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Gant perfectionné pourvu d'un revêtement isolant
La présente invention se rapporte dans son ensemble à une pièce de vêtement nouvelle et perfectionnée et plue spécialement à une structure de gant isolée et résistant aux fluides ainsi qu'à un procédé de fabrication de gants de ce genre.
La structure de gant préférée de la présenta in- vention comprend une doublure en étoffe et une couche conti- nue formée sur la surface extérieure de la doublure en étoffe et faite d'une mousse de matière plastique ou élas- tomère, qui est composée en majorité de cellules fermées.
Les techniques de fabrication des mousses sont maintenant parfaitement mises au point* Toutefois, il est encore courant, quand on produit des articles à partir d'une mousse, d'utiliser des feuilles de mousse ou des feuilles d'un matériau recouvert de mousse, qu'on découpe à la forme voulue et qu'on transforme ensuite en produit fabriqué*
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(Voir à cet effet, par exemple, la demande de brevet de Ri- chard E. Mohler n 25,118 déposée aux Etats-Unis d'Amérique le 14 Janvier 1963 pour "Gloves and methods of construction".
Il est également courant de produire des articles en mousse par moulage ou coulée par projection. Bien qu'on ait déjà moulé des mousses pour les amener à des formes compliquées, ce procédé entraîne invariablement l'utilisation de matrices, la surface extérieure de la mousse étant la première à fondre contre le moule, de sorte que le produit est moré en quelque sorte de l'extérieur vers l'intérieur.
Des doublures en étoffe sont quelquefois désirables dans de tels produits moulés, mais dans le moulage ou la coulée projectin le produit ne peut pas être moulé sur la doublure et fondre d'une façon telle que la doublure puisse faire partie intégrante de ce produit et le renforcer.
Les doublures qu'on introduit dans un article moulé et qu'on fait adhérer à celui-ci après fusion non seulement ne ren- forcent pas le produit au même degré qu'une doublure qui en fait partie intégrante, mais encore sont plus coûteuses à poser en raison des opérations d'insertion et de fixation.
Par conséquent, la présente invention a pour objet un gant et un procédé de fabrication de ce gant dans lequel une couche de mousse isolante est formée directement sur une doublure en étoffe amenée à la forme voulue. Non seulement, le procédé de fabrication des gants est économique, parce qu'une doublure simple, non revêtue, est fixée de façon à faire corps avec le revêtement, mais encore, en éliminant la couture après le dépôt du revêtement, il donne un gant isolé fortement imperméable aux fluides.
Un procédé préféré de fabrication de gants selon la présente invention consiste à recouvrir une doublure de gant
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en étoffcEiune mousse, à laisser la mousse s'infiltrer en
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partie dans la doublure et à faire durcir ensuite cette - mousse. Avantageusement,, on plonge la doublure en étoffe dans une composition de revêtement, telle qutun plastisol contenant un agent gonflant (c'est-à-dire un agent chimique .
< apable de dégager un gaz quand on le chauffe à la tempé- rature de décomposition). On laisse le plestiso s'infiltrer danq la doublure non seulement pour obtenir une bonne adhé- rence mais aussi pour que les fibres de la doublure renfor- ' cent le revêtement, ce qui donne au gant une bonne résistance à la déchirure et aux éraflures.
On chauffe ensuite le gant revêtu pour faire fondre le revêtement et pour provoquer sa dilatation sous forme de mousse 'Si on le désire, on peut racouvrir le revêtement de flocs avant ou après le durcisse- . cent pour obtenir les caractéristiques de surface désirées
Selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention, un second revêtement, en particulier un jevêtement qui n'est pas sous forme d'une mousse,
peut être appliqué sur le premier revêtement formé dans le mode de réalisation qu'on vient de décrire* La matière du second Revêtement est choisie de manière à conférer la résistance de irée aux produits chimiques ou d'autres propriété physi ques désirées Ci la surface extérieure du gant ou autre arti- cle Le gant de ce mode de réalisation peut être obtenu en -trempant une doublure en étoffe dans une première matière de Revêtement pouvant mousser, comme un plastisol contenant un ent gonflant, et en chauffant rapidement ce premier re- vêtement pour déterminer la prise en gel du plastisol, sans fusin ou moussage.
On trempe ensuite le gant dans une se- conde matière de revêtement qui ne forme pas de muses mais qu communique des propriétés physiques désirées à la ' surfine extérieure du gant. On chauffe ensuite la doublure du gant pourvue des deux revêtements pendant un laps de temps suffisant et à une température suffisante pour faire mousser
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le premier revêtement et faire fondre les deux revêtements.
Comme dans le mode de réalisation précédent, on peut également munir ce gant de flocs pour modifier sa surface externe
Une caractéristique de la présente invention réside dans le fait qu'il n'est pas nécessaire de placer un moule ou autre surface de mise en forme autour du revêtement avant le moussage. Le revêtement obtenu est néanmoins formé de ce Iules en majeures parties fermées et est sensiblement imper- niable aux fluides. Le revêtement contient une quantité sensible de gaz et est donc un bon isolant En trempant la doublure en étoffe dans la composition de revêtement, on a la certitude que, grâce à la pression hydrostatique, une portion du plabtisol s'infiltre dans la doublure en peu de temps.
Quand on fait ensuite mousser et fondre le revêtement le revêtement et la doublure se combinent pour constituer un produit unitaire dans lequel, le revêtement demousse adhère de lim-même à la doublure en étoffe et est renforcé par les fibres de cette doublure* De cette manière, une réels- tance améliorée au déchirement et aux éraflures est conférée au gant.
Ainsi qu'on le voit à la lecture de l'exposé qui précède, le procédé de la présente invention donne des résultats améliorés tout en réduisant le prix de fabrication.'
D'autres avantages de la présente Invention et de ses divers modes de mise en oeuvre ressortiront au cours de la lecture de la description détaillée qui va suivre et qu'on a faite en se référant au dessin annexé, sur lequel la fig. 1 est une vue en perspective d'un gant fabriqué conformément à la présente invention ; la fig. 2 est une vue en coupe schématique et à grande échelle,montrant une portion de la matière du gant, selon un premier mode de réalisation de la présente inven- tion ;
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la fige 3 est une vue en coupe schématique et à grande échelle d'une portion de la matière, du gant, selon un autre mode de réalisation de la présente invention ; la fig. 4 est une vue en coupe schématique et à grande échelle d'une partie de la matière du gant, selon un troisième mode de réalisation de la présente invention la fige 5 est une vue en coupe schématique ct à grande échelle d'une portion de la matière du gant, selon un quatrième mode de.réalisation de la présente invention.
En examinant d'abord la fig. 1, on voit qu'on y a représenté un gant 10 fabriqué conformément à la présente invention. Le gant 10 comprend une paume 12, un dos (non représenté) et des doigts 13 à 17, toutes ces parties pré- sentant une surface extérieure continue.
Comme représenté sur la fige 2, le gant 10 comprend, dans un mode de réalisation, un envers en tissu 20, comme une doublure en étoffe, et un revêtement externe 22 en mousse.
Les fibres de la doublure en étoffe 20 sont en partie noyées dans le revêtement extérieur en mousse 22, en formant un support de renforcement étroitement uni pour le revêtement extérieur 22 en mousse. La matière constituant le revêtement , extérieur 22 en mousse est de préférence un plastisol de polymères de chlorure de vinyle sous forme d'une mousse et fondu. On comprendra qu'on peut utiliser d'autres mousses, par
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exemple deeousses d'autres plastisols ou d'organosols des mousses d'uréthanne, des mousses de caoutchouc et des mousses d'autres élastomères, ainsi que de plastisols vinyliques.
La doublure en étoffe 20 peut être faite de tout tissu tissé, tricoté ou pressé approprié, obtenu à partir d'une matière fibreuse telle que le coton, la laine ou des fibres syn- thétiques. La doublure peut être amenée à la forme désirée de toute manière connue et être placée sur une forme essentielle.
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,..:t " "! .....;;1 ment rigide correspondant . la forme finale et donnant le contour désiré du gant. L'revêtement extérieur durci maintient le gant au contour de la @rem initial. Comme on l'a reprê- senté sohématiquement sur la fige 2, le revêtement extérieur 22 en mousse s'est en pari;e Infiltré dans la doublure en étoffe 20 et, de ce fait,es fibres de la doublure sont noyées dans lerevêtement extériet: en mousse.
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Le mode de râa... at3an représenté sur la fig. 3 est identique à celui de la ff!.. 2, à uette exception qu'on a prévu un revêtement supplémentaire 24 de flocs. Le revêtement 24 ' ?t peut être constitué par des particules de cuit ou de petites fibres de coton, de laine ou de matière synthétique. Les
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particuleÇlu les fibres individuelles formant les flocs 24 peuvent être partiellement noyées dans le revêtement extérieur de mousse 22 ou peuvent être fixées d'une autre manière, par
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exemple a.l'aide d'un adhésif appliqué après le durcissement du revêtement extérieur. Le revêtement de flocs 24 donne une surface pexturéo au revêtement extérieur 22 isolant et réats- tant aux fluides.
Dans le mode de réalisation représenté sur la fige 4, le gant 10 comprend une doublure en étoffe 20 et un revête- ' ment en mousse 22, comme dans les modes de réalisation des fig. 2 et 3, mais il comprend en outre un revêtement super-
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fic3.a1 extérieur 28. 'Le revêtement 28 adhère directement au revêtement de mousse 22 pour conférer à la surface extérieure du gant des propriétés physiques, telles que la résistance aux produits chimiques, qui ne seraient pas assurées par le revêtement de mousse. De plus, bien que la mousse du revête- ment 22 soit formée surtout de cellules fermées, elle n'a pas une surface lisse, bien qu'elle soit essentiellement étanche aux liquides.
Le revêtement superficiel extérieur 28 constitue une couche de finition plus lisse et plus agréable pour le
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gant 10. Une résine thermoplastique, telle qu'une résine de chlorure de polyvinyle, confient particulièrement bien pour former le revêtement superficiel extérieur 28.
Le mode de réalisation de la tige , est identique à celui de la fige 4 à cette exception qu'une couche de flocs 30 adhère à la surface extérieure 28. La couche de flocs 30 est essentiellement identique à la couche 24 du mode de réalisation de la fige 3 et elle est fixée directement au revêtement superficiel extérieur 28
Conformément au mode de fabrication préféré des gants, formés de la manière qu'on vient de décrire, une doublure en étoffe 20, ayant la forme désirée, est placée sur une forme essentiellement rigide, avant l'application du revête- ment sur cette doublure. On plonge la doublure 20 dans une composition de revêtement et on fait ensuite durcir cette dernière.
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De préférence, on forme le revêtement 22 en mousse . *' en plongeant la doublure en étoffe 20 dans une composition élastomère ou plastique désirée, comme un polymère de chlo rure de vinyle, contenant un agent gonflant. On laisse la composition de revêtement s'infiltrer partiellement dans la doublure en étoffe. On fait durcir et mousser le revêtement en place en le chauffant pour libérer l'agent gonflant et faire fondre la composition de revêtement. Lorsqu'on désire former une couche extérieure de flocage, on peut recouvrir le revêtement 22 de particules de la matière de flocage désirés avant le chadffage, le moussage et la fusion du revêtement, si les flocs peuvent supporter la température de fusion.
Les flocs finissent par adhérer fermement pendant le processus de durcissement. On pourrait. aussi appliquer une couche adhésive sur le revêtement 22 de mousse, après la fusion, et appliquer les flocs sur la couche adhésive*
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On peut également faire initialement mousser le revêtement extérieur 22 par exemple en fouettant mécanique- ment la composition de revêtement pour emprisonner de 1'air et le maintenir en suspension. Ensuite, on plonge la doublure en étoffe dans la matière déjà transformée en mousse.
L'air emprisonné dans la matière est maintenu en suspension pendant tute la durée de la fusion
Quand on forme un gant comportant un revêtement extérieur tel que celui qu'on a décrit au sujet des fig. 4 et 51 on place une doublure en étoffe 20, ayant la forme désirée, sur une forme rigide, et on plonge cette dernière dan une compositon élastomer appropriée cntenant un agent gonflant. On lags la composition s'infiltrer partiellement dans la doublure 20 et on chauffe ensuite pendant peu de temps afin que la composition fasse prise sans fondre ou mousser. On plonge alors la doublure 20 et le revêtement qui a fait prise dans une seconde composition élastomère appro- priée ne contenant pas d'agent gonflant.
On chauffe alors la doublure munie des deux revêtements jusqu'à une température suffisante et pendant un temps suffisant pour que le premier revêtement puisse mousser et que les deux revêtements puissent fondre. Lorsqu'on désire que la surface extérieure 30 comporte un flocage, on applique la matière de flocage sur le second revêtement avant le moussage et la fusion des revêtements ou sur un adhésif appliqué sur le second revêtement après la fusion de ce dernier.
On donne ci-après des exemples non limitatifs de modes de fabrication préférés de gants conformes à la présente
Invention, en indiquant des compositions de revêtement typ ques qui conviennent pour la fabrication de gants conformes à la présente invention :
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EXEMPLE 1
Une composition de plastisol destinée à former un revêtement, -qui est appropriée comprend les produite suivants :
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<tb> Produits <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids <SEP> .
<tb>
<tb>
'Dispersion <SEP> de <SEP> résine <SEP> de <SEP> chlorure
<tb> de <SEP> polyvinyle <SEP> 100
<tb>
<tb> Dioctyl <SEP> phtalate <SEP> servant <SEP> de <SEP> plasti- <SEP> 120-140
<tb> fiant <SEP> 120-140
<tb>
<tb> Résine <SEP> epoxy <SEP> servant <SEP> de <SEP> plastifiant <SEP> 5
<tb> Vinyl <SEP> phosphite <SEP> de <SEP> plomb <SEP> dibasique
<tb> servant <SEP> de <SEP> stabilisant <SEP> 3
<tb>
<tb> Azodicarbonamide <SEP> servant <SEP> d'agent
<tb> gonflant <SEP> 2-4
<tb>
On plonge dans la composition ci-dessus une forme de gant rigide recouverte d'une doublure de gant en étoffe et on la retire. Un portion de la composition s'infiltra dans la doublure en étoffe. On laisse la composition en excès s'égoutter.
On place la forme, la doublure et la composition de revêtement adhérant à cette dernière dans un four de fusion qui se trouve à une température comprise entre 177 et 204 C. On:. maintient le gant dans le four de fusion pendant 15 à 17 minutes et on l'enlevé. Il se forme un revêtement fondu continu de mousse, résistant aux fluides et isont ayant une teneur en gaz élevée ainsi que des cellules en majorité fermées.
Le revêtement adhère automatiquemtn à la doublure en étoffe et il est supporté et renforcé par celle-ci. Le gant possède une résistance élevée aux éraflures et aux déchirures,
EXEMPLE !1
On prépare une première composition de plastisol. telle que décrite dans l'exemple I, ci-dessus.
On prépare également une seconde composition de plastisol destinée à former un revêtement et contenant les produits suivants : i
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<tb> Matière <SEP> Parties <SEP> en <SEP> poids
<tb>
<tb> Dispersion <SEP> de <SEP> résine <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> de
<tb> polyvinyle <SEP> 100
<tb>
<tb> Dioctyl <SEP> phtalate <SEP> servant <SEP> de <SEP> plastifiant <SEP> 100-115
<tb>
<tb> Résine <SEP> epoxy <SEP> servant <SEP> de <SEP> plastifiant <SEP> 5
<tb>
<tb> Vinyl <SEP> phosphite <SEP> de <SEP> plomb <SEP> dibasique
<tb> servant <SEP> de <SEP> stabilisant <SEP> 4
<tb>
On recouvre une forme rigide de gant avec la doublure de gant en étoffe et on plonge la doublure dans la première compositon de plastisol avant la formule donnée dans 1'exeem- ple 1 et contenant l'agent gonflant sensible à la chaleur constitué par
l'azodicarbonamide. On retire la doublure de gant de cette composition* Une portion de la composition s'in- filtre déifia doublure en étoffe* On laisse la composition en excès d'égoutter. On introduit la forme, la doublure en étoffe et le revêtement dans un four de fusion chauffé entre 177 et 204 C pendnat 2 à 3miniutes laps de temps qui est suffisant pour que le plastisol prenne en gel sans que le revêtement fonde ou mousse. On retire du four la forme, la doublure et le revêtement pris en gel et on plonge le gant dans la seconde composition de plastisol décrite ci-dessus.
On enlève le gant de la seconde composition et on la laisse égoutter. On place ensuite le gant dans un four de fusion chauffé entre 177 et 214 C et on 1'y laisse pendant 15 à 17 minutes. Dans le four de fusion, le revêtement de trouvant immédiatement à la suite de la doublure se dilate en formant une mousse et les deux revêtements fondent, en formant un revêtement de mousse continu, isolant et résistant aux flui- des, adjacent à la doublure en étoffe et renforcé par celle- ci, et il se forme également un revêtement extérieur continu, uni et résistant aux fluides, sur le dessus du revêtement de mousse.
Dans les exemples ci-dessus,il est bien entendu que
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aient été trouvés particulièrement appropriés pour fabriquer des gants conformément à la présente invention, on peut for- mer dtautres mousses élastomères apropriées à partir d'or- ganosols, de caoutchoucs, d'uréthanne ou d'autres composés.
Lorsqu'on applique deux revêtements sur la doublure de gant, le revêtement extérieur ou second revêtement peut être fait d'un composé identique à celui du revêtement intérieur ou premier revêtement, mais ne comportant pas d'agent gon- fiant. Il se pourrait également que le second revêtement ou revêtement extérieur soit fait d'une composition diffé- rente, selon les caractéristiques physiques désirées. Il est bien entendu que le sech revêtement peut être appliqué aprbs le mousser du premier revêtement, et non avant ce moussage, comme décrit ci-dessus.
Il ressort de ce qui précède que, bien qu'on ait décrit plusieurs modes de réalisation préférés, on peut y apporter de nombreuses modifications s ans sortir pour cela du cadre de la présente invention.