CH147442A - Process for the catalytic manufacture of sulfur trioxide. - Google Patents

Process for the catalytic manufacture of sulfur trioxide.

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CH147442A
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Description

  

  Procédé de fabrication catalytique d'anhydride sulfurique.    Cette invention a trait à l'oxydation ca  talytique de l'anhydride sulfureux en anhy  dride sulfurique par le procédé dit "de con  tact".  



  Suivant la présente invention, on trans  forme l'anhydride sulfureux en anhydride  sulfurique en faisant passer un mélange ga  zeux contenant le gaz sulfureux et de l'oxy  gène à une température élevée sur une masse  de contact catalytiquement active contenant  au moins une substance résultant du lessivage  au moins partiel, par un corps acide, d'un  corps échangeur de base ou d'un dérivé, sem  blable à un sel, d'un tel composé. Le terme  "corps échangeurs de bases" ou plus simple  ment "échangeurs de bases" comprend tous  les corps naturels ou artificiels qui possè  dent le pouvoir d'échanger -certaines de leurs  bases avec les bases de solutions de sels, les  réactions étant réversibles.

   Ce terme exclut  les sels ordinaires qui sont susceptibles d'é  changer     un    radical basique dans la     métathèse     ordinaire qui n'est pas réversible. Le corps    échangeur de base soumis à l'extraction par  un acide peut. aussi être un ,;corps semblable  à un sel", obtenu comme il est exposé dans  la .suite.  



  Les échangeurs de bases peuvent être       gmoupés    comme suit: les zéolites à deux ou  à multiples constituants, c'est-à-dire des  échangeurs de bases contenant du silicium  dans leur noyau, et les échangeurs de bases  non siliceux. Les zéolites à deux constituants  sont les produits de la réaction d'un silicate  soluble avec un ou plusieurs     métallates    ou  d'un silicate soluble avec un ou plusieurs sels       -dont    les radicaux basiques sont des métaux  capables de pénétrer dans le noyau non  échangeable de la zéolite.

   Les zéolites à  plus de deux constituants sont les produits  de la réaction d'un ou plusieurs silicates so  lubles., d'un ou plusieurs     métallates    et -d'un  ou plusieurs sels dont le radical basique est  un métal capable de pénétrer dans le noyau  non échangeable de la zéolite. Les échangeurs  de bases non siliceux sont     usuellema        at    des      produits de réaction d'un ou plusieurs     métal-          lates    avec un ou plusieurs sels métalliques  dont les métaux sont capables de pénétrer  dans le noyau non échangeable de l'échangeur  de base. Par métallate, il faut entendre tout  sel dont l'anion contient un métal; sous sel  métallique, on entend un sel dans lequel l'a  nion ne contient pas de métal.

    



  Les échangeurs de bases lessivés peuvent,  ou non, être dilués par divers diluants qui  peuvent être catalytiquement inertes,     acti-          vants    ou catalytiquement actifs. Des échan  geurs de bases lessivés et dilués de façon  homogène constituent les matières premières  préférées pour les masses de contact dont  on envisage l'application dans le procédé sui  vant l'invention, mais cette dernière n'est en  aucune façon limitée à ces corps.

   En plus  de ces échangeurs de bases, des dérivés di  lués ou non dilués constituant les produits  de réaction desdits échangeurs avec des com  posés contenant des radicaux acides capables  de donner naissance, avec les échangeurs de  bases, à des corps analogues à des sels, peu  vent être, après ledit lessivage, utilisés dans  le procédé selon la présente invention.  



  Pour produire les masses de contact uti  lisées dans le procédé selon la présente in  vention, on soumet les échangeurs de bases,  avant ou après y avoir incorporé tous autres  ingrédients devant être présents dans la  masse de contact finale, à un procédé d'ex  traction ou d'épuisement par des acides ou  des composés acides, de préférence des acides  minéraux dilués ou leurs sels acides tels que  les sels acides de métaux alcalins. Cette ex  traction a d'abord usuellement pour effet d'en  lever les bases échangeables des échangeurs  de bases et peut être continuée jusqu'à ce  qu'une partie (ou la totalité) des bases     échau-          geables    ait été éliminée ou qu'il ne reste que  le noyau non échangeable.

   Si l'extraction  est poussée encore plus loin, les parties les  plus basiques du noyau non échangeable se  ront graduellement attaquées, le produit fi  nal étant, dans le cas de zéolites, un acide  silicique complexe et, dans le cas d'échan-    geurs de bases non siliceux, la partie la plus  acide du noyau non échangeable.  



  Pour simplifier, on désignera dans la  suite les échangeurs de bases et leurs déri  vés analogues à des sels ou lessivés, par  ,"corps permutogénétiques" et plus particuliè  rement les produits ayant subi l'extraction à  l'acide et appliqués dans les masses de con  tact -de la présente invention seront appelés  "corps     permutogénétiques    lessivés". Il est  aussi bien entendu que, lorsqu'il est ques  tion de sels métalliques dans la présente des  cription, cette expression ne comprend que les  sels métalliques dont le radical basique est  capable de constituer une partie du noyau  non échangeable d'un échangeur de base.

    D'autres sels métalliques,     tels    que des sels  des métaux formant des alcalis, qui ne peu  wnt pas faire     partie    du noyau non échangea  ble d'un échangeur de base, sont exclus     ûe     cette     expression.     



  Les composants     catalytiquement    actifs  peuvent se trouver dans la masse catalytique  employée sous quatre formes principales,  comme suit: 10 Ils peuvent avoir     été    mélan  gés physiquement avec les produits     perrnu-          togénétiques    ou les imprégner. 20     Ils    peu  vent avoir été incorporés physiquement et  d'une façon homogène.

   à des produits     permu-          togénétiques    avant que ceux-ci aient été com  plètement     transformés    en corps diluants     ca-          talytiquement    actifs ou en -diluants ayant  été imprégnés de substances     catalytiquement     actives.

       30    Ils peuvent être combinés chimi  quement dans les produits     permutogénétiques     lessivés sous une forme non échangeable, c'est  à-dire qu'ils peuvent constituer une partie  du noyau non échangeable du corps     permuto-          génétique    lessivé qui est présent dans la  masse de contact finale ou qui est transformé  en les dérivés, ou bien ils peuvent être com  binés     .chimiquement    avec les échangeurs de  bases sous forme d'anions     catalytiquement     actifs qui forment avec l'échangeur de     base     des corps analogues à des sels traités ensuite  par lessivage.

   40 Ils peuvent être combi  nés     chimiquement    sous une forme     échangea-          ble    soit pendant la formation de l'échangeur      de base, soit par un échange de bases, après  formation. Bien entendu, les mêmes ou dif  férents composants catalytiquement actifs  peuvent être présents sous plus d'une des       formes    précédemment décrites, et l'un des  avantages de la présente invention est le fait  que des substances catalytiquement actives  peuvent être introduites sous une grande  variété de formes, ce qui donne un choix très  grand au chimiste en catalyse.  



  Quoique les différents produits     permu-          togénétiques    puissent posséder des caractéris  tiques chimiques très différentes, ils possè  dent tous la même structure physique, qui est  caractérisée par une porosité qui est une  plus ou moins grande microporosité, et une  grande résistance aux hautes température;

    dans le cas de produits qui n'ont pas été trai  tés à l'acide jusqu'au point où s'effectue l'é  limination des composants catalytiquement  actifs, ces composants sont distribués dans  toutes les parties de la charpente des produits  sous forme d'une dispersion atomique ou  moléculaire, comme il sera décrit ci-après  d'une façon plus détaillée, et cette homogé  néité chimique constitue un des avantages  importants de certaines des masses de con  tact utilisées dans le procédé selon l'inven  tion.  



  Quoique la masse catalytiquement active  puisse être réalisée aussi bien avec des pro  duits     permutogénétiques    non dilués qu'avec  des produits permutogénétiques dilués, on a  trouvé que des masses de contact formées de  produits permutogénétiques lessivés dilués  d'une façon homogène, sont avantageuses, en  particulier lorsque les diluants .sont d'une na  ture physique telle qu'ils ont une influence  désirée sur l'activité catalytique des masses  de contact, comme, par exemple, lorsqu'ils  sont riches en silice, qu'on a trouvé possé  der un pouvoir activant ou lorsque, en rai  son d'une grande porosité, .d'une grande ca  pillarité ou d'une grande énergie superfi  cielle, ces diluants peuvent être considérés  comme des catalyseurs ou activants physi  ques.

      Les corps     permutogénétiques    appliqués  dans les masses -de contact utilisées dans le  procédé selon l'invention se comportent  comme .s'ils étaient des produits de poids mo  léculaire     extrêmement    élevé, car des compo  sants     catalytiquement    actifs peuvent être in  troduits soit dans le noyau non     échangeable,     soit sous forme de bases échangeables, prati  quement en toutes proportions désirées, et la  loi ordinaire des proportions -de combinai  son chimique, qui, dans le cas des composés  de faible poids moléculaire, limite les propor  tions dans lesquelles des composants peuvent  être incorporés chimiquement, semble être  sans effet,

   ce qui permet raisonnablement (le  supposer que le poids moléculaire est si élevé  qu'il masque complètement l'effet de la. loi.  II est bien entendu possible que les échan  geurs de bases ou certains de ces échan  geurs soient des solutions solides de plusieurs  composés alliés de poids moléculaire infé  rieur.

   Il n'a pas été possible, jusqu'à ce  jour, d'élucider complètement cette question,  étant donné que les échangeurs de bases ne  se prêtent pas facilement à une analyse chi  mique     structurale.    Bien entendu, la. présente  invention n'est limitée à aucune théorie, mais  quels .que soient les principes sur lesquels  elle est basée, le fait que des composants     ca-          talytiquement    actifs peuvent être introduits  chimiquement en toutes proportions désirées  présente une importance énorme pour le chi  miste en catalyse et lui donne la possibilité  de produire un nombre presque illimité de ca  talyseurs ou masses     @de    contact.

   réglés fine  ment et graduellement pour le procédé de fa  brication de     l'anhydride    sulfurique par con  tact, -et, dans tous les cas, les masses de con  tact produites sont extrêmement efficaces en  raison de la structure physique désirable des  produits     permutogénétiques    qu'elles contien  nent et des grandes limites de dilution homo  gène des molécules ou atomes     catalytique-          ment    actifs, ce .qui a comme résultat une ac  tion uniforme et douce.  



  En plus des caractéristiques importantes  que les produits     permutogénétiques    lessivés  confèrent aux masses de contact utilisées sui-      vaut l'invention, on a trouvé qu'il est fré  quemment désirable de régler l'action de ces  masses, ce qui peut être effectué en associant  ou incorporant aux produits     permutogénéti-          ques    lessivés ou en constituant dans ces pro  duits des composés des métaux alcalins, des  métaux alcalino-terreux et des métaux ter  reux fortement basiques à oxydes non     réduc-          fibles    par l'hydrogène. Ces composés sem  blent ralentir ou uniformiser la réaction     ca     talytique et seront appelés ci-après "régula  teurs".

   Ils peuvent être non alcalins, faible  ment alcalins ou fortement alcalins, selon  la nature des composants catalytiquement  actifs appliqués. Un grand avantage est que,  dans la formation normale d'échangeurs de  bases, des oxydes de métaux formant des al  calis sont présents à titre de bases     échangea-          bles    et, qu'ils soient appliqués sans traite  ment à l'acide ou traités par l'acide, ils don  nent des régulateurs qui sont combinés dans  les produits permutogénétiques résultants  ou associés à ces produits à un état de di  vision extrêmement fine, forme sous la  quelle ces régulateurs sont particulièrement  actifs. Les échangeurs de bases contenant, à  titre de bases échangeables, des métaux alca  lins, peuvent donc être considérés comme des  régulateurs complexes.  



  Indépendamment de l'application de ré  gulateurs, on a trouvé que l'efficacité géné  rale des masses de contact peut, dans un  grand nombre de cas, être augmentée ou am  plifiée considérablement en associant à ces       masses,-ou    en combinant chimiquement dans  ces masses, des     éléments,    radicaux ou grou  pes qui sont     catalytiquement    actifs, mais  ne possèdent pas d'activité catalytique spé  cifique pour la fabrication envisagée. Les  catalyseurs ou composants :catalytiques qui  ne sont pas des catalyseurs spécifiques pour  la formation de S03 -dans les conditions de  réaction qui     interviennent    seront     appelés     ci-après ,;corps catalyseurs auxiliaires".

   Ils  semblent amplifier l'effet de réglage qui  peut être réalisé par les régulateurs, mais  dans certains cas, ils peuvent être présents  sans     que--des    régulateurs soient présents.    Il y a lieu de remarquer que lorsque  l'extraction n'est pas poussée au delà de la  phase d'élimination d'une partie ou de la to  talité des bases échangeables, les     composants     catalytiques -de la masse de contact peuvent  être présents sous l'une quelconque des for  mes susmentionnées.     Toutefois,    si     l'extraction     est poussée au point     d@éliminer    complètement.

    à la fois les bases     échangeables    et toutes les       parties    les plus basiques du noyau non     échan-          geable,    les composants catalytiques, dans le  cas de zéolites, ne peuvent être présents que  sous forme de diluants, tandis que, dans le  cas d'échangeurs de bases     non    siliceux, la  partie plus acide     restante    du noyau peut, ou  non, être un :catalyseur.  



  Les échangeurs de bases -qui constituent  des composants ou la matière initiale pour  des dérivés dans les masses de contact utili  sées suivant l'invention peuvent être prépa  rés par l'un quelconque des procédés bien  connus. Ainsi, par exemple, des zéolites à  deux composants peuvent être préparées par  les procédés humides dans lesquels on fait  réagir les composants de     métallate    ou les  composants de sel métallique, dont une partie  ou la totalité peuvent être     catalytiquement     actifs, avec des silicates solubles pour pro  duire des zéolites du type :de     l'alumino-          silicate    ou du silicate double d'aluminium;  ou bien on peut fondre les composants, de  préférence en présence -de fondants.

   Il y a  lieu de remarquer que le terme     métallate     comprend non     séulement    les solutions alcali  nes d'oxydes ou d'hydrates métalliques am  photères, mais aussi -des sels de métaux alca  lins d'acides métalliques, tels que les     oxy-          acides    des métaux des cinquième et sixième  groupes, lesquels produits, au moins dans  une phase d'oxydation, ne sont pas à pro  prement parler amphotères, mais sont. capa  bles de réagir avec des silicates, pour don  ner des zéolites, ou avec d'autres composants,  pour donner des     échangeurs-de    bases non si  liceux. On se conformera à :cette définition  générale des     métallates    dans la description  qui suit.

   Dans la formation de zéolites à  deux composants par voie humide, le produit      de réaction final doit être alcalin au tourne  sol, et dans le cas de produits possédant un  pouvoir échangeur de base élevé, le produit  doit être neutre ou alcalin avec la     phénol-          phtaléine.    Dans la production d'échangeurs  de bases en vue de la préparation des masses  de contact utilisées suivant l'invention, il  n'est pas toujours nécessaire d'avoir un pou  voir échangeur de base élevé et, pour beau  coup     d'applications,        des    zéolites formées dans  les conditions qui ont comme résultat une  réaction finale qui est acide à la     phénolphta-          léine,

      mais alcaline au tournesol, sont avan  tageuses. Le point de savoir si les produits  obtenus dans ces conditions sont des compo  sés chimiques homogènes n'a pas été élucidé  complètement, mais ces produits se compor  tent comme tels à beaucoup d'égards. On a  toutefois tout lieu de croire que, dans cer  tains cas au moins, des mélanges de     polysi-          licates    échangeurs de bases et de polysilicates  non échangeurs de bases peuvent être pro  duits. En ce qui concerne la présente descrip  tion, un produit sera considéré comme étant  un échangeur de base s'il possède un pouvoir  échangeur de base, si faible soit-il.  



  Il est désirable, pour beaucoup d'appli  cations, et en particulier lorsque des zéolites  à deux composants de grand pouvoir échan  geur de base sont nécessaires, d'ajouter les  composants relativement acides, par exem  ple des sels métalliques dans le cas de zéo  lites du type du silicate double d'aluminium,  aux composants relativement plus alcalins  tels que, par exemple, des silicates solubles.  Par ce moyen, une alcalinité continue est  assurée et ce procédé peut être considéré  comme le meilleur dans la plupart des cas,  mais la manière d'opérer inverse est avanta  geuse pour certaines masses de contact.  



  Des zéolites à plus de deux composants  peuvent être préparées par l'un quelconque  des procédés ci-dessus en appliquant au  moins trois types de composants,     c'est-à-          dire    au moins un métallate, au moins un sel  métallique et au moins un silicate soluble.  Dans le cas de ces zéolites comme dans le cas    des zéolites à deux composants, il convient  d'observer les conditions d'alcalinité, et pour  beaucoup d'applications, il est avantageux  d'ajouter les composants relativement acides  aux composants relativement alcalins pour  assurer une réaction alcaline continue. La  nature des zéolites à plus de deux composants  produites varie selon la proportion des diffé  rents composants réagissants.

   Ainsi, lorsque  les métallates et silicates prédominent sur les  sels métalliques, les produits résultants res  semblent aux zéolites à deux composants du  type de l'alumino-silicate. Si les sels métalli  ques et les silicates prédominent sur les     mé-          tallates,    les produits ressemblent aux zéoli  tes à deux composants du type du silicate  double d'aluminium; et finalement, si les     mé-          tallates    et sels métalliques prédominent sur  les silicates, le produit résultant ressemble  plus ou moins à des échangeurs de bases non  siliceux.

   Il est évident qu'il n'y a pas de dé  marcation nette entre les trois types de zéo  lites     à,    plus de deux     composants    et que ces  trois types empiètent les uns sur les autres  si les proportions des différents composants  varient. Un des avantages des zéolites à plus  de deux composants sur les     zéolites    à deux  composants est que le choix de composants       catalytiquement    actifs est plus grand, étant  donné que certains éléments ou groupes     cata-          lytiquement    actifs ne peuvent être incorpo  rés que sous forme de     métallates    et que d'au  tres ne peuvent être incorporés que sous  forme de sels métalliques.

   Dans un zéolite à  plus de deux composants, chaque groupe     ca-          talytiquement    actif peut être incorporé sous  la forme sous laquelle on le     recontre    le plus  souvent.  



  Les     échangeurs    de bases non siliceux sont.  produits par les procédés généraux précé  demment décrits, mais au lieu de déterminer  des réactions entre des     silicates    et autres  composants à oxyde métallique, on fait réa  gir deux ou plus de deux .composés     oxymé-          talliques,    dont l'un au moins, en général, est.  un     métallate    et l'autre, au moins, un sel mé  tallique; dans certains cas, il est possible de  déterminer une action entre deux     métallates         différents dans lesquels un radical négatif  est plus acidique que l'autre.

   Il est possible  de produire des échangeurs de bases non si  liceux dans lesquels plusieurs oxydes métalli  ques sont présents. Il est aussi possible de  produire des échangeurs de bases non siliceux  dans lesquels un seul métal est présent. Ainsi,  par exemple, certains métaux peuvent possé  der une nature suffisamment amphotère pour  donner à la fois des métallates et des sels  métalliques qui sont capables de réagir entre  eux pour produire des échangeurs de bases.  



  Un procédé spécial pour produire des  échangeurs de bases non siliceux consiste à  neutraliser graduellement des sels fortement  alcalins des oxyacides des métaux des cin  quième et sixième groupes dans des phases  d'oxydation dans lesquelles ils sont suffisam  ment amphotères. La neutralisation d'autres  métallates fortement alcalins peut aussi dé  terminer la formation d'échangeurs de bases  non siliceux. Le procédé inverse, suivant le  quel des sels non alcalins de métaux convena  bles sont traités graduellement par un aleali  jusqu'à ce que la réaction soit devenue suf  fisamment alcaline pour permettre la forma  tion d'échangeurs de bases, peut aussi être  appliqué.  



  Un grand nombre de métaux sont suscep  tibles de ne participer à la formation de l'é  changeur de base qu'à certaines phases d'oxy  dation, et il est quelquefois nécessaire d'in  troduire ces métaux dans une phase d'oxyda  tion différente de celle désirée dans l'échan  geur de base final, le changement de phase  d'oxydation étant préférablement effectué  pendant la formation de l'échangeur de base.  Certains autres éléments peuvent être incor  porés sous forme de composés complexes des  types les plus divers tels que, par exemple,  les composés complexes de l'ammoniaque, etc.  



  Indépendamment des échangeurs de bases  artificiels brièvement décrits ci-dessus, on  peut appliquer des échangeurs de bases natu  rels tel que la néphéline, la leucite, le feld  spath, etc.  



  Les masses de contact les plus importan  tes pour la réaction envisagée contiennent des    produits permutogénétiques lessivés, dans  lesquels, de préférence, les diluants sont in  corporés de façon homogène aux échangeurs  de bases avant la formation de ces échan  geurs, ou au moins avant qu'ils aient fait  prise après formation. Un grand nombre de  diluants - inertes, régulateurs, activants,  catalyseurs spécifiques ou catalyseurs auxi  liaires     --    peuvent être appliqués.

   On     énumè-          rera    brièvement quelques-uns des diluants  applicables: les     kieselguhrs    de tous genres,  en particulier la terre de     "Célite"    naturelle  ou traitée, des poudres siliceuses de divers  types, les produits     permutogénétiques    pulvé  rulents, les poudres naturelles ou artifi  cielles de roches, pierres, tufs,     trass,    lave et  produits similaires volcaniques qui sont  fréquemment extrêmement poreux, le grès  vert, la     glauconite    ou son dérivé traité à  l'acide, le     glaucosil,    la mousse de laitier pul  vérisé, les ciments, le sable, le gel siliceux,  la poterie pulvérisée,

   la terre à foulon, le talc,  la poudre de verre, la poudre de pierre ponce,  l'écume de mer, la magnésie, l'amiante, le  graphite, le charbon activé, la farine de  quartz, .divers minéraux pulvérisés riches en  quartz, des poudres de métaux et d'alliages  métalliques, les métaux spongieux, les sels  d'acide     oxymétalliques    tels .que les     tungsta-          tes,        vanadates,    chromates, uranates,     manga-          nates,    cérats,     molybdates,    etc., en particulier  les sels des corps ci-dessus, des     silicates     (cuivre, fer, nickel, cobalt, aluminium, ti  tane), des minéraux ou minerais,

   spéciale  ment ceux riches en cuivre, etc. Des diluants  finement divisés sont très avantageux, spécia  lement lorsque la grosseur de particule  moyenne est inférieure à 60 microns, auquel  cas ces diluants possèdent une énergie de sur  face élevée qui augmente le pouvoir adsor  bant et absorbant de la masse de contact, la  vitesse de diffusion et la porosité. Ces di  luants finement. divisés peuvent être considé  rés comme étant des     catalyseurs    ou activants  physiques. Des corps     permutogénétiques    di  lués peuvent aussi être finement divisés et  substitués en tout ou en partie aux diluants  d'autres échangeurs -de -bases.

        Les neuf procédés qui suivent permettent  d'effectuer d'une façon très efficace l'intro  duction de diluants, mais on peut appliquer  tous autres procédés convenables, le lessivage  étant effectué soit avant, soit après, soit     eu-          core    au cours de l'exécution de ces procé  dés.  



  1o Les diluants peuvent être mélangés  avec un ou plusieurs composants liquides des  échangeurs de bases à produire lorsque ces  derniers sont préparés par voie humide.  



  9  Des composants, qu'ils soient des cata  lyseurs spécifiques ou auxiliaires, ou des ré  gulateurs, peuvent être précipités dans des  corps diluants ou imprégner ces corps, qui  sont alors incorporés aux échangeurs de ba  ses par tous procédés d'incorporation conve  nables.  



  3  Des diluants peuvent être mélangés  par pétrissage ou malaxage avec des échan  geurs de bases lorsque ceux-ci sont encore  sous forme de gels, auquel cas le gel échan  geur de base se comporte à la façon d'une  colle. L'homogénéité et l'uniformité de la  distribution des diluants ne sont évidemment  pas aussi grandes par ce procédé que par le  procédé 1., mais il n'est pas essentiel d'avoir  une uniformité très grande dans la fabrica  tion de l'acide sulfurique par contact.  



  4  Des diluants peuvent être produits pen  dant la formation d'échangeurs de bases en  mélangeant des composés convenables avec  les composants desdits échangeurs de façon  que les particules de diluant se précipitent  pendant la formation. Des colloïdes protec  teurs peuvent être ajoutés pour empêcher  que lesdites particules se coagulent avant  que les échangeurs de bases aient suffisam  ment fait prise.  



  5  On peut ajouter des composés qui réa  gissent avec certains des échangeurs de bases  pour donner des composants propres à pro  duire des diluants. Par exemple, des sels, des  acides métalliques des cinquième et sixième  groupes peuvent être ajoutés avec un excès  suffisant pour qu'ils réagissent avec des com  posants de l'échangeur -de base, .de façon à         produire,des    diluants insolubles, comme, par  exemple, avec. des oxydes des métaux lourds.  



  <B>60</B> Des échangeurs de bases     préférable-          ment    formés, qu'ils soient dilués ou non, ar  tificiels ou     naturels,    peuvent être     imprégnés     de solutions véritables ou colloïdales de com  posants     catalytiquement    actifs, puis séchés.  



  <B>70</B> Un échangeur de base préalablement  formé; qu'il soit dilué ou     non,    peut. être im  prégné de plusieurs solutions qui réagissent  dans ledit échangeur pour précipiter tous di  luants désirés.  



  <B>80</B>     Des    composés diluants solubles peuvent  être ajoutés aux composant pour produire  un échangeur de base qui, après formation,  retient les composés en solution et est séché  sans lavage ou traité pour précipiter les com  posés.  



  <B>90</B> Des échangeurs de bases naturels ou  artificiels, dilués ou non., ou leurs dérivés,  peuvent être imprégnés des solutions des com  posés désirés, qui sont alors précipitées à  l'aide de gaz réactifs.  



  Le noyau ou partie non échangeable des  molécules des échangeurs de     bases    est ordi  nairement considéré comme composé     .de    deux  types d'oxydes, :savoir d'oxydes métalliques  relativement basiques et usuellement ampho  tères et d'oxydes relativement acides tels que       SiO2    de certains oxydes métalliques ampho  tères et de certains oxydes métalliques qui  ont un caractère nettement acide. Le     noyait     se comporte à la façon d'un anion unique,  mais il est avantageux de considérer les deux  parties du noyau comme les parties basique  et acide, en tenant compte, bien entendu, du  fait que le noyau .se comporte à la façon d'un  groupe unique.

   Les composés métalliques  qui sont susceptibles de constituer la partie  basique du noyau sont ceux des métaux sui  vants: cuivre, argent, or, bismuth, béryllium,  zinc, cadmium, bore, aluminium, quelques  terres rares, titane, zirconium, plomb, tho  rium, niobium, antimoine, tantale, chrome,  molybdène, tungstène, uranium, vanadium,  manganèse, fer, nickel, cobalt, platine, palla  dium. Des composés de ces éléments peuvent      être     introduits    séparément ou sous forme clé  mélanges en toutes proportions désirées, et  peuvent être sous forme d'ions simples ou  complexes. Il est bien entendu que, dans  certaines phases d'oxydation, certains des élé  ments peuvent être introduits soit sous forme  de métallate, soit sous forme de sels métalli  ques.

   D'autres éléments peuvent être intro  duits sous une forme seulement, d'autres en  core peuvent être introduits dans une phase  d'oxydation autre que celle désirée dans l'é  changeur de base final, ou sous forme de  composés complexes. Parmi les ionogènes  complexes, on citera l'ammoniaque, l'acide  cyanhydrique, l'acide oxalique, l'acide for  mique, l'acide tartrique, l'acide citrique, la  glycérine, etc.  



  Un grand nombre de métaux sont des ca  talyseurs spécifiques, d'autres sont des régu  lateurs et d'autres encore sont des catalyseurs  auxiliaires.  



  Des exemples de composants constituant  la partie relativement acide du noyau échan  geur de     base    sont les silicates alcalins solu  bles dans les alcalis et les sels des métaux al  calins avec des acides (bore, azote, titane, va  nadium, tungstène, chrome, niobium, tantale,  uranium, antimoine, manganèse, etc.).  



  Les bases     échangeables    des échangeurs de  bases peuvent être remplacées par un échange  de bases et les éléments qui peuvent être in  troduits séparément ou à l'état de mélange  par un échange de bases sont les suivants:  cuivre, argent, or, ammonium, béryllium, cal  cium, manganèse, césium, potassium, so  dium, zinc, strontium, cadmium, baryum,  plomb, aluminium, scandium, titane, zirco  nium, étain, antimoine, thorium, vanadium,  lithium,     rubidium,    thallium, bismuth,  chrome, uranium, manganèse, fer, cobalt,  nickel, ruthénium, palladium, platine et cé  rium.  



  Les bases échangeables introduites peu  vent être clés catalyseurs spécifiques, des ré  gulateurs ou .des catalyseurs auxiliaires. Elles  peuvent être introduites sous forme d'ions  simples ou sous forme d'ions complexes et    elles peuvent améliorer l'activité catalyti  que de la masse -de contact finale, sa .résis  tance physique ou les deux.  



  Ainsi -qu'il a été décrit précédemment,  on peut faire réagir des échangeurs de ba  ses avec des composés contenant des radicaux  acides susceptibles de donner avec ces échan  geurs des corps analogues à des sels. Les ra  dicaux peuvent être présents sous forme de  radicaux acides simples, de radicaux polyaci  des ou de radicaux acides complexes et com  prennent des radicaux contenant les éléments  suivants: chrome, vanadium, tungstène, ura  nium, molybdène, manganèse, tantale, nio  bium, antimoine, bismuth, chlore, platine,  bore. Parmi les radicaux complexes, on citera  le     ferrocyanogène,    le     ferricyanogène,    certains  composés complexes de l'ammoniaque, -etc.

   La  quantité de radicaux acides amenée à s'unir  aux échangeurs de bases pour donner des  corps analogues     à,des    .sels peut. être modifiée  de façon que les produits résultants possèdent  le caractère de sels acides, de sels neutres ou  de sels basiques. La plupart de ces radicaux  acides sont des régulateurs ou des cataly  seurs auxiliaires pour la fabrication de l'a  cide sulfurique par contact catalytique.  



  On a trouvé que les éléments catalyti  ques les plus efficaces pour la fabrication<B>en</B>  question sont le vanadium et les métaux du  groupe du platine. Le vanadium constitue le  composant préféré, étant donné que non seu  lement .des masses de contact     permutogénéti-          ques    convenables qui le contiennent possè  dent une grande activité - dépassant.

       même     dans beaucoup de     ca.s    celle des masses de  contact usuelle au platine - mais que ces  masses sont sensiblement     ininfluencées    par  les poisons qui détruisent si rapidement les  masses de contact au platine, ces poisons  étant, par exemple, des métalloïdes tels que  l'arsenic, l'antimoine, le soufre, le sélénium,  le tellure, etc., un nuage d'acide, des halo  gènes,     etc.    Il est toutefois possible de prépa  rer -des catalyseurs au platine     .contenant    des  corps     permutogénétiques    lessivés,

   et bien que  ces masses de contact ne possèdent pas l'avan  tage de pouvoir être employées avec des gaz      contenant des poisons à l'égard des masses de  contact au platine, leur emploi est néanmoins  compris dans la présente invention, car elles  constituent des masses de contact très effi  caces du type du platine.  



  Le lessivage des corps permutogénétiques  peut être réalisé à l'aide d'acides minéraux  dilués tels que les acides sulfurique, chlor  hydrique, nitrique à 1-2%, les sulfates aci  des des métaux alcalins, etc. La degré auquel  il convient de pousser l'extraction variera,  bien entendu, avec différentes masses de con  tact, et la présente invention comprend     l'em-          ploi    de masses de contact avec tout degré  d'extraction.  



  Avant ou après l'extraction, on peut en  rober ou revêtir de corps permutogénétiques,  dilués ou non, sous forme de pellicules, des  granules de support     massifs    naturels ou ar  tificiels tels que le quartz, les roches riches  en silice, les alliages métalliques tels que le  ferro-vanadium, le ferro-tungstène, le     ferro-          chrome,    le ferro-manganèse, etc., des zéolites  naturelles ou artificielles, des supports arti  ficiels préparés en formant des granules com  posés de lkieselguhr et de verre soluble ou  d'autres colles, etc.

   Il est fréquemment dé  sirable de ronger ou d'attaquer la surface des  granules et, dans le cas du quartz ou de miné  raux riches en silice, on peut faire     bouillir     ces granules avec des alcalis caustiques dans  le but de rendre leur surface rugueuse et  de former sur cette surface une couche mince  de verre soluble qui améliore le pouvoir col  lant. Dans certains cas, lorsque le corps     per-          mutogénétique    lessivé est susceptible de ne  pas posséder une résistance mécanique suffi  sante, il est désirable de le transformer en  boulettes à l'aide de colles convenables telles  que le bisulfate de potassium, le verre solu  ble, le gypse, etc.

   Il est aussi désirable, dans  beaucoup de cas, de soumettre les masses de  contact à un traitement préliminaire, réalisé à  des températures élevées, par de l'air ou des  gaz acides tels que les halogènes, SO3, mé  lange de     S02    et d'air, oxydes d'azote, etc.  



  Il est décrit ci-après des exemples de pré  paration de masses de contact et leur utilisa-    Lion selon l'invention, mais il est bien en  tendu que l'invention n'est pas limitée aux  détails exacts donnés clans ces exemples.  



  <I>Exemple 1:</I>  On mélange 2,2 parties de     vanadate    d'am  monium avec une solution contenant 0,77 par  ties de     NaOH    dans 25 parties d'eau et l'on  fait bouillir<B>le</B> mélange jus-qu'à ce que l'odeur  d'ammoniaque ne soit plus perceptible. On  ajoute alors .à la solution environ 65 parties  d'eau -avec 9,7 parties de verre soluble à  38       Bé    et une quantité égale d'eau, en re  muant continuellement. On chauffe alors  graduellement le mélange de réaction jusqu'à  65     ',C    pendant qu'on agite vigoureusement et  l'on ajoute, par faibles quantités introduites  de temps .en temps, de l'acide chlorhy  drique dilué sans dépasser le point où le  produit de la réaction et la liqueur mère ces  sent tous d'être alcalins au tournesol.

   On sé  pare le précipité analogue à un gel de la     so-          lution        et,        après        séchage        au-dessous        de        100    "  C, on obtient une masse incolore qu'on hy  drate alors avec de l'eau.  



  Au lieu d'appliquer la zéolite de vana  dium non diluée, on peut diluer cette zéolite  par des agents de remplissage résistant aux  acides tels que le sable, les roches riches en  quartz, la terre     "Célite",    le     SiO2    colloïdal,  etc., finement pulvérisés. Les diluants peu  vent être incorporés sur place au cours de la  fabrication de la zéolite, ou bien on peut les  incorporer après que la     zéolite    a été     fabriqué,:     en les incorporant au précipité ou caillé hu  mide par pétrissage et en les hydratant alors  avec de l'eau. Le vanadium     pentavalent    peut  être remplacé en tout ou en partie par du  vanadium trivalent ou du vanadium tétrava  lent.  



  D'une façon analogue, on peut préparer  des zéolites à deux composants en faisant réa  gir une solution correspondante de sulfate de       vanadyle    avec le verre soluble, en ayant soin  que le produit de réaction soit alcalin au tour  nesol et., de préférence, neutre à la phénol-      phtaléine.

   On peut aussi préparer des zéolites  à trois composants en faisant réagir du     va-          nadite    de sodium et du sulfate de     vanadyle     avec le verre soluble, ce qui peut être réalisé  en mélangeant la solution de vanadite avec le  verre soluble et, en ajoutant alors la solution  de sulfate de vanadyle, pendant qu'on agite  vigoureusement, jusqu'à ce que le produit de  réaction, qui se précipite sous forme d'un  corps analogue à un gel, soit alcalin au tour  nesol ou préférablement alcalin ou neutre à  la phénolphtaléine.  



  On soumet la zéolite hydratée quel qu'ait  été son mode de préparation, à une extraction  en faisant dégoutter sur elle des acides orga  niques ou inorganiques dilués pendant un  temps suffisant pour éliminer une partie ou  la totalité de l'alcali échangeable présent. Les  corps épuisés sont introduits dans un conver  tisseur, et l'on fait passer des gaz de brûleur  contenant de 7 à 8 % de SO2 sur la masse de  contact à 400-500   C. On obtient une con  version élevée du S O2 en SO3 et lorsque les con  ditions de température sont choisies telles que,  dans la partie du catalyseur rencontrée en  dernier lieu par les gaz, la température est  assez faible pour assurer le meilleur équili  bre, soit voisine de 400   C, les rendements at  teignent dans certains cas 98% du rendement  théorique.  



  Au lieu d'appliquer les échangeurs de  bases lessivés - dilués ou non dilués   comme fragments de masse de contact, on  peut les broyer finement et les enduire des  granules     naturels    ou artificiels tels que des  fragments de terre de diatomées, des pierres  à filtre, du quartz rendu rugueux, des miné  raux résistant aux acides, des roches, etc.  Le verre soluble, des alcalis caustiques ou des  sels de métaux alcalins peuvent être appli  qués comme liant ou ciment. Des échangeurs  de bases dilués peuvent aussi être mélangés  avec des solutions d'alcalis caustiques ou de  sels de métaux alcalins en vue de leur confé  rer la résistance mécanique nécessaire lors  qu'ils ont été transformés en fragments de la  forme convenable.

      Au lieu de soumettre immédiatement les  zéolites hydratées à une extraction, on peut  les traiter d'abord pour effectuer un échange  de bases, par exemple en faisant dégoutter  une solution à 5-10% de sulfate de cuivre  sur l'échangeur de base jusqu'à ce que le  maximum de base d'alcali échangeable ait été  échangé. On traite la zéolite de     cupro-          vanadium    ainsi produite par des acides dilués  tels que l'acide sulfurique à 2-3 %, l'acide  chlorhydrique à 2-3 % ou l'acide acétique à  10-15 %.

   L'extraction à l'acide peut avan  tageusement être effectuée en plaçant la ma  tière à traiter sur un filtre ordinaire et en  faisant ruisseler ou dégoutter les solutions  acides sur cette matière pendant une     demi-          heure    à deux heures, selon le degré d'extrac  tion désiré. Ce procédé peut être appliqué  aux zéolites décrites dans les premiers para  graphes de cet exemple.  



  On peut préparer d'autres dérivés en for  mant les corps - analogues à des sels - des  zéolites avant     l@extraction    à l'acide. Ainsi,  par exemple, on peut faire réagir la zéolite  de     cuprovanadium    décrite dans le paragraphe  précédent avec des composés contenant les ra  dicaux acides des acides métalliques des cin  quième et sixième groupes du système pé  riodique. Par exemple, on peut appliquer une  solution de     vanadate    d'ammonium à 1 %, une  solution de     vanadate    de potassium à 5-10  ou -la solution de     tungstate    d'ammonium cor  respondante. Après formation du corps ana  logue à un sel, on effectue l'extraction comme  décrit ci-dessus.

   Bien entendu, au lieu -d'ap  pliquer le sulfate de cuivre pour produire la  zéolite de     cupro-vanadium,    on peut appliquer,  séparément ou .à l'état de mélange, d'autres  sels métalliques tels que les sels de fer, de  nickel, de cobalt, d'argent, de calcium, d'alu  minium, etc.  



  <I>Exemple 2:</I>  On dissout 12 parties de     V20'    dans 200 à  250 parties d'eau contenant 12,4 parties de       hOH    à<B>90%</B> et l'on introduit, en remuant,  80 parties de déchets de brique de     "Célite".     Ou traite la suspension par 7--12 parties de      chlorure ferrique dissous dans 150-200 par  ties d'eau, la température étant maintenue à  40-50   C. Lorsque tout le chlorure ferrique  a été ajouté, on rend le mélange de réaction  neutre au tournesol par l'addition     graduelle     - si nécessaire -d'acide sulfurique 2N.

   Le  déchet de brique "Célite" imprégné de     vana-          date    de fer ainsi obtenu peut être séparé de  la liqueur mère par filtration, puis lavé avec  200 parties d'eau froide.  



  On dilue 90,5 parties de verre soluble à  33   Bé avec 4-5 volumes d'eau et l'on in  troduit la "Célite"-vanadate de fer consti  tuant le résidu de la filtration en remuant  vigoureusement, de façon à effectuer une  distribution assez uniforme. On dissout 60  parties de sulfate d'aluminium avec 80 molé  cules d'eau dans 200 parties d'eau et l'on  ajoute une quantité suffisante de potasse  caustique 2N. pour dissoudre l'hydrate d'alu  minium qui s'est précipité au début, ce qui  produit une solution d'aluminate de potas  sium. On introduit alors cette solution, en re  muant, dans la suspension de verre soluble et  l'on chauffe le mélange à 60-70' C. On ob  tient un précipité gélatineux qu'on augmente  par l'addition graduelle d'acide sulfurique  2N. Il faut avoir soin de maintenir une fai  ble alcalinité à la phénolphtaléine.

   On conti  nue à remuer pendant une heure environ en  laissant le mélange refroidir graduellement à  la température ambiante. Le précipité géla  tineux obtenu est pressé et lavé avec 200 par  ties d'eau par petites fractions et donne un  résidu de fitration jaune qu'on sèche à 80   C  et qu'on brise en fragments de la grosseur  convenable.  



  Le     vanadate    de fer peut être remplacé en  tout ou en partie par d'autres composés cata  lytiques du vanadium tels que le silicate de  vanadyle, les vanadates de cobalt, nickel, ar  gent, aluminium, manganèse ou cuivre, et  l'on peut aussi incorporer, si on le désire, des  silicates de fer, d'aluminium, de cobalt, de  nickel ou de cuivre. D'autres diluants     cata-          lytiquement    actifs sont ceux contenant le va  nadium tétravalent comme c'est le cas  des vanadites de nickel, cobalt, manganèse,    cuivre, aluminium, argent, titane ou calcium.

    Les zéolites obtenues après que le produit a  été hydraté à l'aide d'eau peuvent, si on le  désire, être digérées avec des solutions à  5-10 % de sel de fer, cuivre, nickel, calcium,  etc., dans le but d'effectuer un échange de  bases; si on le désire, des corps analogues à  des sels peuvent être préparés avec des acides  métalliques des cinquième et sixième groupes  du système périodique comme décrit dans  l'exemple 1.  



  Les zéolites ou les dérivés des zéolites ob  tenues ci-dessus sont soumis à une extraction  à l'aide d'acides dilués - organiques ou inor  ganiques - tels que l'acide chlorhydrique à  9-3% ou l'acide acétique à 8-10% pen  dant un temps plus ou moins long.  



  On place 2 à 4 volumes de la masse de  contact obtenue dans un convertisseur et l'on  fait     passer    sur cette masse, à des températu  res de 380-450   C, 1000 à 2000 volumes  par heure de gaz de brûleur à 7-9 %.  Dans beaucoup de cas, le rendement est com  pris entre 96 et 98,1 % du rendement théori  que si le phénomène exothermique est réglé  d'une façon satisfaisante. Les masses de con  tact sont très résistantes aux hautes tempéra  tures.  



  De préférence, on transformera les masses       île    contact en granules convenables .en appli  quant une quantité     suffisante    de silicate de  potassium à<B>10%</B> à titre de colle. On peut  aussi enrober de ces masses des     fragments    de  supports naturels ou artificiels tels -que, par  exemple, des     fragments,d'ilménite,    de bauxite,  de minéraux riches en silice, par exemple  des fragments de quartz rugueux ou de pierre  à filtre, de quartz, des briques de     "Célite",     des métaux et alliages métalliques tels que  des fragments rugueux de     ferrovanadium,     de     ferrosilicium,    de     silicium-ferromanganè.3e,

       de     ,silicium-aluminium-ferromanganèse,    de       ferrotitane,    de     ferrotungsténe,        etc.    Le revête  ment peut être effectué en chauffant les frag  ments de support massifs à 100-120   C  pendant :qu'on agite -et en projetant les échan  geurs de bases lessivés en suspension sur ces           fragments    avec l'aide d'un liant séparé tel que  le silicate de potassium, dans le but de pro  duire une pellicule fermement adhérente sur  les fragments du support.

   On peut remplacer  la solution d'aluminate par une ou plusieurs  autres solutions de métallates tels que le     va-          nadate    de potassium, le     tungstate    de potas  sium, le vanadite de potassium, le chromite  de potassium, etc. Des solutions de     métal-          lates    peuvent aussi être remplacées en tout ou  en partie par des solutions de sels mêtalliques  susceptibles de réagir avec le verre soluble  dans des conditions de réaction convenables  pour donner des échangeurs de bases, comme,  par exemple, des solutions de sels de fer, zir  conium, titane, cadmium, cuivre, chrome,  vanadium pentavalent ou vanadium tétrava  lent, etc.

   Dans certains cas, au lieu d'employer  des zéolites artificielles, on peut employer des  zéolites naturelles comme matières premières  pour produire les masses de contact à corps  permutogénétiques lessivés. '  Exemple 3:  On dissout 15 parties de V205 dans une  solution de KOH 1/2 N. pour produire du     mé-          tavanadate    de potassium. On dissout de l'hy  drate d'aluminium fraîchement précipité  contenant 5 parties de A1203 dans 35-45  parties de KOH à 100% dans 250 parties  d'eau, ce qui donne une solution d'aluminate  de potassium. On réunit les deux solutions  et l'on y introduit, en remuant, un mélange  de 20 parties de TiO2 et de 50 parties de  terre de "Célite".

   On verse alors graduelle  ment dans la solution d'aluminate-vanadate,  à une température de 50-70   C environ,  une solution contenant 17 parties de sulfate  d'aluminium à 18 molécules d'eau mélangé  avec 20 parties de sulfate ferrique à 9 molé  cules d'eau dans 300 parties d'eau. Avec  l'aide d'acide sulfurique à 5%, on peut obte  nir l'acidité, la neutralité ou l'alcalinité dési  rée à la phénolphtaléine. On obtient un pro  duit de réaction qui constitue un échangeur  de base au vanadium-aluminium-fer conte  nant de l'oxyde de titane et de la terre de  "Célite" à titre de diluant. On sépare le pro-    duit de la liqueur mère de la manière usuelle,  on le lave avec 3 à 4 fois son poids d'eau et on  le sèche à des températures préférablement  inférieures à 100   C.

   On place alors l'échan  geur de bases non siliceux sur un filtre ap  proprié et on l'épuise soigneusement à l'aide  d'acide chlorhydrique ou sulfurique à  2-5%, le traitement à l'acide étant réalisé  à l'aide de 250 à 500 parties d'un acide di  lué de ce genre qu'on fait ruisseler graduelle  ment sur l'échangeur de base. Au lieu de  soumettre l'échangeur de base à une extrac  tion après formation, on peut le soumettre  d'abord à un échange de bases et produire  alors des corps analogues à des sels comme  décrit dans l'exemple 1. On soumet alors ces  produits à une extraction et l'on transforme  le produit final, préférablement malaxé avec  15-20% de son poids de verre soluble à  33  Bé, en morceaux convenables destinés à  être utilisés comme masses de contact.

   On  calcine la masse de contact avec de l'air à  400   C environ, puis on la soumet à un trai  tement préliminaire par des gaz de brûleur  à 3-5 % à 450   C. La masse de contact est  alors prête à     être    utilisée, et lorsqu'on fait  passer sur elle des gaz de brûleur à î-9  à 420-450   C, on obtient une transforma  tion     élevée,de    802 en     SO'    et, en même temps,  la masse de contact résiste convenablement  aux températures élevées.  



  Le     vanadate    de potassium employé dans  cet exemple peut être remplacé par du     vana-          dite    de potassium ou par d'autres composants  tels que ceux décrits dans d'autres exemples.  Une partie des composants peut être consti  tuée par des complexes tels que les composés  de     cuprammonium,    les composés de fer com  plexes, etc.  



       E:rc,rfr.ple   <I>4:</I>  On prépare trois mélanges comme suit:  10 210 parties d'une solution de silicate  de potassium à 33       Bé    diluée par 6 à 8     vola-          mes    d'eau sort mélangées avec de la terre de       "Célite"    et du     glaucosil    (résidu de l'extrac  tion à l'acide du grès vert) sans dépasser le  point où la suspension cesse de pouvoir être      remuée facilement. Le diluant mixte contient  de préférence plus de 30%o de "Célite", et la  quantité de diluant ajoutée peut varier entre  de grandes limites.  



  2  On transforme par réduction 2 parties  de V2O5 en une solution de sulfate de     vana-          dyle    bleue à l'aide d'anhydride     sulfureux     en solution aqueuse chaude acidifiée par de  l'acide sulfurique. On transforme alors le sul  fate de     vanadvle    obtenu en une solution  brune de     vanadite    de potassium par l'applica  tion d'une quantité suffisante de solution de  potasse caustique 10 N.  



  3  On prépare une solution de sulfate d'a  luminium à 10%.  



  On réunit la suspension 1  et la solu  tion 2  et l'on ajoute sous forme d'un petit fi  let, et pendant qu'on agite vigoureusement,  une     quantité    suffisante de solution de sulfate  d'aluminium pour que le mélange de réac  tion soit rendu neutre à la phénolphtaléine ou  juste alcalin. La masse se solidifie sous forme  d'un gel vert sale qu'on filtre par     aspiration,     lave légèrement et sèche. Le produit est un  échangeur de base à trois éléments dilués  contenant du vanadium tétravalent, de l'alu  minium et du SiOz sous une forme non     échan-          geable.     



  On peut remplacer tout ou partie de la  solution 2  par une solution de vanadate de  potassium préparée en dissolvant le V20'  dans une solution d'hydrate de potassium  2 N. D'autres métallates et solutions de sels  métalliques peuvent aussi être appliqués, et  la matière catalytiquement active, spéciale  ment les composés de vanadium, peut être in  troduite sous une forme non échangeable,  sous une forme échangeable ou sous forme  d'un élément acide lorsqu'on prépare un  corps analogue à un sel, et finalement à titre  de diluant dans les zéolites à trois composants  et leurs dérivés comme décrit dans les exem  ples précédents. On hydrate les compositions.  décrites plus haut à l'aide d'eau et on les  soumet alors à une extraction préliminaire de  faible durée à l'aide d'acide chlorhydrique à  2-4%.

   On introduit la masse de contact ob-    tenue dans un convertisseur, et l'on fait pas  ser sur elle des gaz de brûleur à 6-9     5,o'    aux  températures de     réaction    usuelles. Lorsque les  conditions sont convenablement réglées pour  assurer l'équilibre de la réaction et que le  phénomène exothermique est compensé uni  formément et convenablement, de préférence  dans des convertisseurs à échange de chaleur  automatique, on obtient des conversions de 97  à 98,2% -du rendement théorique.

           Exemple   <I>5:</I>    On épuise ou traite par un acide dilué tel  que l'acide     chlorhydride    à 2-3 % des échan  geurs de bases naturels ou artificiels, dilués  ou non, qui peuvent être préparés soit par des  procédés par voie humide, soit par des procé  dés de fusion, puis on les enrobe ou les im  prègne de composés     catalytiquement    actifs.

    Par exemple, on chauffe 200 parties d'un tel  échangeur de base lessivé et on l'imprègne  d'une solution à 1 % .contenant 8 à 12 parties,  en poids, de     vanadate    d'ammonium ou une       quantité    correspondante de     vanadate    d'argent  ou de fer en suspension ou d'une solution de  chlorure de platine à     5%.    Les produits sont  d'abord chauffés jusqu'à 400   C avant leur  emploi dans la fabrication de l'acide sulfu  rique par contact et donnent dans cette fabri  cation de bonnes conversions avec des gaz de  brûleur de 7 à 9 %, aux températures de réac  tions usuelles.

   Au lieu d'appliquer des sus  pensions de sels de vanadium, on peut pro  duire ces suspensions sur place à la surface  de l'échangeur de base épuisé en déterminant  la réaction .entre les composants nécessaires.  



  Il est bien entendu que lorsqu'une masse  de contact au platine est préparée de la fa  çon décrite dans cet exemple, on ne peut pas  l'employer sans avoir éliminé des gaz les poi  sons du platine tels que l'arsenic, le chlore,  etc. Les masses de contact au vanadium dé  crites dans les exemples peuvent être em  ployées avec des gaz contenant à l'état ga  zeux des poisons du platine, et ceci constitue  un avantage de ces matières et des autres  masses de contact sans platine.



  Process for the catalytic manufacture of sulfur trioxide. This invention relates to the catalytic oxidation of sulfur dioxide to sulfur dioxide by the so-called "contact" process.



  According to the present invention, the sulfur dioxide is converted into sulfur trioxide by passing a gaseous mixture containing the sulfur dioxide and oxygen at a high temperature over a catalytically active contact mass containing at least one substance resulting from the invention. at least partial leaching, by an acid body, of a base exchanger body or of a derivative, similar to a salt, of such a compound. The term "base exchange bodies" or more simply "base exchangers" includes all natural or artificial bodies which have the power to exchange -certain of their bases with the bases of salt solutions, the reactions being reversible.

   This term excludes ordinary salts which are liable to change a basic radical in ordinary metathesis which is not reversible. The base exchange body subjected to extraction with an acid can. also to be a,; body similar to a salt ", obtained as it is exposed in the following.



  The base exchangers can be grouped as follows: two- or multi-component zeolites, that is to say base exchangers containing silicon in their core, and non-siliceous base exchangers. Two-component zeolites are the products of the reaction of a soluble silicate with one or more metallates or of a soluble silicate with one or more salts - the basic radicals of which are metals capable of penetrating into the non-exchangeable core of the zeolite.

   Zeolites with more than two constituents are the products of the reaction of one or more soluble silicates, of one or more metallates and - of one or more salts whose basic radical is a metal capable of penetrating into the nucleus non-exchangeable zeolite. Non-siliceous base exchangers are usually the reaction products of one or more metalates with one or more metal salts, the metals of which are capable of entering the non-exchangeable core of the base exchanger. By metallate is meant any salt the anion of which contains a metal; under metal salt is meant a salt in which the ion does not contain any metal.

    



  The leached base exchangers may or may not be diluted with various diluents which may be catalytically inert, activating, or catalytically active. Leached and homogeneously diluted base exchangers constitute the preferred raw materials for the contact masses contemplated for application in the process according to the invention, but the latter is in no way limited to these substances.

   In addition to these base exchangers, diluted or undiluted derivatives constituting the reaction products of said exchangers with compounds containing acid radicals capable of giving rise, with the base exchangers, to bodies similar to salts, little may be, after said leaching, used in the process according to the present invention.



  To produce the contact masses used in the process according to the present invention, the base exchangers are subjected, before or after having incorporated therein any other ingredients which must be present in the final contact mass, to an extraction process. or depletion by acids or acidic compounds, preferably dilute mineral acids or their acidic salts such as acidic salts of alkali metals. This extraction usually has the first effect of removing the exchangeable bases from the base exchangers and can be continued until some (or all) of the exchangeable bases have been removed or only the non-exchangeable core remains.

   If the extraction is carried still further, the more basic parts of the non-exchangeable nucleus will gradually be attacked, the end product being, in the case of zeolites, a complex silicic acid and, in the case of exchangers. non-siliceous bases, the more acidic part of the non-exchangeable nucleus.



  To simplify matters, the base exchangers and their derivatives which are analogous to salts or leaches, will be designated in the following by “permutogenetic bodies” and more particularly the products which have undergone the extraction with acid and applied in the masses of Con tact -of the present invention will be referred to as "leached permutogenetic bodies". It is also understood that, when it is question of metal salts in the present descriptions, this expression includes only the metal salts of which the basic radical is capable of constituting a part of the non-exchangeable core of a base exchanger. .

    Other metal salts, such as salts of the alkali-forming metals, which cannot be part of the non-exchangeable core of a base exchanger, are excluded from this term.



  The catalytically active components can be found in the catalyst mass employed in four main forms, as follows: They can have been physically mixed with or permeate the perrnutgenetics. 20 They may have been incorporated physically and in a homogeneous manner.

   to permutogenetic products before they have been completely converted into catalytically active diluents or diluents which have been impregnated with catalytically active substances.

       They can be chemically combined in the leached permutogenetics in non-exchangeable form, i.e. they can form part of the non-exchangeable nucleus of the leached permutogenetic body which is present in the final contact mass. or which is derivatized, or they may be chemically combined with the base exchangers in the form of catalytically active anions which together with the base exchanger form salt-like bodies which are subsequently leached out.

   They can be chemically combined in exchangeable form either during formation of the base exchanger or by base exchange after formation. Of course, the same or different catalytically active components can be present in more than one of the forms previously described, and one of the advantages of the present invention is the fact that catalytically active substances can be introduced in a wide variety of ways. shapes, which gives a very large choice to the chemist in catalysis.



  Although the different permutogenetic products may have very different chemical characteristics, they all have the same physical structure, which is characterized by a porosity which is a greater or lesser microporosity, and a great resistance to high temperatures;

    in the case of products which have not been acid-treated to the point where the removal of the catalytically active components takes place, these components are distributed in all parts of the framework of the products as atomic or molecular dispersion, as will be described below in more detail, and this chemical homogeneity constitutes one of the important advantages of some of the contact masses used in the process according to the invention.



  Although the catalytically active mass can be achieved both with undiluted permutogenetics and with dilute permutogenetics, it has been found that contact masses formed from homogeneously diluted leached permutogenetics are advantageous, in particular. when the diluents are of such a physical nature as to have a desired influence on the catalytic activity of the contact masses, as, for example, when they are rich in silica, which has been found to have a activating power or when, due to a high porosity, a high capacity or a high surface energy, these diluents can be considered as catalysts or physical activators.

      The permutogenetic bodies applied in the contact masses used in the process according to the invention behave as if they were products of extremely high molecular weight, since catalytically active components can be introduced either in the non-nucleus. exchangeable, either in the form of exchangeable bases, in practically any desired proportions, and the ordinary law of proportions - of chemical combination, which, in the case of low molecular weight compounds, limits the proportions in which components can be chemically incorporated, seems to be ineffective,

   which allows reasonably (to suppose that the molecular weight is so high that it completely masks the effect of the law. It is of course possible that the base exchangers or some of these exchangers are solid solutions of several alloyed compounds of lower molecular weight.

   To date, it has not been possible to fully elucidate this question, since base exchangers do not readily lend themselves to structural chemical analysis. Of course, the. The present invention is not limited to any theory, but whatever the principles on which it is based, the fact that catalytically active components can be introduced chemically in any desired proportions is of enormous importance to the chemist in catalysis. and gives it the possibility of producing an almost unlimited number of catalysts or contact masses.

   finely and gradually regulated for the process of making sulfur trioxide by contact, - and in any case the contact masses produced are extremely efficient due to the desirable physical structure of the permutogenetic products they contain and large limits of homogeneous dilution of catalytically active molecules or atoms, which results in a uniform and gentle action.



  In addition to the important characteristics which the leached permutogenetics impart to the contact masses used in accordance with the invention, it has been found to be frequently desirable to control the action of these masses, which can be accomplished by combining or incorporating in the permutogenetic products leached or constituting in these products compounds of alkali metals, alkaline earth metals and strongly basic earth metals with oxides not reducible by hydrogen. These compounds appear to slow down or standardize the catalytic reaction and will be referred to hereinafter as "regulators".

   They can be non-alkaline, weakly alkaline or strongly alkaline, depending on the nature of the catalytically active components applied. A great advantage is that in the normal formation of base exchangers oxides of alkali forming metals are present as exchangeable bases and whether applied without acid treatment or treated with acid. acid, they give regulators which are combined in the resulting permutogenetic products or associated with these products in a state of extremely fine vision, in which form these regulators are particularly active. Base exchangers containing alkaline metals as exchangeable bases can therefore be considered as complex regulators.



  Irrespective of the application of regulators, it has been found that the general efficiency of the contact masses can, in a large number of cases, be considerably increased or am pledged by combining with these masses, - or by chemically combining in these. masses, elements, radicals or groups which are catalytically active, but do not have specific catalytic activity for the manufacture envisaged. Catalysts or catalytic components which are not specific catalysts for the formation of SO 3 under the reaction conditions involved will hereinafter be referred to as "auxiliary catalyst bodies".

   They appear to amplify the control effect which can be achieved by regulators, but in some cases they can be present without regulators being present. It should be noted that when the extraction is not pushed beyond the phase of removing part or all of the exchangeable bases, the catalytic components of the contact mass may be present under any of the above for mes. However, if the extraction is pushed to the point of completely eliminating.

    both the exchangeable bases and all the more basic parts of the non-exchangeable core, the catalytic components, in the case of zeolites, can only be present as diluents, while in the case of non-siliceous bases, the remaining more acidic part of the nucleus may or may not be a catalyst.



  The base exchangers which constitute components or the starting material for derivatives in the contact masses used according to the invention can be prepared by any of the well known methods. Thus, for example, bicomponent zeolites can be prepared by the wet processes in which the metallate components or the metal salt components, some or all of which may be catalytically active, are reacted with soluble silicates to pro reduce zeolites of the type: aluminum silicate or double aluminum silicate; or the components can be melted, preferably in the presence of fluxes.

   It should be noted that the term metallate not only includes alkali solutions of am photeric metal oxides or hydrates, but also alkali metal salts of metal acids, such as the oxy acids of metals. of the fifth and sixth groups, which products, at least in an oxidation phase, are not strictly speaking amphoteric, but are. Capable of reacting with silicates, to give zeolites, or with other components, to give base exchangers that are not so licent. This general definition of metallates will be followed in the following description.

   In the formation of two-component zeolites by the wet process, the final reaction product should be alkaline in the sol, and in the case of products having a high base exchange capacity, the product should be neutral or alkaline with phenolphthalein. . In the production of base exchangers for the preparation of the contact masses used according to the invention, it is not always necessary to have a high base exchanger capacity and, for many applications, zeolites formed under conditions which result in a final reaction which is acidic to phenolphthalein,

      but alkaline in sunflower, are beneficial. Whether the products obtained under these conditions are homogeneous chemical compounds has not been fully elucidated, but these products behave as such in many respects. There is good reason, however, to believe that, in at least some cases, mixtures of base-exchange polysilicates and non-base-exchange polysilicates may be produced. With regard to the present description, a product will be considered as being a basic exchanger if it has a basic exchanging capacity, however low it may be.



  It is desirable, for many applications, and particularly where high base exchange two-component zeolites are required, to add the relatively acidic components, eg metal salts in the case of zeolites. of the double aluminum silicate type, with relatively more alkaline components such as, for example, soluble silicates. By this means continuous alkalinity is ensured and this process can be considered the best in most cases, but the reverse procedure is advantageous for some contact masses.



  More than two component zeolites can be prepared by any of the above methods by applying at least three types of components, i.e. at least one metallate, at least one metal salt and at least one. soluble silicate. In the case of these zeolites as in the case of bicomponent zeolites, the alkalinity conditions should be observed, and for many applications it is advantageous to add the relatively acidic components to the relatively alkaline components to ensure an alkaline reaction continues. The nature of the more than two-component zeolites produced varies depending on the proportion of the different reacting components.

   Thus, when metallates and silicates predominate over metal salts, the resulting products resemble two-component alumino-silicate-type zeolites. While metal salts and silicates predominate over the metallates, the products resemble two-component zeolites of the aluminum double silicate type; and finally, if the metallates and metal salts predominate over the silicates, the resulting product more or less resembles non-siliceous base exchangers.

   It is evident that there is no clear demarcation between the three types of zeolites with more than two components and that these three types overlap with each other if the proportions of the different components vary. One of the advantages of more than two-component zeolites over two-component zeolites is that the choice of catalytically active components is greater, since some catalytically active elements or groups can only be incorporated as metallates and whereas others can only be incorporated in the form of metal salts.

   In a more than two-component zeolite, each catalytically active group may be included in the form in which it is most often found.



  Non-siliceous base exchangers are. produced by the general processes described above, but instead of determining reactions between silicates and other metal oxide components, two or more oxymetallic compounds are reacted, at least one of which, in general , is. one metallate and the other at least a metal salt; in some cases, it is possible to determine an action between two different metallates in which one negative radical is more acidic than the other.

   It is possible to produce non-so licious base exchangers in which several metal oxides are present. It is also possible to produce non-siliceous base exchangers in which only one metal is present. Thus, for example, certain metals may be sufficiently amphoteric in nature to provide both metallates and metal salts which are capable of reacting with each other to produce base exchangers.



  A special method of producing non-siliceous base exchangers is to gradually neutralize strongly alkaline salts of the oxyacids of the metals of the fifth and sixth groups in oxidation phases in which they are sufficiently amphoteric. Neutralization of other strongly alkaline metallates can also determine the formation of non-siliceous base exchangers. The reverse process, whereby the non-alkali metal salts of suitable metals are treated gradually with an alkali until the reaction has become sufficiently alkaline to allow the formation of base exchangers, can also be applied.



  A large number of metals are liable to participate in the formation of the base changer only at certain oxidation phases, and it is sometimes necessary to introduce these metals in a different oxidation phase. of that desired in the final base exchanger, the change in oxidation phase preferably being carried out during formation of the base exchanger. Certain other elements can be incorporated in the form of complex compounds of the most diverse types such as, for example, complex compounds of ammonia, etc.



  Apart from the artificial base exchangers briefly described above, natural base exchangers such as nepheline, leucite, feld spars, etc. can be applied.



  The most important contact masses for the reaction envisaged contain leached permutogenetics, in which, preferably, the diluents are incorporated homogeneously into the base exchangers before the formation of these exchangers, or at least before they are formed. they took after training. A large number of diluents - inert, regulators, activators, specific catalysts or auxiliary catalysts - can be applied.

   Some of the applicable diluents will be briefly enumerated: kieselguhrs of all kinds, in particular natural or treated "Celite" earth, siliceous powders of various types, permutogenetic pulverized products, natural or artificial powders of rocks, stones, tuffs, trass, lava and similar volcanic products which are frequently extremely porous, green sandstone, glauconite or its acid treated derivative, glaucosil, pulverized slag foam, cements, sand, siliceous gel, powdered pottery,

   Fuller's earth, talc, glass powder, pumice powder, meerschaum, magnesia, asbestos, graphite, activated carbon, quartz flour, various powdered minerals rich in quartz, powders of metals and metal alloys, spongy metals, oxymetallic acid salts such as tungstates, vanadates, chromates, uranates, manganates, cerates, molybdates, etc., in particular salts of the above bodies, silicates (copper, iron, nickel, cobalt, aluminum, ti tane), minerals or ores,

   especially those rich in copper, etc. Finely divided diluents are very advantageous, especially when the average particle size is less than 60 microns, in which case these diluents have a high surface energy which increases the adsorption and absorbency of the contact mass, the speed of absorption. diffusion and porosity. These thinly diluting. The divided compounds can be considered to be physical catalysts or activators. Diluted permutogenetic bodies can also be finely divided and substituted in whole or in part for diluents from other base exchangers.

        The nine methods which follow enable the introduction of diluents to be effected very efficiently, but any other suitable method can be applied, the leaching being carried out either before, or after, or again during the process. execution of these processes.



  1o The diluents can be mixed with one or more liquid components of the base exchangers to be produced when the latter are prepared wet.



  9 Components, whether they are specific or auxiliary catalysts or regulators, can be precipitated in diluents or impregnate these bodies, which are then incorporated into the base exchangers by any suitable incorporation methods.



  3 Diluents can be mixed by kneading or kneading with base exchangers when these are still in the form of gels, in which case the base exchanger gel behaves like a glue. The homogeneity and uniformity of the distribution of the diluents is obviously not as great by this method as by Method 1, but it is not essential to have a very great uniformity in the manufacture of the acid. sulfuric by contact.



  Diluents can be produced during the formation of base exchangers by mixing suitable compounds with the components of said exchangers so that the diluent particles precipitate during the formation. Protective colloids can be added to prevent said particles from coagulating before the base exchangers have sufficiently set.



  Compounds can be added which react with some of the base exchangers to provide components suitable for making diluents. For example, salts, metal acids of the fifth and sixth groups can be added in sufficient excess to react with components of the base exchanger, so as to produce insoluble diluents, such as, for example, with. heavy metal oxides.



  <B> 60 </B> Preferably formed base exchangers, whether diluted or not, artificial or natural, can be impregnated with true or colloidal solutions of catalytically active components and then dried.



  <B> 70 </B> A basic exchanger previously trained; whether diluted or not, can. be impregnated with several solutions which react in said exchanger to precipitate any desired diluents.



  <B> 80 </B> Soluble diluent compounds can be added to the components to produce a base exchanger which, after formation, retains the compounds in solution and is dried without washing or treated to precipitate the compounds.



  <B> 90 </B> Natural or artificial base exchangers, diluted or not, or their derivatives, can be impregnated with the solutions of the desired compounds, which are then precipitated using reactive gases.



  The nucleus or non-exchangeable part of the molecules of the base exchangers is ordinarily considered to be composed of two types of oxides: namely relatively basic metal oxides and usually ampho teres and relatively acidic oxides such as SiO2 of certain oxides metallic ampho teres and certain metallic oxides which have a distinctly acidic character. The nucleus behaves like a single anion, but it is advantageous to think of the two parts of the nucleus as the basic and the acidic parts, taking into account, of course, that the nucleus behaves like 'a unique group.

   The metallic compounds which are likely to constitute the basic part of the nucleus are those of the following metals: copper, silver, gold, bismuth, beryllium, zinc, cadmium, boron, aluminum, some rare earths, titanium, zirconium, lead, thorium , niobium, antimony, tantalum, chromium, molybdenum, tungsten, uranium, vanadium, manganese, iron, nickel, cobalt, platinum, palla dium. Compounds of these elements can be introduced separately or in the form of mixtures in any desired proportions, and can be in the form of simple or complex ions. It is understood that, in certain oxidation phases, some of the elements can be introduced either in the form of a metallate or in the form of metal salts.

   Other elements can be introduced in one form only, others in still can be introduced in an oxidation phase other than that desired in the final base changer, or in the form of complex compounds. Among the complex ionogens, mention will be made of ammonia, hydrocyanic acid, oxalic acid, formal acid, tartaric acid, citric acid, glycerin, etc.



  Many metals are specific catalysts, others are regulators, and still others are auxiliary catalysts.



  Examples of components constituting the relatively acidic part of the base exchange core are alkali silicates soluble in alkalis and salts of alkali metals with acids (boron, nitrogen, titanium, varnadium, tungsten, chromium, niobium, tantalum, uranium, antimony, manganese, etc.).



  The exchangeable bases of the base exchangers can be replaced by a base exchange and the elements which can be introduced separately or in the mixed state by a base exchange are as follows: copper, silver, gold, ammonium, beryllium, calcium, manganese, cesium, potassium, sodium, zinc, strontium, cadmium, barium, lead, aluminum, scandium, titanium, zirconium, tin, antimony, thorium, vanadium, lithium, rubidium, thallium, bismuth, chromium, uranium , manganese, iron, cobalt, nickel, ruthenium, palladium, platinum and cerium.



  The exchangeable bases introduced can be specific catalysts, regulators or auxiliary catalysts. They can be introduced as single ions or as complex ions and they can improve the catalytic activity of the final contact mass, its physical strength, or both.



  As described above, base exchangers can be reacted with compounds containing acid radicals capable of giving, with these exchangers, bodies similar to salts. Radicals can be present in the form of simple acid radicals, polyacid radicals or complex acid radicals and include radicals containing the following elements: chromium, vanadium, tungsten, uranium, molybdenum, manganese, tantalum, niobium, antimony, bismuth, chlorine, platinum, boron. Among the complex radicals, mention will be made of ferrocyanogen, ferricyanogen, certain complex compounds of ammonia, -etc.

   The amount of acid radicals caused to unite with the base exchangers to give salt like bodies can. be modified so that the resulting products have the character of acid salts, neutral salts or basic salts. Most of these acid radicals are regulators or auxiliary catalysts for the manufacture of sulfuric acid by catalytic contact.



  The most efficient catalytic elements for the manufacture in question have been found to be vanadium and the platinum group metals. Vanadium is the preferred component, as not only suitable permutogenic contact masses which contain it have high activity - exceeding.

       even in many cases that of the usual platinum contact masses - but that these masses are noticeably uninfluenced by the poisons which so rapidly destroy the platinum contact masses, such poisons being, for example, metalloids such as arsenic, antimony, sulfur, selenium, tellurium, etc., an acid cloud, halogens, etc. It is however possible to prepare platinum catalysts containing leached permutogenetic bodies,

   and although these contact masses do not have the advantage that they can be used with gases containing poisons with respect to platinum contact masses, their use is nevertheless included in the present invention, since they constitute masses. very effective platinum-type contacts.



  The leaching of permutogenetic bodies can be carried out with the aid of dilute mineral acids such as sulfuric, hydrochloric, 1-2% nitric acids, acid sulphates of alkali metals, etc. The degree to which the extraction should be pushed will vary, of course, with different contact masses, and the present invention includes the use of contact masses with any degree of extraction.



  Before or after extraction, it can be coated or coated with permutogenetic bodies, diluted or not, in the form of films, solid granules of natural or artificial support such as quartz, rocks rich in silica, metal alloys such as such as ferro-vanadium, ferro-tungsten, ferro-chromium, ferro-manganese, etc., natural or artificial zeolites, artificial carriers prepared by forming granules composed of dieselguhr and soluble glass or of water. other glues, etc.

   It is frequently desirable to gnaw on or attack the surface of the granules and, in the case of quartz or silica rich minerals, these granules can be boiled with caustic alkalis in order to roughen their surface and forming on this surface a thin layer of water-soluble glass which improves the tackiness. In some cases, when the leached mutogenetic body is likely not to possess sufficient mechanical strength, it is desirable to transform it into pellets using suitable glues such as potassium bisulfate, soluble glass, etc. gypsum, etc.

   It is also desirable, in many cases, to subject the contact masses to a preliminary treatment, carried out at high temperatures, with air or acid gases such as halogens, SO3, mixture of SO2 and air, nitrogen oxides, etc.



  Examples of the preparation of contact masses and their use according to the invention are described below, but it is understood that the invention is not limited to the exact details given in these examples.



  <I> Example 1: </I> 2.2 parts of ammonium vanadate are mixed with a solution containing 0.77 parts of NaOH in 25 parts of water and boiled <B> the < / B> mix until the smell of ammonia is no longer noticeable. About 65 parts of water are then added to the solution with 9.7 parts of 38 Be water glass and an equal amount of water, stirring continuously. The reaction mixture is then gradually heated to 65 ° C. with vigorous stirring, and dilute hydrochloric acid is added in small amounts, introduced occasionally, without exceeding the point at which the mixture is stirred. reaction product and mother liquor these all smells of being alkaline to sunflower.

   The gel-like precipitate is separated from the solution and, after drying below 100 ° C., a colorless mass is obtained which is then hydrated with water.



  Instead of applying undiluted vana dium zeolite, this zeolite can be diluted with acid-resistant fillers such as sand, quartz-rich rocks, "Celite" earth, colloidal SiO2, etc., finely pulverized. The diluents can be incorporated on site during the manufacture of the zeolite, or they can be incorporated after the zeolite has been made, by incorporating them into the precipitate or wet curd by kneading and then hydrating them with water. the water. Pentavalent vanadium can be replaced in whole or in part by trivalent vanadium or slow tetrava vanadium.



  In an analogous fashion, two-component zeolites can be prepared by reacting a corresponding solution of vanadyl sulfate with the water glass, taking care that the reaction product is alkaline and preferably neutral. with phenolphthalein.

   Three-component zeolites can also be prepared by reacting sodium va- nadite and vanadyl sulfate with the water glass, which can be accomplished by mixing the vanadite solution with the water glass and then adding the solution. of vanadyl sulfate, with vigorous stirring, until the reaction product, which precipitates as a gel-like body, is either alkaline in turn or preferably alkaline or neutral to phenolphthalein.



  The hydrated zeolite, regardless of its method of preparation, is subjected to extraction by dripping on it dilute organic or inorganic acids for a time sufficient to remove part or all of the exchangeable alkali present. The spent bodies are introduced into a converter, and burner gases containing 7 to 8% SO2 are passed over the contact mass at 400-500 C. A high conversion of the SO2 to SO3 is obtained. and when the temperature conditions are chosen such that, in the part of the catalyst last encountered by the gases, the temperature is low enough to ensure the best balance, i.e. close to 400 ° C., the yields reach in certain cases. 98% of the theoretical yield.



  Instead of applying the leached base exchangers - diluted or undiluted as fragments of contact mass, they can be finely ground and coated with natural or artificial granules such as fragments of diatomaceous earth, filter stones, roughened quartz, acid resistant minerals, rocks, etc. Water glass, caustic alkalis or alkali metal salts can be applied as a binder or cement. Dilute base exchangers can also be mixed with solutions of caustic alkalis or alkali metal salts in order to give them the necessary mechanical strength when they have been formed into fragments of the suitable form.

      Instead of immediately subjecting the hydrated zeolites to extraction, they can be treated first to effect a base exchange, for example by dripping a 5-10% solution of copper sulphate on the base exchanger until that the maximum exchangeable alkali base has been exchanged. The cuprovanadium zeolite thus produced is treated with dilute acids such as 2-3% sulfuric acid, 2-3% hydrochloric acid or 10-15% acetic acid.

   The acid extraction can advantageously be carried out by placing the material to be treated on an ordinary filter and allowing the acid solutions to trickle or drip on this material for half an hour to two hours, depending on the degree of extraction. desired tion. This process can be applied to the zeolites described in the first paragraphs of this example.



  Other derivatives can be prepared by forming the salt-like bodies of zeolites before acid extraction. Thus, for example, the cuprovanadium zeolite described in the previous paragraph can be reacted with compounds containing the acidic radicals of the metal acids of the fifth and sixth groups of the periodic system. For example, a 1% solution of ammonium vanadate, a 5-10 potassium vanadate solution or the corresponding ammonium tungstate solution can be applied. After formation of the salt-like body, the extraction is carried out as described above.

   Of course, instead of applying the copper sulphate to produce the cupro-vanadium zeolite, other metal salts such as iron salts, sodium salts can be applied separately or as a mixture. nickel, cobalt, silver, calcium, aluminum, etc.



  <I> Example 2: </I> 12 parts of V20 'are dissolved in 200 to 250 parts of water containing 12.4 parts of <B> 90% </B> hOH and introduced, while stirring , 80 parts of "Celite" brick waste. Or treat the suspension with 7--12 parts of ferric chloride dissolved in 150-200 parts of water, the temperature being maintained at 40-50 C. When all the ferric chloride has been added, the reaction mixture is made neutral to sunflower by gradually adding - if necessary - 2N sulfuric acid.

   The "Celite" brick waste impregnated with vanadate iron thus obtained can be separated from the mother liquor by filtration, then washed with 200 parts of cold water.



  90.5 parts of 33 Bé water glass are diluted with 4-5 volumes of water and the "Celite" iron vanadate constituting the residue from the filtration is introduced, with vigorous stirring, so as to effect a fairly uniform distribution. 60 parts of aluminum sulphate are dissolved with 80 molecules of water in 200 parts of water and a sufficient quantity of 2N caustic potash is added. to dissolve the aluminum hydrate which precipitated at the beginning, which produces a solution of potassium aluminate. This solution is then introduced, while stirring, into the water glass suspension and the mixture is heated to 60-70 ° C. A gelatinous precipitate is obtained which is increased by the gradual addition of 2N sulfuric acid. . Care must be taken to maintain a low alkalinity to phenolphthalein.

   Stirring is continued for about an hour, allowing the mixture to gradually cool to room temperature. The gelatinous precipitate obtained is pressed and washed with 200 parts of water in small fractions to give a yellow filtration residue which is dried at 80 ° C. and which is broken into fragments of the suitable size.



  The iron vanadate can be replaced in whole or in part by other catalytic vanadium compounds such as vanadyl silicate, cobalt, nickel, silver, aluminum, manganese or copper vanadates, and one can also incorporate, if desired, silicates of iron, aluminum, cobalt, nickel or copper. Other cata- lytically active diluents are those containing tetravalent vanadite, as is the case with nickel, cobalt, manganese, copper, aluminum, silver, titanium or calcium vanadites.

    Zeolites obtained after the product has been hydrated with water can, if desired, be digested with 5-10% solutions of salt of iron, copper, nickel, calcium, etc. in the purpose of performing an exchange of bases; if desired, salt-like bodies can be prepared with metal acids of the fifth and sixth groups of the periodic system as described in Example 1.



  The zeolites or the zeolite derivatives obtained above are subjected to extraction using dilute acids - organic or inorganic - such as 9-3% hydrochloric acid or 8- acetic acid. 10% for a longer or shorter time.



  2 to 4 volumes of the contact mass obtained are placed in a converter and one passes over this mass, at temperatures of 380-450 C, 1000 to 2000 volumes per hour of 7-9% burner gas . In many cases, the yield is comprised between 96 and 98.1% of the theoretical yield only if the exothermic phenomenon is satisfactorily regulated. The contact masses are very resistant to high temperatures.



  Preferably, the contact masses will be transformed into suitable granules by applying a sufficient quantity of <B> 10% </B> potassium silicate as an adhesive. It is also possible to coat with these masses fragments of natural or artificial supports such as, for example, fragments of ilmenite, bauxite, minerals rich in silica, for example fragments of rough quartz or of filter stone, quartz, "Celite" bricks, metals and metal alloys such as rough fragments of Ferrosilicon, Ferrosilicon, Silicium-Ferromangane.3e,

       of, silicon-aluminum-ferromanganese, ferrotitanium, ferrotungsten, etc. The coating can be carried out by heating the solid support fragments to 100-120 C while: stirring - and spraying the leached base exchangers in suspension on these fragments with the aid of a separate binder such as than potassium silicate, in order to produce a film firmly adhering to the fragments of the support.

   The aluminate solution can be replaced by one or more other solutions of metallates such as potassium vanadate, potassium tungstate, potassium vanadite, potassium chromite, etc. Solutions of metalates can also be replaced in whole or in part by solutions of metal salts capable of reacting with the water glass under suitable reaction conditions to give base exchangers, such as, for example, solutions of salts. of iron, zir conium, titanium, cadmium, copper, chromium, pentavalent vanadium or slow tetrava vanadium, etc.

   In some cases, instead of employing artificial zeolites, natural zeolites can be employed as raw materials to produce the permutogenetic leached contact masses. Example 3: 15 parts of V205 are dissolved in 1/2 N KOH solution to produce potassium metavanadate. Freshly precipitated aluminum hydrate containing 5 parts of A1203 in 35-45 parts of 100% KOH in 250 parts of water is dissolved to give a solution of potassium aluminate. The two solutions are combined and a mixture of 20 parts of TiO2 and 50 parts of "Celite" soil is introduced therein, while stirring.

   Then poured gradually into the aluminate-vanadate solution, at a temperature of about 50-70 C, a solution containing 17 parts of aluminum sulphate with 18 molecules of water mixed with 20 parts of 9 molar ferric sulphate. cules of water in 300 parts of water. With the help of 5% sulfuric acid, the desired acidity, neutrality or alkalinity of phenolphthalein can be achieved. A reaction product is obtained which constitutes a base exchanger with vanadium-aluminum-iron containing titanium oxide and "Celite" earth as diluent. The product is separated from the mother liquor in the usual manner, washed with 3-4 times its weight of water and dried at temperatures preferably below 100 ° C.

   The non-siliceous base exchanger is then placed on an appropriate filter and it is carefully depleted with 2-5% hydrochloric or sulfuric acid, the acid treatment being carried out using from 250 to 500 parts of a diluted acid of this kind which is made to flow gradually over the base exchanger. Instead of subjecting the base exchanger to a post-formation extraction, it can first be subjected to base exchange and then produce salt-like bodies as described in Example 1. These products are then subjected to extraction and the final product, preferably kneaded with 15-20% of its weight of 33 Bé water glass, is transformed into suitable pieces for use as contact masses.

   The contact mass is calcined with air at approximately 400 C., then it is subjected to a preliminary treatment with 3-5% burner gases at 450 C. The contact mass is then ready to be used, and when passing I-9 burner gases at 420-450 C over it, a high conversion of 802 to SO 2 is obtained and, at the same time, the contact mass is suitably resistant to high temperatures.



  The potassium vanadate employed in this example can be replaced by potassium vanadate or by other components such as those described in other examples. Part of the components can be constituted by complexes such as cuprammonium compounds, complex iron compounds, etc.



       E: rc, rfr.ple <I> 4: </I> Three mixtures are prepared as follows: 10 210 parts of a 33 Bé potassium silicate solution diluted with 6 to 8 volumes of water comes out mixed with "Celite" earth and glaucosil (residue from the acid extraction of green sandstone) without going beyond the point where the suspension ceases to be able to be stirred easily. The mixed diluent preferably contains more than 30% "Celite", and the amount of diluent added can vary within wide limits.



  2 2 parts of V2O5 are converted by reduction to a solution of blue vanadyl sulfate with sulfur dioxide in a hot aqueous solution acidified with sulfuric acid. The obtained vanadvle sulphate is then converted into a brown solution of potassium vanadite by applying a sufficient quantity of 10N caustic potash solution.



  3 A 10% solution of aluminum sulphate is prepared.



  The suspension 1 and the solution 2 are combined and added in the form of a small net, and while vigorous stirring, a sufficient quantity of aluminum sulphate solution so that the reaction mixture is made neutral to phenolphthalein or just alkaline. The mass solidifies in the form of a dirty green gel which is filtered by suction, washed lightly and dried. The product is a dilute three element base exchanger containing tetravalent vanadium, aluminum and SiOz in non-exchangeable form.



  All or part of solution 2 can be replaced by a solution of potassium vanadate prepared by dissolving V20 'in a solution of 2N potassium hydrate. Other metallates and solutions of metal salts can also be applied, and the catalytically active material, especially vanadium compounds, can be introduced in non-exchangeable form, exchangeable form or as an acidic element when preparing a salt-like body, and finally as a diluent in three-component zeolites and their derivatives as described in the previous examples. The compositions are hydrated. described above with water and then subjected to a preliminary extraction of short duration with 2-4% hydrochloric acid.

   The resulting contact mass is introduced into a converter, and 6-9% burner gases are passed over it at customary reaction temperatures. When conditions are suitably adjusted to ensure equilibrium of the reaction and the exothermic phenomenon is uniformly and suitably compensated for, preferably in automatic heat exchange converters, conversions of 97 to 98.2% -of are obtained. theoretical yield.

           Example <I> 5: </I> Natural or artificial base exchangers, diluted or not, which can be prepared either by methods are exhausted or treated with a dilute acid such as hydrochloride acid at 2-3%. by wet route, or by fusion processes, then they are coated or im prègne with catalytically active compounds.

    For example, 200 parts of such a leached base exchanger are heated and impregnated with a 1% solution containing 8 to 12 parts, by weight, of ammonium vanadate or a corresponding amount of ammonium vanadate. suspended silver or iron or a 5% solution of platinum chloride. The products are first heated up to 400 C before their use in the manufacture of sulfuric acid by contact and in this manufacture give good conversions with burner gases of 7 to 9%, at reaction temperatures. usual terms.

   Instead of applying vanadium salt suspensions, these suspensions can be produced in situ at the surface of the spent base exchanger by determining the reaction between the necessary components.



  It is understood that when a platinum contact mass is prepared in the way described in this example, it cannot be employed without having eliminated from the gases the platinum poi son such as arsenic, chlorine, etc. The vanadium contact masses described in the examples can be used with gases containing gaseous platinum poisons, and this is an advantage of these and other non-platinum contact masses.

 

Claims (1)

REVENDICATION: Procédé de fabrication catalytique d'an hydride sulfurique, selon lequel on fait pas ser un mélange gazeux contenant de l'anhy dride sulfureux et de l'oxygène, à une tempé rature élevée, sur une masse de contact cata- lytiquement active qui contient au moins une substance résultant du lessivage au moins partiel, par un corps acide, d'un composé échangeur de bases ou d'un dérivé, semblable à un sel, d'un tel composé. SOUS-REVENDICATIONS: 1 Procédé selon la revendication, dans le quel ladite substance formée par lessivage d'un échangeur de bases -contient un cons tituant catalytiquement actif pour l'oxy dation dé SO2. CLAIM: Process for the catalytic manufacture of sulfuric anhydride, according to which a gas mixture containing sulfur dioxide and oxygen is passed at an elevated temperature on a catalytically active contact mass which contains at least one substance resulting from at least partial leaching, by an acidic body, of a base exchange compound or of a derivative, similar to a salt, of such a compound. SUB-CLAIMS: 1 The method of claim, wherein said substance formed by leaching a base exchanger -contains a catalytically active component for the oxidation of SO2. 2 Procédé selon la revendication, dans le quel le constituant catalytiquement actif pour l'oxydation de S02 est associé physi quement à ladite substance formée par lessivage. 3 Procédé selon la sous-revendication 1, dans lequel le constituant catalytiquement actif pour l'oxydation de S02 est contenu dans ladite substance sous forme de base échangeable. 4 Procédé selon la sous-revendication 1, dans lequel le noyau non échangeable de ladite substance formée par lessivage con tient un constituant catalytiquement ac tif pour la formation de S02. 2 A method according to claim, wherein the component catalytically active for the oxidation of SO2 is physi cally associated with said substance formed by leaching. 3 The method of sub-claim 1, wherein the component catalytically active for the oxidation of SO2 is contained in said substance in the form of exchangeable base. 4. The method of sub-claim 1, wherein the non-exchangeable core of said substance formed by leaching contains a component catalytically active for the formation of SO2. 5 Procédé selon la revendication, dans le quel ladite substance résulte du lessivage d'un corps semblable à un sel, obtenu en faisant réagir un corps échangeur de base avec un composé à anion combinable sous cette forme. 6 Procédé selon la sous-revendication 5, dans lequel l'anion combiné an corps échangeur de base est catalytiquement ac tif pour l'oxydation du S02. 7 Procédé selon la renvendication, dans le quel le constituant catalytiquement actif est présent dans la masse sous forme<B>(le</B> diluant de ladite substance formée par lessivage. 8 Procédé selon la revendication, dans le quel on utilise une masse contenant en core, outre le constituant catalytiquement actif, un constituant régulateur de réac tion. A method as claimed in claim, wherein said substance results from leaching a salt-like body obtained by reacting a base exchange body with a combinable anion compound in that form. 6 The method of sub-claim 5, wherein the anion combined with a base exchanger body is catalytically active for the oxidation of SO2. 7 Process according to Claim, in which the catalytically active constituent is present in the mass in the form of <B> (the </B> diluent of said substance formed by leaching. 8 Process according to Claim, in which a mass is used further comprising, in addition to the catalytically active component, a reaction regulating component. 9 Procédé selon la sous-revendication 8, dans lequel ledit constituant est un métal alcalin ou alcalino-terreux. 10 Procédé selon la sous-revendication 8, dans lequel ledit constituant est un métal terreux, à oxyde non-réductible par l'hy drogène. 11 Procédé selon la sous-revendication 8, dans lequel ledit constituant régulateur fait partie de ladite substance formée par lessivage. 12 Procédé selon la sous-revendication 8, dans lequel ledit constituant régulateur est physiquement mélangé à ladite substance. 9 The method of sub-claim 8, wherein said component is an alkali or alkaline earth metal. 10 The method of sub-claim 8, wherein said component is an earth metal, oxide non-reducible by hydrogen. The method of sub-claim 8, wherein said regulating component is part of said substance formed by leaching. 12 The method of sub-claim 8, wherein said regulatory component is physically mixed with said substance. 13 Procédé selon la revendication, dans le quel on utilise une masse contenant encore un constituant qui, sans être un cataly seur spécifique pour l'oxydation du S02, favorise la réaction. 14 Procédé selon la sous-revendication 13, dans lequel ledit catalyseur auxiliaire est un élément constitutif de ladite substance formée par lessivage. 15 Procédé selon la sous-revendication 13, dans lequel ledit, catalyseur auxiliaire est mélangé physiquement à ladite substance formée par lessivage. 13. Process according to claim, in which a mass is used which also contains a constituent which, without being a specific catalyst for the oxidation of SO2, promotes the reaction. 14 The method of sub-claim 13, wherein said auxiliary catalyst is a constituent element of said substance formed by leaching. The method of sub-claim 13, wherein said auxiliary catalyst is physically mixed with said substance formed by leaching. 16 Procédé selon la revendication, dans 1a- quel la masse employée est exempte de métaux du groupe du platine 17 Procédé selon la sous-revendication 16, dans lequel le constituant catalytiquement actif est le vanadium. 18 Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que la masse de contact. con tient encore un ou plusieurs diluants qui sont eux-mêmes des corps échangeurs de bases. 19 Procédé selon la sous-revendication 18, dans lequel lesdits corps échangeurs de bases sont du type non siliceux. 20 Procédé selon la sous-revendication 18, dans lequel lesdits corps échangeurs de bases sont du type zéolite. 16 The method of claim 16, wherein the mass employed is free of platinum group metals. 17 The method of sub-claim 16, wherein the catalytically active component is vanadium. 18 A method according to claim, characterized in that the contact mass. also contains one or more diluents which are themselves base exchange bodies. 19 The method of sub-claim 18, wherein said base exchange bodies are of the non-siliceous type. A method according to sub-claim 18, wherein said base exchange bodies are of the zeolite type. 21 Procédé selon la sous-revendication 6, ca ractérisé par le fait que ledit radical cata- lytiquement actif contient du vanadium. 22 Procédé selon la revendication, dans le quel on emploie une masse catalytique formée de granules portant à leur surface une couche mince contenant le constituant catalytiquement actif. 23 Procédé selon la sous-revendication 22, dans lequel lesdites granules sont formées d'un métal. 24 Procédé selon la sous-revendication 8, dans lequel la substance obtenue par les- sivage contient un corps régulateur et un constituant catalytiquement actif, spéci fique pour l'oxydation de S02. 21 A method according to sub-claim 6, characterized in that said catalytically active radical contains vanadium. 22 The method of claim, wherein one uses a catalytic mass formed of granules carrying on their surface a thin layer containing the catalytically active component. 23 The method of sub-claim 22, wherein said granules are formed of a metal. 24 The method of sub-claim 8, wherein the substance obtained by the leaching contains a regulator and a catalytically active component specific for the oxidation of SO2. 25 Procédé selon la sous-revendication 13, dans lequel la substance obtenue par les siva;e contient un constituant catalyseur spécifique et un constituant catalyseur auxiliaire. 26 Procédé selon les sous-reveiidications 2.1 et 25, dans lequel le catalyseur spécifique, le catalyseur auxiliaire et le régulateur sont associés chimiquement dans ladite substance formée par lessivage. A process according to sub-claim 13, wherein the substance obtained by the siva; e contains a specific catalyst component and an auxiliary catalyst component. 26 A process according to sub-reveidications 2.1 and 25, in which the specific catalyst, the auxiliary catalyst and the regulator are chemically associated in said substance formed by leaching.
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