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Introduction du fil de trame pour les métiers à tisser.
La présente invention est relative à un procédé . et à un dispositif d'introduction du fil de trame pour les métiers à tisser, à bobines de trame situées à l'extérieur de la foule.
Le procédé consiste en ce que le fil de trame est tiré, du côté entrée de la foule, par un organe de traction de telle sorte que le fil de trame introduit est tendu et que du fil en réserve est tiré de la bobine d'alimentation. Le procédé est mis en oeuvre au moyen d'un organe de traction disposé du côté entrée de la foule et qui est actionné par la commande du métier de telle sorte que le fil de trame inséré est tendu et qu'en outre du fil en réserve est tiré de la bobine d'alimentation.
On a représenté, à titre d'exemple, une forme de réalisation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention sur les dessins annexés dans lesquels La figure 1 est un schéma de ensemble d'un dispositif @ avec, en outre, un schéma montrant les déplacements de la trama @
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La figure 2 représente un détail du dispositif, en coupe suivant la ligne X-X de la figure 3.
La figure 3 représente ce même détail en plan.
Les figures 4 et 5 représentent) en élévation, un autre détail du dispositif.
La figure 6 montre un frein de fil en coupe par l'axe du fil.
Les figures 7 à 9 expliquent un exemple de réalisation comportant deux freins montés en série, la figure 7 étant une coupe par la ligne VII-VII de la figure 9 et la figure 8 une vue en plan de la figure 7.
La figure 10 montre un autre exemple de réalisation.
La figure 11 montre un double frein de fil fait en ruban d'acier.
La figure 12 montre la fixation du ruban lorsqu'il doit être tendu par des forces de traction.
La figure 13 montre une disposition dans laquelle un moment de flexion est produit aux extrémités du ruban.
Dans le métier à tisser de la figure 1, du côté A de la trame, se trouve une réserve de fil de trame, par exemple cons- tituée par la bobine de fil de trame 1. De cette bobine 1, le fil 2, qui peut être un fil végétal, animal ou métallique, ou qui peut être du crin, passe par un oeillet de guidage 3 et dans un premier frein 4, pour aller à l'organe 5 de traction du fil et, ensuite, il traverse un deuxième frein de fil 6.
Du frein 6, le fil de trame passe dans un autre oeillet de guidage 7, puis dans un organe de rappel 8 pour aller à la na- vette 9 dans laquelle l'extrémité 18 du fil de trame 2 est main- tenue pendant son introduction dans la foule 10. Sur la figure 4, on a représenté de façon détaillée comment le levier de chas- se 11 est monté sur l'axe 14 en étant relié à la commande du métier, ce levier chassant la navette 9 dans la foule 10. Après avoir été lancée du côté de chasse A du métier, la navette 9 passe d'abord sur les ciseaux 12 et sur la pince marginale 13,
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pour pénétrer ensuite dans la foule 10. Du côté réception - B du métier, la navette 9 passe devant une pince marginale 15, entre les freins de navette 16, pour venir s'y arrêter dans une position 9a.
Comme il est difficile de faire arrêter la navette, qui arrive du côté réception B avec une grande vitesse, exactement dans la position qui correspond à la position du fil 2 avant son introduction dans le tissu, la navette 9 est amenée au delà de cette position d'une quantité 21 qui n'est pas néces- sairement constante. Au moyen du poussoir de recul 17, qui, comme le montre la figure 5, peut être accouplé à la commande de la machine, la navette 9 est ramenée dans sa position fi- nale propre 9b. Une fois que la navette,9 a été libérée, dans sa position finale 9b, du fil de trame 2, elle est amenée, en s'écartant du parcours de la trame, dans une position 9c, puis ramenée dans la position 9d d'où elle revient de nouveau sur le parcours de la trame, de façon à effectuer une nouvelle introduction du fil de trame 2 dans la foule 10.
Les piéues que l'on vient de décrire fonctionnent de la façon suivante. Lors du lancement de la navette 9 dans la foule 10, les freins de fil 4 et 6 sont desserrés. L'organe de traction du fil 5 se trouve dans sa position de sortie ex- trême 5b, tandis que le fil 2 occupe la position représentée par le graphique 1 dans la figure 1. L'extrémité 18 du fil de trame 2 est prise par la navette 9. Le levier de chasse
11 lance la navette 9 et met en même temps l'organe de trac- tion du fil 5 en mouvement dans la direction de la flèche 19, le levier de chasse 11 et l'organe de traction 5 étant reliés l'un à l'autre de façon que le commencement du mouvement de retour de l'organe de traction s'effectue en dépendance du moment du lancement ou de la vitesse de lancement de la na- vette, comme cela est représenté sur les figures 2 et 3 à titre d'exemple.
Le mouvement de retour de l'organe de traction 5 peut avoir une valeur telle que la réserve de fil de trame ainsi /Il/
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libéré corresponde sensiblement à la première partie du dépla- cement effectué par la navette 9; il s'agit pratiquement d'une longueur qui ne correspond qu'à une fraction de la longueur de fil de trame nécessaire pour l'introduction complète de ce fil.
De façon à faire dépendre le mouvement de retour de l'organe de traction du fil du moment du lancement de la navette ou de la vitesse de lancement de cette navette 9, le ressort 32 re- présenté sur les figures 2 et 3 peut par exemple être dimen- sionné et tendu de façon correspondante. La concordance en question procure l'avantage que la bobine 1 ne commence à don- ner du fil de trame qu'au moment où l'organe de traction 5 arrive dans l'axe de la trajectoire de la navette 9, de sorte que le fil 2 tiré de la bobine 1 ne présente aucune déviation ou seulement une faible déviation pendant son introduction dans la foule 10.
Dès que la navette 9 parvient, du côté ré- ception B, entre les freins de navette 16 et avant que sa vi- tesse soit ralentie, au moins un des freins 4 ou 6 entre en action pour empêcher que, du fait de l'énergie cinétique du fil 2 en mouvement, il se dévide une quantité de fil superflue de la bobine 1, ce qui donnerait lieu à une allure relâchée à l'intérieur de la foule 10 et à la formation de boucles et d'ondulations.
Lorsque la navette 9 est venue s'arrêter dans la position 9a, le fil 2 se trouve dans la position étirée 2a représentée par le graphique 11 de la figure 1. L'organe de traction 5 du fil se déplace,- par exemple sous l'action des organes repré- sentés sur les figures 2 et 3 - en direction de la flèche 20, tandis qu'en même temps, le frein de fil 4 étant serré, le poussoir 17 ramène la navette 9 dans la position 9b et l'ex- trémité du fil 2 vient de la position 18a à la position I8b, comme cela est représenté d'après les graphiques II et III de la figure 1. Le mouvement du poussoir 17 est provoqué, par exemple, par les moyens indiqués sur la figure 5, et le mou- vement de sortie de l'organe de traction, peut être provoqué de la façon représentée sur les figures 2 et 3.
Ces deux mou-
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vements sont synchronisés l'un avec l'autre de telle fann que l'organe de traction 5, non seulement retire du côté de la foule 10 la longueur nécessaire de fil de trame 2 pour le tendre lorsque l'extrémité de ce fil vient de I8a en I8b, mais encore, tire de la réserve, c'est-à-dire de la bobine 1, une certaine quantité de fil de trame à travers le frein 4 serré:
La synchronisation du chemin du poussoir 17 et du dépla- cement de l'organe de traction 5 du fil est telle que le chemin de recul est plus petit que la longueur de la boucle de fil ti- rée par l'organe de traction 5, déduction faite de la distance entre les pieds de la boucle. Le commencement et la fin de ces deux mouvements peuvent coïncider.
On peut également tourner le cylindre de commande 71 (figure 5) par rapport à la came 27, figure 2, (ces deux organes étant actionnés par l'arbre princi- pal du métier), de façon telle que l'organe de traction 5 du fil soit actionné avant le poussoir 17. Dans ce cas, l'organe de traction 5 aura déjà tiré de la réserve un peu de fil et ce n'est qu'ensuite que le fil de trame sera retiré et tendu en concordance avec le déplacement du poussoir de recul 17.
Il est encore possible que le poussoir de recul 17 et l'organe de traction du fil 5 commencent à se déplacer en même temps mais que, lorsque l'extrémité du fil de trame est venue de la posi- tion I8a à la position I8b (figure 1) et que l'organe de trac- tion 5 s'est déplacé de la position 5, selon graphique II, dans la position 5a, selon graphique III, le parcours de l'organe de traction 5 ne soit effectué d'abord que partiellement et que le reste de ce parcours serve, d'une part, à tendre le fil de trame et, d'autre part, à tirer de la réserve du fil de trame.
La tension du fil 2 de la position 2a à 2b, sur la figu- re l, est par suite fonction du réglage du frein 4, c'est-à- dire de la grandeur de l'action de freinage. Pour une action plus intense du frein 4, la tension du fil 2 est plus élevée et, pour une action plus faible du frein 4, elle est, par contre, plus faible. Dans la position 2b, selon graphique III de la figure l, le fil 2, tendu avec une valeur de tension
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réglable, est saisi Par les deux pinces marginales 13 et 15 et par l'organe de rappel 8 amené dans la position 8a, après quoi les ciseaux 12 coupent le fil 2. La partie coupée 2c du fil de trame introduite dans la foule 10 (graphique IV, figure 1) est alors battue dans le tissu en conservant la tension qui lui a été donnée à l'aide du frein 4.
Grâce à ce réglage de la tension du fil de trame battu dans le tissu, on peut agir dans une grande mesure sur la qualité du tissu et l'adapter à son utilisation ultérieure.
L'organe de rappel 8, amehé dans la position 8a et qui, par exemple, peut être actionné selon la figure 4 par la com- mande du métier, ramène la nouvelle extrémité 22 du fil 2, de la quantité 23, vers 22a, tandis qu'en même temps l'organe de tirage 5 va de la position 5a, dans la direction de la flèche 20, à la position 5b, ainsi qu'on le voit d'après les graphiques IV et V de la figure 1.
Il est avantageux de synchroniser la vitesse de recul de l'organe 8 pour quitter la position 8a et venir dans sa position de repos et la vitesse de sortie de l'or- gane de traction 5 sur le parcours de 5a à 5b, de façon telle que, dans cette phase également, non seulement la tension du fil 2 disposé entre le frein 4 et l'organe de rappel 8, est assurée, mais encore du fil de trame est tiré de la bobine 1 à travers le frein 4 fermé.
Il est donc possible également, dans cette phase du fonc- tionnement, que l'on comprend d'après les graphiques IV et V de la figure 1, de provoquer, dans le fil de trame, une tension dépendant du réglage du frein 4 et de la maintenir. Dès que le fil de trame 2, retiré du côté de la foule 10 et tiré dans le frein 4, arrive dans la position selon graphique V, l'organe de rappel 8 pince l'extrémité 22 du fil dans la navette 9 ramenée de la position 9d dans la trajectoire de lancement de la navette, de sorte que l'opération, c'est-à-dire l'introduction d'un nou- veau fil de trame dans la foule, peut se répéter.
Abstraction faite de ce que, avec le procédé décrit, on peut éviter, dans le fonctionnement du métier, toute usure de
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fil, on obtient le fait que celui-ci est ménagé et on agit ain- si sur la qualité du tissu. Le freinage du fil de trame 2 lors- que la navette 9 arrive entre les freins 16 et lors du mouve- ment de retrait du fil, peut s'effectuer avec le seul frein 4 disposé entre la bobine 1 et l'organe de traction 5 ou avec les deux freins 4 et 6. Lorsque l'on utilise deux freins, oh peut les accorder en ce qui concerne leur action dans lé temps et leur intensité d'action.
Selon les figures 2 et 3, l'organe de traction 5 repré- senté schématiquement sur la figure 1, peut être par exemple un levier pivotant à un seul bras 24,qui est monté sur des tourillons fixes 25. L'extrémité du levier 24 est munie d'un crochet 26 dans lequel passe le fil de trame 2. Dans le levier
24 pivote, autour d'un axe 30, le galet à came 29: Le.galet 29 coopère avec la came 27 qui est calée sur l'arbre 28 de la commande du métier. Sur le levier 24, est articulée une tige de piston 33 qui passe dans un cylindre 35. A l'intérieur de ce cylindre 35, le piston 31 est fixé sur la tige de piston 33 et il est mis en charge au moyen d'un ressort 32 s'appuyant sur le couvercle du cylindre.
Dans la partie inférieure du cylindre 35, il est prévu un trou 34 qui est recouvert par le piston 31 lorsque ce dernier se rapproche de sa position ex- trême inférieure.
Le mouvement de sortie de l'organe de traction 24, 26 en direction de la flèche 20, pour venir jusqu'à une position de sortie extrême 24a, est provoqué par la came 27 et cela en antagonisme à l'action du ressort 32 qui est bandé par le pis- ton 31 lorsqu'il vient dans sa position extrême supérieure.
Le côté de descente 27a de la came 27 est si rapide, c'est-à- dire qu'il s'étend en direction radiale, que le mouvement de rentrée de l'organe de traction 24,26 s'effectue dans la di- rection de la flèche 19, indépendamment de la vitesse de rota- tion de l'arbre de commande 28 et, par suite, de Celle de la commande du métier et qu'elle ne dépend uniquement que de l'action de détente du ressort 32.
Etant doriné que; non seule-
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ment la vitesse du mouvement de rentrée de l'organe de traction du fil 24,mais encore que la vitesse de lancée de là navette 9 sont indépendantes de la vitesse de rotation de la commande du métier, on a la possibilité d'adapter la vitesse, pendant le mouvement de rentrée de l'organe de traction 24, à la vitesse de lancée de la navette 9, en prévoyant, par réglage des points fixes, un réglage précis pour le ressort 32 (figure 2) ét pour le ressort de traction 88 (figure 4), au moyen duquel on peut déterminer la force de ressort des deux ressorts de façon que la longueur de fil tirée par la navette au commencement de chaque lancée, soit donnée par le mouvement de rentrée, sans prélèvement sur la réserve.
Un peu avant que l'organe de trac- tion 24,26 soit revenu dans sa position de repos, le fil de trame 2 étant ramené dans l'axe de déplacement de la navette 9 (figure 1), le mouvement de l'organe de traction 24,26 est freiné pneumatiquement du fait que le piston 31 recouvre le trou 34, de sorte que l'air qui se trouve sous le piston 31 ne peut plus s'échapper ou ne peut le faire que lentement, et de ce fait, est comprimé.
Le mouvement de rentrée de l'organe de traction 24,26 à sa position de repos,indépendamment de la commande du mé- tier, est particulièrement indiqué lorsque la chasse de la navette 9 s'effectue également indépendamment de la commande du métier, par exemple, au moyen d'un dispositif de chasse tel que celui qui est représenté sur la figure 4. Par contre, si la chasse de la navette 9, et non pas seulement la tension du ressort de chasse du fil de trame, s'effectue au moyen d'une came actionnée par la commande du métier, il est avantageux que le mouvement de l'organe de traction 24,26 de sa position extrême 24a, à sa position de repos, soit aussi commandé par une came ou un excentrique.
Les freins 4 et 6, représentés schématiquement sur la figure 1, comportent, selon les figures 2 et 3, chacun un bras de frein 36,monté sur des tourillons fixes 37 et muni d'un ressort de traction 48. Sur chaque bras de frein 36, est monté un sabot de frein 38 qui est appliqué, sous l'action
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du ressort de traction 48, sur un corps souple maintenu ten- du, par exemple sur la bande de frein 39. Entre la 'bande de frein 39 et le sabot de frein 38 passe le fil 2. La 'bande sans fin 39 tourne autour du cylindre d'entraînement 40 et autour du cylindre tendeur 41. Les deux cylindres d'entraînement 40 sont calés sur l'arbre 42 et ils sont munis d'une roue à cli- quet 43 dans laquelle vient en prise le cliquet 44.
Ce dernier est articulé sur le levier pivotant 46,au moyen de l'axe 45, tandis que le levier pivotant 46 pivote sur un axe fixe 47.
Le levier pivotant 46 et le levier 24 sont articulés l'un sur l'autre au moyen de la bielle 49. Chaque déplacement oscillant du levier 24 provoque donc un mouvement de rotation des cylin- dres de commande 40, de sorte que les bandes de frein 39 se déplacent par saccades par rapport aux sabots de frein 38.
On évite ainsi l'usure concentrée en un seul point, des bandes de frein 39 sous l'action du fil 2 qui est appliqué par moments contre ces bandes 39,par les sabots de frein 38.
Les cylindres tendeurs 41 sont montés au moyen dé leur tourillon 50 dans les fourchettes 51 pivotant sur l'arbre 52.
Chaque fourchette 51 est soumise à l'action d'un ressort de traction 53 dont on peut régler la for:ce de traction au moyen de vis 54, en vue de pouvoir régler à volonté la tension des bandes de frein 39 et par suite, l'effet de freinage sur le fil 2.
Dans chacun des deux bras de frein 36, est monté) au moyen d'un axe 57,un galet 56 qui est appliqué contre une came 55 au moyen du ressort 48. Les deux cames 55 sont calées à tisser sur l'arbre 28 de la commande du métier./Le mouvement des sa- bots de frein 38 et le mouvement de sortie de l'organe de traction 24,26, en direction de la flèche 20 s'effectuent donc en fonction du mouvement de la came 55 ou 27 et par suite, en fonction de la vitesse de rotation de la commande du métier.
La concordance dans le temps des mouvements de l'organe de traction 24,26, et des bras de frein 36 est don- née par la position réciproque des cames 27 et 55 calées sur l'arbre 28 et cette concordance peut être modifiée par dépla-
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cement de l'une par rapport à l'autre. Grâce à cette disposi- tion, il est non seulement possible de régler à volonté la force de freinage exercée sur le fil en tendant ou en déteh'- dant de façon correspondante les bandes de freinage 39, mais encore, on peut, suivant la forme de cames 55 et leur position réciproque,modifier momentanément, pendant un cycle de travail, ces pressions de freinage.
Il en résulte qu'en pratique, on ménage dans une grande mesure le fil de trame 2 et que l'on réduit le danger de rupture de ce fil, sur son parcours depuis la bobine 1 jusqu'à la foule 10 et que l'on obtient la tension désirée avec laquelle le fil 2 doit être lancé dans le tissu.
Sur la figure 4, l'organe de rappel 8 qui, conformément à la figure 1 ramène l'extrémité 22 du fil de la position IV en 22a, selon graphique V, est fixé sur une pièce de guidage 57 qui est montée à glissement dans une réglette de guidage 59 placée sur le côté de la navette 9. Sur la pièce de guidage 57 est articulé le levier de commande 58 qui est relié au deu- xième levier de commande 61 monté sur l'axe fixe 60. A une ex- trémité du levier 61 est monté le galet de commande 62 qui vient en prise dans la rainure came 63 d'un cylindre de comman- de 64. Ce dernier est calé sur l'arbre 28 de la commande du métier à tisser.
En donnant à la rainure came 63 une forme correspondante, et en prévoyant des longueurs de br.as propor- tionnés sur le levier 61, on peut accorder le déplacement de l'organe de rappel 8 avec le déplacement de l'organe de trac- tion 5, qui dépend également de l'arbre de commande 28, de façon telle que pendant qu'il va de la position IV à la posi- tion V (figure 1) non seulement on fait revenir vers le côté de la foule la longueur nécessaire pour maintenir tendu le fil de trame, irais encore on tire du fil de la bobine 1: La syn- chronisation de la course sortante de l'organe de tirage 5 et de la course de l'organe de rappel 8 se fait de la même façon que la synchronisation de la course de sortie de l'or- gane de tirage du fil 5 et du parcours de recul du poussoir
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17.
L'organe de rappel 8 et l'organe de traction 5 sont ac- tionnés par la commande du Métier de faon telle que la lon- gueur de la boucle de fil tirée par 1' organe de tirage 5 dans sa position 5b, lorsque l'organe de rappel a effectué son 'par- cours de retour,abstraction faite de la longueur de la. boucle de fil déjà tirée par l'organe de tirage dans la positioh 5a, avant le mouvement de l'organe de rappel) est plus grande que le parcours de l'organe de rappel 8. Dans les métiers, dans lesquels il ne se produit pas de recul de la navette qui est Passée dans la foule et où le fil de trame introduit est tendu uniquement par l'organe de traction 5, ce dernier n'a à tirer que la longueur du fil devenu superflue du fait du recul de l'organe de rappel 8.
La boucle de fil tirée par l'organe de traction 5 est alors réduite de la distance comprise entre les points de pied de la boucle, qui est un peu plus grande que le parcours de l'organe de rappel 8 et cela dans la mesure où du fil de trame doit être tiré de la réserve. Egalement en ce cas, l'organe de traction du fil 5 peut ne pas avoir à parcourir son chemin jusqu' à l'extrémité, lorsque l'organe de rappel 8 est bien déjà arrivé à l'extrémité de son parcours,ou/l'organe de tira- ge 5 commence son mouvement avant l'organe de rappel 8 ou bien la durée des deux mouvements est de même grandeur. est
Le levier de chasse 11/monté sur l'arbre 14 et est muni d'un bras 72 qui est articulé sur le levier 73.
Par l'articu- lation 75, le levier 73 est relié à un deuxième levier 74 ar- ticulé lui-même sur un tourillon fixe 76. Le levier tendeur 77 pivote sur un tourillon 78 et il est articulé à une de ses ex- trémités 79 sur la bielle poussoir 80. Cette bielle 80 porte, à une extrémité, un galet 81 qui vient porter contre la came, 83 sous l'action d'un ressort de traction 82 attelé à la biel- le 80. La came 83 est calée sur l'arbre 28 de la commande du métier. Sur la bielle de poussée 80, est montée la butée 89.
Celle-ci coopère avec l'une des branches du levier coudé 84 tandis que sa deuxième branche agit sur le tourillon d'arti- culation 75. Sur le levier de chasse Il est attelé un ressort
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de traction puissant 88 qui donne au levier 11 l'accélération nécessaire lors de la lancée.
La figure 4 représente la position que prend le dispositif de lancée peu avant la chasse de la navette 9. Si l'arbre 28 de la commande du métier tourne, la came 83 effectue un dépla- cement correspondant et la bielle 80, sous l'action de l'effort de traction du ressort de traction 82, se soulevé. La butée 89 appuie sur le levier coudé 84 et le fait pivoter. Par suite de ce pivotement, les deux leviers 73 et 74 sont amenés en ligne droite puis s'infléchissent dans la direction de la flè- che 86, de sorte que le ressort fortement bandé 88 peut se dé- tendre et que le levier 11 reçoit une accélération en direction de la flèche 87.
La navette 9 se déplace par suite à grande vi- tesse entre les ciseaux ouverts et passe devant la pince margi- nale 13 pour pénétrer dans la foule 10, tandis que le levier 11 reste dans la position 11a, en venant porter contre la butée 90. La came 83 fait ensuite descendre la bielle 80 en antago- nisme à l'action des ressorts 82 et 88 de sorte que le levier tendeur 77 pivote pour venir dans la position 79a et) par sui- te, tend de nouveau le levier de chasse 11. Cette tension du levier de chasse provoque un redressement des deux leviers 73 et 74 dont l'énergie cinétique suffit pour venir les appliquer en position de repos contre la butée 85, dans une position lé- gèrement coudée.
Lors d'une rotation ultérieure de la came 83, la bielle 80 est soulevée par le ressort pour venir dans la position intérmédiaire représentée, de sorte que le levier tendeur 72 s'écarte du parcours du levier de chasse de 11 à 11a, tandis que le levier 11 reste verrouillé dans la position prête pour la chasse. Jusqu'au déclenchement de la chasse sui- vante, la bielle 80 reste dans cette position. Le déclenche- ment s'effectue de nouveau, comme on l'a décrit ci-dessus, du fait d'une nouvelle montée de la bielle 80 qui est provo- quée par le ressort 82, de façon correspondante à la position de la came 83.
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Le poussoir de recul, dans la figure 5, peut être ac- tionné à partir de l'arbre de commande 28 du métier) de la même façon que l'organe de rappel 8 dans la figure 4; Le pous- soir de recul 17 Se déplace dans le chemin de guidage 65. Sur le poussoir 17 est articulé le levier de commande 66, articulé lui-même sur le levier 67. Celui-ci pivote sur un axe 68 et porte à son extrémité un galet de commande 69. Le galet de commande 69 est en prise dans la rainure-came 70 prévue sur -le cylindre de commande 71. Ce dernier est calé sur l'arbre 28 de la commande du métier.
Comme dans le cas de la commande de la figure 4, la forme de la rainure-came 71 et la réparti- tion des longueurs des deux bras de leviers 67 peuvent être telles que malgré le déplacement du fil de la position 11 à la position III (figure 1) l'organe de traction 5, en plus d'une longueur nécessaire pour tendre et maintenir tendu le fil de trame, tire une certaine quantité de fil de trame de la bobine 1.
Les freins entre lesquels le fil passe sont habituellement faits de deux plaques rigides en acier trempé, en porcelaine ou en verre, etc..En cas de manque d'uniformité ou de noeuds dans le fil, la partie chargée du frein doit se mouvoir. Pour une grande vitesse du fil, ce soulèvement de la plaque de frein exige une accélération considérable qui doit être donnée par le fil même. Ces forces d'inertie deviennent en outre d'autant plus grandes que l'angle d'embouchure du corps de frein est plus obtus. Les formes de réalisation connues ont par consé- quent l'inconvénient que pour la production de la force d'ac- célération nécessaire pour le soulèvement de la plaque de frein chargée, la tension du fil s'accroit de telle manière que le fil se rompt fréquemment.
Ceci n'est pas provoqué par le choix d'une matière dure mais est dû au fait que les freins à fil connus sont faits de plaques rigides de masse considérable.
Pour écarter donc cet inconvénient, le corps souple maintenu tendu reçoit la forme d'un élément flexible par suite de son façonnage. Comme en effet cet élément a par suite de
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son façonnage une forme souple, par exemple lorsqu'il est mince, il a une masse relativement petite. Il faut par cbnsé- quent des forces d'accélération notablement plus petites que dans les freins connus jusqu'à présent et le danger de rupture du fil est fortement diminué.
Dans le cas de la figure 6 le corps souple est maintenu tendu et est constitué par une membrane 91 qui ferme une cham- bre 92 à air comprimé.Par le tuyau 93 une pression d'air ré- glable vient agir sur la membrane 91 de sorte que cette mem brane 91 exerce une pression contre le corps d'application 94.
Le fil 95 passe entrela membrane 91 et le corps d'application 94 et est ainsi freiné.Pour empêcher une usure unilatérale du corps souple 91 par exemple par creusement d'une rainure par le fil 95,le corps 92 avec la membrane 91 est mis lentement en rotation par la roue de vis sans fin 96 et la vis sans fin 97 qui est calée sur l'arbre 98. Pour que malgré cela le fil cir- cule toujours dans la même direction, il est guidé encore par les deux oeillets.99.
Le corps d'application 94 est actionné par un arbre 100 qui est guidé dans des appuis 101 et exécute un mouvement axial de va-et-vient. La came 102 entraînée par l'arbre 103 agit sur la partie inférieure de l'arbre 100. La position du corps d'ap- plication 94 qui correspond à un dégagement du fil de trame 95 est représentée en traits de chaînette. Pour éviter les pertes d'air on a prévu une conduite d'air 104 qui passe à travers le tube rotatif 93 et présente par exemple un dispositif d'é- tanchéité 105 à labyrinthe.
Les deux freins de fil A et B aux figures 7 à 9 sont montés en série sur le fil 95. Dans le logement 113 on a monté un arbre 114 tournant avec des disques de came 115 et 116. Avec les disques de came II5 et 116 coopèrent les galets Il? des le- viers coudés 118 qui -tournent autour de l'arbre 119 et comman- dent les corps de frein 120 et 121.
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Les corps de* frein. 120 et 121 pressent le fil 95 sur 'deux rubans sans fin 122 et 123 qui sont enroulés chacun au'- tour de deux rouleaux 124 et 125. Ces rubans 32 et 33 sont faits en métal, par exemple en acier trempé) qui a été rendu très mince par façonnage et est par conséquent souple; Les ga- lets 124 peuvent tourner dans les leviers 126 qui tournent sur les pivots 127 et sont retirés vers la gauche par des ressorts 123 dont la force de tension peut être réglée au moyen des vis 129 pour maintenir tendus les rubans d'acier 122 et 123.
Les rouleaux 125 sont calés sur l'arbre 130 qui est monté dans des paliers fixes 131'. On a calé en outre sur l'arbre 130 une roue à rochet 132. Cette roue à rochet 132 peut être mise en avancement par les leviers à cliquet 134 et 135 qui sont at- tirés par le ressort de traction 137. Le levier de cliquet 135 est monté de façon à pouvoir tourner sur un levier 139 calé sur l'arbre 138. Sur le même arbre 138 on a calé un autre bras de levier 140, qui est relié par une tige 141 à un des leviers coudés 118 de sorte que le levier 140 exécute un mouvement de va-et-vient. De cette manière le cliquet 135 fait avancer les rouleaux 125 qui reçoivent ainsi un mouvement de rotation'. Les cliquets 134 empêchent le recul de la roue à rochet 132.
Par suite de cefaible mouvement de rotation les rubans sans fin 122 et 123 maintenus tendus subissent un avancement dont la di- rection est inclinée par rapport à la direction du fil*
Les leviers 118 sont attirés par les ressorts 1@2 contre les disques à came 115,116, les ressorts 142 ayant une tension telle que les rouleaux 117 des leviers 118 sont toujours pressés contre les disques à came 115 et 116 respectivement. Les res- sorts 142 sont fixés au logement'113 au moyen de la cheville I43.
Le fonctionnement est le suivant :
Le fil de trame 95 est préssé par les corps de frein 120 et 121 sur les rubans 122 et 123 et est freiné* Comme moyens de commande pour les freinsil estfait usage de l'arbre 114 avec les disques de came 115 et 116. Lors de la rotation de l'arbre 114 avec les disques de camme 115 et 116, les corps de freinage
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120 et 121 peuvent en effet être soulevés des rubans 122 et 123 au point que le frein correspondant A ou 3 ne freine plus le fil de trame 95. Dans les positions intermédiaires des corps de frein 120 et 121 il existe un effet de freinage réduit.
Les disques à came Ils et 116 peuvent avoir la même forme de came mais par contre la came d'un des disques peut être dé- calée par rapport à la came de l'autre disque de telle manière que les freins A et B peuvent être actionnes l'un après l'autre, dans le temps, par leurs moyens de commande . Aux figures ? à 9, le frein A est soulevé ou dégagé tandis que le frein B freine le fil de trame 95. L'arbre 114 peut être relié à l'arbre de commande d'un métier à tisser par exemple, de telle manière que les disques de came exécutent pendant un jeu de travail, c'est-à-dire depuis l'introduction d'un fil de trame jusqu'à l'introduction du suivant, un ou plusieurs tours complets de sorte que les freins A et B sont actionnés alternativement dans la cadence du métier à tisser.
Les ressorts 128 peuvent être réglés de telle manière au moyen des vis de mise en position 129 que la tension dex deux rubans 122 et 123 produit une force de freinage correspondant à la vitesse de la trame et à la matière et la grosseur du fil de trame. Dans le cas de métier à tisser à griffes dans les- quelles la trame est attirée par saccades à travers le métier à tisser, il est très avantageux de faire varier) dans le temps, la force freinant le fil de trame 1.
L'emploi d'un élément rendu souple par le façonnage à l'a- vantage d'une force de freinage uniforme sur le fil et en outre d'un réglage automatique du freinage du fil. Plus est grand le diamètre du fil plus sera grand l'angle d'enveloppement du ru- ban tendu autour du fil. Outre le plus grand frottement se pré- sentant par l'accroissement de l'enveloppement, l'angle d'enve- loppement exercera une plus grande force résultante sur le fil d'où il résulte une force de freinage plus élevée. La force de freinage s'adapte donc à la grosseur du fil.
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Le corps souple en forme de ruban peut être disposé parallèlement au fil à freiner. Dans la disposition des figures 7 à 9 il faudrait à cet effet faire tourner les rubans I22 et 123 avec leur commande de 90 de manière que ¯le fil 1 se.pose aumilieu de chaque ruban. :De même les corps de freinage 120 et 121 devraient être fixés au bras horizontal du levier Ils dans une position tournée de 90 à la figure $.Cette disposi- tion a l'avantage que dans le cas de fil présentant de grandes surépaisseurs ou des noeuds individuels) le danger de rupture des fils est encore réduit davantage.
Lorsque le fil à freiner est guidé transversalement au @ corps souple en forme de ruban les rouleaux 124 et 125 peuvent avoir une forme sphérique de sorte que le corps en forme de ru- ban est légèrement courbé transversalement au ruban et que les arêtes du ruban ne touchent pas le fil.
On a représenté à la figure 10 deux rubans'sans fin qui frottent l'un sur l' autre. Le ruban sans fin 150 est maintenu tendu entre deux rouleaux 151 et 152 et le ruban sans fin 153 par les rouleaux 154 et 155. La partie supérieure du ruban 150 presse sur la partie inférieure du ruban 153 de sorte qu'il y a entre ces rubans une force d'application. Le fil 95 passe entre les deux rubans et est freiné par ces deux corps souples 150,153. Les rubans 150,153 reçoivent un avancement d'une ma- nière non représentée de sorte que l'usure provoquée par le passage du fil de trame 95 est répartie sur toute la surface des rubans 150 et 153.
Le frein de fil de la figure 11, qui sert par exemple au freinage du fil de trame 95 d'un autre métier non représenté) comprend les rubans métalliques 162 et 163 qui lorsqu'ils sont faits en acier peuvent être trempés ou non trempés. Une extré- mité des rubans 162 et 163 est maintenue par une pince 164 tandis que les autres extrémités des rubans 162 et 163 sont fixées à l'extrémité supérieure des leviers à deux branches 165.
Les leviers 165 tournent autour des pivots 166 qui sont
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fixés au bâti de la machine textile. Les rubans 162 et 163 sont maintenus tendus par le ressort de traction 167. L'extré- mité inférieure du levier 165 est pourvue, pour le réglage de la tension, d'entailles 168 qui servent au placement de chenil- les 169 auxquelles s'attache le ressort de traction 167.
Les corps d'application ou corps de freinage rigides 170 et 171 pressent le fil 95 contre les rubans 162 et 163 mais lorsque ces corps d'application présentent une position de frei- nage fixe, la force de freinage est produite par la tension des rubans 162 et 163. Les corps de freinage 170 et 171 se trouvent entre les deux points de fixation des rubans 162 et 163 qui peuvent s'infléchir librement vers le bas à l'endroit des corps de freinage 170 et 171.
La force de freinage dépend du mode de fixation et du fa- çonnage des deux rubans 162 et 163. si les deux rubans 162 et 163 sont déjà repliés à angle droit en correspondance avec leur fixation, à la figure 11, il ne prendra plus naissance lors de l'inflexion vers le bas que de minimes moments de flexion dans ceux-ci. Il en est autrement lorsque les rubans 162 et 163 étaient parfaitement rectilignes avant la fixation et que les extrémités sont insérées dans le frein de fil comme à la figure 11. Il se produit alors des moments de flexion comme le repré- sente la figure 13.
Pour que les rubans 162 et 163 soient maintenus seulement par les forces de traction, la fixation pour les rubans 162, 163 tendus de façon tout à fait,rectiligne doit se faire sur la face frontale supérieure 173 des leviers 165, comme le montre la fi- gure 12 .Les leviers 165 tournent également à la fifure 12 au- tour de pivots 166 et sont chargés d'un ressort 167 comme à la figure 11. Les forces de traction 174 se présentant dans le ruban 162, figure 12, déterminent la grandeur de la force de freinage 175, lorsque le corps de freinage 170 refoule le fil 95 sur le ruban 162.
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Si la force de freinage doit être produite par des moments de flexion et de rotation provoqués aux extrémités des rubans 162 et 163, ces extrémités 177 peuvent suivant la figure 13, être insérées dans une entaille des supports 178 en forme dé cylindres. Les cylindres 178 tournent autour de pivots 179 cor- respondant aux pivots 166 des leviers 165 et qui sont reliés au bâti de la machine textile. Les cylindres 178 sont mis en rotation dans le sens de la flèche 180 par un ressort bandé ou d'une autre manière qui donne en même temps la grandeur des mo- ments de flexion se présentant dans le ruban 162 et qui produi- sent la force de freinage 181 dans la position représentée du corps d'application 182.
Revendications.
--------------------------- I/ Procédé d'introduction du fil de trame pour métiers à tis- ser comportant des bobines de trame situées à l'extérieur de la foule caractérisé en ce du côté de l'entrée dans la foule) le fil de trame est tiré par un organe de traction de façon telle que le fil de trame mas en place soit tendu et, en outre, qu'une certaine quantité de fil de trame soit tirée de la bo- bine de ce fil.
2/ Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé d'après la re- vendication 1, caractérisé par un organe de traction) disposé du coté d'entrée de la foule et actionné par la commande du métier de façon telle que le fil de trame introduit est tendu et qu'en outre le fil de trame est tiré de sa bobine.