Changement de vitesse progressif. L'invention a pour objet un changement ,de vitesse progressif, caractérisé en, ce que son arbre conducteur et son arbre conduit sont reliés l'un .à.
l'autre par des enclique tages dont les cliquets sont susceptibles d'un déplacement modifiant la distance entre leurs axes de rotation -et les axes, de leurs roues à rochet respectives,.
De préférence, les, cliquets sont montés sur une couronne roulant sur un chemin dont la position relativement aux roues à rochet peut être modifiée. Ce chemin de roulement est -de préférence suspendu à des manivelles au moyen desquelles il peut être excentré relativement aux roues à rochet.
L'arbre conducteur -et l'arbre conduit sont de préférence coaxiaux, un carter pouvant être prévu pour la suspension du chemin de roulement sur lequel roule la couronne por tant les cliquets.
Un pareil changement,de vitesse sera tout particulièrement applicable aux bicyclettes ou d'une manière générale à la réunion mé- canique d'éléments tournant toujours dans le même sens.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple, une forme d'exécution, du changement -de vitesse progressif faisant l'objet de l'inven tion.
Le, fig. 1 -en -est une coupe par l'axe con ducteur, qui est également l'axe de l'arbre conduit.
La fig. 21 est une vue de face du chan gement de vitesse représenté en fig. 1, les organes étant dans la position dans laquelle la .différence du nombre de tours entre l'ar bre conduit et l'arbre conducteur est un maximum.
La fig. 3, est une vue analogue à celle de la fig. 2, -dans laquelle cependant certains détails ont té laissés de côté et qui montre les différents organes du changement de vi tesse dans la position dans laquelle le nom bre âe tours de l'arbre conduit est égal à celui @de. l'arbre conducteur.
Les figures sont seh.ématiques et ne re présentent de la construction ,que ce qui est absolument nécessaire à la compréhension de l'invention.
En se référant aux fig. 1 et 2 du dessin, l'arbre conducteur, qui est ici celui du péda lier d'une ,bicyclette, est désigné par 1. Il porte, à part les pédales 2; qui lui sont fixées comme d'ordinaire, une roue à rochet 3 qui est entraînée par le mouvement des péda les. L'arbre-moteur 1 supporte encore une deuxième roue à. rochet 4, folle sur l'arbre 3, et qui se prolonge à.
l'extérieur du carter 5 par un moyeu 6 qui porte une roue dentée 7. C'est au moyen de cette dernière que le tra vail exercé sur les pédales est transmis à la roue arrière.
Ce moyeu ;6 et la roue 7 forment donc ici l'arbre conduit du changement de vitesse dé crit.
Dans les parois 8 du carter sont touril- lonnées des manivelles 9 au milieu desquelles est accroché un, roulement à billes dont le chemin de roulement extérieur est désigné par 10, les billes par 11 et le chemin de roule ment intérieur par 12.A ce dernier est fixée une couronne 13@ à l'intérieur de laquelle sont articulés des cliquets 14,
15 dont les pointes prennent dans les dentures des roues à ro chet 3, respectivement 4. Ceci se voit tout particulièrement dans les fig. 2 et 3, des quelles il ressort également qu'au moyen des manivelles 9, on peut faire varier la position du roulement à billes 10, 11, 12, et par con séquent celle de la couronne 13, et des cli quets 14 et 15.
Ces cliquets sont sous l'in fluence de ressorts 16 qui s'appuient sur les axes desdits cliquets et qui ont la tendance à appuyer la pointe de ces derniers dans la denture des roues à rochet.
Le changement de vitesse décrit fonc tionne comme suit: Si l'on part de la position relative des différents organes du changement de vitesse, telle qu'elle est représentée en fig. 3, on re marque que, le roulement à billes 10, 11, 12 étant parfaitement concentrique à l'arbre moteur, la roue à rochet 3 entraîne la roue 4 au moyen de la totalité des cliquets.
L'angle parcouru par cette première roue à rochet 3 à chaque tour de pédale sera exactement le même que celui de la couronne 13. Celle-ci entraînera donc la roue à rochet 4, solidaire de l'arbre conduit, avec la même vitesse que celle imprimée à l'arbre conducteur.
Si, au moyen des manivelles 9, on mo difie la position de la couronne 13 et en même temps celle des axes de rotation des cliquets 14 et 15 relativement aux axes de rotation des roues à rochet<B>3</B> et 4, on arrive peu à peu à une position excentrique maxi mum de ces roues à rochet à l'intérieur -de la couronne L3. Dans cette position excen trique maximum, qui est donnée en fig. 2,
il est clair que si les cliquets 15 prenant dans la roue à rochet 3, solidaire die l'arbre con- -ducteur, sont entraînés d'un angle approxi matif a, la couronne 13 exécutera un che min<I>a.</I> Ce chemin<I>a</I> sera reporté par les. cli- quets 14 sur la roue à rochet 4,
de sorte que cette dernière exécutera un angle fi beaucoup plus grand que l'angle a parcouru par l'arbre conducteur.
En modifiant l'excentricité de la couronne 13 et de l'arbre 1, on obtiendra sans aucune solution de continuité tous les rapports de vitesses possibles entre le minimum (position des pièces en fig. 3) et le maximum (position des pièces en fig. 2).
Tous les cliquets sont, comme décrit, sous l'action de ressorts et ont des prolongements faisant avec le corps principal du cliquet un angle et servant de butées audit cliquet lors que son bec n'est, plus en contact avec la roue à rochet. Cet angle pourrait être tel que l'action du prolongement se fasse sentir avant la fin de la course excentrique de la couronne relativement aux roues à rochet.
On obtiendrait alors une sorte de roue libre, c'est- à-dire une interruption de la liaison m6ca- nique entre l'arbre conducteur et l'arbre con duit.