BE839565A - Procede de metallisation par application de feuilles metalliques sur des elements ou cadres, et produits ainsi obtenus - Google Patents

Description

  La présente invention est relative à un procédé de métallisation mécanique (tel que la dorure, l'argenture, le bronzage, le cuivrage, etc.) mis en oeuvre en utilisant de

  
minces feuilles métalliques pour recouvrir des éléments façonnés et produits semblables, tels que des cadres, etc., dont

  
la section droite a une forme allongée et en substance constante et qui se composent de bois ou de matières similaires.

  
On connaît déjà un procédé de métallisation dans lequel on utilise de minces feuilles métalliques que l'on applique, en particulier,sur des éléments diversement façonnés pour obtenir des cadres dorés et autres.

  
En se référant spécialement aux éléments de bois à section droite constante, qui sont ceux le plus fréquemment produits, le procédé de métallisation de l'invention (par exemple, la dorure et l'argenture à l'aide de minces feuilles métalliques) comprend les opérations suivantes que l'on effectue, après que l'élément d'une forme appropriée ait été fabriqué

  
d'une manière classique au moyen de machines traditionnelles:

  
1) la surface à traiter est recouverte de produits spéciaux tels que de la chaux et d'autres substances plus raffinées, pour définir une surface lisse et stabilisée de la

  
façon la moins chère et la plus rapide;

  
2) les produits semi-finis ainsi préparés sont recouverts d'un autre revêtement superficiel agissant comme un adhésif approprié à la réception des minces feuilles métalliques ;

  
3) la surface de l'élément façonné à traiter est recouverte manuellement de minces feuilles métalliques à base

  
d'or ou de chrysocale, d'argent ou autre, de bronze ou autre,

  
de cuivre ou autre, en vue d'obtenir l'aspect métallique désiré;

  
et

  
4) l'opération de fixation des minces feuilles métal-liques appliquées est ensuite réalisée la main.

  
En se référant en particulier aux opérations citées aux points 3) et 4), on sait que le revêtement superficiel de l'élément façonné est effectué en utilisant de petites feuil-

  
 <EMI ID=1.1> 

  
et dont l'épaisseur est extrêmement réduite. Elles sont contraintes d'adhérer à la main à la surface à revêtir et sont posées l'une après l'autre en se recouvrant légèrement en par-

  
 <EMI ID=2.1> 

  
est passé ensuite manuellement sur la surface revêtue pour contraindre les feuilles à adhérer parfaitement à la surface

  
de l'élément façonné et/ou à la pièce moulurée. L'opération est réalisée en tenant compte du fait que le tampon passe

  
bien sur la surface et la "lisse" constamment en suivant la seule direction rendue possible par le recouvrement partiel précité en vue d'éviter le relèvement et le pliage des bords des feuilles avant qu'elles adhèrent parfaitement à la surface.

  
Tel que ceci est aisé à comprendre, ce procédé entraîne non seulement un travail long et pénible, mais aussi une utilisation considérable de main-d'oeuvre. Au surplus, le pourcentage des feuilles métalliques perdues est élevé, car les feuilles métalliques utilisées ont des dimensions normalisées et

  
une grande quantité de ces feuilles coûteuses (30 à 50%) doit ainsi être coupée, en particulier à partir des côtés des feuilles qui saillent transversalement. Cette perte est de plus en plus importante lorsque des pièces moulurées, présentant un petit développement transversal, doivent être recouvertes. En outre, l'utilisation de feuilles métalliques d'une largeur réduite ne résout pas le problème, car elles ne conviennent pas

  
à tous les différents développements possibles des pièces moulurées et ne sont pas bien maniables. Même si cet inconvénient peut être éliminé, l'importance de la main-d'oeuvre néces-saire pèserait encore lourdement sur l'efficacité de ce procédé.

  
Par conséquent, pour le traitement des surfaces planes, ces feuilles métalliques ontété remplacées par des rubans métalliques attachés à une bande résistant à la traction. Ces rubans sont appliqués longitudinalement, mais non transversalement, sur la surface.

  
L'emploi du ruban est particulièrement avantageux parce qu'il permet de diminuer l'importance de la main-d'oeuvre. Mais, jusqu'ici, il n'est encore utilisé que pour les surfaces planes, car le problème consistant à recouvrir des pièces moulurées complexes - en particulier celles présentant des parties concaves - n'a pas encore été résolu à ce jour.

  
Par conséquent, le ruban ne s'adapte pas bien aux pièces moulurées, en particulier aux parties concaves, car la feuille métallique du ruban adhère immédiatement à la surface

  
à recouvrir aussitôt qu'elle est posée sur cette surface et cette feuille métallique ne peut pas épouser ainsi convenablement les courbes de la pièce moulurée. En réalité, si on considère les courbes convexes, cet inconvénient est évité en contraignant le ruban, forcé de se poser le long d'une seule ligne longitudinale, à adhérer progressivement d'un côté et

  
de l'autre de cette ligne longitudinale. Toutefois, cette manière d'opérer n'est pas possible lorsque les courbes de

  
la surface à traiter sont convaves, car le ruban adhère à

  
deux lignes longitudinales d'un côté et de l'autre de la partie

  
 <EMI ID=3.1> 

  
se produit une fissure longitudinale centrale, s'étendant tout autour de la surface, et la métallisation est elle-même abimée.

  
La présente invention est fondée sur le fait que quelle que puisse être la pièce moulurée, c'est-à-dire diversement courbe, concave ou convexe, dotée d'arêtes positives et négatives plus ou moins vives, il est toujours possible de dé-composer cette pièce moulurée en parties droites plus courtes. Ainsi, lorsqu'un ruban de métallisation d'une largeur la plus appropriée est appliqué à des pièces moulurées, celles-ci peuvent être recouvertes même si elles présentent des parties formant un angle aigu.

  
Par conséquent, la largeur du ruban est choisie en liaison avec l'aspect général des pièces moulurées à recouvrir et plusieurs expériences ont montré qu'un ruban d'une largeur moyenne de 1 cm semble convenir à la plupart des divers recouvrements. L'emploi de rubans d'une largeur variant conformément aux exigences spécifiques et en conformité avec les principes de base de la présente invention n'est toutefois pas exclu. La première opération du procédé à mettre en oeuvre consiste à subdiviser les pièces moulurées à recouvrir en de nombreuses parties dont chacune a un développement rectiligne inférieur à la largeur du ruban choisi pour le recouvrement.

  
Il doit être tenu compte du fait que chaque champ déterminé

  
par la largeur des parties ou voies constituant la pièce moulurée, ne dépasse pas, ou tout au moins ne dépasse que légèrement, le développement structural d'une partie plane ou convexe comprise entre deux parties concaves ou rainures formant un angle aigu.

  
De cette façon, un nombre indéfini de champs, dont la longueur superficielle est de préférence égale, est obtenu. Ensuite ces champs sont recouverts d'un ruban successivement et progressivement, en exécutant non seulement un recouvrement longitudinal partiel (mais non transversal) des feuilles métalliques, mais aussi une fixation mécanisée et/ou un lissage de ces feuilles sur la surface. En réalité, l'application du ruban se révèle plus aisée et plus praticable si le procédé est mis en oeuvre au moyen d'une machine équipée d'un ou plusieurs distributeurs de rubans et d'organes nécessaires au déplacement 1

  
de la pièce moulurée. Lorsque ces distributeurs débitent les rubans métalliques, des cylindres de pression appropriés assurent une adhérence parfaite de la feuille métallique à la surface traitée.

  
Selon un mode de mise en oeuvre amélioré du procédé, les stations de distribution de la machine (ou des machines) sont pourvues de cylindres bobinant automatiquement la bande servant de support à la feuille métallique, dès que le ruban métallique est contraint d'adhérer à la pièce moulurée.

  
Conformément à un autre exemple de réalisation amélioré, des cylindres de coton fixes peuvent être montés à l'extrémité des distributeurs de façon que les surfaces recouvertes soient lisses delà manière la plus compacte lorsque la pièce moulurée déjà recouverte passe lentement entre ces cylindres.

  
Une autre amélioration vise à éviter la complexité considérable que l'on rencontre ordinairement en exécutant un cylindre pour bobiner le ruban. On considère que le ruban doit se déplacer à une vitesse variable qui diminue progressivement. En réalité, la construction de ce dispositif entraine des coûts de fabrication trop élevés; d'autre part, la traction du ruban n'est pas toujours constante et provoque aisément le déchirement de la bande de papier servant de support. Eu égard à l'amélioration précitée, le cylindre a été remplacé par un tube de réception flexible qui aspire la bande de papier.

  
Ensuite, une autre amélioration prévoit l'utilisation de deux cylindres de pression pour obtenir un étalement et une adhérence plus efficaces du ruban métallique,

  
En outre, une autre amélioration consiste en ce que le ruban est freiné constamment par la combinaison de deux mouvements de friction différents : la friction de bobinage augmentant progressivement avec la diminution du diamètre du rouleau de ruban et la friction de débobinage, due à la prise axiale, diminuant progressivement lorsque le diamètre du rouleau décroit. Un freinage constant du ruban soumis au débobinage

  
est ainsi engendré.

  
Une autre amélioration consiste en ce que le support est une bande de papier. Une autre amélioration encore est de prévoir, au-dessous de l'élément façonné à métalliser, un transporteur à courroie qui se déplace au-dessous de la station de travail, de telle sorte qu'il puisse opérer dans toutes les directions autour de la pièce moulurée. Finalement, une dernière amélioration consis' te à adopter une gomme spongieuse élastique pour le cylindre de pression, dont la surface extérieure est compacte et lisse.

  
Plusieurs exemples de réalisation de l'invention

  
sont décrits en détail ci-après en liaison avec les dessins annexés au présent mémoire, dans lesquels:
la figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'un cadre ou élément façonné par moulurage; la figure 2 est une vue en coupe similaire à celle de la figure 1, mais montre la façon dont la pièce moulurée doit être décomposée; la figure 3 reproduit la même pièce moulurée et la façon de la recouvrir; la figure 4 est une vue latérale schématique d'une des stations de travail de la machine; la figure 5 est une vue en plan schématique d'une ligne de fabrication pour le recouvrement extérieur de l'élé-

  
 <EMI ID=4.1> 

  
matiques de l'élément façonné, des différente rubans et de leurs stations de distribution relatives, représentées selon

  
 <EMI ID=5.1> 

  
comme le montre la figure S;  <EMI ID=6.1>  station de travail équipée de deux cylindres de pression et d'un tube de réception pour la bande-support qui se détache

  
du ruban métallique dès que ce dernier a été posé sur l'élément façonné situé au-dessous de ce ruban; la figure 11 est une vue en coupe établie le long de la ligne X-X de la figure 10, ligne passant par le rouleau et l'un des deux cylindres de pression; la figure 12 est une vue en perspective d'une partie de la machine servant à la mise en oeuvre du procédé de métallisation et dans laquelle les stations de travail sont représentiges et la figure 13 est une vue en perspective d'une représentation partielle d'une sortie de la machine lorsque l'élément façonné est entièrement métallisé,

  
En se référant à présent aux figures précitées et

  
en prenant en considération la surface d'un type robuste désignée par g à la figure 1 et qui doit être dorée, le recouvrement est réalisé en effectuant les opérations suivantes:

  
La pièce moulurée est divisée en pistes ou voies dont la courbe n'est pas trop prononcée et qui ont approximativement la même longueur ou qui sont plus courtes, en tout cas, que la largeur des rubans disponibles. La division est effectuée, de préférence, en voies droites ou en substance en voies légèrement courbes au cas où elles finissent ou commencent par des rainures,des entailles, ou des parties formant un angle aigu. Ainsi, la pièce moulurée considérée doit être divisée en voies a, b, c et d; mais si le recouvrement résultant n'est pas réussi, ces voies peuvent être divisées davantage en un plus grand nombre de parties. Dans la subdivision représentée à la figure

  
 <EMI ID=7.1> 

  
la convexité accentuée 3 et, le long de celle-ci, les lignes de recouvrement partiel des rubans. Les petits gradins désignés par 4 et les rainures non profondes symbolisées par 5 peuvent être négligés en réalisant la métallisation, car les fissurations éventuelles du ruban métallique peuvent être aisément dissimulées ici; mais, si des résultats parfaits sont désirés, il convient également de tenir compte de ces parties. En outre, il faut observer que dans la subdivision représentée à la figure 2, bien que les voies b, c et d semblent absolument identiques

  
à l'état développé, la voie a est plus longue et un ruban plus grand ou un ruban supplémentaire est nécessaire ici, de même que, par conséquent, un autre point nouveau d'application.

  
En se référant une nouvelle fois à la subdivision de la figure 2, les rubans appliqués se recouvrent en partie, comme le montre la représentation de la figure 3, qui est une figure isolée et agrandie en vue de faire apparaître les détails plus clairement.

  
En fait, les rubans sont appliqués en respectant l'ordre suivant : on pose tout d'abord le ruban a', puis le ruban b', qui recouvre légèrement le ruban a', ensuite le ruban

  
 <EMI ID=8.1> 

  
la métallisation totale de la surface. Le procédé d'application peut bien entendu être mis en oeuvre également dans le sens inverse.

  
Un premier procédé s'application de chaque ruban métallique est nettement visible à la figure 4, où la station

  
de distribution est désignée par 6.

  
Cette station se compose de trois éléments, c'est-à-

  
 <EMI ID=9.1> 

  
rouleur 9. Le ruban est formé de deux parties, à savoir le support de papier 10 et la feuille métallique sous-jacente 11.

  
 <EMI ID=10.1>  entre le cylindre 8 et l'élément façonné à métalliser 12.

  
La pression du cylindre 8 est telle que la feuille métallique
11 est contrainte d'adhérer à l'élément façonné ou cadre sousjacent 12, qui se déplace à la même vitesse que celle du cy-

  
 <EMI ID=11.1> 

  
de rebobiner immédiatement le support de papier 9. Dans ces conditions, l'élément façonné 12 est déjà recouvert lorsqu'il

  
 <EMI ID=12.1> 

  
Il est bien évident que l'on utilise autant de stations de distribution qu'il y a de rubans de recouvrement à appliquer, conformément à une séquence logique. Par conséquent, en se référant en particulier à la figure 3, quatre stations

  
 <EMI ID=13.1> 

  
tation schématique de la figure 5. Chaque groupe agit respectivement sur les voies a, b, c et d, comme indiqué aux figures

  
6, 7, 8 et 9. Le cylindre de pression 8 se compose d'une matière souple, semblable à du caoutchouc, de telle sorte qu'il soit

  
à même d'épouser les formes irrégulières de l'élément façonné

  
et, par conséquent, d'y adapter correctement le ruban de recouvrement (voir figures 6, 7, 8 et 9 mentionnées ci-dessus).

  
Au-delà de cette station d'application, un ou plusieurs tampons 30, se composant de coton ou d'autres matières semblables appropriées, peuvent être prévus pour lisser la surface

  
du cadre revêtu. Le cadre ou élément mouluré ainsi métallisé passe lentement sur ces tampons 30 en vue de réaliser une fixation mécanique automatique du recouvrement métallique.

  
En se référant aux autres exemples de réalisation préférés où deux cylindres de pression sont utilisés (figure

  
10), le rouleau 7 est placé en substance au-dessus du premier cylindre de pression 8 et son débobinage est exécuté de manière que le rouleau tourne dans une direction opposée à celle des

  
 <EMI ID=14.1>  i

  
 <EMI ID=15.1> 

  
une ouverture de réception 9 située de façon à aspirer la bandesupport de papier 10 après que le ruban métallique 11 a été contraint d'adhérer à l'élément façonné 12 en mouvement. Le rouleau 7 de ruban 10, 11 est santé sur ure bague d'appui de

  
 <EMI ID=16.1> 

  
19. De cette façon, le ruban 10, 11 du rouleau 7 est substantiellement freiné, lors du débobinage, par le disque à gradin
15 en dépit de la diminution du diamètre, car au cours de cet-

  
 <EMI ID=17.1> 

  
te également, ce qui contraint La friction progressive à diminuer dans le disque à gradin 15.

  
Le cylindre 8 est égal au cylindre 8', est soutenu par un collet plastique 19 et est monté sur l'axe 20; le cylindre 8 se compose d'un caoutchouc expansé très élastique doté d'un noyau spongieux 21 et d'une surface extérieure, compacte et lisse 22 (figure 11). Le ruban 10 est aspiré par un tube de réception 9' présent dans chaque station de travail, ce qui élimine ainsi tout inconvénient provoqué par les variations de la vitesse.

  
 <EMI ID=18.1> 

  
librement, c'est-à-dire que leur rotation est provoquée par la friction de l'élément façonné 12 en mouvement.

  
Aux figures 12 et 13, les stations de travail des figures 10 et 11 sont désignées par 6 et sont montées sur des <EMI ID=19.1> 

Claims (1)

1. <EMI ID=20.1>

   nativement de cylindres d'appui 27 dont la fonction est de maintenir les éléments façonnés traités 12 correctement en place

   Gur le banc central longitudinal.

   Le système de déplacement de l'élément façonné se

   compose d'un transporteur à courroie 28 doté d'un affaissement

   <EMI ID=21.1>

   les puissent aussi opérer latéralement sur l'élément façonné traité 12. Alternativement, des cylindres opposés latéraux

   29 sont mis en place pour guider d'élément façonné 12.

   La description qui précède doit être considérée comme une application de l'invention donnée simplement à titre d'exemple, car les détails d'exécution peuvent varier sans s'écarter de la substance de l'invention, telle qu'elle est décrite et revendiquée ci-après.

   REVENDICATIONS.

   1.- Procédé de métallisation destiné à des éléments

   de bois façonnés et autres, tels que des cadres, mis en oeuvre par l'application de plusieurs couches progressives formées

   d'un ruban métallique qui se compose d'une bande-support et

   du ruban métallique proprement dit et qui est contraint d'adhérer a la surface à métalliser par des cylindres de pression élastiques, caractérisé en ce qu'il consiste à examiner l'élément mouluré métalliser et à le subdiviser en plusieurs par-

   <EMI ID=22.1>

   tier; et en ce qu'après les stades usuels bien connus de la préparation de la surface 3 métalliser, la métallisation est réalisée par la juxtaposition progressive des rubans métallique* pour métalliser chacune des parties préalablement définie*

   <EMI ID=23.1> autant de champs métallisés longitudinaux qu'il existe de subdivisions.

   2.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les métallisations réalisées en utilisant les rubans précités sont effectuées l'une après l'autre selon une progression logique et de façon que le ruban métallique subséquent recouvre partiellement et légèrement le ruban précédent, en déterminant ainsi des lignes de recouvrement longitudinales.

   3.- Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le recouvrement partiel des rubans métalliques coïncide en substance avec des voies droites ou légèrement courbes; et en ce que les lignes de jonction se

   <EMI ID=24.1>

   et, de préférence, dans les zones présentant des concavités

   ou des parties formant un angle aigu.

   4.- Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que des cylindres de pression sont utilisés pour appliquer les rubans métalliques; en ce que les cylindres exerçant une pression sur la voie de la surface à traiter ont une largeur au moins égale à celle du ruban, ce ruban se composant d'un support de matière flexible et du ruban métallique proprement dit posé sur ce support; et en ce

   que le ruban est contraint de passer entre le cylindre de pression et l'élément mouluré à métalliser, de façon que le ruban

   <EMI ID=25.1>

   5.- Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce que le cylindre de pression est déformable élastiquement de façon que s'il est pressé contre la surface considérée,

   il épouse sa forme, en contraignant ainsi également le ruban métallique, forcé d'adhérer parfaitement à la surface, à s'adapter à la forme de cette dernière (figures 6, 7, 8 et 9).

   6.- Procédé suivant l'une quelconque des revendica-tions 1 à 5, caractérisé en ce que la station de distribution de chaque ruban se compose d'un porte-rouleau de ruban qui peut éventuellement être freiné et dont l'action de freinage peut aussi être réglée; au moins d'un cylindre de pression déformable; et d'un enrouleur pour le bobinage du support du rouleau, lorsque le cylindre de pression a contraint le ruban métallique à adhérer à la partie de l'élément mouluré à métalliser, comme représenté clairement à la figure 4.

   7.- Procédé suivant l'une quelconque des revendica-

   <EMI ID=26.1>

   d'un groupe de travail servant à l'application d'un ruban et comprenant un rouleau de ruban métallique formé d'un support adhérant au ruban métallique proprement dit; deux cylindres pressant le ruban sur la surface à métalliser de l'élément mouluré; une ouverture de réception mobile pour le support

   de ruban à aspirer lorsqu'il quitte les cylindres de pression.

   8,- Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le rouleau de ruban est monté en substance au-dessus du premier cylindre de pression, de façon que le ruban puisse suffisamment s'enrouler autour

   du cylindre de pression

   9,- Procédé suivant la revendication 8, caractérisé en ce que le rouleau et le cylindre tournent librement dans des sens opposés,le cylindre de pression étant entraîné par le ruban et ce ruban étant entraîné par l'élément mouluré à traiter sur lequel le ruban métallique proprement dit est posé.

   10.- Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le rouleau est freiné par un disque à gradin monté sur une bride de retenue convenablement rigide, le rouleau tournant avec le disque à gradin (figure 11).

   11.- Procédé suivant l'une quelconque des revendica-tions 1 à 10, caractérisé en ce que les cylindres de pression se composent d'une gomme spongieuse dent le noyau central est expansé, tandis que la surface externe annulaire est lisse et compacte, tout en étant élastique.

   12.- Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que plusieurs stations de distribution, à même d'être diversement orientées, sont montées dans une seule machine selon une progression active logique (figures 5; 6a, 6b, 6c,6d,12 et 13).

   13.- Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la station de travail

   et au moins ses cylindres de pression et le ruban métallique sont montés sur une plaque tournante qui peut être déplacée horizontalement et verticalement dans un plan vertical et transversal au sens de déplacement de l'élément mouluré à métalliser (23 aux figures 12 et 13).

   14.- Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que l'élément mouluré à métalliser est déplacé par un transporteur à courroie doté d'un affaissement au niveau des stations de travail, de façon que celles-ci puissent opérer également dans le sens latéral selon l'élément mouluré à traiter (28' &#65533; la figure 12).

   15.- Procédé suivant la revendication 7, caractérisé en ce qu'on a monté, au-delà des stations de distribution, des cylindres constitués de coton ou de toute matière déformable similaire et servant à lisser automatiquement les surfaces préalablement recouvertes du ruban métallique proprement dit

   (30 à la figure S),

   16.- Procédé suivant l'une quelconque des revendica-

   <EMI ID=27.1>

   tion du support du ruban, montes dans chaque station, sont formés d'un tuyau flexible (9' aux figures 10, 12 et 13). &#65533;

   17.- Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que le support du ruban métallique proprement dit se compose de papier.

   18.- Procédé de métallisation par application de feuilles métalliques sur des éléments ou cadres, et produits ainsi obtenus, substantiellement telsque décrits précédemment et illustrés aux dessins annexés.