CH136367A - Process for manufacturing sulfur trioxide by contact. - Google Patents

Process for manufacturing sulfur trioxide by contact.

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CH136367A
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  Procédé de fabrication d'anhydride sulfurique par contact.    La présente invention concerne la pro  duction d'anhydride sulfurique par le pro  cédé de contact.  



  Dans le brevet français ,The Selden  Comnpany" N  629049 en date du 13 février  1927 et dans le brevet suisse N  135212, on  a décrit des procédés pour l'oxydation cata  lytique d'anhydride sulfureux au moyen de  catalyseurs zéolithiques dans lesquels l'élé  ment catalytiquement actif est chimiquement  combiné, sous une forme non échangeable,  dans la zéolithe elle-même. Ces procédés peu  vent utiliser des zéolithes qui ne sont pas di  luées ou celles qui sont diluées avec diverses       substances    relativement inertes comme le  kieselguhr, la ponce et d'autres porteurs, soit  à l'état finement divisé ou sous la forme de  fragments massifs.

   Les auteurs de l'inven  tion ont trouvé     nue    l'on peut obtenir des ca  talyseurs de grande efficacité, possédant sen  siblement tous les avantages des catalyseurs       néolithiques    décrits dans les brevets précités,  en associant physiquement des corps diluants         catalytiquement    actifs avec des zéolithes et  autres corps échangeurs de bases qui ne sont  pas eux-mêmes des catalyseurs efficaces pour  la production d'anhydride sulfurique par le  procédé de contact. L'invention possède l'a.

    vanta,ge qu'il     n'est    pas     nécessaire    de combiner  chimiquement les constituants     catalytique-          ment    actifs,     dans    la, structure de la zéolithe  et qu'il est, par conséquent, possible d'exer  cer une large marge de choix dans le consti  tuant     catalytique    dont on fait usage. Appa  remment, la structure physique de la zéoli  the, couplée avec ses caractéristiques chimi  ques, est efficace, que le constituant     cataly-          tiquement    actif soit lui-même chimiquement  combiné avec la. zéolithe ou qu'il soit simple  ment associé avec elle de préférence d'une  manière uniforme et homogène.

   Il est ainsi  possible d'utiliser bien des catalyseurs effi  caces, de valeur, qu'on ne pourrait incorpo  rer chimiquement dans aucune zéolithe. C'est  ainsi, par exemple, que les auteurs de l'in  vention ont     trouvé    que bien des sels de l'acide      vanadique, tels par exemple que des sels de  fer, des sels d'argent, etc., sont des cataly  seurs extraordinairement efficaces lorsqu'on  en fait usage comme     corps    diluants pour les  zéolithes ou autres corps échangeurs de bases  qui ne sont pas eux-mêmes catalytiquement  actifs ou suffisamment efficaces.

   En plus des  sels d'acide vanadique tels que le vanadate de  fer et le vanadate d'argent, qui sont connus  pour être de bons catalyseurs, d'autres sels  de l'acide     vanadique,    comme les     vanadates    de  cuivre, de cobalt, de nickel, d'uranium, de  titane, de manganèse, de chrome, d'alumi  nium, de béryllium, de zirconium et de cé  rium, qui ne sont pas considérés normale  ment comme des catalyseurs efficaces, agis  sent comme catalyseurs très efficaces lors  qu'ils sont unis avec un corps échangeur de  bases.

   Par conséquent, non seulement la pré  sente invention permet l'usage plus avan  tageux de catalyseurs connus, mais elle rend  possible aussi l'usage de sels de l'acide     va-          nadique    qui n'étaient pas pratiquement utili  sables comme catalyseurs.. Ces sels de l'acide  vanadique ne peuvent pas, bien entendu. être  chimiquement combinés avec la zéolithe et,  par conséquent, le champ de catalyseurs dont  on peut se servir est grandement augmenté  en raison du fait qu'il n'est plus nécessaire  de se restreindre à des produits que l'on peut  incorporer chimiquement dans une zéolithe  ou autre corps échangeur de bases.

   Les au  teurs de l'invention ne savent pas exacte  ment pourquoi les zéolithes qui ne sont pas  elles-mêmes des catalyseurs, ou ne sont pas,  dans tous les cas, des catalyseurs efficaces,  peuvent transformer des catalyseurs tels,  par exemple, que des sels de l'acide vanadi  que en des masses de contact d'activité extra  ordinaire.     Ils    étaient, jadis, d'avis qu'il était  nécessaire de combiner chimiquement le cons  tituant     catalytiquement    actif avec ou dans  la zéolithe elle-même, et cette opinion est  exprimée dans le brevet dont il a. été     question     ci-dessus.

   Il n'est pas nettement prouvé que  cela peut, ou non, être la raison de l'effica  cité catalytique des zéolithes qui y sont dé  crites; mais les auteurs de l'invention sont    d'avis que ce facteur n'est pas le seul, et     peut-          être    pas le plus important, qui détermine  si, oui ou non, un groupement     zéolithique     particulier est un catalyseur efficace. Ils  sont     maitenant    d'avis que la structure phy  sique de la zéolithe est peut-être de plus  grande importance que la combinaison chi  mique de la zéolithe avec les éléments ca  talyseurs.

   Il semble cependant probable que  la zéolithe n'agit pas purement comme un  porteur inerte     microporeux,    puisque d'au  tres porteurs de porosité comparable ne pos  sèdent pas tous les avantages des zéolithes.  L'opinion des auteurs de l'invention est donc  que dans le présent procédé, la     zéolithe    ou  autre corps échangeur de bases agit aussi  comme un activateur chimique ,du cataly  seur, bien qu'elle ne soit pas chimiquement  combinée avec lui.

   Les auteurs de l'invention  croient que le groupe acide silicique ou au  tre     groupe    moléculaire .élevé de la. zéolithe  ou autre corps échangeur de bases constitue  un     activateur    important qui augmente l'ac  tivité du catalyseur incrusté dedans en mé  lange avec lui, en dehors de ses caractéris  tiques physiques.

   Les explications ci-dessus  ne sont aucunement destinées à limiter l'in  vention, mais constituent simplement la meil  leure     explication    que les auteurs de l'inven  tion connaissent, à l'heure actuelle, de la re  marquable efficacité des catalyseurs qui sont  employés     conformément    à,     cette    invention,  efficacité qui dépasse de beaucoup la. somme  des efficacités catalytiques de la zéolithe  elle-même et du catalyseur y     associé.     



  Dans ce qui va suivre, une distinction  très nette sera. faite entre les substances qui  sont des catalyseurs pratiques réels pour la  production d'anhydride sulfurique par le pro  cédé de contact selon l'invention et d'autres  substances qui, bien qu'elles aient un cer  tain degré     d'activité    catalytique, sont néan  moins incapables par elles-mêmes     d'agir     comme catalyseurs donnant des rendements  industriellement satisfaisants. C'est ainsi, par  exemple, que certaines zéolithes au fer peu  vent être employées pour l'oxydation     cata-          lytique    d'anhydride sulfureux, mais ne peu-      vent être utilisées pratiquement, car les ren  dements ne sont que de peu supérieurs à 50  ou 60 %.

   Par conséquent, dans le présent mé  moire, un catalyseur efficace sera défini  comme un catalyseur qui est capable de don  ner dles rendements meilleurs que 70 ou 75 '%o  clans les conditions de fonctionnement ordi  naires. Cette démarcation n'est point basée       sur    des différences chimiques réelles, mais  constitue une ligne de démarcation     d'utilisa-          lion    pratique. Il va également sans dire  que, quand on parle d'un diluant comme  d'un "constituant catalytiquement efficace",  cela signifie que c'est un diluant qui, lors  qu'il est incorporé ou associé avec une zéo  lithe ou autre corps échangeur de bases, est  capable de donner des rendements satisfai  sants clans la production d'acide sulfurique  par un procédé de contact.

   Dans bien des cas,  le diluant employé seul ne serait pas un ca  talyseur efficace dans le sens où ce terme  est employé dans le présent mémoire.  



  Dans la présente invention, on peut faire       usage    de     toute    zéolithe ou de tout autre     corps     échangeur de bases qui n'est pas lui-même  un catalyseur efficace. En glus des zéolithes  qui sont des produits de réaction de deux  genres de constituants réagissants,     c'est-à-          dire    d'un silicate avec un métallate (sel dans  lequel l'anion contient un métal) ou avec un  sel métallique (sel dans lequel l'anion ne  contient pas de métal), l'invention comprend  également l'emploi des polysilicates échan  geurs de bases qui sont les produits de réac  tion de plus de deux genres de constituants  (dans le sens sus-indiqué) et que, pour plus  de simplicité,

   on appellera ci-après des zéo  lithes à constituants multiples, et des corps  échangeurs de bases, qui ne contiennent pas  de silicium et que l'on appellera des corps  échangeurs de bases non siliceux. Les mots  "corps échangeurs de bases" seront employés,  dl'une façon générale, pour couvrir ces trois  classes.  



  Le corps échangeur de bases associé à un  diluant     catalytiquement    efficace peut, ou  non, constituer un corps échangeur de bases       simple    et on peut faire usage d'un mélange    de     plusieurs    corps échangeurs de bases ap  partenant à une, ou plus d'une, des classes  sus-indiquées. Plusieurs éléments     catalyti-          quementefficaces    peuvent également être in  corporés ou non avec d'autres diluants qui  Peuvent être inertes ou qui peuvent agir  comme     activateurs,    ou comme régulateurs  de l'action des constituants catalyseurs     eux-          mêmes.     



  Les corps échangeurs de bases peuvent  être préparés sous une forme humide, ou par  fusion, comme c'est bien connu dans l'indus  trie.  



  Cependant, dans     chaque    cas, les corps  échangeurs de bases conservent leurs hautes  caractéristiques absorbantes et adsorbantes  avantageuses, leur résistance mécanique et  leur     structure    micro-poreuse en nid d'abeilles.  Ils sont aussi, dans bien des cas, des     activa-          teurs    chimiques, ou peuvent être     considéréç     également comme des activateurs physiques  en raison du fait que les menus pores capil  laires, avec leur énorme énergie superfi  cielle, amènent les gaz réagissants à une plus  haute concentration, ou sous des pressions  partielles plus élevées,

   en contact avec des  constituants     catalytiquement    efficaces uni  formément distribués dans des conditions  telles que cela empêche, dans une large me  sure, une surchauffe locale et un effet pré  judiciable, qui en serait la. conséquence, sur  l'équilibre de la, réaction.  



  Il existe un certain nombre de façons d'in  troduire     des    diluants dans un corps échan  geur de bases et on peut. employer l'une ou  l'autre de ces méthodes dans le cas de di  luants     cata.lytiquement    efficaces qui peuvent  être utilisés dans le procédé selon la. pré  sente invention.  



  1  Les diluants     catalytiquement    efficaces  peuvent être mélangés avec l'un ou l'autre  des constituants liquides du corps échangeur  de bases à. former, lorsqu'on prépare ce der  nier par voie humide.  



  2  On peut précipiter les constituants     ca-          talytiquement    actifs ou .efficaces, ou les in  corporer par     imprégnation    ou de toute autre  manière. dans des corps diluants qui ne sont      pas eux-mêmes catalytiquement efficaces et  qui peuvent être inertes,     activants    ou régula  teurs. On incorpore ensuite ces corps diluants  dans le corps échangeur de bases par l'une  quelconque des autres méthodes d'incorpora  tion convenables.  



  3  Les diluants catalytiquement effica  ces sont à mélanger avec les corps échangeurs  (le     bases,    lorsque ces derniers sont sous forme  de gelées, par pétrissage ou brassage, auquel  cas la gelée échangeuse de bases peut êêtre  considérée plus ou moins comme un adhésif.  L'homogénéité et l'uniformité de la distribu  tion des éléments catalytiquement efficaces  n'est pas, bien entendu, aussi grande par  cette méthode que par les méthodes 1 et 2;  mais, pour bien des buts, une     uniformité    ex  trême n'est pas nécessaire et peut même être  indésirable.  



  4  Les constituants catalytiquement ef  ficaces peuvent être formés, durant la for  mation du corps échangeur de bases, par mé  lange de     constituants    convenables avec les       constituants    de ce corps, de façon que la réac  tion grâce à. laquelle celui-ci est formé, forme  également les particules de diluants     cataly-          tiquement    efficaces. L'addition de colloïdes  protecteurs peut être désirable pour empêcher  une     coagulation    des particules de diluants  avant que le corps échangeur de bases ait fait  suffisamment prise.  



  5  On peut faire usage d'une méthode,  quelque peu similaire à 4, dans laquelle une  partie des constituants du corps échangeur  de bases     réagissent    avec les constituants     ca-          talytiquement    efficaces durant la formation  dudit corps pour produire les particules     ca-          talytiquement    efficaces nécessaires. C'est  ainsi, par exemple, que l'on peut introduire       des    sels de l'acide vanadique dans un     corps     échangeur de bases en faisant usage d'un  excès d'un constituant sel métallique, durant  la formation dudit corps, pour réagir avec,  et former, des sels d'acide vanadique.  



  6  On peut imprégner de solutions, véri  tables ou colloïdales, des constituants     cata-          lytiquement    efficaces des corps échangeurs  des     bases    faciles à préparer, ,dilués     pu    non    dilués, artificiels ou naturels, et sécher après  cela le produit.  



  7  On peut imprégner un corps échangeur  de bases facile à     préparer,    dilué ou non dilué,  de plusieurs solutions qui réagissent dedans  pour précipiter le diluant     catalytiquement     efficace.  



       8     On peut ajouter des composés     cataly-          tiquement    efficaces, solubles, aux consti  tuants formant un corps échangeur de bases  qui, .après formation, retient en     solution    les  constituants     catalytiquement    efficaces et que  l'on sèche sans le laver, ou que l'on traite  pour précipiter les composés     catalytiquement     efficaces.  



  9  Les corps échangeurs de bases natu  rels ou artificiels, dilués ou non dilués, peu  vent être imprégnés de solutions de composés       catalytiquement    efficaces que l'on     précipite     ensuite par traitement avec des gaz.  



  Les neuf méthodes ci-dessus récapitulent  brièvement les méthodes générales d'incorpo  ration de diluants dans des corps échangeurs  de bases. Bien entendu, on peut employer  d'autres moyens et, en particulier, utiliser  une combinaison de deux ou plus de deux  des méthodes sus-décrites, ce qui est fré  quemment désirable.  



  Les corps échangeurs de bases, dilués,  utilisés dans le procédé selon la présente in  vention peuvent en outre être     traités    avec des  solutions de sels pour introduire des bases  sous une forme échangeable, bases qui peu  vent avoir elles-mêmes quelque activité ca  talytique, mais qui sont habituellement d'une  nature activante régulatrice. On     peat    éga  lement traiter, après formation, le corps  échangeur de bases avec des composés con  tenant des radicaux acides qui ne sont pas       eux-mêmës    des catalyseurs efficaces, pour       former    ce que l'on appelle des corps sembla  bles à. des sels avec le corps échangeur de  bases.  



  Les corps échangeurs de bases peuvent  être imprégnés -des diluants par un fin mé  lange mécanique suivi par une     formation     en fragments susceptibles d'être travaillés,  <B>î</B> au moyen d'un adhésif convenable. Toutefois,      en général, ce mode de préparation ne pro  duit pas une subdivision uniformément fine  et homogène du constituant catalytiquement  efficace avec le corps échangeur de bases,  et les masses de contact ainsi obtenues ne  sont pas, généralement, aussi efficaces que  celles préparées par les méthodes par voie  humide dont il a été question ci-dessus.  Néanmoins, il est possible de faire, par cette  méthode, des masses de contact dont l'em  ploi rentre dans le cadre de la présente inven  tion.

   Il va également sans dire que lon peut  également utiliser, conjointement avec les  procédés de fusion bien connus, pour la pro  duction de corps échangeurs de bases, plu  sieurs des neuf méthodes décrites ci-dessus  a l'égard de corps échangeurs de bases pré  parés par voie humide. Cette possibilité d'ap  plication sera évidente pour le chimiste  averti.  



  D'une façon générale, il doit être     entendu     que des masses de contact de la présente in  vention contiennent au moins deux genres  de constituants, à savoir: un constituant     ca-          talytiquement    efficace physiquement com  biné avec un constituant échangeur de bases  qui n'est pas lui-même un catalyseur effi  cace, c'est-à-dire donnant un rendement sa  tisfaisant.

   Les masses de contact peuvent,  toutefois, en plus de ces deux constituants,  en contenir d'autres, tels que des diluants  d'une nature poreuse ou autre, des composés  chimiques mélangés mécaniquement avec la  masse de contact, ou unis à     celle-ci    par  des moyens physiques, ou produits par trai  tement de cette masse, qui agissent comme  régulateurs et tendent à calmer une violence  de réaction excessive. Notamment des com  posés qui sont des sels de métaux alcilins,  alealino-terreux ou terreux agissent comme  régulateurs.  



  Parmi les éléments au moyen desquels on  peut préparer des     constituants        catalytique-          ment    efficaces, figurent les éléments métal  liques des cinquième et sixième groupes du  système périodique comme le vanadium, le  molybdène, le tungstène, l'uranium, le  chrome, l'arsenic, l'antimoine, le tantale, le    niobium et le bismuth. En plus de ces élé  ments particulièrement catalytiques, d'autres  éléments métalliques tels que manganèse,  béryllium, aluminium, titane, fer, cuivre  zirconium, zinc, plomb, argent, cérium,  nickel, cobalt, bore et terres rares peuvent  être associés avec les catalyseurs et en aug  mentent l'activité dans bien des cas.

   Les  constituants catalytiquement efficaces les  plus importants sont ceux qui contiennent du  platine et du vanadium comme, par exem  ple, le platine métallique, les composés du  platine et les oxydes, sels et autres composés  du vanadium trivalent, tétravalent et     pen-          tavalënt.        Certains    sels particulièrement effi  caces sont les     vanadates    et les     vanadites    des  métaux tels que fer, cuivre, argent, nickel,  cobalt, titane, zirconium,     cérum,    aluminium,  calcium, cadmium, uranium, chrome, man  ganèse, etc. L'oxyde vanadique est également  un constituant catalytique important.

   On  doit conserver présent à. l'esprit que la quan  tité du constituant catalytique peut être re  lativement petite en comparaison de la masse  ou, plus particulièrement, du volume de la.  masse de contact dans son ensemble et que,  de préférence, le .constituant catalytique  ment efficace n'excède pas 5 ou 10 % du  poids total de la masse .de contact.  



  Les     corps    diluants supplémentaires avec       lesquel    on peut     associer    les constituants     ca-          talytiquement    efficaces, dans le corps échan  geur de.     bases,    ne     -sont    pas limités et l'on  peut faire usage -de tous diluants convenables.

         Les    auteurs de l'invention ont trouvé que  des diluants qui ont des pouvoirs absorbants  et adsorbants élevés agissent     comme        ac-          tivateurs    en raison ;de leurs caracté  ristiques physiques et sont très     @dési-          rables.    La grosseur ide particules des     .di-          luants    peut varier dans de larges limites;

         mass    les auteurs de     l'invention    ont trouvé  que des diluantes     finement    divisés, en parti  culier ceux inférieurs, comme grosseur, à  60 microns, sont avantageux, car     ils    don  nent un produit plus homogène.

   Parmi les  diluants, on peut -mentionner: les     kieselgulirs     de     tous    enres, avec ou sans traitement     pré-          in         liminaire, la terre à foulon, le talc, les corps  échangeurs de bases, catalytiquement inef  ficaces,     pulvérisés,    d'origine naturelle ou ar  tificielle, les roches, les     pierres,    les tufs, le  trass, la lave, etc., d'origine volcanique ou  éruptive, le sable vert, la laine de scorie, les  scories pulvérisées, le ciment, le silicagel, les  pierres filtrantes quartzeuses, la poterie pul  vérisée, les silicates, naturels ou artificiels,  pulvérisés, la poudre de verre, le graphite,  les minerais riches en quartz, pulvérisés, la  poudre de ponce,

   les poudres métalliques et  les poudres d'alliages métalliques, la porce  laine non vernissée pulvérisée, etc.  



  On voit facilement que le nombre de  masses de contact possibles est énorme et que  beaucoup d'entre elles, en particulier dans les  cas où les proportions des constituants     cata-          lytiquement    efficaces et des composés y as  sociés sont convenablement choisies, ont une  efficacité extraordinaire. Les caractéristi  ques     physiques    des produits varieront, bien       entendu,    selon les conditions dans lesquelles  ils sont préparés.  



  D'une façon générale, il est bon que les  masses de contact à utiliser pour l'oxydation  d'anhydride sulfureux reçoivent un traite  ment préliminaire avec de l'air ou des gaz  contenant SO2, ou avec de l'air et ces gaz.  La réaction catalytique produit cértains  changements dans la, composition chimique  des corps échangeurs de bases sans, cepen  dant, affecter leur structure physique. Par  conséquent, les     auteurs    de l'invention ne dé  sirent pas que l'on comprenne qu'ils sou  tiennent que les catalyseurs restent intacts  au cours de la réaction et ces catalyseurs  sont définis comme du moment de leur pré  paration, ainsi que c'est l'habitude dans la  chimie catalytique.

   Ces transformations se  condaires sont parfois relativement sans ef  fet; dans d'autres cas, elles peuvent être im  portantes par leur     contrôle    sur l'efficacité  catalytique de la masse. Ainsi, par exemple,  avec     certaines    masses, durant l'exécution du  procédé selon l'invention, le SO3 produit réa  gira avec les corps échangeurs de bases pré  sents et réagira avec l'alcali présent,    en formant certains bisulfates alcalins,  ou des bisulfates des corps échangeurs de ba  ses qui peuvent être présents. Ces composés  sont, pour la, plupart, des corps régulateurs,  de sorte que, dans bien des cas, la réaction  elle-même produit dans le catalyseur le ré  gulateur nécessaire.

   Dans le cas où une  plus grande quantité de corps régu  lateur est nécessaire, on peut l'ajouter  sous la forme du sel désiré; ou bien  on peut ajouter l'oxyde basique et produire  de nouvelles quantités de corps régulateur  par la réaction elle-même.    Ci-après sont décrites, à titre d'exemple,  certaines façons de préparer des masses de  contact utilisables dans le procédé selon l'in  vention, ainsi que des façons d'exécuter ce  dernier. Il doit être toutefois entendu que,  dans bien des exemples, des caractères spé  cifiques de     grande    valeur sont décrits et que  ces caractères sont ceux de formes de réali  sation préférées de l'invention, sans que  celle-ci soit en aucune façon limitée à ces  exemples.  



  Exemple 1:  On dissout 12 parties de V2O5 au moyen  de 12,4 parties de KOH à 90% dans 200 à  250 parties d'eau et l'on y brasse 80 parties  de terre d'infusoires. On traite ensuite la sus  pension ainsi obtenue avec 7,12 parties de  chlorure ferrique dissoutes dans 100 à 150  parties d'eau, en     maitenant    la température  à     environ,        10     à. 50  C. Après que tout le chlo  rure ferrique -a été ajouté, le mélange en réac  tion est rendu neutre à l'égard du tournesol  par l'addition graduelle d'acide     sulfurique     d'une force double de la. normale.

   On obtient  un mélange de     vanadate.    ferrique et de     terre     d'infusoires que l'on sépare de la liqueur  mère par filtration et que l'on lave ensuite  a<B>a</B>     vec,        200        parties        d'eau        froide.        On        dilue        90,5          parties    de verre     -soluble,    à M  Baumé avec  quatre ou cinq volumes d'eau et l'on ajoute,  en     agitant    vigoureusement afin d'obtenir une  distribution uniforme,

   le tourteau contenant  le     vanadate    ferrique et la. terre d'infusoires.  On fait dissoudre<B>60</B> parties de sulfate d'alu-      minium, avec 18 molécules d'eau, dans 200  parties d'eau et on ajoute suffisamment d'une  solution décinormale d'hydroxyde de potas  sium pour dissoudre l'oxyde d'aluminium qui  se précipite tout d'abord, ce qui forme une  solution d'aluminate de potassium. On brasse  ensuite cette dernière solution dans la sus  pension et on chauffe le mélange jusqu'à en  viron 60  C. On obtient presque immédiate  ment un précipité gélatineux que l'on aug  mente par l'addition graduelle d'acide sulfu  rique d'une force double de la normale.

   On  doit toutefois prendre soin de maintenir une  faible alcalinité à l'égard de la     phénolphta-          léine.    On continue à remuer pendant une  heure en laissant graduellement refroidir le  mélange à la température de la salle où l'on  opère. On presse le précipité gélatineux ob  tenu et on le lave avec 200 parties d'eau, en  petites portions. On sèche ensuite le tour  teau jaune à environ 80  C et on le brise en  fragments de grosseur convenable.  



  On place de deux à quatre volumes de la  masse de contact ainsi produite dans un con  vertisseur pour la production d'acide sulfuri  que par le procédé d e contact et on fait pas  ser sur le catalyseur mille volumes à l'heure  de gaz de brûleur à 7-9 pour cent, à des  températures de 450-500   C. On obtient un  rendement de 96 à 98,5 % du rendement  théorique. Le catalyseur est très résistant  aux hautes températures.    Au lieu de faire usage de vanadate de fer  comme diluant dans la zéolithe formée, on  peut y substituer d'autres sels de vanadium  catalytiquement actifs, comme les vanadites  ou des sels de vanadium trivalent.

      On peut employer, comme diluants     cata-          lytiquement    efficaces dans la zéolithe, des  quantités équivalentes de sels de vanadium  tétravalent ou pentavalent comme, par exem  ple, les sels de nickel, de cobalt, de manga  nèse, d'uranium, de cuivre, d'aluminium, de  titane, d'argent, de baryum ou de calcium,  soit individuellement ou en mélange. Ces ca  talyseurs sont capables de donner des rende  ments atteignant jusqu'à 98,5% du rende-    ment théorique dans les conditions de réac  tion esquissées ci-dessus.  



  Pour augmenter la résistance de ces mas  ses de contact aux hautes températures jus  qu'à 650   C, on peut introduire, par échange  de bases, d'autres bases. Ainsi, par exem  ple, on peut traiter les composés zéolithiques,  après séchage et hydratation avec de l'eau,  avec des solutions à.5-10 % de sels de cui  vre, de nickel, de calcium, de strontium,  d'argent ou de titane afin de remplacer par  ces métaux une partie de l'alcali.  



  Les masses de contact sus-décrites, dans  lesquelles la zéolithe est un porteur, peuvent  être appliquées comme enrobage ou endluit,  ou être fixées à des porteurs massifs tels, par  exemple, que pyrites grillées, bioxyde de ti  tane, ilménite, bauxite, oxyde de chrome,  bioxyde de manganèse, bioxyde de cuivre,  matières riches en acide silicique comme frag  ment rugueux de quartz, silex, fragments de  pierre ponce, pierres filtrantes     quartzeuses     concassés, ou à des porteurs artificiels riches  en acide silicique tels, par exemple, que des  porteurs préparés au moyen de     kieselguhr    et  de verre soluble, de     kieselguhr    et d'aluminate  de potassium, de zéolithes, de kieselguhr et  d'alcalis ou de sels alcalins, etc.

   On peut  faire usage de métaux et d'alliages     nd6talli-          ques    tels, par exemple, que granules d'alumi  nium, fragments rugueux de ferro-vanadium,       ferro-molybdène,    ferro-silicium,     silicium-          ferro-manganèse,        silicium-aluminium-ferro-          manganèse,        ferro-titane,    ferro-tungstène, etc.

    On peut préparer ces masses de     contact    en       faisant    adhérer la suspension verre     soluble-          terre        d'infusoires-vanadate    de fer aux por  teurs, puis, en formant la zéolithe par l'ad  dition de la     solution    d'aluminate ou en     pu!-          vérisant    avec une solution de sulfate d'alu  minium, auquel cas on produit une zéolithe  qui est du type     silicate    -double d'aluminium.  



  Il est     parfois    avantageux, en préparant  des masses de     contact,    d'introduire des corps  diluants que l'on peut ensuite enlever par  lavage ou calcination. Ainsi, par exemple,  on peut     incorporer    5 à 10     %    de farine, d'ami  don ou de sucre dans le catalyseur au cours      de la formation de la zéolithe et les en  lever plus tard par lavage ou calcination en  laissant encore davantage de pores dans la       masse    de contact et en augmentant par cela  même son efficacité comme catalyseur.  



  Les sels de vanadium tétravalent et     pen-          tavalent    peuvent aussi être remplacés en par  tie par des sels des acides contenant de l'oxy  gène des métaux des cinquième et sixième  groupes du système périodique comme, par  exemple, le tantale, le tungstène, le molyb  dène et le chrome. Toutefois, dans le cas où  l'on désire des catalyseurs hautement effi  caces, la substitution de ces autres consti  tuants catalytiques ne doit pas dépasser 10  à 15 %.  



  Il doit être entendu, d'une façon géné  rale, que l'on peut également enduire ou en  rober avec les catalyseurs des exemples sui  vants les fragments de porteurs massifs,  comme cela a été décrit en détail à l'égard  des catalyseurs du présent exemple.  



  Exemple 2:  On fait dissoudre 18,2, parties de V2O5  dans la. quantité de solution normale d'hy  droxyde de sodium juste suffisante pour  former le métavanadate de sodium. On ajoute  ensuite, avec agitation vigoureuse, 84 par  ties de nitrate d'argent dissoutes dans 250  parties d'eau, ce qui précipite le vanadate  d'argent jaune. On laisse déposer le précipité,  on le décante plusieurs fois avec de l'eau pour  enlever le nitrate de sodium formé, puis on  ajoute 500 parties d'une solution de verre  soluble à base de potassium, à 88  Baumé,  diluée avec huit ou     dix    volumes d'eau.

   On  fait dissoudre 42,5 parties d'oxyde d'alumi  nium dans de l'hydroxyde de potassium  d'une force double de la normale, pour for  mer de l'aluminate de     potassium,    et l'on  verse ensuite     cette    solution dans la suspen  sion vanadate d'argent-verre soluble, en agi  tant vigoureusement et en maintenant la tem  pérature à environ 40-50  C. En peu de  temps, il se forme des quantités considérables  de zéolithes à l'aluminium et l'on augmente  grandement les rendements en ajoutant avec    précaution de l'acide sulfurique d'une force  demi-normale en prenant soin qu'une réaction  faiblement alcaline à l'égard de la     phénol-          phtaléine    reste après la dernière addition  d'acide sulfurique.

   On presse ensuite la zéo  lithe contenant du vanadate d'argent à l'état  de fine division, de la. manière usuelle, on la  sèche à dies températures allant jusqu'à 80  C  et on l'hydrate en faisant ruisseler sur elle  quatre à cinq volumes d'eau. L'hydratation  fait que le     produit    se brise en petits frag  ments que l'on traite ensuite avec une solu  tion à 5 % de chlorure de calcium ou de  chlorure de strontium afin de remplacer une  partie de l'alcali de la zéolithe par du cal  cium ou du strontium.  



  Au lieu     @de    faire usage     @de    42,5 parties  d'oxyde     d'aluminium    sous la forme     d'une    so  lution     id'aluminate    de potassium, on peut faire  usage de 28,3 parties -d'oxyde     d'aluminium     sous cette dernière forme, ensemble avec     14,?     parties d'oxyde d'aluminium sous la forme  d'une solution de sulfate d'aluminium à 5     %.     On ajoute d'abord la solution d'aluminate de  potassium à. la.

   suspension verre     soluble-va-          nadate    d'argent, puis on ajoute, en agitant  vigoureusement, la solution de sulfate d'alu  minium, le mélange en réaction se     prenant     en une gelée épaisse d'une zéolithe à consti  tuants multiples dans laquelle le     vanadate     d'argent est présent comme diluant     catalyti-          qu.ement    efficace.  



  L'oxyde d'aluminium, qui se comporte  comme un oxyde     métallique    amphotère dans  ce catalyseur mixte, peut également être rem  placé, en partie ou en totalité, par d'autres  oxydes métalliques amphotères, spéciale  ment l'oxyde de béryllium, l'oxyde de cad  mium et l'oxyde de chrome. Ces oxydes peu  vent être introduits, en partie ou en totalité,  sous la forme de     métallates    de métaux alca  lins ou sous la forme de sels métalliques. An  lieu de     vanadate    -d'argent, on peut faire  usage, comme diluants     catalytiquement    effi  caces, d'autres     va.nadates        @âes    métaux lourds.  Des sels similaires de vanadium tétravalent  sont également efficaces.

   D'une façon     g6né-          rae,    des masses de contact qui contiennent      environ 10 à 15 % de diluants     catalytique-          ment    actifs sont d'excellentes masses de con  tact pour l'oxydation catalytique d'anhy  dride sulfureux. On fait passer surces masses,  à 450-550  C, des gaz de brûleur à 7 %, dé  barrassés de poussière, et en peu d e temps  commence un excellent procédé de production  d'acide sulfurique pair contact donnant des  rendements allant jusqu'à 96% du rendement  théorique.  



  Exemple 3:  On fait dissoudre 15 parties de V2O5 dans  une solution contenant 15 parties d'hy  droxyde de sodium à 90 % dans 250 parties  d'eau. On y brasse 70 parties de débris de  briques de diatomite, ou de cellite. et on  chauffe le mélange à 50-60  C. On ajoute       ensuite,    en agitant vigoureusement, une solu  tion de chlorure ferrique contenant 9 par  ties de chlorure ferrique dans 150 parties  d'eau et, après que tout le chlorure ferrique  a été ajouté, on rend le mélange en réac  tion neutre à l'égard du     tournesol,    au moyen  d'acide sulfurique d'une force double de la  normale, et on laisse refroidir à la tempé  rature de la, salle où l'on opère. Il se préci  pite un vanadate de fer dilué que l'on filtre  par aspiration et qu'on lave.

   On dilue 200  parties de verre soluble à 33  Baumé avec  400-d00 parties d'eau et on y met en sus  pension le tourteau de vanadate de fer. On  fait dissoudre dans 250 parties d'eau, 26,4  parties de sulfate ferrique avec 9 molécules  d'eau; ou bien, au lieu de la solution de sul  fate ferrique, on peut préparer une solution  contenant 29,3 parties de sulfate de man  ganèse avec 4 molécules d'eau, ou bien en  core faire usage d'un     mélange    équivalent  de sulfate ferrique et de sulfate de manga  nèse.

   On introduit ensuite la solution de  sulfate ferrique, ou de sulfate de manga  nèse, dans la suspension verre     soluble-vana-          date    de fer, en agitant vigoureusement; toute  la masse se prend bientôt en une gelée jaune  qui montre une réaction alcaline à l'égard de  la phénolphtaléine. On sépare la gelée die la  liqueur mère de la manière usuelle, par pres  sage et séchage à des températures inférieu-    res à 100  C; elle contient une zéolithe au  fer dans laquelle sont incrustés des diluants  tant catalytiquement actifs ou efficaces que  catalytiquement indifférents.  



  On casse la masse de contact en frag  ments et on y insuffle d'abord de l'air en  élevant graduellement la température jusqu'à  450  C. Après cela, on traite la masse de  contact avec des gaz contenant 4 à 6 % de  O 2  et de l'air; elle constitue alors un: cata  lyseur efficace pour la. production d'acide  sulfurique pair =le procédé de contact. La  masse de     contact    est extraordinairement ré  sistante aux hautes     température,,-    et conserve  son efficacité.  



       Exemple        +:     On forme une zéolithe à l'aluminium,  diluée, en introduisant 60 à. 80 parties de  roche siliceuse finement broyée, de     pyrite,-          grillées    ou de terre d'infusoires dans 90 à  100     parties    d'une solution de verre soluble à  33  Baumé qui a.

   été diluée avec 300-500       parties    d'eau et que l'on fait ensuite réagir  avec une     solution        d'aluminate    de potassium  préparée en ajoutant suffisamment d'une so  lution d'hydroxyde de     potassium    d'une force       demi-normale    à une solution de sulfate d'a  luminium     contenant    55 parties de sulfate  d'aluminium, avec 18     molécules    d'eau, dans  200 parties     d@eau        jusqu'à    .ce que l'hydroxyde  d'aluminium qui se précipite d'abord soit à  nouveau dissous sous la. forme d'aluminate  de potassium.

   On aide la réaction en chauf  fant le     mélange    à 40-50   C et on obtient  de plus forts rendements par une addition  graduelle d'acide sulfurique d'une force  double de la normale. Le produit est une     zéo-          lithe    à. l'aluminium, diluée, qui n'est pas  un catalyseur efficace pour la     productian     d'acide sulfurique pair le procédé de contact.  Au lieu de la zéolithe à l'aluminium à deux  constituants, on peut préparer une zéolithe à  l'aluminium à trois constituants dans la  quelle     ane    partie de l'aluminium est intro  duite sous la forme d'un aluminate de mé  tal alcalin et l'autre partie sous     la.        forme    d'un  sel d'aluminium.

        On peut églement préparer une zéolithe  à l'aluminium du genre d'un silicate     double     d'aluminium en faisant réagir une solution  de sulfate     d'aluminium    avec la solution de  verre soluble à laquelle on a ajouté suffi  samment d'alcali pour que, quand tout le sul  fate d'aluminium a été introduit, le mélange  reste encore alcalin à l'égard de la     phénol-          phtaléine.     



  Au lieu du constituant oxyde d'alumi  nium, on peut faire usage d'autres oxydes  métalliques amphotères sous la forme de sels  ou de métallates, par exemple: les oxydes de  béryllium, de cadmium, de zirconium, de  zinc et de titane, individuellement ou en mé  langes. Ces oxydes métalliques amphotères  peuvent également être utilisés conjointe  ment avec l'aluminium.  



  On brise en fragments les zéolithes di  luées, on les imprègne à. une température éle  vée avec 12 parties de V2O5 sous la forme  d'une solution de vanadate d'ammonium,  puis avec 7,12 parties de chlorure ferrique  dissoutes dans 100-150 parties d'eau. On  sèche de nouveau le produit qui constitue  alors une zéolithe imprégnée de vanadate (le  fer. On calcine la zéolithe afin d'enlever le  chlorure d'ammonium formé, ce qui a pour  résultat une nouvelle augmentation de la po  rosité du produit,     puion    la traite avec des  gaz de brûleur à 7 % et un excellent procédé  de production d'acide sulfurique par contact  commence bientôt.  



  On peut, d'une     manière    similaire, faire  usage d'autres sels de l'acide vanadique tels,  par exemple, que vanadate de cuivre,     vana-          date    d'argent, vanadate de manganèse,     vana-          daté    de titane, vanadate de, cobalt ou     vana-          date    de nickel, soit seuls ou ensemble avec  du vanadate de fer. On peut, bien entendu,  faire également usage de mélanges de ces  sels.  



  Il est possible, aussi, de     substituer    à une  partie des vanadates les tungstates ou     mo-          lybdates    correspondants. On peut également  faire usage de sels de vanadium tétravalent.  



  Au lieu de former des sels comme décrit,  on peut introduire V2O5 dans des zéolithes    par imprégnation avec des solutions de     va-          nadate    d'ammonium ou de potassium suivie  d'un traitement pour enlever la base, ce qui,  dans le cas d'ammonium, peut se faire par  exemple en calcinant ou en traitant avec des  gaz de brûleur à 7 %. Le V2O5 est incrusté  dans la zéolithe sous une forme finement di  visée. On peut également faire usage d'une  quantité équivalente de sulfate de vanadyle  qui donne une masse de contact hautement  efficace lorsqu'on en fait usage dans     les    con  ditions de fonctionnement ordinaires, comme  cela a été décrit dans les exemples précédents.

      Exemple 5:    On prépare une zéolithe comme cela a  été décrit dans l'exemple 4; mais, au lieu de  sécher les gelées, on les mélange immédiate  ment avec des sels de vanadium téravalent  ou pentavalent, individuellement ou en mé  lange avec des sels d'autres acides     oxymé-          talliques    tels que tantalates, tungstates, chro  mates et molybdates, les constituants sels  étant prétris dans la gelée. Après séchage et  traitement de la manière usuelle, on obtient  d'excellents catalyseurs pour la production  d'acide sulfurique par le procédé de contact.  



  Au lieu d'introduire les sels de vanadium,  ou d'autres acides oxymétalliques, on peut  préparer les     oxydes,    par exemple, en pétrissant:  avec la zéolithe du     vanadate    de potassium ou  d'ammonium en quantités contenant 10 à.  15 parties de     V'û0".    -Un traitement subsé  quent avec- des gaz contenant de l'anhydride  sulfurique, ou une     pulvérisation    avec de  l'acide sulfurique dilué, précipite ensuite le       V2Oü,    à l'état de fine division, dans la, zéo  lithe.

      <I>Exemple 6:</I>  On dilue 400 parties de verre soluble à       ;\        3     Baumé avec 6 à. 8 volumes d'eau     et    on  ajoute 497     parties    de sulfate ferrique conte  nant 9 molécules d'eau dissoutes pour for  mer une solution aqueuse à 10     %,    ce qui pro  duit un silicate de fer qui ne montre .aucun  pouvoir d'échange de bases. Dans ce silicate  de fer, soit à l'état humide ou après séchage,      on introduit du vanadate de fer soit tout pré  paré ou sous la forme de constituants qui  font qu'il se forme in situ.

   On peut pré  parer le vanadate de fer en dissolvant 15 par  t ies de V205 dans environ 15 parties d'hy  droxyde de sodium à 90 %o et en ajoutant 15  parties de sulfate ferrique avec 9 molécules  d'eau sous la forme d'une solution à 15 %.  On dilue 100 parties de verre soluble à 33   Baumé avec 6 à 7 volumes d'eau et on y  brase le silicate de fer contenant du     vana-          date    de fer, pour former une suspension ho  mogène. On fait dissoudre dans 250 parties  d'eau 55 parties de sulfate d'aluminium avec  18 molécules d'eau et on ajoute une solution  d'hydroxyde de potassitum normale jusqu'à ce  qu'on obtienne une solution claire d'alumi  nate cl, potassium.

   Au lieu de faire usage de  touat l'aluminium sous la forme d'une solu  tion d'aluminate, on peut en employer une  partie sous la forme de sulfate d'aluminium,  auquel cas il ne sera. pas nécessaire d'ajou  ter plus tard des acides pour neutraliser  l'excès d'alcali dans les constituants de zéo  lithe. On verse ensemble la suspension de  verre soluble et la solution d'aluminate et on  précipite la zéolithe au moyen d'acide sul  furique normal ou, si une partie de     l'alu-          minimum    est présente sous la forme de sulfate  d'aluminium, il se forme une zéolithe à     trois     constituants. On peut remplacer en partie ou  en totalité l'aluminium par du béryllium, du  cadmium ou du zirconium, employés indi  viduellement ou en mélanges.  



  On presse, de la manière usuelle, la ge  lée obtenue, on la sèche à des températures  inférieures à 100  C, on la brise en fragments  et on l'hydrate en faisant ruisseler dessus 400  à 500 parties d'eau. Après hydratation, les  hases métal alcalin échangeables peuvent être  partiellement échangées pour du fer, du cui  vre, du nickel, du chrome, du calcium ou du  strontium en faisant digérer la zéolithe hy  dratée avec une solution à 5 % de ces mé  taux. Dans la masse de contact produite, le  constituant catalytiquement efficace est le  vanadate de fer imprégné dans le silicate de  fer et il peut être remplacé en partie ou en    totalité par d'autres sels métalliques de va  nadium tétravalent ou pentavalent tels, par  exemple, que les sels d'argent ou de cuivre.

    Exemple 7:  On met 14 parties de V2O5 en suspension  dans 250 parties d'eau pour former une bouil  lie et on acidifie avec 5 parties d'acide sul  furique concentré. On les réduit ensuite, de  la manière usuelle, au moyen de gaz conte  nant SO2, à la température d'ébullition. On  obtient une solution bleue de sulfate de     vana-          dy    le. On dilue 125 parties d'une solution de  verre soluble à 33  Baumé dans 200 parties  d'eau et on y brasse environ 40 parties de  cellite. On .ajoute ensuite le sulfate de     vana-          dyle    à la solution de verre soluble, ce qui  précipite du silicate de vanadyle.

   On doit  prendre soin qu'après que tout le sulfate de       vanadyle    a été ajouté, le mélange en     réaetion     soit     neutre    à. l'égard du tournesol. On filtre       le        précipité    avec     aspiration    et on le lave bien  complètement, puis on le brasse dans 100 par  ties de verre soluble à. 33  Baumé que l'on  a diluées avec quatre ou cinq volumes d'eau.

    On fait dissoudre dans 200 parties d'eau 55  à. 60 parties de sulfate d'aluminium avec 18  molécules d'eau, puis on les     transforme    en  aluminate de potassium au moyen d'une solu  tion d'hydroxyde de     potassium    d'une force       demi-normale.    On verse ensuite ensemble la  suspension de verre soluble et la     solution    d'a  luminate de potassium et on ajoute suffi  samment d'acide sulfurique normal, ou d'au  tres acides, comme l'acide chlorhydrique, jus  qu'à. ce qu'une gelée se précipite     aassi    quan  titativement que possible.

   La liqueur mère       cloit    montrer une forte     réaction    alcaline à<B>l'é-</B>  gard du     tournesol.    On travaille le produit de  la manière usuelle, on le brise en fragments  et il constitue une masse de contact     zéolithi-          que    contenant -du silicate     @de        vanaidyle        dilué     avec de la.     cellite.    On calcine la masse de con  tact avec de l'air à 440  C et, lorsqu'on la  traite ensuite .avec des gaz de 'brûleur à 7 à  9 %, elle donne de bons     rendements    en anhy  dride sulfurique à     430-480     C.  



  On obtient également une excellente masse  de contact en séchant la zéolithe et en en en-           duisant    des fragments de quartz ou de silex  au moyen d'un peu de verre soluble ou d'al  cali. L'efficacité catalytique subsiste et on  économise des quantités     considérables    de ma  tière.  



  Exemple 8:  On fait dissoudre dans 300 parties d'eau  55     parties    de sulfate d'aluminium contenant  18 molécules d'eau et on y ajoute une solution  contenant 17 parties de sulfate ferrique, avec  9 molécules d'eau, dans 200 parties d'eau. On  verse une solution à 8 % de métavanadate de  sodium dans les solutions de sulfate d'alu  minium et de fer jusqu'à ce que 16 parties  de V2O5 aient été ajoutées. On doit mainte  nir une agitation vigoureuse et il en résulte  un précipité de vanadate de fer-aluminium,  qui est dans un état de très fine subdivision.

    On mélange 120 parties de verre soluble à 33   Baumé, diluées avec 5 à 6 volumes d'eau,  avec 60 à 80 parties de débris de briques de  diatomite, puis on ajoute le vanadate de     fer-          aluminium    ensemble avec une quantité de so  lution d'aluminate de potassium normale suf  fisante pour qu'après que toute la suspension  de vanadate a été ajoutée, le mélange soit  encore fortement alcalin à l'égard du tourne  sol. On obtient ainsi une zéolithe dans laquelle  le constituant catalytiquement efficace est  sous la forme d'un diluant et on travaille le  produit de la manière usuelle, par pressage,  lavage avec 400-600 parties d'eau et séchage  au-dessous de 100  C.

   On brise la masse de con  tact en fragments, on la calcine et, lorsqu'on  la traite avec des gaz de brûleur à 6-9 %,  à 430-480  C, elle donne d'excellents rende  ments en anhydride sulfurique, atteignant  jusqu'à 98 % du rendement théorique.  



  On peut, d'une manière similaire, faire  usage d'autres sels de l'acide vanadique ou de  sels     des    acides tungstiques et     molybdiques     tels, par exemple, que les sels d'argent, de  titane, de calcium, de cuivre, de cobalt, de  nickel ou de manganèse, individuellement ou  en mélange. Après hydration, ces masses de  contact peuvent également être traitées avec  du nitrate d'argent, ou du nitrate de cuivre    à 5 % afin d'introduire ces éléments dans la  zéolithe sous une forme échangeable.  



  Exemple 9:  Au lieu de mettre la réaction en     pratique     comme dans l'exemple 8,on ajouteune solution  de métavanadate de potassium, contenant 16  parties de V2O' à la solution de verre solu  ble diluée, puis on ajoute une solution conte  nant 55 parties de sulfate d'aluminium, avec  18 molécues d'eau et 17 parties de sulfate  ferrique, avec 9 molécules d'eau, le mélange  en réaction restant fortement alcalin à l'égard  du tournesol. La majeure partie du vanadate  de potassium est transformée en vanadate d'a  luminium-fer qui est incrusté sous une forme  très finement divisée dans la zéolithe. Ces  masses de contact, lorsqu'on les traite comme  cela a été décrit dans l'exemple 8, sont ex  cellentes pour la production d'acide sulfu  rique par le procédé de contact.

      Exemple 10:    Des zéolithes     naturelles    ou artificielles,  telles par exemple que celles qu'on peut ob  tenir industriellement, ou des zéolithes qui  contiennent des diluants catalytiquement  inactifs sont imprégnées d'une solution de v     a-          nadate    d'ammonium, ou d'une solution  ammoniacale de     vanadâte    d'argent et  calcinées ou imprégnées de     vanadate     de     calcium,    de     va.nadate    de lithium,  de     vanadate    de césium,

       de        vanadate     de rubidium et pulvérisées avec une solution  d'acide sulfurique     diluee    ou traitées avec des       ga-z    contenant de l'anhydride sulfurique, ce  qui forme     V20'    à l'état finement divisé dans  la structure de la     zéolithe.    Ces produits sont  d'excellents catalyseurs pour la production  d'acide     swlfuriqae        diluée    ou traitée avec des  selon l'invention.

   Les proportions     dps    sels im  prégnés peuvent varier     considérablement;     mais, en général, la quantité de     VZO'    présent  doit être d'environ 10 à 15 %, en poids.  <I>Exemple 11:</I>  On fait dissoudre 10,2 parties d'oxyde       d'aluminium,    au moyen de 40 parties de     gOFI         à 100 %, dans 300 parties d'eau. On imprègne  ensuite 60-80 parties de kieselguhr avec une  solution ammoniacale de vanadate d'argent  préparée au moyen de 18,2 parties de V205  et 34 parties de nitrate d'argent dissoutes dans  de l'eau d'ammoniaque à 20 %. Une fois l'im  prégnation complète, on enlève l'ammoniaque  en chauffant.

   On brasse le mélange     kiesel-          gulhr-vanadate    d'argent dans la solution d'a  luminate de potassium, puis on ajoute, en agi  tant vigoureusement, une solution contenant  3 7 parties de sulfate ferrique, contenant 9 mo  lécules d'eau, dans 250 parties d'eau, ce qui  produit un corps échangeur de bases non si  liceux qui contient un diluant     catalytique-          ment    efficace, ainsi que du kieselguhr. On  presse l'épais précipité formé, on le lave dans  environ 200 parties d'eau par petites portions,  puis on le sèche, comme d'habitude, au-des  sous de l00  C, on le brise en fragments et on  le calcine. La masse de contact ainsi obtenue  et un excellent catalyseur pour acide sulfu  rique.  



  Au lieu de vanadate d'argent, on peut  faire usage de vanadate de cuivre, de     vana-          date    de fer ou de vanadate de manganèse; ou  bien on peut produire le sel vanadate dans  le constituant de réaction acide, à savoir: la  solution de sulfate de fer, une quantité cor  respondante de sel d'un métal lourd,     c'est-à-          dire    soit de sulfate de fer, de sulfate de cui  vre ou de nitrate d'argent, étant ajoutée pour  réagir avec 18,2 parties de V25 que l'on  ajoute sous la forme du métavanadate de       métal    alcalin.  



  Exemple 12:  On mélange 95     parties    d'une solution de  verre soluble à base de potassium à M   Baumé, diluée avec quatre à cinq volumes  d'eau, avec 60 parties de     terre    d'infusoire en  agitant vigoureusement. On traite 55,5 par  ties de sulfate d'aluminium, contenant 8 mo  lécules d'eau, dissoutes dans 200 parties d'eau,  avec suffisamment de solution d'hydroxyde de  potassium normale jusqu'à ce que tout l'alumi  nium soit dissous à l'était d'aluminate de po  tassium. On traite ensuite une solution à 2 %    d'acide chloroplatinique, contenant 5 parties  de platine, avec une solution d'aldéhyde     for-          mnique    et 3 % afin de précipiter le platine sous  une forme colloïdale.

   On verse ensuite ensem  ble la solution de verre soluble et d'alumi  nate de potassium et la solution de platine  colloïdal et on ajoute suffisamment d'acide  sulfurique normal pour précipiter la zéolithe  quantitativement. On filtre ensuite le produit  par aspiration et on le sèche à des tempéra  tures inférieures à l00  C; il constitue alors  une zéolithe contenant comme diluants du pla  tine et du kieselguhr. Une fois brisé en frag  ments, c'est un excellent catalyseur au platine  pour acide sulfurique, quand on en fait usage  dans les conditions de travail usuelles avec  des gaz de brûleur à 7 %, à 400-450  C.  Les gaz de brûleur doivent, bien entendu,  être débarrassés de composés qui agissent  comme agents catalyseurs nocifs pour le pla  tine.



  Process for manufacturing sulfur trioxide by contact. The present invention relates to the production of sulfur trioxide by the contact process.



  In French patent, The Selden Company "N 629049 dated February 13, 1927 and in Swiss patent N 135212, processes have been described for the catalytic oxidation of sulfur dioxide by means of zeolitic catalysts in which the ele The catalytically active agent is chemically combined, in non-exchangeable form, in the zeolite itself. These processes can use zeolites which are not diluted or those which are diluted with various relatively inert substances such as kieselguhr, pumice and other carriers, either in a finely divided state or in the form of massive fragments.

   The authors of the invention have found that it is possible to obtain highly efficient catalysts, possessing substantially all the advantages of the Neolithic catalysts described in the aforementioned patents, by physically combining catalytically active diluents with zeolites and the like. base exchange bodies which are not themselves effective catalysts for the production of sulfur trioxide by the contact process. The invention has a.

    boasted that it is not necessary to chemically combine the catalytically active constituents in the structure of the zeolite and that it is, therefore, possible to exercise a wide margin of choice in the consti catalytic killer that is used. Apparently, the physical structure of zeoli tea, coupled with its chemical characteristics, is effective regardless of whether the catalytically active component is itself chemically combined with the. zeolite or that it is simply associated with it preferably in a uniform and homogeneous manner.

   It is thus possible to use many efficient and valuable catalysts which could not be chemically incorporated into any zeolite. Thus, for example, the authors of the invention have found that many salts of vanadic acid, such as for example iron salts, silver salts, etc., are catalysts. extraordinarily effective when used as a diluent for zeolites or other base exchange bodies which are not themselves catalytically active or sufficiently effective.

   In addition to vanadic acid salts such as iron vanadate and silver vanadate, which are known to be good catalysts, other salts of vanadic acid, such as copper, cobalt, vanadate, nickel, uranium, titanium, manganese, chromium, aluminum, beryllium, zirconium and cerium, which are not normally considered to be effective catalysts, act as very effective catalysts when 'they are united with a base exchange body.

   Therefore, not only does the present invention allow the more advantageous use of known catalysts, but it also makes possible the use of salts of vanadic acid which were not practically useful as catalysts. Vanadic acid salts can not, of course. be chemically combined with the zeolite and, therefore, the field of catalysts which can be used is greatly increased due to the fact that it is no longer necessary to be restricted to products which can be chemically incorporated into a zeolite or other base exchange body.

   The authors of the invention do not know exactly why the zeolites which are not themselves catalysts, or are not, in all cases, efficient catalysts, can transform catalysts such as, for example, as salts of vanadi acid than in contact masses of extra ordinary activity. They were once of the opinion that it was necessary to chemically combine the catalytically active constituent with or in the zeolite itself, and this opinion is expressed in the patent which he has. been question above.

   It is not clearly proven that this may or may not be the reason for the catalytic efficiency of the zeolites described therein; but the authors of the invention are of the opinion that this factor is not the only one, and perhaps not the most important, which determines whether or not a particular zeolite group is an effective catalyst. They are now of the opinion that the physical structure of the zeolite is perhaps of greater importance than the chemical combination of the zeolite with the catalytic elements.

   It seems probable, however, that the zeolite does not act purely as an inert microporous carrier, since other carriers of comparable porosity do not have all the advantages of zeolites. The opinion of the authors of the invention is therefore that in the present process, the zeolite or other base exchange body also acts as a chemical activator, of the catalyst, although it is not chemically combined with it.

   The authors of the invention believe that the silicic acid group or the high molecular group of the. Zeolite or other base exchange body constitutes an important activator which increases the activity of the catalyst encrusted therein in admixture with it, apart from its physical characteristics.

   The above explanations are in no way intended to limit the invention, but merely constitute the best explanation known to the inventors at the present time of the remarkable effectiveness of the catalysts which are employed in accordance with the invention. to this invention, an efficiency which far exceeds the. sum of the catalytic efficiencies of the zeolite itself and of the catalyst associated therewith.



  In what follows, a very clear distinction will be. made between substances which are actual practical catalysts for the production of sulfur trioxide by the contact process according to the invention and other substances which, although having a certain degree of catalytic activity, are nevertheless less incapable by themselves of acting as catalysts giving industrially satisfactory yields. Thus, for example, certain iron zeolites can be used for the catalytic oxidation of sulfur dioxide, but cannot be used in practice, since the yields are only a little over 50. or 60%.

   Therefore, in the present specification, an effective catalyst will be defined as a catalyst which is capable of giving yields better than 70 or 75% o under ordinary operating conditions. This demarcation is not based on actual chemical differences, but constitutes a demarcation line for practical use. It also goes without saying that when we speak of a diluent as a "catalytically effective constituent", it means that it is a diluent which, when incorporated or associated with a zeo lithe or other exchanger body of bases, is capable of giving satisfactory yields in the production of sulfuric acid by a contact process.

   In many cases, the diluent employed alone would not be an effective catalyst as that term is used herein.



  In the present invention, use can be made of any zeolite or any other base exchange substance which is not itself an effective catalyst. In glus zeolites which are reaction products of two kinds of reacting constituents, i.e. of a silicate with a metallate (salt in which the anion contains a metal) or with a metal salt (salt in which the anion does not contain a metal), the invention also comprises the use of base-exchange polysilicates which are the reaction products of more than two kinds of constituents (in the sense indicated above) and that, for simplicity,

   hereinafter, multi-component zeo lithes, and base exchange bodies, which do not contain silicon and which will be called non-siliceous base exchange bodies, will be called. The words "base exchange bodies" will be used, in general, to cover these three classes.



  The base exchange body associated with a catalytically effective diluent may or may not constitute a simple base exchange body and use may be made of a mixture of several base exchange bodies belonging to one or more than one of the bases. above-mentioned classes. Several catalytically effective elements may or may not also be incorporated with other diluents which may be inert or which may act as activators, or as regulators of the action of the catalyst constituents themselves.



  Base exchange bodies can be prepared in wet form, or by melting, as is well known in the industry.



  However, in each case, the base exchange bodies retain their high absorbent and advantageous adsorbent characteristics, their mechanical strength and their micro-porous honeycomb structure. They are also, in many cases, chemical activators, or can be considered as physical activators as well, due to the fact that the small capillary pores, with their enormous surface energy, bring the reacting gases to a higher level. concentration, or under higher partial pressures,

   in contact with unformally distributed catalytically effective constituents under such conditions as to prevent, to a large extent, local overheating and the detrimental effect thereof. consequence, on the equilibrium of the reaction.



  There are a number of ways to introduce diluents into a base exchange body, and we can. employ either of these methods in the case of cata.lytically effective diluents which can be used in the process according to. present invention.



  1 Catalytically effective diluents can be mixed with either of the liquid constituents of the base exchange body. form, when preparing the latter in a wet way.



  The catalytically active or effective components can be precipitated or incorporated by impregnation or in any other manner. in diluents which are not themselves catalytically effective and which may be inert, activating or regulating. These diluents are then incorporated into the base exchange body by any of the other suitable incorporation methods.



  3 The catalytically effective diluents are to be mixed with the exchange bodies (the bases, when the latter are in the form of jellies, by kneading or stirring, in which case the base exchange jelly can be considered more or less as an adhesive. homogeneity and uniformity of the distribution of the catalytically effective elements is, of course, not as great by this method as by Methods 1 and 2; but, for many purposes, extreme uniformity is not necessary and may even be undesirable.



  The catalytically effective constituents can be formed during formation of the base exchange body by mixing suitable constituents with the constituents of that body so that the reaction is obtained. which this is formed also forms the catalytically effective diluent particles. The addition of protective colloids may be desirable to prevent coagulation of the diluent particles before the base exchange body has set sufficiently.



  Use can be made of a method, somewhat similar to 4, in which a portion of the constituents of the base exchange body react with the catalytically effective constituents during the formation of said body to produce the necessary catalytically effective particles. Thus, for example, salts of vanadic acid can be introduced into a base exchange body by making use of an excess of a metal salt component, during the formation of said body, to react with it. , and forming, salts of vanadic acid.



  6 One can impregnate with solutions, real or colloidal, the catalytically effective constituents of the easily prepared base exchange bodies, diluted or undiluted, artificial or natural, and dry the product thereafter.



  An easy to prepare base exchange body, diluted or undiluted, can be impregnated with several solutions which react therein to precipitate the catalytically effective diluent.



       Catalytically effective, soluble compounds can be added to the base exchange constituents which, after formation, retain the catalytically effective constituents in solution and either dry without washing, or otherwise. treats to precipitate catalytically effective compounds.



  9 The natural or artificial base exchange bodies, diluted or undiluted, can be impregnated with solutions of catalytically effective compounds which are then precipitated by treatment with gases.



  The nine methods above briefly summarize the general methods of incorporating diluents into base exchange bodies. Of course, other means can be employed and, in particular, a combination of two or more of the above-described methods can be used, which is frequently desirable.



  The diluted base exchange bodies used in the process according to the present invention may further be treated with salt solutions to introduce bases in exchangeable form, which bases may themselves have some catalytic activity, but which are usually of an activating regulatory nature. The base exchange body is also treated after formation with compounds containing acid radicals which are not themselves effective catalysts, to form what are called like bodies. salts with the base exchange body.



  The base exchange bodies may be impregnated with the diluents by fine mechanical mixing followed by formation of workable fragments, <B> I </B> by means of a suitable adhesive. However, in general, this method of preparation does not produce a uniformly fine and homogeneous subdivision of the catalytically effective component with the base exchange body, and the contact masses thus obtained are not, generally, as effective as those prepared by them. wet methods discussed above. Nevertheless, it is possible to make, by this method, contact masses, the use of which comes within the scope of the present invention.

   It also goes without saying that several of the nine methods described above can also be used in conjunction with the well-known fusion methods for the production of base exchange bodies. wet. This possibility of application will be obvious to the informed chemist.



  In general, it should be understood that contact masses of the present invention contain at least two kinds of constituents, namely: a physically catalytically effective constituent combined with a base exchange constituent which is not. not itself an effective catalyst, that is to say giving a satisfactory yield.

   The contact masses may, however, in addition to these two constituents, contain others, such as diluents of a porous nature or the like, chemical compounds mechanically mixed with the contact mass, or united to it. by physical means, or produced by treatment of this mass, which act as regulators and tend to calm an overreactive violence. In particular, compounds which are salts of alkaline, alealino-earth or earth metals act as regulators.



  Among the elements by means of which catalytically effective constituents can be prepared are the metal elements of the fifth and sixth groups of the periodic system such as vanadium, molybdenum, tungsten, uranium, chromium, arsenic, antimony, tantalum, niobium and bismuth. In addition to these particularly catalytic elements, other metallic elements such as manganese, beryllium, aluminum, titanium, iron, copper zirconium, zinc, lead, silver, cerium, nickel, cobalt, boron and rare earths can be associated with catalysts and increase their activity in many cases.

   The most important catalytically effective components are those which contain platinum and vanadium such as, for example, metallic platinum, platinum compounds and the oxides, salts and other compounds of trivalent, tetravalent and pentavalent vanadium. Some particularly effective salts are the vanadates and vanadites of metals such as iron, copper, silver, nickel, cobalt, titanium, zirconium, cerum, aluminum, calcium, cadmium, uranium, chromium, man ganese, etc. Vanadic oxide is also an important catalytic component.

   We must keep present at. in mind that the amount of the catalyst component may be relatively small compared to the mass or, more particularly, the volume of the. contact mass as a whole and that, preferably, the catalytically effective component does not exceed 5 or 10% of the total weight of the contact mass.



  Additional diluents, with which the catalytically effective constituents can be combined, in the exchange body. bases, are not limited and any suitable diluents can be used.

         The authors of the invention have found that diluents which have high absorbent and adsorbent powers act as activators due to their physical characteristics and are very desirable. The particle size of the diluents can vary within wide limits;

         The authors of the invention have found that finely divided diluents, particularly those smaller, in size, than 60 microns, are advantageous because they give a more homogeneous product.

   Among the diluents, we can mention: kieselgulirs of all types, with or without preliminary treatment, fuller's earth, talc, base exchange bodies, catalytically ineffective, pulverized, of natural or aromatic origin. artificial, rocks, stones, tuffs, trass, lava, etc., of volcanic or eruptive origin, green sand, slag wool, pulverized slag, cement, silica gel, quartz filter stones , pulverized pottery, silicates, natural or artificial, pulverized, glass powder, graphite, ores rich in quartz, pulverized, pumice powder,

   metal powders and metal alloy powders, unglazed sprayed woolen porce, etc.



  It is readily seen that the number of possible contact masses is enormous and that many of them, particularly in those cases where the proportions of the catalytically effective constituents and associated compounds are suitably chosen, have extraordinary effectiveness. The physical characteristics of the products will, of course, vary depending on the conditions under which they are prepared.



  In general, it is good for the contact masses to be used for the oxidation of sulfur dioxide to receive a preliminary treatment with air or gases containing SO2, or with air and these gases. The catalytic reaction produces certain changes in the chemical composition of the base exchange bodies without, however, affecting their physical structure. Therefore, the authors of the invention do not wish to be understood as claiming that the catalysts remain intact during the reaction and these catalysts are defined as the time of their preparation, as well as that of the catalyst. is customary in catalytic chemistry.

   These secondary transformations are sometimes relatively ineffective; in other cases, they may be important in controlling the catalytic efficiency of the mass. Thus, for example, with certain masses, during the execution of the process according to the invention, the SO3 produced will react with the base exchange bodies present and will react with the alkali present, forming certain alkali metal bisulphates, or bisulphates. base exchange bodies which may be present. These compounds are, for the most part, regulatory bodies, so that in many cases the reaction itself produces the necessary regulator in the catalyst.

   In the event that a larger amount of regulator is required, it can be added in the form of the desired salt; or the basic oxide can be added and new amounts of regulator produced by the reaction itself. Hereinafter are described, by way of example, certain ways of preparing contact masses which can be used in the process according to the invention, as well as ways of carrying out the latter. It should be understood, however, that, in many examples, specific characteristics of great value are described and that these characters are those of preferred embodiments of the invention, without the latter being in any way limited to these. examples.



  Example 1: 12 parts of V2O5 are dissolved by means of 12.4 parts of 90% KOH in 200 to 250 parts of water and 80 parts of diatomaceous earth are stirred therein. The suspension thus obtained is then treated with 7.12 parts of ferric chloride dissolved in 100 to 150 parts of water, keeping the temperature at approximately. 50 C. After all of the ferric chloride has been added, the reaction mixture is rendered neutral to sunflower by the gradual addition of sulfuric acid at twice the strength of. normal.

   A mixture of vanadate is obtained. ferric and diatomaceous earth which is separated from the mother liquor by filtration and which is then washed with <B> a </B> with 200 parts of cold water. 90.5 parts of soluble glass are diluted to M Baumé with four or five volumes of water and added, while stirring vigorously in order to obtain a uniform distribution,

   the cake containing ferric vanadate and the. diatomaceous earth. <B> 60 </B> parts of aluminum sulphate are dissolved with 18 molecules of water in 200 parts of water and enough of a decinormal solution of potassium hydroxide is added to dissolve aluminum oxide which precipitates first, forming a solution of potassium aluminate. The latter solution is then stirred in the suspension and the mixture is heated to about 60 C. A gelatinous precipitate is obtained almost immediately, which is increased by the gradual addition of sulfuric acid at a rate. force twice normal.

   Care must, however, be taken to maintain a low alkalinity with respect to phenolphthalein. Stirring is continued for one hour, gradually allowing the mixture to cool to the temperature of the room in which the operation is carried out. The gelatinous precipitate obtained is pressed and washed with 200 parts of water, in small portions. The yellow water tower is then dried at about 80 ° C. and broken into fragments of suitable size.



  Two to four volumes of the contact mass thus produced are placed in a converter for the production of sulfuri acid only by the contact process and one does not press on the catalyst one thousand volumes per hour of burner gas at 7-9 percent, at temperatures of 450-500 C. A yield of 96-98.5% of theoretical yield is obtained. The catalyst is very resistant to high temperatures. Instead of using iron vanadate as a diluent in the zeolite formed, one can substitute other catalytically active vanadium salts, such as vanadites or trivalent vanadium salts.

      Equivalent amounts of tetravalent or pentavalent vanadium salts, such as, for example, nickel, cobalt, manganese, uranium, copper, sodium, nickel, cobalt, manganese, uranium, copper, sodium salts, can be employed as catalysts effective diluents in zeolite. aluminum, titanium, silver, barium or calcium, either individually or as a mixture. These catalysts are capable of yielding yields up to 98.5% of theoretical yield under the reaction conditions outlined above.



  To increase the resistance of these contact masks to high temperatures up to 650 ° C., other bases can be introduced by exchange of bases. Thus, for example, the zeolitic compounds can be treated, after drying and hydration with water, with 5-10% solutions of copper, nickel, calcium, strontium and silver salts. or titanium in order to replace part of the alkali with these metals.



  The above-described contact masses, in which the zeolite is a carrier, can be applied as a coating or coating, or be attached to massive carriers such as, for example, roasted pyrites, titanium dioxide, ilmenite, bauxite, oxide. chromium, manganese dioxide, copper dioxide, materials rich in silicic acid such as rough quartz fragment, flint, pumice stone fragments, crushed quartz filter stones, or to artificial carriers rich in silicic acid such, for example, as carriers prepared with kieselguhr and water glass, kieselguhr and potassium aluminate, zeolites, kieselguhr and alkalis or alkali salts, etc.

   Metals and ndetallic alloys can be used such as, for example, aluminum granules, rough fragments of ferro-vanadium, ferro-molybdenum, ferro-silicon, silicon-ferro-manganese, silicon-aluminum. ferro-manganese, ferro-titanium, ferro-tungsten, etc.

    These contact masses can be prepared by making the soluble glass-diatomaceous earth-iron vanadate suspension adhere to the carriers, then by forming the zeolite by adding the aluminate solution or by adding pu! with a solution of aluminum sulphate, in which case a zeolite which is of the double aluminum silicate type is produced.



  It is sometimes advantageous, when preparing contact masses, to introduce diluents which can then be removed by washing or calcination. Thus, for example, one can incorporate 5 to 10% of flour, friend or sugar in the catalyst during the formation of the zeolite and to lift them later by washing or calcination leaving still more pores in. the contact mass and thereby increasing its effectiveness as a catalyst.



  The salts of tetravalent and pentavalent vanadium can also be replaced in part by salts of the acids containing oxygen of metals of the fifth and sixth groups of the periodic system such as, for example, tantalum, tungsten, molyb dene and chromium. However, in the case where highly efficient catalysts are desired, the substitution of these other catalyst components should not exceed 10 to 15%.



  It should be understood, in general, that the fragments of massive carriers can also be coated or robbed with the catalysts of the following examples, as has been described in detail with regard to the catalysts of the present invention. example.



  Example 2: 18.2 parts of V2O5 are dissolved in the. amount of normal sodium hydroxide solution just sufficient to form sodium metavanadate. 84 parts of silver nitrate dissolved in 250 parts of water are then added with vigorous stirring, which precipitates the yellow silver vanadate. The precipitate is left to settle, it is decanted several times with water to remove the sodium nitrate formed, then 500 parts of a soluble glass solution based on potassium, at 88 Baumé, diluted with eight or ten are added. volumes of water.

   42.5 parts of aluminum oxide are dissolved in potassium hydroxide of twice the normal strength to form potassium aluminate, and this solution is then poured into the mixture. silver vanadate-soluble glass suspension with vigorous stirring and maintaining the temperature at about 40-50 C. In a short time, considerable quantities of aluminum zeolites are formed and they are greatly increased. yields by carefully adding sulfuric acid of half-normal strength taking care that a weakly alkaline reaction with phenolphthalein remains after the last addition of sulfuric acid.

   The zeo lithe containing silver vanadate in the finely divided state is then pressed. Usually, it is dried at temperatures up to 80 ° C. and hydrated by trickling four to five volumes of water onto it. Hydration causes the product to break into small fragments which are then treated with a 5% solution of calcium chloride or strontium chloride in order to replace part of the alkali in the zeolite with callus. cium or strontium.



  Instead of using 42.5 parts of aluminum oxide as a potassium aluminate solution, 28.3 parts of aluminum oxide can be used in this form. last form, together with 14 ,? parts of aluminum oxide in the form of a 5% solution of aluminum sulfate. The potassium aluminate solution is first added to. the.

   water glass-silver vadate suspension, then the aluminum sulphate solution is added with vigorous stirring, the reaction mixture forming into a thick jelly of a multi-component zeolite in which the vanadate silver is present as a catalytically effective diluent.



  Aluminum oxide, which behaves like an amphoteric metal oxide in this mixed catalyst, can also be replaced, in part or in whole, by other amphoteric metal oxides, especially beryllium oxide, cad mium oxide and chromium oxide. These oxides can be introduced, in part or in whole, in the form of alkaline metal metallates or in the form of metal salts. Instead of silver vanadate, other heavy metal compounds can be used as catalytically effective diluents. Similar salts of tetravalent vanadium are also effective.

   Generally, contact masses which contain about 10 to 15% catalytically active diluents are excellent contact masses for the catalytic oxidation of sulfur dioxide. We pass over these masses, at 450-550 C, 7% burner gases, barred with dust, and in a short time begins an excellent process for the production of sulfuric acid even contact giving yields up to 96 % of theoretical yield.



  Example 3: 15 parts of V2O5 are dissolved in a solution containing 15 parts of 90% sodium hydroxide in 250 parts of water. 70 parts of debris of diatomite or cellite bricks are brewed there. and the mixture is heated to 50-60 C. Then, with vigorous stirring, a solution of ferric chloride containing 9 parts of ferric chloride in 150 parts of water is added and, after all the ferric chloride has been added, the reaction mixture is made neutral with respect to the sunflower, by means of sulfuric acid of a strength twice the normal, and allowed to cool to the temperature of the room in which the operation is carried out. It precipitates a dilute iron vanadate which is filtered by suction and washed.

   200 parts of 33 Baumé soluble glass are diluted with 400-d00 parts of water and the iron vanadate cake is added to it. 26.4 parts of ferric sulphate are dissolved in 250 parts of water with 9 molecules of water; alternatively, instead of the ferric sulphate solution, one can prepare a solution containing 29.3 parts of manganese sulphate with 4 molecules of water, or alternatively use an equivalent mixture of ferric sulphate and manganese sulphate.

   The solution of ferric sulphate, or of manganese sulphate, is then introduced into the water-glass-van-date iron suspension, with vigorous stirring; the whole mass soon turns into a yellow jelly which shows an alkaline reaction with respect to phenolphthalein. The jelly is separated from the mother liquor in the usual manner, by pressing and drying at temperatures below 100 ° C; it contains an iron zeolite in which are encrusted diluents which are both catalytically active or effective and catalytically indifferent.



  The contact mass is broken up into fragments and air is first blown into it, gradually raising the temperature to 450 C. After that, the contact mass is treated with gases containing 4 to 6% O 2 and air; it then constitutes an effective catalyst for the. even sulfuric acid production = the contact process. The contact mass is extraordinarily resistant to high temperatures, - and retains its effectiveness.



       Example +: A dilute aluminum zeolite is formed by introducing 60 to. 80 parts of finely ground siliceous rock, pyrite, - roasted or diatomaceous earth in 90 to 100 parts of a solution of 33 Baumé water glass which has.

   was diluted with 300-500 parts of water and then reacted with a solution of potassium aluminate prepared by adding sufficient potassium hydroxide solution of half-normal strength to a solution of aluminum sulphate containing 55 parts of aluminum sulphate, with 18 molecules of water, in 200 parts of water until the aluminum hydroxide which precipitates first is dissolved again under the. form of potassium aluminate.

   The reaction is assisted by heating the mixture to 40-50 C and higher yields are obtained by the gradual addition of sulfuric acid at twice the normal strength. The product is a zeolite. aluminum, dilute, which is not an effective catalyst for the production of sulfuric acid by the contact process. Instead of the two-component aluminum zeolite, a three-component aluminum zeolite can be prepared in which part of the aluminum is introduced as an alkali metal aluminate and the part of the aluminum. 'other part under the. form of an aluminum salt.

        An aluminum zeolite of the aluminum double silicate type can also be prepared by reacting a solution of aluminum sulphate with the water glass solution to which sufficient alkali has been added so that, when all the aluminum sulphate has been introduced, the mixture still remains alkaline with respect to the phenolphthalein.



  Instead of the aluminum oxide component, other amphoteric metal oxides in the form of salts or metallates can be used, for example: oxides of beryllium, cadmium, zirconium, zinc and titanium, individually. or in mixtures. These amphoteric metal oxides can also be used in conjunction with aluminum.



  The diluted zeolites are broken into fragments, they are impregnated with. a high temperature with 12 parts of V2O5 in the form of an ammonium vanadate solution, then with 7.12 parts of ferric chloride dissolved in 100-150 parts of water. The product is dried again, which then constitutes a zeolite impregnated with vanadate (iron. The zeolite is calcined in order to remove the ammonium chloride formed, which results in a further increase in the porosity of the product, then the iron. deals with 7% burner gases and an excellent contact sulfuric acid production process begins soon.



  In a similar manner, use can be made of other salts of vanadic acid, such as, for example, copper vanadate, silver vanadate, manganese vanadate, titanium vanadate, titanium vanadate, nickel cobalt or vanadate, either alone or together with iron vanadate. It is of course also possible to use mixtures of these salts.



  It is also possible to substitute for part of the vanadates the corresponding tungstates or molybdates. Tetravalent vanadium salts can also be used.



  Instead of forming salts as described, V2O5 can be introduced into zeolites by impregnation with solutions of ammonium or potassium vanadate followed by treatment to remove the base, which in the case of ammonium , can be done for example by calcining or by treating with 7% burner gases. The V2O5 is encrusted in the zeolite in a finely targeted form. An equivalent amount of vanadyl sulfate can also be used which gives a highly effective contact mass when used under ordinary operating conditions as described in the previous examples.

      Example 5: A zeolite is prepared as described in Example 4; but, instead of drying the jellies, they are immediately mixed with salts of teravalent or pentavalent vanadium, individually or in admixture with salts of other oxymmetric acids such as tantalates, tungstates, chromates and molybdates, the constituents salts being pre-fried in the jelly. After drying and working up in the usual manner, excellent catalysts are obtained for the production of sulfuric acid by the contact process.



  Instead of introducing the salts of vanadium, or other oxymetallic acids, the oxides can be prepared, for example, by kneading: with zeolite potassium or ammonium vanadate in amounts containing 10 to. 15 parts of V'0 ". Subsequent treatment with gases containing sulfur trioxide, or spraying with dilute sulfuric acid, then precipitates the V2Oü, in a finely divided state, in the , zéo lithe.

      <I> Example 6: </I> 400 parts of soluble glass are diluted to; \ 3 Baumé with 6 to. 8 volumes of water and 497 parts of ferric sulfate containing 9 dissolved water molecules are added to form a 10% aqueous solution, which produces an iron silicate which shows no base exchange power. . In this iron silicate, either in the wet state or after drying, iron vanadate is introduced either completely prepared or in the form of constituents which cause it to form in situ.

   Iron vanadate can be prepared by dissolving 15 parts of V205 in about 15 parts of 90% sodium hydroxide and adding 15 parts of ferric sulfate with 9 molecules of water in the form of a 15% solution. 100 parts of 33 Baumé water glass are diluted with 6 to 7 parts of water and the iron silicate containing iron vanadate is brazed therein to form a homogeneous suspension. 55 parts of aluminum sulphate are dissolved in 250 parts of water with 18 molecules of water and a normal solution of potassium hydroxide is added until a clear solution of alumina cl is obtained. potassium.

   Instead of using all the aluminum in the form of an aluminate solution, part of it can be used in the form of aluminum sulfate, in which case it will not be. no need to add acids later to neutralize the excess alkali in the zeo lithe constituents. The water glass suspension and the aluminate solution are poured together and the zeolite is precipitated by means of normal sulfuric acid or, if part of the aluminum minimum is present as aluminum sulphate, it is precipitated. a three-component zeolite is formed. Aluminum can be partially or totally replaced by beryllium, cadmium or zirconium, used individually or in mixtures.



  The gel obtained is pressed in the usual manner, it is dried at temperatures below 100 ° C., it is broken into fragments and it is hydrated by making 400 to 500 parts of water run over it. After hydration, the exchangeable alkali metal bases can be partially exchanged for iron, copper, nickel, chromium, calcium or strontium by digesting the hydrated zeolite with a 5% solution of these metals. In the contact mass produced, the catalytically effective component is iron vanadate impregnated in iron silicate and it can be replaced in part or in whole by other metal salts of tetravalent or pentavalent nadium such, for example, as silver or copper salts.

    Example 7: 14 parts of V2O5 are suspended in 250 parts of water to form a broth and acidified with 5 parts of concentrated sulfuric acid. They are then reduced, in the usual manner, by means of a gas containing SO2, at the boiling point. A blue vanadyl sulfate solution is obtained. 125 parts of a 33 Baumé water-glass solution are diluted in 200 parts of water and about 40 parts of cellite are stirred therein. Vanadyl sulfate is then added to the water glass solution, which precipitates vanadyl silicate.

   Care must be taken that after all of the vanadyl sulfate has been added the reaction mixture is neutral to. with regard to the sunflower. The precipitate is filtered off with suction and washed well completely, then it is stirred in 100 parts of water glass. 33 Baumé that we have diluted with four or five volumes of water.

    Dissolve in 200 parts of water 55 to. 60 parts of aluminum sulphate with 18 molecules of water, then converted into potassium aluminate by means of a potassium hydroxide solution of half-normal strength. The water glass suspension and the potassium luminate solution are then poured together, and sufficient normal sulfuric acid, or other acids, such as hydrochloric acid, is added until. that a jelly rushes as quickly as possible.

   The mother liquor should show a strong alkaline reaction to the <B> eye </B> of the sunflower. The product is worked up in the usual manner, broken into fragments and constitutes a zeolite contact mass containing vanaidyl silicate diluted with 1a. cellite. The contact mass is calcined with air at 440 C and, when subsequently treated with 7-9% burner gases, gives good yields of sulfuric anhydride at 430-480 C. .



  An excellent contact mass is also obtained by drying the zeolite and coating it with fragments of quartz or flint with a little water glass or alcali. The catalytic efficiency remains and considerable amounts of material are saved.



  Example 8: 55 parts of aluminum sulphate containing 18 molecules of water are dissolved in 300 parts of water and a solution containing 17 parts of ferric sulphate, with 9 molecules of water, in 200 parts of water is added thereto. water. An 8% solution of sodium metavanadate is poured into the aluminum and iron sulfate solutions until 16 parts of V2O5 have been added. Vigorous stirring must be maintained and a precipitate of iron-aluminum vanadate results, which is in a state of very fine subdivision.

    120 parts of 33 Baumé water glass, diluted with 5 to 6 parts water, are mixed with 60 to 80 parts of debris of diatomite bricks, then the iron-aluminum vanadate is added together with an amount of solution of Normal potassium aluminate sufficient so that after all the vanadate suspension has been added the mixture is still strongly alkaline with respect to the soil. There is thus obtained a zeolite in which the catalytically effective component is in the form of a diluent and the product is worked up in the usual manner, by pressing, washing with 400-600 parts of water and drying below 100 C.

   The contact mass is broken up into fragments, calcined and, when treated with 6-9% burner gases, at 430-480 C, gives excellent sulfur trioxide yields, reaching up to 'to 98% of the theoretical yield.



  In a similar manner, use can be made of other salts of vanadic acid or of salts of tungstic and molybdic acids such as, for example, the salts of silver, titanium, calcium, copper, cobalt, nickel or manganese, individually or as a mixture. After hydration, these contact masses can also be treated with silver nitrate, or 5% copper nitrate in order to introduce these elements into the zeolite in an exchangeable form.



  Example 9: Instead of carrying out the reaction as in Example 8, a solution of potassium metavanadate, containing 16 parts of V2O 'is added to the dilute soluble glass solution, then a solution containing 55 parts is added. of aluminum sulphate, with 18 molecules of water and 17 parts of ferric sulphate, with 9 molecules of water, the reaction mixture remaining strongly alkaline with respect to sunflower. Most of the potassium vanadate is converted to alpha-luminium-iron vanadate which is embedded in a very finely divided form in the zeolite. These contact masses, when treated as described in Example 8, are excellent for the production of sulfuric acid by the contact process.

      Example 10: Natural or artificial zeolites, such as for example those which can be obtained industrially, or zeolites which contain catalytically inactive diluents are impregnated with a solution of ammonium vadate, or with a ammoniacal solution of silver vanadate and calcined or impregnated with calcium vanadate, lithium va.nadate, cesium vanadate,

       of rubidium vanadate and sprayed with dilute sulfuric acid solution or treated with ga-z containing sulfur trioxide to form V20 'in a finely divided state in the zeolite structure. These products are excellent catalysts for the production of dilute or treated swlfuriqae acid according to the invention.

   The proportions of impregnated salts can vary considerably; but, in general, the amount of VZO 'present should be about 10 to 15%, by weight. <I> Example 11: </I> 10.2 parts of aluminum oxide are dissolved using 40 parts of 100% gOFI in 300 parts of water. 60-80 parts of kieselguhr are then impregnated with an ammoniacal solution of silver vanadate prepared by means of 18.2 parts of V205 and 34 parts of silver nitrate dissolved in 20% aqueous ammonia. Once the impregnation is complete, the ammonia is removed by heating.

   The kieselgulhr-silver vanadate mixture is stirred in the potassium alpha-luminate solution, then a solution containing 37 parts of ferric sulphate, containing 9 molecules of water, is added with vigorous stirring. 250 parts of water, which produces a non-so licious base exchange body which contains a catalytically effective diluent, as well as kieselguhr. The thick precipitate formed is pressed, washed in about 200 parts of water in small portions, then dried, as usual, below 100 ° C., broken into fragments and calcined. The contact mass thus obtained is an excellent catalyst for sulfuric acid.



  Instead of silver vanadate, use may be made of copper vanadate, iron vanadate or manganese vanadate; or the vanadate salt can be produced in the acid reaction component, namely: the solution of iron sulfate, a corresponding amount of salt of a heavy metal, i.e. either of iron sulfate, of copper sulfate or silver nitrate, being added to react with 18.2 parts of V25 which is added in the form of the alkali metal metavanadate.



  Example 12: 95 parts of a solution of soluble glass containing potassium to M Baumé, diluted with four to five parts of water, are mixed with 60 parts of diatomaceous earth with vigorous stirring. 55.5 parts of aluminum sulphate, containing 8 mol of water, dissolved in 200 parts of water, are treated with sufficient normal potassium hydroxide solution until all the aluminum is dissolved in the form of potassium aluminate. A 2% chloroplatinic acid solution, containing 5 parts of platinum, is then treated with a solution of formaldehyde and 3% in order to precipitate the platinum in colloidal form.

   The water glass and potassium aluminate solution and the colloidal platinum solution are then poured together and enough normal sulfuric acid is added to precipitate the zeolite quantitatively. The product is then filtered off by suction and dried at temperatures below 100 ° C; it then constitutes a zeolite containing platinum and kieselguhr as diluents. Once broken into fragments, it is an excellent platinum catalyst for sulfuric acid, when used under usual working conditions with 7% burner gases, at 400-450 C. The burner gases must , of course, to be free of compounds which act as catalyzing agents harmful to the platinum.


    

Claims (1)

REVENDICATION: Procédé pour oxyder catalytiquement de l'anhydride sulfureux en anhydride sulfuri que, selon lequel on fait passer des gaz con tenant de l'anhydride sulfureux et de l'oxy gène, à des températures de réaction, sur une masse de contact contenant un corps échangeur de bases catalytiquement non efficace, c'est-à- dire non capable de donner pair lui-même un rendement satisfaisant, physiqaement com biné avec un diluant catalytiquement effi cace. CLAIM: Process for catalytically oxidizing sulfur dioxide to sulfur dioxide, according to which gases containing sulfur dioxide and oxygen are passed, at reaction temperatures, over a contact mass containing a a catalytically ineffective, i.e. not capable of giving satisfactory yield by itself, physiqaically combined with a catalytically effective diluent. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la revendication, icaracté- risé par l'emploi d'une masse @de contact dans laquelle le corps échangeur de bases est siliceux. 2 Procédé selon la. SUB-CLAIMS 1 A method according to claim, characterized by the use of a contact mass in which the base exchange body is siliceous. 2 Method according to. revendication, caracté risé par l'emploi d'une masse de contact clans laquelle le corps échangeur de bases est non silicieux. 8 Procédé selon d@a, revendication, caracté risé pair l'emploi d'une masse de contact dans laquelle le corps échangeur de bases et le diluant. catalytiquement efficace sont mélangés de façon à former un pro duit de structure homogène. 4 Procédé selon la revendication, caracté risé par le fait que la masse de contact contient des constituants propres à régula riser l'action du catalyseur efficace. claim, characterized by the use of a contact mass in which the base exchange body is non-silica. 8 A method according to d @ a, claim, character ized by the use of a contact mass in which the base exchange body and the diluent. catalytically effective are mixed to form a structurally homogeneous product. 4 A method according to claim, characterized in that the contact mass contains constituents suitable for regulating the action of the effective catalyst. 5 Procédé selon la sous-revendication 4, dans lequel ledit constituant régulateur est chi miquement combiné avec ou dans le corps échangeur de bases. 6 Procédéselon la sous-revendication 1,carac- térisé en outre par le fait qu'au moins un constituant réguateur est formé in situ par traitement d'ane masse de contact contenant de l'alcali avec des gaz acides capables de réagir avec elle. 7 Procédé selon la revendication, caractérisé par l'emploi d'une masse de contact con tenant comme constituant catalytiquement efficace au moins un composé de vana dium. 8 Procédé selon la sous-revendication 7, dans lequel ledit sel de vanadium est un sel d'acide de vanadium avec un métal lourd. 5. The method of sub-claim 4, wherein said regulatory component is chemically combined with or in the base exchange body. 6. A process according to sub-claim 1, further characterized in that at least one regulator component is formed in situ by treating an alkali-containing contact mass with acid gases capable of reacting with it. 7 A method according to claim, characterized by the use of a contact mass containing as a catalytically effective constituent at least one vana dium compound. 8 The method of sub-claim 7, wherein said vanadium salt is an acid salt of vanadium with a heavy metal. 9 Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que le corps échangeur de bases lui-même a un pouvoir catalytique pour la, production d'anhydride sulfurique par le procédé de contact, mais est trop fai ble pour être considéré comme catalyseur efficace par lui-même. 10 Procédé selon la revendication, caracté risé par le fait que le corps échangeur de bases contient au moins un métal lourd, sous une farmne échangeable. 11 Procédé selon la revendication, caracté risé par l'emploi d'une masse de contact pour la préparation de laquelle un corps échangeur de.bases associé avec des cons tituants faciles à enlever a. été soumis à des conditions ayant pour résultat l'enlè vement de ces constituants, avant d'en faire usage pour la. production de l'anhy dride sulfurique. 9 Process according to claim, characterized in that the base exchange body itself has catalytic power for the production of sulfur trioxide by the contact process, but is too low to be considered as an effective catalyst by it. -even. 10 A method according to claim, characterized in that the base exchanger body contains at least one heavy metal, under an exchangeable farmne. 11 The method of claim, characterized by the use of a contact mass for the preparation of which a body exchanger de.bases associated with constituents easy to remove a. been subjected to conditions resulting in the removal of these constituents, before using them for the. production of sulfuric anhy drid. 1? Procédé selon la revendication, caracté risé, en autre par le fait que la masse de contact contenant le corps échangeur de bases enrobe ou recouvre des fragments de porteurs massifs. 13 Procédé suivant la: revendication, caract#,- risé en outre par le fait que la. masse de contact est exempte de platine et que les gaz amenés en réaction contiennent des élé ments nocifs pour le platine. 1? Method according to claim, characterized, in addition by the fact that the contact mass containing the base exchange body coats or covers fragments of massive carriers. 13 A method according to: claim, character #, - further ized by the fact that the. contact mass is free of platinum and that the gases reacted contain elements harmful to the platinum.
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