodium des     dinitriles,    la  dégradation des diamides par     l'hypochlorite,     la réaction     des        dichlorures    avec l'ammoniac,  etc. La plupart de ces méthodes impliquent  l'emploi de .solutions aqueuses, de sels,     ete.,     desquels il -est extrêmement difficile d'isoler  les diamines à l'état pur.  



       Le    23 février 1937, Benjamin W.     Howk     a déposé une demande de brevet aux     Etats-          LTnis    d'Amérique pour un procédé d'hydro  génation catalytique de     l'adiponitrile    en         hexaméthylènediamine,    utilisant le nickel  comme catalyseur d'hydrogénation.  



  Ce procédé était la première méthode pra  tique pour transformer les     dinitriles    alipha  tiques, et spécialement     l'adoponitrile,    en       diamines,    correspondantes. Ce procédé n'est  toutefois pas exempt de critiques     certaines,     même bien que dans.

   le -cas de     l'adiponitrile,     la transformation en     hexaméthylènediamine     soit de<B>90-91%.</B>     Parmi    ces critiques, on  peut citer     1o    le fait qu'à côté de l'amine pri  maire désirée, on obtient 9 à<B>10%</B>     d'hexa-          méthylène-imine    et des amines secondaires  polymères dont la présence suscite des pro  blèmes. de purification et augmente les frais,  et 20     le    fait que, dans le cas du nickel, l'em  ploi d'ammoniac est nécessaire pour hydro  géner avec succès les     dinitriles    ou amines cor  respondantes.  



  On connaît également par le brevet an  glais no 490922, publié avant le 30 août 1988,      le processus général d'hydrogénation des       dinitriles    en diamines à l'aide de nickel    comme catalyseur.     Ce        processus    est repré  senté par l'équation de réaction         CN-R-CN        -I-    4     H2        -#>-        NH'-CH'-R-CHZNH2.       On a maintenant trouvé que les inconvé  nients mentionnés ci-dessus peuvent être  écartés par l'emploi d'un catalyseur au co  balt.

   Par exemple, avec un catalyseur au co  balt, on peut obtenir de     l'hexaméthylène-          diamine    avec des rendements atteignant 97  de la théorie, par hydrogénation catalytique  de     1'adiponitrile;    on n'obtient qu'une trace de  sous-produit, et même en l'absence d'ammo  niac, on obtient encore des rendements attei  gnant 89 % de la théorie.

   De même, en hy  drogénant le     succinonitrile    avec des cataly  seurs au cobalt, on obtient des rendements  en diamine de l'ordre de<B>H%.</B> alors que  dans les mêmes conditions avec le nickel les  rendements ne sont que de l'ordre de 5     %    en  viron; avec. les     dinitriles    à plus longue  chaîne. les     catalyseurs    au     cobalt    représentent  une amélioration par rapport au nickel en  réduisant. la. quantité d'ammoniac à employer,  ou en en éliminant même l'emploi. Cette  découverte concernant le cobalt semble être  spécifique pour la transformation de     dini-          triles    aliphatiques en diamines aliphatiques.  



  Jusqu'à. maintenant. le cobalt a été con  sidéré comme légèrement inférieur au nickel  comme catalyseur d'hydrogénation. C'est  ainsi que bien que les catalyseurs au cobalt  aient été mentionnés bien souvent dans la  littérature, on ne leur a pas accordé l'atten  tion qui a été donnée aux catalyseurs prépa  rés à. partir du nickel. Par exemple, dès  1907,     llailhe,    Ch.     Ztg.    31, 1083     (19t17),    fit  une étude     comparative    des catalyseurs au  nickel, au cobalt, et au cuivre, dans les réac  tions d'hydrogénation en phase gazeuse.

    D'après     Mailhe,    le nickel était un meilleur  catalyseur que le cobalt, non seulement à  cause de la. plus longue durée de sa vie  active, mais aussi parce qu'il donnait des  transformations     plus    élevées pendant la du  rée de contact relativement courte     des    pro  cédés en phase gazeuse.     Kelber,    Ber. 49,  55-63     (1916),    qui a étudié l'hydrogénation    de l'acide     cinnamique    et de     composés    simi  laires, conclut que le cobalt pouvait rempla  cer le nickel dans ce but, mais n'était pas  aussi :

  satisfaisant parce que sa vitesse de  réduction était plus lente.     L'analogie    du  nickel et du cobalt comme catalyseurs d'hy  drogénation a été     constatée    dans la pratique,  ainsi qu'il     ressort    des indications suivantes  qui figurent à la page 188 de l'ouvrage de  Sabatier: "La     Catalyse    en Chimie Orga  nique"     (Béra.nger,    l920):  "Le cobalt divisé tel que le fournit la ré  duction de l'oxyde effectuée dans le tube  même à hydrogénation,     semble    pouvoir être  substitué au nickel dans les     diverses    réac  tions que ce dernier est     capable    de provoquer.  



  Mais son emploi est désavantageux.  d'abord     parce    que son activité est moindre et  plus fragile que     celle    du nickel, qu'il réclame  généralement des températures plus élevées,  ensuite     parce    que sa     réduction    n'a lieu pra  tiquement qu'au voisinage de 400  ;

   il en ré  sulte que l'oxyde     issu    des oxydations sponta  nées qui se     produisent    pendant les heures de       repos    de l'appareil refroidi, ne peut être ré  duit aux     températures    inférieures à 250   em  ployées d'ordinaire pour les hydrogénations."  Sabatier donne de nombreux exemples  montrant la. diminution de l'activité des     cata-          iyseurs    au cobalt. pendant le cours d'une réac  tion     d'hydrogénation.    Une confirmation de  cette opinion est donnée     par    Otto Schmidt,  Z.

       phys.        Chem.    118, 205, 290 (1925) qui  effectua une étude théorique de l'activité du  nickel, du cobalt et d'autres catalyseurs  d'hydrogénation. Schmidt     conclut    que le  nickel était le catalyseur le plus efficace  dans les     réaetions    d'hydrogénation, en     raison     de son faible rayon ionique. Plus récemment  Green, dans son ouvrage     "Industrial        cataly-          sis"    (Ernest Benn     Ltd,    1928), page 168,       signale    que le cobalt, aussi bien que le pla  tine et le palladium, ne sont en général effi  caces que pour une courte période.

        Il est évident, d'après l'expérience passée  de ceux qui ont travaillé dans le domaine de  l'hydrogénation, qu'on ne pouvait     pas    prévoir  que les catalyseurs d'hydrogénation au cobalt  donneraient des résultats nouveaux et inat  tendus quand on les utilise pour     transformer     des     dinitriles    aliphatiques en diamines cor  respondantes. Cette découverte montra donc  un progrès remarquable dans ce domaine spé  cial de la catalyse.  



  Le procédé de     l'invention    est en consé  quence     caractérisé    en ce que, pour l'hydro  génation catalytique de     dinitriles    ayant de  3 à 20 atomes de carbone, on emploie un ca  talyseur au cobalt, et en ce que l'on conduit  l'hydrogénation à une température comprise  entre 50, et 170   C.  



       Lors    de     l'exécution        pratique    du procédé,  on peut mettre un mélange contenant essen  tiellement de l'ammoniac, le     dinitrile    et de  l'hydrogène, en contact avec un catalyseur  d'hydrogénation au     cobat,    à une température  comprise dans     l'intervalle    50=1'70  . Il     est     préférable d'effectuer la réaction en phase  liquide et en présence d'ammoniac liquide  anhydre. .  



  Voici quelques exemples d'exécution du  procédé de l'invention:    <I>Exemple 1:</I>  99 gr     d'adiponitrile,    75 gr d'ammoniac  anhydre et 15 gr d'un catalyseur cobalt sur  support sont placés dans. un petit autoclave  agité. On introduit de l'hydrogène dans  l'autoclave jusqu'à une pression comprise  entre 70 et     140    kg/cm'. Le     nitrile    est hydro  géné à une température de<B>95-1200</B> et la  réaction -est complète en une heure. Le  principal produit de réaction, qui est isolé  au mieux par distillation fractionnée, est       l'hexaméthylène    - diamine, corps cristallin  blanc, P. F. 41   C,     PE.,.,    90-92   C, le ren  dement en poids est 103,8 gr, correspondant  à une transformation de 97,7 %.

   On obtient  comme produits     accessoires    de petites quan  tités     d'hexaméthylène-imine,    et des composés  aminés solubles, à poids moléculaire élevé.    <I>Exemple 2:</I>  Un autoclave à haute pression, muni d'un  dispositif d'agitation, est .chargé de 2000 gr       d'adip-onitrile,    1500 gr d'ammoniac anhydre,  et     3,00    gr d'un catalyseur d'hydrogénation au  cobalt sur support. On admet de l'hydrogène  sous pression dans l'autoclave et chauffe  <B>19-0'</B> C. L'hydrogène est rapidement     absorbé     pendant     l1/2    h., la pression totale étant main  tenue     entre    1,00 et 140 kg/cm, par addition  d'hydrogène.

   L'autoclave est refroidi, la  charge reprise par le méthanol     -chaud,    et le  mélange     est    filtré pour séparer le catalyseur.  La distillation fractionnée d'une partie  aliquote montre que la transformation en       hexaméthylènediamineatteint   <B>97,9%</B> de la  théorie.  



  <I>Exemple 3:</I>  U n catalyseur d'hydrogénation actif au  cobalt, convenant pour l'hydrogénation de       l'adiponitrile    en     hegaméthylènediamine    est  préparé de la façon     suivante:    Une solution  de 124 gr de bicarbonate de ;sodium dans  2,5 litres d'eau est     ajoutée    à     une    .suspension  de 47 gr de     kieselguhr        naturel    -et non traité,  dans une solution de 150 gr de     nitrate    de co  balt dans<B>310,</B> cm? d'eau.

   Le carbonate de  cobalt est précipité sur la surface du     kiesel-          guhr.    Le mélange est maintenu à<B>80,1</B> pen  dant 2 heures. Le produit est filtré, lavé et  séché, et le carbonate de cobalt est réduit en  cobalt élémentaire par chauffage dans un  courant d'hydrogène à 475   pendant 2-3  heures.

   La poudre catalytique résultante est  très active pour les     réactions.    d'hydrogéna  tion et est particulièrement efficace dans  l'hydrogénation de     l'adiponitrile    en     hexa-          méthylènediamine,    comme indiqué ci-après:  98,8; gr     d'adiponitrile,    75 gr     d'ammoniac,     et 15 gr .du     -catalyseur    cobalt sur     kieselguh.r     sont placés dans un     autoclave    à hydrogéna  tion.

   Le mélange est traité par l'hydrogène  comme dans l'exemple 1, à une     température     de     l20      et sous une     pression    totale comprise  entre      & 5    et 175 kg/cm'. L'absorption de  l'hydrogène est complète en 15 minutes.  L'autoclave est refroidi, le produit dissous  dans le méthanol et filtré pour     éliminer    le      catalyseur.

   Une distillation fractionnée sous  vide -du produit. donne 100,8 gr     d'hexa-          méthylènediamine    pure,     soit    une     tran6forma-          tion    de     95,1%    de     l'adiponitrile    chargé dans  l'autoclave.  



  Si au contraire on hydrogène 99,5 gr       d'adiponitrile    dans les conditions ci-dessus,  mais avec un catalyseur au nickel, le rende  ment en     hexaméthylènediamine    n'est que de  91,1 gr, soit, une     transformation    de<B>85.2%.</B>    <I>Exemple</I>  100 gr     d'adiponitrile    et 15 gr de cataly  seur cobalt sur alumine, finement divisé,  sont chargés dans un autoclave et     hydrogénés     à 120' C sous une pression totale de  140     kg/cm';

      l'absorption d'hydrogène     se    pro  duit en 1     heure.    En traitant le produit, on  obtient 93,1 gr     d'hexaméthylènediamine     pure, soit une transformation de 86,7 %. On  obtient     accessoirement    4,7 gr     d'hexaméthy-          lène-imine    et 6,7 gr d'amine à     point    d'ébulli  tion élevé.  



  <I>Exemple 5:</I>  68     gr    de     pimélonitrile,    50     gr    d'ammoniac  liquide anhydre et 6 gr d'un catalyseur actif  au cobalt sont chargés dans un autoclave à  haute pression et     soumis    à une pression  d'hydrogène d'environ 105     kg/cm2.    L'auto  clave et son contenu sont chauffés à une  température de 120', et     l'absorption    d'hydro  gène     se    produit rapidement. On continue la  réaction pendant une heure environ et on ad  met de temps en temps de l'hydrogène frais  pour maintenir la pression totale entre 105  et 175 kg/cm'.

   Quand l'absorption de  l'hydrogène     cesse,    ce qui se voit par l'arrêt  de la chute de pression, le tube réactionnel  est     refroidi,    la pression supprimée et le con  tenu enlevé au moyen de méthanol. Le cata  lyseur est séparé de la.     solution    par filtra  tion et l'ensemble du filtrat et des lavages       métyliques,    traité par distillation fractionnée.  Après distillation du solvant, on obtient  59 gr     d'heptaméthylènediamine,    PE,, 100 à  <B>101"</B> C. On n'obtient que des traces de       l'heptaméthylène-imine    correspondante et de  résidu polymère à haut point d'ébullition.

           Exemple   <I>6:</I>  Un     échantillon    de 100 gr de     suberonitrile          (dicyanure        d'hexaméthylène)    est hydrogéné  dans un autoclave à     haute        pression    selon le  mode opératoire de l'exemple 5. La réaction  est effectuée en     présence    de 75 gr d'ammo  niac et 10 gr d'un catalyseur     consistant    en       cobalt    élémentaire finement divisé. A 120  ,  la     réaction        est        complète    en un peu plus, d'une  heure.

   Par traitement du produit. on ob  tient 102,8 gr     d'octaméthylène-diamine,        PE,     122-123  .     Le    rendement est     97.2%    de la  théorie.  



  <I>Exemple 7:</I>       2000    gr de     sébaconitrile,    1500 gr d'am  moniac et 250 gr d'un     catalyseur    d'hydrogé  nation au     cobalt    actif finement divisé  sont     chargés    dans un     autoclave    pour hautes  températures et pressions élevées et muni  d'un     dispositif    d'agitation. Le mélange est  soumis à     des    pressions d'hydrogène voisines  de 105-140 kg/cm' à des températures com  prises entre 115 et 125  .

   La réaction se dé  roule rapidement.     avec        absorption    d'hydro  gène,     mise    en évidence par une diminution  de la pression, et la     pression    est maintenue  dan.'     l'intervalle        indiqué    en     admettant    de  l'hydrogène frais. La réaction est     complète     au bout. d'une heure et demie,     puis    l'auto  clave est     refroidi    et le produit sorti.  



  Le produit brut solide est     dissous    dans le  méthanol et filtré pour     séparer    -le     catalyseur;     après distillation du     solvant,    le mélange  hydrogéné est purifié par distillation frac  tionnée dans le vide. On obtient 2030 gr de       décaméthylène-diamine    pure, PE,, 140  , ce  qui correspond à un rendement de     96,8%    de  la     théorie.    Outre la     décaméthylènediamine,     on obtient une petite quantité de produits  polymères à poids moléculaire élevé.  



       Exemple   <I>8:</I>  Un     catalyseur        fortement    sélectif pour la  préparation des amines primaires est préparé  comme suit: 50 gr d'un alliage par parties  égales de     cobalt    et d'aluminium sont fine  ment pulvérisés et mis en suspension dans  300 cm' d'eau bouillante. On ajoute lente-           ïnent        une    solution de 50 gr de soude     eaus-          tique,    dans: 100 cm' d'eau     et,on    fait bouillir  le tout pendant 4 heures. Le liquide surna  geant est alors remplacé par une solution  fraîche de 50 gr de soude dans 300 cm' d'eau  et on fait bouillir pendant 4 nouvelles  heures.

   Le cobalt finement divisé ainsi formé  est lavé à l'eau par décantation     jusqu'à    ce  qu'il ne soit plus alcalin et est alors conservé  sous alcool jusqu'au moment de l'emploi. Le  métal finement divisé est très pyrophorique  et ne doit pas être exposé à l'air à moins  d'être stabilisé par un procédé analogue à ce  lui qui est décrit dans     l'exemple    9. Le cobalt  ainsi préparé est très efficace pour catalyser  l'hydrogénation des     dinitriles    en diamines.  



  100 gr     d'adiponitrile,    75 gr d'ammoniac  anhydre et 8 gr du catalyseur cobalt (pâte  alcoolique) sont placés dans un petit auto  clave agité. On introduit de l'hydrogène  dans     l'autoclave    jusqu'à     ce    que la pression  totale soit 140 kg/cm' et on chauffe le tout  électriquement à 120   C. A cette tempéra  ture, la réaction est     rapide    et on introduit de  l'hydrogène pour maintenir la pression totale  entre 70- et 2100 kg/cm'. Après 40 minutes,  il ne :se produit plus. d'absorption d'hydro  gène et la réaction est terminée.     Après    refroi  dissement, le produit est extrait     -au    méthanol,  débarrassé du catalyseur par filtration  et distillé sous pression réduite.

   On ob  tient 104 gr     d'hexaméthylènediamine    pure,  bouillant à     90=92      C sous 14 mm et fon  dant à 41'   C. Ceci correspond à un rende  ment de 97 % de la théorie. On n'obtient  comme sous-produits de la réaction que de  faibles quantités de composés     polyaininés    à  point d'ébullition élevé, et     d'hexaméthylène-          imine    (PE. 136-138   C).

      <I>Exemple 9:</I>  Un type de catalyseur cobalt sur sup  port,     fortement    sélectif pour la formation  d'amines primaires est préparé comme suit:  100 gr     d'a)lliage        aluminium-cobalt    par parties  égales, finement broyé, sont mis en suspen  sion dans 250 cm' d'eau bouillante. On  ajoute en deux     Heures.    une solution de 60     gr       de soude caustique dans 175 cm' d'eau; puis  on fait bouillir pendant 4 heures. Le produit  résultant finement divisé est lavé à l'eau par  décantation jusqu'à     ce    qu'il ne contienne plus  d'alcali.

   Par exposition à l'air à. l'état sec, le  produit s'échauffe par suite de l'oxydation  du cobalt métallique qu'il contient, et perd  ainsi de :son activité     catalytique.    Il peut  toutefois être     stabvlisé    de façon à pouvoir  être manipulé à sec et sans être à l'abri de  l'air, par le moyen suivant: La boue aqueuse  est placée dans un récipient tournant qui est  fermé     puis    évacué par une pompe et chauffé  pour     faire    partir toute l'eau.

   Le récipient  est alors refroidi de     façon    continue par un  courant d'eau froide, et on souffle à travers  la poudre grise un petit courant d'air à une  vitesse     telle    que la température de 'la masse  ne dépasse pas 30   C. Après deux heures de  ce traitement, un échantillon de la poudre  ne s'échauffe plus par exposition à l'air, et       o    la stabilisation est terminée. Le catalyseur  contient     37,3,%    de cobalt dont 55     %    sous  forme élémentaire; et     44%    de     A12O3.    Le  catalyseur est probablement constitué par du  cobalt partiellement oxydé supporté par de  l'alumine hydratée.  



  Un petit autoclave agité est chargé de  100 gr     d'adiponitrile,    75 gr d'ammoniac  anhydre et 15 gr du catalyseur qui vient  d'être décrit. On introduit de l'hydrogène  sous pression et chauffe à 120   C. L'hy  drogène est rapidement absorbé en une     demi-          heure,    la pression     totale    étant maintenue  entre 105 et 140     kg/cm2.    L'autoclave est re  froidi, les produits repris par du méthanol  chaud et le mélange filtré pour     .séparer    le  catalyseur.

   La distillation fractionnée     donne     de     l'hexaméthy.lènediamine    avec un     rende-          dent    de 97,2 %.    <I>Exemple 10:</I>  Un autre type de catalyseur sélectif au  cobalt est préparé comme suit: Du chlorure  de cobalt anhydre est mis en suspension dans  une solution de     naphthalène    dans l'éther     di-          méthylique    du glycol.

   On ajoute dans le mé  lange du sodium qui s'y dissout pour former      une     solution    de     sodium-naphthalène.    Ce com  posé réagit avec le chlorure de cobalt en sus  pension pour former du     cobalt    métallique  finement divisé et du chlorure de     sodium.     Après que la quantité équivalente de sodium  a été ajoutée, le mélange est filtré, et la por  tion solide     débarrassée    de     naphthalène    par  lavage avec de l'éther     diméthylique    du gly  col; le chlorure de sodium est alors séparé  du     cobalt    par lavage à l'eau.  



  100 gr     d'adiponitrile,    75 gr d'ammoniac  et 8 gr du catalyseur cobalt obtenu comme  ci-dessus sont chargés dans un petit auto  clave. On introduit de l'hydrogène jusqu'à  une     pression        totale    de 175     kg/cm'    et on élève  la température jusqu'à 120   C. L'hydrogène  est rapidement     absorbé    et la pression est  maintenue entre 70 et 200     kg'em'    par ad  mission d'hydrogène. La réaction est termi  née en une demi-heure. Puis l'autoclave est  refroidi, le produit     dissous    dans le métha  nol, séparé par     filtration    du catalyseur et  distillé au vide.

   On obtient 103,8 gr     d'hexa-          méthylènediamine    ou 96,9     %    du rendement  théorique.  



  Bien que les     exemples    ci-dessus indiquent  certaines     conditions        définies    de température,  pression,     concentration,        durée    de réaction, ca  talyseur, etc., on comprendra que     ces    valeurs  peuvent     varier    quelque peu. En général, on  peut travailler à des températures     comprises     entre 50 et<B>170'</B> et sous des pressions allant  de la pression atmosphérique jusqu'à un  maximum déterminé par les limites pratiques  du récipient utilisé     pour    effectuer la réaction.

    Il     est        convenable,    quand on travaille en       phase        liquide,    de maintenir une pression ,su  périeure et une température inférieure aux       constantes        critiques    de l'ammoniac, quand on  en emploie, de     façon    à le maintenir à     l'état     liquide.

   A     ce    sujet, on notera que la     tension     de l'ammoniac à 50   est 15000 mm de mer  cure (19,75 atm. ou 20     kg/cm').    Il faut donc  utiliser une pression supérieure à 20 kg/cm'  et en pratique il est désirable d'opérer sous  une pression     comprise    entre 35 et 280 kg/cm'.

    Il est.     préférable    d'opérer en phase liquide en       présence    d'ammoniac à une température de    115-140" et     sous        ttne        pression        totale    de  85-180     kg/cm'.        Ira    quantité d'ammoniac  utilisée peut varier considérablement, mais il  est préférable d'utiliser au moins 20 parties  en poids d'ammoniac par 100 parties en  poids     d'adiponitrile.     



  Le type et la quantité de catalyseur au  cobalt employé dans     cette    invention peuvent  varier     considérablement.        Des    catalyseurs au  cobalt pyrophoriques ou stabilisés     soit    à     l'état     massif, soit sur supports pulvérulents     con-          venables    comme     kieselguhr,    alumine et ma  gnésie sont très     efficaces    pour produire une  hydrogénation rapide de     l'adiponitrile    avec  un rendement maximum en amine primaire.

         De    tels     catalyseurs    peuvent être préparés par  réduction à l'hydrogène de     composés    du     co-          balts,    tels que     carbonate,    oxyde ou hydroxyde  soit seuls,     soit    précipités sur     des    supports  convenables; ou bien des composés du cobalt,  tels que l'oxyde, le chlorure, le sulfate ou  autres peuvent être réduits en métal au  moyen du sodium.

   On peut encore traiter un  alliage cobalt-aluminium par la soude soit  en quantité suffisante pour dissoudre toute  l'alumine et obtenir du cobalt finement di  visé, soit en quantité inférieure, auquel cas  on obtiendra du     cobalt    sur support d'alumine.  De tels catalyseurs peuvent     exister    entière  ment ou partiellement à l'état réduit, et une  réduction plus complète peut se     produire    pen  dant le     processus    d'hydrogénation.  



       Le    procédé décrit     ci-dessus    peut être  effectué en     présence    d'un solvant organique  inerte tel que     l'alcool,    l'éther ou un hydro  carbure.     Comme    exemples de solvants spéci  fiques, on peut utiliser le méthanol, le       dioxane    ou le toluène. Il est préférable     tou-          tefois    d'effectuer la réaction en l'absence de  solvants autres que l'ammoniac.  



       Le    procédé de l'invention présente de  nombreux     avantages    au point de vue écono  mique, par rapport aux     procédés    connus, non  seulement à cause des meilleurs rendements  en diamines, mais aussi à cause des moindres       quantités    d'ammoniac qui peuvent être em  ployées dans la réaction     d'hydrogénation.     Ainsi, le     cobalt    produira un rendement en           hexaméthylénediamine        presque        aussi    élevé en       l'absence    d'ammoniac que le nickel en pré  sence de la quantité voulue d'ammoniac, tan  dis qu'en l'absence d'ammoniac,

   le nickel ne  convient pas pour la production de la       diamin.e.    Un autre avantage important     affé-          rant    à l'emploi de catalyseurs au cobalt ré  side dans le fait que     l'hegaméthylènediamine     est obtenue avec le minimum de produits       accessoires,    tels que les amines cycliques .et  les amines polymères.     L'hegaméthylène-          diamine    pure peut être récupérée du mélange  réactionnel avec des.     rendements    élevés par  une     ,simple    distillation fractionnée.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Procédé de fabrication de diamines ali phatiques.,. par hydrogénation catalytique de dinitriles aliphatiques ayant de 8, â M ato mes de carbones, caractérisé en ce que l'on emploie un catalyseur au cobalt, et en ce que l'on conduit l'hydrogénation à une tempéra ture comprise entre 50 et<B>170'</B> C. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé ,selon la revendication, carac térisé en ce que l'on opère en présence d'am- m-oniac liquide. 2.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'on opère en phase liquide. 3.. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que l'on opère à une pression com prise entre 85 et 180 kg/cm'.
CH214170D 1938-08-30 1939-08-28 Procédé de fabrication de diamines aliphatiques. CH214170A (fr)

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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE964864C (de) * 1953-01-31 1957-05-29 Basf Ag Verfahren zur Herstellung von Hexamethylendiamin

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE964864C (de) * 1953-01-31 1957-05-29 Basf Ag Verfahren zur Herstellung von Hexamethylendiamin

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