Procédé de tissage et métier pour la mise en #uvre de ce procédé. La présente invention comprend un pro cédé pour l'introduction de duites de trame provenant d'une source d'alimentation fixe dans les foules d'un tissu en voie d'exécution sur un métier.
Ce procédé est caractérisé par le fait qu'on introduit chaque duite en fai sant sortir la trame de la source et en l'incor porant dans le tissu en voie d'exécution, à partir d'un bord de celui-ci, au moyen d'un premier porte-trame qui amène l'extrémité de la duite en un point intermédiaire de la lar geur du tissu et en ce qu'on transfère alors cette extrémité de la duite sur un second porte-trame qui amène à son tour ladite extrémité à l'autre bord du tissu en voie d'exécution, en ce qu'on place la trame, au moment où elle vient se présenter devant le premier porte-tramne, de telle sorte que pour chaque duite la partie du fil voisine de l'extrémité libre de la trame soit disposée de manière à être amenée au-dessous de ce porte- trame,
tandis que le reste de la trame se trouve au-dessus de ce dernier.
La présente invention comprend égale ment un métier pour la mise en #uvre de ce procédé; ce métier comprend un premier porte-trame servant à l'introduction d'une duite de trame, extraite d'une source d'ali mentation fixe, sur une partie de la largeur du tissu en voie d'exécution, et un deuxième porte-tramne auquel la trame entraînée par le premier porte-trame est transférée et qui sert à faire traverser à cette trame le reste de la largeur du tissu, le métier comportant 4e plus un dispositif de mise en place présentant la trame au premier porte-trame et associé à.
un dispositif de commande de la trame qui place la trame présentée devant le premier porte-trame de telle manière que, pour cha que duite, l'extrémité libre de la trame soit entraînée au-dessous dudit premier porte- trame.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du métier que comprend l'invention, pour une mise en #uvre particulière du procédé que comprend aussi l'invention, ainsi que pour certaines va riantes de cette mise en #uvre.
La fig. 1 est une vue en perspective de la dite forme d'exécution du métier La fig. 2 est une vue en perspective de puis l'arrière de ].'extrémité de droite de ce métier.
La fi,". 3 est une vue similaire à la fig. ?, mais de l'extrémité de gauche du métier. La fi-. 3a est une eoupe faite par 3a-3t7 de la fig. 3.
La fia. -1 est une coupe faite par 4-4 de la fig. 3.
La fi-, 5 est une coupe transversale mon trant le battant, l'arbre des épées de chasse et des détails des épées de chasse.
La fig. 5e est une coupe représentant le battant et les pièces qu'il porte.
La fig. 6 est une coupe faite par 6-6 3e la fig. .5. La fig. 7 est une vue de certaines cames. La fig. 8 est une vue en plan d'un méca nisme de mise en place de la trame utilisé à l'extrémité de gauche de la machine, un cou vercle étant enlevé pour montrer les pièces internes.
La fig. 9 est une élévation du mécanisme représenté sur la fig. 8.
La fig. 9a est une coupe faite par un arbre à cames, montrant la prise de force pour les mécanismes de mise en place de la trame.
La fig. 10 est une élévation représentant certaines parties d'un bloqueur intérieur et d'un coupe-fil et un organe de retenue pour le fil de trame.
La fig. 11 est une vue de la partie infé rieure des pièces représentées sur la fig. 10. La fig. 12 est une coupe d'un dispositif de guidage des rubans.
La fig. 13 est une coupe représentant des détails d'un bloqueur pour le fil de trame, qui sert à immobiliser ce fil lorsqu'il est extrait de la source d'alimentation de la trame à certains moments au cours du cycle.
La fig. 14 est une vue schématique de cames qui servent à ouvrir et à fermer le blo- queur de la fig. 13.
La fig. 15 est une vue représentant ces cames en élévation.
La fig. 16 est une vue représentant le profil de cames qui servent à contrôler un organe d'abaissement du fil de trame, ainsi qu'un dispositif de réglage pour ces cames.
La fig. 17 est une élévation des cames de la fig. 16.
Les fig. 18 et 19 sont des vues similaires représentant une came qui sert à contrôler le bloqueur, le coupe-fil et l'organe de retenue combinés, et également, par l'intermédiaire de certains dispositifs de liaison, un #illet de guidage du fil de trame.
La fig. 20 est une coupe d'un fragment du ruban, d'un dispositif protégeant ou renfer mant une roue porte-ruban prévue pour ce lui-ci et de dispositifs antifriction de guidage du ruban dont plusieurs sont répartis sur le ruban lorsqu'il passe autour de la roue porte- ruban. La fig. 21 est une coupe d'une partie d'un dispositif d'entraînement du ruban représen tant un palier en bout et son réglage.
La fig. 22 est une vue en plan représen tant les deux porte-trame disposés pour que le plus petit pénètre dans le plus grand.
La fig. 23 est une élévation des porte- trame représentés en plan sur la fig. 22.
La fig. 24 est une coupe faite par 24-24 de la fig. 22.
La fig. 24a est une vue fragmentaire, en perspective, de l'une des pinces qui fait par tie d'un porte-trame.
La fig. 25 est une coupe faite par 25-25 de la fig. 22.
La fig. 26 est une vue en perspective re présentant le dispositif au moyen duquel un ruban est monté sur sa roue porte-ruban.
La fig. 27 est une vue en perspective re présentant des détails de l'un des porte- bobines de trame.
La fig. 28 est une vue en perspective re présentant la trame et les pièces accessoires du mécanisme de mise en place de la trame qui la dispose pour être prise au moment du premier lancement d'une < épingle à cheveu>.
La fig. 29 est. une vue en perspective simi- laire représentant les mêmes pièces et, la trame, et la position qu'elles occupent pour le second lancement d'une épingle à. cheveux#->.
Les fig. 30 à 4? sont des vues schémati ques représentant les étapes successives de l'introduction d'une épingle à cheveux com plète, les diverses pièces qui âgîssent sur le fil de trame étant représentées. schématique ment dans les différentes positions qu'elles occupent à la suite de l'exécution de cette partie du ey cle.
Les fig. 43 à 55 sont des vues similaires représentant les étapes relatives à l'introduc tion d'une seconde épingle à cheveux com plète, mais ces vues sont. prises du côté gau che du métier, tandis que la première série de vues avait. pour objet l'introduction de la trame par le côté droit du métier.
La. fig. 56 est une vue représentant schéma tiquement le tissu tel que fabriqué conformé ment à la mise en #uvre préférée du procédé, dont les étapes seront décrites à propos des fig. 30 à 55.
La fig. 57 représente un autre tissu que l'on peut fabriquer lorsque l'on ne fait fonc tionner que l'un des côtés du métier.
La fig. 58 est une vue similaire représen tant une variante de tissu qui provient dl'un synchronisme différent des pièces, de sorte que, au lieu d'introduire une épingle à che veux complète par l'un des côtés et ensuite une autre par l'autre côté, on introduit les branches des épingles à cheveux opposées tour à tour.
La fig. 59 est une vue représentant un autre tissu pouvant être fabriqué à l'aide du présent métier, tissu dans lequel on introduit les branches d' épingles à cheveux différen tes côte à côte par le même côté.
En se référant maintenant aux figures du dessin, on v a décrire, en détail, une forme d'exécution préférée du métier et, afin de rendre la description plus facile à suivre, on a classé sous des titres distincts la description de certaines opérations et les pièces relatives à ces opérations.
Organisation générale du métier.
En se référant maintenant aux fig. 1, 2 et 3, on voit que la plupart des pièces du métier représenté sont de construction plus ou moins classique, et il est bien entendu que ces pièces du métier peuvent être de toute construction voulue, étant donné qu'elles n'ont aucun lien particulier avec les rubans, les dispositifs de commande des rubans ou avec le battant et les mécanismes de mise en place de la trame qui fonctionnent en coopération avec ceux-ci. On a modifié les montants 70 et 71, de cons truction quelque peu courante, seulement dans la mesure oû il est nécessaire qu'ils sup portent différentes structures se rattachant à l'invention et ces montants sont séparés par des entretoises transversales classiques, telles que l'entretoise inférieure avant 72.
Comme on l'a représenté sur la fig. 2, une ensouple dérouleuse, désignée dans son ensemble par 73, porte une nappe de fils de chaîne 74 qui sont tirés de cette ensouple et passent sur un rouleau porte-fils 75 (lui est spécialement con trôlé, comme on va le décrire ci-après. On peut mettre en rotation l'ensouple dérouleuse ou lui permettre de tourner par toua, méea- nisme d'avance de la chaîne (non représenté).
Après avoir passé sur le rouleau porte-fils, les fils de chaîne sont enfilés à travers un mé canisme d'arrêt habituel désigné, dans son en semble, par 76, et ensuite à travers des lisses 77 tendues dans des cadres 78, ces cadres n'étant ici qu'au nombre de deux, bien que l'on puisse en utiliser tout nombre convena ble qu'il est possïWe d'utiliser dans un métier à navette unique. Les cadres sont reliés, par des crochets, à des courroies de cadres s'en roulant sur des poulies 79 et 80 disposées sur le support. supérieur, ces courroies étant tirées vers le haut. par des ressorts (non re présentés) logés da-as tin carier 81.
Le mouve ment positif est transmis aux ensembles de lisses par des cames et des pièces de harnais accessoires, toutes ces pièces étant de cons truction classique et, par suite, ne nécessitant pas une description plus complète.
Après avoir été enfilés à travers les lisses, les fils de chaîne passent à travers un peigne 82 fixé dans le sommier 83 du battant (fig. 5 et 511) et dans sa rampe 84. Le tissu formé après insertion de la trame et son battage dans la foule est tiré vers l'avant du métier pour être enroulé, par un mécanisme com prenant un rouleau de friction placé juste derrière la. poitrinière 85, sur un rouleau de tissu 86. On a représenté un rouleau de tissu 86 monté en place et maintenu en contact avec le rouleau de friction par un mécanisme de support. du rouleau de tissu comprenant un arbre 8 7 à. ressort et des pièces annexes.
Le tissrl peut être enroulé par le mécanisme représenté sur la fig. 1, mais il n'est pas né cessaire de le décrire ici.
A l'extrémité de droite du métier, un sup port 88 est fixé à. la partie inférieure du mon tant du métier et s'étend vers le haut, étant entretoisé au montant du métier, à son extré mité supérieure, par une entretoise 89 (fig. 2). Une plate-forme 90 de moteur est reliée, par son extrémité avant, au support 88 et est sup- portée, par son extrémité arrière, par un se cond support 91 qui est, à son tour, relié au montant du métier. Un moteur 92, de type particulier, est fixé sur la plate-forme 90 et (par l'intermédiaire d'un dispositif à engre nages, en prise entre eux et enfermés dans un carter 92') entraîne les divers éléments du mécanisme du métier.
Un support 93, de forme générale rectan gulaire, s'étend vers l'extérieur à partir du montant du métier et comporte une partie verticale 94 qui s'étend vers le bas et dont un organe de liaison courbe 95, solidaire de l'extrémité inférieure de la partie verticale 94, est fixé à la face intérieure du support 88. L'extrémité intérieure du support 93 est fixée, de manière réglable, à une glissière 97 (fig. 1) boulonnée au montant du métier et disposée angulairement, de manière à être perpendieu- laire à un plan passant par une roue porte- ruban, que l'on décrira plus loin.
Il est bien entendu que l'on a prévu toutes les entre toises, le mécanisme de support du moteur et des structures supportant la roue porte-rubarî, et le ruban pour permettre une gamme définie de réglages, de manière que l'on puisse dis poser convenablement les pièces les unes par rapport aux autres et qu'elles puissent fonc tionner en position convenable par rapport aux autres éléments coopérants du métier.
Une entretoise 98, disposée horizontale ment, est fixée, par son extrémité intérieure, au montant du métier, et son extrémité exté rieure est fourchue, l'une des extrémités 99 de la fourche étant reliée à l'extrémité supé rieure voisine de la partie verticale 94 du support rectangulaire 93, tandis que la partie inférieure 100 de la fourche est fixée en un point situé plus près de l'extrémité inférieure de cette partie verticale 94 du support 93 et juste au-dessus de l'extrémité supérieure de l'organe de liaison courbe 95. Le support 93 sert à porter la roue à ruban située d11 côté droit du métier ainsi que le mécanisme de guidage du ruban voisin de celle-ci.
En se référant maintenant à la fig. 3, on voit que la roue porte-ruban et les dispositif de guidage du ruban opposés sont supportés par un moyen très similaire à celui décrit. à propos de la fig. 2. Le côté de gauche du mé tier est plus simple, étant donné qu'il n'a pas à, supporter le moteur, l'embrayage, le dispo sitif à engrenages et d'autres pièces qui doi vent, de préférence, se trouver du côté droit.
Du côté gauche, le support de la roue porte- ruban et du dispositif de guidage du ruban se présente sous la forme (d'un support 101, simi laire au support 93 situé du côté opposé, et qui est maintenu en position par un dispositif coulissant réglable monté sur un guide incliné 102 boulonné au montant 71 du métier, et par une entretoise horizontale 103, similaire à l'entretoise 98 située de l'autre côté, et en plus par une entretoise 104 disposée plus ou moins verticalement. Cette entretoise 104 est quelque peu similaire à l'entretoise 88, mais n'est pas aussi massive ni tout à fait aussi compliquée, étant donné qu'elle n'a d'autre but que de renforcer le support 101.
En se référant maintenant aux fia. 1, 2, 3 et 5 à 7, on voit qu'un arbre 105 à cames est monté dans des paliers prévus dans les montants du métier et porte, au voisinage de la face intérieure de chaque montant. du mé tier, deux cames désignées par 106 et 107. Ces cames, qui sont plus clairement repré sentées sur les fig. 5 à 7 et que l'on va décrire ci-après phis en détail, sont fixées à l'arbre à cames pour tourner avec lui et servent à com muniquer le mouvement nécessaire au bat tant, au peigne, etc. L'arbre à cames lui-même est entraîné par un embrayage et par un train d'engrenages à. partir du moteur 92.
Sur l'arbre tournant de ce moteur est calé un pignon (non représenté) qui engrène avec une roue dentée 108 (fig. 1) qui est reliée à l'arbre à cames lui-même par un embrayage. L'embravame (non représenté) est de cons truction classique et similaire à celle habi tuellement utilisée dans les métiers; il est con trôlé par un levier de débrayage 109. La commande pour l'arrêt et la mise cri marche du métier est effectuée par des le viers à main 110 et 111 (un à chaque extré- mité du métier). Ces leviers sont fixés aux extrémités d'un arbre 112 pouvant tourner dans des paliers situés au voisinage de cha cune de ses extrémités.
L'extrémité de droite de l'arbre 112 est solidaire d'un bras 113, à l'extrémité libre duquel est reliée une biellette 114 s'étendant vers le bas, fixée, par son extrémité inférieure, à l'un des bras d'un le vier 115 en renvoi de sonnette. Ce levier 115 est articulé sur le montant 70 du métier et est relié, par une biellette 116 fixée à l'autre bras du levier 115, au levier de débrayage 109, de manière que, chaque fois que l'on dé place l'un ou l'autre des leviers à main 110 ou 111 dans le sens convenable, l'embrayage puisse, à volonté, être amené en, prise ou hors de prise.
Un bras 117, s'étendant vers le bas, fixé au voisinage de l'extrémité de gauche de l'arbre 112, frappe un organe de contact par l'intermédiaire duquel le mécanisme d'arrêt de la chaîne peut être désexcité lorsque l'on arrête le métier. Lors de la remise en marche du métier, le circuit du mécanisme d'arrêt de la chaîne s'établit automatiquement et ainsi le mécanisme d'arrêt lui-même est automati quement mis en circuit ou hors circuit sui vant que le métier est arrêté et remis en marche.
On utilise, de préférence, un mécanisme de déroulement de la chaîne à tension cons tante; les pièces de commande essentielles pour ce dernier sont représentées sur la fig. 3. L'axe d'articulation pour le rouleau porte-fils est représenté en 118, et un bras 119 est fixé de manière réglable à cet axe d'articulation. A l'extrémité libre du bras 119 est relié un axe d'articulation 120 prévu pour l'extrémité supérieure d'une tige 121 qui s'étend vers le bas pour se fixer en 122 à l'un des bras 123 d'un levier à deux bras, articulé en 124 sur le montant du métier. Le bras 123 se prolonge jusqu'en un point situé légèrement au-delà de l'axe d'articulation 122 et porte un galet 125 de came qui peut tourner librement et venir porter contre une came 126 solidaire d'un arbre 127 sur lequel est également montée rigidement une roue dentée 128.
La roue den- tée 128 engrène avec un pignon 129 calé sur l'arbre à cames principal 105.
Le mouvement provenant du déplacement, du bras 123, au fur et à mesure qu'il se trouve influencé par la came 126, est transmis par l'autre bras 130 du levier à un méca nisme de déroulement de tout type convena ble, pièce particulière du dispositif qu'il n'@- a pas lieu de décrire ici plus en détail. La tendance générale de la nappe des fils de chaîne sous tension est de maintenir le galet 125 en contact avec la came, contre la tension d'un ressort 131 comprimé entre des bagues de butée 132, prévues sur la tige 121, et une butée 133 qui est fixée au montant du métier.
Lorsque la tension de la nappe des fils de chaîne augmente, le rouleau porte-fils est tiré vers le bas en comprimant, par suite, le res sort 131, de sorte que la came 126, après cha que tour de l'arbre à cames, vient en contact, avec le galet 125 et, par l'intermédiaire des bras 123 et 130, permet de transmettre un déplacement plus ou moins grand au méca nisme de déroulement en fonction de la ten sion de la nappe des fils de chaîne.
Lorsque la tension cesse, l'inverse se produit et le mé canisme de déroulement ralentit sensiblement, ou il peut ne se produire aucun déplacement de ce dernier jusqu'à ce qu'une tension satis faisante ait été réétablie. Normalement, le res sort 131 est maintenu sous une tension telle que pratiquement la même valeur de déroule ment soit transmise lorsque le galet 125 se trouve en contact avec une faible partie de la périphérie de la came 126, après chaque tour de l'arbre à cames.
En se référant maintenant aux fig. 1, 2, 3, 8, 9 et 911, à l'une ou à l'autre extrémité de la partie avant du bâti du métier sont montés des mécanismes de mise en place de la trame désignés, dans leur ensemble, par 134 du côté droit de la machine, et par 135 du côté gauche. Ces mécanismes de mise en place de la trame sont montés sur des parties usinées prévues sur les extrémités de la poitrinière 85 juste au-dessus des endroits où la poitri- nière est boulonnée à la partie avant supé- rieure des montants du métier.
Ces méca nismes de mise en place de la trame, que l'on va décrire plaus en détail dans des paragra phes ci-après, sont logés dans des carters et sont, dans une grande mesure, complets en eux-mêmes ou forment un tout, car on peut les démonter et les remonter tout d'une pièce et chacun d'eux est entraîné par son propre dispositif de commande directement à partir de l'arbre à cames principal.
En se référant aux fig. 8 et 9, on voit qu'un mécanisme de mise en place de la trame (celui représenté sur ces figures étant celui situé du côté gauche du métier, bien qu'il soit sensiblement identique à celui de droite, à cette différence près qu'ils sont fa briqués pour être montés à droite ou à gau che) comporte comme organe de support infé rieur un carter 136 auquel est fixé un cou vercle 137; à l'intérieur de paliers 138 et 139' (prévus aux extrémités du carter) petut tour ner librement un arbre 139 sur lequel sont montées certaines cames que l'on va décrire plus loin plus en détail.
A l'arbre 139, que l'on appellera ci-après arbre à cames du mé canisme de mise en place de la trame, est éga lement fixée rigidement une roue dentée coni que 140 avec laquelle engrène un pignon co nique 141 fixé à l'extrémité supérieure avant d'un arbre de commande 142 incliné vers le bas. Cet arbre de commande 142 passe dans l'espace intérieur laissé entre les montants du métier et est entraîné, à son extrémité infé rieure, par des engrenages hélicoïdaux dont l'un est fixé à cette extrémité de l'arbre 142 et dont l'autre peut tourner avec l'arbre à cames principal.
Cette commande par engre nages, entraînée à partir de l'arbre à carnes principal, existe à chaque extrémité et ainsi, chacun des mécanismes de mise en place de la trame est simultanément entraîné en synchro nisme avec les autres parties mobiles du mé tier. Ces engrenages sont représentés en détail sur la fig. 9a, une roue 143 à denture hélicoï dale étant fixée à l'extrémité de l'arbre 142 et entraînée à partir d'un engrenage correspon dant 144 claveté à l'arbre à cames principal 105.
Comme on la représenté sur la fig. 3, le mécanisme enrouleur du tissu est également entraîné à partir de l'arbre à cames principal par une roue dentée 145 engrenant avec le pignon 129 et des roues 146 et 147à denture hélicoïdale, la roue dentée 147 étant fixée à l'une des extrémités d'un arbre 148 qui se prolonge vers l'avant jusqu'en un point voi sin du mécanisme enrouleur qui est entraîné par suite par une vis sans fin 149 et une roue 150 à denture hélicoïdale. La roue à denture hélicoïdale 150 est fixée sur un arbre court qui traverse le montant du métier et à partir duquel des engrenages courants, utilisés pour faire avancer le mécanisme enrouleur, reçoi vent leur mouvement.
A chaque extrémité du métier, la source d'alimentation de la trame, constituée par une bobine 151, est montée dans un support 152 prévu sur un montant 153 qui est, à son tour, fixé à une partie voisine du métier. La trame est tirée à travers un tube 155 s'éten dant à partir dit support jusqu'au mécanisme de mise en place de la trame voisin. Il y a de préférence deux sources d'alimentation 151 de la trame dans chaque support.
Ces sources d'alimentation de la trame :ont reliées en attachant ensemble le brin final de la bobine de laquelle. on extrait la trame au brin initial que l'on doit extraire de la bobine associée, si bien que lorsque la première source d'alimen tation est vide, le métier continue à tisser, étant donné qu'il petit immédiatement extraire le fil de la, seconde source d'alimentation.
E, tant donné que chacune des sources d'ali mentation de la trame est extrêmement grande comparativement à la canette des na vettes ordinaires utilisées sur les métiers à na vette volante, un laps de temps relativement grand s'écoule entre l'introduclion initiale de la trame à partir d'une nom-elle source et.
l'épuisement de la trame provenant de cette source et, étant donné qu'il existe ait moins deux de ces sources à. chaque extrémité du métier, le remplacement d'une bobine de trame n'est nécessaire qu'à. des intervalles de temps extrêmement longs comparativement au remplacement fréquent des bobines qui est nécessaire clans les magasins des métiers clas siques. La quantité de travail demandée est, bien entendu, grandement diminuée par suite de l'utilisation d'une source extérieure de trame et l'habileté demandée, le soin néces saire à apporter et l 'effort physique qui en résulte ne sont seulement qu'une faible parse de ceux nécessaires à l'entretien en canettes des magasins ou des navettes dans d'autres types de métiers.
Le battant mentionné sommairement ci- dessus est<U>conçu</U> pour osciller alternativement sous l'action des cames mentionnées ci-dessus et que l'on décrira plus en détail dans un autre paragraphe. Ce battant est fixé au voisinage des extrémités supérieures des épées de chasse 156 qui oscillent autour d'un arbre oscillant 157 (fig. 1 et 5). On utilise de préférence deux épées de chasse et on prévoit des cames à chaque extrémité de l'arbre à cames 105. On décrira plus complètement le mouvement du battant et du peigne dans un paragraphe ultérieur et on exposera à ce moment des dé tails relatifs aux réglages et d'autres caracté ristiques importantes.
Mécanismes à ruban et commandes des roues porte-ruban. En se référant maintenant aux fig. 1, 2 et 3, et plus particulièrement à la fi,g 3, on va décrire la roue porte-ruban et le mécanisme de guidage ainsi que leurs dispositifs de com mande. L e mécanisme dont il s'agit ici existe à chaque extrémité du métier et une descrip tion de celui situé à l'une des extrémités (l'extrémité de gauche, comme on l'a repré sentée sur la fig. 3) doit suffire pour com prendre le mécanisme que l'on trouve égale ment du côté opposé. Dans certains cas, les pièces sont représentées pus clairement sur la fig. 2 (l'extrémité de droite) que sur la fig. 3, et pour cette raison on se référera à certains éléments et on trouvera de ce côté les nombres de référence applicables à ces élé ments.
Les supports 93 et 101 présentent, au voi sinage de leurs extrémités extérieures et de la partie verticale 94 de cette extrémité (fig. 2), un palier à travers lequel passe utn axe 158, cet axe étant épaulé et mamntenu en posution dans le support par un écrou 159. La partie saillante de laxe constitue une portée pour une roue porte-ruban 160 qui est prévue pour tourner librement sur l'axe, ou si on le désire, sur un roulement monté sur lui. Cette roue porte-ruban est, de préférence, en aluminium, ou en alliage léger, étant donné que la résis tance nécessaire n'est pas grande, et comme, d'autre part, cette roue porte-ruban est appe lée à aller et venir rapidement, la réduction de sa masse est, par suite, très désirable.
Une roue dentée conique 161 est fixée au moyeu de la roue porte-ruban et engrène avec une seconde roue dentée conique similaire 16=' montée sur un arbre horizontal 163 tournant clans des paliers 164 à son extrémité inté rieure et<B>165</B> entre ses extrémités, l'extrémité extérieure de cet arbre faisant saillie dans une ouverture ou palier prévu à la partie exté rieure 94 du support 101 ou 93, suivant le cas.
En se référant maintenant à la fig. 21, on voit que l'on y a représenté l'arbre 163 et- la construction détaillée des paliers à l'extrémité intérieure de l'arbre. Le support 101 est monté de manière coulissante sur le guide incliné 102 qui est boulonné rigidement au montant 71 du métier. Le support est évidé pour permettre la réception d'un coussinet 166 qui est épaulé et retenu, à l'intérieur de L'évidement prévu dans le support, au moyen de vis cu de toute autre manière satisfaisante.
On utilise de préférence un roulement à aiguilles 16-i, ou un autre païier antifriction, pour l'extrémité de l'arbre, et la poussée ou la mise en position axiale de l'arbre, de ma nière que les engrenages coniques 161 et 162 viennent. en prise convenable, est réalisée par une vis réglable 163 contre laquelle porte une bille 169 retenue à l'intérieur d'une portée conique, prévue à l'extrémité de l'arbre dans l'alignement de la vis 168. On détermine la position des pièces en passant un tournevis dans une ouverture pratiquée à l'intérieur dut montant du métier et, une fois les pièces con venablement réglées, on les bloque en position par un écrou 170.
On peut également utiliser des roulements à aiguilles pour le support central 165 et pour le palier extérieur, étant bien entendu que, dans une variante, on peut utiliser d'autres roulements antifriction ou, dans certains cas, des coussinets lisses convenablement lubrifiés. L'extrémité extérieure de l'arbre 163 s'ar rête juste au ras de l'axe 158 qui supporte la roue porte-ruban, et le palier, bien entendu, se trouve à l'intérieur du support, de manière que l'extrémité de l'arbre et le palier ne gê nent pas ledit axe.
Entre les paliers 164 et 165, un pignon 171 (fig. 4) est claveté sur l'arbre 163, ce pignon étant en prise avec la denture d'une crémail lère 172, cette crémaillère étant de section transversale circulaire et prévue pour coulis ser à l'intérieur de la partie de manchon 173 d'un élément de guidage oscillant compor tant des moyeux 174 qui sont disposés con centriquement par rapport à l'arbre 163. La crémaillère 172 fait saillie à travers le man chon 173, s'étend vers le bas et se fixe à un collier d'excentrique 175 qui est monté sur un plateau d'excentrique 176 fixé à l'arbre à cames principal 105. Une tige de liaison 177 est vissée dans la crémaillère et également dans le collier d'excentrique et, comportant.
aux extrémités opposées un pas à droite et un pas à gauche, on peut la faire tourner en introduisant une clé sur sa partie centrale; une fois réglée convenablement, on la bloque en position par des contre-écrous, l'un à l'une des extrémités et l'autre à l'autre extrémité. Le réglage de cette tige sert à allonger ou à raccourcir la distance séparant le centre de la crémaillère du centre du collier 175. Elle fait également tourner la roue porte-ruban 160 et modifie la position du porte-trame à l'extrémité de son ruban.
La crémaillère peut coulisser axialement à l'intérieur d'une portée 178 à alésage excen tré qui s'ajuste à l'intérieur du manchon 173 et qui est entaillée au voisinage du pignon 171, de manière que la denture de ce pignon puisse convenablement être entraînée par la denture de la crémaillère. Un léger réglage de la portée excentrée 178 sert à régler ladite denture en vue du fonctionnement convenable à l'origine et pour rattraper l'usure ultérieure. Une fois que l'on a déterminé la position de la portée 178, on la bloque au moyen d'une vis d'arrêt 179 vissée dans le manchon 173 et venant en contact avec une face particu lière de l'extrémité à épaulement de la portée pour la maintenir, par suite, en position.
En cours de fonctionnement, la rotation de l'arbre à cames communique un mouve ment de va-et-vient à la crémaillère, étant donné que l'excentrique 176 transmet à. la crémaillère le mouvement nécessaire pour la déplacer à travers la portée 178 et., par suite, l'arbre 163 est également. animé d'un mouve ment de va-et-vient de la valeur angulaire dé sirée. L'engrènement des roues dentées coni ques 161 et 162 transmet. ce mouvement à la roue porte-ruban et, ainsi, le ruban lui-même est introduit et extrait de la foule.
Le ruban<B>1.80,</B> à l'extrémité de gauche de la machine, est fixé sur la jante<B>181</B> de sa roue porte-ruban, comme on l'a représenté sur la fig. 26. La jante de la roue est. abattue ou aplatie en un point. particulier, si bien que le ruban lui-même peut reposer contre ce point aplati prévu sur la jante et que son dispositif de blocage ne fait pas saillie au-delà de la périphérie normale de la roue elle-même.
La partie aplatie de la jante de la roue est égale ment pourvue d'un bossage élargi s'étendant vers l'intérieur, en ce point, comme en 182, et ce bossage est percé en vue de la réception d'une broche 183 pourvue d'une bague 18-1. Le ruban 180 se rétrécit au voisinage de son extrémité et comporte en cet endroit une ouverture, si bien qu'on peut. le fixer sur la partie saillante de la broche 183, ce qui le met en position sur la, circonférence de la roue. Un ressort 185 s'étend autour de la par tie aplatie de la roue et est pourvu d'une extrémité courbe 186 qui oblige le ruban à épouser la courbure de la roue après qu'il a quitté la partie aplatie de celle-ci.
Afin de maintenir et. de bloquer les éléments en posi tion, 'une bride de blocage angulaire 187, pourvue d'une ouverture destinée à. .s'adapter sur l'extrémité extérieure ou courte de la broche 183, est maintenue en place par des vis à tête 188.
Le ruban est maintenu en contact avec la jante de la roue 160, comme on l'a représenté sur la fig. 3 et plus spécialement sur la vue de détail de la fig. 20, par plusieurs galets se présentant sous la forme de roulements 189 à antifriction. Ces roulements particuliers sont. des roulements à billes de type connu cons tamment lubrifiés et hermétiques, mais il est bien entendu que l'on peut les remplacer par d'autres. Chacun des roulements 189 de gui dage est retenu à l'intérieur d'une partie ren forcée 190 faisant partie intégrante d'un cou vercle ou organe protecteur 191, qui est main tenu en position pour guider et protéger le ruban et le mécanisme clé la roue porte-ruban.
Il a également pour but de protéger ceux qui approchent du métier d'un contact avec les éléments animés rapidement d'un mouvement de va-et-vient ou de les protéger de blessures possibles dans le cas où un ruban viendrait à se rompre. Le couvercle 191 peut être monté en position de toute manière satisfaisante, mais est de préférence fixé à L'extrémité avant de l'axe 158 (fig. 2), et il est bien entendu que cet axe est à épaulement ott est pourvu d'un élément d'écartement approprié, de manière que, lorsque le couvercle est en place, on laisse à la roue pore-ruban et à sa roue dentée conique 161 un jets approprié en vue de permettre un fonctionnement conve nable entre les pièces voisines.
Chacun des galets ou roulements 189 est monté sur un axe excentrique 192 qui cons titue l'une des extrémités d'un boulon fileté 193 comportant un épaulement 194, qui en fait partie intégrante, et bloqué en position de manière réglable par un écrou de blocage 195. 11. existe un léger décalage entre l'axe 192 et le boulon 193, et le cône ou cuvette intérieure du roulement est maintenu en place sur l'axe par un jonc élastique 196 faci lement démontable. Le réglage des pièces est tel que le ruban présente sur jeu de quelques centièmes clé millimètre avec la jante de la roue porte-rubart lorsque la surface extérieure du ruban porte contre le roulement.
On assure le réglage convenable en introduisant un tournevis dans la fente prévue à l'extré mité du boulon fileté 193 après desserrage de l'écrou de blocage 195 et en bloquant à nou veau ensuite l'écrou, afin d'assurer la perma- nenee de ce réglage particulier.
Un nombre approprié de roulements 189 sont répartis autour du carter 191, et leur nombre peut être augmenté ou diminué dans certaines limites, bien qu'il soit préférable que le ruban soit guidé en des points assez rap prochés pour éliminer, par suite, les ondula tions ou fluctuations dans son trajet et pour le contraindre à conserver d'aussi près que possible un trajet vraiment circulaire lors de sa flexion.
Suivant la largeur de la matière à tisser et la dimension de la roue 160, le ru ban peut être amené à subir un mouvement de va-et-vient sur des longueurs d'arc diffé rentes; mais, de préférence, la roue est main tenue aussi petite qu'il est. pratiquement pos sible en tenant compte du tait que l'oscilla tion de la roue doit rester inférieure à un tour complet et également du fait que le ru ban ne doit, de préférence, pas fléchir sui vant. un arc plus petit que réalisable en pra tique. La largeur totale du métier est main tenue aussi faible que possible en tenant compte de ces divers facteurs de limitation.
' Après avoir quitté la partie supérieure de la rosie porte-ruban, le ruban est. guidé tan gentiellement à partir de 1a surface de la roue par un organe de guidage 197 disposé hori- zontal.errrent, monté sur une plaque de sup port 193 fixée par des boulons à la partie su périeure de surfaces portantes dressées 199 et 200 du support 1.01.
Comme on l'a repré senté sur la fig. 3 et également sur la vue de détail de la fig. 12, le guide horizontal est en réalité constitué par une glissière allongée dans laquelle une rainure s'étendant le long de la partie centrale supérieure (lu guide est pourvue d'une surface portante 201. en fibre sur laquelle glisse le ruban 1.R0 et sur chaque bord de laquelle sont fixées des bandes de re tenue 202 et 203. Ces bandes et l'organe por tant inférieur 201 peuvent être en toute ré- sine phénolique ou en toute matière similaire, dont on peut se procurer un grand nombre et qui constituent des surfaces portantes idéales en plus de l'avantage de n'exiger qu'un grais sage minimum.
L'ensemble de la plaque et du mécanisme de guidage sont réglables à la, fois verticale ment et angulairement ainsi que dans le sens transversal du ruban au moyen de vis de ré glage 197' fig. 3aa, disposées verticalement, qui passent à travers la plaque pour porter contre une cale, en acier ou toute autre cale durcie, disposée sur la surface supérieure de la partie sous-jacente de la plaque 198. Des boulons 198' tirent le guide vers le bas pour le maintenir solidement en position. Pour régler le guide latéralement, on desserre les vis 204 et 205, après quoi on peut déplacer toute la structure comprenant la plaque 198 et le guide 197, étant donné que les boulons traversent des trous ou des boutonnières.
On peut déplacer vers l'avant, et vers l'arrière du métier, tout le mécanisme du ruban en faisant glisser le support 101 le long de son guide 102. Les entretoises 103 et 104, comme on l'a mentionné précédemment, sont fixées au montant du métier et on dispose d'une certaine quantité de réglages grâce à des bou tonnières, de manière que, pour tout réglage particulier des mécanismes à rubans, on puisse serrer ou boulonner ces entretoises dans la position convenable, de manière à ren forcer les organes de structure sans provo quer toute déformation du support 101.
Ainsi, toute la roue porte-ruban et son dispositif de commande et de support peuvent être réglés comme un tout en faisant varier la position du support 101 le long de la glissière inclinée 102, et on peut faire varier angulairement le guide du ruban, l'élever ou l'abaisser, ou le régler vers l'avant ou vers l'arrière, pour ali gner le ruban avec sa roue et avec le battant et le ruban opposé.
Au voisinage des extrémités de l'organe de guidage 197, le ruban est conduit de ma nière qu'il doive épouser un trajet particu lier sans lui imposer toute friction addition nelle appréciable. A cet effet, on a prévu, sur chaque bord du ruban, un galet de contact 206 portant contre la partie supérieure du ruban et articulé sur un axe horizontal, et un galet similaire 207, conçu pour porter contre le bord du ruban. Etant donné que ces galets et leur dispositif de montage existent de chaque côté du ruban, on n'a représenté sur la fig. 12 que ceux se trouvant d'un seul côté.
Le galet 206, articulé horizontalement, peut tourner sur un axe de portée fixé dans un bossage 208 qui fait partie intégrante de l'extrémité intérieure du guide 197 du ruban. Bien que L'on puisse prévoir un réglage pour ce galet, on peut s'en dispenser.
On préfère plutôt rendre réglable l'autre galet 207, qui porte contre le bord du ruban, étant donné que, par ce moyen, il est possi ble d'obliger les rubans et leurs supports annexes à s'aligner avec phis de précision afin de faciliter, par suite, l'.entrée de l'un dans l'autre lors du transfert ail centre du battant lorsque les rubans ont été étendus vers l'in- térieur jusquà leur maximum de course.
Le galet. 207 est monté à l'extrémité supérieur d'un axe 209, et cet axe est maintenu à. l'inté rieur d'une ouverture prévue excentrique ment dans un manchon 210 ayant sa partie inférieure constituée par un organe 211 en forme de cuvette agrandie, dans laquelle se trouve un écrou de blocage 212 vissé sur l'extrémité inférieure de l'axe 209. En des serrant l'écrou 212 et en faisant, tourner le manchon 210 à l'aide d'un outil approprié que l'on engage sur la partie 211 en forme de cuvette, on peut rapprocher ou éloigner le galet 207 du milieu du guide 197 pour dé placer, par suite, le ruban 180 de part. ou d'autre d'un trajet. normal axial le long du battant. Il est bien entendu que les guides 202 et 203 maintiennent le ruban vers le bas et.
qu'il existe un certain jeu tant verticalement que le long des bords du ruban, le guidage principal de ce ruban provenant de ces galets. Quand on a effectué un réglage convenable, l'organe excentré est. maintenu pendant. que l'on serre l'écrou de blocage 212.
De préférence, les galets 206 et 207 sont constitués par de petits roulements anti- friction tels que des roulements à aiguilles. Toutefois, il est bien entendu qu'ils peuvent être constitués par des galets lisses montés sur des coussinets lubrifiés. Dans le but de main tenir, d'une part, une lubrification conve nable et d'empêcher l'usure, et étant donné, d'autre part, que le ruban doit fonctionner en restant aussi sec que possible, dans le but d'empêcher de souiller les fils qui constituent le tissu, on préfère utiliser des roulements autonomes et lubrifiés de faon permanente.
Comme on l'a représenté sur les fig. 22 et 23, du côté gauche du métier, le ruban 180 comporte à son extrémité un support 213; ce ruban particulier est pourvu du plus grand porte-trame, bien qu'il soit tout à fait possi ble d'inverser l'organisation. Du côté opposé du métier, comme on l'a représenté sur la fig. 2, une roue porte-ruban similaire est. en traînée sensiblement de la même faon et de ce côté le ruban est guidé dans des éléments de guidage correspondants et est pourvu d'un porte-trame plus petit désigné par 214.
Pour plus de commodité, ce ruban de droite est désigné par 215, mais est le même que le ruban de gauche, la seule différence résidant dans les porte-trame eux-mêmes et dans la façon de fixer les porte-trame aux extrémités des rubans.
Le porte-trame 213 est fixé, par une vis 216, à un bloc, ladite vis servant également. à retenir d'autres pièces du porte-trame que l'on décrira plus loin. Le porte-trame et son bloc sont ensuite soudés directement à l'extré mité du ruban. Un joint lisse est formé de manière qu'il n' y ait aucune surface irrégu lière pour gêner les fils de chaîne lorsque le porte-trame les traverse. Le porte-trame est. plus étroit que le ruban lui-même, étant. donné qu'il doit passer entre les dispositifs de guidage du ruban lorsqu'il se déplace vers l'extérieur.
Le porte-trame opposé 214 est plus petit et est fixé d'une manière similaire, à cette différence près qu'une paire de vis de fixa tion désignées par 217r traversent verticale ment le porte-trame et pénètrent dans un bloc de support, ces deux pièces étant soudées à l'extrémité du ruban. Ces porte-trame seront décrits plus en détail dans une partie ulté rieure de la description, dans laquelle les têtes et leur rôle seront examinés plus com plètement.
Il est bien entendu que les roues porte- ruban sont commandées en synchronisme, de manière que les deux rubans et leur tête soient projetés clans la foule et en soient. extraits sensiblement en même temps. Les têtes se rejoignent vers le centre pour accom plir le transfert, étant bien entendu qu'un léger flottement puise être permis, mais dans le but. de profiter du maximum de temps dis ponible pour l'insertion de la trame pendant que le battant est fixe, l'idéal serait d'effec tuer le transfert très près du milieu.
Le mé canisme du harnais permet d'ouvrir la foule de faon courante, mais d'une quantité infé rieure à celle qui est nécessaire dans les mé tiers à navette volante, ce qui fait qu'il est possible d'ouvrir et de fermer la foule rapide ment sans soumettre les fils de chaîne à une tension excessive.
Comme tin l'a représenté sur la fig. 3, cha cun des plateaux d'excentrique 176 est sus ceptible d'un certain réglage angulaire autour de l'arbre à carnes 105. On prévoit ce réglage gràce à certaines fentes pratiquées dans un secteur<B>218</B> qui s'étend vers l'extérieur à par tir d'un moyeu 219 vissé à bloc, ou autrement fixé rigidement, pour permettre sa rotation avec l'arbre à cames. Une ou plusieurs vis 220 sont vissées dans le plateau d'excentrique et traversent les tentes prévues dans le secteur 218.
Après que l'on a effectué le réglage con venable en réglant les vis 221 (une de chaque côté du secteur), qui s'étendent vers l'inté rieur pour venir en contact avec la vis voisine 220, on bloque les vis 220 en serrant, par suite, les pièces dans la position correcte.
A l'extrémité de gauche de l'arbre à carnes est monté un volant à main 222 servant à faire tourner les pièces lentement et manuelle ment. comme cela. est. fréquemment nécessaire pour effectuer des réglages ou pour faire fonctionner le métier pendant un c@-ele, ou davantage, dans le but d'observer le fonc tionnement réel des pièces travaillantes.
Battant et mêcarisme du battant.
En se référant maintenant aux fig. 5, 5a, 6 et 7, on va décrire en détail le mouvement du battant. Comme on l'a mentionné précé demment, les pièces du battant et le peigne sont montés sur les épées de chasse 156 et oscillent autour de l'arbre oscillant 157. La construction des épées de chasse est telle que, en coopération avec leurs dispositifs de sup port, qui constituent une partie des leviers oscillants 223, on peut régler verticalement le battant lui-même, chaque extrémité de ce der nier étant susceptible d'un déplacement indé pendant.
Les épées sont usinées de manière à pré senter des surfaces plates disposées à peu près verticalement, et dont chacune constitue la face d'une oreille 224 qui est umontée de ma nière à pouvoir coulisser sur une oreille cor respondante 225 prévue sur son levier res pectif 223. Une clavette et une rainure de cla vette 226 maintiennent les pièces en aligne ment vertical convenable et deux axes de ré glages pourvus cd'écrous 227 et 228 traversent des boutonnières prévues dans l'oreille 224 et sont maintenus à l'intérieur de l'oreille cor respondante 225 pour immobiliser les pièces dans toutes positions de réglage voulues.
La mise en place verticale des épées et cles pièces qu'elles portent s'effectue grâce à des vis de leviers 229 vissées dans la partie supé rieure des oreilles 225 et dont les têtes portent contre un épaulement ou rebord 230 venu de fonderie avec les épées elles-mêmes. Un écrou de blocage 231 maintient les pièces dans la position élevée convenable en plus des axes de serrage et de leurs écrous 227 et 228. Les leviers 223, qui sont art nombre de deux, un pour chaque épée de chasse et, par suite, un au voisinage de chaque extrémité du métier, sont fourchus. L'un des bras 232 de la fourche est déporté légèrement vers l'extérieur du métier, de manière à s'aligner avec la came 106 qui se trouve à l'extrémité extérieure de l'arbre à cames par rapport à la came 107.
Cette extrémité fourchue et dé portée 232 porte un galet 233 en contact avec la came 106.
L'autre extrémité 234 de la fourche pré sente un axe d'articulation 235 sur lequel petit librement oreiller un levier à. deux bras 236 à l'extrémité extérieure duquel est arti culé un galet 237 similaire au galet 233. Ce levier 236 est: dans l'alignement de la. partie principale du bras 223 et, par suite, le --a- ]et 237 se trouve clans l'alignement et en con tact avec la came<B>107,</B> tout comme on l'a re présenté sur la vue en coupe clé la fig. 6 faite par 6.-6 de la fi,--. 5.
Le bras 236 est articulé en 235, mais est. constamment re poussé par un ressort 238, de manière que le galet 237 soit appliqué contre sa came; en d'autres termes, les deux galets 233 et 237 sont toujours appliqués ensemble, avec une certaine élasticité, de manière qu'ils portent toujours contre leurs carnes dont l'une est une came positive servant à déplacer le bat tant et le peigne jusqu'à la. position de bat tage, tandis que l'autre est simplement une came de retour fonctionnant par l'intermé diaire du ressort 238.
Le ressort 238 est comprimé entre l'extré mité du levier \?36 et une oreille prévue sur la nervure 239 du bras 223, la mise en posi tion axiale des pièces étant assurée par un boulon 240, à tête en forme de T, traversant l'extrémité du bras 236 et un bossage prévu sur la nervure 239, ce boulon étant immobi lisé en position par des écrous 241.
Les galets 233 et 237 sont, de préférence, en matière fi breuse, telle que l'une des résines phénoliques bien connues, ou autres composés similaire, conçus pour être moulés sous une pression très élevée, et chacun de ces galets est monté sur son axe d'articulation par l'intermédiaire de roulements à. aiguilles ou autre dispositif antifriction.
Le réglage du boulon 240 et dit ressort 238 est tel qu'il n'existe jamais de jeu appréciable entre lesgalets et leurs cames et la construction permet, en outre, de mettre en place plus aisément. les pièces initialement ou de les régler au bout d'un certain. temps au cours duquel elles auront subi une certaine usure.
Un manchon 240', entourant le boulon et enserré par le ressort, sert à limiter le dépla cement du levier 236 par rapport au bras 223 en cas de non-fonctionnement du ressort. Dans ce cas, les galets 233 et 237 peuvent s'éloigner de leurs cames d'environ 1,5 mm à 3 mm, suivant le jeu prévu à l'extrémité dti manchon 240', niais cela ne peut. entraîner aucun inconvénient particulier si ce n'est le fonctionnement bruyant jusqu'à ce que le mé tier soit arrêté et le ressort remplacé, sinon, le synchronisme du battant par rapport au déplacement du ruban pourrait. se trouver si malencontreusement affecté que de sérieux dégâts pourraient en résulter.
Eu se référant maintenant plus particu lièrement à la fig. 7, les carnes 106 et 107 sont, de préférence, coulées en une seule pièce, mais peuvent être fabriquées de toute autre manière, et il n'est pas nécessaire qu'elles soient réalisées en une seule pièce, étant donné que chacune peut être séparé ment et rigidement filée à un moyeu unique ou à l'arbre lui-même. La construction pré férée est, toutefois, celle que l'on a repré sentée ici. Un moyeu 242 est pourvu de bos sages à travers lesquels des vis de blocage sont vissées dans le but, de fixer les cames sur l'arbre à cames une fois que leur position a été déterminée.
Dtant donné que les autres pièces travaillant a partir de l'arbre à cames sont toutes réglables individuellement, il n'est pas nécessaire de changer la position de celles-ci une fois que leur position correcte a été déterminée. Les cames sont divisées en deux parties, dont l'une est une partie active permettant le déplacement du battant, tandis que l'autre partie opposée à celle-ci est dis posée concentriquement autour de l'arbre et permet l'immobilité du battant pendant que la trame est en cours d'insertion.
On a cons taté qu'un temps d'arrêt de 180 à 210 donne entièrement satisfaction, bien que, naturelle ment, l'on puisse s'écarter de ces chiffres; pour certains buts ou pour certains cas, le temps d'arrêt peut varier légèrement au-des sus ou au-dessous de ces chiffres.
I:tant donné que les plans passant par l'axe des galets 233 et 237 et par l'axe d'arti culation 157 font un certain angle, il faut prévoir un décalage correspondant entre les pointes des cames elles-mêmes. Comme on l'a. représenté ici, ce décalage se monte à 15 5, bien que pour d'autres positions respectives des galets, des changements correspondants doivent nécessairement être effectués. La pointe de la came active ou de battage 106 est en réalité à 119 5 en avant de la partie active suivante de la came de retour. Ce chiffre cor respond à un temps d'arrêt de 200 et, bien entendit, est sujet à changer suivant. que les circonstances l'exigent.
En se référant maintenant à la fig. 5#%, on va. décrire certains détails du battant. Le battant 83 est rainuré, comme on l'a repré senté, pour recevoir la barre inférieure du peigne, et est également rainuré pour recevoir une tige 243 en verre ou à autre surface dure sur laquelle passe la nappe inférieure des fils de chaîne, cette tige de verre 243 servant à élever ces fils de chaîne, de manière qu'ils ne viennent pas normalement en contact avec une bande de bois 244 ou autre, fixée à l'extré inité avant supérieure du battant lui-même. Cette bande 244 a pour but, avant tout, de guider la nappe inférieure des fils de chaîne à travers un tampon en feutre 245 disposé à. la partie arrière de la bande 244 et servant. à supporter le ruban et les porte-trame.
L'un des rubans 180 et son porte-trame 213 sont représentés dans la position angu laire relative qu'ils occupent par rapport à la surface supérieure de la bande 244. Il est préférable que le ruban lui-même soit incliné plus que la bande vers le haut et vers l'avant, de manière que seul le bord arrière porte contre les fils de chaîne et le tampon de feu tre 245. Ainsi, le bord avant du ruban et du porte-trame lui-même est. relativement dégagé clés fils de chaîne et, bien entendu, se trouve bien au-dessus de la bande 244 en évitant, par suite, toute possibilité de gêner ou de reta.r- der l'extrémité libre ou coupée de la trame qui passe au-dessous de ce bord du ruban.
Le battant est relativement léger comparé aux pièces correspondantes d'un métier clas sique et, par suite, son mouvement de va- et-vient, bien que les forces d'accélération. soient assez grandes, n'est pas accompagné par de grandes forces d'in.ertie et, par suite, toutes les pièces ne subissent que peu deffort. Il en résulte un allégement des épées et d'au tres éléments oscillants. Bien entendu, le bat tant et les pièces qu'il porte n'ont besoin que d'être assez longs pour recevoir le peigne cor respondant au tissu le plus large que l'on se propose de tisser sur tout métier particulier et pour guider les rubans lorsqu'ils pénètrent. dans la foule. Mécanisme de mise en place de la trame.
En se référant maintenant aux fig. 8, 9, 10, 11 et 13, on va décrire plus en détail le mécanisme de mise en place de la trame. Il est bien entendu qu'un mécanisme de mise en place de la trame existe de chaque côté du métier, l'un étant disposé à l'inverse de l'autre. Chaque mécanisme de mise en place de la trame est mis en rotation par un méca nisme précédemment décrit et il y a un rap port de réduction de 4 : 1 dans la commande à partir de l'arbre à cames de ces mécanismes de mise en place de la trame qui font un tour tous les quatre lancements. En fait, on peut considérer qu'un cycle complet comprend l'insertion d'une épingle à cheveux à partir de la droite et un déplacement similaire des pièces qui servent à insérer une épingle à cheveux complète à partir de la gauche, ou vice versa.
Ce cycle comprend quatre lance ments insérés dans quatre foules distinctes, après quoi le cycle est prêt à se répéter. On peut utiliser certaines autres combinaisons, mais crn principe, le cycle comprend les opé rations telles que sommairement décrites; le synchronisme peut être simplement modifié, de manière qu'au lieu de se suivre immédiate ment, les lancements à partir d'un côté parti culier peuvent être espacés, comme on va l'expliquer ci-après. L'arbre à cames 139, qui petut tourner dans des paliers situés aux extrémités du carter 136, porte plusieurs cames qui y sont fixées de manière réglable. Deux cames inter médiaires disposées le long de l'arbre sont re présentées en détail sur les fig. 16 et 17 ci fonctionnent en même temps.
Elles sont ré glables comme un tout et peuvent, en outre, l'être séparément l'une par rapport à l'autre. Les autres cames sont quelque peu similaires en ce qu'elles se composent chacune de deux plateaux de came, fixés ensemble et réglables angulairement l'un par rapport à l'autre, de manière à faire varier leur surface active, bien que les profils réels des cames distincte:: soient tout à fait différents.
Les cames, comme on le voit par l'examen des fig. 14 à 19, rie sont actives que sur un demi-tour de leur arbre à cames particulier et sont concentriques pendant au moins 180 de leur périphérie, étant bien entendu que chaque mécanisme de mise en place de la trame est décalé de 180 par rapport à l'autre, au moins pour donner le tissu que l'on va dé crire ici à titre d'exemple préféré.
La première came, située à l'extrémité extérieure de l'arbre à cames 139, et qui com prend les deux plateaux représentés plus en détail sur les fi-. 14 et 15, est indiquée dans son ensemble par la référence 246. Cette came sert à contrôler l'ouverture et la fermeture d'un bloqueur de fil de trame 247, représenté plus en détail sur la fig. 13. La came 246, représentée plus en détail sur les fig. 14 et 15, se compose de deux plateaux 248 et 249 qui s'appliquent l'un contre l'autre, leur moyeu s'étendant dans des sens opposés. Le plateau 248 comporte tin moyeu 252 au moyen duquel on peut le fixer en position correcte le long de l'arbre 139 ou le caler sur cet arbre.
Le calage angulaire sur l'arbre, qui sert à faire varier la position de l'ensemble de came tout entier, sera. décrit à propos des cames représentées sur les fig. 16 et 17, et cette description suffira pour toutes les cames, étant donné que leur réglage est similaire. Le plateau opposé 249 est pourvu d'un moyen analogue. En diminuant l'intervalle entre les rampes de came 253 et 254, on peut faire varier le temps pendant lequel le bloqueur 247 est fermé pour empêcher l'extraction du fil du dispositif d'alimentation. Par calage angu laire du plateau approprié, le moment d'ou verture ou de fermeture du Moqueur peut être avancé ou retardé.
La cane 246 coopère avec un galet 255 (fig. 8) monté de manière à pouvoir tourner dans l'extrémité fourchue d'un taquet 256 qui traverse un palier, ou guide, prévit clans la partie arrière 257 du carter 136. On empêche ce taquet. de tourner au moyen d'une clavette 258 qui s'engage dans une rainure de clavette taillée dans le guide, de manière que le galet 255 soit tou jours maintenu en position convenable dans le même plan ou dans un plan parallèle au plan de la came elle-même.
Le bloqueur 247, désigné ci-après blo- queur extérieur , est monté à l'extrémité d'un bras ou support 259, fixé par des boulons sur le flanc du carter 136 et en un point voisin de la partie arrière de ce dernier. Ce bras 259 comporte une patte de guidage 260 s'étendant angulairement à partir de ce der nier dans le but de supporter un prolonge ment 261 du taquet; ce prolongement porte un certain nombre de bagues que l'on va dé crire à présent plus en détail, et ce prolonge ment, à son extrémité extérieure, est solidaire d'un court bras de guidage 262 comportant, à son extrémité libre, un bossage 263 qui est disposé pour recevoir l'extrémité d'une bro che 264 sur laquelle est monté un #illet 265.
Le bras 259 comporte une seconde patte faisant saillie dans le sens opposé, et cette patte porte un axe d'articulation 266 sur le quel est monté à pivotement un levier à deux bras dont un bras 267 est en contact avec une bague 268 fixée de manière réglable sur le prolongement 261 et avec une rondelle 269 repoussée contre la bague 268 par un ressort 270 comprimé de manière réglable sous l'ac tion d'une seconde bague 271. L'autre bras 272 de ce levier articulé en 266 est fourchu et est en contact avec un élément mobile du bloqueur 21\l qu'on décrira ci-après avec plus de détail.
Le prolongement 261 et, bien entendu, le taquet 256 et le galet 255 sont poussés vers la came 246 par un ressort 27:3 comprimé sous une pression considérable entre la patte 260 et une bague 274. Il est bien entendu que le ressort 273 engendre une force suffisante pour rappeler le taquet et le galet après qu'ils ont été éloignés radialement de l'arbre à cames 139, bien que la tendance générale du Mo queur lui-même soit de maintenir les pièce dans les positions opposées.
En d'autres termes, la came 246 sert à permettre au res sort du bloqueur 247 d'ouvrir ce dernier, et les ressorts 273 et 270 doivent être suffisam ment forts pour fermer le Moqueur lorsque le permet le creux de la came, c'est-à-dire la partie comprise entre les rampes 253 et. 254 (fig. 14). Le ressort 273 est plus fort que le ressort 270 et ce dernier se comprime légè rement lorsque le bloqueur atteint sa position de serrage du fil.
En se référant maintenant à. la fig. 13, on # va décrire les détails du Moqueur exté rieur. L'extrémité du bras 259 a été coulée pour former un manchon circulaire 275 , à épaulement,
ainsi qu'un moyeu 276 à l'inté rieur duquel est logée une extrémité réduite 277 d'un bouchon conique 278 du blo- queur. Ce bouchon est maintenu concentri quement au manchon 9275 et est immobilisé en position par un écrou<B>278.</B> Un canal 2 7 9 ménagé dans le bloqueur porte un oeillet 280 en porcelaine ou autre à travers lequel le fil est guidé au fur et à mesure qu'il est tiré (le la source d'alimentation. L'oeillet 280 fait un angle, de manière que le fil soit tiré parallèle ment à la génératrice du bouchon conique 278. Une bague concentrique 281 coopère avec ce bouchon 278 et comporte un rebord 282 à son extrémité extérieure.
La bague s'ajuste dans l'alésage du manchon 275, elle est percée en son centre et présente une surface conique concentrique au bouchon 278 et ayant sensi blement le même angle. Un ressort 283 dis posé entre un épaulement prévu sur le moyeu 276 et le rebord 282, à l'extérieur du man- thon 275, tend normalement à maintenir la bague éloignée du bouchon, de manière que le fil puisse passer librement du cône ou autre source d'alimentation au fur et à mesure qu'il en est tiré lorsqu'on l'introduit dans la foule. Lorsque la came arrive à la position conve nable pour permettre au ressort 273 de pous ser le taquet contre elle, l'extrémité fourchue 272 du levier à deux bras articulé en 266 ferme le bloqueur contre la tension du ressort 283.
L'effort réel appliqué lors de la ferme ture est, approximativement, la différence de tension existant entre les ressorts 270 et 283. La tension du ressort 270 dépasse celle du ressort 283, et cette différence est considéra blement moindre que l'effort appliqué par le ressort comprimé 273. Les pièces restent fermées jusqu'à, ce que les cames arrivent. en tournant jusqu'en un point où le taquet est de nouveau poussé vers l'extérieur, moment auquel la bague 268 repousse positivement l'extrémité fourchue 272 du levier jusqu'à une position où le ressort 283 écarte les pièces de serrage en contact avec le fil.
En continuant maintenant la description du mécanisme de mise en place de la trame, on voit que les deux cames disposées vers le milieu de l'arbre 139 fonctionnent pour com muniquer un déplacement à un crochet abaisse-fil 284. Ce crochet a pour but d'en traîner le fil de trame pour le mettre en place avant qu'il soit saisi par la tête de ruban préalablement à l'insertion d'une duite dans la foule. Ce crochet tire le fil vers le bas pour le premier lancement, entre l'#illet 265 et l'autre bloqueur (appelé ci-après bloqueur intérieur) et le coupe-fil et, pour le second lan- eement, entre l'#illet et un organe de retenue que l'on décrira ci-après plus en détail.
Le crochet a la forme représentée sur la fig. 9 et doit avoir un mouvement composé. Il suit toujours le même parcours général. Le cro- eliet, à son extrémité opposée à l'extrémité opérante, est pourvu de deux axes d'articu lation 285 et 286; à l'axe 286 situé le plus baut est fixée à pivotement une extrémité four chue d'un bras 287 de levier articulé en 288 à lun support 289.
L'autre extrémité du levier comporte un bras 290 s'étendant vers le haut et qui est en contact avec l'une des extrémités d'un second taquet 291, ce taquet traversant un alésage similaire prévu clans la partie voi sine du bâti 136 et portant à son extrémité intérieure fourchue un galet 292 pouvant ve nir en contact avec la première came 293 de la paire de cames précitée située vers le mi lieu de l'arbre 139.
Le bras 290 se prolonge vers le haut par une extrémité crochue 294, à laquelle s'accro che un ressort 295 sous tension et fixé, à soln extrémité opposée, à une pièce de liaison 296 fixée à la surface supérieure de la partie arrière 257 du carter.
Un levier similaire, comportant uui bras 297 dirigé vers le bas, est également articulé en 288 et porte lun prolongement s'étendant vers le haut auquel s'accroche lun ressort si milaire 298 grâce auquel son galet 299 est maintenu en contact avec la came 300. l'extrémité inférieure fourchue du bras 297 du levier est reliée, sur lun axe d'articulation 301, une biellette 302 dont l'autre extrémité est fourchue et se fixe sur l'axe<B>2</B>85 du cro- ellet abaisse-fil 284.
En continuant maintenant la description du mécanisme de mise en place de la trame, on voit que l'on a représenté sur les fig. 8 et 9 et également plus en détail sur les fig. 10 et <B>Il</B> les éléments restants qui comprennent le bloqueur intérieur, le coupe-fil et l'organe de retenue. Ces pièces sont. montées sur un se cond bras 303 qui est boulonné au montant intérieur du bâti 136, comme l'était le bras 259 décrit. précédemment. Ce bras 303 est pourvu de pattes 301 et 305, fondues avec lui ou en faisant partie d'une antre manière, pourvues de trous de guidage clans lesquels coulisse une tige 306.
Le bras 303 est égale ment pourvu d'une troisième patte en saillie 307 qui s'étend vers le bas en direction de l'extrémité extérieure de l'ensemble dit inéca- nisine de mise en place de la trame, c'est à-dire vers la partie supérieure de la fig. 8. cette patte 307 présentant une ouverture pour recevoir un axe 330 décrit ci-après. La tige 306 est actionnée par un taquet. 308 qui est guidé d'une manière similaire aux autres taquets et qui comporte, à son extré mité voisine (le l'arbre à cames, un galet 309 qui est commandé par des bossages prévu sur la came 310.
Cette came 310 est, eu réâlité, constituée par deux plateaux de came, elha- eun étant réglable par rapport à l'autre; les détails de cet ensemble apparaissent plus clairement sur les fig. 18 et 19 auxquelles on va se référer plus particulièrement, ci-après.
Un ressort 311, comprimé entre la saillie 304 et une bague réglable 312, tend normale ment à maintenir la tige 306, le taquet et le galet 309 appliqués vers l'avant, de manière que le galet porte toujours contre la surface de la came 310. Cette came est d'un profil. tel qu'elle ouvre le bloqueur et le coupe-fil polur libérer le fil de trame précédemment coupé pendant le premier lancement du cy cle, et ensuite, à un moment ultérieur du cy cle, elle ferme l'organe de retenue du fil de trame, après quoi, au moment du second lan- cemneut, elle ouvre l'orane de retenue pour libérer ce fil et fermer le bloqueur et le eoupe-fil pour couper et maintenir la- trame jusqu'à ce qu'elle soit de nouveau extraite.
Ainsi, de chaque côté du métier, ces cames 310 fonctionnent une fois, comme décrit ci- dcssuts, pour chaque eycle complet ou pour quatre lancements du métier.
La partie fixe dlu coupe-fil est fixée par une vis 313 au-dessous du support 303 et se compose de deux plaques 311 et 315. La pla que 314 est courbée, comme représentée sur la fig. 11, et une lame de eoupe-fil. mobile 316 passe entre ces plaques 314 et 315 pour cou per un fil lorsqu'il est déplacé vers le haut dans l'espace désigné par la référence 317 (fig. 10) et la came permet à la tige 306 d'être entrainée vers la gauclhe (fig. 10 et 11) sous l'action du ressort 311.
Le Moqueur se compose de deux surfaces plates de pièces relativement mobiles dont l'une est portée par la tige 306 et qui est dé signée par la référence 318. Cet élément de Moqueur est coulé ou obtenu par tout autre noyen et il est suspendu à tun moyeu ou partie cylindrique 319, maintenu sur une extrémité réduite 320 de la tige 306 et retenu en position par un écrou 321.
L'autre pièce du bloqueur se compose d'une plaque plate 322 prévue à l'extrémité d'une tige 323 qui passe dans un trou pratiqué dans le prolonge ment 307 faisant saillie vers le bas et qui est repoussée dans le sens du bloque-tir 318, mo bile par rapport à elle, par un ressort 324 portant, d'une part, contre un épaulement prévu sur la tige 323 et, d'autre part, sur un épaulement intérieur du trou, l'extrémité ré duite 325 de la tige étant filetée et pourvue d'écrous de réglage 326 dans le but de main tenir cette partie de Moqueur dans une posi tion de réglage convenable par rapport à l'au tre partie 318 du bloqueur.
La plaque 322 est revêtue d'une matière suffisamment dure et élastique. ce revête ment étant indiqué en 327. Sur ce revêtement vient s'appliquer la face parallèle de l'organe mobile de serrage 318 lorsque l'on désire maintenir un fil lancé entre eux. Etant donné que le ressort 311 ( fig. 8) est considérable ment plus robuste que le ressort 324, ce der nier est comprimé de manière que tout le dis positif de serrage monté sur la tige 323 soit déplacé légèrement pour permettre le dépla ceraient complet. de la tige 306 et de toutes les parties qui i- sont fixées.
-Bien que l'on se soit référé à. des éléments de serrage mobiles et fixes, il y a lieu de no ter que les élémei_ts de serrage montés sur la. tige 323 sont légèrement mobiles dans la me sure permise par le ressort 32-1. Toutefois, ce déplacement est. fonction du serrage et le ré glage des écrous 326 fait, varier le moment auquel le serrage se produit par rapport à l'opération de coupe. La partie que l'on a rendue mobile de l'organe de serrage est, bien entendu, la partie qui se déplace avec la lame 316 du coupe-fil et la tige 306.
L'élément mobile du bloqueur comporte une face verticale latérale qui est convenable ment alignée avec les plaques 31-l- et 315, de manière que la laine mobile 316 du coupe-fil puisse être fixée sur le flanc du bloqueur par des vis, comme représenté. La laine mobile 316 comporte une partie saillante 328, cette saillie entrant toujours entre les plaques 3141 et 31,5 du coupe-fil qui sont appliquées l'une contre l'autre et ne permettraiènt donc pas la réintroduction de la lame du coupe-fil s'il venait à être retiré.
La tige 306, déplacée par la came 310, sent également à mettre en position l'#illet 265, ce rôle étant accompli par un levier intermé diaire 329 articulé en 330 sur le support sail lant 307. L'axe 330 est de type excentré, de manière que son réglage fasse varier le point de pivotement et, par suite, la longueur rela tive des bras de levier 329 pour modifier la course de l'#illet 265. Le levier 329 comporte une extrémité fourchue 331 qui reçoit mi axe 332, s'étendant vers le lhant, qui est vissé dans l'un des éléments mobiles avec la tige 306, ou dans la tige elle-même.
L'autre extrémité du levier 329 est fixée en 333 à une pièce de liai son réglable 334 située à l'extrémité filetée de la tige 264 à laquelle l'#illet 265 est fixé de manière réglable. Ainsi, lorsque le Mo queur, le coupe-fil et l'organe de retenue que l'on va décrire exécutent tout leur cycle de fonctionnement pendant l'introduction de deux duites, l'#illet 265 sera d'abord déplacé jusqu'à l'une de ses positions extrêmes et en suite jusqu'à l'autre, les buts d'un tel chan gement de position de l'#illet étant plus par ticulièrement mis en lumière dans un para graphe ultérieur se rapportant à la descrip tion du fonctionnement complet.
L'élément 318 du bloqueur comporte un organe de retenue 335 qui en fait partie inté grante et qui est pointu et effilé en 336, de manière que le fil de trame maintenu sur lui, lors de sa libération, glisse de la pointe à un moment approprié après que le porte-trame a atteint un point de son trajet dans la foule, pour lequel la duite est entièrement com mandée par le porte-trame sans pouvoir s'en chevêtrer après qu'il a été dégagé par rapport à ce dernier. L'organe de retenue 335 com porte une ouverture 337, en forme de V, dans laquelle le fil de trame est déposé à certains moments pendant le cycle lorsque la tige 306 recule ou s'écarte radialement de l'arbr e à. cames 139 du mécanisme (le mise en place de la trame.
Une pièce de contact conique 338, à extré mité émoussée, située à l'extrémité d'une tige 339, sert à compléter l'organe de retenue, de manière que le fil de trame ne puisse pas s'en échapper après que la, tige 306 a virtuelle ment atteint sa position extrême pendant be mouvement de retenue. Un ressort 340 main tient la pièce de contact 338 en position con venable pour se trouver en contact avec la pointe 335 de l'organe de retenue et permet également à. l'élément 338 d'être repoussé lé gèrement en arrière lorsque cela est nécessaire si le déplacement de la came projette la pointe de l'organe de retenue au-delà de ce qui est réellement nécessaire pour établir le contact avec l'élément 338.
Un revêtement 341 est fixé à l'extrémité de la pièce de con tact 338, ce revêtement étant de telle nature qu'il se creuse légèrement sous la pression exercée par la pointe 335, mais ne se déforme pas assez pour retarder la prompte libération du fil en empêchant, par suite, le déplace ment accidentel de la trame maintenue entre les éléments. Le réglage de la tige 339 déter mine également l'endroit auquel le fil retenu se trouvera libéré.
La tige 339 est retenue de manière coulis sante dans un bossage 342 situé à l'extrémité d'un bras courbe 343 qui est fixé à l'extré mité du bras 303. Des écrous de hl.ocat=e 3-1-1 permettent. le réglage, (le manière que, lors clic déplacement vers ]'extérieur de l'élément. cle retenue avec le bloqueur mobile 318, sa pointe bute contre l'organe 341. et comprime le res sort 340.
En se référant, maintenant aux cames re présentées sur les fig. 14 à.19, on va en décrire le réglage. I:tant donné que le mode général de réglage est le même, les détails particuliers donnés à propos des cames des fig. 16 et 77 suffiront pour une description du tout.
La came 300, qui est. pourvue d'un moyeu 3.15, est susceptible d'être réglée suivant Lui arc <B>t</B> ssez grand au moyen de vis de réglage 346 et 347 qui sont vissées dans le moyeu, comme on l'a représenté sur la fige. 16, l'une d'un côté de l'axe géométrique et L'autre (le l'antre côté, de manière que leurs pointes s'engagent dans un rebord ou épaulement fraisé dans l'arbre à cames 139; ces épaulements s'éten dent sur la figure le long de la ligne axiale horizontale, mais l'importance réelle de l'en taille peut varier plus on moins.
Le desserrage de l'une des vis et le serrage de l'autre déphi- cent la came angulairenent autour de l'arbre.
Les cames 248 et 249 (fig. 14) sont pour vues chacune de moyeux, comme représenté, et des réglages similaires permettent de faire tourner cbacune des cames suivant un arc li mité, mais suffisamment pour tout réglage nécessaire. Naturellement, il est bien entendu que si l'on a effectué un eyele entièrement différent relatif an tissage de divers antres types de tissus, une substitution de cames dif férentes est alors de règle, et que ces cames conviendront pour les différents cycles, nais qu'on peut de ménie les régler, comme on la indiqué ici, pour parfaire le réglage des pièces nécessaires a un fonctionnement convenable du mécanisme (le mise en place de la trame.
Dans le cas de la came représentée sur la fig. 18, qui est. la canne 310 de la. fig. 8, les plateaux 348 et 349 sont pourvus chacun de moyeux similaires au moyen 345 et d'un sys tème de réglage similaire.
Etant donné que les sanmes 293 et 300 doi vent occuper des positions relatives particu lières l'une par rapport à l'autre et qu'il n'est pas seulement désirable d'avancer ou de retarder les deux simultanément, mais éga lement d'effectuer des réglages angulaire entre elles, la came 293 est reliée de façon ré glable au moyeu 345 de la came 300. Des vis 350 et 357 (fig. 16) traversent des fentes pra tiquées dans la came 293 et se vissent dans le moyeu 345. Les fentes sont de longueur suffi sante pour permettre le déplacement néces saire (le l'une des cames par rapport à l'antre.
La came 246 (fig. 14 et 15), comme men tionné ci-dessus, permet (le fermer le premier Moqueur ou Moqueur extérieur 247 lorsque le galet de came descend sur la rampe 254, le maintient fermé le long d'un arc donné lors que le galet circule sur la surface concentri- que plus basse 352 et ensuite, lors du contact avec la rampe 253 de la came, celle-ci ouvre le bloqueur 217 et cette ouverture subsiste alors pendant le reste du cycle. Pour chacune des cames représentées, la position zéro est représentée à l'extrémité de droite de l'axe géométrique horizontal et l'organisation angu laire générale des profils des cames est telle qu'elle oblige le mécanisme (le mise en place de la trame à font tionner convenablement pendant le tissage, comme représenté dans le cycle complet des fig. 30 à 55.
Pour le groupe opposé des cames, la position 0 aurait un re tard de 180 .
En se référant maintenant à la fig-. 16, les bossages de cames 354 et 355 commandent les leviers 297 et 287, respectivement, dans le but de transmettre un déplacement convena ble au crochet abaisse-fil 284 lors du premier lancement du cycle, c'est-à-dire en considérant le cycle correspondant à un côté particulier du métier.
Le premier lancement, du côté opposé. sera commandé par des bossages de came correspondants du mécanisme de trame opposé, mais ces bossages sont décalés de 180 par rapport à. ceux-ci. Les bossages correspon dants 356 et 357 servent donc à, transmettre un mouvement similaire au crochet de l'abaisse-fil pendant le second lancement ou lancement suivant du jeu de lancements qui constitue l' épingle à cheveux qui est insérée au cours de ce denii-cy cle particulier.
En se référant maintenant à la fig. 18, on voit que les deux plateaux de came réglables qui constituent la came 310 présentent. en 357' un profil qui sert à pousser la tige 306 vers l'arrière ou à l'écarter radialement de l'arbre à, cames 139 pour ouvrir le bloqueur inté rieur et le eoupe-fil et pour fermer l'organe de retenue lors du premier lancement.
La sur face concentrique 358 maintient l'organe de retenue fermé et le bloqueur et le coupe-fil ouverts jusqu'à la libération de la trame, après quoi la rampe à forte pente 359 permet le re tour de la. tige 306 pour fermer, par suite, le Moqueur intérieur et le coupe-fil et pour ouvrir l'organe de retenue lors du second lan cement. Les porte-trame et de procédé de transfert. En se référant maintenant aux fig. 22, 23 et 24, on va décrire, plus en détail, le plus grand des porte-trame 213.
Le porte-trame lui-même est en tôle, bien qu'il puisse être fabriqué de toute autre manière, et est de forme générale en U, comme on l'a représenté dans la coupe transversale (fig. 24). Les côtés forment vers l'avant des pointes 360 et 361 en forme de<B>V,</B> la partie centrale ou la pointe du V correspondant. environ à la moitié de la. hauteur totale de la tête, de manière à se trouver phus ou moins dans l'axe de la foule et de séparer tout fil de chaîne qui aurait pu se placer improprement à l'intérieur de la foule.
Les mécanismes de retenue de la trame ou pinces disposées plus ou moins au centre de la tête ou polie-trame sont placés en arrière ou intérieurement par rapport aux pointes 360 et 361 qui sont en effet des dis positifs de protection qui empêchent tout fil de chaîne de venir s'engager dans ces porte- trame. En effet, si un fil de chaîne venait à être saisi dans l'un des porte-trame, un dégât considérable s'ensuivrait.
La partie supérieure 362 est pourvue d'une encoche dont l'extrémité est située vers le point indiqué par la référence 363; cette en coche, située de façon générale au centre, peut guider et contrôler le fil de trame qui est momentanément maintenu en position pour s'engager à l'intérieur de cette encoche lors que le porte-trame est lancé dans la foule par son ruban 180.
Il est bien entendu que chaque porte- trame sert d'organe d'insertion pour pousser la trame vers le centre de la foule et, ensuite, sur une partie suivante du cycle, saisir la trame venant du porte-tramne opposé et la tirer hors de la foule en la faisant passer, par suite, sur toute la largeur du tissu. Une pince, qui comprend un erochet 364 et un guide 365, est disposée axialement dans la, largeur du porte-trame, et ce crochet et ce guide consti tuent une partie d'une pince, une étant néces saire pour chaque tête de ruban. Cette pince est retenue à son extrémité extérieure et insé rée clans le bloc ou autre support prévu en cet endroit du porte-trame et maintenue en position par la vis 216.
Ire crochet lui-même comporte un prolon gement se présentant sous la forme d'une barbe courbe 366 en fil métallique qui, en réalité, constitue un organe (le retenue entre les pièces 364 et 365. Le gaide 365 est évidé ou comporte une rainure au voisinage du fil métallique 366 et on laisse juste assez d'espace entre l'intérieur de la rainure et le fil métal lique pour permettre l'entrée du fil de trame. Une fois que le fila pénétré dans l'encoche 363 et a été saisi en même temps dans la pince, il ne peut en être extrait si ce, n'est qu'en se trouvant tiré hors de la pince dans le sens longitudinal.
Ceci n'est possible que lorsqu'une des extrémités de la trame est li bérée et que la pince opposée a reçu la trame pendant le transfert, après quoi elle sert à la tirer, dans le sens longitudinal, à travers la pince opposée.
La tête de ruban (ou porte-trame) plus petite (ou de droite) comporte une eneoche 367 et le fil, de ce côté, est amené légèrement hors de l'axe vertical du ruban, de manière qu'il entre dans cette encoche au moyen de laquelle il est déplacé vers la position axiale à l'extrémité intérieure de l'encoche lorsque le ruban est lancé clans la foule. La pinee, si tuée de ce côté, constue en réalité une partie du dessus de la tête de ruban elle-même.
IL est également évident ici que la tête de ruban est de section reetangulaire ou en forme de boîte et. que, bien qu'elle puise être fabriquée de bien des fanons différentes, elle est pourvue d'organes de protection pointus 368 et 369 qui jouent le même rôle que les organes de protection 360 et 361 et contribuent à la sécu rité et à la certitude du fonctionnement.
La. plaque supérieure (le ce porte-tranie est entaillée pour former l'eneoebe 367, un crochet 370 et un guide 371 similaires aux élP- nients 364 et 365 situés du côté gauche.
Une barbe 372, en fil métallique, fonctionne de faon analogue et, une fois 1a trame intro duite, elle ne peut être extraite qu'après libé ration de l'une des extrémités, de la manière décrite ci-dessus à propos du côté gauche. la pince (comprenant le crochet, le guide et l'organe de retenue)
située du côté gauche est prévue à l'extrémité d'une barre plate 373 et se trouve à un niveau quelque peu plus bas que les pièces correspondantes du porte- trame plus petit (ou de droite). Ceci permet. la venue en regard ou le recouvrement des organes de pinces et du fil de trame maintenu dans les encoches du porte-trame lorsque s'opère le transfert.
Lorsqu'un fil de trame est lancé vers le centre de la foule par la pince de gauche, étant donné qu'il est main tenu dans l'état de tension convenable entre l'encoche 363 et l'encoche correspondante pré vue dans la pince, la pince de droite, lorsque cette tête de ruban est lancée vers la gauche, saisit le fil ainsi maintenu, de manière qu'il glisse entre la barbe 372 et le guide 371 et soit retenu dans l'espace ménagé entre ces pièces et le crochet 370. Tout ceci a lieu lors que les rubans et les porte-trame atteignent précisément l'extrémité de leur course et se recouvrent ou viennent s'appliquer l'un con tre l'autre au centre de la foule.
Ensuite, lors du mouvement de recul, étant donné que l'une des extrémités du fil qui vient d'être inséré par le porte-trame de gauche a été libérée, la pince de droite tire ce fil de trame hors de la pince de gauche pour lui faire traverser le reste de la longueur de la foule, la longueur réelle obtenue en coupant la trame au point convenable permet à cette longueur de la trame de dépasser légèrement la lisière.
Dans le cas de fonctionnement à partir du côté opposé (ou côté de droite du métier), la trame se troue engagée dans l'encoche 367 et est lancée vers le centre de la foule, après quoi un recouvrement ou une application des porte-trame l'un contre l'autre oblige cette trame (qui passe à travers l'encoche 367 et le long de la partie inférieure du porte-trame après être sortie de la large encoche indiquée par les lignes pointillées de la fig. 22, et qui est tendue) à se trouver engagée et retenue dans la pince de gauche. la trame sera coupée ou libérée juste avant le transfert, comme décrit ci-dessus, et le mouvement de recul des pièces permet à la pince de gauche de faire traverser à la duite le reste de la longueur de la fouie et de dépasser légère ment, au-delà de la lisière.
Dans certains cas, on peut prévoir un peu de peluche, de fourrure ou autre matière de frottement à l'intérieur des pinces, de manière que la trame ne puisse pas être extraite trop rapidement, ne puisse pas s'échapper lors de la course d'insertion, ni devenir lâche pour permettre un entraînement convenable par la pince opposée pour opérer le transfert. On a désigné cette garniture par 374 sur la fig. 24a qui est à grande échelle, pour montrer les dé tails de la pince comprenant: le crochet; le guide, qui est rainuré, et la barbe, en fil mé tallique, qui s'ajuste dans la rainure, mais laisse au fil un espace suffisant. pour qu'il passe dans la pince, tout en ne permettant pas son extraction si ce n'est comme expliqué ci-dessus.
Fonctionnement. En se référant maintenant aux fig. 30 à 55, on va décrire le fonctionnement du métier pour fabriquer un type préféré de tissu, ces figures représentant schématiquement les opé rations relatives à l'insertion de quatre lan cements, c'est-à-dire deux épingles à che veux complètes ou un cycle complet, après lequel le mécanisme ne fait que répéter ce cycle.
En partant de la fig. 30 et en considérant d'abord l'introduction de deux lancements ou d'une seule épingle à cheveux à partir du côté droit, on peut, supposer que la trame F a été coupée et se trouve maintenue, comme on l'a représenté dans le Moqueur intérieur 313, après avoir été extraite de la bobine S, à tra vers le bloqueur extérieur 247, l'aeillet 265 et sur le trajet du crochet abaisse-fil 28-1. Ces Moqueurs,
coupe-fils et l'organe de retenue 335 sont désignés par l'une des références appliquées à leurs parties essentielles sur les figures précédemment décrites en détail.
Au départ, comme représenté sur la fig. 30, le Moqueur extérieur est ouvert, per mettant le libre passage de la trame, l'oeillet 265 est maintenu sensiblement en alignement avec ce dernier et sur le trajet du porte- trame et, bien entendu, le bloqueur intérieur est fermé, tandis que l'organe de retenue est ouvert.
Sur la fig. 31, les pièces occupent prati quement les mêmes positions relatives, à l'exception du fait que le crochet abaisse-fil a été déplacé vers le bas pour tirer une cer taine longueur de trame hors de la bobine et présenter une certaine longueur tendue de trame, sensiblement verticale, directement sur le trajet de l'entrée de l'encoche 367 prévue dans le porte-trame 214 de droite. Ce porte-trame a amorcé son mouvement vers la ïoule et vient dé saisir la trame dans l'enco che, comme on l'a représenté sur cette figure et sur la fig. 28.
Sur la fig. 32, le crochet de l'abaisse-fil a quitté le fil, de manière qu'une extrémité quel que peu lâche, désignée par la référence 375, s'étende du bloqueur intérieur au porte-trame 214, étant bien entendu que cette extrémité lâche s'étend vers le bas sous le porte-trame et le ruban ou en dessous, comme on l'a pré cédemment décrit. Ceci résulte de la manière particulière suivant laquelle la trame est pré sentée en réalité au porte-trame, comme on l'a représenté plus en détail sur la fig. 28.
Le point essentiel à observer est que l'#illet 265 soit maintenu dans une position telle au- dessus du porte-trame qui avance, que le brin vertical de la trame tendu vers le bas entre l'#illet et l'organe abaisse-fil se trouve sur le trajet de l'encoche pratiquée dans le porte- trame. Ceci est le premier lancement d'une épingle à cheveux , et l'extrémité à libérer est l'extrémité située dans le bloqueur, de ma nière que l'alimentation faite de cette façon assure toujours que ladite extrémité soit tirée en dessous du ruban lorsqu'il se déplace en travers du battant.
Ceci permet un meilleur contrôle et assure que la trame soit tirée posi tivement hors de la bobine, étant donné que son extraction rencontre moins de résistance du côté de la bobine que du côté opposé ou inférieur du porte-trame et du ruban. Sinon, la libération de la trame par le bloqueur inté rieur n'aurait pour effet que de la désenfiler ou au moins de la déplacer lorsque le ruban et le porte-tranme se déplacent en travers du battant. Dans ce cas, le fonctionnement serait. si incertain qu'il il ne serait pas possible de me surer avec précision la quantité de trame à faire passer en travers du tissu et d'une très courte distance au-delà. Sur la fig. 33, l'extrémité lâche 375 est.
libérée du Moqueur intérieur, et en même temps, l'#illet qui est commandé simultané ment avec ce dernier commence à se déplacer au-dessus du ruban perpendiculairement à l'axe général de déplacement du ruban. A ce moment, on a mesuré une longueur de trame suffisante pour traverser le tissu, et le blo- queur 247 avoisinant la bobine se ferme. Le bout de trame tendu entre l'#illet et le porte- trame, comme on l'a représenté sur la fig. 32, s'aligne avec l'organe clé retenue 335.
La pointe de l'organe de retenue se trouve à une hauteur telle que, lorsqu'elle est avancée vers la position de retenue, une fois que le Mo queur coopérant est libéré, on puisse être sûr que la trame s'y trouve engagée. Sur la fig. 73, la pointe de l'organe de retenue a passé, en réalité, sous la trame, et le déplacement cor respondant de l'oeillet assure qu'elle ne peut s'échapper, bien que l'organe de retenue ne soit pas complètement fermé à ce moment.
Sur la fig. 34, les rubans et les porte-trame sont arrivés\ au point médian le long du bat tant à l'intérieur de la foule et le transfert a alors lieu. Le bloqueur extérieur est encore fermé et l'organe de retenue s'est déplacé en core plus loin vers sa position de fermeture. tandis que le bloqueur intérieur et le coupe fiI sont pratiquement, ouverts.
Il \- a lieu de remarquer que l'extrémité lâche 375 a été tirée dans la foule et que c'est cette extrémité qui sera saisie par le porte-trame de gauche pour être tirée vers la lisière opposée' du tissu.
Sur la fig. 35, les porte-trame ont com mencé à reculer à partir du centre, le blo- queur 247 étant encore fermé, comme il doit l'être jusqu'à ce que la duite ait été entière ment tendre en travers du tissu et libérée par l'organe de saisie de la trame prévu dans le porte-trame de gauche. Sur la fig. 36, on a représenté cette opé ration terminée, et le bloqueur extérieur a été ouvert. Les opérations décrites jusqu'ici étaient relatives à l'introduction du premier lancement de l' épingle à cheveux qui devait. être insérée à partir du côté droit.
On va maintenant décrire les opérations dles figures suivantes 37 à 42 pour montrer comment on introduit le second lancement.
Sur la filg 36, le crochet de l'abaisse-fil a de nouveau saisi la trame et l'a tirée vers le bas, mais, comme on l'a, représenté sur la fig. 37 et également sur la vue en perspective de la fig. 29, cette trame est maintenant tirée vers le bas à partir de l'organe de retenue plutôt qu'à partir du Moqueur intérieur, et elle est déportée par l'#illet 265, de sorte que le porte-trame, en entrant, ne puisse toucher la trame comprise entre l'#illet et le crochet de l'abaisse-fil, comme on l'a représenté sur la fig.
28, mais qu'il doit progresser légère ment plus loin vers l'organe de retenue pour saisir le brin tendu de la trame qui se trouve entre ce dispositif et le crochet de l'abaisse- fil. Ainsi, le lancement à insérer sera composé du fil de trame qui fait une boucle à partir de la lisière du tissu, étant bien entendu que la foule aura été changée après battage et que la trame de ce lancement doit être extraite de la bobine.
Comme on l'a représenté sur la fig. 38, le porte-trame a pénétré dans la foule et, après avoir extrait la trame par-dessus ou à travers l'organe de retenue à partir duquel elle s'étend jusqu'à la lisière et la duite antérieu rement insérée, il extrait le fil de la bobine, cette extrémité se trouvant au-dessous du porte-trane et également au-dessous du ruban. Sur la fiv. 38, l'organe dle retenue est sur le point de commencer à s'ouvrir et le crochet de l'abaisse-fil, bien entendu, a libéré la trame. En poursuivant maintenant sur la fig. 39, l'organe de retenue s'est ouvert. suffisamment pour permettre à la trame de s'en échapper, et il se produit ainsi une boucle lâche (non une extrémité lâche), désignée par la réfé rence 376, boucle qui est rapidement serrée pour former une boucle 377 de lisière ( fig. 40) ail bord du tissu.
Toutefois, juste avant cette opération, le Moqueur intérieur et le eoupe-fil ont. fonc tionné pour couper l'extrémité provenant de la bobine et pour la bloquer. Comme on l'a représenté sur la fig. 40, une extrémité liche <B>378</B> se trouve maintenant tirée dans la foule, mais est encore au-dessous dlu ruban, comme l'était l'extrémité lâche de la première duite. Cette opération de sectionnement et de blo cage a lieu en un instant tel que l'on ait juste assez de trame pour la tendre en travers du tissu pour atteindre la lisière opposée. En réalité, le synchronisme du coupe-fil et de son bloqueur correspondant. est tel que le section nement précède le blocage d'un très court. intervalle.
Théoriquement, tous deux de vraient se produire au même instant, mais ceci est très difficile à obtenir, et pour avoir un fonctionnement, star, on règle le sectionne ment pour qu'il se produise juste avant que le bloqueur se soit fermé complètement. Bien entendu, l'organe de retenue est alors ouvert et l.'oeillet 265 recule pour venir sensiblement. dans l'alignement du bloqueur extérieur prêt à répéter le evele un peu après deux lance ments ou un peu après un demi-eyele complet.
En poursuivant la description du fonc tionnement, on. voit que le transfert vient de s'effectuer sur la fig. 41, les pièces du mé canisme de trame restant dans la même posi tion, et sur la fig. 42 que les rubans et leurs porte-trame ont été déplacés jusqu'à des posi tions telles que l' épingle à cheveux com plète, comportant deux duites, ait été insérée, étant bien entendu que les lisses ont fone- t.ionné d'une manière normale pour changer la foule après chaque lancement,
de manière que la nouvelle duite soit introduite dans mie foule contraire à la précédente.
Le battant aura également effectué deux mouvements pour serrer la trame dans la foule, ceci étant accompli par le mécanisme décrit ci-dessus, entre la mise en place propre ment dite des duites, étant bien entendu que le battant reste fixe à ce moment. En se référant maintenant aux fig. 43 à 55, les opérations se répètent du côté gauche du métier et, pendant que cela se produit, le mécanisme de mise en place de la trame, situé du côté droit, coopère avec les parties concen triques des profils de came régnant sur 180 ou phus. Ainsi, de ce côté, les pièces s'immobi lisent, comme on l'a représenté sur la fig. 42, jusqu'à ce que le cycle soit de nouveau répété.
Ce qui s'accomplit à présent du côté gau che est précisément identique à ce qui Ait dé crit à propos du côté droit de la machine. Sur les fig. 43 et 44, la trame a été obligée d'occu per la position représentée sur la fig. 28 ou position précédant la première duite d'une épingle à cheveux . La seule différence dans ce qui se produit réside dans le fait que le porte-trame 213 de gauche est de forme légè rement différente, comme on l'a précédem ment décrit, et que le transfert réel sera effectué à partir de la gauche vers le porte- trame plus petit ou de droite, dont on a dé crit les détails.
Il est bien entendu que les fig. 28 et 29 devraient être en réalité renver sées de gauche vers la droite pour permettre une représentation des pièces similaires si tuées du côté gauche du métier, d'antre part, étant donné que la trame arrive au centre du porte-trame 213 au lieu d'être plus près d'un des bords, comme dans le cas du porte- trame plus petit, le réglage réel des pièces est légèrement différent. Toutefois, on peut appliquer les mêmes principes généraux. On pense qu'avec la description de ce qui s'est passé du côté droit, les fig. 43 à 55 sont claires et que l'on peut suivre simplement les opéra tions d'insertion des deux duites reliées.
Ces deux duites forment alors une lisière 379 (fig. 55) du côté gauche du tissu, tandis que deux extrémités courtes dépassent de l'autre côté.
Les sources d'alimentation de trame, comme indiqué ci-dessus, ne font jamais dé faut tant qu'une bobine de fil de trame reste disponible dans les supports. On a représenté plus en détail l'un. des supports sur la fig. 27 et on a montré à sa place une bobine de fil 151 se présentant sous forme d'une source indépendante, bobinée en forme de cône. Ce support particulier, comme cela est évident, est prévu pour deux bobines, et les plaques de protection 380 et 381 maintiennent le fil se dévidant de l'une ou de l'autre des bobines séparé de l'autre, mais permettent à l'extré mité arrière ou brin filal d'être extrait d'une bobine pour être attaché au brin de fil initial de l'autre bobine.
Pour la commodité, les bobines sont pla cées dans des positions de travail en poussant le noyau vers le bas sur la broche 382 qui est. montée sur un bras pivotant 383 relié par des charnières à un support >84 et en le faisant basculer vers l'intérieur. Ceci n'est seulement. qu'un mode de réalisation que l'on peut utili ser, mais sert à faciliter le remplacement, d'une bobine épuisée, et bien que l'on extrait le fil des bobines, comme on l'a.
représenté ici, lorsque celles-ci sont disposées horizontale ment, il est bien entendu que l'on pourrait les monter dans d'autres positions, par exemple dans une position verticale, de manière que le fil soit tiré verticalement par la pointe du cône vers le haut en direction d'oeillets de gui dage ou d'autres éléments de guidage commu nément utilisés dans la commande d'un fil dans des circonstances analogues. A l'avant du support, un ceillet 385 permet le guidage du fil de trame hors du support et de l'ame ner directement au bloqueur extérieur 247.
Dans certains cas, ou avec certaines ma tières, il peut être avantageux d'utiliser un dispositif tendeur d'un type susceptible de compenser toute tendance vers le mou de :a trame lorsqu'elle passe entre la source d'ali mentation et le bloqueur '47. Un tel dispositif tendeur ou dispositif à rattrapage pourrait également être accompagné d'autres disposi tifs tendeurs pour contrôler ou enipêelier le déroulement excessif du fil lorsqu'il appro che du mécanisme de mise en. place de la trame.
En se référant maintenant aux figures schématiques 56 à 59, on va décrire différents tissus susceptibles d'être faits sur le métier décrit ici. La fig. 56 représente le tissu obtenu lorsque l'on se sert du métier décrit ici ou conformément à ce que l'on considère généra lement comme un mode de réalisation préféré de fonctionnement. Ce tissu comporte une lisière de chaque côté, produite pendant l'opé ration de tissage.
Il est bien entendu que les extrémités en saillie des épingles à cheveux ont été représentées relativement plus longues sur ces représentations que ce n'est le cas dans le tissu réel lorsque le métier fonctionne suivant la façon prévue, la partie dépassante de la trame au-delà de la lisière étant alors uniforme et de l'ordre d'environ 6 mm à 12 mm.
Le métier représenté comprend deux mé canismes complets de mise en place de la trame, un de chaque côté du métier, et, na turellement, les rubans, les commandes de ru bans et les porte-trame correspondants de cha que côté. Il est toutefois tout à fait possible de ne travailler que d'un seul côté et, bien qu'on puisse concevoir un métier qui puisse être quelque peu simplifié en éliminant le mé canisme de mise en place de la trame de l'un des côtés, cela présente un certain inconvé nient, car il n'y a alors aucune lisière sur l'un des côtés.
La lisière qui est tissée du premier côté sera parfaite, n'ayant aucune extrémité en saillie, mais le côté opposé n'aura aucune lisière, à moins de mécanismes supplémentaires tels que ceux connus dans la technique anté rieure servant à produire une sorte de lisière torsadée, de lisière tricotée ou d'extrémités re troussées telles qu'elles ont été fréquemment proposées. Ces mécanismes supplémentaires exigent une mécanique compliquée et peuvent ne pas donner satisfaction lorsque l'on com pare leurs lisières à celles que l'on obtient au moyen du métier décrit.
Pour obtenir le tissu de la fig. 57, le mé canisme de mise en place de la trame, situé de l'un des côtés du métier, doit répéter les opérations décrites ci-dessus sur 180 de la course de l'arbre à cames de la trame, de sorte que les cames montées sur l'arbre à cames de la trame doivent exister du côté opposé à ce dernier ou qu'il doit y avoir des cames doubles disposées sy métriquement autour d'un axe au lieu d'avoir les 180 ou davantage de temps d'arrêt qu'elles ont pour produire le tissu de la fig. 56.
Ainsi, le ruban et le porte-trame sont utilisés pour insérer une trame à chaque tour de l'arbre à cames principal, tandis que le porte-trame situé du côté opposé prend cette trame et termine son insertion dans la foule, une fois par tour.
On obtient le même résultat en réduisant de 4 : 1 à 2 : 1 le rapport d'engrenages entre l'arbre à cames principal et l'arbre à cames du mécanisme de mise en place de la trame et en changeant les cames, de manière qu'elles occupent deux fois l'arc qu'elles font actuelle ment sur les figures. Ceci permet un établisse ment plus :facile des profils de came et. a pour s conséquence un fonctionnement plus doux.
Le tissu de la. fig. 58 diffère par le fait qu'un porte-trame fonctionnant d'un côté du métier pour insérer la duite initiale d'une épingle à cheveux et le porte-trame corres pondant pour compléter la duite de l'autre côté ne répètent pas immédiatement leurs opérations avec la seconde duite de l',cépin- gle à cheveux . Au lieu de cela, on insère la duite suivante du côté opposé, etc., de sorte que les duites sont insérées successivement à partir de côtés alternés. Ainsi les deux bran ches de chaque épingle à cheveux sont insérées dans des foules non voisines.
Les cames du mécanisme de mise en place de la trame doivent. être modifiées en conséquence, et il est évident que dans un tour complet de l'arbre à cames de la trame, les cames peuvent fonctionner de manière à donner le cycle re latif au tissage de ce tissu particulier, bien que l'on soit obligé de faire appel à des cames qui sont légèrement plus compliquées que celles que l'on a représentées.
Sur la fig. 59, l'insertion d'une branche d'une épingle à cheveux d'un seuil côté est suivie par l'insertion de deux duites à partir du côté opposé, mais ces deux duites consti tuent des branches d' épingle à cheveux dif férentes.
En d'autres ternies, la succession comporte deux duites provenant du même côté, comme sur la fig. 56, mais ce ne sont jamais deux duites consécutives qui forment une même épingle à cheveux , et ainsi les branches de chaque épingle à cheveux sont séparées par deux duites d' épingles à che veux différentes. Ceci sera tout à fait évi dent d'après un examen de la fig. 59 et ne constitue qu'un seul des modes de réalisation ou un seul autre système de synchronisme que l'on peut utiliser. A ce propos, la description a été principalement consacrée à une mise en #uvre du procédé et à un métier utilisés pour un tissu tissé suivant un cycle à quatre lan cements.
Il est évident, ainsi qu'on l'a expliqué ci-dessus, que l'on peut utiliser un cycle à deux lancements si le tissu de la fig. 57 est. tissé avec des cames couvrant 360 de la course de l'arbre à cames. En réalité, on pourrait obtenir plus facilement de cette manière un tel tissu. Un mécanisme de mise en place de la trame n'est nécessaire que d'un côté.
Une autre possibilité est celle d'utiliser un rapport de 2:1 pour entraîner l'arbre à cames du mécanisme de mise en place de la trame et d'utiliser des cames à deux méca nismes de mise en place de la trame, dont cha que jeu couvre 360 au lieu de 180 utiles avec 180 de repos, et ces jeux étant disposés de manière semblable autour de leurs axes. Ainsi, en fonctionnant sur un cycle à deux lancements, on peut utiliser les deux côtés pour insérer la trame simultanément. Les porte-trame servent à insérer une duite de chaque côté, à transférer les deux duites au centre et à faire passer les deux duites en travers du tissu pour les lancer dans la même foule. Puis on insère simultanément deux duites dans la foule suivante pour compléter le cycle.
Aucune tentative n'est faite ici pour re présenter ou décrire tous les tissus que l'on peut fabriquer sur un métier construit tel que décrit ici, ou certaines modifications évidentes du réglage dans le temps de celui-ci, mais tous ces tissus auraient les mêmes caractéris tiques générales et on peut faire varier l'ordre des opérations dans une mesure relativement étendue sans s'écarter du principe fondamen tal et sans modifier le mécanisme de base si ce n'est d'augmenter le nombre de cames ser- v ant ' à contrôler le fonctionnement et d'en faire varier le profil.
La partie plus détaillée de cette descrip tion a. été faite en se référant, aux rubans , et ceux-ci ont été décrits et représentés sous la forme de bandes flexibles de métal. Il est bien entendu que le terme ruban englobe tous éléments flexibles grâce auxquels les porte-trame peuvent être lancés dans la foule et extraits de la foule. Ceux-ci peuvent pren dre la forme d'organes articulés qui sont en roulés autour des roues et guidés dans (et hors de) la foule ou peuvent comporter d'au tres éléments composites dont. la tendance gé nérale est de prendre une forme rectiligne, mais qui peuvent être enroulés -autour des roues à ruban.