CH136363A - Process for the catalytic oxidation of organic compounds. - Google Patents

Process for the catalytic oxidation of organic compounds.

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CH136363A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C07ORGANIC CHEMISTRY
    • C07BGENERAL METHODS OF ORGANIC CHEMISTRY; APPARATUS THEREFOR
    • C07B35/00Reactions without formation or introduction of functional groups containing hetero atoms, involving a change in the type of bonding between two carbon atoms already directly linked
    • C07B35/04Dehydrogenation

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  • Organic Chemistry (AREA)
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Description

  

  Procédé pour l'oxydation catalytique de composés organiques.    La, présente invention     concerne    un     pro-          cc,dé    pour l'oxydation     catalyticlue    de com  posés organiques et, en particulier, pour       l'oxydation    catalytique de composés orga  niques dans la phase gazeuse.  



  Les oxydations catalytiques de composés  organiques visent.     habituellement    la- produc  tion -d'un produit d'oxydation     intermédiaire     et il est, par conséquent, de première impor  tance d'effectuer aussi rapidement et aussi  complètement que possible la réaction pro  duisant le produit     intermédiaire    et d'empê  cher, autant que possible, une oxydation plus  prononcée. Ce contrôle de la réaction     peut    être  effectué de nombreuses façons telles, par exem  ple, qu'un     refroidissement    ou un chauffage ou  des variations dans la composition des gaz  en réaction et, en particulier, dans la. nature  du     ou,des        catasys:eurs    employés.  



  Jusqu'à.     présent,    les     catalyseurs    dont on  a fait usage pour une oxydation organique;  ont été principalement des oxydes ou des sels    de divers éléments tels que vanadium,     mo-          lyhdène,    tantale, tungstène, chrome, ura  nium, manganèse, bismuth, fer, cobalt,  nickel, cuivre, argent, etc. Toutefois, ces ca  talyseurs présentent bien des inconvénients et,  en     particulier,    tendent à faire que     l'oxydation     est poussée trop loin et il est, par consé  quent, nécessaire de se contenter de rende  ments faibles ou de maintenir la charge du  catalyseur à. des chiffres tout à fait bas.

   Ces  deux expédients ont comme conséquence de  sérieux désavantages économiques.  



       Même    lorsque la température moyenne  de la masse catalytique est contrôlée d'une  façon     satisfaisante,    il y a eu jusqu'à, pré  sent une sérieuse     tendance    des catalyseurs à,  former des zones de     surchauffage    local dues       'a    l'activité excessive des catalyseurs et au  fait qu'il est difficile de les diluer avec une  homogénéité parfaite.  



       L'invention    a. pour but d'obvier aux in  convénients     sus-indiqués.    Selon le procédé  qui en fait     l'objet,    on effectue l'oxydation      des composés organique, spécialement dans  la. phase vapeur, en présence de catalyseurs  ou masses de contact qui contiennent au  moins un corps échangeur de     bases,    dit com  posé néolithique, du genre de ceux qui ré  sultent de la. réaction d'au moins un silicate  avec soit un ou plusieurs     mét.allâ.tes,    soit un  on plusieurs sels métalliques.  



  Dans ces masses de contact, une     partie     ou la. totalité des éléments     catalytiquement     actifs peuvent être présents dans le composé       zéolithique    ou en combinaison chimique avec  lui.  



  De- tels corps échangeurs de bases peu  vent être formés par des méthodes .analogues  à celles des zéolithes naturelles ou artificiel  les, adoucissant     l'e:au.    qui sont habituelle  ment des silicates doubles d'aluminium ou  des     alumosilicates.    Parmi les     zéolithes.        iza-          turelles,    on peut     citer    la     néphéline,    la     leu-          cite,    les     feldspaths,    etc; de nombreuses     7éo-          lithes    artificielles à base d'aluminium ont.

    <I>été</I> préparées pour des moyens propres à  adoucir l'eau. La réaction de préparation  peut être effectuée en solution ou dans l'é  tat fondu.  



  Les composés néolithiques préparés comme       sus-indiqué    possèdent. une structure en nid       d'abeilles    très poreuse et montrent une grande  résistance à la fusion. à. la     recristallisation    et  à. l'altération.

   Ils peuvent être utilisés dilués  nu non dilués; mais, pour des réactions pra  tiques et en particulier des oxydations for  tement exothermiques, les auteurs de l'in  vention trouvent que des zéolithes diluées,  dans lesquelles les corps diluants sont     mélan-          "rés    avec les constituants de la zéolithe pour  former un tout physiquement homogène sont       préférables    et donnent, dans la pratique, les  rendements les     plus,    élevés et les meilleurs  résultats.     Néanmoins,    l'invention n'est en  aucune façon limitée à.

   l'usage de ces cata  lyseurs à zéolithes diluées, et l'on peut faire  usage de     zéolithes    non diluées ou bien on  peut les diluer par mélange mécanique avec  des corps diluants, ou par     tout    autre moyen  convenable, par exemple par imprégnation  dans des diluants poreux, etc.         Suivant    l'invention, on peut effectuer  tous les types d'oxydations organiques clans  la phase vapeur au moyen de catalyseurs       convenables,    comme cela. sera décrit plus       coniplétement    ci-dessous-.

   Parmi les classe  d'oxydation organiques, on peut citer les     süi-          vantes    : Des composés aliphatiques, tels que  les alcools, en aldéhydes, par exemple: d'al  cool     méthylique    en aldéhyde formique, d'al  cool éthylique en aldéhyde acétique, et acide  acétique, de     chlorhydrine    éthylénique en  acide     chlora.cétique,        ete.:    des hydrocarbures  aliphatiques en .alcools. en     aldéhydes,        etc.,     par exemple: de     méthane    en aldéhyde for  inique;

       des    hydrocarbures aromatiques en  composés contenant de l'oxygène, avec rup  ture d'une ou plusieurs des chaînes fermées,  par exemple: de benzol,     toluol,    phénol, aci  des     de    goudron,     benzoquinone    ou anhydride  phtalique en     acides        maléïque    et     fumarique,     de naphtaline en anhydride phtalique et acide       inaléïque,    de     phénanthrène    en acide     diphéni-          due,

          d'acénaplitèize    en acide     naphtaldéhydi-          que,    anhydride     naphtalique    et acide     hémi-          niellitique,        etc.;    (les hydrocarbures aromati  ques en     quinones    sans rupture de la chaîne  fermée, par exemple:

   de benzol en     benzoqui-          none,        (l'anthracène        en.anthra.quin.one,    de     phé-          nanthrène    en     phénanthraquinone,        d'a-cénaph-          tène    en     acênaphtaquinone    et     bisacénaphtyli-          dèziedione,    do     fluorène    en     fluorénone,        dc     naphtaline en     a-napht-aquinone;

      des     hydroxy-          composés    aromatiques en     aldéhydes    et acides,  par exemple:     d'eugénol    et     d'isaeugénol    en  vanilline et acide     va.nillique;    des oxydations  de chaînes latérales de     composés    aromatique,  par exemple:

   clé     toluol    en aldéhyde ben  zoïque et acide benzoïque, de crésol en     aldé-          lzz-de    salicylique et acide salicylique, de     to-          luols    de     substitution,    comme les     chloro-bromo-          et.    nitrotoluènes, en -les aldéhydes et acides  correspondant, de xylènes,     pseudocumèizes,          inésityléne,        paracymènes    et leurs dérivés eu  les aldéhydes et acides correspondants; des  réactions de     déshydrogénation,    par exemple:

         d'acénaphtène    en     acénap        htylène,    etc.  



  En     -énéral,    toute réaction dans laquelle  un composé organique est oxydé ou déshy-           di#ogéné    peut être mise en pratique avec les  catalyseurs à zéolithes définis ci-dessus.  Des réactions dans lesquelles l'air est l'agent  oxydant rentrent     -dans    le cadre de: l'invention  ainsi que les réactions dans lesquelles il     etfa.it     usage     d'autres    gaz contenant de l'oxygène,  avec ou sans:

   dilution par -des gaz inertes ou       sP        mi-inertes.    Les     réactions    s'effectuent. de  préférence à des     températues    qui seront in  férieures au rouge, c'est-à-dire à 580  C,  mais qui     peuvent    varier dans de larges li  mites selon la, nature<B>de</B> la réaction et l'ap  pareil dont on fait usage.  



  . Les éléments catalytiques peuvent être  présents, dans la masse de contact, sous des       forme.        différentes,    à. savoir: dans le noyau       zéolithique.    c'est-à-dire sous une     forme    non  échangeable; comme l'un des cations     échan-          1-cables    de la zéolithe;

   comme un anion qui       peut    former avec la zéolithe un corps ressem  blant à un sel et,     finalement.,    dans le cas de       zi@olitlies    diluées. dans le diluant qui     peut          ou    bien être     lui-même    un .catalyseur ou être  imprégné de constituants catalytiques. Il est,  bien entendu, évident, due des éléments ca  talytiques     pr.uvent        êt.r(#        pré.enta    sous plus       d'une    de ces formes dans un seul et même  catalyseur et qu'un grand nombre de ces       combinaisons    sont possibles.  



  En plus des éléments qui sont réellement       rlus    catalyseurs,     certains    autres éléments,  bien que     n'étant        pas    eux-mêmes des     cataly-          scurs,    on tout au moins pas de forts cataly  seurs, semblent exercer un effet marqué sur  constituants     catalytiques    eux-mêmes, fa  vorisent la.

       réaetion    et peuvent être appelés     ides          activateurs..    Le     groupe        S'i02    semble     notam-          nient        poss-Mer    des pouvoirs activants mar  qués ci. l'un des avantages de la.

   présente in  vention est     dur.    la même structure ou     sque-          1,4t.e    du     zéolithe    qui     permet.    la distribution       fine.    ou     molécmla.ire.        d'.atoines    ou groupes       @#atal@-tiques    dans un produit     phj-siquement          bomo-#ène    très poreux fournit aussi le groupe       @i0         actîv        ant.     



       Bien        ides    réactions     d'oxydations    pour     les-          qu < ,I1Ps    les     catalyseurs    à     zaolithes    de la pré  sente invention conviennent excellemment    exigent une diminution considérable de l'ac  tivité catalytique dans le catalyseur afin de  faire que la réaction ne procède, préféren  tiellement, que jusqu'au produit intermé  diaire qu'an désire.

   Des sels ou composés non  alcalins de métaux formant des alcalis se  sont montrés être des régulateurs     importants,     c'est-à-dire des corps propres à     régler    de fa  çon sélective     l'action    des composants     cataly-          tiquement    efficaces, qui peuvent être     mélangés     avec des catalyseurs     zéolithiques    de la pré  sente invention ou, dans bien des cas, peu  vent être formés en combinaison physique  ou physico-chimique intime avec les cataly  seurs eux-mêmes, par traitement convenable  avec certains gaz acides avant usage.  



  Un avantage de l'invention est, que l'on  peut employer un nombre énorme de cataly  seurs différents, participant tous de la struc  ture physique extrêmement avantageuse des  zéolithes et pourvus de constituants     activants,     siliceux, convenables. La combinaison chi  mique de la molécule zéolithe n'est pas exac  tement connue parce qu'il est impossible d'ob  tenir le poids moléculaire du produit sans  le désagréger.

   Sans limiter la. présente inven  tion à des théories     qûelconques    de la. cons  titution des zéolithes, ses auteurs sont d'avis  que les     molécules    des composés     zéolithiques     sont de poids moléculaire extrêmement élevé,  parce qu'ils ont trouvé que l'on peut intro  duire et combiner chimiquement des consti  tuants     catalytiques    dans le noyau     zéolithi-          que    sensiblement en toutes     proportions        d6si-          rées.    Cela.

   indique que la molécule n'est     pas     de faible poids car, .autrement, la loi des     pro-          portions    moléculaires apparaîtrait immédia  tement. Il est, bien entendu, possible que les  zéolithes     nP@    soient point de poids molécu  laire élevé, mais     consistent    en une solution       soliulP    de zéolithes simples, différentes.

   Tou  tefois, les raisons chimiques fondamentales  sont sans importance, l'essentiel étant qu'il  est possible     d'introduire        de,    constituants ca  talytiques en presque     n'importe    quelles pro  portions désirées, dans la molécule     de    zéoli  the, sous une forme non échangeable, de sorte  qu'il est possible de préparer des catalyseurs      ayant juste les bonnes     proportions    d'un ou       plusieurs        constituants        catalytiques    pour une  réaction     particulière    quelconque,

       earaet6ris-          tique    qui a une valeur énorme pour le chi  miste     catalyste.     



  Le noyau, ou     portion    non     échangeable,    de  la molécule de zéolithe est ordinairement con  sidéré comme consistant en oxydes de mé  taux, habituellement des oxydes de métaux  amphotères, combinés avec     SiOz    pour former  un anion qui semble se comporter comme un  seul groupe et ne peut être décomposé par  des     moyens    chimiques     ordinaires    sans dé  truire la     zéolithe.    Un band nombre d'oxy  des métalliques     catalytiquement    actifs peu  vent être     introduits    dans cette portion du  noyau de zéolithes soit sous la forme de leurs       métallates    ou sous la forme de sels,

   ou     compo-          sés.complexes,    neutres ou acides. Dans     certains     cas, il peut être     néceoosaire    d'introduire le  métal désiré -dans un état d'oxydation diffé  rent de celui qu'il doit posséder finalement  dans la.     zéolithe        finie    et d'effectuer une     oxi--          dation,    ou une réduction,     convenable    durant la.

         formation    de     lazéolithe.    Les     éléments    suivants,  clans des états d'oxydation convenables dans  lesquels ils possèdent les     propriétés    ampho  tères     désirées,        -peuvent    être inclus dans la.

         portion    oxyde métallique de la     zéolithe:        cui-          vre,    argent, or, bismuth, béryllium,     zinc,.cad-          mium,    bore, aluminium,     terres    rares, titane,  zirconium, étain, plomb, thorium, niobium,  antimoine, tantale, chrome, molybdène, tel  lure, tungstène, uranium, vanadium, manga  nèse, fer, nickel, cobalt, osmium, arsenic.

   On  peut les introduire     individuellement    ou en  mélanges en toutes     proportions    désirées et ils       peuvent    être sous la. forme d'ions simples ou  complexes.     Certains    de ces métaux sont des  catalyseurs et d'autres sont des activateurs,  selon la réaction particulière, et le choix de ca  talyseurs. et d'activateurs, ensemble avec les  quantités et proportions, doit être déterminé  dans chaque cas pour obtenir les meilleurs  résultats dans une     réaction    donnée quelcon  que.

   Un avantage dei la présente invention  est que la combinaison et la proportionna  lité .des     éléments    sont presque illimitées, de    sorte que le chimiste     catalyste    n'est pas res  treint dans son choix.  



  Il n'est pas nécessaire que tous les cons  tituants catalytiques du catalyseur néoli  thique soient de même nature quoique, dans  bien     -des    réactions, cela- soit désirable. Il v  a, cependant, de nombreuses réactions qui ne  sont pas de pures oxydations et qui peuvent  impliquer non seulement l'oxydation, mais  la     décomposition    d'eau ou, dans certains cas,  la.

   condensation ou la décomposition de     C02.     Dans les cas de ce genre, il est fréquemment  désirable     d'utiliser    des catalyseurs qui con  tiennent non seulement des constituants ca  talytiques .d'oxydation, mais aussi des cons  tituants     catalytiques    de déshydratation, de  condensation, de décomposition de     C02,    ou  d'autres types.

   Un avantage de l'invention  est qu'il est possible, dans la plupart des cas,  d'introduire     plusieurs    clé ces types de cons  tituants     .catalytiques,    dans un seul cataly  seur néolithique, au lieu     d'exigef    un mé  lange     mécanique    des     différents    types de ca  talyseurs. Bien que cela. soit un avantage de  l'invention, il va. sans dire que, dans certains  cas, il peut être bon de     resteindre    chaque  constituant catalytique de zéolithe et d'effec  tuer un mélange mécanique ou autre des dif  férents types.

   Bien entendu, au lieu d'intro  duire     plusieurs    types de constituants cataly  tiques, dans le noyau de zéolithe, on peut     in-          roduiraa    un des types dans le noyau et un  autre dans une autre     portion    de la molécule,  ou dans     des    corps diluants incorporés dedans  pour former un tout physiquement homogène.  



  Les auteurs de l'invention ont trouvé que,  pour la.     plupart    des oxydations organiques,  et en particulier l'oxydation de     composés    aro  matiques, les zéolithes qui contiennent du va  nadium comme l'un des constituants oxydes  métalliques non     échangeables    de leur noyau  sont les plus efficaces et peuvent être consi  dérées, d'une façon générale, comme le type  préféré de catalyseurs néolithiques.

   Cepen  dant, dans certaines réactions, en particulier  dans les cas où     -dies    états relativement fai  bles d'oxydation intermédiaire sont désirés,      il est parfois avantageux d'éliminer complè  tement le vanadium afin d'empêcher un effet  oxydant trop vigoureux et l'emploi de tels  catalyseurs     zéolithiques,    qui peuvent contenir  peu ou pas de vanadium dans le noyau, ren  tre dans le cadre de l'invention.  



  Le vanadium qui est présent dans,<B>le</B>  noyau peut être sous la forme de vanadium  trivalent, tétravalent ou     penta-valent    et, pour  certains catalyseurs, il est: très désirable d'in  troduire dans le noyau     une    partie du vana  dium dans un des états d'oxydation et une  partie dans un autre. Une semblable possi  bilité existe à     l'égard    des autres éléments mé  talliques qui sont capables d'être introduits  dans différents états d'oxydation et en     pa.rti-          eulier    avec des éléments des cinquième et  sixième groupes, tels que niobium, anti  moine, tantale, chrome,     molybdène,        tun(ysténe,     bismuth et uranium.  



  La portion     SiO2    du noyau de zéolithe n'a.  pas nécessairement à. consister exclusivement  en     SiO2    quoique, pour bien des catalyseurs,       l'-effet    activant du radical     .Si0=    rende cela  désirable.

   Dans d'autres cas, il peut être     dé-          sirable@    qu'une partie de     Si0\    soit remplacée  par un oxyde     acidique    convenable qui est ca  pable de formation     zéolithique    et, de cette       façon,    on peut introduire des constituants  d'effet catalytique, activant tels, par exemple,       qu'un    ou plusieurs des oxydes     acidiques    de:  phosphore, soufre, étain, titane, tungstène,  chrome, niobium, tantale, uranium,     molyb-          dène,    arsenic, antimoine, vanadium, etc.

   Tou  tefois, l'invention n'englobe pas des procédés  d'oxydation dans     lesquels    il est fait usage  d'un catalyseur     échangeur    de bases qui ne  contient pas     Si0\.    De tels catalyseurs ne ren  trent pas dans la. définition du mot     "zéo-          lithe"    tel qu'il est employé ici.  



  On peut introduire, par échange de bases,  des constituants     catalytiques,        activants    ou       régulateurs    supplémentaires. Des exemples  de ces constituants sont les ions, simples .ou       complexes,    de lithium, sodium, potassium,       ammonium,    -cuivre, rubidium,     caesium,        ar-          ,ent,    or, béryllium, magnésium, calcium,  zinc, strontium, cadmium, baryum, mercure,    aluminium, thallium, titane, zirconium, étain,  antimoine, thorium, vanadium, bismuth,  chrome, uranium, manganèse, cobalt, fer,  palladium et platine.  



  Après que la. zéolithe est formée, on peut  la faire réagir avec des composés ayant des  anions convenables qui forment avec la     zéo-          lithe    des corps qui se     comportent    à bien des  égards comme s'ils étaient des sels.

   Les au  teurs .de l'invention ne savent pas si des sels       véritables    sont formés; puisque, bien entendu,  les produits sont, pour la     plupart,    insolu  bles dans l'eau     @et    l'invention n'est par con  séquent pas limitée à une théorie chimique  particulière quelconque de combinaison.     Parmi     les     anions    que l'on peut faire réagir avec des       zéolitbes    dans des conditions convenables  pour former des corps ressemblant à des sels,  on peut citer les oxydes     acidiques    des élé  ments suivants:

   vanadium, tungstène, ura  nium, chrome, molybdène, manganèse, tan  tale, niobium, antimoine, sélénium, tellure,  arsenic, phosphore, bismuth, soufre, chlore,  platine, bore. Ces éléments peuvent être in  troduits sous la forme     d'anions    simples ou  complexes, tels par exemple que ferro- et     ferri-          cyanogène,        sulfocya.nogène,        métal-cyanogène     et des complexes ammoniacaux peuvent. être  amenés à réagir avec des zéolithes. On peut  faire réagir un seul anion ou plusieurs  anions, soit simultanément ou suce     essivement.     



  Il y a, dans de tels composés, quatre grou  pes: le noyau non échangeable, avec ses cons  tituants oxyde métallique et oxyde     acidique,     les cations     échangeables    et les anions qui  forment avec les zéolithes des     corps    ressem  blant .à. des sels.

       L'effet    d'un élément cata  lytique particulier n'est pas nécessairement  le même lorsqu'il est présent dans le noyau  que lorsqu'il est présent, par exemple, comme  une cation     échangeable    et il est ainsi possi  ble de former des combinaisons innombra  bles qui permettent au chimiste     cata.lyste     de produire des     catalyseurs    ayant des carac  téristiques     exactement    réglées pour l'oxyda  tion particulière qu'il désire effectuer.  



  Dans tous les cas, les constituants cataly  tiques sont distribués dans toute la. molé-      cule de zéolithe dans un état de subdivision  moléculaire et sont apparemment protégés  dans une lare mesure par le     squelette    ou  carcasse de zéolithe qui les entoure, de sorte       q        u        'ils        sont        L.        bien        moins        sujets   <B>à</B>     l'altération        et     à d'autres influences nuisibles.

   Les produits  :ont     également=,    pour la majeure partie, très  résistants aux températures auxquelles on a.  affaire dans les oxydations catalytiques en  question et la. structure en nid d'abeilles, très  poreuse, de la,     zéolithe    agit pour augmenter  grandement     l'activité        catal@-tique    des consti  tuants catalytiques.  



  Pour bien des     oxydations        organiques    il  n'est pas désirable de faire     usage    de zéolithes  non     diluées    comme catalyseurs parce que, à  moins que la     proportion    de     constituant    cata  lytique soit très faible,     les    catalyseurs sont  trop forts et tendent à     dégager    des quantités  excessives de chaleur, puisque la.

   plupart des  réactions sont fortement     exothermiques.    Par       conséquent,    bien que, dans     certains    cas, il  soit possible de faire usage de catalyseurs       zéolithiques    non dilués dans des oxydations  organiques et     due    la présente invention en  globe cet usage, il est préférable, la plupart  du     temps,    de faire usage de     zéo.lithes    diluées  qui,     cri    général, ont une activité catalytique  plus satisfaisante et que l'on peut aussi,  habituellement, produire à meilleur marché  var,     cri    général, les corps     diluants    dont on  fait.

       usage    sont moins     cofiteux    que les consti  tuant:. de la zéolithe eux-mêmes.  



       Ori    peut faire usage, comme diluant, de  presque n'importe duel corps inerte ou ac  tivant. Cependant., il est     préférable    de faire  usage de diluant.: poreux et en particulier de  diluants qui sont riches en silice afin de jouir  des propriété:     régulatrices    et     activantes,    pré  cieuses, du     groupe        SiOü    dont il a. été ques  tion à     propos    de la structure même de la  zéolithe. L'usage     de        diluants    riches en si  lice est particulièrement important lorsqu'on  à oxyder des hydrocarbures.

   Quelques  <B>,</B> a  uns des nombreux diluants possibles sont les  suivants:     Icieselguhrs    de tous genres, en par  ticulier les terre à.     cellite    naturelles ou trai-         tées,    poudres siliceuse: de tous     genres,        zéo-          lithes    en     poudre,    soit naturelles ou artifi  cielles, poudres de roche, pierres, tufs, tracs.

    lave et produits volcaniques similaires qui sont  fréquemment très poreux, sable vert,     glau-          conite,        laine    de scories pulvérisées, ciments,  sable,     silicagel,        poterie    pulvérisée, terre à  foulon, talc, poudre de     verre,    poudre de       ponce,    amiante, graphite, poudre de quartz       ca    poudres de divers minéraux riches en quartz,  poudres de métaux, oxydes et sels de métaux,  en     particulier    les     tungstates,        vana.da.tes,    chro  mates, uranates,     manganates,

          céra.tes,        mo-          lybdates,        etc.        Certains    de ces diluant  sont     inertes;    d'autres contiennent de la. silice       et        peuvent,    être considérés comme des activa  teurs et d'autres encore sont eux-mêmes     ca-          ta.lytiquement    actifs.

   On notera que, quand  un corps inerte est à. l'état de division suf  fisamment fine comme, par exemple, quand  la.     grosseur        moyenne    (les particules est infé  rieure     si.    GO microns, le diluant possède une       énergie    de surface qui     augmente    la vitesse  d'absorption et de diffusion et la porosité  (lu produit final et, par conséquent, peut être       considéré    comme un     genre    de     ca.talyseiar    ou       activateur        physique.     



  Les diluants peuvent être incorporés de       bien    des façons; par exemple: on peut les       mélanger    avec une ou plusieurs des matiè  res premières, avant formation du     composé          zéolithique.        La.    gelée de zéolithe, immédiate  ment après formation, peut. être mélangée  avec .des diluants ou bien on peut recourir  à une combinaison de ces procédés. Des     cons-          tituants    de zéolithe, ou la     gelé,-    finie,     peuvent     être imprégnés dans des diluants. habituelle  ment (les diluants poreux, etc.

   Lorsque le di  luant     est    mélangé avec les     constituants,    ou  la gelée, avant durcissement et dans certains  cas où     les        constituants    de zéolithe sont     impré-          ,,,ziés    dans le diluant en quantité considéra  ble, le     produit        résultant    est un tout     physique-          ment        homogène    dans lequel les particules  de     diluant    sont uniformément distribuées  dans toute la.

       carcasse        dp        zéol.ithe    et, pour  bien des buts, ce type de produit est le plus       satisfaisant,    bien que l'invention n'y soit      nullement limitée. Il va, sans dire que des  corps     diluants    peuvent être imprégnés de di  vers     constituants        catalytiques    avant incor  poration dans la zéolithe et que l'on peut pro  duire, de .cette façon, bien des catalyseurs  très actifs. L'imprégnation peut se faire par       précipitation,    réduction, oxydation ou par  l'introduction de suspensions colloïdales, ou       de    solutions du constituant catalytique.

   Dans  certains cas, on peut     éoa.lement    faire réagir  des constituants catalytiques avec le diluant  ou leur faire former avec celui-ci des com  posé-, chimique:, bien que cela. ne soit pas  aussi commun puisque<B>la</B> plupart des diluants  sont. relativement inertes, chimiquement.  



  Au lieu que les constituants catalytiques       ,oient    chimiquement combinés avec la     zéoli-          tlie,    on peut- faire usage d'une     zéoli-          the    non     ca.ta.lytique    comme porteur ou di  luant:

   pour des constituants     catalytiques.     Dans un cas de ce genre, la zéolithe agit       i@ontme    un     activateur    en raison de la.     struc-          t        ure    physique et de sa haute teneur en     si-          lici@.    Au lieu     d'introduire    des, constituants       catalytiques    dans une zéolithe finie, il est     6ga-          lement        possible        d'incorporer    des corps cata  lytiques     insoluble.,

      avec les constituants de  la zéolithe durant la formation de celle-ci,  de sorte que les     particules        catalytiques    sont  distribuées uniformément et d'une manière       homogène        dans,toute    la. structure de<B>la</B>     zéolithe,     mais sans être, bien entendu, dans la plu  part des cas dan: un état de diffusion molé  culaire, comme dans le cas de constituants  catalytiques chimiquement combinés avec la  zéolithe.

   On produit une autre classe impor  tante de catalyseurs utilisables dans le pré  sent     procédé    en imprégnant de constituants  catalytiques     des    corps diluants. inertes ou       activants,    puis, en incorporant ces diluant  imprégnés avec une zéolithe qui n'est pas,       elle-rn.ême,        cata.lytiqucntent    active.     Dans    tous  <B>le,</B> cas, les avantages de la structure     zéoli-          thiforme    sont obtenus     (#t    le catalyseur par  ticulier à utiliser dans une     rutetion    donnée       qttcleonque    sera.

   déterminé par les conditions       di#    cette réaction.  



  Dans     certain:    cas, la zéolithe diluée d'une    façon homogène peut être avantageusement  sous la forme d'une pellicule ou revêtement  sur     lcs        granules    ou fragments de porteurs  massifs, et l'emploi de masses de contact de  ce genre est englobé dans la présente inven  tion.

   Les porteurs massifs, peuvent être iner  tes, activants ou être eux-mêmes catalyti  ques comme c'est le cas, par exemple lorsqu'on  fait usage de     certains    alliages de métaux ca  talytiques.     Certaines    masses -de contact dans       lesquelles    il est fait usage de fragments de  métaux comme porteurs massifs ont égale  ment de l'importance dans certaines réactions  exothermiques, car ils tendent à améliorer la  conductivité     calorifique    de la couche de cata  lyseur et empêchent la formation de points  chauds locaux qui sont si sérieux dans bien  des oxydations organiques.  



  Dans bien des. oxydations organiques, la  présence d'un alcali     -est        indésirable    et l'alcali  nité de la. plupart des zéolithes est préféra  blement neutralisée et, dans bien des cas, il  est désirable que le produit soit nettement  acide. Cette neutralisation     4'alcali    peut être  effectuée de     différentes    façons. En premier  lieu, on peut amener la. réaction donnant lieu  à la formation de la zéolithe à s'effectuer  dans des solutions qui ne sont pas fortement  alcalines.

   Les produits résultants ont un pou  voir échangeur de bases relativement faible  et il se forme peut-être un mélange de     zéo-          lithes    et de     polysilicates    non échangeurs de  bases. Toutefois, la. structure physique est  semblable à     celle        .des    zéolithes qui possèdent  de     forts    pouvoirs échangeurs de bases et, pour  bien des buts, les catalyseurs sont tout  aussi efficaces. Dans certaines réactions,  cette alcalinité diminuée peut être suffisante  pour     permettre    à la réaction de se faire d'une  façon satisfaisante.

   Dans     d'autres    cas,     oia     même ce .degré d'alcalinité est indésirable,  on peut traiter la zéolithe par des acides  pour     former    des corps ressemblant à. des sels  qui sont acides par nature, le produit va  riant, bien entendu, avec la, quantité d'acide  que l'on fait     réagir    avec la. zéolithe. Cepen  dant, les auteurs de l'invention ont. trouvé:  que, dans le     cas    de la, plupart des catalyseurs,--      il est désirable de soumettre le produit à un  traitement avec un gaz acide à des tempé  ratures de 400-500  C, en présence d'air ou  d'un autre milieu oxydant.

   Des gaz acides  de ce genre peuvent être 502,     80',    des halo  gènes, des: oxydes d'azote,     etc.     



       Cette    façon de procéder, dans le cas de la  plupart des catalyseurs néolithiques, pré  sente l'avantage supplémentaire que le gaz  acide réagit avec     l'alca.li    présent pour for  mer des sels des métaux formant alcali, qui,  comme cela a été dit ci-dessus, agissent  comme régulateurs et tendent à empêcher la.  réaction d'échapper à tout contrôle et de pro  céder jusqu'à. combustion complète, avec de  sérieuses pertes de rendement. Ce traitement  semble également dans, bien des cas, aug  menter l'activité de la zéolithe et il est pos  sible que cela soit dû à des changements phy  siques qui peuvent se produire.

   D'une     fa-          c,.on    générale, il va. sans dire que tous, les ca  talyseurs néolithiques subissent     certaines     transformations chimiques, et peut-être phy  siques, secondaires durant la catalyse et, par  conséquent, l'expression ,;corps néolithique",  employée ici, n'est pas destinée à limiter l'in  vention à. un procédé dans lequel l'identité  néolithique du catalyseur subsiste pendant  toute la réaction.

   Les auteurs de l'invention  ne savent pas de     quelle    nature sont ces trans  formations chimiques secondaires et, par con  séquent, le mot "corps néolithique" est em  ployé ici pour désigner aussi de tels com  posés qui .ont subi des changements secon  daires durant la catalyse par suite d'un trac=  terrent préliminaire avec des gaz acides. Ce  pendant, dans tous les cas, la, structure phy  sique     macroscopique    et, dans bien des cas, la,  structure microscopique du catalyseur néoli  thique reste sans changement.  



  Pour la.     plupart,    les catalyseurs néoli  thiques utilisables dans le procédé de la pré  sente invention sont suffisamment poreux;  mais, dans certains cas, il peut être bon  d'augmenter encore davantage cette porosité.  Dans des     cas    de ce genre des remplissages  solubles, volatils ou combustibles peuvent  être     incorporés    dans la zéolithe et en être en-    levés plus tard en laissant des espaces creux       correspondants    et en augmentant encore da  vantage la.     porosité    du produit.  



       Dans.    la plupart des cas, les catalyseurs  néolithiques ont une résistance mécanique  suffisante pour     supporter    tous les effort  ordinaires auxquels ils sont soumis durant la  catalyse. Toutefois, dans certains cas, en  particulier dans ceux où la zéolithe est di  luée avec une très grande quantité de di  luants, la résistance mécanique peut être in  suffisante pour des buts catalytique. Dans  des     ca.s.    de ce genre, on peut laver le produit  avec du     verre    soluble, en particulier des so  lutions diluées de verre soluble, ce qui effec  tue par cela, même un certain degré de     sili-          cification    superficielle.

   En même temps, ce       traitement    peut être utilisé pour neutraliser,  ou changer, le degré d'alcalinité du produit.  



  Les catalyseurs qui ont été décrits ci  dessus ont principalement de l'importance  pour des. oxydations organiques dans la  phase vapeur; mais il va sans dire que l'in  vention     n'est    pas limitée dans leur applica  tion à, cette classe d'oxydations organiques.  Lin grand nombre d'entre ces     catalyseurs    sont  très actifs dans des     oxydations    dans la. phase  liquide ou dans des oxydations qui peuvent  se produire dans des suspensions et la pré  sente invention englobe,     sous    ses aspects les  plus étendus,     des        oxvdations    de ce genre  lorsqu'elles sont effectuées avec des cataly  seurs néolithiques du genre spécifié.  



  Ci-après sont décrits quelques     exemples     de     préparal.ion    de masses de contact utilisa  bles dans le procédé selon l'invention ainsi  que des applications de ces masses à. l'exécu  tion de ce procédé.     Naturellement,    l'invention  n'est pas     limitée    à. l'emploi des catalyseurs  spécifiquement énumérés ci-après.  



  <I>Exemple 1:</I>  On prépare les cinq mixtures suivantes:  1  On dilue î molécules de.     SiO2,    sous  la forme d'une solution de verre soluble à  base de potassium à     i0-33     Baumé, avec  8 volumes d'eau et on a. joute 2 molécules  d'une solution à 10      .%o    de phosphate de po  tassium. On mélange ensuite, en remuant,      des fibres d'amiante finement broyées Jus  qu'à ce que la mixture reste juste facile à  remuer.  



  2  On prépare une solution aqueuse d'une  molécule de     tungstate    de potassium dix fois  plue     forte    que la normale.  



  3  On fait dissoudre     i/@    molécule d'acide  vanadique dans de la potasse caustique pour  former une solution dix fois plus forte que  la. normale.  



  4  On fait dissoudre     1/z    molécule d'oxyde  molybdique dans de la potasse caustique pour  former une solution dix fois plus     forte    que  la, normale.  



       5     On fait fondre     ?/s    molécule de     V\0'     avec de     l'acide    oxalique afin de la réduire,  puis on la fait dissoudre dans une solution  de potasse caustique     .à    10      %     pour former un       vanadite    brun café.  



  On mélange les solutions     ?,    3 et 4 et on  les verse dans la. suspension 1 à laquelle on  ajoute, en agitant vigoureusement, la solu  tion 5. On chauffe la mixture jusqu'à 65 à       V)     (' et: on ajoute une solution d'acide sul  furique à 10      .%,    par petites portions, jusqu'à  ce qu'il se forme une gelée.

   La-     solution    doit  rester toujours alcaline à l'égard du     tourne-          sol.    Il se précipite une zéolithe diluée con  tenant une forme non échangeable du vana  dium     tétra.v        alent    et     pentav        alent,    du tungs  tène, et du molybdène, ensemble avec un mé  lange de     SiO2    et d'acide     phosphorique.    On  presse la masse, on la- traite avec une solu  tion à 3 %     d'acide    chlorhydrique, sulfurique       ou    phosphorique, on la sèche, on la. casse en  petits fragments et on la calcine à l'air, la.

    température s'élevant graduellement     jusqu'à,          I00     C. On obtient ainsi un corps ressem  blant à. un sel.  



  Le     produit:    ainsi traité est un excellent  catalyseur poux l'oxydation de toluène en  aldéhyde     benzo:ique.    Pour cela, on fait pas  er un mélange de     toluol    et de gaz contenant  de l'oxygène, dans la proportion de ?     gr    de     to-          luol    pour 30 litres d'air, sur le catalyseur à       3-I0-380         C    dans un convertisseur pourvu  d'excellents moyens dissipateurs de chaleur.

         3u    lieu d'air, on peut faire usage     d'un    mé-    lange     d'anhydride    carbonique et d'oxygène  clans la proportion de 10 : ?     dans    un procédé  à circulation, l'anhydride carbonique agissant  comme un gaz diluant, inerte, permanent,  l'oxygène étant ajouté en un endroit conve  nable dans la.     circulation    et l'aldéhyde ben  zoïque ainsi que l'acide benzoïque     produifs     étant séparés dans une autre partie du cir  cuit.

      <I>Exemple 2:</I>    On prépare les mixtures suivantes:  1  On imprègne 280 parties de poudre de  ponce ou de     fibre..    d'amiante avec environ 2     %     de cobalt sous la, forme du nitrate dissous  dans suffisamment d'eau pour permettre à,       l'imprégnation    de former une masse humide.  On brasse ensuite la ponce imprégnée dans une  solution de verre soluble d'environ     33     Baumé  contenant. ' 5 molécules de     SiO2,    solution  que l'on a. préalablement diluée avec environ  5-6 volumes d'eau.  



  ?  On fait     dissoudre    0,5 molécule de     i'20'     dans     de    l'hydroxyde d e sodium pour former  une solution normale qui est presque neu  tre à l'égard du tournesol. On     âjoute    ensuite  environ 0,7 molécule de fer sous la. forme  de sulfate     ferreux    en solution aqueuse mo  dérément diluée et il se précipite du     vana-          date    de fer mélangé avec de l'oxyde de fer.  



  3  On traite 1     molécule    de     V20'    avec  de son poids d'acide sulfurique concen  tré et on dilue avec 20 parties en poids, d'eau.  On fait bouillir doucement le mélange et l'on  fait passer du     SiO2    gazeux à travers la     sus-          pension    d'acide vanadique acidifiée jusqu'à.

    ce qu'il se forme une solution bleue, claire,  de sulfate de     vanadyle.    On     traite'ensuite    gra  duellement la, solution bleue     avec    de la soude  caustique de dix fois la force     normale    jusqu'à  ce que le précipité (l'hydroxyde de     vanadyle     qui se forme d'abord se     dissolve    dans     la soude     caustique pour former une solution brun café  de     vanadite    de sodium.  



  On mélange alors les     suspensions    1 et ?.  puis on y verse immédiatement, en un mince  courant et en agitant     vigoureusement,    la so  lution 3. On neutralise la. majeure partie de      l'alcali en excès avec de l'acide sulfurique  à 10 % ; on presse bien la gelée qui se forme,  on la lave deux ou trois fois avec 300 par  ties d'eau et on la- sèche à la température de  100  C.

   Le produit est un     corps        zéolithique     contenant du vanadium tétravalent, dilué       î        avec   <B>-</B>     de        la        poudre        de        ponce        ou        des        fibres        d'a-          miante,    et du     vanadate    de fer.  



  On traite avec précaution le produit avec  de l'acide chlorhydrique, sulfurique ou phos  phorique à.     3--5    %, de façon à. ne pas dé  truire la structure     zéolithiforme    du corps,  et on le sèche de préférence au-dessous de  100  C. Il en résulte un corps ressemblant  à. un sel. On déshydrate ensuite le cataly  seur en soufflant de l'air sur lui et en     per-          met-tant    à la température de s'élever gra  duellement     jusqu'à.    450  C.  



  Le catalyseur ainsi préparé est excellent  pour l'oxydation en phase vapeur     d'anthra-          cène    en     anthra.quinone    et     d'acénaphtène    et ses  dérivés halogénés en les     anhydrides    d'acide       naphtalique    correspondants. Les vapeurs de  l'hydrocarbure aromatique doivent être mé  langées avec de l'air     dans    la proportion de  1<B>:18,</B> en poids, et passées sur le catalyseur  à     environ        '330--42:0     C.

   On peut également  faire varier dans des limites assez larges les  proportions     d'anthracène    ou     d'acénaphtène,     sans affecter sérieusement le rendement.  



       Exemple     On fait digérer à plusieurs reprises 100       parties    d'une zéolithe artificielle ordinaire,  contenant du sodium et de l'aluminium, prépa  rées par fusion ou par voie humide, en par  tant d'un silicate et d'un     métallate    ou d'un  sel de métal ou des quantités semblables  d'une zéolithe naturelle du même genre, avec  une solution à. à % de nitrate de plomb, ce  qui introduit le plomb dans la zéolithe par  échange de bases.

   On enlève ensuite par la  vage la. solution de nitrate de plomb adhé  rente et on traite le produit avec une solution  de     vanadate    de potassium ,à 10 % jusqu'à ce  que le     vanadate    de la zéolithe au plomb  (c'est-à-dire un corps ressemblant à un sel)  soit     formé.    On enlève après cela. bien com  plètement, par lavage,, le     vanadate    en excès,    on sèche d'abord le produit à des     températu=     ces inférieures à. 100 <B>C</B> dans un courant  d'air, puis on le calcine à     .100     C.  



  On fait passer un mélange de vapeurs       d'acéna.phtène    et d'air dans la proportion<B>de</B>     -          l    : 14 sur le     catalyseur    à. 300-4à0      C    et  on obtient des rendements excellents en     acé-          na.phty.lène.            E:xentple        É:       On prépare une zéolithe comme décrit  dans l'exemple 3, sauf qu'au lieu de plomb  on introduit du cuivre, du nickel, du cobalt,  de l'argent, du manganèse, du chrome ou de  l'aluminium et l'on traite la.     zé;

  olithe    avec un  ou plusieurs acides des cinquième et sixième  groupes, comme l'acide     vanadique,    l'acide       tantalique,    l'acide     bismuthique,    l'acide     chro-          mique,    l'acide molybdique, l'acide tungstique  et l'acide uranique.

   On -calcine le produit  comme décrit dans     l'exemple    précédent et  l'on fait passer des vapeurs de benzol, de       toluol,    de phénol ou d'acides de goudron,  mélangées d'air dans la.     proportion    de 1 : 10  à 1 :35, sur le catalyseur à, 320-450  C,  ce qui donne de bons. rendements en acide       maléïque    et acide     fumarique.     



  On peut faire usage du même catalyseur  pour     l'oxyda-tion        d'ortho-    et     parachloro-    et     bro-          inotoluène,        dichlorotoluènes,        chlorobromoto-          luènes,        nitrotoluènes,        chloronitrotoluènes    et       bromonitrotoluènes    en les aldéhydes et aci  des correspondants.

   De préférence, dans le cas  de nitrotoluènes, on fait usage d'un mélange       d'oxy=gène    et de gaz inertes ne contenant que  des pourcentages modérés d'oxygène et le     ca-          talvseur    doit être complètement refroidi.         Exemple   <I>5:</I>    On prépare les mixtures suivantes:  1  On dilue avec 200 parties d'eau 42 par  ties de     S10..    sous la. forme d'une solution  de verre soluble à base de potassium à 33   Baumé et on y brasse 70 parties de     cellite.     



       \?     On fait dissoudre 18,2     parties    de     V-'0'     dans une solution concentrée de potasse caus  tique pour former une solution de     vanadate     de potassium à 10 %.      3  On fait dissoudre 5     parties    d'oxyde  d'aluminium dans une solution d'hydroxyde  de potassium de cinq fois la force normale,  pour former de l'aluminate de potassium.  



       On    mélange ensemble les mixtures 1,  et 3 et on les chauffe à 60-70  C. On y  verse ensuite, en agitant vigoureusement, de  l'acide sulfurique à 10      @"    jusqu'à ce que toute  la. masse se prenne en une gelée qui doit res  ter alcaline à     l'égar(l    du tournesol.

   On filtre  alors cette     gelée    avec aspiration, on la presse  bien et on la sèche à.     des    températures infé  rieures à 100" C. après quoi on Basse la,  masse en morceaux et l'on     --    pulvérise de l'a  cide sulfurique, d'une force de 1 partie d'a  cide     sulfurique        concentré    pour 5 parties  d'eau,     jusqu'ic    ce qu'un échantillon, immergé  clans de l'eau dans une éprouvette et chauffé       iuontre    une réaction     aeide    à l'égard du Congo.

    Le produit. est un corps acide ressemblant  à un sel d'acide sulfurique de la zéolithe,  clans lequel du     vanadium    et de l'aluminium       pont    présents sous une forme non     échangeable.     



  On calcine le     eataly        seur    à l'air à 300 à       -100"    et l'on fait passer un mélange de va  peur de     naphtaline    et d'air dans les propor  tions de 1 : 10 à 1 :     l:"),    sur le catalyseur à       3R0-450    <B>C</B>. On obtient un rendement pres  que théorique en     anhydride    phtalique.

           Exemple   <I>6:</I>    On     met    en suspension dans 300 parties  d'eau 60 parties de     cellite,    ou un mélange  de 40 parties     de        @-ellite    et de 40     parties    (le       quartz,    ponce, verre, silicates neutres ou fi  ltres     d'amiante,    finement concassés.

   A cette  bouillie, on ajoute une solution de     vanadate     (le potassium     contenant.        1.1        parties    de     V20"     dissoutes clans une solution d'hydroxyde de       potassium    de 5 fois la force normale, conte  nant<B>19-</B> parties de     IiOH    à 100 %. On chauffe  le mélange     Ît.    60-65"<B>C</B> et l'on ajoute, en  agitant     vigoureusement,    de l'acide sulfuri  que de 2 fois la force normale, ce qui pré  cipite dans la matière     porteuse        V20'    fine  ment divisé.

   La. quantité d'acide sulfurique  de force double de la normale doit être choi-    sic de façon à donner une solution qui soit  acide à l'égard du Congo. On chauffe ensuite  la suspension, pendant une demi-heure,     à'95'     C, en agitant vigoureusement, de façon à pré  cipiter complètement le     V20"    qui est présent  en solution colloïdale. On filtre ensuite la,  mixture avec aspiration et on lave le tour  teau à l'eau jusqu'à. ce que l'eau de lavage  ne soit plus acide à. l'égard du Congo, après  quoi on sèche le tourteau et. on le réduit en  menus fragments.

   On dilue avec 24 à 40 parties  d'eau, 100 parties de solution de verre solu  ble à. base de potassium à 30" Baumé et on  les pétrit dans le     porteur    imprégné     sus-dé-          crit,    en continuant le pétrissage jusqu'à ce  (lue     1r.    couleur brune du     V20"    ait disparu.  On forme ensuite le produit en fragments et  il constitue une zéolithe diluée dans laquelle       V20'    est présent sous une forme non     échan-          geable.     



  On peut préparer, d'une façon similaire,  une zéolithe en substituant au     vanadate    de  potassium une quantité équivalente de     vana-          dit@e    de potassium, auquel cas la     zéolithe    con  tiendra du vanadium tétravalent. On peut éga  lement faire usage d'un mélange des solu  tions, ce qui produit     une    zéolithe contenant  du vanadium tant     tétrava.lent    que     pentava-          lent,    sous une forme non     échangeable.     



  Le catalyseur ainsi produit peut être uti  lisé dans l'oxydation     catalytique    en phase va  peur     d'anthracène    en     anthraquinone,    ou de       toluol    et ses dérivés, tels que     xylols,        mésity-          lène,        pseudocymène    et     paraeumène,    en les  aldéhydes     correspondantes.    On mélange les va  peurs d'hydrocarbure avec de l'air, ou d'au  tres gaz contenant de l'oxygène, dans la pro  portion de 1 : 3 -à 1 :

   5, les chiffres . étant  basés sur la. teneur des gaz en oxygène, et  l'on fait passer ensuite le mélange sur le ca  talyseur à     320-420     C.  



  On peut obtenir de meilleurs résultats .  encore, en oxydant de     l'anthracène    en     anthra-          quinone,    si l'on fait digérer à plusieurs re  prises la. zéolithe avec du sulfate ferrique,  ou du chlorure ferrique, à 5 "/", en introdui  sant ainsi du fer ferrique par échange de  bases.      <I>Exemple 7:</I>  On prépare un catalyseur comme décrit  dans l'exemple 6 et on y pulvérise une solu  tion de sulfate de     vanadyle    à 3 pour cent.

    On calcine ensuite la, masse de contact à  l'air, à. une température de     .t50     C, et elle  donne d'excellents rendements en anhydride  phtalique en     partant    de     naphtaline,    comme  décrit dans l'exemple précédent, si l'on fait  passer des vapeurs de naphtaline et d'air,  dans la     proportion    de 1 : 10 à 1 : 30. sur la  masse de contact à     370-450     C.    <I>Exemple 8:</I>    On fait dissoudre 14 parties de     V20'          dans    une solution à 37 % d'hydroxyde de  potassium contenant 9 parties de     KOH,    pour  former du     vanadate    de potassium.

   On dilue  ensuite .cette. solution avec 300 parties d'eau  et on y brasse de la. pierre ponce, du     quartz     ou, de préférence, des zéolithes naturelles,  le     tout    finement divisé, jusqu'à. ce que la sus  pension reste juste     fii;cile    à, remuer. Dans le cas  de la.     plupart    des corps diluants, cela exigera  environ 100-150 parties. Après cela., on  mélange avec la suspension de     vana.date    di  luée une solution     .de    26 parties de ni  trate d'argent et de 100 parties d'eau et on  ajoute un peu d'acide sulfurique à 10 % afin  de produire une     r6aetion    neutre à l'égard du  tournesol après que tout le nitrate d'argent  a. été ajouté.

   Un     vanadate    d'argent jaune est  ainsi précipité sur les corps diluants. On mé  lange ensuite 140     parties    d'une solution de  verre soluble à. base de potassium, à 33   Baumé, avec la suspension de     vanadate    d'ar  gent. On prépare une solution de sulfate de       vanadyle    par réduction d'une suspension d'a  cide vanadique     dans    de l'acide sulfurique,  contenant 16 parties de     V20'.    Les agents ré  ducteurs peuvent être:     S02,    hydrogène, acide  azoteux, acide oxalique,     acide    azotique, acide  tartrique, sucre, alcool méthylique, aldéhyde  formique, etc.

   On verse après cela la solution  de sulfate de     vanadyle    dans la, suspension  de verre soluble et cela précipite un corps       zéolithique    noir dans lequel l'argent contenu  dans le     vanadate    d'argent est, pour la ma-         jeure    partie, réduit en argent métallique à  l'état très finement divisé.  



  La. gelée de zéolithe     formée    est séparée  de la     i'açon    usuelle, puis cassée en fragment  et c'est un excellent catalyseur pour l'oxyda  tion d'alcool méthylique et de méthane en  aldéhyde formique, d'alcool éthylique en  acide acétique et de     chlorhydrine        éthylénique     en acide chloracétique. On mélange les va  peurs alcooliques avec de l'air dans la pro  portion de 1     :20    et on les fait passer sur le       catalyseur        -l    des températures  < le 360 à  420  C.  



  On peut également faire usage du cata  lyseur pour l'oxydation d'acides de goudron  en acide     maléïque    et     fumarique    dans des con  ditions (le     réaction    similaires.         Exemple   <I>9:

  </I>    On fait dissoudre dans 500 parties d'eau  22,2 parties de     Ta.20\    sous la forme de     tan-          talate    de     potassium    et 11,8 parties de     \W        0      sous la forme de     tun    astate de potassium et  l'on précipite     Ta20'    et     r03    à l'état de très  fine subdivision en ajoutant, avec agitation  vigoureuse, une solution d'acide sulfurique à.  10 %, la quantité d'acide ajoutée étant suf  fisante pour effectuer une précipitation com  plète.

   On     ,ajoute    28,6 parties de U03 sous la  forme d'une solution aqueuse à. 5 % de ni  trate     d'uranyle    et on précipite de l'hydroxyde  d'uranium par l'addition d'une solution nor  male d'hydroxyde de     potassium    en quantité  suffisante pour effectuer une précipitation  complète.

   On     dilue    avec 200     parties    d'eau  65-70 parties de     Si02    sous la. forme d'une  solution de verre soluble à. base de     potas-          siurri    à '33  Baumé et on     les    introduit, en agi  tant     vigoureusement,    dans la. suspension des  oxydes, le mélange étant chauffé à environ  <B>75'</B> C. La masse se prend en une gelée qui,  si l'on continue à remuer, se brise en frag  ments. On filtre ces fragments avec aspira  tion, comme d'habitude, et on les lave avec  plusieurs portions de 100 parties d'eau cha  cune.

   Le lavage peut. également être effectué  en séchant la gelée pressée à des températures  inférieures à 100  C,     puis    en     faisant    ruisse-           ler    de .l'eau sur elle, ce qui fait que la masse  se brise en     petits    granules.  



  Le produit obtenu est une zéolithe dans  laquelle du tantale, du tungstène et de l' ura  nium sont présents sous une     forme    non échan  geable. On fait passer sur le     catalyseur,    à  des températures de     340--450     C, des va  peurs -de     taluol    ou ses     dérivés,    mélangées  avec de l'air dans la     proportion    de 1 : 12 à  1. : 20, en poids. On obtient .d'excellents ren  dements en les aldéhydes correspondantes, le  catalyseur agissant préférentiellement pour  produire  des aldéhydes plutôt que des acides.

      <I>Exemple 10:</I>    On fait     dissoudre    dans 400 parties d'eau  14,4 parties d'oxyde molybdique sous la  forme de     molybdate    de potassium et on brasse  bien complètement dans cette solution 60 par  ties de     kieselguhr.    On précipite ensuite  l'oxyde     molybdique    dans un état de fine sub  division dans le     kieselguhr    en ajoutant une       quantité    convenable d'acide sulfurique à  10 %. On ajoute, en agitant vigoureusement,  1.25 parties d'une salut-ion de verre soluble  à base de potassium de 33  Baumé et l'on  chauffe le mélange à 70-75  C.

   On     effectue     une précipitation complète en ajoutant en  viron 100 parties d'une solution de sulfate  d'ammonium à 10 %. On filtre avec aspira  tion la gelée     formée,    on la lave avec une pe  tite quantité d'eau, puis on pulvérise de l'acide  sulfurique ou phosphorique à 5 % afin de  détruire     l'alcalinité        dela.zéolithe,    la pulvérisa  tion étant continuée jusqu'à, ce qu'un échan  tillon, lorsqu'on le suspend dans l'eau, donne  une réaction acide à. l'égard du Congo. On  calcine à environ 400  C le corps, ressem  blant à. un sel, produit.  



  On fait passer sur le catalyseur, à 380 à       450     C, un mélange de vapeurs de naphtaline  et d'air dans la     proportion    de 1 : 12, en poids,  et l'on obtient d'excellents rendements en  anhydride phtalique.         Exemple   <I>11:</I>  On traite 22 parties de carbonate de cui  vre et 15,4     parties    de     nitrate    d'argent dans    200 parties d'eau avec de l'ammoniaque suf  fisamment forte pour les amener en solution.

    On verse dans la. solution d'argent et de cui  vre 48 à 50 parties de     .SiO2    sous la forme  d'une solution de verre soluble de 36  Baumé,  diluée     âvec    400 parties d'eau .et rendue- lé  gèrement ammoniacale et on ajoute, en agi  tant vigoureusement, une solution à 5  d'acide azotique jusqu'à ce que toute la  masse se     prenne    en gelée. On sépare ensuite  de la manière usuelle, et on sèche, la     zéo-          lithe    produite, qui contient du cuivre et de  l'argent sous une forme non échangeable.  Après cela, on traite le produit. en faisant  ruisseler sur lui une solution de nitrate d'ar  gent à 5 % afin d'introduire de l'argent par  échange de bases.

   Une fois l'échange de base  complet, on chauffe le produit et on pulvérise  dessus une solution de     vanadate    d'ammonium  à 2 % afin de produire un corps ressemblant  à un sel, puis on le calcine à     environ    400  C.  



  On f ait passer sur le catalyseur, à des tem  pératures de 340-400  C, des vapeurs d'al  cool méthylique mélangées avec de l'air dans  la proportion de 1 : 15, en poids, et l'on ob  tient d'excellents rendements en aldéhyde       formique.            Exemple   <I>12:</I>    On fait digérer des zéolithes, naturelles  ou     artificielles    répondant à la définition don  née au début, sous la forme dans laquelle  elles sont commercialement disponibles, avec  des solutions aqueuses à 5 % de chlorure de  potassium, de chlorure de lithium, de chlo  rure .de rubidium, de chlorure de     caesium,     ou de leurs mélanges, afin de remplacer le  sodium par échange de bases.

   On sèche en  suite les zéolithes et on pulvérise sur 2,50  parties, en volume, une solution à 2-3  de     vana.da.te    d'ammonium ou de     molybdate     d'ammonium, ou d'un mélange des deux, à  une température élevée, afin     d'imprégner    les       zéolithës.    Après cela, on traite les zéolithes  imprégnées avec une solution à 5 %     contenant          parties    égales de chlorure     ferreux    et de sul  fate ferreux, afin de produire du     vanadate,     ou du     molybdate,    de fer, ou un mélange des      deux, dans une zéolithe.

   On calcine ensuite  le produit à     400--450     C, dans un courant.  d'air, après quoi on le     traite    à la même tem  pérature avec un mélange d'air et de 5 à 7  de gaz contenant     S02,    jusqu'à. ce qu'une pro  duction d'acide sulfurique par le procédé de  contact commence. On insuffle alors de l'air  jusqu'à ce qu'on ne remarque plus de vapeurs  acides.  



  On fait passer sur la masse de     contact,     à     3G0-420     C, des vapeurs d'anthracène ou       d'acénaplttène        mélangées    avec de l'air dans la       proportion    de 1 : 10 à. 1 :30, en poids. On       obtient    d'excellents     rendements    en     anthraqui-          none    ou en anhydride     naphtalique    et acide       hémimellitique,    selon la. vapeur .d'hydrocar  bure dont on. fait usage.

           Exemple   <B><I>13:</I></B>    On prépare une masse de contact. comme  décrit dans l'exemple 12; mais, au lieu de pré  cipiter du     vanadate,    ou du     molybdate,    de fer  dans la. zéolithe, on précipite des     vanadates     d'argent ou de cuivre, en faisant usage des  solutions     d'imprégnation    dans tout ordre dé  siré.

   On calcine les masses de contact et, si  on le désire, on les     traite    avec des vapeurs  acides;     elles    constituent d'excellentes masses  de contact pour l'oxydation de benzol en acide  maléique et d'alcool méthylique en aldéhyde       formique    dans les conditions de réaction     dé-          crites    dans certains des exemples précédents.



  Process for the catalytic oxidation of organic compounds. The present invention relates to a process for the catalytic oxidation of organic compounds and, in particular, for the catalytic oxidation of organic compounds in the gas phase.



  Catalytic oxidations of organic compounds are aimed. usually the production of an intermediate oxidation product and it is, therefore, of prime importance to carry out as rapidly and as completely as possible the reaction producing the intermediate product and to prevent, as far as possible, more pronounced oxidation. This control of the reaction can be carried out in many ways such as, for example, cooling or heating or variations in the composition of the gases in reaction and, in particular, in the. nature of the catasys: their employees.



  Until. present, the catalysts which have been used for organic oxidation; have been mainly oxides or salts of various elements such as vanadium, molyhdene, tantalum, tungsten, chromium, uranium, manganese, bismuth, iron, cobalt, nickel, copper, silver, etc. However, these catalysts have many drawbacks and in particular tend to cause the oxidation to be carried too far and it is therefore necessary to be satisfied with low yields or to keep the catalyst charge at. very low numbers.

   These two expedients result in serious economic disadvantages.



       Even when the average temperature of the catalyst mass is satisfactorily controlled, there has heretofore been a serious tendency for the catalysts to form zones of local overheating due to the excessive activity of the catalysts and to the fact that it is difficult to dilute them with perfect homogeneity.



       The invention a. in order to obviate the inconveniences indicated above. According to the process which is the subject, the oxidation of organic compounds is carried out, especially in the. vapor phase, in the presence of catalysts or contact masses which contain at least one base exchange body, called a neolithic compound, of the type of those which result from the. reaction of at least one silicate with either one or more met.allâ.tes, or one or more metal salts.



  In these contact masses, a part or the. all of the catalytically active elements can be present in the zeolite compound or in chemical combination with it.



  Such base exchanger bodies can be formed by methods analogous to those of natural or artificial zeolites, softening the e: au. which are usually double aluminum silicates or alumosilicates. Among the zeolites. izatural, one can quote nepheline, leucite, feldspars, etc; many man-made aluminum-based 7eoliths have.

    <I> summer </I> prepared for proper means to soften water. The preparation reaction can be carried out in solution or in the molten state.



  The neolithic compounds prepared as indicated above have. a very porous honeycomb structure and show high resistance to melting. at. recrystallization and. the alteration.

   They can be used diluted or undiluted; but, for practical reactions and in particular highly exothermic oxidations, the authors of the invention find that dilute zeolites, in which the diluents are mixed with the constituents of the zeolite to form a physical whole. homogeneous are preferable and give, in practice, the highest yields and the best results, however, the invention is in no way limited to.

   the use of these dilute zeolite catalysts, and one can use undiluted zeolites or they can be diluted by mechanical mixing with diluents, or by any other suitable means, for example by impregnation in diluents porous, etc. According to the invention, all types of organic oxidation in the vapor phase can be carried out by means of suitable catalysts like this. will be described more fully below.

   Among the organic oxidation classes, there may be mentioned the following: Aliphatic compounds, such as alcohols, to aldehydes, for example: methyl alcohol to formaldehyde, ethyl alcohol to acetic aldehyde, and acetic acid, from ethylenic chlorohydrin to chloracetic acid, ete .: from aliphatic hydrocarbons to .alcohols. to aldehydes, etc., for example: from methane to formaldehyde;

       aromatic hydrocarbons to oxygen-containing compounds, with breakage of one or more of the closed chains, for example: from benzol, toluol, phenol, tar acids, benzoquinone or phthalic anhydride to maleic and fumaric acids, naphthalene in phthalic anhydride and inaleic acid, phenanthrene in diphenid acid,

          acenapliteize to naphthaldehyde acid, naphthalic anhydride and hemiellitic acid, etc .; (aromatic hydrocarbons in quinones without breaking the closed chain, for example:

   from benzol to benzoquinone, (anthracene to.anthra.quin.one, from phenanthrene to phenanthraquinone, from a-cenaphthene to acenaphthaquinone and bisacenaphthylideziedione, from fluorene to fluorenone, dc naphthalene to a- naphth-aquinone;

      hydroxy aromatic compounds to aldehydes and acids, for example: from eugenol and isaeugenol to vanillin and va.nillic acid; side chain oxidations of aromatic compounds, for example:

   key toluol to ben zoic aldehyde and benzoic acid, from cresol to aldelzz-from salicylic and salicylic acid, substitute toluols, such as chloro-bromo and. nitrotoluenes, in -aldehydes and corresponding acids, xylenes, pseudocumèizes, inesitylene, paracymenes and their derivatives or the corresponding aldehydes and acids; dehydrogenation reactions, for example:

         acenaphthene to acenaphthylene, etc.



  In general, any reaction in which an organic compound is oxidized or dehydrated can be carried out with the zeolite catalysts defined above. Reactions in which air is the oxidizing agent come within the scope of: the invention as well as reactions in which it etfa.it use of other gases containing oxygen, with or without:

   dilution by inert gases or semi-inert sP. The reactions take place. preferably at temperatures which will be lower than red, that is to say at 580 C, but which can vary within wide limits depending on the nature <B> of </B> the reaction and the the same that we use.



  . The catalytic elements may be present in the contact mass in some form. different to. namely: in the zeolite nucleus. that is, in non-exchangeable form; as one of the exchangeable cations of zeolite;

   as an anion which can form with the zeolite a salt-like body and, finally, in the case of dilute zeolites. in the diluent which may either itself be a catalyst or be impregnated with catalytic constituents. It is, of course, obvious, due to the catalytic elements which can be avoided in more than one of these forms in one and the same catalyst and that many of these combinations are possible.



  In addition to the elements which are really catalysts, certain other elements, although not themselves catalysts, at least not strong catalysts, seem to exert a marked effect on the catalytic constituents themselves, fa vorate it.

       reaction and may be referred to as activator ideas. The SiO 2 group appears to possess particularly marked activating powers. one of the advantages of.

   present invention is hard. the same structure or 1.4t.e skeolite which allows. fine distribution. or molecular. Atoins or @ # atal @ -tic groups in a very porous phj-sically bomo- # ene product also provides the active @ i0 group.



       Although the oxidation reactions for which the zaolite catalysts of the present invention are excellently suited require a considerable decrease in catalytic activity in the catalyst in order to cause the reaction to proceed, preferably, only until the intermediate product that year desires.

   Salts or non-alkaline compounds of alkali-forming metals have been shown to be important regulators, i.e., bodies capable of selectively controlling the action of the catalyzed effective components, which can be mixed with. zeolitic catalysts of the present invention or, in many cases, can be formed in close physical or physico-chemical combination with the catalysts themselves, by suitable treatment with certain acid gases before use.



  An advantage of the invention is that an enormous number of different catalysts can be employed, all participating in the extremely advantageous physical structure of zeolites and provided with suitable activating, siliceous constituents. The chemical combination of the zeolite molecule is not exactly known because it is impossible to obtain the molecular weight of the product without breaking it down.

   Without limiting the. presents an invention to any theories of. constitution of zeolites, its authors are of the opinion that the molecules of zeolite compounds are of extremely high molecular weight, because they have found that catalytic constituents can be introduced and chemically combined in the zeolite nucleus. substantially in any desired proportions. That.

   indicates that the molecule is not light in weight, otherwise the law of molecular proportions would appear immediately. It is, of course, possible that the nP® zeolites are not of high molecular weight, but consist of a solid solution of simple, different zeolites.

   However, the basic chemical reasons are irrelevant, the main thing being that it is possible to introduce catalyst constituents in almost any desired proportion into the zeoli tea molecule in an unchangeable form. , so that it is possible to prepare catalysts having just the right proportions of one or more catalytic constituents for any particular reaction,

       Eraetritic which has enormous value for catalyst chemistry.



  The nucleus, or non-exchangeable portion, of the zeolite molecule is usually thought to consist of metal oxides, usually amphoteric metal oxides, combined with SiOz to form an anion which appears to behave as a single group and cannot be decomposed by ordinary chemical means without destroying the zeolite. A number of oxy-catalytically active metals can be introduced into this portion of the zeolite core either in the form of their metallates or in the form of salts,

   or compounds, complexes, neutral or acidic. In some cases, it may be necessary to introduce the desired metal - in a different oxidation state from that which it should ultimately possess in the. zeolite and to carry out a suitable oxidation, or reduction, during the.

         formation of lazeolite. The following elements, in suitable oxidation states in which they possess the desired ampho ric properties, may be included in the.

         metal oxide portion of the zeolite: copper, silver, gold, bismuth, beryllium, zinc, cadmium, boron, aluminum, rare earths, titanium, zirconium, tin, lead, thorium, niobium, antimony, tantalum, chromium , molybdenum, such as lure, tungsten, uranium, vanadium, manganese, iron, nickel, cobalt, osmium, arsenic.

   They can be introduced individually or in mixtures in any desired proportions and they can be under the. form of simple or complex ions. Some of these metals are catalysts and others are activators, depending on the particular reaction, and the choice of catalysts. and activators, together with the amounts and proportions, should be determined in each case to obtain the best results in any given reaction.

   An advantage of the present invention is that the combination and proportionality of the elements are almost limitless, so that the catalyst chemist is not limited in his choice.



  It is not necessary that all the catalytic constituents of the neolithic catalyst be of the same nature, although in many reactions this is desirable. There are, however, many reactions which are not pure oxidations and which may involve not only oxidation, but the decomposition of water or, in some cases, the.

   condensation or decomposition of CO2. In such cases, it is frequently desirable to use catalysts which contain not only catalytic oxidation constituents, but also catalytic dehydration, condensation, CO 2 decomposition, or catalytic constituents. other types.

   An advantage of the invention is that it is possible, in most cases, to introduce several keys of these types of catalytic constituents, in a single neolithic catalyst, instead of requiring a mechanical mixing of the different components. types of catalysts. Although that. either an advantage of the invention, it goes. not to say that in some cases it may be appropriate to restrict each zeolite catalyst component and effect a mechanical or other mixing of the different types.

   Of course, instead of introducing several types of catalytic constituents into the zeolite core, one of the types can be introduced into the core and another into another portion of the molecule, or into incorporated diluents. inside to form a physically homogeneous whole.



  The authors of the invention have found that for the. Most of the organic oxidations, and in particular the oxidation of aromatic compounds, the zeolites which contain vanadium as one of the non-exchangeable metal oxide constituents of their nucleus are the most efficient and can be considered, in one way. generally as the preferred type of Neolithic catalysts.

   However, in some reactions, particularly where relatively weak intermediate oxidation states are desired, it is sometimes advantageous to remove the vanadium altogether in order to prevent an overly strong oxidizing effect and use. such zeolitic catalysts, which may contain little or no vanadium in the nucleus, come within the scope of the invention.



  The vanadium which is present in the <B> the </B> nucleus can be in the form of trivalent, tetravalent or penta-valent vanadium and, for some catalysts it is: very desirable to introduce into the nucleus some vana dium in one of the oxidation states and part in another. A similar possibility exists with regard to other metallic elements which are capable of being introduced in different oxidation states and in partnership with elements of the fifth and sixth groups, such as niobium, antimonk, tantalum, chromium, molybdenum, tun (ystene, bismuth and uranium.



  The SiO2 portion of the zeolite core has no. not necessarily to. consist exclusively of SiO2 although, for many catalysts, the activating effect of the .Si0 = radical makes this desirable.

   In other cases, it may be desirable that a part of the SiO 2 be replaced by a suitable acidic oxide which is capable of zeolite formation, and in this way components of catalytic effect can be introduced. activating such, for example, that one or more of the acidic oxides of: phosphorus, sulfur, tin, titanium, tungsten, chromium, niobium, tantalum, uranium, molyb-dene, arsenic, antimony, vanadium, etc.

   However, the invention does not encompass oxidation processes in which use is made of a base exchange catalyst which does not contain Si0 3. Such catalysts do not come within the. definition of the word "zeolite" as used herein.



  Additional catalytic, activating or regulatory constituents can be introduced by base exchange. Examples of these constituents are ions, simple or complex, of lithium, sodium, potassium, ammonium, -copper, rubidium, cesium, ar-, ent, gold, beryllium, magnesium, calcium, zinc, strontium, cadmium, barium , mercury, aluminum, thallium, titanium, zirconium, tin, antimony, thorium, vanadium, bismuth, chromium, uranium, manganese, cobalt, iron, palladium and platinum.



  After that the. zeolite is formed, it can be reacted with compounds having suitable anions which form with the zeolite bodies which in many respects behave as if they were salts.

   The authors of the invention do not know whether true salts are formed; since, of course, the products are, for the most part, insoluble in water, and the invention is therefore not limited to any particular chemical theory of combination. Among the anions which can be reacted with zeolites under suitable conditions to form salt-like bodies, there may be mentioned the acidic oxides of the following elements:

   vanadium, tungsten, uranium, chromium, molybdenum, manganese, tan tal, niobium, antimony, selenium, tellurium, arsenic, phosphorus, bismuth, sulfur, chlorine, platinum, boron. These elements can be introduced as simple or complex anions, such as, for example, ferro- and ferri-cyanogen, sulfocyanogen, metal-cyanogen and ammoniacal complexes can. be caused to react with zeolites. One can react a single anion or several anions, either simultaneously or essentially suck.



  There are, in such compounds, four groups: the non-exchangeable nucleus, with its constituents metal oxide and acidic oxide, exchangeable cations and anions which form with zeolites bodies resembling. To. salts.

       The effect of a particular catalytic element is not necessarily the same when it is present in the nucleus as when it is present, for example, as an exchangeable cation and it is thus possible to form innumerable combinations. bles which allow the catalytic chemist to produce catalysts having characteristics exactly adjusted for the particular oxidation which he wishes to carry out.



  In all cases, the catalyst constituents are distributed throughout. zeolite molecule in a state of molecular subdivision and are apparently protected to a great extent by the surrounding zeolite skeleton or carcass, so that they are L. much less prone to <B> to </B> l weathering and other harmful influences.

   The products: also have =, for the most part, very resistant to the temperatures at which we have. case in the catalytic oxidations in question and the. The highly porous honeycomb structure of the zeolite acts to greatly increase the catalytic activity of the catalytic components.



  For many organic oxidations it is not desirable to use undiluted zeolites as catalysts because, unless the proportion of the catalyst component is very low, the catalysts are too strong and tend to give off excessive amounts of heat. , since the.

   Most of the reactions are strongly exothermic. Therefore, although in some cases it is possible to use zeolite catalysts undiluted in organic oxidations and due to the present invention in this use, it is preferable in most cases to use zeo. dilute lithes which, generally speaking, have a more satisfactory catalytic activity and which can also, usually, be produced more cheaply var, general cry, the diluents of which one makes.

       use are less costly than the components :. of the zeolite themselves.



       Ori can use almost any inert or active body dual as a diluent. However., It is preferable to use diluent: porous and in particular diluents which are rich in silica in order to enjoy the properties: regulating and activating, precious, of the SiOü group which it has. was question about the very structure of the zeolite. The use of silicate rich diluents is particularly important when oxidizing hydrocarbons.

   A few <B>, </B> a of the many possible thinners are as follows: Icieselguhrs of all kinds, in particular soils. natural or treated cellite, siliceous powders: of all kinds, zeolites in powder, either natural or artificial, rock powders, stones, tuffs, traces.

    lava and similar volcanic products which are frequently very porous, green sand, glauconite, pulverized slag wool, cements, sand, silica gel, pulverized pottery, fuller's earth, talc, glass powder, pumice powder, asbestos, graphite, quartz powder ca powders of various minerals rich in quartz, powders of metals, oxides and salts of metals, in particular tungstates, vana.da.tes, chromates, uranates, manganates,

          cerates, molybdates, etc. Some of these diluents are inert; others contain. silica and can be regarded as activators and still others are themselves catalytically active.

   Note that when an inert body is at. the state of sufficiently fine division as, for example, when the. medium size (the particles are smaller if. GO microns, the diluent has a surface energy which increases the rate of absorption and diffusion and the porosity (the final product and, therefore, can be considered a kind of ca .talyseiar or physical activator.



  Diluents can be incorporated in many ways; for example: they can be mixed with one or more of the raw materials, before formation of the zeolitic compound. The zeolite jelly, immediately after formation, can. can be mixed with diluents or a combination of these methods can be used. Components of zeolite, or the finished jelly, can be impregnated in diluents. usually (porous thinners, etc.

   When the diluent is mixed with the components, or the jelly, before curing and in some cases where the zeolite components are impregnated in the diluent in considerable amount, the resulting product is a physically homogeneous whole. wherein the diluent particles are evenly distributed throughout the.

       carcass dp zéol.ithe and, for many purposes, this type of product is the most satisfactory, although the invention is not limited thereto. It goes without saying that diluents can be impregnated with various catalytic constituents before incorporation into the zeolite and that many very active catalysts can be produced in this way. Impregnation can be carried out by precipitation, reduction, oxidation or by the introduction of colloidal suspensions, or solutions of the catalytic component.

   In some cases, catalytic constituents can also be reacted with the diluent or formed into chemical compounds therewith, although that is the case. is not as common since <B> the </B> most thinners are. relatively inert, chemically.



  Instead of the catalytic constituents being chemically combined with the zeolite, a non-ca.ta.lytic zeolite can be used as a carrier or diluent:

   for catalytic constituents. In such a case, the zeolite acts as an activator due to the. physical structure and its high silicon content. Instead of introducing catalytic constituents into a finished zeolite, it is also possible to incorporate insoluble lytic catalysts.

      with the constituents of the zeolite during the formation thereof, so that the catalytic particles are distributed evenly and homogeneously throughout. structure of <B> the </B> zeolite, but without being, of course, in most cases in a state of molecular diffusion, as in the case of catalytic constituents chemically combined with the zeolite.

   Another important class of catalysts suitable for use in the present process is produced by impregnating the diluents with catalyst components. inert or activating agents, then, by incorporating these diluents impregnated with a zeolite which is not itself cata.lytiqucntent active. In all <B> the, </B> cases, the advantages of the zeolithiform structure are obtained (#t the particular catalyst to be used in a given rutetion will be.

   determined by the conditions of this reaction.



  In some instances, the homogeneously diluted zeolite may advantageously be in the form of a film or coating on granules or fragments of massive carriers, and the use of such contact masses is encompassed herein. invention.

   The massive carriers can be inert, activating or themselves be catalytic as is the case, for example when certain alloys of catalytic metals are used. Certain contact masses in which metal fragments are used as massive carriers are also important in certain exothermic reactions, since they tend to improve the heat conductivity of the catalyst layer and prevent the formation of spots. hot premises which are so serious in many organic oxidations.



  In many. organic oxidations, the presence of an alkali -is undesirable and the alkali nity of the. Most of the zeolites are preferably neutralized, and in many cases it is desirable that the product be markedly acidic. This alkali neutralization can be carried out in different ways. First, we can bring the. reaction giving rise to the formation of the zeolite to be carried out in solutions which are not strongly alkaline.

   The resulting products have a relatively weak base exchange power and perhaps a mixture of zeolites and non-base exchange polysilicates is formed. However, the. The physical structure is similar to that of zeolites which possess strong base exchange powers, and for many purposes the catalysts are equally effective. In some reactions this decreased alkalinity may be sufficient to allow the reaction to proceed in a satisfactory manner.

   In other cases, where even this degree of alkalinity is undesirable, the zeolite can be treated with acids to form like bodies. salts which are acidic in nature, the product will, of course, agree with the amount of acid which is reacted with it. zeolite. However, the authors of the invention have. found: that in the case of most catalysts it is desirable to subject the product to treatment with an acid gas at temperatures of 400-500 C in the presence of air or other oxidizing medium.

   Acid gases of this kind can be 502, 80 ', halogens, nitrogen oxides, etc.



       This procedure, in the case of most Neolithic catalysts, has the additional advantage that the acid gas reacts with the alkali present to form salts of the alkali-forming metals, which as has been said. above, act as regulators and tend to prevent the. reaction to spiral out of control and proceed up. complete combustion, with serious losses in efficiency. This treatment also appears in many cases to increase the activity of the zeolite and it is possible that this is due to physical changes which may occur.

   In a general way, it goes. without saying that all of the Neolithic catalysts undergo some secondary chemical, and perhaps physical, transformations during catalysis and, therefore, the expression,; neolithic body ", used here, is not intended to limit the A process in which the neolithic identity of the catalyst remains throughout the reaction.

   The authors of the invention do not know the nature of these secondary chemical changes and, therefore, the word "neolithic body" is used here to designate also such compounds which have undergone secondary changes during catalysis as a result of a preliminary trace with acid gases. However, in all cases the macroscopic physical structure and in many cases the microscopic structure of the neolithic catalyst remains unchanged.



  For the. Most of the neolithic catalysts usable in the process of the present invention are sufficiently porous; but, in some cases, it may be beneficial to increase this porosity even further. In such cases soluble, volatile or combustible fillings can be incorporated into the zeolite and removed later leaving corresponding hollow spaces and further increasing the zeolite. porosity of the product.



       In. in most cases, neolithic catalysts have sufficient mechanical strength to withstand all the ordinary stresses to which they are subjected during catalysis. However, in some cases, particularly where the zeolite is diluted with a very large amount of diluents, the mechanical strength may be insufficient for catalytic purposes. In ca.s. of this kind, the product can be washed with water glass, especially dilute water glass solutions, thereby effecting even a certain degree of surface silicification.

   At the same time, this treatment can be used to neutralize, or change, the degree of alkalinity of the product.



  The catalysts which have been described above are mainly of importance for. organic oxidations in the vapor phase; but it goes without saying that the invention is not limited in their application to this class of organic oxidation. Many of these catalysts are very active in oxidations in the. liquid phase or in oxidations which may occur in suspensions and the present invention encompasses, in its broadest aspects, such oxidations when carried out with neolithic catalysts of the kind specified.



  Below are described some examples of preparal.ion contact masses usable in the process according to the invention as well as applications of these masses. the execution of this process. Of course, the invention is not limited to. the use of catalysts specifically listed below.



  <I> Example 1: </I> The following five mixtures are prepared: 1 Dilute 1 molecules of. SiO2, in the form of a solution of water glass based on potassium at 10-33 Baumé, with 8 volumes of water and we have. add 2 molecules of a 10.% o potassium phosphate solution. Finely ground asbestos fibers are then mixed, stirring, until the mixture is just easy to stir.



  2 An aqueous solution of one molecule of potassium tungstate ten times stronger than normal is prepared.



  3 One molecule of vanadic acid is dissolved in caustic potash to form a solution ten times stronger than 1a. normal.



  4 1 / z molybdic oxide molecule is dissolved in caustic potash to form a solution ten times stronger than normal.



       The V \ O 'molecule is melted with oxalic acid to reduce it, then dissolved in a 10% solution of caustic potash to form a coffee brown vanadite.



  We mix solutions?, 3 and 4 and pour them into the. suspension 1 to which is added, with vigorous stirring, solution 5. The mixture is heated to 65 to V) ('and: a 10% sulfuric acid solution is added, in small portions, until 'that a jelly forms.

   The solution must always remain alkaline with respect to the sunflower. It precipitates a dilute zeolite containing a non-exchangeable form of the surrounding and surrounding pentavanadium tetra.v, tungsten, and molybdenum, together with a mixture of SiO2 and phosphoric acid. The mass is pressed, treated with a 3% solution of hydrochloric, sulfuric or phosphoric acid, dried and sealed. broken into small fragments and calcined in air, the.

    temperature gradually rising to, I00 C. This gives a body resembling. a salt.



  The product thus treated is an excellent catalyst for the oxidation of toluene to benzo: ic aldehyde. For this, we do not er a mixture of toluol and gas containing oxygen, in the proportion of? gr of toluol for 30 liters of air, on the catalyst at 3-10-380 C in a converter provided with excellent heat dissipating means.

         Instead of air, a mixture of carbon dioxide and oxygen can be used in the proportion of 10:? in a circulating process, the carbon dioxide acting as a diluent, inert, permanent gas, the oxygen being added at a suitable location in the. circulation and ben zoic aldehyde as well as benzoic acid produced being separated in another part of the circuit.

      <I> Example 2: </I> The following mixtures are prepared: 1 280 parts of pumice powder or asbestos fiber are impregnated with approximately 2% of cobalt in the form of nitrate dissolved in sufficient water to allow the impregnation to form a wet mass. The impregnated pumice is then stirred in a soluble glass solution containing approximately 33 Baumé. '5 molecules of SiO2, solution we have. previously diluted with about 5-6 volumes of water.



  ? 0.5 molecules of i'20 'are dissolved in sodium hydroxide to form a normal solution which is almost neutral to sunflower. About 0.7 molecules of iron are then added under the. Forms ferrous sulfate in moderately dilute aqueous solution and precipitates vanadate of iron mixed with iron oxide.



  3 1 molecule of V20 'is treated with its weight of concentrated sulfuric acid and diluted with 20 parts by weight of water. The mixture is gently boiled and gaseous SiO2 is passed through the acidified vanadic acid suspension to.

    a clear, blue solution of vanadyl sulphate is formed. The blue solution is then gradually treated with caustic soda at ten times the normal strength until the precipitate (the vanadyl hydroxide which first forms dissolves in the caustic soda to form a solution. coffee brown sodium vanadite.



  The suspensions 1 and? Are then mixed. then immediately poured into it, in a thin stream and vigorously shaking, solution 3. It is neutralized. most of the excess alkali with 10% sulfuric acid; the jelly which forms is pressed well, washed two or three times with 300 parts of water and washed at a temperature of 100 C.

   The product is a zeolite body containing tetravalent vanadium, diluted with <B> - </B> pumice powder or starter fibers, and iron vanadate.



  The product is carefully treated with hydrochloric, sulfuric or phos phoric acid. 3--5%, so. do not destroy the zeolithic structure of the body, and it is preferably dried below 100 C. This results in a body resembling. a salt. The catalyst is then dehydrated by blowing air over it and allowing the temperature to rise gradually to. 450 C.



  The catalyst thus prepared is excellent for the vapor phase oxidation of anthracene to anthraquinone and acenaphthene and its halogenated derivatives to the corresponding naphthalic acid anhydrides. The vapors of the aromatic hydrocarbon should be mixed with air in the proportion of 1 <B>: 18, </B> by weight, and passed over the catalyst at about '330--42: 0 C.

   The proportions of anthracene or acenaphthene can also be varied within fairly wide limits without seriously affecting the yield.



       EXAMPLE 100 parts of an ordinary artificial zeolite, containing sodium and aluminum, prepared by melting or wet, are repeatedly digested as a silicate and a metallate or a metal salt or similar amounts of a natural zeolite of the same kind, with a solution to. % lead nitrate, which introduces lead into the zeolite by exchange of bases.

   It is then removed by the vage. lead nitrate solution adheres and the product is treated with a 10% potassium vanadate solution until the vanadate of the lead zeolite (i.e. a salt-like body) be trained. We remove after that. quite completely, by washing, the excess vanadate, the product is first dried at temperatures below. 100 <B> C </B> in a current of air, then calcined at .100 C.



  A mixture of acéna.phthène vapors and air in the proportion of <B> </B> - 1:14 is passed over the catalyst. 300-4 ° C and excellent yields of acena.phty.lene are obtained. E: xentple E: A zeolite is prepared as described in Example 3, except that instead of lead, copper, nickel, cobalt, silver, manganese, chromium or aluminum are introduced. and we treat it. zé;

  olith with one or more acids of the fifth and sixth groups, such as vanadic acid, tantalic acid, bismuthic acid, chromic acid, molybdic acid, tungstic acid and uranic acid.

   On -calcine the product as described in the previous example and passing vapors of benzol, toluol, phenol or tar acids, mixed with air in the. ratio of 1:10 to 1:35, on the catalyst at, 320-450 C, which gives good. yields of maleic acid and fumaric acid.



  The same catalyst can be used for the oxidation of ortho- and parachloro- and broinotoluene, dichlorotoluenes, chlorobromotoluenes, nitrotoluenes, chloronitrotoluenes and bromonitrotoluenes to the aldehydes and aci of the corresponding ones.

   Preferably, in the case of nitrotoluenes, use is made of a mixture of oxygen and inert gases containing only moderate percentages of oxygen and the catalyst must be completely cooled. Example <I> 5: </I> The following mixtures are prepared: 1 Dilute with 200 parts of water 42 parts of S10 .. under the. form a soluble glass solution based on 33 Baumé potassium and 70 parts of cellite are stirred therein.



       \? 18.2 parts of V-'0 'are dissolved in a concentrated solution of causative potassium to form a 10% solution of potassium vanadate. 3 5 parts of aluminum oxide are dissolved in a solution of potassium hydroxide of five times the normal strength to form potassium aluminate.



       Mixtures 1, and 3 are mixed together and heated to 60-70 ° C. Then, with vigorous stirring, 10% sulfuric acid is poured into them until the whole mass sets in one. jelly which must remain alkaline when lost (l from sunflower.

   This jelly is then filtered off with suction, pressed well and dried at. temperatures below 100 "C. after which the mass is lowered into pieces and sulfuric acid is sprayed with a strength of 1 part of concentrated sulfuric acid to 5 parts of sulfuric acid. water, until a sample, immersed in water in a test tube and heated against an aid reaction with respect to the Congo.

    The product. is an acidic body resembling a sulfuric acid salt of zeolite, in which vanadium and aluminum bridge present in non-exchangeable form.



  The eataly sor is calcined in air at 300 to -100 "and a mixture of mothballs and air is passed in the proportions of 1:10 to 1: 1:"), over the catalyst at 3R0-450 <B> C </B>. An almost theoretical yield of phthalic anhydride is obtained.

           Example <I> 6: </I> Are suspended in 300 parts of water 60 parts of cellite, or a mixture of 40 parts of @ -ellite and 40 parts (quartz, pumice, glass, neutral silicates or asbestos fi lters, finely crushed.

   To this slurry is added a solution of vanadate (potassium containing. 1.1 parts of V20 "dissolved in a solution of potassium hydroxide of 5 times the normal strength, containing <B> 19- </B> parts of IiOH The mixture is heated to 60-65 "<B> C </B> and added, with vigorous stirring, only 2 times the normal force of sulfuric acid, which precipitates in the carrier material V20 'finely divided.

   The quantity of sulfuric acid of double the normal strength should be chosen so as to give a solution which is acidic with respect to the Congo. The suspension is then heated for half an hour at 95 ° C., with vigorous stirring, so as to completely precipitate the V20 "which is present in colloidal solution. The mixture is then filtered off with suction and washed. turn in water until the washing water is no longer acidic with respect to the Congo, after which the cake is dried and reduced to small fragments.

   Diluted with 24 to 40 parts of water, 100 parts of soluble glass solution. 30 "Baumé potassium base and kneaded in the impregnated carrier described above, continuing kneading until (read 1 st. brown color of V20" has disappeared. The product is then formed into fragments and constitutes a dilute zeolite in which V20 'is present in a non-exchangeable form.



  A zeolite can be prepared in a similar fashion by substituting for the potassium vanadate an equivalent amount of potassium vanadate, in which case the zeolite will contain tetravalent vanadium. A mixture of the solutions can also be used, which produces a zeolite containing both tetravacant and pentavane vanadium in non-exchangeable form.



  The catalyst thus produced can be used in the catalytic phase oxidation of anthracene to anthraquinone, or of toluol and its derivatives, such as xylols, mesitylene, pseudocymene and paraeumene, to the corresponding aldehydes. The hydrocarbon vapors are mixed with air, or other gases containing oxygen, in the proportion of 1: 3 -to 1:

   5, the numbers. being based on the. oxygen content of the gases, and the mixture is then passed through the catalyst at 320-420 C.



  You can get better results. again, by oxidizing anthracene to anthraquinone, if we digest it several times. zeolite with ferric sulfate, or ferric chloride, at 5 "/", thus introducing ferric iron by base exchange. <I> Example 7: </I> A catalyst was prepared as described in Example 6 and sprayed with a 3 percent solution of vanadyl sulfate.

    The contact mass in air is then calcined at. a temperature of .t50 C, and it gives excellent yields of phthalic anhydride starting from naphthalene, as described in the previous example, if vapors of naphthalene and air are passed, in the proportion of 1 : 10 to 1: 30. on the contact mass at 370-450 C. <I> Example 8: </I> 14 parts of V20 'are dissolved in a 37% solution of potassium hydroxide containing 9 parts of KOH, to form potassium vanadate.

   This is then diluted. solution with 300 parts of water and there is brewed. pumice stone, quartz or, preferably, natural zeolites, all finely divided, up to. what the sus pension remains just fii; cile à, stir. In the case of the. Most thinners will require about 100-150 parts. After that, a solution of 26 parts of silver nitrate and 100 parts of water is mixed with the diluted vana.date slurry, and a little 10% sulfuric acid is added to produce a solution. neutral reaction to sunflower after all silver nitrate has. been added.

   A yellow silver vanadate is thus precipitated on the diluents. 140 parts of a water glass solution are then mixed with. potassium base, 33 Baumé, with the suspension of silver vanadate. A solution of vanadyl sulfate is prepared by reducing a suspension of vanadic acid in sulfuric acid, containing 16 parts of V20 '. The reducing agents can be: SO2, hydrogen, nitrogenous acid, oxalic acid, nitrogen acid, tartaric acid, sugar, methyl alcohol, formaldehyde, etc.

   The solution of vanadyl sulphate is then poured into the water glass suspension and this precipitates a black zeolite body in which the silver contained in the silver vanadate is, for the most part, reduced to metallic silver at very finely divided state.



  The zeolite jelly formed is separated in the usual way, then broken into fragments and it is an excellent catalyst for the oxidation of methyl alcohol and methane to formaldehyde, ethyl alcohol to acetic acid and from ethylenic chlorohydrin to chloroacetic acid. The alcoholic vapors are mixed with air in the proportion of 1:20 and are passed over the catalyst at temperatures <360 to 420 C.



  The catalyst can also be used for the oxidation of tar acids to maleic and fumaric acid under similar conditions (reaction. Example <I> 9:

  </I> 22.2 parts of Ta.20 \ in the form of potassium tantalate and 11.8 parts of \ W 0 in the form of potassium astate are dissolved in 500 parts of water and 'Ta20' and r03 are precipitated in the state of very fine subdivision by adding, with vigorous stirring, a solution of sulfuric acid to. 10%, the amount of acid added being sufficient to effect complete precipitation.

   28.6 parts of U03 are added as an aqueous solution to. 5% uranyl ni trate and uranium hydroxide is precipitated by the addition of a normal solution of potassium hydroxide in an amount sufficient to effect complete precipitation.

   65-70 parts of SiO 2 are diluted with 200 parts of water below. form a solution of water glass to. potas- siurri base at '33 Baumé and we introduce them, while working vigorously, into the. suspension of the oxides, the mixture being heated to about <B> 75 '</B> C. The mass sets into a jelly which, if stirring is continued, breaks into fragments. These fragments are filtered with suction, as usual, and washed with several 100-part portions of water each.

   Washing can. Also be done by drying the pressed jelly at temperatures below 100 ° C and then boiling water over it causing the mass to break into small granules.



  The product obtained is a zeolite in which tantalum, tungsten and uranium are present in a non-exchangeable form. Taluol or its derivatives, mixed with air, are passed over the catalyst at temperatures of 340--450 ° C. in the proportion of 1:12 to 1:20 by weight. Excellent yields of the corresponding aldehydes are obtained, the catalyst acting preferentially to produce aldehydes rather than acids.

      <I> Example 10: </I> 14.4 parts of molybdic oxide in the form of potassium molybdate are dissolved in 400 parts of water in 400 parts and 60 parts of kieselguhr are thoroughly mixed in this solution. The molybdic oxide is then precipitated in a state of fine sub-division in kieselguhr by adding a suitable amount of 10% sulfuric acid. 1.25 parts of a 33 Baumé potassium-based soluble glass hi-ion glass are added with vigorous stirring and the mixture is heated to 70-75 C.

   Complete precipitation is achieved by adding about 100 parts of a 10% ammonium sulfate solution. The jelly formed is filtered off with suction, washed with a small quantity of water, then sprayed with 5% sulfuric or phosphoric acid in order to destroy the alkalinity of the zeolite, the spraying being continued until 'to which a sample, when suspended in water, gives an acid reaction to. with regard to the Congo. The body is calcined at about 400 C, resembling. a salt, produced.



  A mixture of naphthalene vapor and air in the proportion of 1:12 by weight is passed over the catalyst at 380 to 450 ° C., and excellent yields of phthalic anhydride are obtained. Example <I> 11: </I> 22 parts of copper carbonate and 15.4 parts of silver nitrate in 200 parts of water are treated with sufficiently strong ammonia to bring them into solution.

    We pour into the. silver and copper solution 48 to 50 parts of .SiO2 in the form of a soluble glass solution of 36 Baumé, diluted with 400 parts of water. and made slightly ammoniacal and added, while stirring vigorously, a 5-solution of nitrogen acid until the whole mass is frozen. The zeolite produced, which contains copper and silver in non-exchangeable form, is then separated in the usual manner and dried. After that, the product is processed. by running a 5% silver nitrate solution over it in order to introduce silver by exchange of bases.

   After the base exchange is complete, the product is heated and sprayed with 2% ammonium vanadate solution to produce a salt-like body, and then calcined at about 400 ° C.



  Methyl alcohol vapors mixed with air in the proportion of 1:15 by weight are passed over the catalyst at temperatures of 340-400 ° C. and obtained. excellent yields of formaldehyde. Example <I> 12: </I> Zeolites, natural or artificial, meeting the definition given at the start, in the form in which they are commercially available, are digested with 5% aqueous solutions of potassium chloride, lithium chloride, rubidium chloride, cesium chloride, or mixtures thereof, to replace sodium by base exchange.

   The zeolites are then dried and sprayed on 2.50 parts, by volume, with a 2-3 solution of ammonium vana.da.te or ammonium molybdate, or a mixture of the two, at a high temperature, in order to impregnate the zeolites. After that, the impregnated zeolites are treated with a 5% solution containing equal parts of ferrous chloride and ferrous sulfate, to produce iron vanadate, or molybdate, or a mixture of the two, in a zeolite.

   The product is then calcined at 400--450 C, in a stream. air, after which it is treated at the same temperature with a mixture of air and 5 to 7 gases containing SO2, up to. that a production of sulfuric acid by the contact process begins. Air is then blown in until no more acidic vapors are noticed.



  Anthracene or acenaplttene vapors mixed with air are passed over the contact mass at 3 × 10-420 C, in the proportion of 1:10 to. 1:30, by weight. Excellent yields of anthraquinone or of naphthalic anhydride and hemimellitic acid are obtained, depending on the. hydrocarbon vapor which is. made use of.

           Example <B><I>13:</I> </B> We prepare a contact mass. as described in Example 12; but, instead of precipitating vanadate, or molybdate, iron into the. zeolite, silver or copper vanadates are precipitated, using the impregnation solutions in any desired order.

   The contact masses are calcined and, if desired, they are treated with acid vapors; they constitute excellent contact masses for the oxidation of benzol to maleic acid and of methyl alcohol to formaldehyde under the reaction conditions described in some of the preceding examples.

 

Claims (1)

REVENDICATION Procédé d'oxydation de composés organi ques par réaction de ceux-ci avec un agent oxydant, selon lequel on effectue la réaction en présence d'un catalyseur qui .contient au moins un corps échangeur de bases dit com posé néolithique, renfermant du Si02, du 'genre de ceux résultant de la. réaction d',au moins un silicate, soit avec. un ou plusieurs métallates, soit avec un ou plusieurs sels mé talliques. SOUS-REVENDICATIONS 1 Procédé selon la. revendication, dans le quel on effectue la réaction en amenant les matières à traiter en la, phase vapeur au contact du catalyseur. CLAIM Process for the oxidation of organic compounds by reaction of the latter with an oxidizing agent, according to which the reaction is carried out in the presence of a catalyst which contains at least one base exchange body called a neolithic compound, containing SiO 2 , of the kind of those resulting from the. reaction of at least one silicate, or with. one or more metallates, or with one or more metal salts. SUB-CLAIMS 1 Method according to. claim, wherein the reaction is carried out by bringing the materials to be treated in the vapor phase in contact with the catalyst. 2 Procédé selon la revendication, dans le quel matière à. traiter et agent oxydant sont amenés à. l'état gazeux sur le cata lyseur. 3 Procédé selon la. revendication, caracté risé par le fait qu'au moins un consti tuant catalytiquement actif de la masse de contact est chimiquement combiné dans le composé néolithique à deux constituants sous une forme non échangeable. 4 Procédé selon la. sous-revendication 3, ca ractérisé en outre par le fait que le com posé néolithique contient du vanadium en combinaison chimique. 2 A method according to claim, in which material to. process and oxidizing agent are brought to. the gaseous state on the catalytic converter. 3 Method according to. claim, characterized in that at least one catalytically active component of the contact mass is chemically combined in the neolithic bicomponent compound in non-exchangeable form. 4 Method according to. sub-claim 3, further characterized by the fact that the neolithic compound contains vanadium in chemical combination. ti Procédé selon la revendication, dans le quel on emploie une masse catalytique contenant au moins un composant cataly- tiquement actif en combinaison avec le composé néolithique. G Procédé selon la revendication, caracté risé par l'emploi d'une masse catalytique clans laquelle le ou les composants cataly- t:iquement actifs sont physiquement asso- ciés avec. le composé néolithique. A process according to claim in which a catalytic mass containing at least one catalytically active component is employed in combination with the neolithic compound. G Process according to claim, characterized by the use of a catalytic mass in which the catalytically active component (s) are physically associated with. the Neolithic compound. 7 Procédé selon la, revendication, cara.eté- ris6 par l'emploi d'une masse de contact contenant au moins un corps ressemblant à. un sel, obtenu en faisant réagir un com posé néolithique avec un anion. 8 Procédé selon la sous-revendication 7, dans lequel ledit anion est catalytique- ment efficace. 9 Procédé selon la sous-revendication 8, dans lequel ledit anion est un radical acide contenant du vanadium. 7 A method according to claim, chara.été- ris6 by the use of a contact mass containing at least one body resembling. a salt, obtained by reacting a neolithic compound with an anion. 8. The method of sub-claim 7, wherein said anion is catalytically effective. 9 The method of sub-claim 8, wherein said anion is an acid radical containing vanadium. 1.0 Procédé selon la revendication, caracté risé par le fait que le composé néolithique est mélangé avec des corps diluants pour former une masse de contact de structure physiquement homogène. 11. Procédé selon la, revendication, caracté risé par le fait que le composé néolithi que enduit ou revêt des fragments por teurs massifs. 12 Procédé selon la sous-revendication 10, caractérisé par le fait que les diluants contiennent des constituants ca+a.lvhque- ment efficaces. 1.0 Method according to claim, characterized in that the neolithic compound is mixed with diluents to form a contact mass of physically homogeneous structure. 11. Method according to claim, characterized in that the neolithic compound that coats or coats massive carrier fragments. 12 A method according to sub-claim 10, characterized in that the diluents contain constituents ca + a.lvhqueement effective. 13 Procédé selon la revendication, dans le quel on opère avec une masse catalytique propre à. provoquer la combustion totale de :composéa contenus dans la matière traitée. 1-1 Procédé selon la revendication, dans le quel la masse catalytique employée ren ferme des composants catalytiquement actifs contenus en partie dans le composé zéolithique, en partie dans des diluants associés à celui-ci. 13 The method of claim, in which one operates with a specific catalytic mass. cause complete combustion of: compounda contained in the treated material. 1-1 The method of claim, in which the catalytic mass employed ren closes catalytically active components contained in part in the zeolitic compound, in part in diluents associated with the latter. 15 Procédé selon la, revendication, caracté risé par l'emploi d'une masse catalytique renfermant des composants régulateurs propres à régler de façon sélective l'ac tion des composants catalytiquement effi caces. <B>16</B> Procédé selon la revendication, caracté- risé par l'emploi d'une masse catalytique renfermant des composants qui, sans être des catalyseurs spécifiques pour la réac tion oherchée, favorisent l'action du cata lyseur. 15. A method according to claim, characterized by the use of a catalytic mass containing regulating components suitable for selectively controlling the action of the catalytically effective components. <B> 16 </B> Process according to claim, characterized by the use of a catalyst mass containing components which, without being specific catalysts for the desired reaction, promote the action of the catalyst. 17 Procédé selon la revendication, caracté risé par l'emploi d'une masse catalyti- que pour la formation de laquelle des me sures ont été prises en vue de lui assurer une grande porosité. 78 Procédé selon la sous-revendication 17, dans lequel la masse employée est d'une grande porosité obtenue par élimination de corps contenus dans la masse en forma tion. 17 The method of claim, characterized by the use of a catalytic mass for the formation of which measures have been taken in order to provide it with high porosity. 78 The method of sub-claim 17, wherein the mass employed is of high porosity obtained by removing bodies contained in the mass being formed.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1136990B (en) * 1958-09-24 1962-09-27 Union Carbide Corp Process for the preparation of metal-loaded zeolitic molecular sieves

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE1136990B (en) * 1958-09-24 1962-09-27 Union Carbide Corp Process for the preparation of metal-loaded zeolitic molecular sieves

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