"Procédé en vue d'améliorer de manière permanente le drainage superficiel des terrains, de préférence,
des terrains couverts d'herbe, et appareil pour
la mise en oeuvre de ce procédé".
L'invention concerne un procédé en vue d'améliorer de manière permanente le drainage superficiel des terrains, de préférence, des terrains couverts d'herbe, en particulier, les terrains de jeux, les pelouses et les terrains semblables. Dans les terrains plats ou les terrains en contrebas tels que les terrains de jeux, les pelouses et les prairies, en particulier, dans les terrains où le sol est d'une perméabilité médiocre, l'eau de surface pose fréquemment un problème après une chute de pluie d'une certaine durée ou de fortes averses. Le moyen utilisé antérieurement pour résoudre ce problème a consisté en investissements assez importants dans la pose de drains. En même temps, ces mesures peuvent avoir un effet quelque peu perturbateur pendant une longue période sur l'utilisation du terrain en question couvert d'herbe, par exemple, une plaine de jeux.
L'objet de la présente invention est de fournir un procédé permettant une amélioration essentielle du drainage superficiel, par exemple, de terrains de jeux couverts d'herbe sans occasionner d'importantes dépenses et des perturbations à long terme dans l'utilisation souhaitée du terrain en question.
Le procédé suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il consiste à creuser un réseau de rigoles étroites et pratiquement verticales dans le terrain couvert d'herbe, la profondeur et la distance séparant ces rigoles dépendant de la perméabilité du sol, puis combler ces rigoles avec une matière poreuse, les terres récupérées de ce creusement étant ensuite divisées en fines particules, puis réparties en travers des rigoles et dans les espaces qui les séparent. Ce procédé peut être effectué en grande partie mécaniquement et
il n'exige que des matières relativement peu coûteuses. D'une manière relativement rapide et à un coût relative-ment modeste , il est possible d'obtenir une telle amélioration du drainage superficiel qu'une quantité
d'eau d'environ 10 mm puisse être évacuée à peu près instantanément, cette quantité d'eau correspondant à peu près au volume des rigoles creusées. Cela signifie que l'activité biologique et l'activité des vers
de terre sont simultanément accrues avec, pour résultat, un ameublissement supplémentaire du sol et une intensification de l'effet de drainage précité. En outre, l'utilisation du terrain en question n'est perturbée que pendant une très courte période, en partie en raison de la rapidité du traitement et en partie du fait que les rigoles creusées sont à ce point étroites qu'un terrain de football, par exemple, est rendu disponible pour le jeu immédiatement après la fin du traitement, sans compter que l'herbe repousse rapidement en travers des rigoles.
L'expérience pratique a démontré qu'il suffisait de creuser les rigoles pratiquement parallèlement l'une à l'autre et dans une seule direction, ces rigoles étant espacées, en fonction des conditions du sol, à des intervalles se situant entre environ 40 cm et environ 200 cm, de préférence, entre environ 60 cm et environ 120 cm.
Suivant une forme de réalisation préférée du procédé, les rigoles ont une largeur se situant entre
3 cm et 10 cm, de préférence, d'environ 4 cm, et une profondeur allant jusqu'à 40 cm, de préférence, une profondeur se situant entre 10 cm et 30 cm.
En condensant la matière poreuse suivant l'invention pendant et/ou après son déversement dans la rigole, on l'empêche de se tasser après le traitement.
Lorsque des conditions particulièrement rigoureuses sont imposées à l'aspect esthétique de la surface des rigoles, suivant l'invention, il est possible de recouvrir la surface de la rigole comblée avec une mince bande, de préférence renforcée, de tapis herbreux et de presser ce dernier dans la rigole avant
de répartir les terres récupérées du creusement des rigoles.
La division en fines particules et la répartition des terres récupérées du creusement en travers des rigoles et dans les espaces compris entre ces dernières sont avantageusement effectuées au moyen d'une drague sous forme d'un filet attaché à une barre transversale, déployé par des châines en fer et traîné par un tracteur.
L'invention concerne également un appareil destiné à être utilisé lors de la mise en oeuvre du procédé, cet appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend une ossature équipée d'un moyen permettant de l'atteler à la suspension à trois points d'un tracteur, un arbre principal rotatif transversal monté horizontalement dans des paliers prévus à cet effet sur l'ossature,
une ou plusieurs roues de coupe parallèles montées de manière non pivotante sur l'arbre principal, mais
en ayant la possibilité de s'y déplacer latéralement, chacune de ces roues de coupe comprenant plusieurs palettes coupantes montées sur sa circonférence, ainsi que des éléments de transmission de force motrice tels que des pignons, des courroies de transmission trapézoîdales ou des mécanismes semblables capables de convertir le mouvement imprimé par la prise de force du tracteur en une rotation conjointe de l'arbre principal et des roues de coupe, cet appareil comprenant également deux roues supports réglables en hauteur et solidarisées à l'ossature, au moins un racloir situé derrière chaque roue de coupe, ainsi qu'un épandeur de gravier disposé au-dessus des roues de coupe et du type connu en soi comprenant un récipient rectangulaire à fond plat avec une bande transporteuse par laquelle
le gravier est acheminé vers l'arrière, de façon à
être libéré au-dessus d'un rouleau de déclenchement situé transversalement par rapport au sens de déplacement et entraîné par les éléments de transmission de force motrice, une unité à trémiesétant montée sur l'épandeur de gravier et débouchant sur une trémie double articulée pouvant se déplacer horizontalement et verticalement qui est associée à chaque roue de coupe, de même qu'un capot de protection amovible monté autour des roues de coupe et des éléments de transmission de force motrice, l'ossature et les pièces qui y sont montées, pouvant être soulevéeset abaisséesde telle sorte que les roues de coupe, les racloirs, les trémies et les roues supports soient soulevés au-dessus du sol, ou de telle sorte que les roues de coupe,
les racloirs et les trémies soient abaissés dans le sol tandis que les roues supports reposent sur la surface de ce dernier. Cet appareil est d'une fabrication simple et peu coûteuse, ainsi que d'une mise en service aisée. En outre, il est possible de procéder de manière rapide et fiable
au creusement d'une ou de plusieurs rigoles étroites à un intervalle souhaité et à une profondeur pouvant être réglée en fonction de la perméabilité existante du sol en question, tandis qu'il est également possible de combler simultanément les rigoles avec la matière poreuse.
Suivant une forme de réalisation préférée de l'appareil de l'invention, les roues de coupe ont la forme de disques et elles sont constituées chacune d'une plaque de fer circulaire comportant, en son centre, un trou par lequel elle est boulonnée sur un manchon pouvant se déplacer sur l'arbre principal, mais en étant empêché de tourner par rapport à ce dernier de façon connue en soi, tandis que les palettes coupantes comprennent une partie de localisation plane boulonnée rigidement sur la plaque de fer au bord périphérique
de celle-ci, ainsi qu'une partie courbe ayant pratiquement la forme d'un demi-cône tronqué taillé en oblique dont la ligne de symétrie s'étend dans le plan de la roue de coupe et qui est monté avec son extrémité large tournée vers l'avant dans le sens de rotation de cette roue. Tant la roue en forme de disque que les palettes coupantes qui y sont montées, sont d'une fabrication simple et peu coûteuse, tandis que les palettes sont aisées à remplacer lorsqu'elles sont usées ou endommagées, par exemple, par des pierres, leur fonctionnement étant en outre très satisfaisant dans toutes les circonstances.
L'appareil suivant l'invention est à la fois d'une fabrication simple et d'une utilisation fiable lorsque les éléments de transmission de force motrice sont entraînés par la prise de force arrière du tracteur, ces éléments comprenant un arbre longitudinal s'étendant vers l'arrière à partir de la prise de force et entraînant un engrenage angulaire localisé au centre de l'ossature, ainsi qu'une courroie de transmission trapézoïdale par laquelle le mouvement de l'engrenage angulaire est transmis à l'arbre principal.
On obtient une forme de réalisation particulièrement fiable de l'appareil suivant l'invention lorsque les roues supports sont montées sur l'extrémité inférieure de leur bras associé, l'extrémité supérieure de ce dernier étant suspendue à un boulon passant à travers des longerons de l'ossature; ces bras peuvent être fixés dans différentes positions angulaires par rapport aux longerons en étant assujettis, au moyen de boulons,
à leur longeron descendant respectif assemblé rigidement au longeron situé derrière les points de suspension des bras.
Suivant l'invention, on obtient une égalisation particulièrement satisfaisantedu fond et des côtés
des rigoles creusées lorsque les racloirs réglables sont montés sur et peuvent se déplacer le long d'une traverse assemblée rigidement aux longerons de l'ossature, et lorsque ces racloirs sont en outre réglables en hauteur par rapport à la traverse.
Suivant l'invention, on obtient un appareil particulièrement fiable et approprié pour le dépôt
de la matière poreuse dans les rigoles lorsque l'unité
à trémies comprend une plaque inclinée vers le bas et vers l'arrière et pouvant être fixée de manière amovible sur l'épandeur de gravier en dessous du rouleau de déclenchement, cette plaque se prolongeant vers le bas dans des trémies partielles ouvertes allant en se rétrécissant associées à leur roue de coupe respective et situées derrière les racloirs, ainsi qu'une trémie mobile associée à chaque trémie partielle et articulée librement à cette dernière de telle sorte qu'elle puisse tourner dans son propre plan autour d'un boulon passant dans la plaque de fond de la trémie partielle et également de telle sorte qu'elle puisse pivoter autour d'une broche parallèle à la plaque de fond de la trémie mobile et s'étendant à travers les parties latérales
de cette dernière à proximité de son bord arrière, cette broche s'étendant entre les parties latérales de la trémie en passant à travers l'espace libre d'une section de conduit comprenant un rabat latéral dans
lequel est pratiqué un trou et qui forme l'articulation grâce à laquelle la trémie mobile peut tourner dans son propre plan autour du boulon. De la sorte, la matière poreuse est déversée automatiquement dans les rigoles derrière les racloirs, les trémies mobiles étant abaissées dans ces rigoles en étant guidées vers les côtés des parois de ces dernières.
Suivant l'invention, la trémie mobile est fixée, au moyen d'une chaîne, à une poignée de levage articulée sur un arceau prévu sur l'épandeur de gravier et pouvant être retenue dans une encoche en position relevée, la trémie pouvant être soulevée au-dessus du sol par la poignée de levage et être ensuite verrouillée dans cette position. De la sorte, la trémie mobile ne traîne pas sur le sol lorsque les roues de coupe de l'appareil tournent sans entrer en contact avec le sol.
De plus, suivant l'invention, le capot de protection peut être constitué de plusieurs sections séparées transversalement et pouvant être enlevées ou ouvertes individuellement, ainsi que d'un écran frontals'étendant vers le bas tel qu'une toile caoutchoutée.
De la sorte, on dispose d'un accès particulièrement aisé aux roues de coupe, ce qui est important lorsque ces dernières doivent être déplacées sur l'arbre principal ou lorsque les palettes coupantes doivent être remplacées. De plus, on obtient une protection particulièrement bonne des éléments de transmission de force motrice contre un encrassement par les terres résultant du creusement des rigoles, lesquelles sont simultanément arrêtées et divisées davantage en fines particules par la toile caoutchoutée montée au-dessus.
En outre, il s'est avéré avantageux que les roues de coupe aient un diamètre se situant entre 80 cm et 150 cm, de préférence, d'environ 100 cm, et que les palettes coupantes aient une largeur opérationnelle maximum se situant entre 3 cm et 10 cm, de préférence, d'environ 4 cm.
La caractéristique selon laquelle l'appareil suivant l'invention peut être abaissé à une profondeur opérationnelle efficace allant jusqu'à environ 50 cm,
de préférence, jusqu'à environ 35 cm, implique que des résultats satisfaisants sont obtenus même dans les conditions à peu près extrêmes que constituent des pluies abondantes et une perméabilité médiocre du sol.
L'invention sera décrite ci-après en se référant aux dessins annexés dans lesquels :
la figure 1 est une vue schématique arrière illustrant une forme de réalisation d'un appareil suivant l'invention sans les racloirs, les roues supports, l'épandeur de gravier et l'unité à trémies; la figure 2 est une vue latérale de la forme de réalisation de la figure 1 avec les roues supports et le racloir; la figure 3 est une vue par le dessus de la forme de réalisation de la figure 2; la figure 4 illustre, à une plus petite échelle, la forme de réalisation de la figure 2 avec l'épandeur de gravier et l'unité à trémies montés sur l'appareil; la figure 5 est une vue schématique par le dessus de l'épandeur de gravier et de l'unité à trémies de la figure 4;
les figures 6 et 6a sont respectivement une vue latérale d'un racloir suivant l'invention et une vue en coupe par le dessus de ce racloir prise suivant la ligne A-A; et la figure 7 illustre l'articulation solidarisant la trémie mobile à la trémie partielle suivant l'invention.
Les figures 1, 2 et 3 sont des vues schématiques d'un appareil suivant l'invention sans l'épandeur de gravier et l'unité à trémies. Cet appareil comprend une ossature 1 comportant des éléments 2 qui permettent d'atteler l'appareil à la suspension à trois points d'un tracteur. Des paliers 3 sont prévus sur l'ossature 1 et un arbre principal rotatif horizontal et transversal 4 est monté dans ces paliers. Une ou plusieurs roues de coupe parallèles 5 sont montées de manière non pivotante sur cet arbre principal 4 de telle sorte qu'elles puissent s'y déplacer latéralement. Chaque roue de coupe est équipée de huit palettes coupantes 6 montées sur sa périphérie. L'arbre principal 4 et
les roues de coupe 5 sont entraînés par un moyen de transmission de force motrice 7 au départ de la prise de force arrière du tracteur et à l'intervention d'un arbre longitudinal 28, ainsi que d'un engrenage angulaire 29 illustrés schématiquement en figure 1. L'engrenage angulaire 29 est en prise avec une poulie
30 associée à une transmission par courroie trapézoïdale. Cette dernière comprend, en outre, une poulie 31 montée sur l'arbre principal 4, des courroies trapézoïdales 32, ainsi qu'un galet tendeur 33. De la sorte, la roue de coupe 5 peut être entraînée dans la direction indiquée par la flèche 27 en figure 2. L'ossature 1 comprend des longerons 44, ainsi que des traverses et, en outre, un racloir 12 associé à chaque roue de coupe, deux roues supports 11 et un capot de protection 20.
Les roues supports 11 sont montées sur l'extrémité inférieure 40 de leur bras associé 41 dont l'extrémité supérieure 42 est articulée, au moyen d'un boulon 43, au longeron 44. Cette extrémité supérieure
42 peut être maintenue dans différentes positions angulaires par rapport au longeron 44 en étant verrouillée au moyen d'un boulon 45 passant à travers la zone centrale du bras 41 en différentes hauteurs d'une traverse 46 s'étendant vers le bas et fixée au longeron 44 derrière le point de suspension 43 du bras 41. Les racloirs 12 sont montés sur la traverse arrière 50 de l'ossature et on peut les y déplacer de telle sorte qu'ils puissent être localisés dans le même plan que les roues de coupe 5.
Le capot de protection 20 est divisé en trois sections 70, 71 et 72 masquant les roues de coupe et le moyen de transmission de force motrice respectivement, tout en les protégeant contre un encrassement par la terre creusée par les roues de coupe. Les roues de coupe 5 sont en forme de disques et elles sont constituées chacune d'une plaque de fer circulaire 21 comportant un trou 22 en son centre. Cette plaque de fer est boulonnée sur un manchon 23 pouvant
se déplacer sur l'arbre principal 4, mais en étant empêché de tourner par rapport à ce dernier. Les palettes coupantes 6 comprennent une partie de localisation plane 25 boulonnée sur la plaque de fer à sa périphérie, ainsi qu'une partie courbe 26 ayant la forme d'un demicône tronqué taillé en oblique. La ligne de symétrie
de ce demi-cône tronqué est située dans le plan de la roue de coupe et ce demi-cône tronqué est monté de telle sorte que son extrémité large soit tournée vers l'avant dans le sens de rotation 27 de la roue de coupe. L'ossature 1 et les pièces qui y sont montées,peuvent être soulevées de telle manière que ces pièces n'entrent pas en contact avec le sol, ou elles peuvent être abaissées de telle sorte que la roue de coupe et le racloir pénètrent dans le sol alors que la roue support repose sur la surface de ce dernier.
Lors de la mise en service, l'appareil est tiré par un tracteur vers la droite en se référant à la figure 2. Lorsque les roues de coupe 5 sont entraînées en rotation dans le sens de la flèche 27, l'ossature 1 supportant l'appareil est abaissée simultanément de telle sorte que les roues de coupe 5, ainsi que les palettes coupantes 6 et le racloir 12 monté derrière pénètrent dans le sol jusqu'à ce que les roues supports 11 reposent sur la surface de ce dernier en déterminant par conséquent la profondeur opérationnelle des roues de coupe et des racloirs. En soulevant et en abaissant les roues supports 11 sur la traverse 46, on peut ainsi régler la profondeur opérationnelle. Alors que l'ossature 1 est tirée vers l'avant par le tracteur avec l'en-semble de l'appareil et que les roues de coupe 5 sont entraînées en rotation, ces dernières creusent, dans
le sol, des rigoles étroites qui sont égalisées et aplanies par les racloirs 12.
La figure 4 illustre, à une plus petite échelle, l'appareil de la figure 2 au-dessus et derrière lequel sont montés respectivement un épandeur de gravier
13 et une unité à trémies associée 15, de telle sorte que celle-ci soit située entre deux roues supports 11. Toutefois, l'épandeur de gravier 13 et l'unité à trémies associée 15 peuvent être réalisés sous forme d'un appareil séparé suspendu à sa propre ossature avec des roues supports et pouvant être attelé à la suspension à trois points d'un tracteur. La figure 5 est une vue par le dessus de l'épandeur de gravier et de l'unité à trémies de la figure 4.
L'épandeur de gravier 13 est d'une conception classique connue en soi et il comprend un récipient rectangulaire à fond plat 14 avec une bande transporteuse par laquelle le gravier est acheminé vers l'arrière en vue d'être libéré au-dessus d'un rouleau de déclenchement disposé transversalement par rapport au sens de déplacement et qui est entraîné par le moyen de transmission de force motrice. La libération du gravier est effectuée par la chute de ce dernier en un écoulement uniforme sur toute la largeur du rouleau de déclenchement jusque dans l'unité à trémies 15. Cette dernière comprend une plaque 51 inclinée vers le bas
et vers l'arrière et pouvant être fixée de manière amovible sur l'épandeur de gravier 13 en dessous du rouleau de déclenchement. Cette plaque se prolonge dans des trémies partielles ouvertes et allant en se rétrécissant vers le bas 52 associées à leurs roues de coupe respectives et situées derrière les racloirs. Ensuite, le gravier glisse dans une trémie mobile 53 fixée sur cha-que trémie partielle et à laquelle elle est articulée librement de telle sorte qu'elle puisse tourner dans son propre plan autour d'un boulon 54 dans la plaque
de fond 55 de la trémie partielle et de telle sorte également qu'elle puisse pivoter autour d'une broche 56 parallèle à la plaque de fond 57 de la trémie mobile.
La broche 56 s'étend à travers les parties latérales 58 de la trémie mobile à proximité du bord arrière 59 de cette dernière et, entre ces parties latérales 58, cette broche 56 s'étend à travers une section de conduit 60 comprenant un rabat latéral 62 dans lequel est pratiqué un trou 61. La broche 56, la section de conduit 60 et le rabat latéral 62 forment l'articulation grâce à laquelle la trémie mobile peut tourner dans son propre plan et pivoter dans un plan perpendiculaire à ce dernier. Les trémies mobiles comportent un orifice étroit et allongé pouvant être introduit dans la partie supérieure des rigoles creusées et pouvant être guidé par les parois latérales de ces rigoles alors que l'épandeur de gravier est entraîné vers l'avant.
La bande transporteuse et les rouleaux de l'épandeur de gravier sont entraînés par la prise de force arrière du tracteur à l'intervention du moyen de transmission de force motrice 7. Au cours de la mise en service de l'épandeur de gravier, le gravier est ainsi amené à tomber dans les trémies 52 et 53 et, de ces dernières, dans
la rigole creusée. On peut régler la quantité de gravier tombant de la sorte en réglant le dosage des rouleaux de déclenchement.
Lorsque l'épandeur de gravier doit être transporté en travers du terrain sans répandre de gravier, les rouleaux de déclenchement peuvent être arrêtés et l'extrémité inférieure de la trémie mobile 53 peut être soulevée au moyen d'une chaîne 65. L'extrémité supérieure de cette chaîne est fixée à une poignée de leva-ge 66 articulée autour d'un arceau 67 de l'épandeur de gravier et pouvant être retenue dans une encoche 68 de cet arceau en position relevée de telle sorte que, lorsqu'on lève la poignée, la trémie soit soulevée au-dessus du sol et verrouillée dans cette position. Lorsque l'épandeur de gravier n'est pas en service, la trémie mobile 53 ou l'ensemble de l'unité à trémies 15 peut être démontée, tandis que l'épandeur de gravier peut éventuellement être utilisé à d'autres fins.
Comme le montrent les figures 6 et 6a, les racloirs sont constitués de deux barres plates soudées ensemble perpendiculairement l'une à l'autre, une de ces barres étant recourbée vers l'avant à sa base en étant supportée par. une section de conduit soudé à la seconde barre plate.
Dans des conditions opératoires normales, l'appareil est tiré vers l'avant à une vitesse se situant entre 2 et 4 km/heure, tandis que les roues de coupe tournent à une vitesse d'environ 180 tours/minute.
A cette vitesse, l'appareil illustré dans les dessins creuse simultanément deux rigoles d'une profondeur de
30 cm, la largeur de ces rigoles correspondant à celle des palettes coupantes, soit 4 cm. Ainsi qu'on l'a mentionné précédemment, l'épandage du gravier peut s'effectuer au cours de la même opération ou séparément à l'aide d'un autre tracteur, lequel est alors à même de tirer également la drague afin de diviser les terres récupérées du creusement en fines particules pour les répartir ensuite en travers des rigoles et dans les espaces séparant ces dernières.
En outre, on peut faire varier de nombreuses manières la conception de l'appareil de l'invention sans pour autant se départir du cadre de cette dernière. /
REVENDICATIONS
1. Procédé en vue d'améliorer de manière permanente le drainage superficiel des terrains, de préférence, des terrains couverts d'herbe, en particulier, les terrains de jeux, les pelouses et les terrains semblables, caractérisé en ce qu'il consiste à creuser un réseau de rigoles étroites et pratiquement verticales dans le terrain couvert d'herbe, la profondeur et la distance séparant ces rigoles dépendant de la perméabilité du sol, puis combler ces rigoles avec une matière poreuse, les terres récupérées de ce creusement étant ensuite divisées en fines particules, puis réparties en travers des rigoles et dans les espaces qui les séparent.