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Procédé de préparation de composés aromatique@ oxygéné*.
La présente invention se rapporte à des perfectionne- ment. apportés à la préparation de composés aromatique. oxy- génie et concerne plut particulièrement la préparation d'hydroxybenzènes à partir de cyclohexane et d'alcoylcyclohexanets
Bien que des procédés soient connus dans ce domaine pour la préparation d'hydroxybenzènes, ce* procédés déjà connus ne donnent pas entière satisfaction du point de vue des rendements et de la facilite opératoire.
Un objet de l'invention est d'apporter un procédé amélioré de production d'hydroxybenzènes à partir de cyclohexa- ne et d'alcoylcyclohexanes.
Un autre objet de l'invention est l'oxydation d'un alcoylcyclohexane en réduisant au minimum la quantitéde produit non cyclique.
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D'autres objets apparaîtront au coure de la description suivante de l'invention.
Dans la description qui suit, les termes "cyclohexane", "cyclohexanol" et "cyclohexanone" sont utilisés pour simpli- fier la description. Toutefois, cette description entende inclure les dérivée alcoylés de ces composés,dans lesquels un ou plusieurs groupes alcoyle sont attachés au noyau.
Par "hydroxybensène" on entend un benzène ayant au moins un groupe hydroxyle attaché à un carbone du noyau.
Conformément à la présente invention, le cyclohexane est oxydé avec de l'oxygène moléculaire gazeux en présence d'un composé de bore tel que l'acide borique et ses anhydri- des, capable de réagir avec le cyclohexanol formé dans ladite oxydation pour former un composé de bore pendant l'oxydation. Par la suite, le cyclohexane qui n'a pas réagi est séparé et on traite les produits restants de l'oxyda- tion par exemple par hydrolyse pour libérer le cyclohexanol.
Ensuite le cyclohexanol, de préférence conjointement avec d'autres précurseurs d'hydroxybenzène en mélange avec lui, est déshydrogéné pour produire l'hydroxybensène désiré.
Par le procédé de la présente invention, on peut aisément réaliser la préparation d'hydroxybenzènes via l'oxy- dation du cyclohexane, alors qu'antérieurement on obtenait des sélectivités médiocres en les précurseurs appropriés et/ou il fallait des séquences opératoires complexes. Par exemple, dans l'oxydation du méthylcyclohexane, il a été initialement montré que les précurseurs du crésol n'étaient pas obtenus en quantités importantes. Un brevet de Parkas et coll., le brevet américain No 2.410.642 publié en 1946, déclare que le produit oxygéné "consiste principalement en un mélange de parties égales en poids de 1-méthylcyclohexanol et de 2-heptanone".
Aucune de ces matières, l'alcool
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tertiaire ou la cétone acyclique, ne peut être déshydrogi" née en crésol.
Dougherty, Jr et coll., brevet smér.caiu' Na 2.609.39$, publié en 1952, connaît la formation sélective, de liai.* cool tertiaire et de la cétone acyclique dans l'oxydation
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conventionnelle du méthyleyclohexane et propose un procédé en deux stades pour la préparation d'alcool. secondaires, Leur procédé envisage d'abord la formation de l'hydropeoX1. de et en second lieu la déperoxydation en l'alcool secon- daire. Toutefois, en plus des problèmes complexes associés à un procédé en deux stades, leur mode opératoire présente l'inconvénient que la sélectivité est relativement faible.
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Les cyclohexanes et alcoyleyclohexanes envisagés dans la présente invention pauumt|8tre représentés par la formule générique suivante :
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dans laquelle n est un nombre entier de 0 à 3 inclus et R est un groupe alcoyle ayant 1 à 10 atomes de carbone par molécule, de préférence 1 A 6. Lorsque n est plus grand que 1, les R peuvent être des groupes alcoyle identiques ou mixtes. Le groupe alcoyle peut être normal ou à chaîne
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ramifiée. Des exemples dialcoyloyelchexante sont 1 m'thylcyclohexane , t.buty3.cyolohexane, diéthyloyelohexanst tari. m'ylcyclohexane, mêthyléthyleyclohexane et méthylilopro- pylcyclohexane.
Lorsque le nombre de groupes alcoyle ou d'atomes de carbone dans un groupe alcoyle augmente, la sélectivité de
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l'oxydation du noyau pour former des précurseurs d hydro,x3r. benzène diminue. En général, lorsque le nombre d'atomes de carbone secondaires et tertiaires dans la chaîne latérale augmente, la tendance envers l'oxydation de la chaîne Jeté, rale augmente.
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L'air est normalement employé pour fournir l'oxygène moléculaire, bien que l'on puisse également employer des mélanges d'oxygène avec des Cas inertes dans lesquels l'oxygèn est présent en quantités plus grandes ou plus petites que dans l'air.
Les températures de réaction d'oxydation appropriée* sont en gros de 75 à 300 C, avantageusement de 100 à 200 C et de préférence de 140 à 180*C. Dans le cas des alcoyley. clohexanes, les températures inférieures conduisent à une formation accrue d'alcools tertiaires. En général ce résultat est indésirable parce que ces composés ne sont pas convertibles en les hydroxybensènes et, comme on le décrit plus loin, on doit les recycler.
Il est nécessaire que, pendant la réaction d'oxydation, il y ait une élimination efficace de l'eau qui est formée par oxydation et estérification ou qui est contenue dans l'air alimenté, ou formée par déshydratation du composé de bore. L'enlèvement de l'eau est effectué de préférence en éliminant continuellement un azéotrope hydrocarbure-eau pendant la réaction, en condensant l'azéotrope, en séparant l'eau et en recyclant l'hydrocarbure à la réaction. On peut employer également d'autres méthodes d'élimination de l'eau.
La pression de réaction est maintenue à un niveau suffisant pour assurer que l'hydrocarbure demeure en phase liquide à la température de réaction, tout en permettant en même temps un degré élevé de distillation de l'azéotrope hydrocarbure-eau, en sorte de faciliter l'élimination de l'eau. A titre d'illustration les pressions vont de 0,7 à 35 kg/cm2 au manomètre.
On peut utiliser un initiateur de réaction, par exemple une cycloalcanone. La durée de réaction est généralement
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dans l'intervalle de 10 minutes à 15 heures; en général une converti on d'environ 5 A 20% du cyclohexane charge est souhaitable.
Comme particularité essentielle de l'oxydation, un composé de bore capable de réagir avec le cyclohexanol pro- duit pour former un nouveau composé contenant du bore, par exemple l'ester borique, est maintenu en mélange avec les réactifs au cours de la réaction d'oxydation. On a trouve que la sélectivité de la réaction d'oxydation en cyclohexa- nol et cyclohexanone en général, et en cyclohexanol en par- ticulier, est nettement favorisée par la présence dudit com- posé de bore pendant la réaction.
les composés de bore qui sont utilisés dans la présente invention sont dea composés qui peuvent réagir avec le cy- clohexanol formé comme produit d'oxydation, en vue de former un ester borique dans les conditions de la réaction d'oxy- dation. Telle qu'on l'utilise dans la présente invention, cette définition comprend aussi les composés de bore qui peuvent réagir avec l'hydroperoxyde de cyclohexyle pour former des composés borates ou perboratés.
Les composés de bore préférés sont l'acide borique, l'acide métaborique, l'acide tétraborique, l'oxyde de bore ou leurs mélanges. Les esters de bore, comme par exemple le borate de méthyle, le borate d'éthyle, etc. peuvent être employés. D'autre. composés de bore dont le métaborate d'éthyle, le triborate d'éthyle, l'acide éthylborique et les diverses contre-parties méthylées, propylées, etc. peu- @ vent également servir.
Bien que la présente invention ne soit pas limitée par une théorie, on suppose que le cyclohexanol et/ou l'hydro- peroxyde de cyclohexyle formés initialement pendant l'oxyda- tion du cyclohexane réagit avec le composé de bore pour for-
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mer un ester borique qui résiste à une oxydation supplé- mentaire. L'acide borique ou les formes anhydres de celui-ci sont supposés réagir directement avec le cyclohexanol ou l'hydroperoxyde de cyclohexyle dans les conditions d'oxydation pour former des asters boriques. D'un autre cote les entera borique. utilisée comme additif.
sont sensés réagir par une réaction de transestérification pour former des borate* de cyclohexyle, tandis que lea autres composée de bore cités aont supposés réagir par l'un ou l'autre ou par une combinaison de ces types de réaction.
Les composés de bore sont utilisés en une quantité officace pour améliorer la sélectivité de la réaction d'oxyda- tion. Il est souhaitable d'employer suffisamment de composé de bore pour apporter l'équivalent de 1 mole d'acide borique, calculée an H3BO3, par mole de cyclohexanol formé. On peut en utiliser des quantités moindres lorsqu'on admet de moins bonnes améliorations de la sélectivité. On préfère employer des quantités du composé de bore supérieure. à la quantité indiquée plus haut en vue d'assurer la réaction avec tout le cyclohexanol.
Bien que la sélectivité d'oxydation en un mélange du cyclohexanol et de la cyclohexanone soit améliorée par la présence de quantités même ..se. faibles du composé de bore, la sélectivité de réaction est considérablement favorisée par l'utilisation de grandes quantités du composé de bore et en outre la presque totalité du produit est obtenuesous forme de cyclohexanol. En tant que maximum pratique, on ne retire pas un avantage supplémentaire à utiliser des quantités du composé de bore supérieures à environ 10 fois la quantité nécessaire à la formation du borate de tricyclohexyle.
Au terme de la réaction d'oxydation, le cyclohexane qui n'a pas réagi peut être séparé sous forme de distillât*
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Les produits de réaction restants peuvent alors être traités pour libérer le cyclohexanol. Ceci - fait de préférence par hydrolyse au cours de laquelle de l'eau en excès par rapport à la quantité nécessaire pour hydrolyser la totalité de l'es- ter borique est ajoutée, et le mélange résultant est chauffé à environ 50 à 150 C pendant 5 minutes à 2 heures. D'autres techniques de récupération du cyclohexanol comme l'alcooly- se, la transestérification, etc. peuvent également être em- ployées.
Dans la mise en oeuvre préférée, le mélange de réaction d'oxydation est hydrolyse préalablement à la sépa- ration du cyclohexane n'ayant pas réagi. Après achèvement de l'hydrolyse, on filtre le mélange hydrolyse pour élimi- ner l'acide borique solide, on décante le filtrât pour séparer une phase aqueuse d'une phase organique et on distille la phase organique pour séparer le cyclohexane n'ayant pas réagi d'une fraction contenant principalement du cyclo- hexanol. Le cyclohexane n'ayant pas réagi peut être recyclé à l'oxydation. On peut récupérer l'acids borique et le recycler également au stade d'oxydation.
La fraction cyclohexanol résultante contient le cyclohexanol et la cyclohexanone dans un rapport généralement dans la gamme de 1,5/1 à 1000/1 partie de cyclohexanol par rapport à la cyclohexanone. Le mélange contient aussi environ 5 à 25% en poids de produits oxygénés autres que le cyclohexanol et la cyclohexanone.
Préalablement à la déahydrogénation, on peut traiter la fraction cyclohexanone et cyclohexanol avec une solution diluée aqueuse caustique ou basique, comme par exemple une solution d'hydroxyde de sodium ou de potassium, pour éliminer les impuretés. Toutefois, ce traitement n'est pas nécessaire pour appliquer avec succès l'invention.
Le cyclohexanol peut être séparé à l'état très pur par
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distillation avant déshydrogénation, mais ceci n'est géné- ralement pas souhaitable.
Dans l'oxydation du méthylcyclohexane, il se forme une certaine quantité d'alcool tertiaire. Comme ces alcool* ne sont pas transformables en crésols par déshydrogénation, leur formation conduit à une perte sèche dans la conversion globale en une passe. Un autre objet de la présente invention est de traiter les alcools tertiaires de manière à permettre leur recyclage. Trois méthodes sont proposées.
Préalablement à la déshydrogénation, on distille la mélange alcool-cétone et l'alcool tertiaire, le 1-méthylcyclohexanol bouillant à 155 C et la cétone acyclique, la 2-heptanone bouillant à 150 C, passent comme distillât.
Les précurseurs de crésol bouillent dans l'intervalle de 162-174 C. L'alcool tertiaire dans le distillât est alors déshydraté, par exemple par contact en phase vapeur avec de l'alumine à des températures de 200 a 400 C. L'oléfine résultante,le méthylcyclohexène, est hydrogéné pour redon- ner la matière de départ. L'hydrogénation peut être effectuée de toute manière conventionnelle, par exemple en phase vapeur sur un catalyseur au nickel, contenant du nickel, du platine ou du palladium, à des températures entre 100 et 200 C.
Dans une seconde méthode, l'alcool tertiaire séparé est simultanément déshydraté et déshydrogéné en l'alcoyl- benzène correspondant. On recueille l'alcoylbenzène comme sous-produit du procédé ou on l'hydrogénise en l'alcoylcyclohexane servant de matière première.
La troisième méthode consiste à faire passer le mélange alcool-cétone directement à la zone de déshydrogénation, sans élimination préalable de l'alcool tertiaire. Dans ce cas, l'alcool tertiaire est converti en l'alcoylbenzène correspon-
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dant dans la m4m* sono où ne formant las hydroxyben.6n...
Postérieurement A la déshydrogénation, on sépare les alcoyl. benzènes à bas point d'ébullition d'avec les hydroxybonxàn4.
Comme dans la seconde méthode, l'alcoylbenz6ne est éliminé comme sous-produit ou recyclé après hydrogénation*
La déshydrogénation est effectuée en présence d'hydro-
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gène A des températures allant d'environ 25000 1 475.0 et sous des pressions comprises entre 100 cnua Hg et 3 atmo.ph6res. Les températures préférées sont de 325 A 375*0 et l'on préfère spécialement la pression atmosphérique.
La vitesse spatiale horaire à l'état liquide du mélan- ge chargé à la déahydrogénation est en gros de 0,3 à 2,5, avantageusement de 0,6 à 1 et de préférence de 0,7 à 0,8.
Le rapport molaire d'hydrogène est de l'ordre de 1 à 15 et de préférence de 4 à 8 moles d'hydrogène par mole de cyclo- hexanol et cyclohexanone totaux.
Le catalyseur de déshydrogénation préféré est le pla- tine sur charbon, ce catalyseur comprenant environ 0,5 à 5% en poids de platine sur du charbon. Toutefois on peut employer d'autres catalyseurs de déshydrogénation dont le nickel, le palladium, le cobalt, le cuivre, le sine, etc...
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Comme des alcoylcyclohexanes sont généralement synthé. tisés par l'hydrogénation de 1aïcoylbenzbae correspondant, le procédé suivant, où on utilise ltalcoylbanzène comme ma- tière première, est une forme de réalisation de la présents invention. Pour la simplicité on donne un exemple spécifique dans lequel on utilise du toluène comme matière de départ.
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En premier lieu, le toluène ait hydrogène en aéthyley- clohexane. Cette dernière matière est oxydé*, dans les con- ditions décrites antérieurement, en précurseurs de orésol,
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l'alcool tertiaire et autres matières. Dans 16 troisièr
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stade, les précurseurs de crésol et l'alcool t.rt: 1re sont déshydrogénés respectivement en crésol et toluène. On re- cycle le toluène au premier stade et on retire le @résol en tant que produit.
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Un autre aspect unique de la présente réaotioi d'oxydation est la formation de glycols et d'esters. Par exemple, dans l'oxydation du méthyloyclohexane en présence de composéa de bore, on a trouvé que plus de 5% du produit de réaction est le 1,2-méthylcyclohexane diol. Ce glycol est con- verti directement en crésol dans les conditions de déshydro- génation. Des esters sont formés à un degré moindre que les glycols. On peut aisément les convertir en précurseurs de crésols par saponification.
Les plus importantes dans la présente invention sont les réactions qui conduisent à la formation de phénol et de crésols. Lorsqu'on désire former du phénol, la matière première est le cyclohexane. D'un autre coté, lorsqu'on désire
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des crésols, la matière première est le méthylcyclohsuwe. S'il cherche A obtenir d'autres hydroxybensènea, l'homme de métier peut aisément choisir la matière première appropriée pour obtenir les intermédiaires désirée, à savoir des cétones et/ou alcools cycliques, et le produit déshydrogéné dé-
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airé, 1 savoir les hydroxybansènes, conformément aux ensei- gnements de l'invention.
La conversion de la cyclohexanone et du cyclohexanol en phénol est maintenue A environ 50 à 100% et de préférence au moins A 75% par passe.
Le phénol est récupéré par distillation, par exemple
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de la manière exposée dans les demandes de !a'tvsts aaérieêi- ne de Feder et coll., Sériai Ho 29.816 du 11 lui 1960 et Serial No 35.127 du 10 juin 1900. Ces conditions s'appli-
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quent également A la d,.h1dro,nat1on des alcoyleyalohezuo-
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ne* et alcoylcyclohexanols.
Les exemple* qui suivent illustrent l'invention.
Exemple 1 On mélange du cyclohexane, en une quantité de 2711 g, avec environ 450 g d'acide borique. On charge ce mélange dans un réacteur à revêtement de verre muni d'un départ de vapeur, d'un condenseur et d'un séparateur d'eau et chauffé à environ 165*C.
On fait passer un mélange ..eux , environ 4% d'oxygène dans de l'azots à travers le mélange, à raison de 4.0 litres par minute pendant 5 heures. On maintient la température de réaction à environ 165-167 C et la pression de réaction à environ 8,6 kg/cm2 au manomètre.
Pendant la réaction des vapeurs sont continuellement éliminées du réacteur, condensées, l'eau séparée, et le cyclohexane est retourné . la réaction.
On mélange le mélange de réaction avec 200 parties d'eau et on agite à reflux (environ 70*0) pendant 1 heure pour hydrolyser les esters boriques. On filtre le mélange résultant pour séparer l'acide borique et on décante pour séparer une phase organique d'une phase aqueuse. On extrait la pha- se aqueuse avec une petite quantité de cyclohexane et on combine l'extrait avec la phase organique; on distille le mélange résultant pour séparer la cyclohexanone, comme distillat, d'avec une fraction cyclohexanol comme queues. La fraction cyclohexanol, en une quantité de 360 ,contient environ 82% de cyclohexanol, environ 3% de cyclohexanone, le restant étant constitué par d'autres produits oxygénés.
On vaporise la fraction cyclohexanol et on la mélange avec 4 à 8 moles d'hydrogène par mole de cyclohexanol et de cyclohexanone. On utilise un catalyseur de déshydrogénation au platine (à 2%) sur charbon actif. Le mélange à l'état de
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vapeur est mis en contact avec le catalyseur à une tempéra- ture de 380-385 C et à une vitesse spatiale horaire à l'état liquide de 0,7. Le phénol produit est récupéré à l'état très pur par distillation sous pression réduite. On refroi- dit le mélange de déshydrogénation à environ 50 C et l'on sépare la vapeur d'avec le mélange de produits liquides.
On distille le mélange de produite dans une colonne à dit* tiller opérant à 52 C de température en tête et sous une pression en tête de 100 mm Hg, ainsi qu'à une température à la base de 128 C. Le distillat initial est condensé et dé- canté pour séparer la phase phénol de la phase aqueuse et la phase phénol est renvoyée à la colonne. Lorsque le distil- lat ne contient plus de phase aqueuse, on réduit la pression en tête à 40 mm Hg et on porte la température à 50 C, tandis que la température des queues est' 118 C. Le rapport de reflux est de 33/1* Après une petite fraction de tête (3-4% de la charge), on obtient du phénol de très grande pureté comme produit distillé.
Le rendement molaire en phénol par rapport au cyclohexa- ne ayant réagi est d'environ 83%.
Exemple 2
On répète l'exemple 1, saut que l'on utilise seulement environ 300 g d'acide borique. La fraction cyclohexanol après séparation du cyclohexane n'ayant pas réagi et hydro- lyse contient,environ 76% de cyclohexanol, 4% de cyclohexa- none, le restant étant constitué par d'autre. produits oxy- gênés.
On déshydrogénime ce mélange comme décrit à l'exemple 1.
La sélectivité molaire globale en phénol est de 78%.
Exemple 3
On répète l'exemple 1 en utilisant seulement 150 g d'a- cide borique. La fraction cyclohexanol après séparation du
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cyclohexane et hydrolyse contient environ 60% de cyclohexa- nol, 15% de cyclohexanone, le restant étant représenté par d'autres produits oxygénés du cyclohexane.
Le mélange est déshydrogéné comme décrit à l'exemple 1, sauf que l'on utilise 2% de nickel sur kieselguhr au lieu du catalyseur au platine sur charbon.
La sélectivité molaire globale en phénol est de 70%.
. Exemple 4
On répète l'exemple 3 en utilisant environ 100 g d'oxy- de de bore au lieu d'acide borique. On obtient des résultats sensiblement similaires*
Exemple
A titre de comparaison avec les exemples 1 à 4, sans utiliser d'acide borique et en conduisant la réaction comme décrit à l'exemple 1, on obtient un mélange d'oxydation qui contient environ 30% de cyclohexanol, 30% de oyclohexanone et 40% d'autres produits oxygénés.
Après déshydrogénation comme décrit à l'exemple 1, la sélectivité molaire du cyclohexane en phénol est seulement de $6%.
Exemple
Dans un autoclave de 2 litres on oxyde trois échantil-
Ions de 1000 g de méthylcyclohexane de qualité technique.
L'oxydant est un courant contenant 4% d'oxygène en volume.
Dans les deux premiers essais, on utilise 10% en poids d'a- cide borique par rapport au méthylcyclohexane. Dans le troi- sième essai, on utilise 71 g d'acide métaborique en présence de 10 ppm de cobalt sous forme de naphténate et de 0,3 g d'acétaldéhyde comme initiateur. Préalablement à l'oxydation on déshydrate l'acide borique en acide métaborique en faisant passer de l'azote pendant une heure pour enlever l'eau.
Le tableau montre les conditions d'oxydation, le pourcenta-
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ge de conversion, les groames d'sffluent du r4 ot ur et les grammes de phase organique. La part* d'affluent du réacteur est due à l'évaporation, à la manipulation, etc. et non à la formation de produite de décomposition. L'effluent du réacteur est traité comme décrit à l'exemple 1 en vue d'obtenir la phase organique.
TABLEAU 1
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Es- 4% 0. Durée Temp. Pression Effluent Conv. Phase or. naî 2,/h en 00 kg/cm2 du réac- % Sanique
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<tb>
<tb> l/h <SEP> heures <SEP> aumano- <SEP> tour <SEP> en <SEP> en <SEP> g
<tb> mètre <SEP> g
<tb>
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1 116 5 160. 4,34 918 7,0% 74e5 2 205 2 1700 499 869 6, 67l7 3 147 4 160. 4,34 909 4t3% 45,5
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Le tableau suirant donne l'Mtly*e de la phase organi- que dans chacun de ces trois *osai* et le % de précurseurs de crésol.
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TABLEAU II
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<tb> 3ssai <SEP> Kéthylcyclohexanol <SEP> Méthylcyclo- <SEP> 1,2-methylcyclo- <SEP> 2-Hettanone <SEP> Autres <SEP> composés <SEP> Précurseurs <SEP> de
<tb> 1 <SEP> 2 <SEP> 3&4 <SEP> hexanone <SEP> hexane <SEP> diol <SEP> oxygénés <SEP> crésol <SEP> en <SEP> % <SEP>
<tb> 1 <SEP> 13,1 <SEP> 12,9 <SEP> 36,1 <SEP> 2,5 <SEP> 9,3 <SEP> 3,6 <SEP> 22,5 <SEP> 60,8
<tb> 2 <SEP> 5,6 <SEP> 16,2 <SEP> 28,7 <SEP> 4,8 <SEP> 14,8 <SEP> 5,8 <SEP> 24,1 <SEP> 64,5
<tb> 3 <SEP> 4,6 <SEP> 16,6 <SEP> 21,8 <SEP> 10,8 <SEP> 11,5 <SEP> 4,6 <SEP> 30,2 <SEP> 60,6
<tb>
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Les alcools et cétones cycliques sont séparés et , déshydrogénés dans les mêmes conditions que pour le ph@ol comme montré à l'exemple 1.
On obtient des conversion. comparables par passe. La sélectivité en crésols par ap- port aux précurseurs de crésol est de 98%, Pratiquem @t la totalité du méthylcyclohexanol est convertie en toluè@@.
La présente demande est reliée à la demande améri@aine en période d'examen Sériai No 105.915 du 27 avril 1961.
On comprendra que diverses modifications et variantes peuvent être apportées sans n'écarter de l'esprit de l'in- vention.
REVENDICATIONS
1. Procédé de préparation d'hydroxybenzène, caractérisé en ce qu'on fait réagir un cyclohexane de formule @
C6H (12-n)(R)n dans laquelle n est un nombre entier de 0 à 3 inclue et R est un groupe alcoyle ayant 1 à 10 atomes de carbone par molécule, avec de l'oxygène moléculaire en présence d'un composé de bore capable au cours de la réaction d'oxydation de réagir avec les cyclohexanols formés, en ce qu'on récu- père une fraction contenant des cyclohexanol. et autres pré- curseurs d'hydroxybenzène à partir du mélange de réaction et en ce qu'on déshydrogéniae au moins une portion de cette fraction pour former de l'hydroxybenzène.