Procédé et dispositif pour produire des boyaux artificiels
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un dispositif pour produire des boyaux artificiels pour
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peau, etc.
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une méthode consistant en ce que les produits de départ fibreux d'origine animale, par exemple les déchets de peau, chaulés de la manière habituelle, étaient débarrassés, par lavage, des résidus adhérents provenant, du chaulage, trana-
formés, par l'action d'un acide, en un produit gonflé d'un
pH de 3 environ, ensuite découpés en petits dés, puis défi-
brés à l'aide de cylindres cannelée et finalement convertis,
<EMI ID=5.1> ment mélangée. Cette pâte de fibres, à 10-12% environ d'extrait sec, constitue la matière de départ pour la pro- duction de gaines tubulaires artificielles pour charcute- rie, par extrusion à travers des filières à interstice an-
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Une partie essentielle de la matière première fibreuse d'origine animale ainsi traitée provient de la préparation du cuir. Il est inévitable que des particules résiduelles de la couche dite "fleur" parviennent dans le tissu conjonc-
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est impossible d'éliminer, même en procédant à un triage
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puretés, notamment celles de nature microparticulaire, avant de soumettre la masse au processus de défibrage et de pro- céder à la préparation d'une pâte de fibres susceptible de formage. Ces parcelles dermiques en forme de nodules, qui proviennent de la "fleur", résistent facilement au défibra-
ge et, vu leur nature gommeuse, peuvent traverser la filiè-
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ficiel, ces parcelles se rétrécissent, se détachent de la structure dermique nouvellement formée et laissent des pores ou trous dans le boyau artificiel, lequel devient ainsi inutilisable,.ou bien, obstruent les filières. Pour pallier ces inconvénients, on adopte des dispositions particulières,
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la masse de pâte dermique vers la filière. Outre que les éléments tamiseurs employés à cette fin, et qui présentent des fentes ou trous ayant la finesse requise, exigent un nettoyage fréquent, ils impliquent une élévation assez im- portante de la pression dans les canalisations allant à la filière de formage des boyaux.
Pour cette raison, les pressions à appliquer, qui sont <EMI ID=11.1>
permettent pas d'augmenter la production par une élévation, souhaitable en soi, de la teneur en extrait sec; au contraire, ces pressions entraînent avant tout une baisse de la
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de l'incorporation d'une quantité d'eau appropriée.
Il résulte de ce qui précède que, d'une part, la méthode suivie à ce jour est fastidieuse, étant donné les nombreux transferts de la matière, à savoir, vers les cylindres cannelés et.de là vers les boudineuses et les dispositifs de tamisage et que, d'autre part, l'appareillage utilisé absorbe une puissance élevée. De plus, le contra.. le de la teneur en extrait sec et l'ajustement, préalablement au façonnage des boyaux, d'une consistance convenant
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-de travail.
Un autre désavantage de ce procédé connu consiste en ce que le défibrage de la peau à l'aide de cylindres cannelés, ou dispositifs analogues, ne permet pas de dégager parfaitement les fibres qui présentent une longueur relativement importante. Dans ce mode de traitement, seules de petites zones de la surface des petites parcelles de peau sont momentanément retenues, déchiquetées et écrasées, ce qui donne lieu à la formation de fragmente de fibres plus ou moins courts.
Partant de ce qui précède, la présente invention a pour but d'éliminer les opérations de transfert et de traiter la matière grossièrement prébroyée, en un cycle de tra-
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alimentée en matière aussi exempte que possible de nodules.
. L'invention vise en outre à permettre la mise en oeuvre de <EMI ID=15.1> c'est-à-dire, le traitement, même sans addition d'eau,
d'une pâte de fibres qui nécessite, au cours du séchage ul- térieur du boyau artificiel fini, des durées de séchage plus courtes, soit, un apport de chaleur moins important.
Ce problème est résolu par le procédé suivant l'inven- tion, lequel est caractérisé en ce que, pour rompre et désa- gréger les structures fibreuses, on soumet la matière pré- broyée et gonflée à une pression d'écrasement entre surfa- ces parallèles et l'amène ensuite à la filière à boyaux.
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vant l'invention, a pour effet d'écraser les fibres de tel- le manière que leur structure se désagrège et qu'elles peu-
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effort de traction, même peu élevé. On obtient ainsi une masse fibreuse pratiquement homogène, qui peut être acheminée vers l'aval sous l'effet de la pression d'écrasement, sans transvasement, tout en pouvant présenter une teneur plus élevée en extrait sec. Ainsi, le procédé suivant l'inven- tion élimine, d'une part, le travail et l'appareillage qui étaient nécessaires à ce jour pour les transferts et, d'au- ;
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gie qui en résultaient.
On a constaté que, dans le cas de filières particuliè- rement fines - par exemple destinées aux gaines très fines pour la charcuterie, soit, des boyaux dite "à corde" -,
il était très avantageux de faire suivre la première appli- cation. de la pression d'écrasement d'une seconde application de cette pression. Ceci offre un avantage en ce que les nodules individuels, qui seraient éventuellement demeurés à l'état non défibré après le premier échelon, sont attaqués et désintégrés avec certitude au cours des échoIons-suivants.
Un appareil suivant l'invention, qui convient pour
la mise en oeuvre du nouveau procédé, est caractérisé par un broyeur grossier et par un système d'alimentation sous pression, prévu en aval de ce broyeur et suivi lui-même d'une
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biles l'une par rapport 4 l'autre et reliées par des condui- tes à une filière à boyaux. D'autres détails et avantages
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vention.
Dans ces dessins :
La fig. 1 représente un dispositif pour la production de boyaux artificiels pour la charcuterie.
La fig. 2 représente une presse d'écrasement, partie
en coupe;
-La fig. 3 représente une partie de la presse suivant la fig. 2, en coupe le long de la ligne A-A.
La fig. 4 représente, en coupe longitudinale, une fi- lière à boyaux munie d'un tube distributeur.
La fig.�5 représente'un dispositif à deux échelons
pour la production de boyaux de charcuterie artificiels.
La fig. 6 est une vue en coupe de deux corps d'écrasé- ment, d'une forme particulière.
La fig. 7 est une vue schématique d'un dispositif com- portant, dans le second échelon, deux presses d'écrasement branchées en parallèle.
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d'une presse d'écrasement.
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réservoir pour le produit de départ, lavé et gonflé d'une manière habituelle; 2 désigne une machine à découper en la- nières, entraînée par un moteur 2', tandis que 3 désigne un dispositif d'alimentation sous pression consistant 'en une vis transporteuse. Cette vis transporteuse, entraînée par
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comprimée et écrasée entre les faces parallèles du piston
9 et de la table de presse 10, respectivement (voir fig. 2). Dans l'exemple représenté, la matière est acheminée vers
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la conduite noua l'effet de la pression exercée par la presse 5. Il va de soi que l'on' peut prévoir, pour l'avancement de la matière, des pompes spéciales ou, par exemple,
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l'autre. Dans ce cas, le piston intérieur produit l'écrasement, tandis que le piston extérieur, à section annulaire,
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déplacent alternativement et en cadence de bas en haut et
<EMI ID=29.1> .Ainsi qu'il a été dit plus haut, la structure fibreuse du produit de départ est désagrégée par la presse d'écrase- ment, ce produit étant converti en une masse homogène par l'intervention des éléments suivants du dispositif.
Après que de l'eau, des solutions de tanin, etc., ont
été éventuellement introduites dans les mélangeurs 6', à travers les conduites d'amenée 6" et 6"', le système tami- seur 7 retient les nodules de peau qui pourraient encore
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Ainsi, tout le processus se déroule de façon continue, jusqu'à la formation des boyaux.
La presse écraseuse 5 se compose essentiellement, dans l'exemple de réalisation suivant la fig. 2, d'un poinçon 9, mû par un excentrique, non représenté, ou par des moyens <EMI ID=32.1>
la table de presse se trouve un orifice d'arrivée central
11, à travers lequel la pâte venant de la presse transporteuse 3 parvient entre le poinçon 9 et la table 10. On prévoit en outre des orifices de passage 12 répartis uniforme" ment sur la périphérie, au bord de la table de presse 10, orifices qui communiquent avec les conduites 13. La matière parvient des conduites 13 dans une conduite 6, laquelle aboutit à la filière à boyaux, éventuellement à travers les dispositifs de transformation tels que spécifiés plus haut.
Suivant la fig. 4, la filière à boyaux comprend un
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rotation par rapport à cette enveloppe, ainsi qu'il est connu en soi. Autour de la filière à boyaux est disposé un
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tissent plusieurs conduites d'amenée 17 pour la pâte conditionnée pour ltextrusion, tandis que des raccords 18, qui se terminent par une partie rétréci* conique, partent du tube 16, pour déboucher dans l'intérieur de l'interstice
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tait le cas jusqu'à présent, la filière est alimentée par
un grand nombre de tubes de petit calibre, la disposition suivant l'invention offrant ainsi uno sécurité supplémentaire en ce sens que des accumulations nuisibles ne risquent pas de compromettre le déroulement continu désiré du procédé, même si l'on met en oeuvre des pâtes de fibres d'une plus grande consistance.
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peut comporter une légère variante, à savoir, être munie de deux pistons, le piston extérieur 19 ayant une section annulaire. Lorsque lé piston intérieur 20 descend, le piston extérieur remonte, et vice versa. Le piston annulaire 19 exerce uniquement une fonction de transport, en refoulant la matière écrasée vers les conduites 13.
Par leur action d'écrasement, les presses de deux espèces attaquent les nodules mentionnés plus haut et les défibrent, sans que se manifeste l'effet de déchiquetage qui se produit lors du.cylindrage, en particulier à l'aide de cylindres cannelés, ou lors du déchirement. Normalement, toutes les parcelles de "fleur" sont attaquées de telle manière que leur écrasement est assuré sans difficulté et qu'il ne se forme pas de déchirures sur le boyau artificiel terminé. On a constaté que, dans le cas de filières annulaires particulièrement fines, qui servent à produire des boyaux à saucisson particulièrement fin", il était avantageux de faire suivre la première presse écraseuse par une autre presse. première
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écraseuse 5, une presse écraseuse 5' de construction appropriée, de sorte que, dans ce système, il se produit un double écrasement.
La matière venant du réservoir 1 parvient, après avoir traversé une machine à découper en lanières 2 et une presse transporteuse 3, à travers la conduite 4, dans l'orifice d'amenée central 11 de la table de presse 10, où elle est écrasée, tout en étant refoulée radialement vers l'extérieur, , dans le sens des flèches, par le poinçon 9 de la presse,
animé d'un mouvement de montée et de descente. La matière écrasée est refoulée, à partir'des ouvertures de passage 12 situées sur la périphérie de la table de la presse, vers les conduites 13t et parvient ensuite, à travers la conduite de communication 6, à une ouverture d'amenée centrale appropriée, dans l'espace compris entre la table de travail et le poinçon de la seconde presse 5', laquelle est d'une construction <EMI ID=39.1>
comme il a été dit plus haut, la matière, après avoir subi un double écrasement, traverse un mélangeur 6', éventuelle-
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saucisson, etc.
Il.va de soi que l'on peut prévoir un nombre d'échelons supérieur à deux et que, par exemple, l'interstice peut diminuer d'un échelon au suivant; éventuellement, les coups d'écrasement peuvent être appliqués à une cadence plus rapide que dans le premier échelon, soit, l'échelon précédent considéré. De même, la conduite 6 peut être bifurquée et. l'on peut brancher deux presses 5' en parallèle, en aval de la première presse 5, les dimensions des interstices de
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glissement éventuel des parcelles de peau entre la table et le poinçon.
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1. Procédé pour préparer des boyaux artificiels pour charcuterie, à partir,de matières premières d'origine animale gonflées et grossièrement prébroyées, caractérisé en ce que, pour rompre et désagréger les structures fibreuses, on
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crasement entre surfaces parallèles et l'amène ensuite à une filière de façonnage de boyaux.