Perfectionnement aux carburateurs pour moteurs à explosions. La présente invention a pour objet un perfectionnement apporté aux carburateurs pour moteurs à explosions fonctionnant in différemment avec des combustibles liquides légers ou avec des combustibles liquides lourds, et utilisant-pour la vaporisation du combustible liquide employé une veine d'air chaud amenant vers ce combustible la quan tité approximativement exacte de chaleur nécessaire pour sa vaporisation complète et instantanée, caractérisé par le fait qu'avant son contact avec la veine d'air chaud<B>'le</B> combustible liquide est progressivement la miné dans un espace conique divergent formé par un cône plein renversé disposé concen- triquement dans un cône creux porté,
par un conduit central que traverse le combustible, de faon à ce que ce liquide arrive sous forme d'une nappe circulaire très mince en contact avec la veine d'air chaud creuse qui l'entoure et se vaporise ainsi complètement, et instantanément.
Le dessin annexé représente à titre d'exem ple une forme d'exécution -de l'objet de l'in vention Fig. 1 représente une coupe longitudinale de réchauffeur d'air employé dans le carbu rateur pour former la petite veine chaud, et Fig. 2 est une coupe verticale du carbu rateur proprement dit construit pour l'emploi de deux combustibles liquides.
Le réchauffeur d'air de la fig. 1 sert en même temps de collecteur des gaz d'échappe ment du moteur. Il est constitué par trois tubes 1, 2, 3, disposés. concentriquement les uns dans les autres, mais il peut évidem ment affecter toute forme de construction, suivant les cas divers d'application. Les gaz d'échappement pénètrent par les ouvertures 10, 11, 12, 13 (le moteur étant supposé à quatre cylindres) et s'échappent par 8. L'air froid arrivant en 6 passe par l'intervalle- 14 entre les tubes 1 et 2 et rentre par le fond fermé dans le tube central 3.
Cet air che mine donc dans deux sens opposés, en lon geant chaque fois une surface chauffée- direc tement par les gaz. d'échappement.
Le carburateur proprement dit représenté à la fig. 2 se compose d'uii carter dans le quel peut se déplacer, dans le sens de son axe, tin arbre 37 portant vers une extrémité: un disque plein 35. Ce disque est mobile dans un conduit tronconique 36 pour former ainsi une admission progressive d'air froid vers la conduite 45. Une seconde admission progressive d'air froid est constituée par un disque plein 16 porté par l'arbre 37 et se déplaçant dans un conduit tronconique 17.
Cette admission communique avec 1a tubulure 18 reliée par titi conduit non figuré avec la tubulure 6 du réchauffeur (fig. 1). L'arbre 37 est maintenu exactement dans l'axe des conduits 36 et 16 à l'aide du guide 40 et du presse-étoupe 41, 42, 43. Ce presse- étoupe doit être à étanchéité complète.
Dans l'axe même de l'arbre 37 est dis posé un autre arbre rendu solidaire de celui-ci pont' le mouvement longitudinal par un res sort de pression 30 noir figuré, ou par toute autre liaison analogue. Cet arbre comporte deux parties tronconiques 31 et 33 qui se meuvent dans des pièces cylindriques fixes 32 et 44 de façon à constituer deux admis sions progressives pour les combustibles li quides amenés par les conduits 27 et 28.
Le combustible ou les combustibles admis par la ou les admissions progressives, arrive par- le tuyau 30 dans l'appareil 19 de va porisation 24 oit se fait l'échange de cha leur entre ce combustible et la veine d'air chaud. L'admission 16-17 qui détermine le volume de cette veine d'air chaud est cal culée pour que dans toutes ses positions elle laisse passer un volume tel que la veine d'air chaud contienne la quantité approximative ment exacte de chaleur nécessaire à la va porisation complète et instantanée du com bustible.
Cette veine d'air chaud arrive en 25 relié par un conduit non figuré ait tube 26 du réchauffeur (fig. 1), tandis que le com bustible liquide passe dans le conduit 24 à l'extrémité duquel il est étalé en une mince nappe circulaire par le cône 22 disposé con centriquement à l'orifice évasé (cône creux) du conduit 24.
La veine d'air chaud, grâce au renflement 23 est aussi étalée en une nappe conique, de sorte que et) 48 les deux nappes de combustible liquide et d'air chaud, se coupent et se brassent énergiquement d'oû résulte titi échange instantané de chaleur, c'est-à-dire une vaporisation instantanée et complète du combustible.
Le brassage est favorisé par les remous causés par le cône renversé 21 et la paroi 23 qui tendent à rejeter le courant d'air chaud non complète- ment utilisé dans le sens de la marche du combustible. La masse combustible formée s'écoule par le conduit 41 vers le ou les cylindres du moteur, avant lesquels elle ren contre l'air froid venant de l'admission 35-36 par le conduit 45.
La forme d'eséci(tion ci-décrite convient à l'emploi de combustibles liquides très lourds. Pour l'utilisation des combustibles lourds à densités moyennes le laminoir peut être dé- niuni de 21 et 23.
Pour mettre le moteur en marche on ouvre le robinet du réservoir à carburant léger destiné air départ du moteur; on tourne ensuite le volant ou la manivelle et le mo teur part. Quand le réchauffeur de la fig. 1 atteint une température suffisamment élevée, on ouvre le robinet du réservoir à combus tible liquide lourd et on ferme ensuite celui du réservoir ayant servi air départ; le mo teur continue à fonctionner. Pour l'arrêt on coupe l'allumage et on ferme le robinet resté ouvert.
Si l'on dispose d'essence de pétrole ou autre carburant léger en climats froids, le moteur pourra partir à froid pour être ali menté ensuite par des combustibles liquides lourds; mais si l'on ne dispose dans ces cli mats que de combustibles lourds, il sera né cessaire de chauffer extérieurement la gaine 19 soit au moyen d'utre lampe ou d'une flamme quelconque, soit air moyen d'une résistance électrique.
Dans les pays chauds ou pendant l'été dans les pays froids, les moteurs pourront partir à froid avec l'alcool à 90 (35 à 36 Cartier) et pourront continuer à tourner avec ce combustible.