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Emballage en forme de chaîne pour objets en pièces séparées et machine pour le réaliser*
L'invention concerne un emballage on forme de chaîne pour objets en pièces séparées, lequel non seulement entoure les diverses pièces ayant mêmes dimen- sions, mais aussi les maintient à une distance déter- minée l'une de l'autre. Dans ce but une bande servant à l'emballage est tordue de manière a envelopper avec jeu les objets à emballer et à les relier entre eux par des tronçons flexibles pour que ces objets soient maintenus à des distances voulues.
Ce procédé d'emballage possède en plus l'avantage de permettre de sortir un des objets quelconques par torsion inverse locale, sans nuire à l'emballage des autres.
L'invention se rapporte également à un procédé et à une machine pour la confection d'un tel
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emballage par la torsion d'une extrémité d'une bande servant pour la réalisation de l'emballage. A cette fin la bande d'emballage, tordue à une extrémité, est em- pêchée de se tordre à l'autre, et cette opération est continuée jusqu'à ce que la bande entoure les objets à emballer et forme des liaisons entre eux les maintenant à une distance voulue. La confection de l'emballage sui- vant l'invention a lieu en deux phases : dans la première phase est formé un boyau qui doit entourer les objets à emballer, la deuxième concerne la confection d'une liaison entre les objets par la torsion continue d'une extrémité de la bande d'emballage.
Dans le but d'obtenir un bon enveloppement des objets à emballer et d'éviter les irré- gularités dans la formation de l'emballage et des liaisons entre les objets, la tension de la bande, suivant l'in- vention, doit pendant la torsion être réglée de manière qu'il se produise une relaxation momentanée de la tension, automatique après la formation du boyau d'emballage et qu'il se produise une augmentation automatique de la ten- sion pendant la dernière partie du processus d'enveloppe- ment. Il s'est également avéré comme avantageux de donner, avant le début de l'enveloppement, un profil cintré à la bande d'emballage et de prévoir les moyens d'entrainement et de guidage permettant d'atteindre ce résultat.
Les particularités du procédé d'enveloppement et de la machine servant dans ce but seront examinées plus en détail en référence aux dessins ci-annexés, lesquels représentent schématiquement le procédé d'enveloppement et un exemple de réalisation d'une machine servant à sa réalisation selon l'invention.
La fig. 1 est la vue d'un emballage réalisé selon l'invention.
La fige 2 est une vue de côté de la bande d'emballage et des moyens utilisés, à titre d'exemple, pour la torsion et le guidage au début du processus* @
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La fig. 3 est la vue en plan de l'appareillage représenté à la fig.2.
La fig. 4 montre une vue partielle de la bande d'emballage etdes objets à emballer pendant l'enveloppe- ment.
La fig. 5 est une coupe à travers la bande d'emballa- ge et son support suivant la ligne A-B de la fig.2.
La fig. 6 représente une couronne formée par l'em- ballage suivant l'invention.
La fig. 7 est une vue schématique en élévation d'une machine construite selon l'invention.
La fig. 8 est une vue en plan de la machine sui- vant la fig. 7.
La fig. 9 montre une vue en bout de la machine regardée suivant la flèche R de la fig. 7
La fig. 10 est une vue en bout de la même machine suivant la flèche S de la fig. 7.
La fig. Il est un schéma de câblage des moteurs électriques, interrupteurs, bobines, prévus dans la ma- chine.
'La fig. 12 est une coupe d'un des récipients en forme d'entonnoir pour les objets à emballer ainsi qu'une vue du dispositif de transport de ces objets jusqu'au mécanisme d'enveloppement.
La fige 13 montre un détail du dispositif de manu- tention précédente
La fige 14 est la vue d'un dispositif de coups côté sortie de la machine.
La fig.;l5 est une vue en bout du chariot portant le dispositif d'encastrement de l'extrémité arrière de la bande d'emballage.
La fig. 16 est une vue en plan du dispositif de la fig. 15.
La fig. 17 est une coupe par la pièce d'encastrement de l'extrémité arrière de la bande d'emballage.
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La fige 18 est une vue de côté du dispositif d'en- castrement de l'extrémité avant de la bande.
La fig. 19 montre un dispositif de freinage du rou- leau servant- de magasin pour la bande d'emballage*
Pour la clarté du dessin les échelles des figures sont différentes.
Comme on le voit à la fige 1 l'emballage est cons- titué par une bande 10, disposée contre les objets à emballer 11, en les entourant toutefois avec du jeu.
Entre les objets la bande est tordue de manière à former des liaisons flexibles. La bande est avantageusement cons- tituée en matière translucide, comme du papier trans- parent, de la.cellophane ou autres, de manière que l'on puisse entrevoir la couleur des corps emballés.
Les liaisons 12 empêchent tout déplacement de l'objet emballé dans son enveloppe et déterminent la distance en- tre les objets.
Etant donné que l'emballage est essentiellement com- posé d'une bande unique sa constitution est simple et bon marché.
Dans l'exemple représenté, il a été supposé que les objets emballés étaient sphériques et durs, comme des bonbons en chocolat ou autres. Mais des objets indéfor- mables d'autres formes, comme par exemple des elliposoïdes, des doubles cônes, des polyèdres peuvent également être emballés par le même procédé. L'emballage selon l'inven- tion non seulement assure une position fixe des objets dans l'emballage, mais représente lui-même un objet d'ornement,.pouvant être utilisé comme une décoration (arbre de Noël) ou comme jouet ou autre. En reliant les extrémités de la chaîne d'emballage on peut constituer des anneaux ou des couronnes facilitant la suspension de l'emballage. Une couronne de ce genre est représentée à la fig.6.
Ces couronnes peuvent à leur tour servir d'éléments enchevêtrés d'une nouvelle chaîne*
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Pour réaliser le genre d'emballage ci-dessus selon l'invention, les objets à emballer sont amenés à des espacements réguliers sur une bande d'une largeur corres- pondant aux dimensions de ces objets; après quoi une des extrémités de la bande subit une rotation autour de son axe longitudinal, l'autre extrémité étant empêchée de tourner. Pour éviter la chute des objets ä emboîter il est bon de cintrer la bande en gouttière dans laquelle on introduit lesdits objets.
Ceci peut être obtenu en guidant la bande dans un support prenant contact avec les bords de la bande des deux côtés de l'axe longitudinal,, de manière que la bande se creuse en gouttière sous l'ef- fet d'une pression dans le sens des supports* Les fig. 2 et 3 représentent un exemple de dispositif pour obtenir cette conformation.
En conséquence, la bande d'emballage 10 est amenée sur le support en forme de gouttière 13, d'une section telle que les objets 11, disposés à des intervalles ré- guliers sur la bande, rentrent partiellement dans la gouttière, dont la bande 10 prend approximativement le profil. A la place d'une auge ou d'une rainure continue, on peut prévoir une certaine quantité de supports for- mant le profil requis pour la bande.
Le poids des objets 11 peut suffir pour enfoncer la bande dans la gouttière; dans le cas contraire une pression exercée à la main ou par tout autre moyen sur les objets 11 et par suite sur la bande 10 permet d'obte- nir ce résultat. Une extrémité de la bande 10, avant ou après l'introduction des objets 11, est encastrée dans la pince 14, laquelle est fixée sur le châssis(non repré- senté sur les fig. 2 et 3) de l'appareil de manière (par exemple sur chariot) qu'elle puisse suivre un mouvement de l'extrémité de la bande dans le sens de l'axe de la gouttière.
L'autre extrémité de la bande 10 est égale- ment encastrée dans une pince 15, laquelle est fixée sur @
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le châssis de manière à pouvoir tourner autour d'un axe parallèle à l'axe de la gouttière, cette rotation pouvant être opérée au moyen de la manivelle 16 ou d'un autre dispositif d'entraînement approprié* Les mâchoires de la pince pouvant avantageusement épouser le profil de la gouttière.
Comme l'extrémité de ladite bande 10 est empêchée de tourner par la pince 14, il se produit, au moment de la rotation de l'autre extrémité de la bande 10, une torsion de celle-ci, de laquelle résulte un en- veloppement en hélice du corps 11 par la bande 10, à la suite de quoi la bande 10 prend la forme d'un tuyau en- gendré par les bords de la bande se recouvrant mutuellement.
Le diamètre de ce tuyau est détermine par les dimensions de l'objet Il* Si on continue la rotation de la pince 15 et de l'extrémité de la bande qui y est encastrée, il se produit une torsion accentuée des parties de la bande situées entre les objets enveloppés 11, ce qui a pour résultat d'introduire des liaisons en forme de liens 12 entre les parties de la bande enveloppant lesdits objets.
Ceci est explicité à la fig. 4, laquelle représente une partie de la bande au moment ou la torsion et la forma- tion des liens a progressé jusqu'au point 17, pendant que la partie de la bande située derrière ce point adopte la forme d'un tuyau enveloppant les objets.
Avec la torsion progressive de la bande 10 se produit une diminution proportionnelle de la distance entre les extrémités de la bande 10. Pour en tenir compte la pince 14, comme il a été dit ci-dessus peut coulisser longitudinalement. Toutefois pour obtenir une torsion régulière de la bande; il est nécessaire de la tendre pendant l'opération de torsion. Ceci peut être obtenu au moyen d'un contrepoids 18, lequel opère une traction sur la pince 14 dans la direction de la flèche 19, comme il est indiqué sur les fig. 2 et 3.
Le contrepoids peut éventuellement être remplacé par un frein dont la fric-
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tion devrait être surmontée pour mouvoir la pince 14 Il s'est avéré comme avantageux de prévoir cette tension variable, et notassent de la diminuer au début de la for- mation des liens et de l'augmenter de nouveau vers la fin du processus.
Afin de permettre le déplacement longitudinal de la pince le support 13 en forme d'auge peut être rendu démontable; on peut encore satisfaire à cette condition en rendant la distance entre la pince 14 et l'extrémité en regard de l'ange au début de l'opération de torsion au moins égale au raccourcissement subi par la bande pendant la torsion. Etant donné que les corps 11 ne doivent être protégés contre une chute éventuelle qu'au début de l'enve- loppement il est possible de monter le support en forme d'auge 13 de manière telle qu'il soit enlevé du trajet du chariot le supportant.
Une solution plus pratique de ce problème posé par la nécessité du déplacement longitudinal de l'extrémité postérieure de la bande sera indiquée à l'occasion de la description de la machine faisant l'objet des fig 7 à 19.
Dans l'exemple de réalisation de la machine des fige. 7 à 19, selon l'invention, la bande d'emballage est déroulée à partir d'un rouleau 23 et amenée au mécanisme d'emballage. Le noyau de ce rouleau est constitué par le cylindre 22 lequel est fixé sur le support 21 attaché après le bâtis 20. Afin de maintenir tendue la partie de la bande déroulée du rouleau 23, un entraînement élastique est prévu pour le cylindre 22, lequel de ce fait est sol- licité en sens contraire du déroulement* Cet entrainement est avantageusement constitué par un mouvement à friction 25, 26 actionné par un moteur électrique. L'effort de friction dans ce mouvement correspond à la tension dési- rée dans la partie de bande déroulée du rouleau 23.
Le moteur 24 est supporté par le socle 29 par l'intermédiaire des tourillons 28 (fig.10), ce socle 29 faisant partie du bâti 20. En faisant basculer le moteur 24 au moyen
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de la tige 30 on peut enclencher ou déclencher le mouvement à friction* La tige 30 est reliée à une ex- trémité avec le socle du moteur 24 et à l'autre au solénoïde 31 (fig.19), de cette manière l'excitation du solénoïde provoque le déplacement de la tige 30 et le basculement du moteur 24,,
Sur la face avant du bâti 20 est fixée une ange ou gouttière 32 d'une section telle que la bande d'em- ballage avec les objets posés dessus puissent s'enfoncer dedans au moins partiellement.
A côté de l'auge ou gout- tière 32 sont prévus des rails de roulement 33, sur les- quels se déplace un chariot 35, muni des roues 38 Le chariot porte une plaque de guidage 36 (fig.15) située à peu près à la hauteur des bords de l'auge et suppor- tant sur un de ses bords parallèles à l'axe de l'auge une plaquette élastique 37, disposée de manière qu'une fente entre les deux plaques 36 et 37 puisse servir pour le guidage de la bande d'emballage. La plaque 37 comprend un support 39 dans lequel peut tourner un le- vier de serrage 38, portant à son extrémité libre un dispositif cylindrique de serrage 40.
Son diamètre est légèrement supérieur à celui d'une mâchoire élastique de serrage 41 approximativement demi-cylindrique, la- quelle est située sur la face avant du chariot 35 appro- ximativement à la hauteur de l'auge SE Quand le bras 38 est amené en position de serrage il appuie avec sa tête 40 sur les bords élastiques de la mâchoire de serrage 41 (fig.16), les écarte et est maintenu dans cette position par leur pression élastique. Un ressort 42 fixé au bâti 39 et au bras 38 sollicite constamment ce dernier à sor- tir de cette mâchoire 41. Le bras de serrage est amené en position de serrage par un bras 43 actionné par un solénoïde 45 contre un ressort (non représenté).
Comme on peut le voir à la figure 17, le profil
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des surfaces de serrage entre les éléments 40 et 41 du dispositif de serrage a des dimensions telles qu'il implique à la partie intéressée de la bande une forme permettant son introduction dans l'auge SE Pour faci- liter la formation du boyau pendant la torsion et ob- tenir un complet enveloppement des objets à emballer, on dispose le guidage 36-37, dont la largeur correspond à celle de la bande d'emballage, de manière que son plan de symétrie parallèle à l'axe de symétrie de l'auge soit déporté par rapport au plan de symétrie de l'auge et du dispositif de serrage.
Sur le côté sortie de la machine en face de l'extrémité de l'auge est fixé sur le bâti un moteur 46, portant sur son arbre le dispositif de serrage pour l'extrémité libre de la bande d'emballage (fig.18).
Se dispositif de serrage comporte un bras de serrage 47, dont la tête 48 s'ajuste dans une mâchoire de serrage semi-cylindrique 49, pouvant tourner librement sur ledit bras de serrage. Les dimensions de la surface de serrage entre les éléments 48 et 49 du dispositif de serrage correspondent avantageusement à la surface dans le dispositif 40, 41. Le bras 47 est fixé sur l'arbre du moteur 46 et s'ajuste avec une douille de serrage 50, laquelle ferme la pince quand elle appuie contre la tête, tout en permettant son ouverture, si elle est repoussée contre le moteur 46.
Derrière l'auge 32 est disposée une rangée de récipients en forme d'entonnoirs 52, lesquels sont fixés sur le bâti de la machine. Ils servent pour stocker les objets sphériques destinés à être emballés.
Dans l'exemple de réalisation représenté aux dessins, suivant l'invention, cette machine doit servir à la confection sous forme de chaînes, d'emballages pour corps sphériques solides. La machine ne nécessite
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cependant que des modifications insignifiantes pour l'adapter à l'emballage d'objets possédant une autre forme.
Le transport des objets depuis les récipients 52 jusqu'aux dispositifs d'alimentation de la machine a lieu au moyen de norias 53 (fig. 9 et 12). dont les chaînes sont munies de paires de bras 54 lesquels éven- tuellement pénètrent à l'intérieur des récipients par des fentes 51.Les extrémités cintrées de ces pai- res de bras constituent les dispositifs pour saisir les objets à transporter. Ces dispositifs réalisés suivant l'exemple donné n'ayant pas de fond leur écar- tement doit être plus faible que le diamètre de l'objet à transporter.
L'entraînement des norias se fait par la transmission 4 roue à rochet 55, 56 (fig.). La roue 55 est folle sur l'arbre 59 fixé au bâti de la machine et est actionnée par le doigt 57 articulé sur le levier 58, lui-même articulé sur l'arbre 59, Un actionnant le levier 58 on fait avancer le roue à ro- chet 55 et le pignon 56 en prise avec elle toujours dans la même direction, ce mouvement étant reporte sur la noria.
Les norias amènent les corps sphériques des récipients 52 jusque sur des glissières 60 qui leur sont associées. Le dispositif d'alimentation de la bande d'emballage en objets sphériques consiste en une rangée de tubes 61 fixas sur un châssis 62. Le châssis 62 est fixé sur le bâti de la machine 20 de manière que l'o- rifice supérieur des tubes 61 se trouve en-dessous des extrémités des glissières 60, quand le châssis 62 est tourné vers le haut, et que les orifices inférieurs des tubes 61 se trouvent à côté et au-dessus des bords de l'auge 32, quand le châssis est tourné vers le bas.
Le mouvement pendulaire du châssis 62 est commandé par le bras 64 (fig.9), lequel est fixé sur l'arbre de
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la roue à rochet 55 et actionné par les ressorts 63 lesquels appuient sur les extrémités des tiges 65, articulées sur le châssis 62. Sous l'action du ressort 63 l'extrémité libre du bras 64 vient en contact avec une réglette sur le support 62, lequel se trouve dans se position inférieure quand le bras 64 est vertical et se trouve dans sa position supérieure quand le bras est orienté vers le haut.
La partie supérieure du bâti 20 porte des tiges 66 inclinées vers le bas et pénétrant dans les tuyaux 61. Les tiges 66 sont disposées de manière qu'elles empêchent le passage des objets sphériques tombant des glissières 60 par les tuyaux 61, quand le châssis 62 se trouve dans sa position supérieure,elles admettent au contraire ce passage dans la position inférieure du châssis.
A la mise en marche de la machine on com- mence par mettre en place le rouleau 23 portant sa charge de bande d'emballage dans le support 21. L'ex- trémité libre de la bande est engagée dans les guides 36,37 et tirée au-dessus de l'auge 32 jusqu'au dispo- sitif de serrage 47, 48, 49, Là l'extrémité libre est introduite entre la tête 48 et la mâchoire de serrage 49 et coincée par le déplacement de la douille par rapport à la tête 48. La bande d'emballage reçoit une forme cintrée en épousant celle de la surface de ser- rage, de manière qu'elle peut rentrer dans l'auge en- semble avec les objets à emballer disposés sur sa sur- face, ce qui empêche ces derniers de tomber.
Afin de faciliter l'opération suivante d'enveloppement et pour obtenir ce dernier aussi complet que possible, il est recommandé d'introduire la bande d'emballage dans le dispositif de serrage 47, 48, 49 de manière qu'elle déborde d'avantage l'auge 32 sur la face avant que sur la face arrière se trouvanten regard du dispositif
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de serrage 40, 41, On introduit alors à la main les premiers objets à emballer dans les orifices supérieurs des tuyaux 61, lesquels se trouvent dans leur position supérieure, les tiges 66 empêchant lepassage de ces objets à travers les tuyaux. Après cela la bande d'em- ballage est tendue du fait de la mise en marche du moteur 24, le circuit électrique de celui-ci étant formé au moyen de l'interrupteur 67,
disposé à l'ex- trémité de sortie de la machine* Cet interrupteur est actionné au moyen du levier manuel 91, pouvant tourner librement dans le bâti 21. La transmission à friction 35, 26 entraîne le rouleau 23 jusqu'à ce que la tension de la bande soit égale à la résistance de frottement, après quoi les éléments de la transmission à friction 25, 26 patinent tout en maintenant la bande d'emballage tendue en permanence*
Après mise en route du moteur 24 on tourne le levier 58 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Ceci fait tourner vers le bras le châssis 62, ce qui modifie la position relative des tuyaux par rapport aux tiges 66 et ouvre le chemin, à travers les tuyaux 61, aux objets introduits, lesquels arrivent sur la bande d'emballage tendue au-dessus de l'auge 32.
Le poids des objets contribue à introduire la bande dans l'auge et à préparer l'opération suivante d'enveloppement*. Après avoir déposé les objets sur la bande d'emballage on fait tourner le levier en sens contraire (suivant les aiguilles d'une montre). Ceci provoque la descente du châssis 62 et la mise en action des norias 53, lesquelles amènent la rangée suivante de corps sphériques des récipients 52 jusqu'aux glissiè- res 60, d'où ils roulent jusqu'aux orifices supérieurs des tuyaux 61.
Pendant sa course descendante le châssis 62 bute contre un interrupteur 68 (fig.ll) et ferme le
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circuit d'un solénoïde 45, dont le noyau est relié au cliquet 43 Le solénoïde 45 fait tourner ce dernier vers le bas et bloque ainsi la bande d'emballage dans le dispositif de serrage 40, 41 immédiatement devant le chariot 35. Du fait,du cintrage des surfaces de serrage la bande se cintre sous forme d'une auge sur toute la longueur entre les dispositifs de serrage 40, 41 et 48, 49, un des bords de la bande dépassant d'avantage le bord de l'auge que l'autre. Comme la tête du dispositif de serrage est coincée par la mâchoire élastique 41, le circuit du solénoïde 45 est ouvert et le cliquet 43 revient dans sa position initiale.
Ceci est effectué de la manière usuelle par un interrup- teur s'ouvrant automatiquement s'il n'est plus soumis à l'action du châssis 62. Les mouvements des norias ou du châssis 62 peuvent avantageusement être employés pour la fermeture du moteur 46, en supposant qu'on fixe un doigt approprié sur la chaîne d'une des norias ou sur le châssis 62, ce doigt actionnant un interrup- teur dans le sens de la fermeture du circuit du moteur.
Le moteur provoque la rotation du dispositif de serrage 48,49 et de l'extrémité de la bande qui y est insérée. L'extrémité de la bande tenue par le dis- positif de serrage 40, 41 est empêchée de tourner, il se produit alors une torsion de la partie de la bande comprise entre les deux dispositifs de serrage et la formation d'un boyau avec production subséquente des liens entre les objets enveloppés* L'extrémité de la bande serrée dans le dispositif 48,4, dont les dé- placements sont empêchés dans le sens longitudinal, reste en place.
Il s'en suit que le chariot 35 portant l'autre dispositif de serrage doit se déplacer d'une distance en rapport avec le raccourcissement de la lon- gueur de la bande entre les deux dispositifs de serrage dans le sens de la sortie de la machine*
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Pour réaliser un emballage en forme de chaîne repré- sente à la fig.1 il est nécessaire de prévoir un frai- nage du chariot et la possibilité de régler ce freinage pendant les différentes phases de l'enveloppement.
Pendant la première phase du processus , c'est-à-dire pendant la formation du boyau il est nécessaire d'exer- cer un freinage relativement énergique, lequel doit être notablement diminué au début de la formation des liens, pour augmenter à nouveau vers la fin de la torsion* Dans l'exemple de réalisation de la machine représenté aux figures le freinage est obtenu de trois manières différentes agissant indépendamment l'une de l'aube: 1) Un sabotde frein 70 (fig.19)porté par un bras 71 connecté ' la tige 30 et. appuyant sur le galet de fric- tion 26, quand ce dernier n'est plus en contact avec le galet 25 de 1 ' entraînement par friction sous l'effet de basculement du moteur 24.
2) Un sabot de frein 73 (fig.16) à l'extrémité libre du levier 74, lequel est articulé sur le support 75 fixé sur le bâti 20 de la machine* Ce sabot 73 est appuyé contre la plaque 37 du chariot par un ressort 76.
3) Deux leviers 77, 78 (fig.10) dont le levier 77 est suspendu -par son extrémité libre au moyen d'un câble 72, d'un fil ou d'une chaîne à un galet 79, lequel est fixé sur un arbre 80 supporté par le bâti 20. Le levier 78 porte à son extrémité libre un poids 81, lequel est suspendu au moyen d'une corde 82 ou analogue à un crochet 83 fixé au bâti de la machine. L'arbre 80 porte en outre un galet 84 d'un diamètre sensiblement plus grand que celui du galet 769 Un câble ou analogue 85 est enroulé sur le galet 84, son autre extrémité étant fixée au chariot 35. Les attaches, leviers et galets sont arrangés de manière que le mouvement du
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chariot 35 commence par provoquer un soulèvement du levier 77 sans influencer le levier 78.
Quand, le mouvement continuant, le levier 78 vient sur le poids 81, il le soulève aussi longtemps que dure le mou- vement.
Suivant la combinaison des organes de frei- nage ci-dessus mentionnée, au début du mouvement du chariot le freinage total représente la somme du freinage par le sabot 70, de celui du sabot 73 et de celui provenant du poids du levier 77. Après un par- cours relativement court du chariot correspondant à la formation du boyau, le sabot 73 arrive à l'ex- trémité arrière de la plaque 37, la quitte et par conséquent cesse d'agir. De cette manière le freinage pendant la phase suivante de formation de la liaison en forme de câble est réduit à l'action du sabot 70 et du levier 77. Boudant la phase suivante d'achève- ment de l'enveloppement le freinage est de nouveau augmenté du fait que le levier 77 soulève le poids 81.
Aussitôt que l'emballage en forme de chaîne est arrivé au stade représenté à la fig 1, le chariot 35 bute contre l'interrupteur 59 (fig.ll) et coupe le circuit du moteur 46. La rotation du dispositif de serrage 48, 49 cesse et la douille 50 peut être re- poussée pour libérer l'extrémité de la bande d'embal- lage. Ensutie ladite extrémité est saisie et tirée vers l'extrémité de sortie de la machine jusqu'à ce que le chariot atteigne l'extrémité de l'auge 32, ou est disposé un loquet 86, lequel sous l'action d'un ressort bloque le chariot et empêcha son retour sous l'action du poids 81.
L'emballage confectionne est maintenant séparé du. reste de la bande tenu par le dispositif de serrage 40, 41 au moyen d'un dispositif de coupe représenté à la fige 8. Ce dispositif est avantageuse-
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ment constitué par des ciseaux 87 actionnés par un levier 88 relié à un solénode 8. Le circuit électrique de ce solénoïde est fermé au moyen de l'interrupteur 90, dans 1 ' exemple représenté, un contact à pédale.
Il est avantageuse de rendre l'arrêt du noteur 24 dépendant du fonctionnement du couperet en établissant une liaison d'un de ses éléments avec un interrupteur dans le circuit du moteur. Simultanément est ouvert le dispositif de serrage 40, 41. Ceci est obtenu en actionnant un solé- noïde, 93, dont le noyau appuie sur le bras 94 fixé sur le levier 38, lequel libère la tête 40 des mâchoires élas- tiques 41. Le circuit du solénoïde 93 est fermé par l'interrupteur 92 lequel est également actionne par un des éléments du dispositif, de coupe.
Une fois que l'emballage confectionné est détaché, l'extrémité de la bande rendue libre, et qui se projeté hors du dispositif de serrage 40, 41, est in- troduite dans le dispositif de serrage48, 49, lequel est bloqué par déplacement de la douille 50. Le cliquet 86 est alors libéré par l'intermédiaire d'un levier 91, disposé sur le bâti de la machine, et le chariot 35 revient à son point d'origine sous l'action du poids 81.
Le levier 91 ferme en même temps le circuit du moteur 24 en actionnant un interrupteur approprié afin que la bande d'emballage puisse de nouveau être tendue par l'intermédiaire de la transmission par fric- tion entre le moteur 24 et le rouleau 23. Après cela le cycle décrit recommence pour confectionner un nouvel emballage en chaîne.
La commande des parties mobiles dans l'exemple précité était faite par voie électrique. Il est possible cependant de la réaliser par procédé pneumatique, hy- draulique ou autre sans modifier le principe de l'invention.
De multiples modifications constructives de la machine peuvent être faites sans modification du principe de base..