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Nouvelles r..±8-'2:1o11;.f}:i:1;; oropriétés og)::l(,lAptiques. :3J!!61io:r4es..
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La pyeseR.t's iDV2!ti0 c- pom? et de nouvelles asso- eiations qui.) bien que 1(; !i\':")l'tE;L1t r:t.1. ;û;d.l1.s un produit à goût très affirmée sont acceptables par voie 'buccale.. ainsi que leur procédé de préparation.
Il est bien connu que certains produits, à absorber
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par voie buccale, prës-meR des propriétés organoleptiques qui en rendent l'absorption pénible ou difficilement acceptée. On peut citer par exemple certains produits diététiques pu certains médi-
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caments dont le goût désagréable rend absorption, difficile, par¯ eamente dont le goût des&.greabls rend 1 absorption Cir. y part; e ¯irez. ? srsta,.4 ±(::1,'t ..;;.e: .c. des enfants, des produits
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vétérinaires difficilement acceptés par les animaux. On peut aussi citer certains produits destinés à la lutte contre les animaux nuisibles qui sont dédaignés de ceux-ci, le goût de la préparation les rebutant.
On a bien cherché à remédire à ces inconvénients en réalisant des mélanges dont le goût général s'ccorde tant bien que mal à celui du produit à masquer, mais on ss.it qu ces mélan- ges présentent forcément un goût très affirmé, et sont, de ce fait, souvent mal acceptés eux-mêmes.
On a également cherché à faciliter l'ingestion en isolant le produit à masquer par des enrobages divers : on réalise ainsi des cacheta des dragées,des capsules, poudres enrobées et produits analogues, mais on en connaît les difficultés de fabri- cation. De pt cette solution ne peut permettre que l'admission d'une quantité relativement faible de produit actif..
Il a maintenant été trouvé que de nombreux produits à propriétés organoleptiques mal tolérées peuvent être présetés d'une façon acceptable par voie buccale sous une forme comportant une proportion notable desdits produits si l'on relise \:ne esse- ciation "produit-masque" déterminée.
Par association "produit-maque", on désigne l'asso- ciation homogène, au moins macrsocpiquemnt, comprenant une pre- portion notable d'au moins un produit à propriétés organoleptiques mal supporté et au moins un produit dit "amsque".
Pour simplifier la rédaction, le produit à propriétés organoleptiques mal toléré sera simpleetn désoiané par "produit" étant entendu que ce terme peut désigner aussi bien un seul pro- duit que plusieurs simultanément*
Par proportion notable eu "produit" il est entendu une proportion en poids dans l'association finale d'au moins 10% et d'au plus 70 % et préférentiellement de 15 à' 50 %, des quantités de 15% à 40 % donnant généralement les meilleurs résultats.
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Pour donner de bonsrésultats le masque doit se trouver dans 1? association finale dans une proportion en poids comprise
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entre 90 gaz et 30 .;, p:référ7.}t.il1 ee:(.t de 85 à 50 %.
Comme basques" donnent généralement satisfaction les produits maeroinoléwlsires naturels, artificiels ou synthétiques, pratiquement insipides, scllibilisables dans le tube digestif. Par- mi ces produits on peut citer les polymères et copolymères viny -
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liques solubles à ',e;z:,. les esters ou éthers Cellulosiques com- portant encore de 50 % à 60 % de groupes hydroxyle libres, les albumines, les protéines..
Paraît ceux-ci l'alcool polyvinylique, la méthylcellu-
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lèse, 9ty'c^i'1...rss3 la sarboxyrhylM'U'.''los#:,, la seine con- viennent le plus souvent..
Comme alcool polyvinylique en préfère celui contenant
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plus de 9fl ; de groupement; i; h?d'oy.:r10 libres. La seine, 1'éthylcel- lulose la méthylcel1ulQsG sont préférées. L'éthylcellulose est speeislement préférée.
Bien entendu tous les produis; cites ne sont pas w:',a/ 5",t';¯=Gn'2." e1!ßJ,,)..,'ZÇ.;l!:'f -;;Ol!1lL'.f2: rasa nos ï ii y a lieu de véri- fier- 5- r-- a.'': :.'¯¯Le û'F..ç PC,t1.:;) e!3a--j,-C" cas :)E t5.. \li. ) L5 amidon, 3Ë geiose. la ,=:;:.::;:3:: ne conviennent générale- ment moins bien. L'ac8'c0p'.t;;&:J.<.:.te Ù6 cellulose seul n*a satisfait qu3à des teneurs assez 01G.é3S Il peut t-e souvent intéressant d'utiliser simul- tanément plusieurs masqued par exemple, 3'Ltryxceïlu.ase et la méthylcellu105 La ai w:c?x de l'association est particulièrement aisée :on dissout le "produit" dans un solvant minéral ou organi- que inerte dans les conditions opératoires et prépare une solution
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ou une pèu1osolution jü qe dans le ntme solvant ou dans un solvant différent.
Si l'on emploie deux solvants différents il nest pas forcément nécessaire que chacun soit solvant à la fois
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du masque et du "produit", il suffit que lorsqu'on mélange ces solutions séparées, le mélange final soit une solution ou pseudo- solution et que le "produit" ne précipite pas.
On isole l'association produit-masque en éliminant la phase solvant par les procédés classiques d'évaporation.
Bien entendu, on peut employer un solvant unique pour le "produit" et le "masque" ; dans ce cad on peut dissoudre le produit ou les produits et le masque successivement ou simul- tanément de façon à obtenir une solution unique dont on chasse le solvant par les méthodes classiques.
Il est particulièrement avantageux de chasser le sol- vant par une atomisation : on obtient ainsi directement l'associa- tion sous forme d'une poudiefine
On peut aussi faire une solution concentrée contenant en solution le ou les produits et le masque, couler le collodion ainsi obtenu et le faire sécher de manière à obtenir de façon con- nue un film qui peut être éventuellement divisé ou broyé selon les procédés habituels. Ce procédé peut être employé notamment lorsque les produits supporteraient difficilement les conditions de l'atomisation.
Bien entendu, toute autre méthode d'élimination du ou des solvants peut être employée pourvu que l'on parte d'une solution produit-masque, l'évaporation est le procédé préféré mais le choix d'un autre procédé équivalent est une-simple ques- tion de technologie.
Comme solvant on peut employer tout solvant pur ou en mélange, minéral ou organique, qui permet d'obtenir une solu- tion contenant a la fois le produit et le masque, son choix dé- pend du cas envisagé. On peut citer à titre d'exemples ? l'eau, les alcools à bas poids moléculaire, les cétones, les hydrocar- bures aromatiques, le diméthylsulfoxyde, les solvants chlorés et tout particulièrement le chlorure de méthylène qui est préféré.
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La mise en solution du produit et du masque s'effec- tue selon les procédés habituels.
Bien entrendu, l'association selon l'invention peut comprendre en outre d'autres produits que ceux mentionnés tels que colorantsstabilisants, édulcorants, charges, plastifiants, mouillants, agents tensio-actifs ou autres selon le résultat final recherché.
Les compositions telles que poudres, granulés ou autres qui contiennent l'association décrite, rentrent également dans le cadre de l'invention.
La mise en oeuvre de l'invention peut être démontrée ; en employant des substances connues pour leur goût très amer. On peut juger de la valeur de l'association en notant le goût de celle-ci. Pour cet usage, on peut employer par exemple des anti- biotiques telsque spiramycine, pénicilline V, pristinamycine,. téracyci ije des médicaments tels que la chloroquine, l'acide déhydro eholique.
Les exemples suivants illustrent l'invention sans la limiter EXEMPLE On dissout dans 140 g de chlorure de méthylène, 3,6g de spiramycine et 5,4 g d'éthylcellulose, on coule le collodion obtenu sur plaque de vorre et on sèche à 3.'air. On obtient un film que l'on déchiqueté en particules, celles-ci sont pratiquement sans goût., EXEMPLE 2-
On dissout 6,7 g de spiranycie et 10 g d'éthylcellu- lose dans 1400 g de chlorure de méthylène ; on sèche par atomisation dans une atmosphère à 90 C
On obtient une poudre blanche sans goût.
On dissout dans 2800 g de chlorure de méthylène, 22,5 g
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d'éthylcellulose et 25 g de pristinamycine ; on sèche par atomi- sation dans une atmosphère à 90 C
On obtient une poudre qui est dépourvue d'amertume.
EXEMPLE A-
On dissout dans 1400 g de chlorure de méthylène, 40 g d'éthylcellulose et 10 g de chloroquine base ; on sèche par atomisation dans une atmosphère à 85 C.
On obtient une poudre blanche sans goût.
EXEMPLE 5-
On dissout dans 7000 g de chlorure de méthylène, 140 g d'éthylcellulose et 60 g d'acide déhydrocholique ; on sèche par atomisation dans une atmosphère à 100 C.
On obtient une poudre blanche dépourvue d'amertume.
EXEMPLE 6-
On dissout dans 7000 g de chlorure de méthylène, 198 g d'éthylcellulose, 17,5 g de pristinamycine et 7,6 g d'un agent mouillant obtenu par condensation de l'oxyde d'éthylène et d'esters d'acides gras du sorbitol commercialise sous le nom de Tween 80. On sèche la solution résultante par atomisation dans une atmosphère à 90 C.
On obtient une poudre dépourvue d'amertume.
EXEMPLE 7-
On dissout dans 200 g d'eau, 100 g d'alcool poly- vinylique à 60 C et on ajoute une solution de 66,7 g de spiramy- cine dans 8000 g d'eau à 27 C. On mélange les solutions et on sèche par atomisation dans une atmosphère à 1200 C.
On obtient une poudre blanche de saveur acceptable quoique encore légèrement amère.
EXEMPLE 8.-
On dissout dans un mélange de 32 g de méthanol et 10 g d'eau, 10 g de zéine et 6,7 g de spiramycine. On évapore la solu- tion sous pression réduite à 50 C.
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On obtient une masse expansée que l'on réduit en poudre par broyage. Cette poudre est dépourvue d'amertume.
EXEMPLE 9-
On dissout dans 26.600 g de chlorure de méthylène, , 1234 g de spiramycine et 140 g d'étjylcelluose. On ajoute 60 g d'acétophtalate de cellulose en poudre.
On obtient une pseudo-solution que l'on sèche par atomisation dans une atmosphère à 90 C. On obtient une poudre blanche dépourvue d'amertume.
:EXEMPLE 10,- On dissout 100 g de spiramycine, 99,7 g d'éthylcellu- lose et 7,5 g de lécithdne de soja dans 19.950 g de chlorure de méthylène. On ajoute à la solution 42,7 g d'acétophtalate de cellu- lose et on sèche par atomisatio dans une atmosphère à 100 C On obtient une poudre à amerume très légère.
Cette poudre offre sur la poudre de l'exemple 9 l'avantage de se mouiller plus fa- cilement,, EXEMPLE' 11-
On dissout 133,4 g de spiramycine et 140 g d'éthyl- cellulose dans 26.600 g de chlorure de méthylène on ajoute à la solution obtenue 60 g de méthylcellulose; en sèche par ato- misation la suspension obtenue dans une atmosphère à 100 C.
On obtient une poudre blanche dépourvue d'amertume dont l'activité pharmacologique est remarquable.
EXEMPEL 12-
On dissout dans 133 grammes de chlorure de méthylène 1 gramme d'éthylcellulose et 0,66 gramme de tétracycline base ; la solution résultante est évaporée à sec.
On obtient un produit pratiquement dépourvu d'amer- tume.
La présentation de produits actifs d'une façon non
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rebutante en les mettant sous la forme d'une association selon l'invention est intéressante, non seulement dans des cas tels que ceux mentionnés dans les exemples où l'on désire faire ob- sorber des produits bénéfiques, mais aussi pour permettre une ingestion plus aisée de produits destinés à la lutte contre les animaux nuisibles.
On sait que les produits de lutte par ingestion et contact sont utilisés en particulier contre des insectes tels que doryphores, des chenilles telles que noctuelles, des orthophtères tels que criquets, des mollusques tels qu'escargots ou limaces, des rongeurs tels que rats et sourie.
Les produits actifs par ingestion et contact contre les animaux nuisibles peuvent être meis comme il l'a été indiqué sous la forme d'une association produit-masque.
Cette association peut être utilisée telle quelle ou en mélange avec des appâts usuels appropriés à l'espèce à détruire.
L'association est généralement mieux acceptée que le produit actif lui-même, ce qui permet d'éviter des effets de ré- pulsion, d'utiliser des lots de produits qui sont repoussés par les animaux à détruire ou d'obtenir un moyen de lutte finalement plus efficace.
On sait par exemple que l'on lutte couramment contre les rats et les souris en utilisant l'(hydroxy-4 coumarinyl-3)-4 phényl-2 butanone-2 (dite : coumafène), Ce produit agit comme an- ticoagulant et l'on doit essayer les différents lots préparés, certains étant refusés par les rongeurs.
On peut présenter le coumafène sous forme d'associa- tion selon l'invention comme le montrent les exemples suivants : EXEMPLE 13-
On dissout dans 13. 200 g de chlorure de méthylène 100 g de coumafène et 100 g d'éthylcellulose, la-solution résul- tante est séchée par atomisation dans une atmosphère à 90 C.
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On obtient une poudre blanche pratiquement sans goût.
Cette poudre peut être utilisée sous forme d'une composition contenant :
0 Association coumafène-éthylcellulose (à 50 % de coumafène) 0,050 - Farine de blé 99,950
L'ensemble est mélangé et tamisé :-la composition contient 0,025 % de coumafène.
On ,réalise une composition contenant la même propor- tion du même lot coumafène pur dans de la farine de blé.
Ces compositions sont essayées sur des rats albinos.
On constate que les compositions contenant le coumafène sous forme de l'association selon l'invention sont acceptées au moins 3 fois mieux que les compositions contenant le coumafène pur.
EXEMPLE 14-
On dissout dans 532 g de chlorure de méthylène, 12 g , de coumafène et 12 g d'éthylcellulose, on obtient un collodion que j l'on coule sur plaque de verre et sèche à l'air.
On obtient un film transparent auquel les rongeurs ! nuisibles s'attaquent volontiers.
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EXEIPLE 15-
On dissout dans 400 g de chlorure de méthylène, et 80 g d'alcool méthylique, 24 g de zéine et 0,120 g de coumafène.
La solution résultante est coulée sur une plaque de , verre et évaporée à température ambiante ; on obtient un film translucide à 0,5 % de coumafène qui peut être utilisé tel quel pour la lutte contre les rongeurs.
Bien entendu les associations destinées à la lutte contre les animaux sont à réaliser avec les produits appropriés à l'espèce à détrure et les résultats peuvent être variables. Les exemples ci-dessus donnés dans le cas de lutte contre les rats ont seulement pour but de montrer comment procéder.-
Bien entendu on peut colorer ces associations de façon
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à éviter toutes confusions possibles, on peut de même leur incor- porer tout produit inerte ou actif, soluble ou :.nsoluble compa- tible que l'on jugerait utile.
REVENDICATIONS.
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1 - Associations à propriétés organoleptiques ac- ceptables caractérisées en ce qu'elles comportent, sous une forme homogène au moins macroscopiquement au moins un produit à pro- priétés organoleptiques mal tolérées, ledit produit se trouvant dans une proportion comprise entre 10 % et 70 % en poids, et un masque constitué par au moins un produit macromoléculaire solu- bilisable lors de son passage dans le tube digestif, ledit masque se trouvant en une proportion en poids comprise entre 30% et 90 % en poids de l'association finale.
2 - Association selon 1 comprenant en outre des pro- duits inertes ou actifs solubles ou insolubles compatibles.
3 - Association selon 1 ou* 2 comprenant comme masque au moins de l'éthylcellulose.
4 - Association selon 1 ou 2 comprenant un antibioti- que, de l'éthylcellulose et de la méthylcellulose.
5 - Association selon 4 dans laquelle l'antibiotique est une spiramycine.
6 - Association selon 1 ou 2 comportant un produit de lutte contre les animaux nuisibles et un masque.
7 - Association selon 6 comportant comme produit de lutte un anticoagulant.
8 - Association selon 7 comportant comme anticoagu-
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lant l'(hydroxy-4 coumarinyl-3)-4 phényl-2 butanone-2.
9 - Association selon 7 ou 8 présentée sous forme de film.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.