: Système d'alimentation et d'insertion d'un
fil de trame dans un métier à tisser La présente invention, concernant le tissage, est plus spécifiquement relative à un système de tissage au moyen d'un métier à tisser, dans lequel le fil de trame est inséré au travers de la foule du métier au moyen d'un jet d'air pulsé ou. d'un autre fluide gazeux sous pression (système qu'on appellera par la suite, de façon générale, d'insertion de trame par l'air) et elle est
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sertion de trame par l'air qui fonctionne de manière ef-
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métier, en comparaison des systèmes existants, avec une réduction correspondante des temps d'insertion réels de
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vitesse.
En ce qui concerne l'art antérieur, on peut d'abord dire que dans tout tissage on divise une nappe initialement plate de fils de chaîne dirigés longitudinalement en deux groupes entrelacés au moins qui sont séparés dans des directions opposées à partir du plan de départ de manière à définir entre les groupes de fils de chaîne séparés un espace allongé en forme de losange, qu'on connaît sous le nom de "foule", au travers duquel la trame est insérée, les directions des groupes de chaîne séparés étant inversées dans un ordre donné après chaque trame grâce au mouvement d'un harnais, ce qui fait que les fils de chaîne sont entrelacée de manière sinueuse autour des fils de trame successifs de manière à former le tissu. Traditionnellement, la trame est supportée, enroulée sur
un corps de bobine maintenu à l'intérieur d'une navette, et, au fur et à mesure que le tissage progresse, la navette est mue de façon alternative vers l'avant et vers l'arrière en traversant la foule sur la surface supérieure d'un battant en forme de poutrelle qui porte un peigne, lequel fait saillie à partir de lui vers le haut et pivote alternativement dans un sens et dans l'autre pour pousser ou "battre" chaque nouvelle trame au moyen du peigne contre l'extrémité de travail ou ligne de serrage de la duite du tissu en train d'être tissé. Avec le métier traditionnel, la propulsion de la bobine était effectuée au moyen de ce qu'on appelle les sabres qui sont montés sur le métier au voisinage des borde latéraux opposés voisins de la chaîne de manière à pivoter par leurs extrémités
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nativement par leurs extrémités supérieures contre la navette. Il est évident que cette conception classique souffrait de limitations inhérentes quant à la vitesse de
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gnée d'inconvénients marqués; on peut citer, notamment, un bruit de fonctionnement assourdissant, le risque da
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et le danger pour le personnel qui s'en occupait lorsque, comme cela arrivait occasionnellement, la navette s'échappait de sa boîte et devenait un projectile non contrôlé. Afin de surmonter ces difficultés inhérentes au tissage
à bobine, on a envisagé, dans l'art antérieur, divers autres moyens et, pendant cette dernière décennie environ, on a de plus en plus cherché à propulser le fil de trame dans la fouie au moyen d'un jet de fluide. On a trouvé que les jets d'eau constituaient un agent de projection qu'on pouvait plus ou moins contrôler, mais l'eau constitue une cause possible de corrosion et limite le choix de la matière du fil; c'est pourquoi il est particulièrement avantageux d'utiliser un fluide gazeux. Si, en théorie, on peut également se servir de gaz autres que l'air, les considérations de prix de revient imposent de choisir l'air comprimé comme seul agent de propulsion pratique; par conséquent, ce mode de tissage sera désigné par la
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par l'air", l'emploi d'autres gaz étant sous-entendu avec le même vocable. Dans l'invention, on pourra aussi utiliser de l'air humide, éventuellement préchauffé.
En général, les techniques de projection par l'air qu'on a utilisé dans les systèmes antérieurs d'in-sertion de trame par l'air rentrent dans deux catégories fondamentales. Dans l'une, l'extrémité de trame est initialement projetée au moyen d'air sous pression fourni par une tuyère, située extérieurement et au voisinage d'un côté de la foule de chaîne, qui sert à accélérer initialement l'extrémité de trame et circule au travers
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tantes sont fortement limitées en fonction de la longueur de projection de l'extrémité de trame qu'on peut atteindre et c'est pourquoi avec cette solution on prévoit une multiplicité de tuyères à jet supplémentaires ou "renforçatrices" à intervalles échelonnés dans la foule, lesdites tuyères y étant insérées et en étant extraites de diverses façons hors de l'intérieur de la foule et par les intervalles entre les fils de chaîne. L'ensemble des forces
de propulsion de cette succession de tuyères en étages
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trame sur toute la largeur du métier.
S'il a été démontré que cette conception était en général réalisable en pratique, elle comporte nettement aussi certains inconvénients, notamment la nécessité de régler soigneusement dans le temps la succession des actions des tuyères, ainsi qu'une consommation excessive d'air comprimé et donc un mauvais rendement.
Afin d'éviter de disposer des tuyères renforça-
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une autre solution n'utilisant qu'une seule tuyère d'insertion extérieure, coopérant avec un "tube de guidage
de trame" situé dans la foule. Comme au cours du tissage les groupee de fils de chaîne doivent se déplacer vers le haut et vers le bas les uns à côté des autres, il est
hors de question qu'un corps continu puisse rester à l'intérieur de la foule au cours de la formation de la foule. C'est pourquoi on utilisera un tube de guidage "discontinu'', constitué par une multiplicité de segments de forme générale annulaire, dont chacun a une épaisseur suffisamment étroite dans le sens axial de façon à passer entre les fils de chaîne voisins disposés dans des emplacements axialement alignés, de façon à constituer au total une pièce tubulaire, interrompue dans sa longueur, qui couvre pratiquement la totalité de la largeur de la foule. Chaque segment annulaire comporte une ouverture de sortie, semblable à une fente, en un point de sa périphérie, pour permettre l'évacuation latérale du fil de trame inséré lorsque le tube de guidage est rétracté sous la foule.
Lorsque le fil de trame est projeté par la tuyère extérieure dans une extrémité de ce tube de guidage discontinu, la force de projection imprimée au fil par la tuyère parait accrue de manière appréciable, de sorte que la distance dont le fil de trame est propulsé par cette force peut être fortement augmentée en comparaison de l'emploi de la tuyère seule.
Les raisons pour lesquelles le tube de- guidage <EMI ID=12.1> ne sont pas totalement comprises à l'heure actuelle. Les segments voisins de ce tube sont séparés par des intervalles suffisants pour permettre à l'air sous pression, alimentant une extrémité du tube, de se disperser dans l'atmosphère extérieure, tandis que les bords extérieurs du perçage des segments doivent présenter, semble-t-il, une résistance considérable à la friction dans le mouvement d'un jet d'air qui les traverse; de ce point de vue, on pourrait s'attendre à ce que l'effet d'un tel tube
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entraîné, à partir de l'atmosphère environnante, dans l'intérieur du tube au travers des mêmes intervalles entre segments, avec comme effet possible l'augmentation des forces de propulsion. En tout cas, c'est un fait établi que l'adjonction d'un tube de guidage de trame tel que décrit en gros ci-dessus augmente de manière appréciable la distance dont un fil de trame peut être projeté au moyen d'un jet d'air comprimé fourni par une tuyère.
Avec ce deuxième genre de système d'insertion de trame par l'air, on a proposé de nombreuses améliora-tiens qui, en général, se centraient sur des raffinements de divers aspects du système, incluant l'augmentation de l'effet du tube de guidage, par exemple par l'emploi de dispositions capables de réduire temporairement ltintervalle entre ses segments au cours de la phase d'insertion de trame du cycle ou par le développement de caractéristiques aérodynamiques supérieures pour ces éléments, par optimisation de l'alimentation d'une longueur de trame mesurée dans la tuyère d'insertion grâce à divers dispositifs de mesure et de stockage de trame qui sont conçus pour réduire la résistance de la longueur de trame à la propulsion et pour utiliser par suite, avec le meilleur avantage possible, la capacité de poussée d'une tuyère donnée, etc..
A de rares exceptions près, les recherches de l'art antérieur sur ce genre de système ont pris très peu en considération le comportement fondamental du cou-
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D'après la théorie aérodynamique, il est connu que la force de poussée (dF) appliquée par un courant gazeux en déplacement à un élément, disposé à son intérieur, de longueur unité donnée (dx) et de circonférence
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formule où. P représente la densité du fluide gazeux, Cun facteur variant avec l'état de l'élément, facteur qui
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l'élément. Dans un système donné, le diamètre et le fac-
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de poussée est essentiellement fonction de la densité du fluide et du carré de la différence des vitesses du fluide gazeux en mouvement et de l'élément. Quand on insère la trame dans la foule d'un métier, la trame sera normale-
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vient nulle et la force de poussée au départ par consé-
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L'application pratique de ce résultat est quelque peu compliquée par le comportement généralement contraire de la vitesse et de la densité dans le système en question. A des vitesses inférieures à celle du son (la. vites-
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avec la racine carrée de la pression de charge, de sorte que par exemple pour doubler la vitesse la pression doit être quadruplée. Pour une pression de charge donnée, lorsque l'air accélère dans la tuyère, la pression chute et s'accompagne d'une diminution de densité suivant la relation s'appliquant aux phénomènes adiabatiques. Lorsque V atteint la vitesse du son au col de la tuyère, le taux <EMI ID=23.1> pour une pression d'alimentation donnée. A toutes les vitesses supérieures à la vitesse du son, f décroît plus
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des taux suffisamment plus grands que la croissance de V ,
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Mach 1.
Lorsque la pression de charge est rendue plus
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du son soit atteinte, mais des augmentations ultérieures de la pression de charge ne produisent que des augmenta-
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veut dire que la vitesse possible au col la plus élevée est de Mach 1, quelles que soient les augmentations de pression qui ne servent qu'à rendre le gaz plus dense.
Une accélération du gaz à une vitesse supersonique n'est possible qu'en accroissant le volume de l'espace en aval du col pour permettre au gaz rendu plus dense de se détendre et de diminuer p; et par suite rend l'augmentation
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dans l'atmosphère environnante, le gaz peut se détendre au hasard sur une courte distance, tandis que si la tuyère présente une section à contour convergent en dessous du col (formant ainsi ce qu'on appelle une tuyère supersonique) le gaz peut se détendre d'une manière contrôlée.
Pour des vitesses du gaz dépassant Mach 1 en aval du col, l'augmentation de pression requise pour une modification donnée du nombre de Mach est une fonction plutôt géométrique que linéaire. Par exemple, le rapport théorique de la pression de charge à la pression ambiante
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d'environ 3,25/1, pour Mach 2 d'environ 7,9/1 et en pratique il devrait être un peu plus élevé.
D'après ces considérations techniques, il appa-
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augmentation de la pression de charge parait définitivement peu prometteuse en partant du rendement économique
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tion ci-dessus, car en dessous des vitesses soniques une
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tation de la pression de charge comme le carré de la différence et. cette disproportion entre la variation de vitesse et la variation de la pression de charge empire même, à des vitesses dépassant celle du son. En outre, la vitesse du gaz au col ne peut en aucun cas dépasser la
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elle-même est sujette à une valeur de limitation pour le niveau bas de Mach 1,414 et ensuite elle ne peut que décliner.
A cet inconvénient technique apparent du coût des pressions de tuyère élevées, il faut ajouter la nécessité pratique que l'air sous pression utilisé pour l'insertion de la trame doit être exempt de contaminations telles que de l'huile et des particules de poussière. l'obtention de cet air propre nécessite des compresseurs centrifuges spéciaux et/ou des dispositifs de filtrage particuliers qui augmentent sensiblement l'investissement en matériel d'une installation donnée.
Pour ces raisons ainsi que d'autres, les cher-cheurs de l'art antérieur travaillant sur les systèmes d'insertion de trame ont tous accepté le principe d'une alimentation d'air à faible pression et d'une vitesse de jet d'air petite comme conditions inéluctables et ils se sont efforcés d�utiliser ces conditions données avec une efficacité maximale, en se concentrant sur d'autres techniques comme indiqué.
Dans chaque opération de tissage, chaque cycle de tissage eot divisé en deux phases principales, à sa-
lement à la fin du mouvement de balancement du battant vers l'arrière et la. phase de battage, qui se produit lorsque le battant est balancé vers l'avant, vers l'autre limite de son trajet arqué, de façon à chasser ou battre l'extrémité de trame nouvellement insérée (ou duite) contre la ligne de serrage de duite du tissu déjà tissé, le tissu étant avancé par étapes comme il est nécessaire pour maintenir ladite ligne de serrage en un endroit fixe. On a fait diverses tentatives pour raccourcir la phase de battage, de façon à augmenter ainsi la vitesse de tissage globale, en employant par exemple des dispositifs d'actionnement mécanique conçus pour accélérer le mouvement du battant au cours du battage et des battants spécialement construite avec des supports pivotants raccourcis
et de masse réduite, de façon à raccourcir l'arc de déplacement du battant et à diminuer les forces d'inertie impliquées dans sa propulsion et tout cela peut être avantageux. Mais il existe des limitations inhérentes à la réduction, ainsi obtenue, de la durée du battage; par conséquent, l'obtention d'un fonctionnement du métier
à vitesse vraiment élevée, c'est-à-dire de l'ordre de
1000 insertions de trame ou duites par minute, n'est finalement possible qu'en prenant moins de temps pour insérer la trame elle-même. Spécifiquement, pour 1000 duites par minute, on ne dispose au total que de 60 millisecondes pour une insertion entière de trame ou cycle de lancement du battant, , c'est-à-dire le tempe qui s'écoule d'un battage au suivant. Normalement, les systèmes d'insertion de trame par l'air de l'art antérieur exigent au moins
50 à 60 millisecondes pour l'insertion de trame seule,
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donc. de par leur nature, limités quant aux vitesses de fonctionnement.
Il existe actuellement dans l'industrie textile,
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lions de métiers à navette qui ont été conçus pour fonction-
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minute et on ne peut les adapter à un fonctionnement à vitesse élevée sans les reconstruire pratiquement complètement. Mais, avec assez peu de modifications mécaniques, ces métiers peuvent marcher à des vitesses d'environ 400 cycles par minute. A cette vitesse, la période correspondant à un cycle complet est de 150 ms et en théorie des temps d'insertion de trame de l'ordre de 50 à 60 ms, caractérisant l'art antérieur, pourraient être tolérés dans un cycle de cette durée. Néanmoins, avec des temps d'insertion de cet ordre de grandeur, le fonctionnement du métier deviendrait assez critique à cause de la grande proportion du temps de cycle total absorbée par le temps d'insertion et pourrait nécessiter des "mouvements de repos" particuliers dans ce but.
Par conséquent, il serait décidément avantageux, si l'on convertit les métiers à navette existants en métiers à insertion de trame par l'air, que le temps d'insertion de trame soit abaissé bien en dessous du niveau de l'art antérieur, de façon à conférer une plus grande souplesse de fonctionnement à ces métiers transformés et à les écarter du fonctionnement critique.
Ceci étant, pour expliquer l'invention on rappelera que si un gaz compressible alimente une tuyère qui converge en un certain point sur une ouverture ou sur un col à aire de section transversale minimale, et si la pression agissant sur le fluide gazeux augmente graduellement, la vitesse du gaz au col peut être au plus égale à la vitesse du son et toute autre augmentation ultérieure de la pression sur le gaz ne sert qu'à accroître la densité du courant gazeux, sans qu'il y ait aucune augmentation
de la vitesse du gaz au-dessus de la vitesse du son. Dans ces conditions, on dit que la tuyère est "étouffée" et le rapport minimal de la pression de charge à la pression ambiante pour laquelle cet état d'étouffement se produit est égal approximativement à 2.
Or, dans l'invention. on a découvert que, contrairement à toute attente raisonnable, si dans un système <EMI ID=40.1>
continu, une tuyère convergente d'insertion de trame est alimentée en air à une pression supérieure à celle requise pour étouffer le col de tuyère pendant une durée continue réglée, en fait la tuyère est capable d'utiliser effectivement l'énergie de pression de l'air pour transporter la trame, en permettant la projection de celle-ci dans la foule du métier en un laps de temps sensiblement inférieur à ceux des systèmes de l'art antérieur de ce genre et il devient possible d'éviter une consommation d'énergie excessive en modulant la pression de sortie de la tuyère sans réduire de façon appréciable la possibilité de transport
de la trame.
Par conséquent, l'objet final de l'invention. consiste à fournir un système amélioré d'insertion de trame par l'air, qui est adapté à être utilisé indifféremment pour convertir les métiers à navette existants aussi bien que dans un nouveau métier spécialement conçu, et ce système se distingue par un fonctionnement et une fiabilité améliorés, avec une consommation réduite de l'énergie de l'air comprimé.
L'invention a aussi pour objet de procurer une tuyère à air pour insertion de trame, qui est conçue pour pouvoir transmettre une poussée maximale à la trame.
L'invention a encore pour objet de fournir une unité de commande d'actionnement de la tuyère d'insertion de trame améliorée, qui peut être excitée, soit électri-queutent, soit mécaniquement, et qui permet des temps de réponse accélérés et reproductibles avec précision pour le déclenchement déjà tuyère.
L'invention a encore pour objet de fournir une unité améliorée de dosage de trame et de stockage, capable de fournir automatiquement à la tuyère d'insertion une longueur de trame adaptée avec précision à la largeur du métier sans recourir à des instruments de commande complexes.
l'invention a encore pour objet de fournir un montage amélioré d'un tube de guidage de trame discontinu dans la foule, qui agit effectivement pour rétracter positivement le tube de guidage automatiquement hors de la
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l'invention a encore pour objet un dispositif
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ment la trame insérée du tube de guidage en réponse au battage du battant.
Un autre objet de l'invention consiste à fabri-
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naison d'une armure de lisière de gaze et d'une paire voisine de fils de liage torsadés qui maintiennent la qualité de la lisière sans endommagement.
Un autre objet encore est constitué par un support amélioré du tube de réception de trame, qui règle
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tenir en regard du trajet de la trame dans tout le cycle de tissage.
Ces résultats et avantages seront exposés plus en détail par la description détaillée ci-après, donnée à titre non limitatif, avec référence aux dessins parmi lesquels :
La figure 1 est une vue très schématique en perspective des éléments constituants essentiels d'un métier incorporant la présente invention.
Les figures 2A et 2B sont des vues de détail <EMI ID=45.1>
tant du métier de la figure 1 , respectivement en position d'insertion de trame arrière et en position de battage avant, montrant le mouvement composé du tube de guidée de trame.
La figure 3 est une vue de détail agrandie de la partie supérieure du battant en position de battage comme sur la figure 2B, qui montre -le dispositif de soulèvement de trame en position projetée en trait plein et en position rétractée pour l'insertion de trame en trait mixte. La figure 4 est une vue détaillée et agrandie d'une tuyère d'insertion de trame, suivant un mode de réalisation selon l'invention, en coupe transversale par l'axe de la tuyère. La figure 5 est une coupe transversale, semblable à la figure 4, d'une tuyère d'insertion de trame, suivant un mode de réalisation modifié. La figure 6 est un schéma montrant une unité de commande d'air, actionnée électroniquement, pour la tuyère d'insertion de l'invention. La figure 7 est un diagramme de formes d'ondes, illustrant le fonctionnement de l'unité de commande de la figure 6.
La figure 8 est une vue en perspective par <EMI ID=46.1> quement, pour piloter la tuyère d'insertion de trame, le carter étant représenté par son contour et le passage d'air, schématiquement sous forme d'un conduit. La figure 9 est une coupe vue du dessus de l'unité de commande mécanique de la tuyère de la figure 8, le carter étant représenté en coupe transversale et les cylindres tournants, en plan. La figure 10 est une coupe verticale un peu <EMI ID=47.1>
montrant des détails de ses cylindres tournants.
La figure 11 est une vue en perspective latérale d'une unité de commande d'air modifiée, fonctionnant mécaniquement, pour piloter la tuyère d'insertion de l'in-
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et les conduits d'air apparaissant schématiquement indiqués.
La figure 12 est une coupe verticale un peu schématique de l'unité de commande modifiée de la figure
11 , incluant le carter. La figure 13 est un schéma de formes d'ondes illustrant le fonctionnement de l'unité de commande mécanique des figures 11 et 12. La figure 14 est une vue en élévation latérale et partiellement en coupe transversale d'une unité de dosage de trame et de débit, selon un mode de réalisation utilisant un tambour tournant. La figure 15 est une vue en bout de l'unité de <EMI ID=49.1>
pour montrer l'intérieur de l'anneau d'air associé.
La figure 16 est une vue en élévation latérale, partiellement en coupe transversale, d'une unité de dosage et de débit modifiée, utilisant un tambour d'enroulement stationnaire. La figure 17 est une vue en bout, partiellement en coupe, de l'unité de dosage et de débit modifiée de la figure 16. La figure 18 est une vue de détail d'une forme de tube de réception de trame avec une pince d'engagement de trame associée. La figure 19 est une vue détaillée d'un tube de réception de trame modifié incorporant des dispositifs de détection photoélectriques qui signalent l'arrivée de l'extrémité de trame. La figure 20 est un circuit d'air schématique pour un mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 21 est un schéma de circuit électrique pour un mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 22 est un graphe sur lequel sont portés <EMI ID=50.1>
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relatifs pour une tuyère profilée de façon supersonique,
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de la tuyère.
La figure 23 est un graphe semblable à la figure
22 pour trois tuyères non profilées qui présentent des aires de col respectives de 11, 16 et 32 mm2 sans tube prolongateur. La figure 24 est une vue schématique montrant schématiquement la disposition servant à simuler un système d'insertion de trame par l'air de l'art antérieur. La figure 25 est un graphe comparé, semblable à celui de la figure 23, mais représentant le fonctionnement d'une simulation d'un système d'insertion de trame par l'air de l'art antérieur utilisant des tuyères non profilées à aire de col variable. La figure 26 est un graphe comparé fournissant les temps d'arrivée d'air et de trame par rapport à la stagnation réelle de la tuyère ou la pression de charge fournie par la simulation de l'art antérieur de la figure
24, avec les mêmes tuyères que pour le graphe de la figure
25.
La figure 27 est une représentation similaire à celle des figures 22 et 23 du système de l'invention qui compare les temps d'arrivée de trame sur une gamme de pressions d'alimentation de 207 à 827 kPa relatifs pour des tuyères profilées de façon supersonique allant de Mach 1 ,5 à Mach 2,07 avec et sans tube prolongateur dont <EMI ID=55.1>
tuyère, alimenté par de l'air fourni par un accumulateur à grande capacité, la tuyère à Mach 1,5 fonctionnant également avec un accumulateur à faible capacité dans un but de comparaison.
Les figures 28A à 281 sont des reproductions de traces de pression, obtenues à l'oscillographe, qui mon-trent les modifications de la pression de charge en fonction du temps dans des pulsations d'air engendrées par la
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23, en la faisant fonctionner à des intervalles voisins de 69 kPa/68,95 kPa sur la gamme de pressions d'alimentation de 276 à 827 kPa relatifs.
Les figures 29A à 291 sont des reproductions de traces de pression semblables à celles des figures
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col de 16 mm<2> et à une échelle différente.
Les figures 30A à 301 sont des reproductions de traces de pression semblables à celles des figures 28A à
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Les figures 31A à 311 sont des reproductions comparées de traces de pression semblables à celles des figures 28A à 281, mais à une échelle différente pour la simulation d'art antérieur des figures 24 et 25, en utilisant une tuyère non profilée d'aire de col 11 mm<2>.
Les figures 32A à 321 sont des reproductions comparées de traces le pression semblables à celles des <EMI ID=60.1> la simulation antérieure avec une tuyère non profilée
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Les figures 33A à 331 sont des reproductions comparées de traces de pression semblables à celles des figures 30A à 301, mais à une échelle différente pour la simulation d'art antérieur avec une tuyère non profilée d'aire de col 32 mm . La figure 34A est une reproduction, à partir de la pression de charge en fonction du temps et à une échelle encore différente, d'une trace de pression engendrée par la tuyère préférée du système de l'invention, équipée d'une capacité d'alimentation supplémentaire ou d'un accumulateur;
tandis que la figure 34B .- - -- - - - - est une reproduction d'une trace de pression pour le même système dépourvu de toute capacité d'alimentation supplé-mentaire ou accumulateur et illustrant la modification dans le temps de la pression de pulsation de crête à la capacité d'alimentation inférieurs, en comparaison de la pulsation de la figure 34A. La figure 35 est une reproduction d'une "bande de graphique" réelle, produite par un oscilloscope multivoies contrôlant un cycle de travail d'un métier selon l'invention suivant le mode de fonctionnement de préférence équilibré et montrant des formes d'onde qui correspondent <EMI ID=62.1>
rage de débit de sortie, à la tension de fourniture de la trame, et à l'arrivée de la trame au tube de réception.
La figure 36 est une vue en plan de détail agrandie d'un fragment de la lisière du tissu fabriqué grâce à l'invention, révélant la combinaison de fils de liage torsadés avec une armure de lisière de gaze. La figure 37 est une vue de détail d'un dispositif mécanique servant à produire l'ouverture de la. pince et à fermer les interrupteurs qui permettent le réglage précis de leurs instants d'actionnement.
Le métier de l'invention est fondamentalement classique dans la plus grande partie de sa construction et de son fonctionnement (à quelque adaptation près pour mieux remplir les conditions ici requises) et la structure du métier est visible schématiquement sur la vue globale de la figure 1 ; on va la décrire d'une manière générale
à l'aide de repères alphabétiques et seulement avec assez de détails pour établir la matière des présentes améliorations. Comme d'habitude, les fila de chaîne sont suppor-
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sible) qui est montée de manière à pouvoir tourner et, partant de là, passant par les oeillets de systèmes parallèles de fils de lisse I, disposés en deux pu plusieurs groupes séparés et maintenus dans des plans parallèles voisins par des cadres de lisse correspondants H. Les cadres de lisse H sont montés de manière à pouvoir prendre un mouvement de va-et-vient vers le haut et vers le bas, ce qui fait que les groupes de fils de chaîne sont séparés de manière à. former une foule allongée S, en forme de
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serrage de duite 2 du tissu qu'on est en train de tisser.
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une poutrelle de battant B en dessous du plan inférieur de la chaîne, la poutrelle B étant montée à ses extrémités
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dans un sens et dans 1<1> autre grâce à des moyens d' actionnement, non représentés? par exemple au moyen d'un arbre de vilebrequin. Un peigne R, ayant la forme d'ur. ensemble de fils métalliques parallèles situés dans un même plan, monté sur les plaques plates du cadre, avec les fils de chaîne passant dans leurs intervalles, fait saillie vers le haut du côte arrière du battant, de façon à pousser chaque nouvelle trame contre la ligne de serrage lorsque le battant pivote vers l'avant. Le tissu une fois tissé est recueilli de manière classique sur un ^souple collecteur non représenté.
Le tissu comporte une lisière grossière ou en frange Q, parce que la trame est insérée de façon continue dans la foule de chaîne d'un même côté de celle-ci plutôt qu'alternativement à. partir de ses côtés opposés comme cela se fait d'habitude dans le tissage à navette. Cette lisière grossière peut être taillée au moyen de ciseaux ou couteaux K à cet effet en position de travail sur la ligne de serrage et actionnés de manière habituelle.
Conformément à l'invention, le battant B du métier est équipé d'un tube de guidage de trame segmentaire discontinu de façon à faciliter, d'une manière en soi connue, l'évacuation des fils de trame F au travers de la foule, le tube de guidaga constituant un obstacle par interpénétration avec les extrémités de trame dans l'intérieur de la foule lorsque le battant se trouve dans sa position la plus en arrière et sortant de la foule, tandis que le battant se déplace vers l'avant. De préférence, le battant porte un dispositif de soulèvement et d'extraction de trame, désigna dans l'ensemble par 0, de façon à dépla-
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ds guidage. La trame est projetée dans le tube de guidage discontinu au moyen d'une bouffée ou pulsation d'air émise
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le battant près d'un côte de la foule, tandis que l'extrémité libre de la trams insérée est reçue au-delà du côté
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à dépression porté par l'extrémité opposée du battant et, si désiré, elle est saisie par une pince associée à ce tube. De préférence, le tube est supporté avec possibilité de déplacement de manière à suivre le trajet de la trame au cours du battage. le tube de réception peut inclure un moyen de détection photoélectrique (non visible) pour détecter l'arrivée de la trame à cet endroit et émettre
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production de la pulsation d'air par la tuyère est commandée avec précision au moyen d'une unité de commande d'exci-
tation de la tuyère qui est actionnée à des instants déterminés en relation avec le fonctionnement cyclique du métier. Une longueur convenable de trame est extraite d'un rouleau de trame ou autre source P et est rendue disponible pour la tuyère d'insertion [pound] au moyen d'une unité de dosage et de débit de fil M, disposée en un emplacement fixe
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serrage C est interposé entre l'unité de dosage M et la tuyère N pour saisir positivement la trame P à un instant déterminé en rapport avec l'action d'insertion.
On décrira maintenant individuellement les diverses unités composantes du système qui présentent des caractéristiques nouvelles.
I. (a) L'installation selon l'invention comprend d'abord un mécanisme de rétraction du tube de guidage discontinu qui est particulier.
Dans un métier classique, le battant est consti-tué par une grande poutrelle massive traversant toute la largeur du métier, la surface supérieure de la poutrelle étant, dans la position d'insertion de trame arrière, pratiquement coplanaire avec les fils formant le côté inférieur ou plancher de la foule, ce qui fait que la navette peut glisser sur la poutrelle en traversant la foule.
Dans le métier de la présente invention, le volume de la poutrelle de battant est dilatable, en ne conservant seulement qu'une ossature de la poutrelle et en ayant par exemple la forme d'un canal 39 qui est ouvert vers le haut et qui est fixé aux extrémités des épées de chasse L, comme cela est nécessaire pour supporter mécaniquement les divers éléments composants, y compris le tube de guidage de trame discontinu ou segmenté de l'invention. Ainsi qu'il a été dit, ce tube T est constitué par un alignement axial de segments annulaires minces 41 (qu'on voit mieux sur les figures 2A et 2B), qui ont de préférence une épaisseur axiale ne dépassant pas 2,5 cm environ pour permettre leur introduction vers le haut dans l'intérieur de la foule S par les intervalles entre les fils de chaîne W sans éroder ou autrement en-
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à la résistance mécanique, par exemple 0,6 à 0,9 cm. Chaque segment de tube 41 comporte un prolongement radial 43
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phérique inférieur pour permettre que les éléments soient montés, en étant alignés axialement et écartés, sur une base commune 45, dirigée transversalement, dans laquelle les extrémités du prolongement 43 sont fixées ou incor-
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sertion par le perçage intérieur 47, de diamètre prédéterminé, de l'alignement axial des segments annulaires 41 et on prévoit l'échappement latéral du fil de trame hors de l'alignement des segments lorsqu'il est extrait de la foule, par un intervalle étroit 49 ménagé dans chaque segment en un point périphérique commun sur son secteur ou. cadran supérieur arrière.
Dans les dispositions connues de l'art antérieur, le tube de guidage discontinu est fixe par rapport au battant. Il est évident en tout cas que les éléments du tube de guidage doivent être complètement extraits de l'intérieur de la foule S avant que le peigne R n'atteigne la position de battage pour permettre à la trame F de flotter librement à l'intérieur de la foule avant d'être poussée contre la ligne de serrage E de duite du tissu par le mouvement vers l'avant du peigne R. En général, les dispositions de l'art antérieur exigeaient habituellement une certaine variation du trajet arqué normal du battant de façon à obtenir à temps une rétraction du tube de guidage, par exemple, en inclinant le battant et le peigne en bloc vers l'avant en direction de la ligne E du tissu.
Mais ceci fait que le peigne présente une inclinaison considérable dans sa position de battage, ce qui implique que la force chassant le fil contre la ligne E soit appliquée sous un certain angle, par rapport au plan de ladite ligne, en déplaçant le fil vers le bas en même temps qu'il est poussé vers l'avant contre la ligne E,
ce qui peut provoquer des déformations du tissu, tandis que dans la conception classique du métier, le trajet arqué de l'extrémité de battant supérieure est plus ou moins symétrique vis-à-vis d'un plan vertical, de manière à procurer le meilleur compromis entre la position de préférence horizontale du battant au cours de l'insertion de trame et la position de préférence verticale du peigne dans la position de battage.
Dans la présente invention, la structure du battant est modifiée de façon à incorporer une monture permettant le déplacement vertical relatif du tube d'insertion de trame. La conception de la monture n'est pas critique et peut prendre des formes diverses. Par exemple, chaque épée de chasse peut être pourvue d'une paire de colliers 53, écartés dans le sens vertical et alignés axialement pour recevoir avec coulissement une tige glis-sante 55 passant par les ouvertures ménagées dans le fend
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rieure à la base support 45 du tube d'insertion T. Les extrémités de la base 45 sont reliées aux extrémités supérieures de barres d'entraînement 51, sensiblement verticales, qui pivotent à leurs extrémités inférieures sur le bâti du métier, sur un axe pivot 54 écarté vers l'arrière par rapport à l'axe pivot A des épées de chasse L. En conséquence, lorsque le battant pivote, les extrémités supérieures des barres d'entraînement 51 tournent sur un arc plus incliné indiqué par les flèches doubles, que les
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le déplacement vertical de la base du tube de réglage 45 et donc du tube de guidage T lui-même, par rapport au canal de battant 39. De cette façon, au cours du battage, le tube de guidage T a un mouvement composé, en pivotant suivant un arc avec le battant -tout en se déplaçant luimême verticalement et le point de sa complète rétraction hors de la foule peut par conséquent varier comme désiré, indépendamment de la position du battant B, en réglant la position de l'axe de pivot inférieur 54 de la barre d' entraînement 51 par rapport à l'axe pivot A des épées de
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La rétraction prématurée du tube de guidage T
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meilleure occasion aux fils de chaîne de se restaurer par rapport à une déformation quelconque dans leur position normale, comme suite à l'extraction entre eux des segments
41 du tube de guidage. On a trouvé que si le tube est fixe relativement au battant et que sa rétraction est ainsi retardée, les fils de chaîne (qui doivent se décaler latéralement quelque peu pour permettre le passage des segments du tube de guidage) peuvent être maintenus dans une telle position écartée au moment où la trame est poussée contre la ligne de serrage du tissu et reste "collée" dans cette position erronée, lorsque la foule s'effondre au cours de l'inversion des groupes de ses fils de chaîne.
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éléments de peigne trop épais.
En choisissant la position de la fente ou inter-
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du tube de guidage 41 le long de leur partie périphérique supérieure, on devrait de préférence considérer le mouvement composé du tube de guidage T, qui inclut à la fois la composante verticale et la composante arquée habituelle. Ainsi, plus le déplacement vertical du tube de guidage est petit, plus la position de la fente de sortie 49 est rapprochée de l'extrémité inférieure du cadran de segment supérieur voisin du peigne R et vice-versa.
Les segments 41 du tube de guidage eux-mêmes peuvent être moulés en tout matériau plastique solide et durable, par exemple celui connu sous le nom de Delrin, de préférence garni ou renforcé de fibres de verre coupées pour accroître la résistance. Des segments construits de cette façon présentent le léger désavantage d'être dépourvus de conductivité et peuvent être capables de développer des charges électriques statiques au cours du tissage. Ceci oeuf être évité en appliquant un revêtement métallique,
par exemple par dépôt sous vide, sur les segments et en les mettant à la masse du bâti du métier. Suivant une autre <EMI ID=84.1> coulé. Lorsqu'on assemble les tubes de guidage de l'invention, on dispose une multiplicité de ces segments en nombre suffisant (suivant la largeur du métier et la séparation désirée) alignés axialement sur un tréteau, en fournissant ce qu'on estime procurer un alignement raisonna-
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tolérer des écarts de cet ordre de grandeur sans effet nuisible appréciable; néanmoins, on pourra obtenir un fonctionnement bien meilleur lorsque les parois intérieures des segmenta alignés 41 sont soumises à une rectification.
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coupe légèrement effilée et fendue axialement, ayant un diamètre maximal qui dépasse légèrement le diamètre du perçage inférieur de départ des segments, moulés brut. passe au travers de l'alignement des segments, tout en tournant à une vitesse modérée de quelques centaines de tours/minute, par exemple au moyen d'une perceuse à main, la tête de la tige étant revêtue d'un compound abrasif
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extrêmement uniforme des ouvertures de perçage des segments dans l'alignement du tube de guidage et élimine toute irrégularité intérieure. On vérifiera visuellement que l'opération de rectification est suffisante en plaçant l'oeil suivant le perçage de l'alignement et en regardant si les surfaces du perçage paraissent brillantes ou luisantes.
A titre d'illustration d'un assemblage effectif de tube pour tissage avec des fils de chaîne de coton 40 tors s avec une densité d'environ 30 fils par centimètre de la largeur du métier, on pourrait utiliser un segment de tube pour 20 fils de chaîne.
La grandeur du diamètre du perçage du tube de guidage T peut se répercuter de manière appréciable sur
le fonctionnement du système si elle est mal choisie. Par exemple, avec des tuyères à différents profils et des aires
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un diamètre de perçage de 1,9 cm fonctionne bien. Si le diamètre est réduit à 1,5 cm environ, seule la tuyère la
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largeur d'un métier normal et le temps de parcours de la trame est accru d'une façon prohibitive. Apparemment, il faut que le diamètre du perçage soit relativement grand pour permettre une entrée relativement facile et le passage du jet d'air fourni par la tuyère. En premier lieu, le diamètre du perçage du tube en rapport avec le diamètre de sortie de la tuyère, son écartement de l'entrée du tube <EMI ID=91.1>
que le jet entre pratiquement complètement dans l'entrée
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trop "serré" par rapport à la colonne d'air se déplaçant au travers, sinon la colonne rencontrerait une résistance excessive en passant au travers de la foule et "fuirait" ou s'échapperait par la fente 49 et par l'écartement entre les éléments de tube. Si l'ouverture de tuyère est suffisamment grande pour émettre une bouffée d'air massive,
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la résistance est encore manifestée en retardant sérieusement l'avance même d'une telle bouffée massive. On ne sait actuellement jusqu'où le diamètre du perçage peut être augmenté sans s'approcher d'un environnement non confiné pour la trame et sans perdre l'avantage du tube de guidage; il pourrait donc être utile de faire des expériences pour établir les limites effectives de la variation du diamètre du perçage dans les cas douteux.
Dans le mode de réalisation du métier selon l'invention tel que représenté sur les dessins, la tuyère d'insertion de trame N est montée sur l'ossature de battant 39 dans une position stationnaire ou fixe et ne se déplacé pas au synchronisme avec le mouvement composé du tube de guidage de trame. Ceci permet une construction simplifiée et de cette façon l'efficacité du tube pour l'insertion de la trame n'est pas réduite de manière appréciable. Au cours de la phase d'insertion de trame, le mouvement vertical du tube est pratiquement nul, et l'axe de la tuyère d'insertion est aligné sensiblement sur l'axe du tube de guidage pendant cette phase. Mais, si on le désire, la tuyère d'insertion N pourrait être également montée sur la base support mobile 45 du tube de guidage
de trame, de sorte que l'axe de la tuyère "suivrait" en fait l'axe central du tube de guidage dans le cycle de travail complet du métier. On peut comprendre que cette disposition pourrait procurer un léger accroissement supplémentaire de la vitesse de travail globale en permettant de déclencher la. phase d'insertion de trame en un point situé un peu plus tôt dans le cycle.
(b) On exposera maintenant les particularités du mécanisme de soulèvement et extraction de la trame.
Lorsque le tube de guidage de trame est rixe ,sur le battant comme il est connu, dans les systèmes d'insertion de trame par l'air, sa fente d'évacuation est placée en un point de la partie périphérique supérieure des segments de tube annulaires, de sorte que le trajet
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produit le déplacement passif du fil de trame inséré hors de la fente d'évacuation. C'est-à-dire que lorsque le tuba de guidage, avec son fil de trame inséré à son intérieur, sort de la foule ses minces segments annulaires individuels sont capables de coulisser dans les intervalles entre les fils de chaîne, tandis que le fil de trame lui-même, étant restreint par la nappe alignée des fils
de foule, ne peut le faire et doit donc rester dans l'intérieur de la foule lorsque les segments du tube de guidage pivotent et en sortent. Par suite, on a choisi la position de la fente d'évacuation pour faciliter le passage à travers elle du fil de trame. Dans l'invention, on peut utiliser le déplacement massif de la trame, si désiré, et tandis que l'emplacement optimal de la fente d'évacuation
49 à cet effet peut varier suivant toute réalisation spécifique, on a trouvé en général qu'on obtient de bons résultats avec un emplacement à 130 à 1400 environ, en partant du plan passant par l'axe des prolongements supports 43 et en comptant dans le sens des aiguilles d'une montre.
Mais, dans l'invention, on préfère qu'au lieu d'effectuer le déplacement des fils de trame insérés de manière passive comme ci-dessus, il soit prévu un mécanisme pour soulever et extraire chaque fil de trame inséré, de manière positive, au travers de la fente d'évacuation 49 de l'alignement de segments de tube. De cette façon on peut exercer un contrôle plus direct sur la position du fil de trame au cours du battage et le déplacement de la trame peut être effectué en un point situé
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serait autrement possible. A cet effet, comme on voit sur
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la largeur du métier, du côté avant du canal de battant
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l'accès au tube de guidage à partir de l'avant du métier.
Les extrémités de l'arbre de balancement 61 sont capables
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largeur de la :foule, y compris aux points voisins des bords latéraux de la foule. Comme la. masse relative de la trame est en tout cas extrêmement petite, on n'a besoin que d'un nombre de doigts de levage 65 suffisant pour maintenir la trame raisonnablement droite au cours de l'action de soulèvement (il en suffit de quatre pour un métier de 101 cm, bien que naturellement on puisse en utiliser davantage et les doigts de soulèvement 65 peuvent être très minces, de manière à passer aisément par les intervalles entre les fils de chaîne de la foule. Un le-
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de l'arbre de balancement et ce levier agit par son extrémité à la façon d'un galet suiveur de came en coopérant avec une rampe 69 établie dans une partie stationnaire
71 du bâti du métier. La rampe 69 présente un tracé incurvé approprié à donner le mouvement désiré au doigt de soulèvement et inclut, dans la disposition représentée schématiquement sur la figure 1, une partie arquée 69a en
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raccorde à une partie avant 69b de forme générale horizontale et, au cours de l'insertion de trame au point mort arrière, les doigts 65 eont rétractés en dessous du perçage 47 du tube T comme on voit en pointillé sur la figure 3; et, lorsque le battant démarre vers l'avant, vers la position de battage, le suiveur s'engage immédiatement en montant dans la partie de rampe 69a pour faire pivoter les doigts 65 rapidement vers le haut qui viennent dans la position en trait plein de la figure 3; par suite, la trame est soulevée dans le sens vertical au travers de la fente d'évacuation 49 du segment de tube 41, après quoi le suiveur chute pour rétracter les doigts 65 et entre dans la partie de rampe horizontale 69b de façon à maintenir de façon stable les doigts 65 dans leur position rétractée au cours du battage.
Lorsque le battant revient à la position d'insertion de trame, les doigts pivotent
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rétractée en dessous du perçage du tube de guidage, prêts pour l'insertion de la trame suivante.
La forme des doigts peut varier, en ayant à l'esprit que les doigte doivent finalement quitter la fouie entre les =ils de chaîne de la même raçon que les segments du tube de guidage et doivent être écartés de la ligne de serrage dans la position de battage. Egalement, les extrémités des doigts rencontrant le fil doivent être contournées pour saisir positivement et maintenir le fil au cours de leur action de soulèvement de façon à maintenir un bon contrôle du fil. Par conséquent, de préférence, l'extrémité arrière de chaque doigt de soulèvement se termine par une entaille 71, de forme générale en V, pour définir une fourche dans laquelle le fil tombera naturellement lorsque les doigts sont soulevés.
Le reste des doigts a une forme arquée de manière à conserver un intervalle par rapport aux fils de foule lorsque le battant pivote vers l'avant dans la position de battage. Il est également préférable que les extrémités, en entaille vers l'arrière, des doigta de soulèvement se trouvent, dans leur position rétractée, un peu au-delà, dans le sens vers l'arrière,
du plan central du tube de guidage; ceci place le fil de trame plus près du côté arrière du perçage du tube de guidage que du coté avant et favorise l'évacuation régulière par la fente de sortie 49.
Sous l'impact du mécanisme de soulèvement, le fil de trame est déplacé sensiblement verticalement par rapport au mouvement du tube de guidage au coura du battage et par conséquent la région de la fente d'évacuation doit coïncider pratiquement avec le point haut de la périphérie des segments de tube. De cette façon l'extraction de la trame est déterminée par l'action de soulèvement positive du mécanisme du soulèvement, indépendamment du mouvement du tube de guidage par rapport au fond de la foule.
(c) En ce qui concerne l'ensemble constituant la tuyère d'insertion. de trame, il faut souligner qu'afin d'obtenir une commande plus précise et instantanée du débit d'air par la tuyère N pour faire progresser le fil de trame à travers la foule de chaîne du métier, on a conçu un ensemble spécial de tuyère et de servocommande. Comme on voit sur la figure 4, cet ensemble de tuyère comporte un carter extérieur 73 enfermant un espace intérieur, ce carter ayant de préférence une forme circulaire, bien que sa conformation ne scit pas critique. Une extrémité du carter, sur la gauche de la figure 4, est fermée par une plaque couvercle 77 fixée par des boulons ou d'autres <EMI ID=104.1>
saisi de façon étanche par ses bords entre les surfaces de butée du carter et la plaque, en serrant l'extrémité du
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A l'intérieur du carter se trouve un noyau en deux parties, repéré de façon générale par 83, qui a la double fonction de délimiter, avec la paroi intérieure du carter, une chambre de stockage annulaire 75, allongée dans le sens axial qui sert à contenir une quantité déterminée d'air comprimé et qui forme entre ses deux parties un passage annulaire divergent se terminant par un col et une ouverture de sortie.
Les deux parties du noyau incluent un manchon creux extérieur 85, qui présenta une paroi extérieure 86
<EMI ID=106.1> conique 87, et un bouchon 89 interne en forme générale de trompette évasée, s'adaptant avec écartement dans le perçage conique du manchon. Le manchon creux 85 peut être fixé au moyen d'une bride périphérique solidaire 91 à son extrémité extérieure 88 (de droite) au moyen de vis ou d'éléments analogues 93 à l'autre extrémité du carter pour compléter la fermeture de l'espace de stockage de la chambre, bien que le manchon et la bride puissent être des pièces séparées reliées ensemble.
En tout cas, le manchon
85 est supporté en porte-à-faux à l'intérieur du carter
73 par une attache de son extrémité extérieure à l'extrémité de droite du carter, qui ferme également ce carter
(et � part l'orifice de la tuyère) l'extrémité intérieure du manchon fait saillie librement dans l'intérieur du carter jusqu'au voisinage de son extrémité de tête.
Le bord d'extrémité libre du manchon creux 85 est arrondi comme on voit en 95 pour procurer une incurvation lisse et sensiblement rentrante entre le bord. vu!sin de la paroi conique 87 et la paroi extérieure 86 du manchon 85. De préférence, la partie de paroi extérieure
86 voisine du bord d'extrémité libre 95 se développe avec
une incurvation convexe ou quelque peu bulbeuse comme indiqué en 97 pour se raccorder plus régulièrement avec
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tie correspondante de la paroi intérieure du carter 73 fait saillie radialement vers l'intérieur, suivant une incurvation concave comme indiqué en 99 pour former dans l'intervalle intermédiaire une embouchure annulaire 101 qui va en s'effilant graduellement et en s'incurvant vers l'intérieur à l'extrémité de la chambre d'accumulation 75.
Le bord d'extrémité libre arrondi 95 du manchon
85 offre un contact de butée avec une région annulaire interne du diaphragme 81 et fonctionne comme siège d'une
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der le début d'air sous pression provenant de la chambre d'accumulation 75. La paroi intérieure 87 du manchon du noyau, après une incurvation convexe légère initiale à son extrémité se raccordant au bord d'extrémité libre arrondi 95, présente une forme conique inclinée sensiblement régulière et à l'intérieur de l'espace conique ainsi formé le bouchon 89 en forme de trompette est maintenu fixe et supporté par le côte intérieur de la tête de car-
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région centrale du diaphragme étant pincée entre la face d'extrémité plate du bouchon et la tête du carter. La paroi extérieure 90 du bouchon est espacée de la paroi intérieure conique 87 du manchon 85 et ensemble elles définissent un passage d'alimentation convergent 105 dont le rayon diminue graduellement vers l'extrémité 91 du manchon supporté et subit un léger rétrécissement d'épaisseur annulaire au voisinage du bord d'extrémité arrondie
95 du manchon.
L'extrémité de sommet du manchon 89 en forme de trompette se termine un peu en deçà de l'extrémité exté-
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perçage 87 constitue une région de col 107 de la tuyère, reliée au passage annulaire effilé 105. La région de col
107 se prolonge par un orifice 108 de l'extrémité supportée du manchon 85, soit avec une forme cylindrique droite comme on voit en pointillé sur la figure 4, soit en s'évasant de façon divergente comme indiqué en trait plein, suivant le type d'ouverture d'orifice de tuyère qu'on désire, comme on l'expliquera.
A travers l'intérieur du bouchon 89 en forme de
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passage axial 109 qui est occupé par un tube d'alimentation de trame 111 couvrant toute la longueur du bouchon 39 et faisant saillie au-delà, ou moins jusqu'au plan de la face d'extrémité extérieure 88 du manchon 85 et ainsi jusqu'à la limite extérieure du perçage 107 dans celui-ci. De préférence, le tube d'alimentation de fil 111 est construit solidairement d'une broche support 113 en forme de T, qui est incorporée et fixée dans le bouchon, par exemple avec les mêmes boulons 103 qui fixent le bouchon 89 lui-même à la -bête de carter 77. Le tube d'alimentation et la broche
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placement.
La face intérieure de la tête de carter 77
<EMI ID=113.1> <EMI ID=114.1> ou tubulure 115 s'ouvrant vers le diaphragme qui en fait le farine et cet évidement annulaire est relié par un con-
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traders d'un orifice convenable 117 de la tête de carter
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de commande, par exemple de l'air sous pression, dans le
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que le diaphragme 81 est exposé sur sa face intérieure à une aire annulaire de dimension prédéterminée, formée par
-La tubulure creuse 115 dans la tête de carter. Comme le diaphragme fléchira comme il est nécessaire pour équilibrer les forces agissant sur ses deux faces, son mouvement sera déterminé par le rapport de chacune de ces aires multiplié par la pression correspondante du fluide qui agit dessus. Les aires annulaires de l'embouchure 101 et de la tubulure 115 peuvent être les mêmes; dans ce cas, tant que la pression de l'air de commande dans la tubulure
115 est inférieure à la pression effective de l'air dans la chambre d'accumulation 75, le diaphragme 81 sera déplacé vers l'axe général en s'écartant du bord d'extrémité arrondi 95 du manchon du noyau et en établissant la communi- <EMI ID=118.1>
trémité de début du passage annulaire 105 vers l'ouverture d'orifice de tuyère 108.
Comme le passage annulaire 105 commence sur le cote radialement intérieur du bord d'extrémité arrondi 95 du manchon 85 proche de l'embouchure de chambre 101, on voit que si le diaphragme agissant 81 se met à quitter son siège sur le bord d'extrémité arrondi et que l'air sous pression commence à s'échapper de l'embouchure de chambre d'accumulation 101, l'aire de surface annulaire effsctive
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de son siège avec une sorte d'effet d'avalanche. Par conséquent, le diaphragme se déplace pratiquement de manière instantanée de sa position fermée sur son siège jusqu'aux limites de sa position ouverte ou écartée de son siège,
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c'est-à-dire par sa souplesse, le jeu de tension, etc..
Ainsi, l'action d'ouverture de la "valve" à diaphragme de la tuyère de l'invention est extrêmement rapide et en fait on a trouvé qu'il était possible d'avoir une réponse
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exprimant le temps requis pour que la pression dans le passage annulaire 105 atteigne sensiblement la pleine pression existant au début dans la chambre d'accumulation
75.
Quand on désire arrêter l'écoulement d'air provenant de la chambre d'accumulation 75, on impose à nouveau une pression d'air de commande de grandeur suffisante sur le cote extérieur du diaphragme à l'intérieur de la tubulure annulaire de commande 115 et on comprendra que si les aires de surface de diaphragme annulaire intérieure et extérieure effectives sont les mêmes, on aura besoin d'une pression de commande dépassant la pression de chambre d'accumulation pour ramener le diaphragme à sa position appliquée contre son siège au contact avec le bord d'extrémité arrondi 95 du manchon de noyau.
C'est pourquoi le rapport de la dimension annulaire ou radiale de la tubulure de commande 115 à la dimension annulaire ou radiale de l'embouchure 101 de la chambre d'accumulation est de préférence sensiblement supérieur à 1, par exemple de l'ordre de 2 ou de plus de 1 , pour réduire la différence entre les pressions de commande d'ouverture et de fermeture. Le choix de tels rapports élevés d'aires de surface effective présente l'avantage supplémentaire de permettre de déduire une pression de commande de la même source que l'alimenta-
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rieure à la pression de la chambre d'accumulation, à cause
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annulaires effectives sur les côtés opposés du diaphragme.
Comme l'air, lorsqu'il s'échappe de la chambre
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complète de son sens de circulation depuis l'embouchure
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la valve à diaphragme s'ouvre, il est souhaitable que l'embouchure 101 et l'entrée du passage 105 soient conformées comme il a déjà été exposé de façon à favoriser la transition régulière du débit d'air et la communication régulière entre l'embouchure 101 et le passage 105 sans avoir de bord aigu ou de coude dans les parois et donc en réduisant la turbulence et les pertes par friction du débit d'air ainsi que l'usure abrasive sur le diaphragme, qui doit prendre en fonctionnement une oscillation rapide entre ses positions de fermeture et d'ouverture. Pour les mêmes raisons la surface de la paroi du carter et la tête voisine de la région annulaire non supportée du diaphragme doivent être légèrement évidées comme indiqué en 119 et
121, de manière à fournir un intervalle libre pour l'oscillation sans entrave du diaphragme.
Autrement, la durée d'usage du diaphragme serait fortement réduite. Comme matière convenable pour le diaphragme, on pourra employer
du buna ou du caoutchouc au néoprène, de préférence renforcé par une toile.
Le volume total du passage 105 et du col 107
est pris aussi petit que possible en harmonie avec d'autres nécessités, car l'espace situé en aval du diaphragme 81 contient de l'air résiduel après la fermeture du diaphragme et, s'il est trop grand, ceci prolonge les caractéristiques de déclin de la tuyère.
Dans certaines circonstances un prolongement de l'ouverture d'orifice 108 dans la face extérieure 88 du manchon 85 au moyen d'un tube 124 droit, de forme cylindrique, (qu'on voit en trait mixte sur la figure 4) peut
être utile. Un@ région centrale d.e la face d'extrémité du
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recevoir une extrémité d'un tel tube 124, qui peut être fixé en place au. moyen de boulons ou d'autres moyens de fixation 125 et la conception du manchon à noyau et de la bride support en deux pièces peut simplifier la cons-
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Pour avoir un fonctionnement souple, il est avantageux que la dimension et le contour de l'aide de col d'un ensemble de tuyère donné soient variables et à cet effet la région de col du manchon de tuyère est constituée par une pièce insérée interchangeable 127 qui s'a-
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l'extrémité du manchon. Chaque pièce insérée peut être percée à une dimension donnée et avec un contour donné pour permettre de changer facilement les caractéristiques de la tuyère. On n'a pas besoin d'un joint particulier ou d'une tresse spéciale pour des tolérances ne dépassant
<EMI ID=130.1>
L'ensemble à tuyère d'insertion de trame N est monté sur le battant du métier de façon que la tuyère puisse être "déclenchée" au point convenable du cycle opératoire du battant. Ainsi qu'il a été dit, la tuyère d'insertion de trame pourrait être montée pour avoir un mouvement composé semblable à celui du tube de guidage. Néanmoins, cette relation de coïncidence n'est pas nécessaire et on a obtenu des résultats très satisfaisants en montant la tuyère fixe sur le battant, avec son axe sensiblement aligné sur l'axe du tube de guidage discontinu lorsque ce dernier est en position de repos au point arrière extrême du mouvement du battant.
l'utilisation de la "valve" de commande à diaphragme qui vient d'être décrite élimine la nécessité d'avoir des valves de commande supplémentaires dans l'ali-mentation de l'air sous pression vers la chambre d'accumulation et la paroi du carter peut comporter un orifice d'alimentation 131 de raccordement à une extrémité d'un conduit d'alimentation 133 (en trait mixte) qui mène à la source d'alimentation principale, non représentée. On décrira par la suite un mode de réalisation préféré d'un circuit complet du fluide sous pression.
Comme il est souhaitable que la tuyère soit montée en bloc sur le battant, la dimension globale de la navette est maintenue de préférence dans des proportions assez modestes pour éviter d'interférer avec d'autres parties du métier et à son tour ceci impose une limitation à la capacité possible de la chambre d'accumulation 75 à l'intérieur de la tuyère. Dans la réalisation représentée, on a trouvé qu'une capacité acceptable pour le volume d'accumulation était de 98,3 car. Avec cette capacité
<EMI ID=131.1>
lors de l'ouverture de la valve à diaphragme peut être soumise à un déclin initial avancé à partir d'une valeur maximale ou de crête égale à la pression d'accumulation
dans la chambre 75 et ce déclin de la pression d'actionnement peut entraîner une réduction de la force de poussée effective réellement exercée sur le fil de trame. Dans la pratique actuellement préférée de l'invention, la pression d'actionnement est soutenue, au cours de la durée de la pulsation d'air émise par l'orifice de la tuyère, aussi proche que possible de son niveau maximal et cet objectif peut être réalisé en augmentant la capacité de la chambre d'accumulation au moyen d'un réservoir ou accumulateur supplémentaire 137, ayant une capacité sensiblement plus grande, qui est relié à la source de pression d'alimentation comme indiqué en 136.
De cette façon, la pression de charge effective appliquée à l'orifice de tuyère par l'intermédiaire du passage 105, qui autrement déclinerait lorsqu'il s'échappe de plus en plus d'air de la chambre d'accumulation 75, est continuellement complétée au moyen d'air frais fourni par le réservoir 137. Ce réservoir doit être monté aussi près qu'il est commode de la tuyère N, par exemple an dessous de la même extrémité de battant qu'en 137 sur la figure 1 et est relié à la tuyère par un conduit 138.
Si l'on laissait le diaphragme ouvert suffisamment longtemps, il est évident que l'effet de déclin se produirait, même avec addition de la capacité du réservoir, mais avec les temps de fonctionnement limités de
la tuyère de l'invention, on a trouvé qu'on peut soutenir une pression de charge de travail maximale par la pulsation avec l'addition d'une capacité de réservoir d'environ
<EMI ID=132.1>
On a déjà mentionné "l'effet multiplicat-eur" produit en choisissant un rapport supérieur à 1 entre les aires de travail effectives sur les côtés opposés du diaphragme 81. Cet "effet multiplicateur" peut être accru au moyen d'une autre structure possible de tuyère, représentée sur la figure 5, qui est pour la plus grande part identique à la tuyère de la figure 4 et dotée des mêmes repères. D'après cette disposition autre, un anneau 139 d'écartement de carter est interposé entre l'extrémité de tête de la paroi du carter et les bords correspondants de la tête de carter 77, avec le diaphragme 81 en sandwich, et un diaphragme pilote supplémentaire SI ! est serré en place sur l'autre côté de l'anneau 139, de sorte qu'un diaphragme
<EMI ID=133.1>
<EMI ID=134.1>
centrales des deux diaphragmes 81 et 81' sont fixées avec la relation d'écartement voulue au moyen d'un disque d'écartement annexe 143 qui est serré entre la face plate du bouchon conique 89 et l'air correspondante de la tête de carter 77 et qui serre à son tour les régions centrales des diaphragmes.
A l'intérieur de l'espace creux annulaire 141 entre les deux diaphragmes et les bords latéraux, se faisant mutuellement face, de l'anneau et du disque, on a disposé un anneau 145 flottant librement, qui présente, grâce à une bride 147 faisant saillie latéralement, un plus grand rayon annulaire et donc une aire superficielle effective plus grande sur son côté extérieur
149 que sur son côté intérieur 151, la dimension annulaire du côté intérieur et plus petit 151 de l'anneau flottant
145 suffisant pour couvrir complètement, par l'intermédiaire du diaphragme 81, l'embouchure 101 de la chambre d'accumulation 75. Ainsi, une pression de commande plus petite appliquée contre le diaphragme pilote extérieur 81' servira à commander le mouvement du diaphragme 81 "de
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donnée de la chambre d'accumulation et le rapport des aires annulaires différentielles intéressées 149, 151 de l'anneau flottant accroît "l'effet multiplicateur" exercé sur le diaphragme de travail 81, comme on le verra par l'analyse mathématique suivante.
D'après la description générale précédente, on comprendra qu'un état d'équilibre existera sur les deux côtés opposés du diaphragme de travail 81 lorsque le pro-
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<EMI ID=137.1>
surface et si les aires superficielles sont fixées, cette condition d'équilibre basculera lorsque la pression d'un côté ou de l'autre s'élèvera au-dessus ou descendra en dessous de sa valeur d'équilibre. Cette relation peut être illustrée quantitativement en admettant un ensemble donné de dimensions pour les aires de travail effectives des côtés opposés du diaphragme, ensemble qui est utilisé
<EMI ID=138.1>
Ainsi, on admettra que le diamètre intérieur de l'anneau flottant 145 est de 3,81 cm, le diamètre extérieur de la face intérieure 151 de l'anneau est 6 cm, le diamètre extérieur sur la face pilote de l'anneau incluant la bride latérale 6,4 cm, le diamètre du contact circulaire du bord d'extrémité de manchon arrondi 95 avec le diaphragme de travail 81 (c'est-à-dire l'endroit du "siège" de la
<EMI ID=139.1>
la chambre d'accumulation 75 est de 551,5 kPa. L'aire annulaire sur le coté pilote 149 de l'anneau peut être calculée en soustrayant l'aire de l'ouverture intérieure de l'aire totale de l'anneau, du côté pilote. Comme l'aire
<EMI ID=140.1>
<EMI ID=141.1>
<EMI ID=142.1>
<EMI ID=143.1>
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de l'anneau.
L'aire totale de la face de travail de l'anneau.
<EMI ID=145.1>
délimitée à l'intérieur du bord d'extrémité 95 du manchon
<EMI ID=146.1>
<EMI ID=147.1>
la face de diaphragme de travail qui supporte la pression d'accumulation. A l'état d'éauilibre, la relation suivante se vérifie :
<EMI ID=148.1>
<EMI ID=149.1>
<EMI ID=150.1>
<EMI ID=151.1>
soit donc 395,2 kPa. Par conséquent, tant que la pression
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maintenu en position fermée.
Par ailleurs, dès qu'on laisse la pression pilote tomber en dessous de la pression d'équilibre de 395,2 kPa, le diaphragme 81 sera déplacé par la pression d'accumulation Ps. Instantanément, au moment où ce déplacement se produit, la région marginale intérieure de la face de diaphragme de travail, précédemment protégée par le bord d'extrémité arrondi 95 du manchon (c'est-à-dire la région de la face du diaphragme 81 comprise à l'intérieur du "siège de valve"), devient exposée à la force de la près-la tête de carter 77. Le tuoe d'alimentation et la broche support s'adaptent avec coulissement télescopique dans le passage axial 109 ménagé dans le bouchon de façon à faci-
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placement.
La face intérieure de la tête de carter 77 contiguë au diaphragme 81 en face de la chambre 75 est
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ou tubulure 115 s'ouvrant vers le diaphragme qui en fait
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<EMI ID=156.1>
travers d'un orifice convenable 117 de la tête de carter jusque une source (non représentée) d'un fluide gazeux de commande, par exemple de l'air sous pression, dans le but de commander le mouvement du diaphragme. On. comprendra que le diaphragme 81 est exposé sur sa face intérieure à une aire annulaire de dimension prédéterminée, formée par la tubulure creuse 115 dans la tête de carter. Comme le diaphragme fléchira comme il est nécessaire pour équilibrer les forces agissant sur ses deux faces, son mouvement sera déterminé par le rapport de chacune de ces aires multiplié par la pression correspondante du fluide qui agit dessus.
Les aires annulaires de l'embouchure 101 et de la tubulure 115 peuvent être les mêmes; dans ce cas, tant que la pression de l'air de commande dans la tubulure
115 est inférieure à la pression effective de l'air dans la chambre d'accumulation 75, le diaphragme 81 sera déplacé vers l'axe général an s'écartant du bord d'extrémité arrondi 95 du manchon du noyau et en établissant la communication entre l'embouchure 101 de la chambrs 75 et l'extrémité de début du passage annulaire 105 vers l'ouverture d'orifice de tuyère 108.
Comme le passage annulaire 105 commence sur le coté radialement intérieur du'bord d'extrémité arrondi 95 du manchon 85 proche de l'embouchure de chambre 101, on voit que si le diaphragme agissant 81 se met à quitter son siège sur le bord d'extrémité arrondi et que l'air sous pression commence à s'échapper de l'embouchure de chambre d'accumulation 101, l'aire de surface annulaire effective du diaphragme exposé à la pression de la chambre augmente ou "grandit", ce qui agit pour déséquilibrer encore les forces agissant pour fléchir le diaphragme en l'écartant de son siège avec une sorte d'effet d'avalanche. Par conséquent, le diaphragme se déplace pratiquement de manière instantanée de sa position fermée sur son siège jusqu'aux limites de sa position ouverte ou écartée de son siège,
<EMI ID=157.1>
Ainsi, l'action d'ouverture de la "valve" à diaphragme de la tuyère de l'invention est extrêmement rapide et en fait on a trouvé qu'il était possible d'avoir une réponse
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exprimant le temps requis pour que la pression dans le passage annulaire 105 atteigne sensiblement la pleine pression existant au début dans la chambre d'accumulation
75.
Quand on désire arrêter l'écoulement d'air provenant de la chambre d'accumulation 75, on impose à nouveau une pression d'air de commande de grandeur suffisante sur le coté extérieur du diaphragme à l'intérieur de la tubulure annulaire de commande 115 et on comprendra que si les aires de surface de diaphragme annulaire intérieure et extérieure effectives sont les mêmes, on aura besoin d'une pression de commande dépassant la pression de chambre d'accumulation pour ramener le diaphragme à sa position appliquée contre son siège au contact avec le bord d'extrémité arrondi 95 du manchon de noyau.
C'est pourquoi le rapport de la dimension annulaire ou radiale de la tubulure de commande 115 à la dimension annulaire ou radiale de l'embouchure 101 de la chambre d'accumulation est de préférence sensiblement supérieur à 1, par exemple de l'ordre de 2 ou de plus de 1 , pour réduire la différence entre les pressions de commande d'ouverture et de fermeture. Le choix de tels rapports élevés d'aires de surface effective présente l'avantage supplémentaire de permettre de déduire une pression de commande de la même source que l'alimentation de la chambre d'accumulation 75, en rappelant que la pression de commande elle-même n'a pas besoin d'être supérieure à la pression de la chambre d'accumulation.. à cause de "l'effet de multiplication" du rapport inégal des aires annulaires effectives sur les eûtes opposés du diaphragme.
<EMI ID=159.1>
d'accumulation 75, doit subir une inversion pratiquement complète de son sens de circulation depuis l'embouchure
<EMI ID=160.1>
l'embouchure 101 et l'entrée du passage 105 soient conformées comme il a été exposé de façon à favoriser la transition régulière du débit d'air et la communication régulière entre l'embouchure 101 et le passage 105 sans avoir de bord aigu ou de coude dans les parois et donc en réduisant la turbulence et les pertes par friction du débit d'air ainsi que l'usure abrasive sur le diaphragme, qui doit prendre en fonctionnement une oscillation rapide entre ses positions de fermeture et d'ouverture. Pour les mêmes raisons la surface de la paroi du carter et la tête voisine de la région annulaire non supportée du diaphragme doivent être légèrement évidées comme indiqué en 119 et
121, de manière à fournir un intervalle libre pour l'oscillation sans entrave du diaphragme. Autrement, la durée d'usage du diaphragme serait fortement réduite.
Comme matière convenable pour le diaphragme, on pourra employer
du buna ou du caoutchouc au néoprène, de préférence renforcé par une toile.
le volume total du passage 105 et du col 107
est pris aussi petit que possible en harmonie avec d'autres nécessités, car l'espace situé en aval du diaphragme 81 contient de l'air résiduel après la fermeture du diaphragme et, s'il est trop grand, ceci prolonge les caractéristiques de déclin de la tuyère.
Dans certaines circonstances un prolongement de l'ouverture d'orifice 108 dans la face extérieure 88 du manchon 85 au moyen d'un tube 124 droit, de forme cylindrique, (qu'on voit en trait mixte sur la figure 4) peut
être utile. Une région centrale de la face d'extrémité du manchon 88 peut être creusée comme on voit en 123 pour
<EMI ID=161.1>
fixé en place au moyen de boulons ou d'autres moyens de fixation 125 et la conception du manchon à noyau et de la bride support en deux pièces peut simplifier la cons-
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Pour avoir un fonctionnement souple, il est avantageux que la dimension et le contour de l'aire de col d'un ensemble de tuyère donné soient variables et à cet effet la région de col du manchon de tuyère est constituée par une pièce insérés interchangeable 127 qui s'adapte avec des tolérancee étroites dans me douille 129 de l'extrémité du manchon. Chaque pièce insérée peut être percée à une dimension donnée et avec un contour donné pour permettre de changer facilement les caractéristiques de la tuyère. On n'a pas besoin d'un joint particulier ou d'une tresse spéciale pour des tolérances ne dépassant pas + 0,025 mm.
L'ensemble à tuyère d'insertion de trame N est monté sur le battant du métier de façon que la tuyère puisse être "déclenchée" au. point convenable du cycle opératoire du battant. Ainsi qu'il a été dit, la tuyère d'insertion de trame pourrait être montée pour avoir un mouvement composé semblable à celui du tube de guidage. Néanmoins, cette relation de coïncidence n'est pas nécessaire et on a obtenu des résultats très satisfaisants en montant la tuyère fixe sur le battant, avec son axe sensiblement aligné sur l'axe du tube de guidage discontinu lorsque ce dernier est en position de repos au point arrière extrême du mouvement du battant.
L'utilisation de la "valve" de commande à diaphragme qui vient d'être décrite élimine la nécessité l'avoir des valves de commande supplémentaires dans l'ali-mentation de l'air sous pression vers la chambre d'accumulatim et la paroi du carter peut comporter un orifice d'alimentation 131 de raccordement à une extrémité d'un conduit d'alimentation 133 (en trait mixte) qui mène à la source d'alimentation principale, non représentée. On décrira par la suite un mode de réalisation préféré d'un circuit complet du fluide sous pression.
Comme il est souhaitable que la tuyère soit montée en bloc sur le battant, la dimension globale de la navette est maintenue de préférence dans des proportions assez modestes pour éviter d'interférer avec d'autres parties du métier et à son tour ceci impose une limitation à la capacité possible de la chambre d'accumulation 75 à l' intérieur de la tuyère. Dans la réalisation représentée, on a trouvé qu'une capacité acceptable pour le volume
<EMI ID=163.1>
<EMI ID=164.1>
lors de l'ouverture de la valve à diaphragme peut être soumise à un déclin initial avancé à partir d'une valeur maximale ou de crête égale à la pression d'accumulation dans la chambre 75 et ce déclin de la pression d'actionnement peut entraîner une réduction de la force de poussée effective réellement exercée sur le fil de trame. Dans la pratique actuellement préférée de l'invention, la pression d'actionnement est soutenue, au cours de la durée de la pulsation d'air émise par l'orifice de la tuyère, aussi
<EMI ID=165.1>
peut être réalisé en augmentant la capacité de la chambre d'accumulation au moyen d'un réservoir ou accumulateur supplémentaire 137, ayant une capacité sensiblement plus grande, qui est relié à la source de pression d'alimentation comme indiqué en 136. De cette façon, la pression de charge effective appliquée à l'orifice de tuyère par l'intermédiaire du passage 105, qui autrement déclinerait lorsqu'il s'échappe de plus en plus d'air de la chambre d'accumulation 75, est continuellement complétée au moyen d'air frais fourni par le réservoir 137. Ce réservoir doit être monté aussi près qu'il est commode de la tuyère N, par exemple en dessous de la même extrémité de battant qu'en 137 sur la figure 1 et est relié à la tuyère par un conduit 138.
Si l'on laissait le diaphragme ouvert suffisamment longtemps, il est évident que l'effet de déclin se produirait, même avec addition de la capacité du réservoir, mais avec les temps de fonctionnement limités de
la tuyère de l'invention, on a trouvé qu'on peut soutenir une pression de charge de travail maximale par la pulsation avec l'addition d'une capacité de réservoir d'environ
<EMI ID=166.1>
On a déjà mentionné "l'effet multiplicateur" produit en choisissant un rapport supérieur à 1 entre les aires de travail effectives sur les côtés opposés du diaphragme 81. Cet "effet multiplicateur" peut être accru au moyen d'une autre structure possible de tuyère, représentée sur la figure 5, qui est pour la plus grande part identique à la tuyère de la figure 4 et dotée des mêmes repères.
D'après cette disposition autre, un anneau 139 d'écartement de carter est interposé entre l'extrémité de tête de la paroi du carter et les bords correspondants de la tête de carter 77, avec le diaphragme 81 en sandwich, et un diaphragme pilote supplémentaire Si est serré en place sur l'autre c8té de l'anneau 139, de sorte qu'un diaphragme
<EMI ID=167.1>
<EMI ID=168.1>
centrales des deux diaphragmes 81 et 81' sont fixées avec la relation d'écartement voulue au moyen d'un disque d'écartement annexe 143 qui est serré entre la face plate du bouchon conique 89 et l'air correspondante de la tête de carter 77 et qui serre à son tour les régions centrales des diaphragmes. A l'intérieur de l'espace creux annulaire 141 entre les deux diaphragmes et les bords latéraux, se faisant mutuellement face, de l'anneau et du disque, on a disposé un anneau 145 flottant librement, qui présente, grâce à une bride 147 faisant saillie latéralement, un plus grand rayon annulaire et donc une aire superficielle effective plus grande sur son côté extérieur
149 que sur son côté intérieur 151, la dimension annulaire du côte intérieur et plus petit 151 de l'anneau flottant
145 suffisant pour couvrir complètement, par l'intermé-
<EMI ID=169.1>
d'accumulation 75. Ainsi, une pression de commande plus petite appliquée contre le diaphragme pilote extérieur 81' servira à commander le mouvement du diaphragme 81 "de valve" agissant intérieur contrairement à une pression donnée de la chambre d'accumulation et le rapport des aires annulaires différentielles intéressées 149, 151 de l'anneau flottant accroît "l'effet multiplicateur" exercé sur le diaphragme de travail 81, comme on le verra par l'analyse mathématique suivante.
D'après la description générale précédente, on comprendra qu'un état d'équilibre existera sur les deux côtés opposés du diaphragme de travail 81 lorsque le produit de la pression P1 par l'aire A. sur une surface est
<EMI ID=170.1>
surface et si les aires superficielles sont fixées, cette condition d'équilibre basculera lorsque la pression d'un côté ou de l'autre s'élèvera au-dessus ou descendra en dessous de sa valeur d'équilibre. Cette relation peut être illustrée quantitativement en admettant un ensemble donné de dimensions pour les aires de travail effectives des côtés opposés du diaphragme, ensemble qui est utilisé
<EMI ID=171.1>
Ainsi, on admettra que le d.iamètre intérieur de l'anneau flottant 145 est de 3,81 cm. le diamètre extérieur de la face intérieure 151 de l'anneau est 6 cm, le diamètre extérieur sur la face pilote de l'anneau incluant la bride
<EMI ID=172.1>
bord d'extrémité de manchon arrondi 95 avec le diaphragme de travail 81 (c'est-à-dire l'endroit du "siège" de la
<EMI ID=173.1>
la chambre d'accumulation 75 est de 551,5 kPa. L'aire annulaire sur le côté pilote 149 de l'anneau peut être calculée en soustrayant l'aire de l'ouverture intérieure de l'aire totale de l'anneau, du côté pilote. Comme l'aire
<EMI ID=174.1>
<EMI ID=175.1>
<EMI ID=176.1>
<EMI ID=177.1>
<EMI ID=178.1>
de l'anneau.
L'aire totale de la face de travail de l'anneau
<EMI ID=179.1>
délimitée à l'intérieur du bord d'extrémité 95 du manchon de noyau est égale à 0,785 x (4,13)<2> ou 13,39 cm<2>, soit
<EMI ID=180.1>
la face de diaphragme de travail qui supporte la pression
<EMI ID=181.1>
se vérifie :
<EMI ID=182.1>
où? est la pression pilote inconnue dans la tubulure
<EMI ID=183.1>
<EMI ID=184.1>
<EMI ID=185.1>
<EMI ID=186.1>
maintenu en position fermée.
Par ailleurs, dès qu'on laisse la pression pilote tomber en dessous de la pression d'équilibre de 395,2 kPa, le diaphragme 81 sera déplacé par la pression d'accumula-
<EMI ID=187.1>
produit, la région marginale intérieure de la face de diaphragme de travail, précédemment protégée par le bord d'extrémité arrondi 95 du manchon (c'est-à-dire la région de la face du diaphragme 81 comprise à l'intérieur du "siège de valve"), devient exposée à la force de la pres- <EMI ID=188.1>
<EMI ID=189.1>
Spécifiquement, l'aire de surface de travail ainsi accrue est de 16,9 cm<2> (soit sensiblement l'aire complète du côté intérieur 151 de l'anneau, 26,26 cm<2>, moins l'aire
<EMI ID=190.1>
un accroissement supérieur à 25% (c'est-à-dire 26,3%)
de l'aire de travail effective du coté de travail du dia-
<EMI ID=191.1>
<EMI ID=192.1>
qu'équilibrer, et ceci de façon surabondante, la résistance de la pression pilote sur l'aire de diaphragme opposée , ce qui fait que l'action d'ouverture du diaphragme devient pratiquement instantanée.
Afin de restaurer le diaphragme à l'état de fermeture, on doit imposer une pression pilote un peu supérieure, qu'on peut calculer de manière semblable. En admettant que la pression d'accumulation reste à 551,5 kPa,
<EMI ID=193.1>
pilote, doit dépasser la pression d'accumulation (voisine de 555 kPa) multipliée par l'aire de travail accrue
<EMI ID=194.1>
qui constitue la pression pilote minimale nécessaire pour ramener le diaphragme 81 en position de fermeture sur l'embouchure 101 de la chambre d'alimentation 75. L'anneau flottant 145 est fait en matière plastique ou analogue de faible masse et il est de préférence maintenu avec flottement dans sa position de travail dans l'espace 41 entre les diaphragmes au moyen d'une lèvre de stabilisation 153 qui fait saillie à l'intérieur à partir de l'extrémité intérieure de l'anneau d'écartement de carter 139, la grandeur de l'espace 141 suffisant pour permettre un mouvement libre limité de l'anneau flottant 145 dans le sens axial de la tuyère, tout en retenant l'anneau 145 à l'encontre d'un mouvement possible latéral ou de balancement qui pourrait exercer un effet visible sur le fonctionnement du diaphragme 81.
On rappellera que le tube d'alimentation de fil
<EMI ID=195.1>
du bouchon de noyau 89 de forme conique et fait saillie au-delà du sommet du bouchon par la partie d'extrémité extérieure du perçage 107 dans le manchon de noyau 85
<EMI ID=196.1>
<EMI ID=197.1>
ture de l'orifice de tuyère 108 a nécessairement la forme d'un anneau limité situé entre la paroi extérieure de <EMI ID=198.1> intérieure du perçage du manchon 107. Une caractéristique importante de la présente invention, commune à tous les modes de réalisation de sa tuyère d'insertion de trame, consiste en ce qu'au point de diamètre minimal du perçage
<EMI ID=199.1>
le trajet d'écoulement d'air passant par la tuyère. L'en-
droit d'aire minimale du trajet d'écoulement d'air définit le col de la tuyère et une condition critique de l'invention est l'apparition d'un effet d'étouffement dans ce col. A partir d'une incurvation rentrante du trajet d'écoulement d'air dans la présente tuyère, la chambre d'accumulation 75 ayant la forme d'un anneau entourant le
<EMI ID=200.1>
la nature convergente du passage 105, il s'ensuit que l'endroit d'Aire d'écoulement minimal se trouve au plus faible diamètre du perçage 107 dans les modes de réalisation représentés (l'aire d'écoulement effective totale du passage annulaire 105 étant fonction de son diamètre global aussi bien que son rayon annulaire). Lorsqu'on emploie d'autres conformations, le môme résultat peut ne pas s'ensuivre de façon inhérente, mais la conception de la tuyère devra en tout cas satisfaire cette exigence.
De plus, lorsque le réservoir supplémentaire
137 est employé pour augmenter la capacité d'écoulement
de la chambre d'accumulation 75 et donc pour maintenir
la pression de charge complète qui est fournie à l'orifice de tuyère, le conduit 138 reliant la sortie du réservoir supplémentaire et l'orifice dans la paroi du carter, ainsi
<EMI ID=201.1>
<EMI ID=202.1>
tive .du col de la tuyère. Comme la durée de l'écoulement d'air au cours de l'insertion de trame n'occupera ordinairement qu'une faible fraction du cycle de travail totsJ. du métier de l'invention, la capacité de débit du conduit d'alimentation reliant la source de pression et la chambre d'accumulation et/ou le réservoir supplémentaire,
<EMI ID=203.1>
condition, pourvu naturellement que dans le tempe de remplissage disponible, (entre les excitations de la tuyère) la quantité d'air fournie par la source principale au réservoir et/ou à la chambre d'accumulation convienne pour les restaurer usas leur état de remplissage initial-
(d) On peut prévoir un fournisseur de tuyère à autoavancement. Naturellement, au début du fonctionnement, on pourra enfiler à la main, dans le tube d'alimentation de trame de la tuyère d'insertion, un élément pilote de rigidité suffisante pour pouvoir être inséré dans le perçage du tube d'alimentation pour tirer l'extrémité menante de la trame sur toute la longueur. Néanmoins, pour faciliter le passage dans la tuyère, celle-ci est pourvue de préférence d'une attache d'enfilage de fil de trame, qu'on peut voir à la gauche de la tuyère elle-même sur
les figures 4 et 5. Cette attache est constituée par un petit boîtier cylindrique 161 traversé par un perçage d'alimentation axial 163 de diamètre suffisant pour laisser passer librement la trame qui doit progresser dans la tuyère et qui présente une ouverture d'entrée 165 en forme de trompette sur l'une de ses faces d'extrémité. L'autre face d'extrémité du bottier s'adapte avec contact de butée contre la face extérieure de la tête 77 du carter de tuyère par son perçage d'alimentation 163 en regard du perçage
112 du tube d'alimentation de tuyère 111. Autour d'une partie intermédiaire du perçage d'alimentation 163 se trouve une chambre annulaire d'aspiration 167 présentant des parois d'extrémité 169, 171 s'évasant vers l'avant
<EMI ID=204.1>
<EMI ID=205.1>
d'aspiration 167 à une source d'air sous pression, un
<EMI ID=206.1>
<EMI ID=207.1>
qui crée une dépression et entraîne un effet d'aspiration
<EMI ID=208.1>
mité libre de .La trame est amenée au voisinage de l'ouverture d'entrée 165, elle est aspirée dans cette ouverture et projetée vers l'avant par le tube d'alimentation 1 il de la tuyère d'injection.
De façon à simplifier la construction de l'attache d' auto-avancement, une douille cylindrique 175 présentant une face d'extrémité évasée de manière convexe est alésée dans le bottier et un bouchon cylindrique 177 de dimension axiale réduite, qui présente une face d'extrémité évasée de manière concave, est monté à la presse dans la douille, en laissant un jeu axial pour former une chambre 167. Une ouverture axiale 179 traverse le bouchon
177 et son extrémité extérieure est évasée vers l'extérieur pour former couverture d'entrée 165 en forme de trompette.
Une pièce d'insertion tubulaire 180 s'adapte étroitement dans l'ouverture axiale 179 et occupe environ la profondeur de la douille, la pièce d'insertion présentant un diamètre extérieur légèrement inférieur au diamètre intérieur minimal de la paroi de douille évasée pour définir, avec l'espace ouvert de la douille, la chambre annulaire 167 qui présente le petit intervalle annulaire
173 à son extrémité intérieure. Un passage d'alimentation
181, relié par un conduit 183 à une source d'air sous pression (non représentée), passe radialement au travers du bottier 161 dans la chambre annulaire 167 et, lorsque l'air sous pression arrive à partir de la chambre annulaire, dans le perçage 163, une dépression est crée dans l'intérieur de la pièce d'insertion tabulaire, de façon à aspirer positivement le fil dans son ouverture d'entrée en forme de trompette.
L'alignement de l'attache d'auto-avancement
sur l'entrée de la tuyère peut être facilité si on forme le perçage 163 en se servant d'une pièce d'insertion tubulaire 185 qui fait saillie hors du boîtier 161 de façon
à réaliser un emboîtement télescopique avec une partie extérieure du tube d'alimentation 111 de la tuyère.
En fonctionnement, la pression d'air fournie
à la chambre d'aspiration 167 peut être maintenue de manière continue à un niveau sensiblement inférieur au niveau de pression de travail de la tuyère, soit de l'ordre de 69 à 138 kPa relatifs.
(e) En ce qui concerne le système de commande de la pression pilote alimentant la tuyère d'insertion, on <EMI ID=209.1>
sente invention impose des exigences très fortes aux caractéristiques de fonctionnement de la valve à diaphragme, en ce sens que la valve doit avoir la possibilité de répondre d'une manière reproductible et avec précision à une fréquence minimale de 900 cycles par minute, en combinaison avec un temps d'actionnement extrêmement bref, de l'ordre de 1 ms, et on a prévu un système de commande spécial pour actionner la valve à diaphragme en observant
<EMI ID=210.1>
travaillant directement pour commander les pressions pilotes agissant pour actionner la valve à diaphragme de l'invention;, est hors de question dans l'état présent de la technologie des valves. Il existe des valves de commande actionnées par solénolde, qui ont un temps de réponse de l'ordre d'une milliseconde, mais ces valves ne peuvent laisser passer qu'une très faible quantité de fluide dans un temps donné et cette faible capacité de transmission introduirait une impédance excessive, de sorte que la réaction rapide nécessaire de la valve à diaphragme ellemême serait impossible. En outre, de telles électrovalves rapides n'agissant effectivement que dans un sens et sont
<EMI ID=211.1>
de l'ordre de 5 à 6 ms, lors de leur course de retour.
Les électrovalves présentement disponibles, ayant une capacité de transmission d'air suffisante pour les besoins de la présente invention, ont un temps de réponse de l'or-
<EMI ID=212.1>
qui imposerait un minimum de "retard" de 20 ms pour chaque cycle de travail et par conséquent empêcherait, de par leur nature, la possibilité d'obtenir des temps de réponse plus brefs.
En ce qui concerne le mode de réalisation électrique, on a représenté schématiquement sur la figure 6
un mode de réalisation d'unité de commande de tuyère selon l'invention, basé sur des principes électriques. On utilise deux valves à solénolde ou électrovalves séparées 185a,
<EMI ID=213.1>
mission d'air convenable, qui sont reliées aux côtés opposés d'une valve de navette commune 187, laquelle à son tour est reliée à sa sortie 189 à l'orifice pilote 117
de la tête de carter 77 de la tuyère d'insertion de trame.
<EMI ID=214.1>
déplace entre une position d'alimentation adaptée à relier une source convenable d'air sous pression à sa sortie et une position d'évacuation ou de "décharge" reliant sa sortie à l'atmosphère ambiante, les deux valves 185a,
185b étant sollicitées en position d'évacuation et représentées ainsi sur la figure 6. Les sorties 186a, 186b
des électrovalves respectives communiquent avec les extrémités opposées de la valve de navette 187. Chaque côté de la navette ou du piston 188 de la valve 187 agit, par des moyens non représentés, pour fermer l'extrémité correspondante de la valve lorsqu'elle est déséquilibrée à cette extrémité. L'orifice de sortie 189 de la valve de navette 187 est placé en son point milieu, de sorte que la navette ou le piston dégage l'orifice de sortie dans l'une ou l'autre de ses positions finales extrêmes. Par suite, lorsque la navette se trouve dans l'une des deux positions extrêmes, la sortie d'une électrovalve communi-
<EMI ID=215.1>
que la sortie de l'autre électrovalve est fermée par la navette. De cette façon la valve de navette isole chaque électrovalve de l'autre.
Le fonctionnement de cet agencement est illustré schématiquement par les formes d'ondes de la figure 7. Ainsi qu'il est indiqué, chaque électrovalve A, B se déplace entre une position d'alimentation dans laquelle sa forme d'onde a, b est haute et une position d'évacuation dans laquelle elle est basse, la transition à partir de ces
deux positions étant représentée sous forme d'une ligne
qui présente une inclinaison sous un angle déterminé par le temps de réponse ou retard du solénoïde. La forme d'onde
<EMI ID=216.1>
<EMI ID=217.1>
le côté "a" étant fermé lorsque la forme d'onde est haute. La réponse de la valve à diaphragme apparaît avec la forme
<EMI ID=218.1>
lorsqu'elle est haute. La pulsation de sortie existante
<EMI ID=219.1>
tuyère étant "coupée" (sans débit d'air) lorsque la forme
<EMI ID=220.1>
nie) lorsque la forme e est haute. On admet qu'au point de départ, la valve à diaphragme de la tuyère elle-même est
<EMI ID=221.1>
d'onde d est basse), tandis que l'électrovalve de commande A se trouve dans sa position d'alimentation (et la forme d'onde a est haute) en reliant la source de pression d'alimentation au côté "a" de la valve de navette, en eollicitant ainsi la navette sur son côté "b" (et la forme d'onde
<EMI ID=222.1>
en établissant la communication entre la sortie de l'électrovalve "A" et la sortie de valve de navette qui applique la pression de commande ou pilote au côté de commande de la valve à diaphragme actionnant la tuyère pour maintenir cette valve fermée (et la forme d'onde d est basse).
<EMI ID=223.1>
vacation ou de décharge et la forme d'onde b est basse).
<EMI ID=224.1>
une ligne correspondants , pour ouvrir la valve à diaphragme de la tuyère en relâchant la pression de commande sur celle-ci et l'électrovalve A est décalée électriquement dans sa position d'évacuation, tandis que l'électrovalve 3 reste dans sa position d'évacuation. En conséquence, la valve de navette reste à sa position du côté "b", mais la pression de commande agissant sur la valve à diaphragme commence alors à s'épuiser dans l'atmosphère par l'évacuation de la valve à solénoïde A à une certaine allure déterminée par la vitesse de réponse de l'électrovalve aussi bien que par l'impédance inhérente, c'est-àdire la résistance du passage, etc. dans les différents conduits de liaison.
Par conséquent, la forme d'onde a commence à tomber à une allure inclinée. lorsque la pression de commande agissant sur la diaphragme tombe en dessous d'un certain niveau calculé en un instant t2, la pression d'alimentation dans la chambre d'accumulation de la tuyère dépassera alors la pression de commande, en forçant le diaphragme à venir immédiatement en position d'ouverture et la forme d'onde d devient haute. L'ouverture de la valve à diaphragme admet l'air sous pression provenant de la chambre d'accumulation à la tuyère (et la
<EMI ID=225.1> la valve à diaphragme reste ouverte, avec la pulsation d'air projetant la trame qui est émise par la tuyère, tant que les deux électrovalves A et B se trou-
<EMI ID=226.1>
et, afin de ramener la valve à diaphragme à sa position de fermeture et à terminer la pulsation de la tuyère, l'électrovalve de commande B est actionnée électriquement en un instant t3 pour passer de sa position d'évacuation à sa position d'alimentation. Ainsi, l'électrovalve B, vue en forme d'onde b, a sa transition de la position d'évacuation la position d'alimentation, représentée par la ligne descendante, dont l'inclinaison est à nouveau déterminée par le temps de réponse de la valve et l'impédance du système comme auparavant. Comme le coté opposé ou "b" de la valve de navette se trouve alors en communication avec l'atmosphère, parce que la position d'évacuation de l'électrovalve A ne comporte pas de résistance au déplacement de la navette jusque dans la po-
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<EMI ID=228.1>
côte de commande du diaphragme de travail de la tuyère d'insertion.
En un certain instant t., la pression de com-
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<EMI ID=230.1>
se déplace de sa position d'ouverture à sa position de fermeture (et la forme d'onde d devient basse). Comme il n'y a pas d'effet "d'avalanche" dans la fermeture de la valve à diaphragme, comme il se produisait lors de son ouverture, la réponse de fermeture de la valve à diaphragme est de ce fait un peu plus lente que sa réponse d'ouverture à action brusque (comme on voit sur la forme d'onde d) mais ceci n'a pas d'effet appréciable sur l'efficacité opératoire, car un certain déclin est inévitable dans l'évacuation de !-'air résiduel de l'intérieur des passages de la tuyère.
Néanmoins, il est souhaitable que la réponse à la fermeture ne soit pas exagérément longue afin de réduire la consommation non nécessaire de l'air au cours de chaque cycle de travail et le mode de réalisation de tuyère suivant la solution de la figure 5 est préférable, parce qu'il permet au diaphragme de se fermer pour un niveau de pression de commande plus bas et par conséquent avec une vitesse de réponse plus grande. Lorsque la valve à diaphragme se ferme, la pulsation de tuyère est coupée (et la forme d'onde e devient basse à l'instant t4).
Les signaux utilisés pour commander l'actionnement <EMI ID=231.1>
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<EMI ID=233.1>
cycle de travail du système de commande doit se produire à un instant déterminé en relation avec le cycle de travail du métier lui-même. L'impulsion de commande pour déclencher chaque cycle de commande est de préférence déduite de l'arbre de vilebrequin d'entraînement du mé-
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<EMI ID=235.1>
représenté), cet interrupteur étant d'un genre actionné
<EMI ID=236.1>
bre de vilebrequin, un petit élément magnétique étant porté à sa périphérie par l'arbre de vilebrequin lui-même, de sorte qu'à chaque rotation de cet arbre l'élément magnétique franchit l'interrupteur et l'excite pour transmettre un signal de commande.
D'après l'exposé précédent de l'actionnement des électrovalves A et B, on comprendra que des moyens doivent être prévus pour actionner séparément chaque électrovalve en des instants choisis prédéterminée, qui de préférence sont réglables l'un par rapport à l'autre. Egalement, les instants de génération du signal de commande au cours du cycle de travail du métier doivent être réglables de façon à régler l'instant du déclenchement
du "canon" d'insertion de trame et pour obtenir l'insertion de la trame au point optimal dans le cycle de travail du métier. Cette possibilité de réglage pourrait être obtenue mécaniquement en modifiant l'emplacement
de l'interrupteur ou de l'actuateur magnétique de l'interrupteur à effet de Hall par rapport à la périphérie
de l'arbre de vilebrequin, mais pour effectuer ceci de façon commode, il faudrait une disposition mécanique plu-
<EMI ID=237.1>
du métier se trouve habituellement en un emplacement difficilement accessible. De plus, il serait difficile d'obtenir de cette façon un degré de précision élevé, c'est- <EMI ID=238.1>
électronique pour régler le signal de commande. A cet effet, une horloge pilote ou dispositif réglant les retards 191 est reliera, l'interrupteur à effet de Hall et constituée par une multiplicité ou de préférence par trois compteurs à décades (non représentés séparément) dont chacun est adapté à compter de 0 à 9 par intervalles de
<EMI ID=239.1>
les réglages, les compteurs étant couplés ensemble de
<EMI ID=240.1>
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<EMI ID=243.1>
compte pendant un nombre donné de microsecondes, fixé sur le cadran de commande de ces compteurs à décade et, après avoir terminé un tel comptage, elle émet un signal de commande. De cette façon l'horloge peut effectivement retarder la transmission du signal de commande initial
<EMI ID=244.1>
que cycle de travail du métier.
Le signal de commande de l'horloge pilote 191 est transmis séparément à chacune des électrovalves au moyen de dispositifs séparés de commande dans le temps,
<EMI ID=245.1>
ture et le fonctionnement sont semblables à ceux de l'horloge 191, en permettant le retard réglable du signal de commande de l'horloge par augmentations de 1 ms jusqu'à
999 ms (ou un total plus petit ou plus grand si l'on désire avoir un degré plus ou moins grossier ou pas de réglage) et suivant l'intervalle de retard réglé sur les cadrans des sous-horloges à adénoïde, chaque sous-horLoge transmettra une impulsion de commande au bout d'un Lntervalle donné présélectionné après avoir reçu l'impul-
<EMI ID=246.1>
Le signal de commande initial engendré par l'interrupteur à effet de Hall a une très brève durée et ne suffit; pas pour maintenir l'actionnement de chacun, des
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de de chacune des sous-horloges de retard 193a, 193b est fourni à un dispositif 195a, 195b, agissant sur la durée de l'impulsion qui fonctionne de manière à la prolonger ou "l'élargir" pendant un intervalle de temps déterminé.
Le compteur de durée d'impulsion est formé par le couplage de deux des compteur" à décade mentionnés ci-dessus
<EMI ID=248.1>
intervalles de 1 ma (bien qu'une précision plus élevée soit évidemment possible avec des compteurs à décade sup-
<EMI ID=249.1>
gnal de commande est ordinairement assez faible, comme cela se vérifie pour la plupart des circuits de logique, et elle est insuffisante pour exciter électriquement le
<EMI ID=250.1>
fié par un amplificateur excitateur 197a, 197b qui se commute entre une valeur élevée et une valeur basse, c'està-dire branché ou coupé, ces états répondant à la valeur haute ou basse du signal de commande, en fournissant une puissance suffisante à l'électrovalve pour son actionnement électrique effectif.
On aura compris, par la description précédente,
<EMI ID=251.1>
et précis de la tuyère d'insertion de trame, grâce aux dispositions qui ont été décrites. En premier lieu, le fonctionnement de la valve à diaphragme est indépendant des temps de réponse des électrovalves individuelles, soit à l'actionnement, soit à la coupure. Comme les solénoïdes séparés déterminent l'application et le relâchéement de la. pression de commande, le retard du solénolde en revenant en position de départ a peu d'importance du point de vue d'une fonction de commande quelconque, pour-
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trop grand pour ne pas avoir pu revenir en position de départ à. l'instant correspondant au cycle suivant. En deuxième lieu, tandis que les actionnements des électro-
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de l'arbre de vilebrequin du métier, et sont par conséquent directement liés au cycle de travail du métier, l'instant réel de cet actionnement est réglable par rapport
à cette rotation, ce qui fournit une extrême souplesse
pour régler l'instant de l'insertion de la trame dans
le cycle du métier. Finalement, le réglage de l'instant d'actionnement de chacun des solénoldes par rapport à l'autre est variable avec précision et la durée d'excitation de chaque solénoïde est réglable indépendamment
avec un bon degré de précision.
On décrira maintenant un premier mode de réalisation mécanique du dispositif de l'invention.
Le système de commande de l'invention doit
<EMI ID=254.1>
plusieurs millions de cycles; et tandis que le système électronique décrit ci-dessus est aussi durable qu'il
se peut avec des composants électroniques, il pourrait être préférable d'utiliser à la place un système de com-
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autre du système de commande de tuyère, basé sur des principes mécaniques, est illustré sur les figures 8 et 9.
En général, le mode de réalisation à commande mécanique inclut une paire de cylindres de valve qui sont couplés mécaniquement l'un à l'autre et au système d'entraînement du métier, un cylindre étant capable d'être réglé dans sa position périphérique par rapport à l'autre. Chacun des cylindres tourne dans un corps et inclut à sa périphérie des ouvertures d'alimentation et d'évacuation qui sont situées sur celle-ci, en des points circonférentiellement et axialement espacés, qui au cours
de la rotation du cylindre sont respectivement mis en communication avec des orifices d'alimentation et d'évacuation ménagés dans le corps. Ces orifices sont en communication par l'intermédiaire d'un conduit de liaison avec une valve de navette commune, semblable à celle du mode de réalisation électrique, de manière à régler, lors de la rotation des cylindres, l'application et le
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commandé de la valve à diaphragme de travail de la tuyère d'insertion de trame.
Plus spécifiquement, le système mécanique des figures 8 et 9 comprend un bloc de corps 198, délimité par un pointillé sur la figure 8, qui est traversé par deux grandes ouvertures cylindriques parallèles 199a,
199b (figure 9). Dans chacune de ces ouvertures est adapté un cylindre creux de régulation d'air 201a, 201b, avec un jeu d'environ 0,0076 mm, qui est suffisamment étanche pour soutenir une pression d'air modérée. Afin de réduire l'usure et d'éviter de prévoir des paliers, chaque cylin- <EMI ID=257.1>
202b à un arbre d'entraînement coaxial 203a, 203b au moyen d'une jonction flottante qui peut prendre la forme d'une "aiguille à cheveux", allongée en forme de V, 205a,
205b, dont le sommet 206a, 206b du V est fixé à l'extrémité libre de l'arbre d'entraînement et dont des prolon-
<EMI ID=258.1>
gagés dans des évidements 209a, 209b ménagés dans l'intérieur du perçage du cylindre, à peu près au milieu de sa longueur. Avec cet accouplement flexible, les cylindres tourneront en bloc avec les arbres 203a, .203b, tout en étant libres de prendre une position naturellement centrée dans leurs enceintes respectives, à cause de la flexibilité du ressort en épingle à cheveux ainsi que de leur attache pivotante avec lui. D'autres types d'accouplement flottant pourraient naturellement être substitues.
Chaque arbre d'entraînement 203a, 203b pivote
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trémité du corps 198 et inclut un prolongement extérieur
213a, 213b qui porte un pignon correspondant 215a, 215b.
Les deux pignons sont en prise pour tourner au synchronisme et la force d'entraînement des deux pignons peut
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bre de vilebrequin du métier ou, si préféré, par l'engrenage de sortie d'une transmission mécanique entraînée par un engrenage monté sur l'arbre de vilebrequin du métier et en prise avec un pignon, l'engrenage d'entraînement étant dans tous les cas désigné par 216 et tournant avec un arbre 217. Afin de permettre de régler la position périphérique relative des deux cylindres, un pignon
215a est relié à son prolongement d'arbre d'entraînement
213a par un accouplement réglable qui peut prendre la forme d'une paire de disques en contact 219, 220, crantés sur leurs faces de contact adjacentes pour obtenir leur engrènement, le disque 219 étant lié solidairement avec le pignon 215a qui tourne librement sur son prolongement
<EMI ID=261.1>
sante à l'extrémité en saillie du prolongement d'arbre et étant sollicité à s'appuyer contre le disque de pignon
219 au moyen d'un ressort de compression 220 maintenu à son extrémité libre par une attache à bague fendue et une rondelle 223. En dégageant le disque claveté 220 du disque à pignon 219 contrairement à la force du ressort de compression 221, l'arbre 213a peut tourner indépendamment de son pignon d'entraînement 215a et ainsi la position en rotation du cylindre 201 a peut être décalée comme on
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tre cylindre fixe 201 b. Les extrémités des ouvertures
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mettre l'intérieur de chaque cylindre 201a, 201b en communication avec l'atmosphère.
Dans le corps 198 on a ménagé une série de passages d'air pour coopérer avec des valves à cylindre 201a,
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et la commodité, ces passages ont été développés et représentés sous forme de conduits externes (le corps luimême n'étant indiqué qu'en pointillé), bien qu'en réalité ces passages seront pratiqués à l'intérieur du corps .
Le début du passage est une ouverture d'entrée, indiquée en 225, qui est reliée à une source d'air sous pression
(non représentée) et aussi à un conduit d'alimentation
227 d'où dérivent des orifices d'alimentation 229a, 229b
(voir figure 8), à savoir un orifice pour chacun des deux cylindres. En un point de sa longueur axialement en regard des orifices d'alimentation associés 229a, 229b,
<EMI ID=265.1>
d'alimentation périphérique 231a, 231b qui s'étend sur la périphérie de chaque cylindre sous un arc donné infé-
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périphérie du cylindre en cet endroit étant massif ou non évidé, comme en 233a ou 233b (on ne voit que ce dernier sur le dessin). Lorsqu'un des évidements d'alimentation 231a, 231b est en regard de son orifice d'alimentation correspondant, de l'air sous pression est admis
<EMI ID=267.1>
ledit évidement, tandis qu'au contraire lorsqu'une partie de paroi non évidée 233a, 233b se trouve devant un ori-
fice d'alimentation, ce dernier est bouché pour l'écoulement de l'air, en raison de l'ajustement étanche du
<EMI ID=268.1>
ou, suivant la longueur, le long de chaque cylindre, mais espacé périphériquement par rapport aux orifices d'alimentation 229a, 229b, se trouve un orifice de débit de sortie
235a, 235b (voir figure 9) qui est relié par un conduit de débit 236a, 236b au côté correspondant d'une valve
de navette, semblable à celle 187 du mode de réalisation
<EMI ID=269.1>
vette ayant ici, comme dans l'autre mode de réalisation, sa sortie 189' reliée à l'orifice pilote ou de commande
117 de la tuyère d'insertion. Ainsi, lorsqu'un évidement d'alimentation de cylindre 231a, 231b, rempli d'air sous pression, se trouve en face d'un orifice de débit 235a,
235b, l'air s'écoule dans l'orifice et passe par le conduit de débit jusqu'à, la valve de navette 187', tandis <EMI ID=270.1>
coïncide avec l'orifice de débit, cet orifice est bouché,
Entre son orifice de débit 235a, 235b, et sa communication avec la valve de navette.. chaque conduit
<EMI ID=271.1>
pour former un conduit d'évacuation se terminant par un orifice d'évacuation 241a, 241 b (non visible sur la figure 9) à l'alignement périphérique, mais avec décalage axial suivant la longueur du cylindre, de l'orifice de
<EMI ID=272.1>
la longueur de chaque cylindre et aligné axialement sur l'orifice d'évacuation 241a, 241b, un évidement d'évacuation 243a, 243b est formé à la périphérie de chaque cylindre et chacun de ces évidements d'évacuation comporte une étendue périphérique complémentaire de l'évidement de débit 231a, 231b, la périphérie restante étant massive ou non évidée comme indiqué en 245a, 245b. C'est-à-dire que l'étendue arquée de chaque évidement d'évacuation
243a, 243b, est égale à l'étendue arquée de la partie de surface non évidée 233a, 233b qui sépare les extrémités de chaque évidement de débit 231 a, 231b, tandis que la partie non évidée restante 245a, 245b de la périphérie de cylindre correspondant à chaque évidement d'évacuation est adaptée à la dimension périphérique de l'évidement de débit 231a, 231b.
Un évent 247a, 247b, part du fond de chaque évidement d'évacuation 243a, 243b, et du perçage intérieur 202a, 202b du cylindre associé de manière à faire communiquer l'espace de l'évidement avec l'atmosphère. Ainsi, lorsqu'un des orifices d'évacuation 241 a,
241b est en regard de l'évidement d'évacuation 243a, 243b, la communication est établie entre la valve de navette
<EMI ID=273.1>
fice de débit 235a, 235b, du conduit de dérivation d'évacua-
<EMI ID=274.1>
de l'évidement d'évacuation 243a, 243b et de l'évent d'évacuation 247a, 247b. Par ailleurs, lorsque la partie périphérique non évidée 245a, 245b, du cylindre se trouve en face d'un cylindre d'évacuation, cet orifice est bouché.
Ainsi qu'il a été décrit auparavant, les positions de départ relatives des deux valves à cylindre tournant seront différentes, étant représentées déphasées
de 180[deg.] sur les figures 8 et 9, et peuvent être réglées comme on le désire. Il s'ensuit que lorsque chaque valve
à cylindre tourne, des orifices d'alimentation et de débit d'un cylindre donné seront mis en communication l'un avec l'autre par l'intermédiaire de l'avidement de débit
<EMI ID=275.1>
tion déterminée à la fois par leur écart émeut périphérique et par la longueur périphérique de l'évidement de débit, et tant que cette communication existe, la pression
<EMI ID=276.1>
te 187', tandis que l'orifice d'évacuation 241a, 241b sera bcuché pendant cette période. L'orifice d'évacuation 241a,
241b sera par ailleurs en communication avec l'atmosphère
(par l'évidement d'évacuation 243a, 243b, l'évent et le perçage du cylindre) pendant une période en relation avec la longueur périphérique de l'évidement d'évacuation 243a,
243b, et durant laquelle le côté correspondant de la valve de navette sera relié à l'évacuation. Pendant cette dernière période l'orifice de débit correspondant est bouché par la surface périphérique massive 233a, 233b, complémentaire de l'étendue de l'évidement d'évacuation dans leur position axiale commune. Tandis que l'un ou l'autre des orifices de débit 235a, 235b ou des orifices d'alimentation 229a, 229b, d'un cylindre donné est bouché, l'application de la pression au côté correspondant de la valve de navette est empêchée, même si l'autre orifice
<EMI ID=277.1>
quent tous deux avec l'évidement de débit, l'orifice d'évacuation de ce cylindre doit être bouché. Les positions périphériques des cylindres respectifs sont réglables indépendamment, de sorte qu'on peut s'arranger pour que les stades ci-dessus se déroulent suivant une succession désirée.
Avec la structure précédemment décrite, chaque cylindre reçoit la poussée radiale des différents écoulements d'air sous pression et, avec le temps, la force de sollicitation radiale de l'air sous pression pourrait causer une usure inacceptable du cylindre, à moins d'adopter des mesures compensatoires. A cet effet, des rainures d'alimentation d'équilibre 249a, 249b sont prévues pour chaque cylindre sur les côtés axiaux opposés de l'évidement d'alimentation, ltensemble de l'épaisseur axiale
de ces rainures et de leurs dimensions périphériques étant pour chacun égal à la grandeur de la rainure d'alimenta-
<EMI ID=278.1>
parties non évidées 251a, 251b, comprises entre les extrémi tés de chaque paire de rainures 6. * équilibrage d'ali-
<EMI ID=279.1>
à la partie non évidée 233a, 233b, entre les extrémités de l'évidement d'alimentation correspondant situé entre elles. Le conduit d'alimentation 227 venant de la source de pression comprend des prolongements 253a, 253b, qui forment des dérivations à leurs extrémités comme on voit
<EMI ID=280.1>
tives d'équilibrage 249a, 249b, de façon à alimenter d'air ces rainures en opposition d'équilibrage à l'air sous pression agissant sur l'évidement d'alimentation 231a,
231b; à partir de son orifice d'alimentation.
On a prévu sur chaque périphérie de cylindre des rainures d'évacuation d'équilibrage similaires 257a,
257b qui sont identiques quant à l'étendue arquée et à
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placement périphérique sur les côtés opposés des évidements d'évacuation, et des prolongements de conduits d'évacuation 259a, 259b, débouchent dans ces rainures pour
y appliquer une pression d'équilibrage.
En plus du réglage indépendant d'un cylindre par rapport à l'autre, la position de départ de tout l'ensemble des cylindres devrait être également réglable par rapport à l'arbre de vilebrequin du.métier, de façon à faire varier le point de départ de l'ensemble dans le cycle de travail du métier (de façon analogue à l'horloge pilote 191 de la figure 6). A cet effet, le corps, en-
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raient naturellement être séparés au lieu d'être réunis) est supporté par une plaque support 260, montée de façon à pouvoir pivoter autour de l'arbre 217 de l'engrenage d'entraînement 216 (c'est-à-dire l'arbre de vilebrequin du métier ou un engrenage de sortie d'une transmission qui lui est accouplée, faisait une révolution, par cycle du métier) et la plaque 260 peut être réglée sur le support fixe 261 en décrivant un arc par rapport à l'engrenage d'entraînement dans les limites prévues par une rainure de réglage arquée 261 et un écrou papillon/vissé sur un boulon qui passe dans celle-ci. En positionnant convenablement la plaque support 260 au départ d'une opération, la position de démarrage du cylindre fixe par rapport
à la position de l'arbre de vilebrequin peut être réglée
de façon à donner une certaine souplesse en réglant l'instant du déclenchement du "canon" par rapport au cycle opératoire du métier. Dans le mode de réalisation représenté, la gamme de réglage est inférieure à 100%, mais comme dans le cycle du métier l'intervalle au cours duquel l'insertion de trame est possible n'est qu'une fraction du cycle total, on n'a pas besoin pratiquement d'un
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rotation convient tout à fait en pratique. Si l'on avait besoin de davantage de latitude, l'engrenage d'entraînement pourrait être reréglé en position de rotation.
Comme dans le mode de réalisation de commande électronique de la figure 6, les fonctions de commande de l'ouverture et de la fermeture de la valve à diaphragme sont effectuées, dans le mode de réalisation mécanique, par des moyens individuels qui fonctionnent séparément, mais avec une relation réglable déterminée dans
le temps, l'un des cylindres fonctionnant pour relâcher la pression de commande (et ouvrir) la valve à diaphragme, tandis que l'autre cylindre fonctionne pour appliquer la pression de commande (et fermer) cette valve. Spécifiquement, c'est la rotation du premier cylindre, ou cylindre menant, arrivant en position d'alimentation, avec à la fois les orifices d'alimentation et de débit s'ouvrant dans son évidement d'alimentation, qui déclenche l'application de la pression de commande pour fermer la valve à diaphragme - la rotation ultérieure jusqu'en position d'alimentation par le deuxième cylindre, ou cylindre arrière, est sans importance (sauf pour positionner le deuxième cylindre pour un mouvement éventuel dans la position d'évacuation), de même que la rotation du premier cylindre arrivant dans la position d'évacuation.
Inversement, c'est la rotation du deuxième -cylindre ou cylindre arrière venant en position d'évacuation, tandis que le premier cylindre se trouve déjà en position d'évacuation, qui déclenche le relâchement de la pression de commande pour ouvrir la valve à diaphragme - la position antérieure du premier cylindre dans sa position d'é-
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pour un retour éventuel dans sa position d'alimentation.
La valve de navette se déplace en position de réponse passive à un déséquilibre de pression appliqué sur ses côtés par les conditions de débit des deux cylin-
<EMI ID=285.1>
fois seulement fournisse la pression de commande à la valve à diaphragme. Lorsque l'effet d'une modification
de la position de rotation d'un cylindre consiste seulement à amener à l'équilibre les pressions agissant sur les côtés opposés de la valve de navette, que ces pressions soient élevées au cours du débit d'alimentation ou basses au cours de l'évacuation, la valve de navette maintient
sa position existante.
L'intervalle de temps maximal possible entre
le relâchement et la réapplication de la pression de commande à la valve à diaphragme et par suite la période pendant laquelle la valve à diaphragme reste ouverte (en ne tenant pas- compte du retard dû aux pertes par impédance)
<EMI ID=286.1>
ment en position périphérique et est égale à l'équivalent temps de la longueur arquée (c'est-à-dire en degrés de rotation) de l'évidement d'évacuation pour une vitesse donnée de rotation du cylindre. Néanmoins, la coïncidence exacte des deux cylindres équivaudrait à un seul cylindre et normalement on ne l'utiliserait pas. La longueur arquée de l'évidement d'évacuation fixe en fait évidemment le temps maximal de la durée de pulsation et doit être choisie en ayant ceci à l'esprit. En décalant la position de rotation de départ d'un cylindre par rapport à l'autre, la relation dans le temps des deux fonctions de commande peut être modifiée et la durée de la période d'évacuation et donc de la pulsation de la tuyère peut varier jusqu'au maximum possible. La valve à diaphragme ne s'ouvre pas exactement simultanément avec l'arrivée
du deuxième cylindre dans la position d'évacuation, mais reste quelque peu en retard car la pression de commande
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de la chute de pression est déterminée en pratique par l'impédance d'un système particulier et doit être établie par voie expérimentale pour ce système. Une fois qu'elle est établie, elle reste constante par rapport à la rota-
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d'actionnement et de repos de la valve de tuyère sont fixés par la rotation du cylindre. Après un réglage préliminaire les deux cylindres tournent de manière continue en relation synchrone avec le fonctionnement du métier et l'un par rapport à l'autre.
La réponse du mode de réalisation mécanique des figures 8 et 9 est en principe identique à celle du mode de réalisation électronique des figures 6 et 7, sauf que le mode de réalisation mécanique inclut un état intermédiaire de "repos" ou maintien, représenté en pointillé sur la figure 7, qui n'existe pas dans le mode de réali-sation électrique, dans lequel la valve de cylindre en fait n'applique ni n'évacue la pression, mais se borne à maintenir tout état qui existait auparavant. De façon spécifique, on peut admettre que pour chaque cylindre l'évidement d'évacuation 243a, 243b s'étend sur un arc
de 90[deg.] de rotation et que l'évidement d'alimentation 23ia,
231b en est complémentaire et s'étend sur 270[deg.] de rotation. On admettra également que le cylindre A tourne dans le sens des aiguilles d'une montre et le cylindre B en sens inverse, comme il est indiqué par les flèches de la figure 8, et que l'orifice d'alimentation de chaque <EMI ID=289.1>
par rapport à la direction de rotation. On admettra finalement que le cylindre B a tourné initialement de 45[deg.] dans sa direction de rotation en avant du cylindre A et
<EMI ID=290.1> figure 7.
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en section transversale schématique passant par les cylindres de commande de la figuré 8 dans leur position de départ, la ligne de coupe étant choisie pour montrer les deux évidente**" d'alimentation 231a, 231b, et les évidements
<EMI ID=292.1>
cement axial réel 1-'un par rapport 3. l'autre, la transition entre les évidements d'alimentation et d'évacuation étant indiquée schématiquement par une paroi massive min-
<EMI ID=293.1>
chant dans le perçage du cylindre, tandis que chaque évidement d'alimentation est fermé par la paroi du cylindre. Le conduit reliant sur la figure 10 chaque cylindre à
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fois comme conduit de débit d'alimentation 236a, 236b,
et conduit d'évacuation 241a, 241b, car les conduits de débit et d'évacuation se trouvent au même emplacement périphérique et en communication l'un avec l'autre. Ainsi qu'on voit sur la figure 10, la position de départ du cylindre A est tournée de 135[deg.] dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à partir de la position du cylindre de gauche sur la figure 8, tandis que la position
de départ du cylindre B est tournée de 90[deg.] en sens inverse des aiguilles d'une montre à partir du cylindre de droite sur la figure 8. Dans ces positions le cylindre
B se trouve déjà à l'état d'évacuation, l'orifice d'évacuation 241b de B se trouvant à mi-chemin de l'évidement d'évacuation 243b de B (et la forme d'onde b sur la figure 7 est basse); tandis que l'évidement d'évacuation
243a du cylindre A a juste été amené en regard de l'orifice d'évacuation A 241a, de sorte que le cylindre "A" commence juste à évacuer (et la forme d'onde a vient d'être basse). La valve de navette se trouve dans sa po-
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pression de commande est en train d'être relâchée sur
<EMI ID=296.1>
mande tombe suffisamment bas pour que la valve à diaphrag-
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étant haute à l'instant t2) et la pulsation de tuyère débute (la forme d'onde e étant haute). Ces conditions sont valables pour les 45[deg.] de rotation suivants jusqu'à
<EMI ID=298.1>
ner l'évidement d'évacuation 243b juste au-delà de l'o-
<EMI ID=299.1>
tation avec ses orifices d'alimentation et de débit 229b,
236b en communication avec l'évidement d'alimentation
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pliquée au côté "b" de la valve de navette 187' en déplaçant celle-ci dans sa position de côté "a". Ainsi, la forme d'onde b devient haute, de même que la forme d'onde c. Cette même rotation de 45[deg.] pour le cylindre A n'entraîne pas de modification de l'état d'évacuation du cylindre A (et la forme d'onde a reste basse). L'application de la pression par le cylindre B à la valve de na-
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tuyère et la pression commence à s'établir sur la valve
<EMI ID=302.1> pression de commande surmonte la pression de la tuyère
<EMI ID=303.1>
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terrompt l'écoulement d'air dans la tuyère et la pulsation de tuyère commence à décliner (et la forme d'onde e commence à être basse)..
Au bout de 90[deg.] de rotation, le cylindre B reste à l'état d'alimentation (et la forme d'onde b continue à être haute) et la valve de navette et la valve à dia-
<EMI ID=305.1>
<EMI ID=306.1>
basse); tandis que le cylindre A a avancé de l'état d'éva-
<EMI ID=307.1>
système, car le cylindre B se trouve déjà à l'état d'a-
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ou jusqu'à un total de 225[deg.] de rotation et en ce point l'orifice d'alimentation du cylindre B vient à être bouché par la partie non évidée 233b de l'évidement d'alimentation de B, qui maintient l'état de pression existant sur la valve de navette et sur la valve à diaphragme. La forme d'onde b tombe dans son état de maintien intermé-
diaire indiqué en pointillé sur la figure 7. Le cylindre A reste à l'état d'alimentation pendant ce temps et pendant 45[deg.] de rotation encore jusqu'à un total de 270[deg.] de rotation, et en ce point le cylindre A vient à l'état
de maintien (et la forme d'onde a chute dans sa position intermédiaire en pointillé) tandis que le cylindre B reste en position de maintien. Lorsque le point 3150 est
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cidant avec son évidement d'évacuation et commence à évacuer (la forme d'onde b devenant basse). La pression étant maintenue dans le cylindre A (à cause de son état de maintien) sollicite la valve de navette dans sa position de cote "b" (et la forme d'onde c devient basse) qui continue à maintenir la pression de commande sur la valve à <EMI ID=311.1>
de rotation finaux ramènent le système au point de départ
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l'état d'évacuation et un nouveau cycle débute.
En pratique, la grandeur du déphasage des deux
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ci-dessus, quelle que soit la longueur de pulsation désirable et la fréquence du cycle de métier par unité de temps. La durée de la pulsation dépend de l'intervalle de temps pendant lequel les deux cylindres travaillent
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relatifs auxquels le dernier cylindre devient bas et le premier cylindre devient haut.
On peut aussi envisager un autre mode de réalisation mécanique selon l'invention. Dans le mode de réalisation mécanique qui fonctionne d'après les figures 8 à 10, il faut interposer une valve de navette entre
les orifices de débit des deux cylindres afin d'empêcher une communication transversale entre ces orifices de débit, qui permettrait au fluide sous pression appliqué
par l'évidement d'alimentation d'un cylindre d'être directement évacué dans l'atmosphère par l'évidement d'évacuation de l'autre cylindre, ce qui produirait une perte de commande dans le fonctionnement de la valve à diaphragme. En modifiant l'agencement des cylindres il est possible d'éliminer la valve de navette et sur les figures 11 à 13 on a représenté un ensemble fonctionnant de cette façon.
A part l'élimination de la valve de navette
187', le corps du dispositif et les moyens d'entraînement, dans ce mode de réalisation autre, sont les mêmes que pour le précédent et, pour la clarté, dans la vue en perspective schématique de la figure 11, on a omis les engrenages d'entraînement, les arbres, etc. et le corps est représenté seulement par son contour en pointillé 198', tandis que les divers passages d'air, qui seraient en réalité constitués par des perçages à l'intérieur du corps, sont développés sous forme de conduits indépendants, pour la compréhension. Le corps 198' contient des ouvertures
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201'a, 201'b. Les cylindres eux-mêmes sont identiques, sauf qu'ils présentent des sens de rotation opposés et comportent une disposition inverse. Aux extrémités opposées de chaque cylindre il existe des parties massives
204a, 204b et 206a, 206b, formant colliers, qui permettent une adaptation avec maintien de la pression lorsque les cylindres sont montés dans le corps 198' et, à part certaines régions non évidées ou "Iles", qui seront dé- <EMI ID=316.1> mètre réduit comme on voit en 231'a, 231'b, pour former une chambre annulaire continue. Un conduit d'alimentation
227' (voir figure 11) relié à une source d'alimentation d'air sous pression (non représentée) présente des dérivations pour former des orifices ou canaux d'alimentation
229'a, 229'b, de sorte que les chambres d'alimentation respectives sont continuellement alimentées en air comprimé.
En un point intermédiaire de la longueur de chaque cylindre l'évidement d'alimentation annulaire est interrompu par une région arquée à diamètre plein non
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et une partie terminale de chacune de ces Iles a son intérieur échancré comme on voit en 243'a, 243'b pour former un évidement d'évacuation qui communique par un évent axial 247'a, 247'b (voir figure 12) avec le perçage intérieur 202'a, 202'b et donc avec ltatmosphère environnante. Un orifice de débit 235'a, 235'b est disposé en des points correspondants de la périphérie des ouvertu-
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242a, 242b, de sorte que lorsque chaque cylindre tourne, l'orifice de débit associé peut être mis en communication sélectivement avec un évidement d'alimentation ou avec un évidement d'évacuation (auquel cas la communication avec l'évidement d'alimentation est également empêchée parles bords marginaux de l'Ile se trouvait auteur de
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bien peut être bouché par une ile elle-même. Les deux
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de débit commun 236, qui est relié à l'orifice de comman-
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Les cylindres .tournants de la disposition alternative possible seront également soumis à des forces radiales qui pourraient produire, avec le romps, une usure excessive et, dans ce mode de réalisation, il est également préféré de prévoir un moyen d'équilibrage de ces forces radiales, qui est semblable à celui déjà décrit pour le mode de réalisation précédent . Dans ce but, cha-
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principale et qui ensemble couvrent les dimensions péri-
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pale et de chaque évidement d'évacuation. Les évidements
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d'équilibrage associé 255'a, 255'b, ces orifices étant reliés au même conduit de débit 189" que les orifices
de débit 235'a, 235'b. Ainsi, quelle que soit la pression
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que cylindre, celle-ci est exactement équilibrée par une pression égale, mais opposée, appliquée aux îles d'équilibrage et évidements à cet effet.
Le fonctionnement de l'autre mode de réalisation mécanique possible ressemble étroitement à celui
du mode de réalisation principal et un schéma de formes d'ondes illustrant le fonctionnement cyclique de l'autre
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(les formes d'ondes [pound]. et e étant absentes, car la valve de navette est omise et la pulsation de tuyère ne change pas). Si les deux cylindres sont à l'état d'évacuation
(c'est-à-dire si les deux formes d'onde a et b sont basses) ou si un cylindre se trouve à l'état d'évacuation et l'autre cylindre à l'état de maintien ou de blocage
(c'est-à-dire si l'une ou l'autre des formes d'ondes a et b est basse et l'autre se trouve en position intermédiaire) alors la valve à diaphragme actionnant la tuyère sera ouverte (la forme d'onde d étant haute) et la tuyère émettra une pulsation.
Inversement, si les deux cylindres sont à l'état d'alimentation (c'est-à-dire si les deux formes d'ondes a et b sont hautes) alors que leurs orifices de débit communiquent avec un évidement d'alimentation correspondant ou si un cylindre se trouve à l'état d'alimentation et que l'autre soit à l'état de maintien
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mes d'ondes a et b est haute et l'autre est en position intermédiaire), la pression de commande sera appliquée
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me pour fermer cette valve (la forme d'onde d étant basse) et termine la pulsation d'excitation de la tuyère. Comme les positions relatives des évidements d'évacuation et îles de blocage sont inversées dans les deux cylindres, l'île menant dans un cylindre tandis que l'évidement d'évacuation est en avance dans l'autre cylindre, un cylindre sera à l'état de blocage ou de maintien et l'autre,
à l'état d'évacuation, et en faisant varier la relation angulaire des deux cylindres, c'est-à-dire la distance mesurée suivant l'arc représenté par "y" sur la figure
13' la longueur de temps ou durée pendant laquelle le diaphragme est exempt de pression de commande et donc
la longueur de la pulsation de la tuyère peuvent être réglées. La durée maximale de la pulsation se produit lorsque le cylindre A se déplace et arrive en position
de maintien en même temps que le cylindre B se déplace
et arrive dans la position d'évacuation; tandis que la durée de pulsation minimale se produit lorsque les deux cylindres se déplacent simultanément pour venir en position d'évacuation. Sur la figure 13, les formes d'onde
a et b ont été représentées dans des positions correspondant à l'écartement relatif maximal des deux cylindres, c'est-à-dire à la longueur maximale possible de "y", la tuyère restant ouverte sur un total de 90[deg.], pour simplifier. En pratique, l'intervalle entre l'ouverture et la fermeture de la valve à diaphragme serait normalement beaucoup plus petit et en tout cas l'étendue arquée des îles et évidements peut être modifiée pour s'adapter aux circonstances.
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stockage, on pourra dire ce qui suit, en relation avec un mode de réalisation préféré du tambour tournant.
Un but important de l'invention consiste, comme
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peut obtenir en fabriquant des tissus au moyen du système de l'invention. Si l'on essayait de régler la longueur
du fil de trame inséré dans la chaîne directement par l'actionnement, contrôlé dans le temps, de la pince de débit de trame placée en amont de la tuyère d'insertion, on rencontrerait des difficultés pratiques considérables. En premier lieu, même des pinces actionnées par voie électrique, c'est-à-dire au moyen d'un solénoïde, qui sent prévues pour fonctionner avec précision, ne sont pas d'une
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la grande vitesse du fil sous l'impact du déclenchement de la tuyère d'insertion, on peut facilement avoir des variations de l'ordre de quelques ms, qui produisent des différences appréciables de la longueur de la trame débitée. Par exemple, avec des temps d'arrivée de trame
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moyenne d'environ 5 cm/ms, de sorte que la variation de la durée d'actionnement de la pince, de l'ordre de 3 ms, produirait une différence de 12,7 à 15,2 cm de la longueur de la trame débitée.
De plus, il existe une dispersion inhérente du débit de trame aux vitesses en question pour lesquelles le débit se fait à partir de bobines de stockage. Par exemple, lorsque du fil bobiné est tiré rapidement à partir de la position de stockage avec des vitesses élevées. il se développe des forces d'inertie appréciables et par conséquent, en atteignant une limite, il est soumis à
un dépassement de vitesse appréciable, c'est-à-dire à
un à-coup, dont l'effet est variable en soi, ce qui rend impossible de fixer avec précision la longueur du fil qui avance à partir de l'alimentation bobinée au-delà d'un point donné, à l'intérieur d'un intervalle de temps fixé. Egalement, le fil qui se déroule, forme un "ballon" dans son trajet partant de l'alimentation et la résistance de traînée offerte par l'environnement contrairement
à ce ballon est également variable et affecte la vitesse instantanée de circulation du fil.
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envisagé dans l'invention une autre solution pour commander la fourniture de la trame, basée sur deux principes de base simples. En premier lieu, comme la durée de chaque cycle de travail du métier est constante pour une vitesse de fonctionnement donnée, de 150 ms par exemple pour une vitesse de travail du métier de 400 duites par
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de métier est fixée et le dispositif d'alimentation de trame peut être réglé de façon à doser exactement, à partir d'un rouleau ou paquet d'alimentation, .la quantité exacte de trame au cours de chaque cycle de travail et
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est naturellement connu et de simples opérations mathématiques permettent de calculer la grandeur de la rotation par cycle requise pour fournir une longueur de trame égale à la largeur du métier. Par conséquent, comme premier principe, au cours de chaque cycle de travail du métier, on fournit à un dispositif de stockage présentant un point de débit une longueur de trame égale à celle
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geur du métier.
En deuxième lieu, on pose comme postulat que le fil de trame recueilli est extrait entièrement du dispositif de stockage au cours de chaque cycle de travail et est tendu aussi en ligne droite que possible, à partir du point de débit fixe, au travers de la tuyère d'insertion dans la foule, sans présenter d'arrondi, de boucle, de mou, etc.. Si la quantité exacte de trame qui
est nécessaire à chaque cycle est rendue disponible au cours de chaque cycle et si cette quantité de trame est effectivement prélevée en totalité sur le dispositif de stockage au cours de chaque cycle, alors évidemment, la quantité de trame extraite doit être correcte.
En appliquant ces principes, le système de l'invention inclut une unité de dosage de trame et de stocka-
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unité inclut un tambour 300, de forme générale cylindrique, qui présente une surface périphérique lisse et qui est monté sur l'extrémité libre d'un arbre 302 en porteà-faux comportant un engrenage entraîné 304 qui est accouplé positivement, comme indiqué par la ligne 306 en pointillé, à l'arbre de vilebrequin d'entraînement C du métier, de façon à être entraîné de manière continue en rotation au synchronisme avec cet arbre de vilebrequin.. L'accouplement peut prendre la forme de poulies d'entraînement et entraînées qui sont reliées par une courroie de transmission, ou bien ce peut être une transmission
à vitesse variable, de sorte qu'on peut régler la grandeur de la rotation du tambour par cycle du métier et par suite la distance linéaire du trajet d'un point donné de la périphérie du tambour par révolution de l'arbre de vilebrequin. Le tambour est disposé au voisinage d'un côté du métier, son axe de rotation étant dirigé, de façon générale, parallèlement aux axes du battant et du tube de guidage de trame (non représentés sur les figures <EMI ID=346.1>
la foule, le tambour comporte de préférence un nez coni-
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long de son axe, sans toucher un bord aigu.
La partie extérieure 310 du tambour sert de moyen de dosage de trame qui fonctionne de manière à extraire, à une allure déterminée, une longueur de trame, correctement mesurée, à partir du paquet d'alimentation de trame P qui eet supporté en un emplacement commode
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de friction positif avec la trame, de façon à obtenir une avance contrôlée et en même temps à retenir par friction la trame qui est débitée à l'encontre d'un glissement. La partie de dosage de l'unité peut prendre plusieurs formes, mais de préférence elle comprend un rouleau de pincement 312 qui s'applique pour pincer le fil contre un emplacement de la périphérie de la partie extérieure du tambour. La quantité de trame qui peut se trouver sur la partie de dosage extérieure du tambour n'est pas critique et peut varier largement. On obtient en pratique de bons résultats en appliquant deux ou plusieurs spires
(ou tours) de la trame sur cette partie extérieure 310
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guration hélicoïdale, le nombre de spires et la grandeur de l'écartement, c'est-à-dire le pas de l'hélice, étant déterminés par plusieurs oeillets de guidage ou entailles espacés 314, dont le plus intérieur est un oeillet
de guidage fermé 316 qui saisit le fil positivement en servant de maintien dans le sens axial et qui constitue un point de débit de trame fixe délimitant la partie dosée. De préférence, le rouleau de pincement est en contact avec plusieurs tours du fil de trame, ce qui assure un bon contrôle de la trame au cours de sa fourniture
à la partie de stockage et évite la possibilité de formation de noeuds, mais on pourrait avoir ou substituer d'autres moyens pour maintenir la trame sous contrôle dans cette région.
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me est enroulée autour de la partie extérieure 310 du tambour avec un nombre de spires ou tours suffisamment grand pour créer un contact de friction suffisant néces-
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le rouleau de pincament 312 pourrait être supprimé. Néanmoins, la présence du rouleau de pincement est préférable, car elle garantit que la trame avance en ligne droite sur la périphérie du tambour et n'est pas libre d'y
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liser une paire de rouleaux d ' alimentation (non représentés), qui engageraient la trame dans leur pincement, pour commander le débit de la trame vers l'oeillet de guidage fermé 316, mais ceci impliquerait des complications supplémentaires poux la synchronisation de l'avance, perdant la rotation, de ces rouleaux d'alimentation sur la rotation du tambour.
La partie d'extrémité extérieure libre 320 du tambour 300 fonctionne comme un moyen de stockage de trame qui sert à recueillir sur sa surface la longueur de trame fournie par la partie de dosage 310 par l'intermédiaire du guide de trame fermé 316, lequel constitue la transition entre les deux parties et établit la limite extérieure de la partie de stockage 320 du tambour aussi bien que la limite intérieure de la partie de dosage 310.
Afin d'assurer que les spires formées par la partie de dosage 310 soient fournies par le guide de trame fermé 316 avec la succession convenable sur la partie de stockage 320, un épaulement ou rampe 322, légèrement incliné vers le bas et vers l'intérieur, est prévu à la périphérie de tambour, approximativement à l'alignement axial sur le guide fermé 316. Lorsqu'une spire est fournie à la partie de stockage, elle entre en contact avec la rampe 322 et sera courbée et saisie intérieurement par elle, en laissant la rampe libre pour recevoir la spire suivante à recueillir. Autrement, une spire subséquente pourrait tomber dessus ou même se placer à l'in-térieur d'une spire antérieure et produire des noeuds.
Un guide préliminaire 315 et un tendeur 313 (voir figure 15) précèdent le rouleau de pincement 312 pour empêcher la trame de faire des méandres latéraux tout en venant de l'enroulement d'alimentation P.
En quittant l'extrémité intérieure de la partie de stockage 320 du tambour 300, la trame passe au travers d'un guide 324 disposé coaxialement à l'axe du tambour, le guide ayant de préférence la forme d'un oeil fermé ou trou disposé au centre d'une plaque 326 montée verticalement. Au cours de l'extraction des spires de trame de la partie de stockage 320 pendant l'insertion de la trame, un ballon se développe dans le trajet de trame comme indiqué en 328 en amont de cet oeil de guidage, qui définit la limite vers l'aval du ballon de fil et .la plaque 326 aide à empêcher le ballon d'envahir le reste de la trame et de créer des emmêlements.Du côté intérieur de ce guide de ballon se trouve une pince de débit de trame 330, actionnée positivement, qui peut être en pratique disposée sur le battant juste en amont de
la tuyère d'insertion (non visible sur les figures 14
et 15). Aux vitesses de travail ici envisagées, il est nécessaire d'avoir une pince à réponse rapide, et de préférence elle a la forme d'un patin 322 animé d'un mouvement de va-et-vient au moyen d'un solénolde 334, et ve-
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de 334 est actionné par l'arbre de vilebrequin du métier et au moyen d'un interrupteur à effet de Hall ou d'un micro-interrupteur actionné par came ou. analogue (non représenté), qui est réglé pour actionner un relais et fermer la pince au moment voulu, tout retard dans l'action du solénoïde étant permis pour régler l'instant d'ouverture de la pince, qui n'est pas critique.
Lorsque la trame traverse le guide de trame fermé 316 à proximité de la surface tournante de la partie de tambour de stockage 320, un courant d'air est créé par ce qu'on appelle l'effet Coanda, qui fait que la trame suit la, surface du tambour en mouvement. Mais la force de l'effet Coanda ne suffit pas à assurer qu'après que la longueur emmagasinée de trame aura été extraite de
la partie de stockage 320, une nouvelle longueur de trame qui arrive s'enveloppera à nouveau autour du tambour et, afin d'appliquer une force d'enroulement additionnelle qui complète l'effet Coanda, on a prévu un écoulement d'air circulaire supplémentaire.
Afin d' engendrer cet écoulement supplémentaire,
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ge du tambour, l'anneau étant creux et de forme générale toroldale; cet anneau est essentiellement constitué par un noyau creux 342 fonctionnant comme une tubulure et relié à une source de fluide sous pression, non représentée. Ce fluide, pour tous les besoins pratiques, est de l'air et par suite, pour la commodité, on se référera
à cet anneau sous le nom d'anneau d'air. La paroi intérieure de l'anneau d'air intérieur est perforée par une
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manière uniforme, qui communiquent avec le noyau creux
342 et qui fournissent à partir de lui le fluide compri-
mé dans l'intervalle annulaire 346 entre l'intérieur de l'anneau et l'extérieur de la partie de stockage de tambour 320. Les fentes 344 sont inclinées sur les directions radiales à partir de leur extrémité de la tubulure vers l'intérieur dans le sens de la rotation du tambour et un écoulement circulaire ou en vortex de l'air, indiqué par la succession des flèches 348 est donc engendré autour
de la partie de stockage du tambour en sollicitant le fil de trame à s'appliquer contre la périphérie de cette partie pour être recueilli sous forme d'un enroulement, celuici étant ainsi maintenu serré pour l'empêcher de se dégrader. De plus, tout "mou" qui pourrait se développer dans la trame, dû au mouvement relatif entre la tuyère d'insertion et le tambour fixe, est automatiquement absorbé par l'écoulement annulaire d'air et réenroulé sur le tambour.
En fonctionnement, le fil provenant de l'enroulement d'alimentation est d'abord amené, à la main, à passer par le guide préliminaire, en dessous du rouleau de pincement et autour de la partie de dosage, avec le nombre de tours approprié, par le guide de trame fixe
(et tous guides supplémentaires intermédiaires), l'intérieur de l'anneau d'air, le guide de ballon, le dispositif tendeur, la pince de débit et finalement par la tuyère d'injection. Alors le métier peut fonctionner de la manière habituelle. Une fois que le métier fonctionne, le tambour tourne de manière continue, l'air alimentant continuellement l'anneau et après que chaque longueur sur la partie de stockage en a été extraite pendant l'insertion, une nouvelle longueur de trame est produite par la partie de dosage et fournie à la partie de stockage.
La force combinée de l'écoulement annulaire d'air et de l'effet Coanda peut varier et suffit pour produire l'enroulement sur la surface du tambour, chaque fois que sa tension tombe en dessous d'un certain niveau dans la gamme de 1 à 5 grammes environ, et cette force
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fil. Ceci veut dire que la sollicitation est cause de l'enroulement, non seulement d'un fil récemment dosé sur la surface du tambour, mais aussi de toute trame en excès en aval de la partie de tambour de stockage 320 sur la
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fils de se tortiller. Néanmoins, cet effet peut également tirer le fil vers l'arrière et une fonction importante
de la pince de débit de trame 330 consiste à empêcher
la trame d'être retirée de la foule après son insertion et en même temps le stockage de la trame pour l'insertion suivante est déclenché. Il est clair que la tension produite dans la trame par l'excitation de la tuyère d'insertion excède grandement la force de sollicitation de l'anneau d'air, mais il arrive un moment, vers la fin
de la phase d'insertion, pour lequel cette tension s'est dissipée et l'inertie de la trame insérée tombe en dessous de la force de sollicitation de l'anneau d'air. Si la trame restait libre à ce moment, elle serait extraite hors de la foule lorsque la force de sollicitation de l'anneau d'air interviendrait; par suite l'instant de ré-excitation de la pince doit être réglé pour se produire avant que ceci n'arrive.
Si l'on se souvient que la trace de pression de la pulsation d'excitation de la tuyère d'insertion présente une conformation de forme générale trapézoïdale, on comprendra qu'il est nécessaire que la pince devant être actionnée ne se ferme pas pendant plus de quelques
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d'excitation et, de préférence, juste un peu avant que la pulsation ne se soit complètement évanouie. Par ailleurs, il faut absolument éviter l'actionnement de la
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appréciables. Si la trame est retenue à force, par la pince ou autrement, tout en étant fortement sollicitée par le soufflage de la tuyère d'insertion, la trame tend alors à se désagréger à cause des forces verticales intenses qu'elle subit.
La libération de la trame par la pince pour
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tation de la tuyère d'insertion. En ce qui concerne l'instant de la ré-excitation de la pince par rapport à la fin
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stockés s'échappent de la surface du tambour de stockage par la tuyère, les spires finales tendent à dépasser le tambour à cause de l'inertie, comme il a déjà été dit, et on a constaté qu'il se produit une élévation initiale de la tension dans la trame mobile, cela étant décelé
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cet à-coup. Par conséquent, il serait préférable de retarder l'actionnement de la pince de quelques ms, soit
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début, pour laisser s'apaiser cet à-coup et pour que la trame prenne son orientation droite désirée avant d'être saisie. Lorsque la trame est tendue vers l'arrière jusqu'au guide de trame fixe, il apparaît une crête nette
de la tension de trame dans le détecteur et cette indication peut être utilisée pour établir la relation correcte dans le temps pour le fonctionnement de la pince.
En déterminant la longueur de trame fournie
par la partie tambour de stockage, on doit faire attention à ce que le tambour fonctionne de manière continue
au cours de la totalité du cycle du métier, de sorte qu'une trame supplémentaire est ajoutée à la partie de tambour
de stockage au cours de la période même pendant laquelle la longueur de trame déjà recueillie est extraite par la tuyère d'insertion. Néanmoins, en suivant les deux principes simples expliqués ci-dessus, le système de débit
de sortie se règle de lui-même, en ce sens qu'avec la quantité correcte de trame qui est transférée à la partie
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si la longueur est rétractée totalement jusqu'au guide
de trame fermé, il devient sans importance de savoir quelle est la longueur de trame recueillie au cours de la phase de stockage et combien il lui en est ajouté pendant le stade d'insertion de trame. Cette considération a pour mérite de permettre sans difficulté une tolérance de quelques ms à cause de la vitesse relativement lente de circulation de la trame pendant le dosage et le stockage, par rapport à son débit rapide au cours de l'insertion.
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cycle opératoire de 150 ms, la vitesse en ligne droite
de la trame en cours de dosage et de stockage n'est que de 0,76 cm/ms environ, de sorte qu'une variation de + 4 ms ne crée qu'une différence d'environ 2,5 cm de la longueur de la trame.
A cause de l'avance extrêmement rapide de la trame lors de l'extraction de la partie de stockage pendant la projection de l'air par la tuyère, il peut être
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dépassant la légère tension du détecteur 338 dans la région comprise entre le guide de ballon 324 et la pince de débit de sortie 330 et on peut employer dans ce but un dispositif tendeur classique pour augmenter la tension du détecteur. Cependant, il est notoire qu' il est difficile de commander avec précision les dispositifs tendeurs classiques et il vaut mieux les éviter si possible. Comme autre solution possible, l'avance de la trame à partir
de la partie de stockage 320 peut être retardée en augmentant l'écartement entre l'extrémité intérieure du tambour 300 et le guide de ballon 324. Ceci augmente en. conséquence la grandeur du ballon 328 et donc la résistance appliquée à la longueur du ballon de la trame par l'air et les forces d'inertie.
On peut aussi envisager un mode de réalisation autre avec tambour fixe, à titre de solution différant
de l'unité à tambour tournant décrite ci-dessus. Dans
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semblable dans son principe au fournisseur de fil exposé dans le brevet des E.U.A. n[deg.] 3 776 480 auquel on pourra se reporter pour avoir une compréhension plus complète. De façon générale, l'autre mode de réalisation possible qu'on voit sur les figures 16 et 17, comprend un support fixe 360, qui peut être constitué par une console partant du bâti du métier, et dans ce support repose, par un palier double, l'extrémité d'un arbre tournant 362. Une poulie de transmission 364 est fixée à l'arbre entre ces paliers pour recevoir une courroie de distribution 366 entraînée par l'arbre de vilebrequin du métier (non représenté), de manière à procurer un entraînement mécanique positif entre l'arbre de vilebrequin et l'arbre tour-
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à-faux en direction du métier, comme on voit en 368, à l'intérieur du support 360 pour porter par son extrémité en saillie un tambour creux 370, de forme générale cylindrique, par l'intermédiaire de paliers interposés 372 qui permettent une rotation relative indépendante entre eux. Le tambour est formé par une multiplicité de segments
374 serrés entre des parois d'extrémité 376, 377 et périphériquement espacés les uns des autres, de façon à définir une multiplicité (par exemple au nombre de 6 ou
8) de fentes axiales 380 (voir figure 17) uniformément réparties à la périphérie du tambour et une multiplicité correspondante de barres 382, dirigées dans le sens axial, qui se placent librement dans ces fentes. Les barres sont reliées chacune solidairement, vers le centre de leurs
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s'adapte dans l'intérieur du tambour creux, mais qui est sans liaison avec les segments de tambour. Le croisillon pivote, par l'intermédiaire d'un palier 385, sur un manchon 386 claveté en 388 à l'extrémité de l'arbre 368,
la périphérie du manchon étant à la fois excentrée, comme indiqué en 390, et légèrement biaisée ou inclinée par rapport à l'axe de l'arbre, comme indiqué en 392, de manière à placer les barres axiales obliquement dans leurs
fentes. Le tambour est maintenu à. 1[deg.] encontre d'une rotation par un ou plusieurs aimanta fixes 394 dont chacun est soutenu au voisinage de la périphérie du tambour par l'extrémité d'un bras 396 qui fait saillie à partir du support fixe et attire un aimant associé 398 encastré dans l'un des segments du tambour. Ainsi, lorsque l'arbre tourne tandis que l'ensemble tambour/barres reste stationnaire, le croisillon 384 vacille autour de l'arbre 368
en appliquant un mouvement de "nutation" ou de "balancier" à l'ensemble aligné des barres axiales 382 par rapport
à la périphérie du tambour, qui sert à faire avancer graduellement les spires d'un fil entourant le tambour.
L'extrémité extérieure de l'arbre 362 est creuse, comme on voit en 397, de façon à définir un passage de fil de trame axial pour le fil de trame qui arrive à partir de son enroulement d'alimentation (non visible sur les figures 16 et 17) et communique avec le canal 399 d'un tube d'enroulement creux 400, faisant saillie radialement et axialement, qui possède une extrémité libre 402 débouchant et se terminant au -voisinage de l'extrémité extérieure de l'alignement de barres 382. Pour les besoins de la présente invention, un bras 404 part de l'extrémité du tube d'enroulement 400 pour porter un oeillet 406 de guidage de trame fermé, en un point situé le long de la longueur du tambour et coïncidant en gros avec le milieu des barres axiales.
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est entourée par un anneau d'air 407 semblable, dans sa
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du mode de réalisation à tambour tournant et, au-delà de l'anneau d'air, la paroi d'extrémité comporte un pro-
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sage régulier de la trane. Un oeillet de guidage de ballon 410, semblable à celui du mode de réalisation précédent, est disposé coaxialement et espacé par rapport à l'extrémité intérieure du tambour pour guider la trame vers la tuyère.
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bour et barres, entre l'extrémité du tube d'enroulement
402 et l'oeillet de guidage fermé 406, fonctionne en service comme partie de dosage de l'unité, en recevant la trame qui lui est fournie par l'enroulement d'alimentation de trame par l'intermédiaire du tube d'enroulement
400, ce tube tournant au nombre correct de tours par cycle de métier en relation avec le diamètre de l'ensemble tambour-barres pour enrouler sur le tambour la longueur de trame désirée pour ce cycle. La partie axiale intérieure du tambour entre l'oeillet de guidage de trame fermé
406 et l'anneau d'air 407 fonctionne comme partie de stockage pour maintenir la longueur de trame qui est extraite par la tuyère d'insertion, l'oeillet de guidage fermé
406 formant la liaison entre les parties de dosage et de stockage et limitant le déroulement axial des enroulements stockés au cours de l'insertion.
L'oeillet de guidage
de trame 406 tourne en bloc avec le tube d'enroulement
et transfère en fait progressivement les tours ou spires de la trame, précédemment appliqués sur la partie de do-
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roulement dépose de nouveaux tours de trame sur la partie de dosage. Le mouvement de "nutation" de 1* ensemble des barres par rapport à la périphérie du tambour sert
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uns des autres suivant l'inclinaison et à avancer graduellement les enroulements dans le sens axial à la fois le long des parties de dosage et de stockage et à maintenir
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tours de fil de trame sur les deux parties suffit pour exercer une force de friction suffisante sur la trame dans ces enroulements, de manière à les maintenir en évitant un glissement autour du tambour en suivant le tube
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me est tirée de l'alimentation pour passer par le canal
399 du tube d'enroulement lorsque ce dernier tourne autour du tambour en relation déterminée dans le temps avec la rotation de l'arbre de vilebrequin du métier. Comme
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ment, par exemple à plusieurs milliers de tours/minute, l'équilibrage doit être soigné pour obtenir un fonctionnement exempt de vibrations et des masses 412, 414 peuvent être prévues pour cet équilibrage en des points appropriés.
L'anneau d'air 407 fonctionne de la même manière que précédemment pour retenir les enroulements de trame sur la partie de stockage du tambour et pour éliminer tout jeu ou mou qui pourrait se former entre la tuyère d'injection et l'oeillet de guidage de trame fermé 406.
(g) Au sujet de la réception de la trame et de la détection de l'arrivée, afin d'assurer que l'extrémité menante de la trame, après insertion au travers de la foule, est bien engagée et maintenue pendant le battage de la trame, on a monté un tube à dépression creux de réception de trame, désigné de façon générale par V, sur l'extrémité du battant opposée à la tuyère d'insertion, le tube étant ouvert à une extrémité située au voisinage de ce coté de la foule et lui faisant face et relié à son autre extrémité à une source de dépression (non représentée) qui maintient une dépression d'environ 50 cm d'eau dans le tube. Sur la figure 18, on a représenté un
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dans ce mode de réalisation l'extrémité du tube voisine de la foule est allongée ou aplatie en 440 (voir égale-
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ment verticale, parallèlement au plan du peigne R, pour concentrer la force d'aspiration. Afin de réduire la possibilité que l'extrémité de trame menante ne rencontre pas cette ouverture, semblable à une fente, ayant une largeur voisine de 0,95 cm, des brides 442, 444, faisant saillie latéralement, partent de part et d'autre de l'ouverture de façon à augmenter "l'aire de cible" de l'ouverture. Ces brides ont pour effet de stopper momentanément le mouvement de l'extrémité de trame si elle venait
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tire l'extrémité de trame.
En ce qui concerne l'arrivée de la trame à l'endroit du tube de réception, il est avantageux qu'elle soit détectée de manière positive. Au cas où l'extrémité de trame ne traverserait pas complètement la foule, ce qui peut se produire lorsque cette extrémité s'embrouille, il s'ensuivrait un défaut dans le tissu fabriqué qui peut devenir permanent si l'on continue le tissage. A
cet effet, on peut prévoir une unité de détection photoélectrique du côté réception de la foule, ceci étant associé de préférence à une forme modifiée de tube de réception qu'on voit sur la figure 19. Avec ce mode de réali-
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prévu, avec télescopage sur son extrémité ouverte, un collier plus grand 446, de forme générale ovale ou rectangulaire, qui présente en son centre une ouverture 448, allongée dans le sens vertical, communiquant avec le tube d'aspiration et définissant la fente d'entrée de trame.
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servent de brides pour intercepter la trame et le bord sc trouvant autour de ? =ouverture d'entrée peut être avantageusement biseauté ou arrondi en 450, de manière à aider encore à l'entrée de l'extrémité du fil de trame. A l'intérieur du collier, on a monté une série de générateurs de faisceaux photo-électriques miniaturisés 452, espacés dans le sens vertical, des transducteurs associés 454 étant disposés le long des côtés opposés de la fente d'entrée allongée en une multiplicité de points espacés verticalement, par exemple au nombre de trois. La réponse d'un tel ensemble de cellules est plus fiable qu'une seule grosse cellule, car les petites cellules sont plus sensibles à l'interception par un fil mince, tandis que la multiplication des cellules augmente la rapidité de détection de la trame.
Ainsi qu'on le décrira plus complètement en relation avec le schéma de circuit électrique de la figure 21, les signaux de sortie du transducteur
de détection photo-électrique sont amplifiés et transmis
par un circuit approprié à un embrayage actionné par un bobinage (non représenté) qui commande la transmission de la puissance du moteur du métier à l'arbre de vilebrequin du métier, de manière à amener automatiquement le métier à s'arrêter au cas où un signal impulsionnel d'une ou de
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serait pas reçu dans un intervalle réglé du cycle de fonctionnement du métier. Cet intervalle peut varier, mais
de préférence il commence lorsque la foule s'ouvre jusqu'à permettre l'insertion de la trame, c'est-à-dire à environ 140[deg.] du cycle, et se termine à la position de point mort avant du métier, tandis que le battant se trouve dans sa pleine position de battage, c'est-à-dire à
3600. Cet intervalle peut être établi au moyen d'interrupteurs et excité à partir de l'arbre de vilebrequin
du métier aux points appropriés de sa rotation.
Ainsi qu'il est évident sur la vue en bout du tube à dépression de réception 440, 440' qu'on volt sur la figure 2A, l'axe du tube 440, 440' doit être, pendant l'insertion de la trame, sensiblement en regard de l'axe du. tube de guidage de trame discontinu T à l'intérieur de la foule ouverte S, cet axe étant nécessairement écarté vers l'avant par rapport au plan du peigne R.
Par suite, si le tube de réception restait fixe dans cette position au cours du battage, son axe se trouverait en avant de la ligne de serrage de la duite (qui coïncide avec le plan du peigne au moint mort avant) et, comme on s'arrange pour que la longueur libre de trame faisant saillie hors de la foule soit aussi courte que possible, par exemple 2,5 à. 3,8 cm, de manière à réduire au minimum le déchet résultant lorsque ces longueurs en saillie sont finalement coupées et détachées du tissu et que les extrémités de trame qui ont été amenées pourraient être par conséquent extraites de l'entrée du tube de réception lorsque le battant s'approche du point mort avant, ceci pourrait entraîner le lâchage de l'extrémité de trame libre au moment même où cette extrémité a besoin d'être retenue de manière positive pour la formation de la lisière.
Par conséquent, le tube de réception est monté de préférence pour pouvoir effectuer un mouvement relatif indépendant limité sur le battant, comme on voit sur les <EMI ID=386.1> <EMI ID=387.1>
levier de renvoi coudé 462, sensiblement vertical, qui porte le tube d'aspiration 440 à son extrémité supérieure. L'extrémité inférieure 464 du levier coudé est reliée à
un collier 466 fixé à l'une des tiges de guidage 55 faisant partie du support, déplaçable dans le sens vertical, du tube de guidage de trame discontinu T. Ainsi, lorsque le battant pivote vers l'arrière et que les tiges de guidage glissent vers le haut pour introduire le tube de guidage
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trame, le collier 466 se déplace aussi vers le haut pour faire pivoter le levier coudé 462 et amener le tube d'as-piration 440 à l'alignement sur l'axe du tube de guidage. Au contraire, lorsque le battant pivote vers l'avant en position de battage et que le tube de guidage de trame est rétracté vers le bas en dessous de la foule, le levier coudé 462 bascule vers l'arrière pour déplacer l'axe du tube d'aspiration vers l'arrière par rapport à l'axe du tube de guidage et en coïncidence avec le plan du peigne, ce qui est possible, car le tube d'aspiration est situé à l'extérieur de l'extrémité du peigne. Tout écartement latéral entre l'emplacement du collier 466
et le levier coudé 462 peut être comblé en prolongeant un ou plusieurs des pivots.
Pour certains besoins, l'engagement de l'extrémité libre de trame par aspiration dans le tube de réception de trame est avantageusement renforcé au moyen d'une pince d'extrémité de trame 470, agissant positivement
(voir figures 18, 2A et 2B). Une telle pince peut être construite dans le tube de réception en découpant une fente dans un c8té du tube 440, comme on voit en 472, pour y faire entrer unè fourrure de serrage de trame 474 portée à l'extrémité supérieure d'un doigt vertical 476. Le doigt 476 est monté avec pivotement à son extrémité inférieure 478 sur le levier coudé 462 de manière à pouvoir se déplacer en bloc avec le levier coudé et le tube de réception 440 qu'il porte, tout en étant également capable d'un mouvement de pivotement indépendant limité.
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prolongement 480, dirigé vers l'avant sous un certain angle, qui est adapté à entrer en contact avec une butée fixe réglable 482 du battant lorsque le levier coudé 462 se trouve en position avant (et que le battant est en position arrière) au cours de !*insertion de trame, en faisant ainsi pivoter la fourrure de serrage 474 pour
la faire sortir de la fente de tube 472 et pour permettre à l'extrémité de trame d'entrer librement dans l'ouverture du tube de réception. Alors, lorsque le levier coudé
462 pivote vers l'arrière au cours du battage, le doigt 476 bascule avec lui, ce qui soulève le prolongement 480
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tre poussé vers l'avant par un ressort 484 l'amenant vers le siège du tube de réception 472 de façon à amener la fourrure 474 en contact avec la paroi intérieure du tube, avec l'extrémité de trame prise entre eux.
(h) En ce qui concerne la mise sous tension de la trame à l'intérieur de la foule, une fois que cette trame a été totalement insérée au travers de la foule et que son extrémité menante est engagée par l'aspiration du tube de réception V prévu du côté réception de la foule, il peut être souhaitable dans certains cas d'appliquer une tension à la longueur de trame se trouvant dans la foule avant qu'elle ne soit chassée contre la ligne de serrage de la duite E. A moins que la trame insérée ne soit tendue avant son entrelacement par la chaîne durant la formation de la foule, tout jeu ou mou qu'elle présente sera
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Si la phase d'insertion est exécutée correctement, la trame peut être habituellement amenée à passer au travers de la foule avec une tension adéquate, mais si une telle difficulté est effectivement rencontrée, elle peut être surmontée sans qu'il soit nécessaire de saisir matériel-
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saillie, ce qui augmenterait de façon peu souhaitable la longueur extérieurement saillante du fil de trame et accroîtrait par suite la quantité de déchets formée pendant la fabrication du tissu.
On peut obtenir très simplement la tension effective de la trame dans l'intérieur de la foule en utilisant la forme modifiée de tube de réception de la figure
18, qui inclut une pince 470 d'extrémité de trame qui agit de façon positive, et en ajoutant une unité réglable de tension du fil, laquelle peut être incorporée dans
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du métier, en une position intermédiaire entre le guide de ballon et la pince de débit de sortie de la trame, <EMI ID=394.1>
de débit pour faire que cette dernière Boit promptement relâchée une fois que l'extrémité libre du fil. de trame a atteint le tube de réception. La force appliquée par le dispositif tendeur réglable est réglée au niveau de tension désiré dans la longueur de trame se trouvant à l'intérieur de la foule et dans tous les cas elle est supérieure à la tension recherchée dans cette longueur
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la partie de stockage de trame par l'anneau d'air et l'effet Coanda. Ainsi, l'extrémité libre de la trame sera maintenue par la pince de réception 470 qui se déplace avec le battant, tandis qu'une partie de la trame située en amont de la tuyère d'insertion N est maintenue par l'unité de tension qui est stationnaire sur le métier.
Après ltinsertion du fil de trame, lorsque le battant pivote de quelques degrés en avant à partir du
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de façon à saisir l'extrémité de trame menante et continue par la suite à saisir l'extrémité de trame libre après que la pince de débit de sortie a été relâchée. Lorsque le battant se rapproche du point mort avant au cours de la phase du battage, la distance comprise entre la tuyère d'insertion et l'organe tendeur réglable stationnaire doit croître (car l'hypothénuse d'un triangle rectangle est toujours plus longue qu'un côté de base) et cette modification de la longueur de fil intervenant est utilisée pour appliquer une force de tension de redressement à
la trame insérée. L'organe tendeur réglable, situé entre le tambour de débit de sortie et cette longueur de fil, est réglé, comme indiqué, à un niveau cohérent avec la force de tension voulue qui doit être appliquée à la trame insérée. Par conséquent, lorsque le battant se déplace vers l'avant, tandis que l'extrémité libre de la trame est maintenue fixée par la pince de réception, l'organe tendeur réglable saisit et maintient une partie d' extré--mité opposée de la trace jusqu'à ce que la tension sur toute la longueur de trame insérée dépasse la force de tension réglée. Par la suite, lorsque la continuation du mouvement du battant exige davantage de trame, l'organe tendeur réglable cède pour faire passer, à partir de la partie de stockage, la quantité nécessaire pour que la longueur de trame insérée se déplace solidairement avec le battant.
De cette façon, le mouvement naturel de battage du battant sert à. imprimer, à la trame insérée, le
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venablement tendue pour le battage contre la ligne de serrage de la duite sans recourir à des dispositions spéciales pour éliminer le mou.
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du tissu, on notera que le tissu fabriqué par le système de tissage de l'invention, comme tout autre tissu, doit être adapté à un traitement ultérieur, tel qu'une teinture, une impression, un traitement sur rame ou un traitement analogue, et doit être capable de résister à la manipulation qu'implique l'exécution de ces opérations. Ainsi, le tissu doit pouvoir Être saisi sur ses bords
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le tissage normal, lorsque la trame circule sans interruption dans un sens et dans l'autre au travers de la foule, on forme un bord de tissu de lisière qui présente la résistance nécessaire pour résister à la tension latérale, car ses boucles d'extrémité tournent autour de chaque extrémité de chaîne et lient effectivement celleci dans le corps du tissu.
Mais, avec le tissu obtenu par la présente invention, la trame est toujours insérée à partir du môme côté de la foule sous forme de longueurs individuelles discrètes de fil, la trame débitée étant coupée au voisinage des bords de la foule, en laissant ses extrémités libres pendiller librement le long des bords de la chaîner Il est évident, puisque ces extrémités de trame libres peuvent se déplacer sans obstacle dans toutes les directions, qu'elles ne peuvent résister à la tension inhérente dans les extrémités de chaîne courbées de façon sinueuse; par conséquent, le fil de chaîne
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filocher, ce qui relâche le fil de chaîne suivant en lui permettant de s'effilocher à son tour et ainsi de suite.
Ce problème existe particulièrement du coté réception du tissu, parce que, en contraste avec le coté de débit d'entrée où la longueur en saillie du fil de trame est saisie
<EMI ID=402.1>
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du côté réception de la chaîne ne présente qu'une légère tension imposée à celle-ci par le tube de réception à
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chaîne en place.
Dans l'art antérieur, on a employé différentes techniques pour former une lisière de tissu présentant l'état intact nécessaire pour une manipulation ultérieure. Dans un cas, on a utilisé des plisseurs pour saisir chaque extrémité de trame faisant saillie extérieurement et pour la rentrer en bloc dans la foule créée ensuite, de façon
à former artificiellement une boucle qui fixe les fils
de chaîne les plus extérieurs en place. Dans un autre
cas, un groupe de deux ou de plusieurs fils de chaîne
est fixé au moyen d'un point de chaînette de gaze et on prévoit un groupe supplémentaire d'environ 20 à 30 fils
de chaîne à l'extérieur de l'emplacement dudit point de chaînette de façon à obtenir ce qu'on appelle une fausse lisière. la trame est suffisamment longue pour s'entrelacer avec ce groupe supplémentaire de fils déchaîne
<EMI ID=405.1>
être saisie au cours de la manutention. Les extrémités
de trame sont pendantes à l'extérieur de la fausse lisière qui permet un effilochement, mais ceci a peu d'importance, car une fois le battage terminé, la bande de fausse lisière est séparée du reste du tissu et mise au rebut.
Dans un cas comme dans l'autre, le résultat <EMI ID=406.1>
premier cas, la rentrée des extrémités de trame en saillie fournit des bords denses à la limite du tissu, bords qu'on distingue aisément du corps du tissu et qu'il faut. couper et enlever avant que le tissu soit utilisé; tandis que dans le dernier cas c'est la bande de fausse lisière elle-même qui constitue le déchet.
Comme on vise particulièrement, avec le présent système de tissage la réduction pratiquement au minimum
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on a conçu, comme on voit sur la figure 36, une technique améliorée de formation de la lisière, qu'on utilise de préférence. Avec cette technique; un point de chaînette de gaze est d'abord formé en association avec les trois ou quatre fils de chaire extérieurs qu'on voit sur la <EMI ID=408.1> dans ce but, un dispositif classique à gaze d'un genre qu'on trouve dans le commerce, est monté sur la lisse
<EMI ID=409.1> figure 1 . Comme il est bien connu dans l'art, le disposi- <EMI ID=410.1>
guilles, disposées au voisinage d'un coin de la lisse
avant H, et sensiblement parallèlement au plan de la lisse, chaque aiguille présentant un chas (non visible) à son extrémité inférieure au travers duquel passe un fil de gaze (parsemé de points) sur la figure 36, qui vient d'un enroulement (non représenté) supporté à l'arrière du bâti du métier par l'intermédiaire d'un des guides
492 montés sur la lisse. Les deux susdites aiguilles sont couplées mécaniquement par un organe contenu à 11 intérieur d'un boîtier 494, de façon à subir un décalage de 180[deg.] dans leurs positions relatives chaque fois que la lisse avant monte en position levée, de façon à osciller dans un sens et dans l'autre par rapport aux trois ou quatre extrémités de chaîne les plus extérieures pour entrecroiser les fils de gaze sur ces extrémités de chaîne. Lorsque la lisse avant se trouve dans sa position sapé- <EMI ID=411.1>
gle du côté supérieur de la foule en avant de la lisse, puis se trouvent au-dessus de la trame suivante. Lorsque la lisse avant est en position abaissée, les fils de gaze suivent généralement l'angle de coin du côté supérieur
de la foule en avant de la lisse, puis se placent audessus de la trame suivante; tandis que, lorsque la lisse avant ae trouve en position abaissée, les fils de gaze suivent, de façon générale, le côté inférieur de la foule, puis se placent sous la trame suivante. De cette façon, on forme autour du groupe le plus extérieur des trois
ou quatre extrémités de chaîne régulières une sorte de point de chaînette entrecroisé pour les lier au corps
du tissu, comme il est indiqué par les fils de gaze sur la figure 36.
Lors du fonctionnement, en admettant par exemple
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fils de gaze s'enrouleront en dessous de chaque autre fil de trame, puis s'entrecroiseront, c'est-à-dire qu'ils changent de place par dessus chaque fil de trame alterné interposé. Si le nombre de cadres de lisse est supérieur à trois ou même davantage, les fils de gaze peuvent s'entrecroiser par dessus une trame et passer en dessous des deux ou plusieurs autres trames restantes avant de recommencer.
Le point de chaînette de gaze résultant ne suffit pas à lui seul pour lier efficacement les fils de chaîne les plus extérieurs au corps du tissu. L'extrémité de trame libre étant, comme déjà expliqué, complètement libre de se déplacer sans aucune restriction, l'anse de chaque enroulement de fil de gaze en dessous d'une trame qui vient d'être insérée se dégagera immédiatement dès qu'elle est mise sous tension pendant l'oscillation suivante des aiguilles de gaze, en détruisant l'effet du point de chaînette.
Pour résoudre ce problème grâce à l'invention, on associe au point de chaînette de gaze un point de <EMI ID=413.1>
<EMI ID=414.1>
1) pour deux fils de liage G (ombrés pour leur identification sur la figure 36) est montée du côté réception de la foule et reproduit en double, du côté débit d'arrivée également si désiré, en un emplacement sur le bâti du métier sur l'ensouple de chaîne ou côté arrière des lisses, le plan de la plaque étant disposé verticalement et son axe de rotation étant, dans l'ensemble, parallèle à l'axe A du battant. Sur la face extérieure de cette plaque se trouve une paire de bobines ni alimentation de fil de liage 498 et des fils G provenant de cette alimentation passent au travers de fils métalliques flexibles
500, tendeurs de fil, qui font saillie en des points diamétralement opposés de la plaque. Un dispositif de friction réglable (non représenté) attaque chaque bobine pour
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flexibles 500 partent dans le sens radial à partir de la périphérie de la plaque pour définir entre les oeillets de guidage, à leurs extrémités respectives, un écartement sensiblement égal à la course de va-et-vient des lisses H et les fils de liage G vont des oeillets de guidage terminaux à la ligne de serrage F de la duite.
La plaque support 496 tourne de manière continue à une allure synchronisée sur le fonctionnement du
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par rapport à ce cycle. Ainsi les fils de liage G se déplacent alternativement vers le haut et vers le bas, comme le mouvement de formation de la foule des fils de chaîne, mais légèrement déphasés, tout en étant en même temps tordue les uns autour des autres à raison d'un demitour de tordage par cycle de fonctionnement du métier. Cet effet de torsion est en principe le même que si l'axe de la plaque support était parallèle à la direction du fil au lieu de lui être perpendiculaire, la seule différence étant que la rotation de la plaque fait que le corps de l'enroulement 498 d'alimentation du fil de liage se déplace en se rapprochant et en s'écartant de la ligne
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port. Ces fils de tension 500 sont conçus avec une souplesse suffisante pour maintenir les fils de liage G sous tension au cours de la rotation de la plaque support 496, de sorte que les fils de liage G restent tendus en tout temps sur toute leur longueur jusqu'à la ligne de serrage du tissu. L'instant légèrement avancé de la rotation du support fait que les fils de liaison traversent une trame nouvellement insérée dès que possible et, par suite, l'extrémité libre de chaque trame est immédiatement pincée, lors de son insertion, entre les fils de liage. De cette façon, chaque extrémité de trame libre est saisie par les fils de liage G torsadés ensemble et maintenue en place
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terminé autour de cette extrémité de trame.
On a constaté que la combinaison du point de chaînette de gaze et du point de couture de liage torsadé permet d'obtenir une lisière de tissu bien intacte
et permet à celle-ci de résister facilement à tous les efforts qui peuvent lui être imposés au cours des opérations de finition classiques du tissu. Tandis que les extrémités en saillie de la trame sont nécessairement pendantes ou libres comme une frange, ceci n'entraîne pas
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la nature torsadée de ce point de couture agit en pinçant l'extrémité de trame libre entre les fils de liage opposés et la maintient en place jusqu'à ce que le tissage
ait progressé et qu'un nombre suffisant de nouvelles extrémités de trame ait été ajouté de manière à enrober tous les fils avec une densité ou un serrage suffisant pour les maintenir en place après relâchement de la tension de tissage. Pour certains besoins la couture de liaison seule peut exercer une restriction adéquate sur les extrémités de trame, de sorte qu'on pourrait supprimer le point de chaînette de gaze, mais il est préférable d'employer la combinai son des deux pointe pour obtenir les résultats optimaux. Dans un cas comme dans l'autre, il n'est pas nécessaire d'enlever aucune partie des borda du tissu, comme cela est indispensable avec une fausse lisière ou avec une lisière rentrée, car la densité du tissu reste uniforme pratiquement jusqu'à ses borda extrêmes et le déchet est par conséquent réduit au minimum.
(j) En ce qui concerne le circuit d'air de l'installation selon l'invention, celui-ci sera exposé pour aider à comprendre le mode de fonctionnement au moyen
du schéma de circuit "dtair" incluant les composants pneumatiques de la figure 20. Sur ce schéma, de l'air provenant d'une source d'air comprimé particulière convenable
(non représentée) passe au travers d'un filtre grossier
510 pour éliminer les contaminations d'huile et les particules solides telles que la poussière et analogues, audessus de 20 microns par exemple de grosseur, et est admis dans une conduite haute pression 512 et dans une conduite basse pression 514, ces pressions étant déterminées
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La conduite haute pression 512 présente plusieurs dérivations, dont la première 520, communique directement avec la chambre de stockage 75 de la tuyère d'insertion
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cumulateur d'air 137 et, par l'intermédiaire de cet accumulateur. avec la chambre d'accumulation de la tuyère. Une deuxième branche 522 passe au travers d'une électrovalve 524 qui peut se déplacer entre une position de débit et une position d'évacuation pour aller à un accouplement (non représenté) du système d'actionnement de l'unité de dosage et de stockage de trame de façon à débrayer cet accouplement et à arrêter l'accumulation de
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par exemple pendant le dégagement ou remplacement du. métier pour réparer une trame brisée ou incomplète.
Une autre branche 526 passe par un filtre 528 capable d'éliminer les particules à partir de 3 microns environ et est reliée à l'entrée de l'unité de commande U de la tuyère d'insertion de trame (qu'on volt sur le mode de réalisation des figures 8 à 10) pour débiter sous la commande de cette unité dans l'entrée de commande pi-
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trième branche 530 traverse une électrovalve 538, manoeuvrable à la main, qui présente des positions de débit d'alimentation at d'évacuation et va à un orifice d'ali-
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rage de pression 181) relié au passage d'alimentation de la tuyère de façon à permettre que l'orifice de sortie de la tuyère émette des pulsations d'air par actionnement direct de la valve 538 par un opérateur, indépendamment de l'unité de commande de tuyère U elle-même. Le conduit
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340 de l'unité de dosage et de stockage de trame.
(k) Sur la figure 21, on voit le schéma électrique des circuits des composants électriques du circuit d�air et d'autres composants en relation (à l'exclusion du mode de réalisation électrique de l'unité de commande U), auquel on se référera maintenant.
Ainsi qu'il a déjà été dit, il est possible d'actionner la pince de débit de sortie de trame par un solenoide à rappel par ressort, excité par un micro-interrupteur, lui-même actionné par une came tournante, qui tourne avec l'arbre de vilebrequin du métier et qui est profilée de façon à ouvrir et à fermer l'interrupteur et donc la pince aux instants convenables. Mais il est évident qu'il serait compliqué de régler ces instants au moyen d'un
tel dispositif. On préfère par conséquent actionner la pince de débit de sortie de trame au moyen de deux solé-
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couplés ensemble et à la tête de la pince et qui sont excités alternativement aux instants corrects. A cet effet, comme on voit au bas de la figure 21, des interruptours séparés 550 et 551 , d'ouverture et de fermeture de la pince, sont reliés chacun d'un côté à une ligne
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respective différente d'un circuit bascule intégré 552.
Chacune des sorties de la bascule est reliée à la base d'un transistor de puissance associé 555, 556, qui est relié en série à un coté d'un adénoïde correspondant
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terrupteur 550 d'ouverture de la pince est fermée le tran-
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culer dans le adénoïde 557 pour ouvrir la pince de débit de sortie de trame; et inversement, lorsque l'interrupteur de fermeture de pince 551 est fermé, le transistor
556 est excité pour permettre eu. courant de passer dans le solénolde 558 pour fermer la pince de débit de sortie de trame.
Sur la figure 37, on. a représenté un dispositif préféré pour actionner les interrupteurs 550 et 551, ces derniers ayant la forme d'interrupteurs à effet de Hall, montés en des points radialement séparés sur des bras correspondants 559, 560, lesquels pivotent sur un arbre
561 qui tourne avec l'arbre de vilebrequin du métier. Des actuateurs magnétiques 564 et 565 sont portés par des disques séparés 562, 563, fixés sur l'arbre 561 pour tourner avec lui, en des points correspondants radialement distants, de sorte que chacun des actuateurs tourne suivant un trajet circulaire qui coïncide seulement avec un interrupteur à effet de Hall.
Ainsi qu'il a été dit, il peut être important d'avoir un contrôle étroit dans le tempe, à moins de 1 à 2 ma, de l'actionnement de la pince de débit de sortie de trame et l'intervalle d'ouverture de la pince de débit doit être réglable. Il est possible d'effectuer un réglage grossier des positions relatives des actuateurs magnétiques 564 et 565 au moyen d'une jonction à broche et fente qui peut être serrée. De plus, on obtient un réglage fin en constituant les extrémités des bras 559, 560, sous la terme de segments dentés comme on voit en
567 et 568, qui peuvent engrener avec des pignons 569,
570, montée sur le bâti du métier et fixés par des détentes ou cliquets à ressort (non représentés) dans toute position de rotation. Les bras pivotent indépendamment
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570, on peut régler avec précision les positions périphériques relatives des bras et donc des interrupteurs à effet de Hall eux-mêmes.
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pelle un mouvement d'arrêt, branche entre une source à
12 volts alternatifs et le sol et incluant un interrupteur à mercure 540 associé à la position de travail (qui
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Un interrupteur à chute de fil 542, réagissant à la chute des fils de chaîne (non représentés), qui doit se fermer lorsqu'un fil de chaîne se rompt, est branché en para:i.lèle sur un interrupteur à main 543 d'arrêt du métier
et tous deux sont montés en série avec l'interrupteur
540, tandis que le solénoide 544 "de mouvement d'arrêt" du métier commande un accouplement (non représenté) qui transmet le couple du moteur du métier à l'arbre de vilebrequin., de façon à arrêter automatiquement le métier
si un fil de chaîne quelconque se rompt au cours du fonctionnement ou si l'interrupteur d'arrêt manuel 543 est fermé. Ce circuit est commodément utilisé dans l'inven-
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détecteurs photo-électriques de trame ne détecterait pas l'arrivée de l'extrémité de trame menante à l'instant convenable. A cet effet, la sortie d'un triac ou thyristor bidirectionnel 546 est- également reliée en série avec
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rupteur à mercure 540, tout en étant en parallèle avec
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rêt à main 543. Le signal de sortie de l'alignement de photodétecteurs et émetteurs transducteurs 452, 454 (figure 19) est amplifié, pour des raisons pratiques, par un <EMI ID=439.1>
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impulsion de restauration est déduite de l'interrupteur
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allant jusqu'à quelques ms après le point mort avant du métier. Une impulsion d'horloge, déduite de l'interrup-
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532, de sorte que son arrivée coïncide exactement avec le point mort avant du. Entier/Le signal de sortie de
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A moins d'avoir été interrompu par l'arrivée
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courant de manière continue et l'entrée S de la bascule reste à 1 logique qui maintient la sortie Q à 1 logique et la sortie Q à 0 logique. Ainsi, s'il n'est pas arrivé de fil de trame au moment où le métier a atteint le point mort avant, les deux entrées de la porte ET sont à 1 logique et une impulsion passe par cette porte pour dé-
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d'arrêt. Si une trame arrive en fait, un 0 logique momentané est reçu à l'entrée S qui excite la bascule de façon
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seur d'impulsion 531 maintient l'entrée R à 1 logique jusqu'après le point mort avant, la bascule maintient
Q à 0 logique quelles que soient les fluctuations ultérieures de l'entrée R entre 1 logique et 0 logique. Lors de la terminaison de l'impulsion de restauration allongée, l'entrée S revient à 0 logique, ce qui restaure la bascule pour faire que 9 vienne à 1 logique et Q à 0 logique.
Si l'alignement de détection d'arrivée de trame se mettait en panne, le métier est automatiquement arrêté, car toute interruption du signal de sortie photo-électrique excite la bascule 537. Lorsqu'on doit travailler sur le <EMI ID=451.1>
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terrupteur à mercure 540 pour déconnecter le solénolde d'arrêt et simultanément pour restaurer le triac 546.
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monté sur la manette d'actionnement, fournit du courant alternatif à l'électrovalve d'embrayage du fournisseur de fil de trame 524 de manière à débrayer l'embrayage du fournisseur de trame et à éviter l'emmêlement ou l'accumulation prolongée de trame sur le fournisseur, tandis que l'arbre de vilebrequin de métier est déplacé à la main pour réaliser les réparations nécessaires au tissu
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valve pour admettre directement l'air sous pression dans la tuyère d'insertion, indépendamment de l'unité de commande de tuyère U, est relié d'un côté à la même ligne d'alimentation d'énergie et de l'autre, à un interrupteur
547 actionné à la main et, par là, à la masse. En fermant l'interrupteur 547, l'opérateur peut appliquer directement une pulsation d'air à la tuyère pour projeter une trame lors de l'enfilement initial.
I. On envisagera maintenant la conversion des métiers à navette.
Alors que le système d'inversion de trame par l'air selon l'invention peut être avantageusement incorporé
<EMI ID=455.1> lument nouveau aurait besoin d'un réaménagement important, sinon complet, de ses éléments pour utiliser au mieux les caractéristiques de l'invention et ceci impliquerait un gros investissement en capital pour que l'invention puisse Être mise en pratique dans l'industrie textile. Mais, on a trouvé que les principes de l'invention conviennent également bien pour convertir des métiers à navette existants en ne leur apportant que des modifications relativement minimes, qui permettront d'appliquer l'invention pour un coût bien inférieur et on décrira maintenant ce qu'il faut faire pour convertir un métier à navette existant en mettant l'invention en pratique..
Comme dans la présente invention on omet la navette, les mouvements classiques de chasse-navette et de boite à navette peuvent être complètement éliminés.
Tandis que le battant est conservé, la poutrelle massive du battant, qui est ordinairement nécessaire dans les métiers à navette est ici inutile et indésirable et en conséquence elle peut être remplacée par un battant en forme d'ossature, qui est constitué essentiellement par un canal léger supportant le tube de guidage de trame, la tuyère d'insertion et d'autres composants associés.
Comme le diamètre du tube de guidage est bien plus petit que "l'enveloppe" de foule nécessaire pour la navette, l'écartement maximal de la foule peut être réduit d'au
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autres modifications souhaitables. En premier lieu, l'ouverture de foule réduite implique que le trajet arqué
du battant puisse être raccourci de façon correspondante,
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fiquement il peut être ramené d'environ 15,2 cm pour un
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vention, ce qui en soi permet déjà d'augmenter la vitesse d'entraînement du battant.
En deuxième lieu, la réduction de l'ouverture de foule maximale permet une réduction correspondante de la course -verticale du mouvement du harnais. Comme ce mouvement de harnais sur les métiers à navette existants, est un facteur important de limitation de:la. vitesse de travail maximale, cette modification est particulièrement avantageuse. La ligne de serrage de la duite aussi bien que l'angle de la foule (c'est-à-dire l'angle inclus entre les chaînée séparées de la foule) reste ici sans changement. Cependant, le mouvement du harnais peut être décalé vers l'avant à partir de son emplacement habituel par rapport au battant, mais ceci peut être effectué avec peu de difficulté, en particulier parce que la plupart des métiers existants comportent déjà des moyens pour régler la position du harnais.
Avec ces modifications et en soustrayant le poids supplémentaire des éléments constituants particu-
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culièrement de ses parties effectuant un mouvement de va-et-vient peut être réduit de cent kg ou plus; par con-
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pour entraîner le métier de l'invention; soit par exemple environ 3/4 à 1 CV au lieu de 1,2 CV pour un métier à navette. Le résultat final de toutes, ces économies per-
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à une vitesse 2 à 3 fois supérieure à la vitesse maximale des métiers à navette classiques, avec une dépense qui
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Tout d'abord, au cours de la description détaillée précédente de l'appareil du système de la présente invention, un grand nombre d'informations ont déjà été fournies, directement ou indirectement, sur le mode de fonctionnement correspondant à l'utilisation pratique
de cet appareil. Néanmoins, certaines conditions de mise en oeuvre ont une importance particulière pour l'invention et nécessitent une description plus détaillée accompagnée de résultats d'essais réels.
certains commentaires généraux préliminaires pourront être nécessaires pour comprendre les résultats de ces essais qui impliquent fondamentalement la projection, à travers la chaîne d'un métier normalisé de 122 cm, d'une longueur convenable de fil extrait du dispositif de dosage et de stockage de trame décrit ci-dessus, au travers d'un tube de guidage de trame "standard" utilisant une combinaison donnée de conformation de tuyère et de conditions d'essais. A cet effet, un tube de guidage
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310 éléments annulaires uniformément espacés, � savoir un élément tous les 12 fils de chaîne, chacun ayant une épaisseur (c'est-à-dire une dimension axiale) de 0,3 cm et présentant un perçage interne rectifié de 1,9 cm de diamètre. Pour chaque essai, la chambre d'alimentation de la tuyère et le réservoir d'accumulation, s'il existe, sont remplis d'air comprimé pour fournir une "pression d'alimentation" donnée grâce à une communication permanente avec une source principale de la même pression et les valeurs réelles de la "pression d' alimentation" sont mesurées au moyen d'une jauge de pression (non représentée) qui communique avec l'intérieur de la chambre d'alimentation de la tuyère. Un tube d'alimentation, qui a un
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de chaque tuyère de façon que son extrémité libre fasse saillie d'environ 0,3 cm au-delà du plan de sortie de la partie profilée à l'exclusion du cylindre de prolongement, s'il existe, et la trame qui doit être projetée est introduite dans le tube d'alimentation de façon que son extrémité libre menante fasse saillie d'une courte
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l'extrémité du tube d'alimentation, avec simulation en pratique d'un état de tissage dans lequel la trame est coupée entre la tuyère et le bord du tissu.
Après que la tuyère a été excitée ou "déclenchée" avec un niveau suffisant de pression d'alimentation, la longueur de trame sera projetée au travers de la tuyère <EMI ID=470.1>
re et un ensemble de conditions d'essais donnée, on a trouvé que le temps, nécessaire pour que l'extrémité libre de la longueur de trame traverse la totalité de l'étendue du tube de guidage et émerge hors de son extrémité éloignée, est reproductible avec un niveau raisonnable d'exactitude et cet intervalle de temps, auquel on se référera ici comme "temps d'arrivée de trame", constitue une caractéristique utile pour évaluer l'efficacité des conditions d'essais particulières. Pour avoir une évaluation cohérente, on a fixé une distance de 132 cm comme distance d'essai pratique que la trame doit couvrir pour mesurer ces tempe d'arrivée de trame, cette distance incluant le temps de guidage .Lui-même et un intervalle libre suffisant à chacune des extrémités pour se rapprocher de ce qui serait nécessaire en pratique sur un métier
de 122 cm.
La technique utilisée pour mesurer les "temps d'arrivée de trame est la suivante : Un stroboscope est placé à la distance d'essai fixée de la tuyère (à l'ex-
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stroboscope étant excité au moyen d'une horloge à intervalle réglable, étalonnée en micro-secondes, qui est déclenchée par l'excitation de la .tuyère elle-même, de sorte que le "flash" du lobe apparaît après passage de tout intervalle de temps qui a été réglé sur l'horloge après l'instant de l'excitation de la tuyère. L'extrémité de sortie du tube est alors observée visuellement par un observateur humain pour voir l'emplacement de l'extrémité menante de la trame lorsque le stroboscope s'illumine. L'essai est répété par tâtonnements avec réglage approprié de l'horloge jusqu'à ce qu'on voie que l'extrémité menante de la trame atteint juste le point d'essai à 132 cm au moment de l'illumination.
Cette technique est simple, avec un bon degré de reproductibilité, et pratiquement exempte d'erreur humaine et elle peut être facilement enregistrée pour en avoir une conformation ultérieure
au moyen d'une caméra braquée sur le point d'essai. Une fois que la lecture de l'horloge appropriée à l'instant d'arrivée de la trame est effectuée, l'essai est répété une ou plusieurs fois pour en assurer l'exactitude. Avec des mesures ainsi exécutées, on a obtenu avec une uniformité raisonnable des temps d'arrivée de trame, précis à une milliseconde (1 ms) près.
L'excitation de la tuyère engendre une pulsation d'air dans les tubes de guidage et l'émergence de cet écoulement d'air peut être détectée (et décelée en fait à la main) et ici aussi le temps nécessaire pour que le courant d' air traverse la distance fixée donnée, à savoir 132 cm,
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tions donné et on a trouvé qu'il fournissait une indication du rendement théorique maximal que peut fournir une disposition donnée pour un jeu donné de conditions. La période de temps pour que la pulsation d'air passe au travers du tube et atteigne le point d'extrémité fixé est indiquée ici comme "temps d'arrivée de l'air" et elle est mesurée de préférence au moyen d'un anémomètre à fil
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enregistreur qui mesure l'intervalle de temps en millisecondes entre l'excitation de la tuyère et la réponse
de l'anémomètre. Ainsi qu'il est connu dans la technique, un anémomètre à fil chaud modifie sa résistance électrique en réponse aux fluctuations de sa température ambiante, ces variations de résistance pouvant être détectées par un oscilloscope enregistreur. Comme une modification de la vitesse de l'air ambiant autour du fil chaud produit une fluctuation de température dans le fil métallique, ce dispositif détecte effectivement l'arrivée instantanée de l'écoulement d'air au point fixé.
Ainsi qu'il est bien connu par les lois de l'écoulement des fluides, la pression qui est effectivement obtenue au col d'une tuyère n'est pratiquement jamais la même que la pression d'alimentation ou de la conduite, car le niveau de pression qu'on peut "voir", c'est-à-dire obtenir, au col de la tuyère sera nécessairement affecté par la résistance inhérente d'impédance dans les raccordements entre les conduits d'alimentation et la tuyère elle-même. Le terme "pression de charge" ou "pression de stagnation" est utilisé dans la technique pour distinguer la pression réelle de tuyère de la pression d'alimentation ou de conduite, et l'on suit cette distinction ici.
Spécifiquement, le terme "pression de charge" ou son équivalent, la "pression de stagnation", est employé dans la description des divers essais ici effectués, est prévu pour désigner la pression mesurée par un transducteur de <EMI ID=474.1>
central du passage de débit de sortie de la tuyère, en amont du col, comme il est indiqué en gros par les lignes en pointillé 114 sur la figure 4, le signal fourni par ce transducteur étant appliqué à un oscilloscope enregistreur. Par ailleurs, le terme "pression d'alimentation" désigne cette pression, mesurée par une jauge reliée à la chambre d'alimentation, qui sera en équilibre avec la pression de conduite avant l'excitation de la tuyère.
En partant de ces observations explicatives
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fonctionnement particulières.
(b) Au sujet de la pression de la tuyère, on notera qu'il est d'une importance critique dans la présente invention que la "pression de charge" de la tuyère soit suffisamment grande pour réaliser un état "d'étouffement" au col de la tuyère elle-même et non pas en amont ou en aval du col de tuyère. Le terme "étouffement" (ou "étranglement") dérive du domaine des essais aéronautiques, par exemple des essais au tunnel et on admettra qu'il désigne la fourniture, à la tuyère, d'air sous pression suffisante pour que le profil de vitesse en travers ou transversalement par rapport à l'écoulement d'air passant par l'aire du col soit uniformément égal à la vitesse du <EMI ID=476.1>
connu de façon générale qu'un col de tuyère sera "étouffé" dans ce sens quand le rapport de la pression de charge ou de stagnation existant réellement au col lui-même à la pression ambiante est d'au moins 1,894/1. Contrairement
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l'étouffement est un phénomène indésirable, il est essentiel, dans la pratique de la présente invention, qu'un état d'étouffement soit produit précisément au col de la tuyère et non avant ou après ce col, afin de porter au maximum la capacité de poussée de la tuyère sur le fil diaposé à son intérieur.
Ainsi, le col de la tuyère de la présente inven-tien doit constituer le point où se produit l'impédance maximale dans les liaisons d'écoulement entre la source de pression et le col de tuyère, incluant l'impédance due à la turbulence de l'écoulement aussi bien que les phénomènes de couches limite. Sous l'expression "phénomène de couche limite" on désigna la tendance qu'a une couche de fluide, au voisinage d'une surface ou limite stationnaire, à être pratiquement stationnaire et à. exercer une résistance à l'écoulement du fluide le long de cette surface, la grandeur de cette résistance augmentant
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présente invention sont spécialement établis pour permettre à l'air de circuler au travers avec des pertes d'impédance minimale de tout genre, les distances entre la
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bre d'alimentation et accumulateur et la tuyère étant aussi courts qu'il est raisonnablement possible et tous. les conduits de connexion ayant une grosseur suffisante
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les passages de débit allant de la chambre d'alimentation au col sont profilés avec soin pour avoir un écoulement non turbulent en même temps qu'une dimension circonférentielle suffisante pour dépasser sensiblement, par exemple par un facteur voisin de 5, l'aire de section transversale de col réelle, en dépit de dimensions radiales ou annulaires sensiblement égales, en rappelant que l'aire annulaire de col de la présenta tuyère est réduits par la présence du tube d'alimentation à son intérieur.
Ainsi qu'il a déjà été dit, la cause fondamentale de l'étouffement de la tuyère est l'existence d'une relation de pression, entre la pression de charge de la tuyère et l'atmosphère ambiante, désordre d'environ 2 :1 et l'obtention de ce rapport est le premier indicateur de
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cations supplémentaires de cet état sont fournies par la relation quantitative entre la pression de charge et la pression d'alimentation, en ce sens que la pression de charge pour une tuyère étouffée tendra à se rapprocher plus étroitement de la pression d'alimentation, et par "l'histoire" de la pression obtenue pour la tuyère au cours d'un cycle de fonctionnement. Si le transducteur de
pression communiquant avec le passage de débit de tuyère juste en amont du col de tuyère est utilisé pour l'enregistrement continu, sur un oscilloscope, de la pression en ce point pendant un cycle de fonctionnement, la forme de cet enregistrement fournit une trace de pression ou "historique de la pression" qui révèle une information importante au sujet de la tuyère comme on l'expliquera.
Lorsque la longueur de tuyère est prolongée pour faire saillie, par exemple au moyen d'un tube ou cylindre, en aval de la région de col, ce qui peut être avantageux à certaines fins, il faut faire attention à assurer que la longueur d'un tel prolongement ne soit pas telle qu'elle superpose au système un "point d'étouffement" subséquent ou aval, qui détruirait la condition critique de l'invention d'un étouffement directement au col. L'effet de couche limite dans un tube cylindrique allongé introduit une résistance ou impédance croissant avec la longueur du tube, dont l'effet est comparable à un resserrement matériel semblable à un col ou à une gorge, et dans l'invention cet effet ne doit pas pouvoir se développer jusqu'à créer
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celui-ci.
Afin de fournir une comparaison entre une variété de différentes tuyères pouvant être utilisées avec la présente invention, on a effectué des essais étendus avec
des tuyères de différents profils et dimensions, essais dont les résultats seront fournis par la suite.
(c) Quant au contour de la tuyère en ce qui concerne l'invention, il ne semble pas critique et peut être sujet à des variations considérables. Au début de la recherche
à la base de l'invention, on a émis l'hypothèse qu'une tuyère conçue pour produire un écoulement d'air supersonique serait éminemment avantageuse, sinon cruciale pour la projection optimale à grande vitesse de fils de trame dans un métier. Puis les grandeurs fournies par l'étude ont ruiné cette hypothèse en ce sens que si une tuyère conçue pour un écoulement supersonique convient certainement bien pour la mise en oeuvre de l'invention, en fait le même rendement opératoire peut être atteint pratiquement, ce qui est surprenant, par des tuyères non conçues pour l'écoulement supersonique.
La conformation de la tuyère profilée pour l'écoulement supersonique a été explorée à fond dans le domaine aérodynamique et il n'est pas nécessaire d'en donner ici des explications détaillées. En bref, une tuyère dite supersonique nécessite une ouverture de sortie située en aval d'un col convergent, le rapport des aires de section transversale de l'ouverture de sortie et du col étant plus grand que 1, tandis que la paroi de tuyère intérieure, dans la région comprise entre le col et la sortie,
va en divergeant progressivement en contour. Avec une .telle tuyère, l'écoulement d'air au col atteint la vitesse du son et, si la pression est suffisante, il subit en entrant dans l'aire divergente en aval, une détente avec accélération résultante à des vitesses supersoniques. Le degré de détente et l'accélération d'écoulement qui en résulte déterminent la capacité de vitesse. maximale de la <EMI ID=484.1>
faut que chaque tuyère ait ses paramètres de construction soigneusement sélectionnés en accord avec sa possibilité de nombre de Mach pour la conformation prévue, en fonctionnant à un niveau de pression projeté donné. Il est préférable que le profilage divergent soit tel qu'il produise l'expansion de l'écoulement dans des conditions soigneusement contrôlées pour exclure ainsi la possibilité de la formation d'une onde dite de choc, causée par une surdétente indésirable et un effondrement subséquent ou recompression du courant de fluide pour restaurer l'équilibre. Egalement, la pression à l'ouverture de sortie devrait être, idéalement, exactement égale à la pression atmosphérique pour la même raison qui est d'éviter la formation d'une onde de choc.
Des calculs établissant les profils exacts requis de tuyères supersoniques sur une certaine gamme de capacités de nombres de Mach ont été effectués en aérodynamique et on pourra trouver des informations pratiques supplémentaires sur ce sujet dans l'article "The Design of Supersonic Nozzles" par A. McCabe, British Aeronautical Research Comittee (BARC), Reports
and Memoranda n[deg.] 3340, 1967, tandis qu'un traitement théorique est exposé dans l'ouvrage "Aerodynamics of a Compressible Fluid" par Leipmann et Puckett, John Wiley
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37 et 218 à 232. Pour les besoins actuels, l'application précise de ces calculs n'est pas estimée essentielle et on peut obtenir une approximation acceptable pour l'inven-
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"courbes françaises") un contour divergent progressivement incurvé entre l'aire du col et l'ouverture de sortie de la tuyère.
Afin d'établir le comportement des tuyères profilées de façon supersonique, qu'on appellera ici "tuyères profilées" pour la commodité, on a exécuté une série d'essais sur une tuyère profilée donnée, seule et modifiée par l'adjonction de tubes prolongateurs de longueur variable, ces tubes étant uniformément cylindriques avec
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tuyère et une longueur en relation avec le diamètre de sortie de la tuyère dans des rapports respectifs de 5,
10 et 20. Dans ce cas, la tuyère a été établie avec une
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tre de col de 0,44 cm et un diamètre de sortie de 0,47 cm pour fournir un nombre de Mach d'environ 1,5 pour une pression de stagnation "de conception" de 271 kPa. La distance axiale entre le plan de l'aire du col et celui de l'ouverture de sortie est de 0,30 cm et la surface
de tuyère est régulièrement profilée de façon divergente <EMI ID=489.1>
du col à l'ouverture de sortie. Les résultats des essais pour ces tuyères recevant des pressions d'alimentation
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en fonction des temps d'arrivée d'air, les temps d'arrivée de trame, ainsi que les pressions de charge effective atteintes, sont indiqués dans le Tableau I ci-après, tandis que les grandeurs extraites de ce tableau pour les temps d'arrivée de trame et d'air en fonction de la pression d'alimentation pour les quatre tuyères sont reportées sur la figure 22, les tuyères respectives étant désignées d'après la légende apparaissant sur cette figure.
L'indication "PA" signifie "pas d'arrivée", c'est-à-dire que la longueur de trame ne pouvait pas être projetée
sur la longueur d'essai de 132 cm dans l'état correspondant,
On peut tirer plusieurs conclusions des grandeurs du Tableau I. L'effet, sur les temps d'arrivée d'air
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l'addition de tubes prolongateurs à une tuyère profilée est minimal; les courbes représentant les temps d'arrivée d'air pour les quatre tuyères sont étroitement groupées et se trouvent très probablement dans les limites de l'erreur expérimentale. Mais l'adjonction d'un tube prolonga-
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trame pour la tuyère profilée particulière de cet essai quand elle fonctionnait avec des pressions d'alimentation basses, cette tuyère présentant un mauvais rendement à
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de tube n'ayant qu'une importance relativement faible. Par contre, pour des pressions de fonctionnement plus élevées, la tuyère profilée non modifiée, c'est-à-dire sans tube prolongateur, fonctionne presque de manière aussi efficace que les tuyères profilées prolongées. On voit que les pressions de charge obtenues par ce groupe de tuyères s'approchent des pressions d'alimentation correspondantes; donc sensiblement toute l'énergie de la pression d'alimentation a été effectivement fournie di-
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qu'il y ait absence ou présence d'un tube prolongateur.
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tes". En plus des tuyères profilées de façon supersonique, on a également essayé, pour usage dans l'invention, des tuyères qui-, au lieu d'être profilées de façon divergente en aval de l'aire de col convergente, s'étendent en cylindre, c'est-à-dire avec un diamètre uniforme jusqu'au plan de l'ouverture de sortie dans l'atmosphère ambiante.
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distinguer des tuyères profilées de façon supersonique, et quand elles sont étouffées elles n'ont qu'une vitesse d'écoulement maximale, au col de la. tuyère, de Mach 1,0, bien qu'en quittant l'ouverture de la sortie, l'air qui s'écoule soit sous une pression suffisante et puisse se détendre dans l'atmosphère et atteindre de ce fait une vitesse supersonique dans la région avoisinant la sortie de la tuyère. Le trajet de débit d'air pour la tuyère droite est identique à celui des tuyères profilées (c'est-
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fication étant le remplacement d'une partie d'insertion de l'extrémité de la tuyère pour donner la forme et/ou dimension différente. Comme une tuyère droite incorpore
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aval du col, on n'a pas effectué d'essais comparatifs avec des tubes prolongateurs supplémentaires pour les. tuyères droites, mais au lieu de cela on a fait des essais sur des tuyères droites d'aire de col diverse pour montrer l'effet de l'accroissement de l'aire du col sur le fonctionnement de la tuyère; on s'attendait à ce que cet effet soit pratiquement le même pour les tuyères profilées. et pour les tuyères droites. Parmi les tuyères droites essayées il y en avait une d'aire de col, en section
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de 0,44 cm (pour permettre une comparaison directe avec
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deux autres présentant des aires, en section transversale, <EMI ID=502.1>
mètres de sortie de col de 0,51 cm et 0,68 cm. Le même tube d'alimentation associé à l'essai de tuyère profilée a été utilisé ici avec son extrémité libre faisant saillie juste au-delà du plan de sortie de la tuyère, la trame étant introduite avec une longueur de saillie de 2,54cm au-delà de l'extrémité du tube d'alimentation comme auparavant.
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<EMI ID=504.1> figure 23, des tuyères de tailles différentes étant identifiées par des légendes.
De ces résultats, on conclut que les temps d'arrivée d'air ainsi que les temps d'arrivée de trame sont généralement améliorés, c'est-à-dire, plus petits, en augmentant l'aire de section transversale du col de tuyère.
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ble à la tuyère profilée du Tableau I, est sensiblement meilleur à des pressions de travail élevées plutôt que basses et ce comportement se manifeste plus ou moins pour
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les tuyères essayées manifestent une puissance ou capacité pour des temps de débit de trame fortement accélérés, comme l'indiquent leurs temps de débit d'air, cette puissance potentielle ne peut être réalisée en fait que lorsque leur pression d'entraînement a été réglée à un niveau. suffisamment haut, car c'est à ces pressions élevées que les temps de débit de sortie de trame présentent une allure qui commence à suivre celle des temps d'arrivée d'air ou à leur être parallèle. C'est pour cette raison qu'en pratique on préfère que la pression d'alimentation, peur une trame et une tuyère données, soit réglée comme il est nécessaire pour produire des temps d'arrivée de la trame variant en fonction de la pression à la même allure que
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la pression d'alimentation se trouve dans la région dans laquelle les temps d'arrivée de trame et d'air sont prati- <EMI ID=508.1>
tivement obtenu.
<EMI ID=509.1> tation de la tuyère, on notera que dans tous les essais des Tableaux I et II la source de pression, pour toutes les tuyères essayées, incluait un réservoir d'alimentation ou accumulateur supplémentaire, désigné par 137 sur la figure 1, ayant un volume de 1310,96 cm<3> en plus des <EMI ID=510.1>
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par un conduit de 0,95 cm de diamètre intérieur n'ayant
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à une conduite principale de pression présentant la pression d'alimentation indiquée.
Pour illustrer la différence que cette capacité d'alimentation supplémentaire produit sur le fonctionnement de la tuyère, on a enregistré des traces de pression de charge obtenues par un oscilloscope, en employant la tuyère profilée du Tableau I qui comporte le tube 5xD à une pression d'alimentation voisine de 689,5 kPa rel., avec le réservoir supplémentaire respectivement branché et débranché, et.ces traces de pression de charge sont représentées côte à cote sur les figures voisines 34A et
34B, dans lesquelles chaque unité horizontale représente un intervalle de temps de 5 millisecondes, chaque modification de pression d'unité verticale étant de 206,84 kPa rel..
Les deux traces confirment le temps de réponse pratiquement instantanée du genre de tuyère préféré dans l'invention, c'est-à-dire que la pression monte de zéro jusqu'à un maximum voisin dans les deux cas de la pression d'alimentation de 689,5 kPa rel. en moins de 2 ms et dépasse en fait cette pression pendant un temps très court avant que les oscillations de l'onde de pression ne se stabilisent ou ne s'amortissent après quelques millisecondes encore. On peut voir cependant qu'avec seulement la capacité disponible de la chambre d'alimentation de tuyère elle-même, la pression de charge décroît graduellement après avoir atteint un maximum jusqu'à ce que, au
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tuyère, la pression de charge dans la tuyère à petite
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Au contraire, avec la capacité d'alimentation augmentée
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de pression présente un plateau pratiquement plat qui ms1 ntlent la pression de charge complète sur tout l'intervalle d'excitation de la tuyère et qui ne chute qu'une rois que .L'écoulement d'air dans la tuyère est positivement terminé.
Les grandeurs montrant l'effet de la différence de capacité d'alimentation d'air sur les possibilités
de débit d'air et de trame de la tuyère sont rassemblées
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élevée procure un rendement fortement amélioré à de basses pressions et une légère amélioration à des pressions élevées. Les grandeurs du Tableau III sont reproduites graphiquement sur la figure 27 (accompagnées de courbes illustrant l'effet d'une autre variable, c'est-à-dire du nombre de Mach, dans des tuyères profilées dont on parlera ultérieurement).
TABLEAU III
Effet, sur les temps d'arrivée de trame (ma)
de la variation de la capacité d'alimentation
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Dans les traces de pression, à la fois pour les tuyères à petite capacité et à grande capacité, une fois le "temps de montée" terminé, la pression d'alimentation reste bien au-dessus de la pression ambiante sur la totalité de l'intervalle des pulsations et il apparaît une inflexion distincte ou coupure, dans chaque trace, seulement lorsque la valve de commande est déplacée positivement en venant dans la position de fermeture pour cou-
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alors assez rapidement jusqu'à la pression ambiante. Ce comportement indique que le volume de capacité d'alimen-
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sensiblement supérieur à la quantité débitée qui peut passer par le col de tuyère à la pression donnée dans l'intervalle des pulsations et que la capacité d'alimentation de la chambre d'alimentation est en fait fournie au col de tuyère à une plus grande allure que le débit de la tuyère.
Le "temps de retombée" de chaque trace de pression tend à être un peu plus long que le "temps de montée", parce que l'air résiduel dans les passages de débit de sortie entre la valve à diaphragme de la tuyère et le col
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pression se produit presque instantanément et le reste n'a pas d'effet sensible sur le fonctionnement de la tuyère. Ainsi qu'il a été dit auparavant, un pincement quelconque de la trame doit se produire seulement après un déclin appréciable de la trace pour éviter la désagrégation de la trame.
(e) Au sujet de la largeur de la pulsation d'air on peut voir que les résultats de comparaison des capacités d'alimentation d'air élevée et basse ont été obtenus, comme indiqué, avec un intervalle d'excitation de tuyère
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difier la durée de la pulsation d'air émise par la tuyère. L'effet d'une telle modification pour les tuyères à grande capacité aussi bien que celles à petite capacité se voit
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tifs.
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Effet de la variation de la largeur
de la pulsation d'air
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En dessous du niveau 10 ms. la tuyère était dans l'incapacité absolue de projeter le fil sur toute la distance de
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rivée), mais on a obtenu une amélioration sensible avec cette tuyère pour des pressions de travail plus élevées,
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Dans l'essai ne comportant qu'une unité de faible capacité
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plusieurs intervalles de largeur de pulsation.
En se basant sur ces données, pour les tuyères en question, la largeur ou durée de la pulsation d'air
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pressions préférée d'environ 414 à 552 kPa relatifs suivant la capacité d'alimentation d'air et d'autres considérations.
Afin de fournir une autre base d'évaluation possible, les aires se trouvant sous les traces de pression pour la pulsation obtenue avec l'alimentation d'air de petite capacité (98,32 cm<3>) plus une pulsation de grande capacité pour la comparaison, ont été intégrées pour fournir une valeur représentant la quantité totale "d'unités de pression" consommées pendant la totalité de la pulsation d'air et ces valeurs sont indiquées au Tableau IV comme étant des "unités de pressions intégrées". Le temps d'arrivée de trame pour la.tuyère à grande capacité variait quelque peu à partir d'une première valeur, cette dernière étant indiquée entre parenthèses. On verra, d'après ces valeurs, que la tuyère à grande capacité d'ali-
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à peu près égaux à ceux d'une tuyère de petite capacité
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mesurée en unités de pression intégrées.
(f ) A titre de simulation, on a voulu avoir une base pour évaluer le fonctionnement du système de l'invention par rapport à celui typiquement obtenu avec les systèmes d' insertion de trame par l'air de l'art antérieur et à cet effet on a imagine une simulation type de l'art antérieur, représentée schématiquement sur la figure 24. Afin d'éliminer l'influence de la structure de la tuyère
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fait la version de la tuyère N de l'invention illustrée sur la figure 4, dont le diaphragme d'actionnement a été enlève et le volume de capacité d'alimentation de 98,32 cet bouché par un remplissage imperméable, par exemple de la cire, de sorte que l'air admis par l'ouverture d'extrémité de la tuyère passait directement dans le passage annulaire
115 de la tête de tuyère et de là au passage de sortie de la tuyère. L'entrée de tuyère a été reliée par un conduit d'air de longueur 0,91 m, de diamètre extérieur 0,95 cm
et de diamètre intérieur d'environ 0,63 cm à la sortie <EMI ID=535.1>
came Q. L'intérieur de cette valve était relié à son tour par la même tubulure sur une longueur de 30,5 cm à une capacité Ca réglée par la pression. La valve à déclic était actionnée au moyen d'un moteur à air tournant à environ 400 tours/minute, la conformation de la came étant telle que la valve à déclic était amenée en position d'ou-
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Afin de faire que la valve à déclic entraînée par le moteur à air soit amenée à la vitesse de travail avant admission de l'air à celle-ci, la capacité d'alimentation d'air a pris en fait la forme d'une des tuyères de l'invention incluant le réservoir supplémentaire (capacité totale 1409,28 car), la sortie de cette tuyère étant reliée à l'entrée de la valve à déclic comme indiqué. De cette manière, on pouvait facilement obtenir l'admission instantanée de l'air à la valve à déclic déjà en fonctionnement, la valve de tuyère d'alimentation étant maintenue ouverte dans tout l'intervalle de travail de la valve à déclic. La pression fournie par cette tuyère d'alimentation a été réglée pour établir la pression d'alimentation effective désirée sur la valve à déclic. Toutes les autres conditions étaient les mêmes que dans les essais des Ta-
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aussi bien que les traces de pression ont été déduits et enregistrés comme auparavant.
Les tuyères employées dans la simulation de l'art antérieur étaient les tuyères droites du Tableau II possédant respectivement lea mêmes aires différentes de
11 , 16 et 32 mm<2>, sans tube prolongateur additionnel. Les résultats de ces essais sont rassemblés dans le Tableau
V ci-après et sont reportés graphiquement sur les figures
25 et 26 où l'on trouve les temps d'arrivée d'air et de trame respectivement en fonction de la pression d'alimentation et de la pression de charge ou de stagnation de la tuyère.
sur la base de ces données, on sait que les <EMI ID=538.1>
rieur, sont pratiquement indépendants des variations de
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des pressions inférieures à 334 kPa rel. environ, qui
ont fourni des valeurs encore pires), mais dans tous les cas ils sont pratiquement plus "lants" que les temps d'arrivée d'air obtenus dans l'invention. Comme le temps d'arrivée d'air constitue un facteur limitatif pour le fonctionnement, en ce sens que les temps d'arrivée de trame
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d'air, de sorte que le maximum de ce qu'on peut espérer est d'obtenir des temps d'arrivée de -trame. aussi proches que possible, mais toujours un peu inférieurs aux temps d'arrivée d'air, il s'ensuit que les temps d'arrivée de trame obtenus dans la simulation de l'art antérieur sont, de façon inhéren-ce, inférieurs à ceux possibles avec le système de l'invention et ne sont jamais en fait aussi
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tuyère de grande aire et des pressions d'alimentation très élevées. Pour des pressions d'alimentation basses, les temps d'arrivée d'air obtenus avec les tuyères de petite aire, dans le système de l'art antérieur, peuvent être parfois plus courts que ceux obtenus avec des tuyères comparables dans le système de l'invention, mais cet avantage apparent est plus que contrebalancé par la plus grande durée de l'intervalle de pulsation dans la simulation de l'art antérieur, dépassant quatre fois l'intervalle de pulsation du système de l'invention, avec comme conséquence une conaommation d'air fortement augmentée. Ainsi, en comparant sur la base de l'énergie effectivement consommée, le système de l'invention présente un rendement global bien meilleur.
De plus, le système de l'invention possède potentiellement un rendement fortement améliore en augmentant la pression d'alimentation, ce qui ne peut se produire, de par leur nature, dans le fonctionnement des systèmes de l'art antérieur.
Les "marques de pression" enregistrées pour les divers essais dans la simulation de l'art antérieur, se
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voisins de 69.kPa (68,95 kPa) toute la gamme de pressions d'alimentation de 276 à 827 kPa rel. et des "marques de pression" comparables pour les mêmes tuyères d'aires
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tivement sur les figures 28A à 281, 29A à 291 et 30A à
301 avec les mêmes pressions. L'analyse de ces marques montre que pour l'invention l'obtention instantanée de la pression de tuyère maximale se produit essentiellement indépendamment de la pression d'alimentation, c'est-
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gamme de pressions et n'est que modérément affectée par des augmentations de l'aire du col de tuyère. Même pour une tuyère de grande aire de col, c'est-à-dire 32 mm<2>,
le temps nécessaire pour que la pression de charge monte de zéro au maximum, c'est-à-dire le "temps de montée", dépasse rarement 5 ms et par exemple dans la majorité des cas il n'est pas plus de 3 ms environ et fréquemment seulement de 1 ms. De façon semblable "l'effet de plateau" exposé ci-dessus, pendant lequel la pression de charge maximale persiste pratiquement au plein niveau maximal
sur tout l'intervalle de la pulsation, est caractéristique de toutes les traces de pression représentant le système de l'invention. Même pour la tuyère d'aire de col maximale, la perte de pression, du début jusqu'à la fin de la pul-
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représentant le? pressions de charge de travail dans l'invention sont très proches des niveaux de pression d'alimentation. A partir de ces relations, on conclut que les tuyères de l'invention appliquent ainsi au fil une énergie de pression avec le rendement le plus élevé possible et <EMI ID=548.1>
De plus, dans l'invention, la. partie de pulsation pendant laquelle la pression maximale est maintenue au moins substantiellement, dépasse toujours pratiquement.,
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de montée. Ceci signifie que la pulsation est consacrée en grande majorité à un travail utile avec une perte minimale "au démarrage".
Par contre, les traces de pression de charge obtenues pendant la simulation de l'art antérieur présen-
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premier lieu, le "tempe de montée" est;, dans tous les cas, même pour les tuyères à très petite aire de col, d'au. moins 20 à 25 ms et même habituellement plus et ne devient pas sensiblement plus bref avec une aire de col de tuyère plus grande ou plus petite. C'est-à-dire que le temps de montée lent de la simulation de l'art antérieur est inhérent à son alimentation d'air et il n'est pas amélioré en faisant varier l'aire de la tuyère. Conjointement avec le temps de montée prolongé, la forme d'onde de pression du système de l'art antérieur ne montre pas, après sa crête initiale, d'oscillation temporaire ou irré-
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pleine charge.
En deuxième lieu, même si chaque tuyère, dans la simulation de l'art antérieur, maintient une pression de charge sur une proportion appréciable de l'intervalle de pulsation et jusqu'à ce que la valve à déclic commence à se fermer lors du relâchement de sa cane d'actionnement, en témoignant ainsi d'une ample, capacité d'alimentation d'air pendant la simulation, le niveau de pression de charge ou de stagnation existant à l'intérieur de chacune des tuyères pendant la simulation de l'art antérieur est
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sion d'alimentation et bien moins que les pourcentages obtenus dans l'invention. En outre, la différence entre les pressions de charge et d'alimentation augmente très <EMI ID=553.1>
que pour les tuyères ayant la plus grande aire de col, la pression de charge maximale est seulement de l'ordre
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de ces caractéristiques, on doit conclure que les tuyères dans la simulation de l'art antérieur ne sont étouffées dans aucun cas au sens de l'invention, en dépi� de leur fonctionnement avec des pressions d'alimentation de la même gamme.
Dana les pulsations de simulation, il faut pres-
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pressions de travail, c'est-à-dire "le démarrage", de sorte que le maintien de la pression de travail oppose un
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à un rendement élevé.
(g) On discutera maintenant d'autres conditions va-
<EMI ID=557.1>
- de la vitesse de l'air.
Comme le fonctionnement pratiquement équivalent
des tuyères profilées de façon supersonique et des tuyères droites dans le système de l'invention était inattendu, on a effectué des essais pour vérifier ce fonctionnement en mesurant les vitesses réelles des pulsations d'air au moment de l'entrée dans l'ouverture d'entrée du tube de guidage à des vitesses plus grandes ou plus petites que la vitesse du son (c'est-à-dire Mach 1) et en observant l'effet de cette variation sur les temps d'arrivée d'air, sur la distance d'essai fixée de 132 cm, aussi bien que sur les vitesses du débit d'air mesurées à la sortie du tube. Ceci a été fait en réglant la distance entre le plan de sortie de la tuyère et le plan d'entrée du tube pour obtenir des vitesses d'air supersoniques et subsoniques
à l'entrée du tube de guidage, mesurées par un anémomètre à fil chaud placé dans l'entrée et étalonné de façon aussi précise que possible pour indiquer exactement la vitesse de l'air, les vitesses de sortie étant également mesurées par un anémomètre à fil chaud. Les résultats de ces essais sont indiqués au Tableau VI ci-dessous et établissent que les temps d'arrivée d'air sont pratiquement identiques, quelle que soit la vitesse d'air initiale, supersonique ou subsonique, bien que les vitesses de sortie d'air reflètent effectivement (mais non de manière proportionnelle) la différence des vitesses de départ. Ce fonctionnement a été valable pour des pressions de charge de 414, 552 ou 717 kPa rel..
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- En ce qui concerne l'écartement entre la tuyère et le tube de guidage, il résulte de la précédente discussion qu'on dispose d'une certaine latitude pour régler l'espace intermédiaire ou écartement entre le plan de sortie de la tuyère et le plan d'entrée du tube de <EMI ID=560.1> l'effet de l'écartement de la tuyère en utilisant une tuyère profilée de façon supersonique, qui comporte une aire de col de 11 non et un nombre de Mach de 1,5, avec et sans tube prolongateur ayant respectivement 5 fois
et 10 fois le diamètre de sortie de la tuyère, avec une pression d'alimentation de 552 kPa rel., une largeur de pulsation de 15 ms et une alimentation d'air de grande capacité (1409,28 cm<3>). Les temps d'arrivée d'air obtenus lorsque cet écartement a varié progressivement de 0 à
15,24 cm sont rassemblés au Tableau VII.
TABLEAU VII
Effet de la variation de l'écartement entre la sortie de la tuyère et l'entrée du tube
de guidage, avec et sans tube
prolongateur
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Il en résulte qu'il semble qu'il n'existe pas de vrai emplacement optimal pour la tuyère et que la variation de la position de la tuyère dans des limites raisonnables n'a aucun effet appréciable sur les temps d'arrivée d'air. Ainsi, entre 2,5 cm environ et un peu moins de 7,5 à 10 cm environ, des temps d'arrivée d'air satisfaisants sont obtenus et peuvent être améliorés un peu encore en ajoutant un tube prolongateur court à la tuyère.
Au-delà d'un écartement de 10 cm, les temps d'arrivée d'air commencent à se détériorer, même avec l'adjonction de tubes prolongateurs.
- Un autre facteur susceptible de modification dans la mise en oeuvre de l'invention est le nombre de Mach de la tuyère profilée de façon supersonique et, afin d'explorer l'influence de cette variable sur le rendement de débit de sortie de la trame, on a effectué une série d'essais en utilisant des tuyères profilées de facon super- <EMI ID=562.1>
des diamètres d'ouverture de sortie croissants (c'est-àdire 0,472, 0,526 et 0,559 cm), qui sont nécessaires pour obtenir respectivement avec cette structure des nombres de Mach de 1,5, 1,91 et 2,07. Ces tuyères ont été essayées en ce qui concerne les temps d'arrivée de trame seulement, avec et sans tube de 5xD, à des pressions d'alimentation
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deurs recueillies au cours des essais sont rassemblées
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a une influence pratique faible ou nulle aur le rendement de la tuyère pour propulser la trame, bien que l'adjonction d'un tube fournisse en fait une certaine amélioration à de basses pressions d'alimentation.
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Effet sur les temps d'arrivée de trame (ms)
de la variation du nombre de Mach d'une tuyère profilée
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la grande capacité d'alimentation (1409,28 car) pour les
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une courbe qui représente un essai d'une tuyère à Mach 1 , 5 avec un tube 5xD, identique à la tuyère correspondante du
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d'alimentation d'air. En comparant ces résultats, on voit l'importance considérable de l'amélioration procurée par l'adjonction de la grande capacité d'alimentation, qui est particulièrement importante pour les faibles pressions, c'est-à-dire en dessous de 621 kPa relatifs.
- En ce qui concerne la consommation d'énergie projetée, l'importance d'une capacité de fonctionnement effectif dans la gamme inférieure de pressions d'alimentation, qui caractérise l'invention, est illustrée par le Tableau IX suivant qui fournit une consommation d'énergie projetée, exprimée en kilowatts par minute, d'un métier équipé du système de l'invention et fonctionnant à 1000 duites par minute, comportant des tuyères d'aires de col <EMI ID=571.1>
grande capacité d'alimentation (1409,28 cm<3>).
TABLEAU IX
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Ainsi, l'augmentation de la consommation de puissance
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pression de charge ou de l'aire du col de tuyère, mais une fonction exponentielle, la conaomcation d'énergie
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du triple de la consommation à 335 kPa rel..
(h) On décrira maintenait un mode de fonctionnement "équilibré".
Dans l'exposé précédent du fonctionnement du système de l'invention, on a suggéré qu'il est avantageux de choisir (a) un niveau relativement élevé de pression
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vée d'air courts, qui ont donné la possibilité d'avoir des temps d'arrivée de trame minimaux et la possibilité maximale d'avoir des vitesses de fonctionnement élevées
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d'air, c' est-à-dire d'environ 15 à 20 ms, afin de réduire autant que possible la consommation d'énergie. Quand on opère de cette façon, l'observation a montré qu'au cours de la lancée, la partie d'extrémité menante de la trame tend à se rebrousser sur elle-même en rencontrant la résistance de la colonne d'air à l'intérieur du tube de guidage et on a exposé que cette difficulté était aggravée parce que la longueur de trame dosée et stockée avait été extraite de la partie de stockage de trame du tambour en un laps de temps bien inférieur au temps nécessaire pour que cette extrémité de trame traverse effectivement la largeur du métier.
Habituellement, lorsque la longueur de trame
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broussement se redresse finalement et arrive au côté réception de la foule de chaîne, mais occasionnellement, soit pour une à deux duites sur 1000 environ dans le fonctionnement, la partie menante rebroussée s'emmêle apparemment suffisamment pour résister à l'étalement sous
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sur elle. Lorsque ce phénomène se développe, l'extrémité menante de la trame n'atteint pas en fait le coté éloigné de la foule pour s'engager dans le tube de réception à cet endroit et, si le tissage continue, le résultat
est l'introduction d'un défaut dans le tissu- qu'on est
en train de tisser. Ainsi qu'il a été décrit, le système de l'invention inclut de préférence une unité de détection d'arrivée de trame qui sert à détecter la non arrivée de l'extrémité de trame à la tuyère de réception et à stopper automatiquement l'opération de tissage pour permettre l'intervention d'un opérateur humain pour corriger le défaut du tissu, mais ceci entraîne une perte de produc-
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le défaut.
En outre, la pulsation d'air injectée par la tuyère dans le tube de guidage se déplace effectivement au travers du tube de guidage, sous la forme d'une espèce
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pulsation. Donc les "temps d'arrivée d'air", sur lesquels on a insisté dans la description précédente, représentent seulement l'arrivée de l'extrémité menante de la colonne et l'air continue à avancer dans le tube jusqu'à ce que l'extrémité arrière de cette colonne sorte du tube. Si la trame qui circule dans le tube de guidage ralentit ou s'arrête, alors que l'extrémité arrière de la colonne d'air continue à avancer rapidement, on a trouvé que l'extrémité de trame libre peut être soufflée "hors de son trajet" par la fente de sortie 49 du, tube de guidage, au lieu. de continuer le long du perçage du tube. Effectivement, si la colonne d'air est toujours en pleine vitesse après que la trame a été entièrement extraite et que son
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il. peut se produire un contre-coup, tirant l'extrémité de trame libre hors du tube de réception et la soufflant hors
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mité libre de trame s'est échappée par la fente 49 un
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Des examens ont montré que -Le phénomène de rebroussement se produisait toujours à l'endroit de la partie d'extrémité menante, c'est-à-dire sur les derniers
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ble de ce problème occasionnel serait l'adjonction à la trame d'une longueur supplémentaire suffisante pour qu'elle atteigne le coté réception de la chaîne, même lorsque le phénomène de rebroussement se produit. Mais il est évident qu'avec l'adjonction de cette longueur supplémentaire pendant chaque cycle (il est impossible de prédire d'avance le cycle particulier pendant lequel le phénomène pourrait
se produire) la quantité de déchet produit au cours du tissage est augmentée de façon, correspondants. En conséquence, cette solution ne correspond pas à un objectif important de l'invention, qui consiste à porter le rendement au maximum et le déchet au minimum.
On a découvert que le phénomène de rebroussement peut être mieux évité ,en réglant la poussée d'insertion de trame et/ou la résistance de manière à arriver à un mode de fonctionnement mieux "équilibré", en ce sens qu'on adapte le temps nécessaire pour extraire complètement la longueur de trame stockée de la partie de stockage au temps requis pour projeter complètement l'extrémité de cette longueur de trame sur toute la longueur de la foule. Naturellement, la réduction de la pression de charge de la tuyère entraîne une réduction de la poussée imprimée à la trame, toutes autres conditions étant égales d'ailleurs, et il peut y avoir des avantages pratiques marquas à. choisir une pression de charge de tuyère voisine de 414 à 483 kPa rel.. La plupart dea filatures de textiles couramment en fonctionnement disposent déjà pour fonctions nor-
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pour obtenir des pressions de charge comme désira à un
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pratiques évidente à pouvoir utilise? l'alimentation d'air comprimé de la filature existante. Sinon on devrait ache-
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1* installer pour obtenir le niveau de pression plus élevé requis, ce qui ajouterait beaucoup aux frais de mise en oeuvre pratique de -L'invention.
Quand on fonctionne à une pression de charge
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la poussée imprimée au fil est encore un peu supérieure du point de vue de l'obtention du mode de fonctionnement équilibré décrit ci-dessus et il faut prendre des mesures supplémentaires.
On dispose de plusieurs méthodes pour équilibrer le temps d'extraction de trame avec celui de la projection de la trame. D'une part Inefficacité de la tuyère pour transmettre ses forces de pression à l'extrémité de trame peut être réduite, par exemple en prolongeant la distance entre l'extrémité du tube d'alimentation de fil et le plan de sortie de la tuyère, par exemple en augmentant la longueur de projection du tube d'alimentation à 0,952 cm environ au lieu de 0,317 cm environ comme auparavant; c'est actuellement 3a technique préférée.
Suivant une autre possibilité, la résistance ou "traînée" de la longueur de trame au cours de son extraction de l'unité de stockage de trame peut être accrue, soit en augmentant la distance entre le guide de ballon et l'extrémité du tambour de débit de sortie, de manière à prolonger le ballon de déroulement et à augmenter son diamètre ou en ajoutant de la tension à la trame en amont de l'entrée de la tuyère.
Le mode de fonctionnement ésuilibré a pour effet "d'étirer" les forces d'énergie appliquées sur la trame sur une plus grande période de temps, d'où il s'ensuit que l'extraction de la longueur de trame stockée ne s'effectue pas aussi rapidement qu'auparavant, mais se produit au lieu de cela à une vitesse correspondant sensiblement à celle de l'avance de la trame au travers de la foule de chaîne. Par conséquent, le rattrappage de l'extrémité menante par la longueur de trame qui arrive est pratiquement éliminé, avec pour conséquence la disparition du phénomène de rebroussement.
On obtient un fonctionnement optimal lorsque l'extrémité de trame libre sort de l'extrémité du tube
de guidage avant que les enroulements stockés de trame aient été complètement retirés de la partie de stockage
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le tube de guidage avant qu'une élévation de tension initiale soit détectée par le détecteur de tension 338. Idéalement, l'arrivée de l'extrémité de trame dans le tube
de réception, signalée par le moyen de détection photoélectrique, se produit pratiquement en même temps que le départ de la fin de tramp stockée de l'unité de stockage du tambour; c'est-à-dire que l'élévation de tension détectée et le signal d'arrivée de trame sont sensiblement concomitants.
Le fonctionnement avec des pressions de charge semblables aux pressions disponibles des conduites de filature présente un autre avantage pratique, à savoir une réduction considérable du temps requis pour le déclin de
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le fonctionnement en "mode équilibré", le déclin de la
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environ, qui caractérise de façon typique le mode "à forte impulsion". Ceci permet de prolonger la phase plateau de la pulsation de pression sans risque concomitant de continuation de la pulsation, une fis que la trame est en fait arrivé au cote réception de la foule. On a déjà indiqué que si la pulsation persiste après que la trame soit plei-
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rudement ci et là, ce qui amène sa dégradation, sinon
sa désagrégation complète. Avec le mode équilibré la pulsation de pression peut être, si l'on peut dire, "arrêtée" en gros pendant la moitié du temps nécessaire pour les pressions plus élevées; ainsi, il est plus facile d'assurer que la pulsation soit terminée avant que la trame ait pris un état stationnaire dans la foule. En général, il est préférable que la pulsation ait complètement disparu 2 à 3 ms environ avant l'arrivée de l'extrémité de trame menante au coté réception du métier.
On s'est aperçu que le sacrifice sur les temps d'arrivée de trame, obtenus conformément au mode de fonctionnement équilibré, n'est que minime. Par exemple, avec
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sation prolongée jusqu'à environ 30 ma et la projection préférée du tube d'alimentation de trame de 0,952 cm des temps d'arrivée d'air d'environ 23 ma et des temps d'arrivée de trame d'environ 32 ms peuvent être régulièrement obtenus avec facilité.
(i) En ce qui concerne d'autres facteurs classiques que ceux décrits ci-dessus, il en existe, dans le fonctionnement du système selon l'invention, qui ne lui sont pas particuliers, mais qu'on trouve aussi dans les systèmes de l'art antérieur, de sorte que la description complète du rôle qu'ils jouent n'est pas nécessaire ici. Un de ces facteurs est la nature du fil lui-même et, comme avec les systèmes d'insertion de trame par l'air de l'art antérieur, le système de l'invention fonctionne effectivement principalement seulement avec des trames à surface relativement rugueuse. De telles trames sont constituées par des brins filés et torsadés classiques naturels ou synthétiques et probablement aussi par des filaments synthétiques à surface texturée. Jusqu'ici on n'a pas considéré des mono-filaments à surface lisse.
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été complètement examinée, mais la capacité des diverses tuyères décrites ci-dessus suffit à couvrir facilement une gamme considérable de deniers classiques et on ne s'attend à aucune difficulté pour utiliser le système de l'invention avec de tels fils, étant donné la possibilité de variation de pression d'alimentation inhérente au présent système. Les trames qui ont été éprouvées jusqu'à l'heure actuelle comprennent des fils de coton 12 à 50 tors Il et tous ont été tissés de façon satisfaisante sans modification des conditions de fonctionnement.
Un autre facteur est le diamètre du tube de guidage de trame. Des essais sommaires au banc ont établi qu'il faut un certain diamètre de tube minimal pour que la trame soit effectivement transportée sur toute la lon-
gueur du tube. Par exemple, avec les diverses tuyères mentionnées ci-dessus, il ne convient pas d'avoir un perçage intérieur pour le tube de 1,27 cm; seules les tuyères à grande aire de col (32 mm<2>) sont susceptibles de débiter entièrement le fil par un tube de guidage de diamètre interne 1,27 cm et: même avec ces tuyères, les temps d'arrivée de trame sont assez longs, par exemple de l'ordre de 60 ms. Par contre, des diamètres de perçage de tube
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essais indiqués ci-dessus ont été exécutés avec un tube de cette dimension, comme on l'a dit. Le diamètre de per-
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conséquence grave sur l'efficacité, mais on ne voit pas d'avantage particulier à cela. Une théorie raisonnable consiste en ce que si le diamètre du perçage du tube est trop petit par rapport au diamètre de sortie de la tuyère, le tube tend à confiner indûment la colonne de pulsation dtair émise par la tuyère d'insertion, en ce sens qu'il
y a une résistance par friction à. son passage et/ou une gêne à sa liberté de prendre une certaine expansion lors
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que le diamètre de tuyère est suffisamment grand pour <EMI ID=599.1>
male, le fonctionnement satisfaisant est possible et des tubes de plus grand diamètre, naturellement, donneraient une plus grande liberté. Par ailleurs, le tube de guidage est une partie importante critique du système et, si on l'omet, la possibilité de projection de trame par la tuyère est extrêmement limitée et bien moindre que la largeur de tout métier de grandeur normale. La Demanderesse estime qu'il existe une relation semblable entre les tuyères de l'art antérieur et le diamètre du tube, bien que ceci n'ait pas été indiqué expressément dans les publications dont la Demanderesse a eu connaissance.
Il résulte du commentaire précédent que le présent système est conçu pour une association avec des métiers de "grandeur normale", c'est-à-dire d'environ 122 cm de largeur ou plus. On connaît des métiers de largeur particulièrement étroite, par exemple des métiers à rubans, des métiers à épées et des métiers analogues, mais le. fonctionnement à grande vitesse de ces métiers est possible par d'autres moyens, par exemple au moyen de transporteurs mécaniques, par exemple des épées, à cause de leurs nécessités technologiques moins exigeantes et
il y a peu de raisons d'employer de tels métiers étroits avec le mode de conception plus sophistiqué du présent système.
En outre, en ce qui concerne le tube de guidage,
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polit mécaniquement la surface intérieure du perçage du tube de guidage de manière à lui conférer un degré de polissage raisonnable grâce à une rectification convenable. Les temps d'arrivée d'air et de trame peuvent être bien plus réduits avec des tubes intérieurement polis, en comparaison de tubes présentant des surfaces obtenues par coulée ou moulage classique. Néanmoins, pour le mode
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été nécessaire et l'assemblage soigné des éléments au moyen d'un tréteau fournit un alignement satisfaisant.
L'épaisseur axiale et la répétition des éléments constituant le tube de guidage sont habituellement déterminées par la condition que les éléments du tube soient suffisamment rapprochés les uns des autres de façon à confiner effectivement l'écoulement d'air, qui peut limiter la grosseur et le nombre dea fils de chaîne; mais cette limitation s'applique à tout système utilisant un tube
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sine de 0,32 cm et écartés les uns des autres d'environ
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métier à navette de 122 cm de largeur, transformé selon
la présente invention, est utilisé pour tisser du tissu imprima à partir de fils de chaîne de 40 tors s, filés à partir d'un mélange 35/65 de bourre non travaillée de coton et de polyester et de fils de trame de 35 tors s filés à partir du même mélange 35/65 de bourre de coton et polyester. Le nombre total de fils de chaîne est de
3750 et la largeur peignée de la chaîne est de 130,8 cm. Le métier est équipé de la tuyère de la figure 5 qui inclut l'accumulateur à grande capacité et l'unité de commande est constituée par le mode de réalisation mécanique modifié des figures 11 à 13. La tuyère est une tuyère profilée de façon supersonique qui présente une aire de col
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relative. L'extrémité du tube d'alimentation de trame fait saillie de 0,95 cm au-delà du plan d'extrémité du tube, contrairement à la disposition du tube d'alimentation dans les différents essais de la précédente description, alors que le tube d'alimentation se terminait dans tous les cas au plan de sortie de l'orifice de tuyère à
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désigné par 88 sur la figure 4. Le métier fonctionne à
318 duites par minute.
Un cycle de fonctionnement représentatif pour le métier ci-dessus se voit sur la bande enregistreuse de la figure 35, qui montre dans le temps les formes d'ondes <EMI ID=608.1>
la fermeture de la pince de fourniture de trame C, 330;
b, la pression de charge ou de stagnation de la tuyère
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telle que détectée par le détecteur de tension 338; et d, l'arrivée de la trame au tube de réception, détectée par l'alignement photo-électrique. La pince s'ouvre à
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la pression de charge tombant au niveau de départ à environ 220[deg.].
Avec l'excitation de la tuyère, la tension dans la trame croit à partir de son "niveau de bruit*' antérieur, presque en coïncidence avec l'excitation de la tuyère et la crête perceptible dans la tension de trame se produit
à 208[deg.], indiquant l'extraction complète de la trame de la partie de stockage du tambour, l'indicateur de la tension de trame tombant ensuite à son niveau "de fond" inhérent. L'arrivée de l'extrémité de trame au photodétecteur se produit à 208[deg.], les crêtes ultérieures e de la forme d'onde d étant causées par le "flottement" de l'extrémité de tra- me dans le tube de réception et étant sans importance. Le temps d'arrivée de trame est de 36 ms et le temps d'arrid'air (obtenu par d'autres moyens) a été de 28 ms, d'après ce qu'on a constaté.
<EMI ID=611.1>
gnifie millisecondes et "kPa relatif, une pression en kilopascals relativement à la pression atmosphérique normale (traduisant avec quelque approximation les valeurs
de pression, exprimées généralement en chiffres ronds, mais en !-ivres par pouce carré, du texte de base).
On notera que dans l'invention la pression de travail est maintenue, dans la zone de convergence de la tuyère d'insertion de trame, dans un rapport inférieur
à 1,393:1 par rapport à la pression d'atmosphère ambiante; que le rapport de cette pression ambiante à ladite pression <EMI ID=612.1>
<EMI ID=613.1>
de divergence de la tuyère à 1: aire minimale dans sa zone
<EMI ID=614.1>
<EMI ID=615.1>
<EMI ID=616.1>
<EMI ID=617.1>
<EMI ID=618.1>
<EMI ID=619.1>
<EMI ID=620.1>
REVENDICATIONS
1. Procédé d'Insertion d'un fil de trame
dans la foule d'une machine de tissage, caractérisé en
ce qu'il comprend les stades suivants : <EMI ID=621.1> <EMI ID=622.1>
trame (F) passant au travers de ladite zone; et
- l'expulsion brusque d'une pulsation soutenue de fluide gazeux, partant de ladite zone et allant vers ladite foule, pour faire ainsi entrer ledit fil de trame dans au moins une partie de ladite foule.