CA1177010A

CA1177010A - Engin transporteur-tracteur aerien automoteur automatique se deplacant sur un cable porteur

Info

Publication number: CA1177010A
Application number: CA000363123A
Authority: CA
Inventors: Stelvio S. Cellai
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1979-10-24
Filing date: 1980-10-23
Publication date: 1984-10-30
Also published as: NO803161L; EP0028199A1; ZA806449B; ATE4038T1; BR8006827A; US4492168A; DE3064052D1; EP0028199B1; FR2467754A1; AU6354780A

Abstract

Engin transporteur-tracteur aérien automoteur automatique se déplaçant sur un câble porteur. Il comprend principalement un dispositif propulseur original qui empêche tout glissement sur le câble porteur quelle que soit son inclinaison, par un pincement dynamique autoserrant, autostabilisant, autorégulé et proportionnel à la charge. Il comporte par ailleurs un dispositif d'accouplement et désaccouplement automatique du moteur, un dispositif de freinage automatique en fin de parcours ainsi qu'un dispositif de contrôle automatique de la vitesse de descente en cas de panne sur une pente accentuée. L'invention peut être utilisée pour la traction et le transport aériens de charges diverses (levage, manutention, exploitation forestière, génie civil). Pour le transport de personnes (téléphérique automoteur ou <<remonte-pente>>) ainsi que pour l'installation des câblettes dans la pose et l'entretien des lignes électriques.

Description

~ '7V10 La présente invention concerne les engins du type "Transporteur aérien automoteur sur câble ou rail porteur", ainsi que le matériel d'installation de câbles.
Pour transporter des charges à travers des terrains accidentés (travaux forestiers, génie civil)~on utilise souvent des blondins, engins basés sur le principe du téléphérique qui nécessitent de gros treuils, à l'une des extrémités du parcours, destinés à tracter le câble. Mais, ces installations présentent l'inconvénient d'être lourdes, difficilement transportables et lO déplaçables, ainsi que très coûteuses.
Un engin automoteur se déplacant sur un câble fixe ne nécessiterait pas de treuil tracteur du câble fixé à l'une des extrémités du parcours. L'installation serait donc beaucoup plus simple et facilement démontable, car il suffirait de tendre un câble fixe entre deux points. Mais il est nécessaire que l'engin automoteur, se déplaçant sur le câble fixe, soit léger.
Par ailleurs, pour installer les câbles conducteurs d'une ligne haute tension, on préinstalle entre deux pylônes une première câblette. Celle-ci, une fois tendue entre deux supports, 20 sert à en tirer une deuxième de section plus grosse, et ainsi de suite, jusqu'à ce que la dernière câblette tire le câble conduc-teur. Lorsque le terrain est praticable, on peut dérouler la première câblette d'un pylône à l'autre à l'aide d'un véhicule quelconque. Par contre, lorsque le terrain devient difficile à
pratiquer avec les moyens usuels, par exemple, quand il s'agit de traverser des vallées, des rivières, des lacs, une zone mon-tagneuse, des marais..., il est absolument nécessaire d'utiliser soit une embarcation pour les cours d'eau, soit l'hélicoptère.
Mais l'utilisation de tels engins présente des inconvénients :
30 ces appareils sont très coûteux et dangereux~ Lorsque l'héli-coptère traîne la câblette derrière lui, celle-ci pourrait éven-tuellement s'accrocher à un arbre ou bien être entraînée par une '7(~0 rafale de vent, ce qui ferait perdre l'équilibre à l'hélicop-tère. Le danger est d~autant plus accentué par le fait qu'il fa:Llle recommencer la même opération pour cha~ue câble.
Il y a eu différentes tentatives d~engins automoteurs qui présentent des inconvénients comme, par exemple,les brevets suivants :
* - US - A - 3 498 236 (MEEK) dont le dispositif propul-seur présente des performances d'adhérence sur le câble qui sont médiocres,du fait que l'axe pivot du levier de serrage est situé
à l~avant de l'engin, ce qui entraîne une mauvaise stabilité et un glissement certain lors du transport de charges.
* - FR - A - 1 279 934 (NOVARIMA) dont le pincement du câble au moyen de cames est de faible amplitude.
* - FR - A - 1 554 769 (CZALOUN) dont le dispositif propul-seur est une chenille de masse et de dimensions importantes.
* - FR - A - 1 388 670 (SOCIETE NOUVELLE D'ALBRET) qui offre peu de stabilité pour des charges importantes.
* - FR A - 1 569 287 (WYSSEN) * - FR - A - 766 058 (BOUCHER) * - FR - A - 2 042 229 (TELMANA) - CH - 355 472 (RIMA BELLINZONA) dont les dispositifs propulseurs sont de conception lourde et peu fiable.
L'engin, suivant l'invention, permet d'éviter ces incon-vénients. Il se déplace suivant un premier câble installé par les moyens précédents et est capable de transporter des charges ainsi que de tracter d'autres câbles.
Il se caractérise par :
- sa légèreté : il peut facilement être soulevé et placé
sur le câble porteur par une seule personne - son faible encombrement - la possibilité de transporter des charges perpendicu-* voir page 14

2 -U~3 laires a la direction d'avancement déterminee par le cable support, ainsi que de ti.rer des charges parallèles à celle-ci, sans glissement, quelle que soit l'inclinai-son par rapport au sol du câble support sur lequel se deplace l'engin - la possibilite d'avoir une marche avant ainsi qu'une marche arrière - la possibilite d'être telecommande - son automatisme qui consiste à:
. s'arrêter sans que le moteur cesse de fonc-tionner, si la charge parallèle à la direction d'avance-ment depasse la valeur maximale indiquée et se remettre en marche dès que la charge parallèle à la direction d'avancement redevient inférieure à la charge maximale indiquee . s'arrêter en fin de parcours a l'encontre d'une : butee, avec plage de freinage tres restreinte de quelques centimètres . pouvoir être récupére aisément si le moteur cesse de fonctionner accidentellement par un dispositif de débrayage augomatique du dispositif motopropulseur.
Essentiellement, l'invention revendiquée ici est un engin automoteur destiné à se deplacer sur un câble porteur, comportant un bâti; une roue menee montee rotative autour d'un axe sur le bâti et appliquee sur la surface supérieure du câble porteur, et des moyens portés par le bâti pour appliquer avec force cette roue menée sur le ~câble porteur, ces moyens comprenant un dispositif ayant un levier monté pivotant entre ses extrémites sur le bâti, le levier portan.t à une de ses extrémités un axe et une roue libre en rotation sur cet axe s'appliquant sous le câble porteur, cet axe étant situe à distance du point de contact de la roue menée avec le câble porteur, et des moyens aptes à relier l'autre extremite du levier a une charge à transporter de sorte qu'une augmentation de la charge fasse pivoter le levier et augmenter la

3 - .

.. .. . . . _ . .... . .. . .. ..... . . . _ . .. ... .. . . ... . .... ... . ... ... .

11'7'7(3~(~

force d'application des roues sur le câble porteur, caractérisé en ce que le levier pivote autour d'un axe, cel axe du levier et la roue libre en rotation étant située d'un même côté d'un plan contenant l'axe de rotation de la roue menée et étant perpendiculaire au câble porteur, ce côté du plan étant celui qui fait face aux axes precites du levier et de la roue libre en rotation.
Des réalisations particuIieres de l'invention sont décrites ci-après avec réference aux dessins annexés 10 ou:
la Fig. 1 est une vue en élevation d'une pre-mière réalisation;
les Figs. 2 et 3 sont des vues en elevation, partiellement en coupe pour le Fig. 3, des roues motrices;
les Figs. 4 et 5 sont des vues en elevation du dispositif propuIseur selon une variante.
Suivant l'invention, le dispositif propulseur peut être realise suivant deux conceptions differentes:
la premiere est illustree par la figure 1, la seconde, beaucoup plus performante, est illustrée par les figures

4 et 5.
Suivant la conception illustree en figure 1, le dispositif propulseur est constitue par une ou plusieurs roues 2 appliquees avec force sur une partie de la moitie superieure de la surface du câble porteur 1, ainsi qu'une ou plusieurs roues 3 appliquees avec force sur une partie de la moitié~inférieurede la surface du câble porteur 1 et roulant sur celui-ci. Lesdites roues sont appuyees avec force sur le cable porteur 1 par un dispositif qui tend a rapprocher avec force les roues 3 situees au-dessous du câble porteur 1 des roues 2 situees au-dessus du ~

- 3a -'70~0 ccible porteur 1, ceci afin d'éviter tout glissement lors d'un travail en traction de l'engin. Lesdites roues peuvent être, toutes ou seulement une partie d~entre elles, motrices. Les roues motrices peuvent se situer au-dessus du câble. Les axes 4 des roues motrices peuvent être solidaires du bâti 5 ou être liées à
celui-ci par l'intermédiaire d'une suspension. Les roues 3 qui ne sont pas motrices peuvent se situer au-dessous du câble et peuvent être appliquées sur celui-ci par l'intermédiaire d'un dispositif constitué par un chariot 6, solidaire des axes 7 des 10 roues 3, coulissant sur des glissières ou guides 8 solidaires du bâti 5. Le chariot 6 peut être entraîné en déplacement par une crémaillère 9Iqui peut lui être solidaire ou simplement en butée sur celui-ci. La crémaillère 9 est actionnée en déplacement par une roue dentée solidaire d'un levier ou manivelle 10. Les roues 3 situées au-dessous du câble porteur 1 peuvent être appliquées sur celui-ci par l'effet d'un ou plusieurs ressorts 11 dont une extrémité est liée au chariot 6 et l'autre au bâti 5. Afin de dégager l'engin du câble porteur 1, on actionne manuellement la manivelle, ce qui a pour effet d'éloigner du câble porteur 1 les 20 roues 3. Celles-ci peuvent être maintenues en position de déga-gement par l'effet d'un cliquet 12 agissant sur les dents de la crémaillère 9 et empêchant celle-ci de remonter sous l'action des ressorts 11. La remontée des roues 3, ainsi que l'application de celles-ci sur le câble porteur 1 se font simultanément par l'action manuelle d'un levier 13 solidaire du cliquet 12, de manière à dégager celui-ci des dents de la crémaillère 9, libé-rant ainsi l'ensemble crémaillère - chariot - roues 3. Il est aussi possible d'augmenter la force d'application des roues 3 sur le câble porteur 1 en actionnant le levier ou manivelle 10 en sens inverse de celui utilisé pour le dégagement des roues 3 (figure 1).

Suivant le cas, on peut utiliser uniquement le dispositif ~V.

'7(3~0 qui consiste à appliquer les roues 3 sur le câble 1 par l'action du levier ou manivelle 10 sans l'emploi des ressorts 11 de re-montée du chariot 6. On peut utiliser à la place de la crémail-lère, un câble tracteur du chariot 6 qui s'enroule sur l'axe de la manivelle 10, ce qui a pour effet de faire monter ou descen-dre le chariot 6 et d'appliquer les roues 3 avec force sur le câble porteur 1. Les roues 3 peuvent être maintenues en applica-tion sur le câble porteur 1 par l'effet d'un cliquet judicieuse-ment placé, qui, en l'absence d'une force appliquée à son levier 10 de commande, pénètre entre les dents d'une roue dentée solidaire de l'axe de la manivelle 10, ce qui a pour effet de maintenir le câble tracteur du chariot 6 en tension, et par conséquent, de maintenir les roues 3 appliquées avec force sur le câble porteur 1. Un ou plusieurs ressorts peuvent être intercalés entre le chariot et le câble tracteur du chariot. ~ne translation vers le bas des roues 3 serait ainsi possible lors du franchissement des manchons du câble porteur 1. Pour l'application des poulies ou galets sur le câble porteur 1, on peut aussi utiliser des vérins hydrauliques ou pneumatiques.
Tout autre dispositif d'application des roues sur le câble porteur 1 peut être employé, sans pour cela, sortir du cadre de l'invention.
Suivant l'invention, à la place des roues 2 et 3 on peut utiliser des chenilles dont une ou plusieurs s'appliquent sur la moitié supérieure de la surface du câble porteur 1, ainsi que des chenilles dont une ou plusieurs s'appliquent sur la moitié
inférieure de la surface du câble porteur 1. On peut aussi utili-ser pour cette fonction, une combinaison de roues et de chenilles.
Suivant l'invention, on utilise un moteur à combustion interne 24 dont la vitesse de rotation nominale est égale ou su-périeure à six mille tours par minute, afin que celui-ci, pour une puissance donnée, soit relativement léger.

1 1'~'7~

Suivant l'invention, on peut utiliser un embrayage cen-trifuge 1~ situé sur l'axe de sortie du moteur, c'est-à-dire au niveau de la vitesse la plus élevée, afin que ses dimensions soient les plus réduites possible pour une puissance à trans-mettre donnée. Avec cet embrayage centrifuge 14, le moteur est automatiquement désaccouplé au régime de ralenti. Le moteur s'accouple automatiquement à la transmission, dès que sa vitesse de rotation augmente. L'embrayage centrifuge 14 a aussi pour effet de désaccoupler automatiquement le moteur de la transmission, lorsque la charge parallèle à la direction d'avancement de 1' engin atteint la valeur maximale indiquée.
On peut aussi utiliser un embrayage électromagnétique, hydraulique ou pneumatique.
Suivant l'invention, vu les inconvénients des réducteurs à engrenages quels qu'ils soient, principalement à cause de leurs poids élevés, la transmission de puissance au dispositif propulseur ainsi que la réduction de vitesse se font simultané-ment, en employant, comme organe de transmission-réduction, des courroies et poulies ou bien des chaines avec leurs roues dentées ou bien une combinaison de courroies et de chaines avec des poulies et roues dentées de différents diamètres. Une poulie 15 de petit diamètre peut être solidaire de la sortie de l'embrayage ; centrifuge 14 et entraîner en rotation une poulie 16 de grand diamètre, par l'intermédiaire d'une courroie dentée 17, ce qui constitue la première partie de la transmission-réduction. L'axe 18 de cette poulie 16 de grand diamètre, et lui étant solidaire, peut être supporté par un palier 18' solidaire du bâti~ dans lequel il sera libre en rotation. Une petite roue dentée 19 soli-daire de la poulie 17 de grand diamètre peut entraîner en rota-tion une roue dentée 20 de grand diamètre, par l'intermédiaire d'une chaine, ce qui constitue la dernière partie de la trans-mission-réduction. On peut aussi avoir plusieurs parties dans la ~ ~ '7'~0 transmission-réduction. La dernière poulie ou roue dentée 20 de la ~ransmission-réduction peut être solidaire d'une roue motri-ce, ou bien d~une roue d~entraînement de chenille, du dispositif propulseur. Les roues motrices peuvent être reliées entre elles par l'intermédiaire de courroies et de chaines.
Suivant l'invention, le dispositif de freinage peut être un frein à bande. Il peut se situer sur l'axe de sortie du moteur.
Il peut aussi être incorporé à l'embrayage centrifuge 14 comme suit : une bande 21 peut entourer le cylindre de sortie de l'em-brayage centrifuge 14. Cette bande 21 aurait une extrémité liéeau bâti 5 et l'autre extrémité liée à un levier 22. En position haute, le levier 22 maintiendrait la bande éloignée du cylindre.
En position basse, le levier 22 tirerait l'extrémité de la bande ; non liée au bâti 5, ce qui aurait pour effet de freiner le cy-lindre de sortie de l'embrayage centrifuge 14.
Le dispositif de freinage peut être un frein électro-magnétique, hydraulique ou pneumatique.
Suivant l'invention, dans le cas de l'adoption d'un embrayage centrifuge 14, le même levier 22 agit simultanément sur le frein et l'accélérateur. Dans le cas de l'adoption d'un embrayage électromagnétique, hydraulique ou pneumatique, un même levier 22 agit simultanément sur l'accélérateur, le frein et l'embrayage.
Suivant l'invention, le moteur étant démarré, pour la mise en marche de l'engin, on actionne manuellement le levier 22 ; dans un sens A, ce qui a pour effet de libérer le frein, d'accé-lérer le moteur et d'accoupler le moteur à la transmission. Le levier 22 est maintenu en position de marche par un dispositif qui peut être un cliquet-ressort ou une lamelle-ressort 22' avec un cran d'arrêt qui retient le levier 22 en position de marche.
Lorsque l'engin arrive en fin de course, le levier 22 percute une butée 23 ~ui peut être fixée su~ le câble ou ailleurs, ce qui O

a pour effet de le dégager du dispositif qui consiste à le main-tenir en position de marche et de le faire basculer dans le sens B en position d~arrêt, ce qui a pour conséquence de décélérer le moteur, de la désaccoupler de la transmission et de freiner 1' enS~in.
La géométrie du levier 22 peut être variableJafin qu'il soit plié pour diminuer l'encombrement de l'engin lors de son transport ou de manipulations diverses.
Suivant l'invention, afin d'obtenir une adhérence parfai-10 te des roues motrices sur le câble 1, lesdites roues motricespeuvent avoir sur leur périphérie une rainure de guidage. Ladite rainure de guidage peut présenter en section un fond 26 en matiè-re élastique. Ladite rainure de guidage peut présenter en section deux ailes 27 allant en s'écartant l'une de l'autre vers leur extrémité libre, de manière à obtenir sur les surfaces de contact entre le câble et la roue, une force de serrage très importante.
Les ailes 27 peuvent s'écarter et se rapprocher l'une de l'autre suivant la section du câble porteur 1 par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage. Les ailes 27 peuvent avoir ou non un revê-20 tement en une matière élastique 28 (figures 2 et 3).
Suivant l'invention, l'engin peut comporter ou non undispositif d'inversion de marche avant-arrière à commande manuel-le qui peut être un système à crabotage ou tout autre système connu pour cette fonction. Il peut se situer soit directement à
la sortie du moteur, soit dans une position intermédiaire dans la transmission.
Le démarrage, l'accélération, l'embrayage, le frein, ainsi que le dispositif d'inversion de marche avant-arrière peuvent être séparément ou simultanément télécommandés ou commandés électrique-30 ment, sans que l'on sorte du cadre de l'invention.

Le bâti 5 de l'engin peut comporter un ou plusieurs orga-nes d'accrochage 25 de charges situés différemment.

Dans un but de légèreté, les différents éléments cons-titutifs de l'engin peuvent être réalisés en matériaux légers tels que les plastiques, le titane, les duralumins, -~irt~s~
et autres alliages légers.
Suivant l'invention, le dispositif propulseur peut être constitué différemment de la fa~on suivant illustrée par les figures 4 et 5 :
Il comprend une roue 2 motrice située sur le câble porteur 1 et une roue 3 libre en rotation située sous le câble porteur 1. La 10 charge ou la câblette 29 est accrochée à un levier constitué par trois bras 30, 31 et 32 liés de manière rigide. Ledit levier est situé sous le câble porteur 1.
La partie 31 dudit levier, travaillant en traction, peut être une chaîne ou un câble.
Ledit levier pivote sur son axe pivot 33, qui est l'un des deux axes d'articulation des deux biellettes 34 situées de part et d'autre du câble porteur 1. Les biellettes 34 Pivotent sur leur second axe 35 d'articulation qui sont liés aux paliers 36 solidaires du bâti 5. Pour raison de performances optimales, 20 l'axe pivot 33 dudit levier ainsi que l'axe 35 des biellettes, sont situés du même côté que la roue 3 s'appliquant sous le câble porteur 1, par rapport au plan imaginaire P passant par l'axe 4de la roue 2 motrice et perpendiculaire du câble porteur 1. L'axe de la roue 3 située sous le câble porteur 1 est lié sur la partie supérieure dudit levier constitué par les trois bras 30, 31 et 32.
L'action de la charge ou de la traction T de la cablette 29 sur ledit levier a pour effet d'appliquer avec force la roue 3 libre en rotation, sous le câble porteur 1 ainsi que d'appliquer avec force la roue motrice 2 sur le câble porteur 1 par l'intermédiai-30 re des biellettes 34 agissant sur les paliers 36 solidaires dubâti. L'axe de la roue 3 s'appliquant sous le câble porteur 1 doit être à une distance suffisante de l'axe pivot 33 dudit levier 11 ~'7(~1~

constitué par les trois bras 30, 31 et 32/de facon à ce que la roue 3 située sous le cable porteur 1 puisse buter sur celui-ci lorsque ledit levier pivote dans le sens de la charge ou de la traction ~ de la câblette 29.
- d étant la distance de l'axe de la roue 3 à l'axe pivot 33 dudit levier, parallèlement au câble porteur 1.
- h étant la distance du point 37 d'application de la charge ou d'attache de la câblette 29 à l'axe pivot 33 dudit levier, perpendiculairement à la direction de la charge ou de la 10 traction ~1 de la câblette 29.
- T étant la valeur absolue de la charge ou de la traction T du câble.
La valeur absolue de la Force F d'application de la roue 3 sous le câble porteur 1 est :

F = d x T

Par conséquent, la force d'application de la roue motrice 2 sur le câble porteur 1 est la résultante X de la traction T de la câblette ou de la charge et de la réaction R = - F du câble porteur 1 sur la roue 3 située sous le câble.
La force ~ d'application de la roue motrice 2 sur le câble porteur 1 est transmise par l'intermédiaire des biellettes 34 agissant sur les paliers 36 solidaires du bâti 5. L'un des paliers 36 solidaires du bâti 5 peut être en forme de crochet afin de pouvoir dégager l'engin du câble porteur 1 en décrochant l'une des biellettes 34 du palier 36 correspondant.

Afin d'obtenir une bonne stabilité de l'engin, l'axe 35 d'articulation des biellettes 34 sur les paliers 36 solidaires 30 du bâti 5 doit être, de préférence, voisin de la droite perpendi-culaire au câble porteur 1, passant par le point de contact de la roue motrice 2 et du câble porteur 1.

'7(~0 Afin d~éviter un pivotement exagéré dudit levier sur son axe pivot 33, ledit levier ainsi que les biellettes 34 sont co:nstitués de telle sorte que le pivotement sur l'axe pivot 33 soit limité. Pour ce faire, ledit levier ou la biellette 34 peut comporter, par exemple, un cran d'arrêt, de sorte que ledit levier bute sur l'ensemble des biellettes 34 à une position dé-terminée dudit levier par rapport à l'ensemble des biellettes 34.
L'ensemble constitué par des biellettes 34 et ledit levier en butée sur celles-ci pivote sur l'axe 35 d'articulation 10 des biellettes 34 sur les paliers 36, solidaires du bâti 5.
- d' étant la distance de l'axe de la roue 3 libre en rotation située sous le câble porteur à l`axe 35 d'articulation des biellettes 34 sur le palier 36 solidaire du bâti 5, parallè-lement au câble porteur 1 - h' étant la distance du point 37 d'application de la charge ou d'attache de la câblette 29 à l'axe 35 d'articulation des biellettes 34 sur le palier 36 solidaire du bâti 5, perpen-diculairement à la force appliquée par la charge ou à la traction -T de la câblette 29.
La valeur absolue de la force ~ d'application de la roue 3 sous le câble porteur obtenue au moyen de l'ensemble constitué
par les biellettes 34 et ledit levier en butée sur celles-ci est :

F = d~ x T
Ce dispositif propulseur procure un pincement dynamique du câble porteur 1, autoserrant, autostabilisant, autorégulé et proportionnel à la charge, qui empêche tout glissement.
Les biellettes 34 attribuent au dispositif d'application de la roue motrice 2 sur le câble porteur 1, une souplesse qui permet à l'engin de franchir facilement les manchons 38 d'accou-30 plement du câble porteur 1.
Les biellettes 34 peuvent être remplacées par des câbles ou des chaînettes sans que l'on sorte du cadre de l'invention.
En utilisant des matériaux courants (aciers, duralumins et matières plastiques), on peut construire un engin d'une masse totale de 50 kilogrammes, d'une hauteur de S0 centimètres et d'une largeur de 40 centimètres, ayant une capacité de traction d'une force de 1000 daN (décane~tons).
Grâce à sa légèreté, sa grande maniabilité, son faible encombrement, ~sa simplicité d'utilisation, l'engin, suivant l'invention, permet d'être utilisé pour le transport d'êtres humains et en particulier de troupes militaires de l'armée de terre devant traverser des terrains accidentés par l'intermé-diaire d'une carde ou d'un câble tendu entre deux arbres ou deux piquets plantés au sol, l'hélicoptère ne pouvant pas être utilisé par crainte d'attirer l'attention de l'ennemi.
Par mesure de sécurité, en cas de blocage accidentel de la roue motrice 2 par le frein avant la fin du parcours de l'engin, une forte traction appliquée à la câblette 29 permet de rompre une goupille placee en un point dudit levier cons-titué par les trois bras 30, 31 et 32. Cette goupille peut être placée à la liaison de deux bras 31 et 32 dudit levier. La rup-ture de la goupille a pour c~nsé~uence de dc~Gr~er la geome-trie dudit levier et d'écarter la roue 3 libre en rotation du câble porteur 1, ledit levier étant articulé au niveau de l'axe de la roue 3.
Afin de pOllVOir adanter l'engin aux différents diamètres du câble porteur 1, la géométrie dudit levier constitué par les trois bras 30, 31 et 32 peut être réglée au moyen de la variation de positionnement des axes, boulons ou goupilles assurant la liaison des trois bras 30, 31 et 32, .sur des logements ou des trous oblongs prévus à cet effet.
La distance entre l'axe pivot 33 dudit levier et l'axe de la roue 3 située sous le câble porteur 1 peut de même être ' '7~l0 règlable ~ar variation de la position de l~axe de la roue 3 sit:uée sous le câble porteur 1 sur ledit levier.
Ce dispositif d'application de la roue motrice ~ peut être simplifié, suivant l'invention, par la suppression des biellettes 34 et par la liaison au bâti 5 de l'axe pivot 33 dudit levier. Le dispositif ainsi constitué présente de moins bonnes performances que le précédentJen ce qui concerne la souplesse et l'aptitude à franchir ]es manchons d'accouplement 38 du câble porteur 1.
Dans tous les dispositifs propulseurs décrits, dans le but d'une meilleure stabilité, l'engin peut comporter des roues supplémentaires roulant sur la surface du câble porteur, sans que l'on sorte du cadre de l'invention.
L'engin peut comporter, en outre, un dispositif de limi-tation automatique de la vitesse de descente, en cas de panne du moteur sur une pente accentuée, qui peut etre un frein centri-fuge, hydraulique ou aérodynamique.
Dans le but d'une meilleure utilisation de la puissance du moteur 24, ainsi qu'une plus grande régularité de fonctionne-ment, la variation de puissance du moteur 24 peut être commandée par la charge transportée ou tractée, de la façon suivante :
l'organe d'attache 25 de la charge transportée ou tractée peut être relié par l'intermédiaire d'un câble, d'une chaine, ou de leviers, à l'organe de commande de variation de puissance du moteur 24. L'organe d'attache 25 de la charge peut aussi être supporté par un ressort dont l'allongement varierait de facon croissante avec ladite charge. Par conséquent, la puissance du moteur varierait de façon croissante avec la charge transportée ou tractée.
Dans un but pratique, le moteur 24 de l'engin peut être celui d'une tronçonneuse ou de tout autre appareil de sciage de bois, afin de pouvoir déboiser et débroussailler le trajet de 1.~.'7'~(.)10 l'engin et le milieu naturel environnant, par demon-tage dudit moteur et adaptation des organes de coupe correspondants.
L'engin peut aussi comprendre un moteur électrique qui serait alimenté par une gui.rlande suspendue au câble porteur par des galets mobiles. L'alimentation pourrait se faire par le câble porteur lui-même qui serait double pour un F
courant électrique monophasé ou triple pour un courant triphasé.
Précisions_sur les références mentionnées en page 2.
Brevet U.S. No. 3,498,236, délivré le 3 mars 1970 Brevet FR. No. 1,279,934, délivré le 20 novembre 1961 Brevet FR. No. 1,554,769, délivré le 16 décembre 1968 Brevet FR. No. 1,388,670, délivré le 4 janvier 1965 Brevet FR. No. 1,569,287, délivré le 21 avril 1969 Brevet FR. No. 766,058, délivré le 9 avril 1934 Brevet FR. No. 2,042,229, délivré le 5 février 1971 Brevet suisse No. 355,472, publié le 31 août 1961

Claims

Les réalisations de l'invention, au sujet desquelles un droit exclusif de propriété ou de privilège est revendiqué, sont définies comme il suit:

1. Engin automoteur destiné à se déplacer sur un câble porteur, comportant un bâti; une roue menée montée rotative autour d'un axe sur le bâti et appliquée sur la surface supérieure du câble porteur, et des moyens portés par le bâti pour appliquer avec force cette roue menée sur le câble porteur, ces moyens comprenant un dispositif ayant un levier monté pivotant entre ses extrémités sur le bâti, le levier portant à une de ses extrémités un axe et une roue libre en rotation sur cet axe s'appli-quant sous le câble porteur, cet axe étant situé à dis-tance du point de contact de la roue menée avec le câble porteur, et des moyens aptes à relier l'autre extrémité
du levier à une charge à transporter de sorte qu'une augmentation de la charge fasse pivoter le levier et augmenter la force d'application des roues sur le câble porteur, caractérisé en ce que le levier pivote autour d'un axe, cet axe du levier et la roue libre en rotation étant située d'un même côté d'un plan contenant l'axe de rotation de la roue menée et étant perpendiculaire au câble porteur, ce côté du plan étant celui qui fait face aux axes précités du levier et de la roue libre en rotation.

2. Engin automoteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe de pivotement dudit levier est suspendu par des moyens comportant des biellettes sous forme d'organes rigides ayant deux points d'articulation.

3. Engin automoteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe de pivotement dudit levier est suspendu par des moyens comportant des pièces de suspension sous la forme de petits organes flexibles.

4. Engin automoteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe de pivotement dudit levier est suspendu audit cadre par des biellettes.

5. Engin automoteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe de pivotement dudit levier est situé sous le câble porteur.

6. Engin automoteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un frein à bande constitué par un cylindre solidaire d'un axe d'un disposi-tif de transmission et d'une bande flexible enroulée autour dudit cylindre, une extrémité de ladite bande flexible étant fixe par rapport au bâti qui supporte ledit dispositif de transmission, l'autre extrémité étant liée à un levier de commande.

7. Engin automoteur suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un moteur d'entraînement porté par le bâti.