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La présente Invention est relative à un procédé et à un appareil pour désagglomérer et disperser des parti- cules de matières solides dans des liquides. Elle convient spécialement pour disperser des pigments et des matières ana- logues dans des matières filmogènes, de façon à obtenir des produite de finissage ou de parachèvement, tolu que des pein- turée domestiques et architecturales et d'autres produits de finissage, notamment pour l'industrie et pour l'automobile.
L'invention convient également pour la fabrication d'encres et de colorants ainsi que dans d'autres cas où un broyage doit s'effectuer av cours de la production du produit final, en particulier lors de la production de pâtes, de produite for- tement visqueux et de produite thirotropiques.
A cet égard, on utilise à présent communément le procédé de broyage au sable pour la production de produits de finissage pour l'automobile, pour l'industrie et pour l'u- sage domestique, dans les cas où une fine granulométrie s'est révélée souhaitable. Cependant, ce procédé est relativement peu utilisé lors de la production de produite de finissage, tels que des peintures extérieures pour bâtiments et analogues, ou les produits à granulométrie moins fine et un,production volumétrique importante sont nécessaires, Par ailleurs,
on sait bien qu'une suspension présentant une viscosité élevée ou une composition pâteuse ou encore une composition thioxo- tropique ne peut pan être manipulée aisément par ce procédé
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dans expérimentation considérable, pour déterminer la compo- sition et les conditions opératoires.
Le procédé et l'appareil de broyage au sable décrite dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2.581.414 consis- te à agiter un liquide et une matière solide particulaire à y disperser, dans du sable, cette agitation t'effectuant dans un appareil approprié, dans une mesure suffisante pour assurer une dispersion très uniforme de la matière solide partioulaire dans le liquide, après quoi on sépare la dispersion obtenue dans le liquide, du sable.
Bien que le procédé et l'appareil soient connus nous la dénomination de procédé et appareil de broyage au sable, on sait que d'autres agents de broyp.ge équivalente, tela que des perles de verre ou matière plastique, peuvent être utilisée. C'est ainsi que tout agent analogue au sable peut être utilisé à la place de celui-ci, pour remplir là mê- me fonction. L'agitation est créés par des pelettes ou des dis- positifs analogues, dont la vitesse est telle que la mande formée par les particules analogues à du sable, par la matière solide particulaire et par le liquide soit maintenue en mou- Vement, à la manière d'un fluide, en particulier dans la zone où la dispersion a lieu.
Des disques circulaires plats se sont révélée être les palettes les plus pratiques dans l'appareil décrit dans le brevet sms-mentionné et la rotation de disque combinée avec la fluidité de toute la masse de particules ana- logues à des particules de sable, de matière solide particu- laire et de liquide agite le système, en sorte qu'un mélange très uniforme se dirige constamment de chaque côté de chaque pelette vers la parroi du récipient.
pour se diriger ensuite
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successivement vers le haut et vers le bas, puis à nouveau vers l'arbre portant des palettes, en sorte que l'on obtient deux mouvements sensiblement circulaires et annulaires, le sommet' de ces mouvements se trouvant au voisinage de l'arbre portant des palettes. L'action de désagglomération et de dispersion a lieu dans la zone d'intensité maximale des forces d'agita- tion au-dessus et en-dessous des surfaces des disques, ou un mouvement différentiel de la masse est créé par la rotation de ces disques.
Un appareil dans lequel ce broyage au sable peut s'effectuer rapidement est décrit dans :Le brevet des Etats- Unis d'Amérique n 2.855.156. Comme décrit dans ce brevet, on a recours à un récipient cylindrique creux vertical, dans lequel le* particule de amble ou matière analogue mont in- troduites, tandisqu'une suspension d'une matière solide en particules, dans un liquide est chassé dans ledit récipient cylindrique à la partie inférieure de celui-ci ou près de cet- te partie inférieure.
La suspension et les particules de sable sont soumises à. une agitation à l'aide d'un arbre rotatif qui s'étend vers le bas dans le récipient, sensiblement le long de l'axe vertical de celui-ci et par des palettes appropriées (de préférence de type annulaire) montées sur cet arbre à un certain intervalle l'une de l'autre. Un ternis cylindrique est monté à la partie supérieure dudit récipient, en alignement avec la paroi intérieure de celui-ci, l'arbre précité traver- sant, en fait, le tamis en question et la zone entourée par celui-ci, zone dans laquelle des palettes sont montées sur ledit arbre.
Le fonctionnement de l'appareil est normalement tel qu'il permet d'obtenir une dispersion uniforme devine .; dient de la suspension et de récupérer cette dispersion dans
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la sone où. et trouve le tamia. La* intervalle* ou maille* du
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tamia ont une grandeur suffisant* pour permettre à la diaper- " lion de traverse? librement et tamil, tout en séparent le* particules* de sabla ae cette dispersion et en lew retenant dans l'appareil.
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On notera que dans tout.. les variantes ou procédé , de broyage au sable il y a au moine deux stades, l'un da, ceux-ci consistant à désaggloraérer ou à disperser les matière // solides en particules dans le liquide, tandis quoi l'&utrt't..,-: .-;;- /;' de consiste à récupérer les matière a solides tra1tt ¯%0-'- liquide, de façon à en séparer les p'1cule,. sablé ou de J- (. r.( matière analogue.
Sans un procédé nt1.mi, ces deux stades se font dans des zonee d'8&1tati et, bien que l'on préfère que les deux lonea se trouvent dlQUl le mémo appareil., ceci n'est pas essentiel, chaque sono pouvant être contenue dans un récipient distinct. Le broyage au sable décrit dans les
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breveta précitée tend à deeaggicaerer les matières solides en particules, de façon à former des particules primaires ou distinctes qui sont dispersées dans le liquide.
ce procédé convient, par conséquent, très bien pour la production de pro- duits dane lesquels une finesse très grande des particule. est souhaitable. Par ailleurs, le procédé utilisé jusqu'à présent n'a pas donné entière satisfaction avec les suspens aions fortement visqueuses ou les mélanges pâte= ou les mé-
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lange* thixotroplques et, tn fait, quelques unes seulement de ces suspensions ont été traitées avec succès et ce, en réglant soigneusement leur composition et les conditions du procède de broyage au sable.
Il apparaît donc qu'il est souhaitable de disposer d'un procédé et d'un appareil exigeant un contrôle moine précis de la composition et des conditions opératoires*
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la présente invention a pour objet un procédé ét un appareil pour l'exécution de ce procédé, qui tout en ler- mettant le traitement des mélangée usuels, peuvent également être utilisés avec succès pour le traitement de dispersons fortement visqueuses, de mélanges pâteux et de mélangea thi- xotropiques. Le procédé perfectionné, qui est un procédé plus éclectique, permet de désagglémérer et de disperser de maliè- re continue ion matières solides en particules, dans des li- quidea,
en faisant passer le mélange de ces matières solides et de ce* liquides dans un système, dans lequel la matières Bolide est agitée de façon à se trouver dans un état fluide, avec des particules de sable ou analogues, dans au moine deux zone., l'une de celles-ci étant une zone de dispersion et l'autre étant une zone de tamisage qui sert à séparer la ma- tière solide dispersée de liquide, des particules de sable ou analogue Ledit procédé étant caractérisé en ce que l'am- plitude maximale des forces d'agitation locale est supérieu- re dans la sone de tamisage à celle des forces d'agitation correspondante dans la zone de dispersion.
Le procédé perfec- tionné peut être exécuté dans un appareil de type semblable à ceux décrits dans les brevets des Itats-Unis d'Amérique n 2.581.414 et 2.855.156, dans lesquels les palettes en for- me de disquesplatssont utilisées, ces disques étant pleine ou étant des disques annulaires à rayons ou encore des disques des deux types, la vitesse périphérique des palettes étant supérieure dans la zone de tamisage à la vitesse périphérique ' des palettes dans la zone de dispersion.
On préfère que la vitesse périphérique des palettes dans la zone de tamisage soit supérieure t'au moins 15 % environ à celle dee palettes
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se trouvant dans la zone de dispersion* Cette vitesse périphé- riphérique plus grande peut être obtenue, en augmentant le nombre de révolutions par minute des palettes dans la zone de tanisage ou en augmentant le diantre des palettes tans cette zone, tout en maintenant le nombre de révolutions par minute identique dans les deux zones, L'augmentation de vitesse en j question peut aussi Être obtenue par d'autres moyens appropries quelconques.
En plus du procédé et de l'appareil susiécrit, la présente invention concerne également un procédé est un appa- reil exigeant moins de précision en ce qui concerie la compo- sition des ingrédients traités, cet appareil permettant de traiter divers mélanges, notamment ceux traités usuellement par les procédés et appareils de broyage au sable de la tech- nique antérieure. Cinq facteurs entrent en ligne de compte pour déterminer les conditions opératoires du procédé de broya- ge au sable.
Ces cinq facteurs sonti (1) la concentration en particules solides, (2) la composition du liquide, (3) la température interne ou températoire opératoire, (4) la conoen- tration en sable, et (5) le temps de séjour dans l'appareil.
Lee conditions optimales sont réalisées pour qu'un équilibre soit atteint entre la concentration en particules solides et la composition du liquide pour un temps ou une durée de séjour minimale, pour une charge particulière de sable et une tempe- t rature opératoire déterminée.
Des variations dans ces conditions optimales dues à la nature du produit ont souvent exigé des variations dans la charge de sable, en vue d'obtenir un rendement élevé désiré en produit (kg de particules bolides dispersées par heure}, Il a été constaté que octtevariation de la charte de sable, en
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fonction dea variations dans lea conditions optimales, peut être évitée dans une large mesure, en particulier lorsque le calibre moyen des particules de la matière solide dispersé* est d'environ 0,1 micron ou davantage, de telle manière qu'une charge particulière de sable peut être utilisée dans diverses conditions ou compositions.
Ceci peut être réalisé en appli- quant un procédé continu de désagglomération et de dispersion de particules solides dans des liquides, procédé dans lequel on fait passer un mélange de ces particules solides et de li- quide vers le haut dans un système, dans lequel les particules solides sont agitées à l'état fluide avec des particules de sable ou analogues, dans au moine deux zones, la première zone étant une zone de dispersion, tandis que la seconde zone est une zone de tamisage servant à séparer des particules disper. sées dans le liquide, des particules de sable ou analogue,
ce procédé étant caractérisé en ce que l'on amène le mélange de particules et de liquide de la zone de dispersion dans une cane de tamisage ayant une capacité volumétrique au moins eut- fisante pour accepter au moine 35 % et, de préférence, 40 % ou davantage des particules de sable à l'état fluide, le mélan- ge de particules solides, de liquide et de particules de sable ou analogue étant maintenu à l'état fluide dans ladite zone de tamisage. Cette particularité de l'invention est indépendante de toute augmentation de l'agitation dans la zone de tamisage et les avantagea peuvent être réalisés, même si la vitesse périphérique des palettes dans la zone de tamisage n'est pas supérieure à la vitesse périphérique des palettes dans la zone de dispersion.
Cette particularité de l'invention est spéciale- ment avantageuse lors de la fabrication de peintures extérieu- res pour bâtiments de compositions diverses.
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le procède perfectionne 014fte0tueu de préférence, dans un appareil comportât un tamis c1011ndriqu.8 et trouveat au-dêaouo d'un récipient cylindrique dans lequel # opère une d11per8ion et comportant aussi des moyens d'indication tant
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dans 10 tamis cylindrique que danu le récipient cylindrique, le tamis cylindrique de l'appareil ayant un diamètre supérieur d'au moine 10 % à celui du récipient cylindrique, 'Candi. que
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sa capacité volumétrique est d'au moine 50 14 et, de pr':
t4reno..t de 60 16 ou davantage, de la capacité volume trique du r/oipi nt cylindrique. les deux particularités auodécrïtes 4t alieeot
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dans un procédé continu de désagglomération /r e4. dispersion de matières particulairea dans des liquider, dans lequel pro- cédé on fait passer un mélange /de ces particules et de l1qu1- de dans un système, dans lequel les particules solide* sont agitées à l'état fluide avec des particules de sable ou ana- logues dans au moins deux zones, l'une de celles-ci étant une zone de dispersion, tandis que l'autre est une zone de tami- sage servant à séparer les particules dispersées dans le li- quide, des particules de sable ou analogue,
ce procédé étant caractérisé en ce que l'on amène le mélange de particules so- lides et de liquide de la zone de dispersion dans une zone de tamisage ayant une capacité volumétrique au moine suffisants
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pour accepter au moins 35 et, de préférence 40 }< ou davanta- ge, des particules de sable ou analogues à l'état fluide, de mélange de particules solides, de liquide et de particules de sable ou analogues étant maintenues, dans la zone de ta- misage dans un état fluide par application de forces d'agita- tion locales d'une ampleur maximale supérieure à celle des forces d'agitation correspondantes appliquée* dans la zone de dispersion.
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La description suivante, dans laquelle il est fait référence
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aux dessins oi-&nnex6e Illustre et que l'on considère actuel- lement comme de type commercial la plus pratique d'appareil pour l'exécution de procédé sue-décrit** Il est à noter que bien que cette 4e8crlption Illustre l'emploi de disques annu- laizes à rayons, on peut utiliser, en particulier dans un ap- pareil de capacité plue faible des disques pleine plat$ ou une combinaison de disques pleine plat et de disques annulaire.
à rayons, Par ailleurs,, bien que les dessine montrent les dis- ques assemblés, de préférence, sur l'arbre avec des rayons qui s'étendent vers le lias, l'appareil fonctionnera aussi, bien
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que de façon moine efficace, avec des disques à rayons 8#dt0n- dant vers le haut, spécialement lorsque les disques sont dans la zone de tamisage* La description suivante et lea dessins ont trait à une forme d'exécution préférée de l'invention, maie il va de soi que diverses modifications pourront Atre
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apportées cette formé d'exécution, sans sortir du cadre de l'invention.
Dans les dessins ci-annexés: - la figure 1 est une vue en perspective d'un appa- roll suivant la présente Invention; - la figure 2 .et une coupe verticale montrant, à
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plue grande échelle, la partie supérieure du récipient de m<lMi4 ge et la zone entourée d'un tamis de l'appareil; - la figure 3 cet une vue en élévation ,dans laquel- le une partie de la paroi inférieure du récipient du récipient de mélange est arrachée et dans laquelle l'enveloppe ae trou-
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vant h la partie supérieure de l'appareil et la goulotte dite- vacuation sont montrées en coupe;
- la figure 4 cet une vue norisontaiev après coupe suivant la ligne 4 - 4 de la figure 3, et
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la figure 5 est une coupe verticale d'une pellette, particulière utilisée dans l'appareil.
L'appareil illustré sur les dessine ci-annexé. com- :
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prend une base 3.3, sur laquelle est monté un chassie vertical 11. Le récipient de mélange cylindrique vertical 12 est dia- posé à l'avant de la face x routai 9 au châssis 11 et ait formé d'1tn tube.ou élément approprié analogue. Le diamètre intérieur et la longueur da récipient 12 sont déterminés par la capaci- té désirée de l'appareil.
Le récipient 12 est enduré d'un élément ou chemise tubulaire 13 dont le diamètre est supérieur
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au diamètre du récipient 12. ..l.1'o.:dréIt1té intérieure dé la che- mise 13 est inclinée vers l'intérieur et est soudée ou réunie d'une autre Manière apP1"OFié. il la paroi extérieure du réci- pient cylindrique 12, a une certaine.distance de l'extrémité
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inférieure de celui-ci, comme montré a la figure 3.
Une bague 14 est prévue aux extrémités supérieure ,des éléments 12 et 13, de façon que la partie marginale supé-
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rieure de la chemise 13 entoure la partie inférieure de la p4- riphérie extérieure de la bague 14, en étant en contact avec elle,la chemise 13 étant réunie à la bague 14 par soudage ou
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de toute autreiaanièrs appropriée. La face inférieure 15 de la bague 14 est inclinée vers l'intérieur et vers le bas et .on
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bord inférieur ne termina dans une rainure 16 da-as laquelle a'étend la partie marginale supérieure du récipient 12, ce récipient étant .soudé ou réuni d'une autre manière approprier à ladite bague.
L'agencement eet tel qu'une chambre close 17 Boit formée entre le récipient 12 et la chemise 13. Coma on le voit le mieux à la figure 3* des ouvertures 18 et 19 bout
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ménagées dans la chemise lu, des raccords 20et 21 étant naso
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respectivement aux ouverture. 18 et 19, -agencement 'tant, de préférence, tel, que des ouvertures taraudées -oient prévue., dans 1 lesquelles les extrémités filetée. de. tuyaux (non repré- sentés), peuvent être vissées.
Cet agencement permet de rem- plir la chambre 17 d'un fluide de chauffage de refroidissement selon le* conditions nécessitées par l'opération effectué. dans le récipient comme on va le décrire maintenant plus en détails. Ga fluide eut dirigé dans la chambre 17 soit par le tuyau connecté au raccord 20, soit par le tuyau connecté au raccord 21 et il est évacué par le tuyau connecté à l'autre raccord, ce qui permet de faire circuler le fluide dans la chambre 17.
Des conocles, telles que celle* représenté.. en 22 à la figure 1, sont fixée sur la face antérieure du chassis vertical 11, ces consoles étant également reliées à la chemise
1", de telle aorte que cette chemines ainsi que le récipient de mélange 12 sont supportés par le châtie 11, en avant de ceux-ci.
De préférence, comme on le voit Le mieux à la figure,
1, l'extrémité inférieure du récipient 12 se termine à une certaine distance de la surface supérieure de la base 10. Cet- te extrémité inférieure du récipient 12 est fermée par une plaque de base 23, qui comporte une brise périphérique dirigée vers le haut, dont la face intérieure est en contact avec la périphérie extérieure du récipient 12, lorsque l'extrémité inférieure de ce récipient est en contact avec la face supé- rieure de baae 23;Comme on le voit le mieux à la figure 3, des encoches prévues aux extrémités supérieures de colliere
24 coopèrent avec une lèvre dirigée vers le bas prévue à la périphérie do la plaqua 23.
Des consoles 25 sont Boudé..
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ou autrement fixées convenablement à la périphérie du rlo1p1ent' 12, entre son extrémité inférieure et la connection de la chemin* 13 à ce récipient. Des loulou 26 sont aont.. 1 pito- tement dans 1'8 consoles 25 et traversent les colliers 84 .1...
extrémités extérieures de Ces boulon* entendant au-delà des extrémités ton collier*, De* écrous à pap-illea 27 sont monté* sur le* extrémité libres filetées de* boulons 26 et le* * *
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ils sont *errés en place, ces écrous servent à bloquer la Pl4t4- que de base 23 contre l' extrémité inférieure du récipient 12, de façon à empêcher toute suite dans le récipientles
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encoches des colliers 24 venant en oontaot avec la lYr# r'- vue sur la plaque 23, de façon à assurer un tel serrée.
Dans le présent exemple, une ouverture 28 est pré-
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vue au centre de la plaque 23 et un dispositif d'aocoupJtm.nt .
29 est fixé à la face découverte de la plaque 23 en zur étant par exemple coude, une ouverture taraudée ménagée dans le dis- positif 'd'accouplement ou raccord 29 étant en alignement avec l'ouverture 28. Comme décrit à prient, la suspension * traiter dans l'appareil est introduite dans celui-ci par un tuyau ap- proprié monté dans l'ouverture taraudée du raccord 29.
Des éléments de support 30 et 31 sont fixes à la face dirigée vers l'avant du châssis vertical 11 à 1'extrémité au-
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périeure de celui-ci et à une certaine distance de celui-ci.
Un arbre vertical 32 cet supporté par des palliera prévu. dans les éléments 30 et 31 et la partie de l'arbrr qui s'étend entre ces éléments passent par un réducteur de vitesses 33, cette
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partie de l'arbre étant aaeuetia à un dispositif d'entraîner ment (non représenté) dans le réducteur de vitesse 33* Un mo- teur électrique (non représenta), qui peut être du type à
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l'épreuve des explosions, est monté sur la f ace arrière du châs ais vertical il. L'arbre de ce moteur a'étend dans un élément réducteur de vitesse 33 et est connecté à cet élément, de fa- çon que lorsque le moteur cet mis en marche, l'arbre 32 tour- ne à une vitesse prédéterminée.
Une série de palettes désignées de manière générale, par la notation de référence 34 sont montées sur un* partie de l'arbre 32 qui s'étend nana le récipient 12. Une'poulie ou au- tre dispositif stabilisateur 35 est avantageusement fixé à l'extrémité inférieure de l'arbre 32, à une certaine distance de l'extrémité inférieure au récipient 12, comme muntré, par exemple, à la figure 3. Chaque palette 34 comprend une bague platte 36.
Des rayons 35 sont soudés ou fixés d'une autre ma- nière, par leurs extrémités supérieures, au bord de l'ouvertu- re centrale prévue dans chaque bague 36. les extrémités infé- rieures de ces rayons dirigées versle bas et vers l'intérieur sont soudées ou fixées, d'une autre manière appropriée, à un collier 38 dont l'ouverture médiane entoure exactement un ar- bre 32, lorsque les palettes 34 sont montées sur celui-ci, les palettes étant connectées à l'arbre par des vis de fixation 'SA, figure 2, ou par des organes analogues.
Comme on le voit le mieux à la figure 3, le collier 38 de la palette inférieure 34 montée sur l'arbre 32 est dis- posé au-dessus de l'extrémité supérieure de la poulie au au- tre dispositif de stabilisation 35 et à faible distance de cette extrémité supérieure, au voisinage de l'extrémité infé- rieure de l'arbre 32. Chaque collier 38 des autres palettes est fixé à l'arbre, légèrement au-dessus de la surface supéri- eure de la bague 36 de la palette immédiatement sousjacente.
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'Les palettes 34, qui sont montre /sur l'arbre 32 dans la partie de celui-ci qui s'étend dans la bague 14 et dans le récipient
12, sont de diamètre uniforme, ce diamètre étant tel que la .périphérie extérieure de chaque bague 36-se trouve à une cer- taine distance de la surface intérieure du récipient 12.
Un dispositif de tamisage, désigné, de manière géné- rale, par la notation de référence 39 est monte sur la bague 14* Une rainure 41 est ménagée dans la périphérie extérieure de la bague 14, à l'extrémité supérieure de celle-ci La par- tie marginale intérieure de la bague inférieure 40 est montée dans la rainure 41 et la bague est fixée dans cette rainure de toute manière propre à empêcher effectivement un déplace- ment du dispositif de tamisage 39 au cours du fonctionnement de l'appareil ainsi qu'à empêche? toute fluite à l'endroit de ces éléments. La paroi de tamisage du dispositif 39 est formée de deux parties densiblement semi-circulaires 42 et 43.
Les bords verticaux libres de la partie de tamisage 42 sont reliée à des plaques 44 et 45, tandis que les bords correspondante de la section de tamisage 43 sont connectés respectivement à des plaques 46 et 47. Les plaques s'étendent vers l'extérieur, à partir des périphéries des sections 42 et 43 et les faces ad- jacentes des plaques 44, 46 et 45, 47 respectivement sont en contact l'une avec l'autre, Un dispositif formé d'un boulon et d'un écrou ou un dispositif analogue 48 traverse les pla- ques appliquées l'une contre l'autre et lorsque l'écrou est serré sur le boulon, les sections 42 et 43 sont assujetties l'une à l'autre, de manière à former une paroi de tamisage cir- culaire, désignée,
de manière générale, par la notation de référence 49. Comme on le voit le mieux à la figure 2, une rainure 50 est ménagée dans la face dirigée vers le haut et vers l'intérieur de la bague 40 et l'extrémité inférieure de la
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bague 40 et l'extrémité inférieure de la paroi de tamisage 49 est disposée dans cette rainure et est assujetie, de manière convenable, à la bague 40, de façon à empêcher que la paroi 49 se sépare de la bague 40 et à empêcher également qu'une fui- te se produise à l'entrait où ces éléments sont assemblés. Une , bague 51 est montée à l'extrémité supérieure de la paroi de tamisage 49 et est supportée par les plaques 44, 45 et 46, 47.
Un couvercle amovible C est avantageusement prévu à la partie supérieure de la zone entourée par le tamis. Comme on le voit le mieux à la figure 2, ce couvercle C présente une grandeur suffisante pour recouvrir non seulement la zone en- tourée par le tamis de l'appareil, mais également pour recou- vrir la chambre dans laquelle les produits traités sont dé- chargés, comme on le décrira à présent. Le couvercle C est for- mé de ? plaques ou sections planes de forme semi-circulaire.
Les bords plats de ces sections sont en contact l'un avec l'au- ; tre au milieu au couvercle, au-dessus de la zone entourée par le tamis de l'appareil, une'ouverture semi-circulaire étant mé- nagée dans chacun des bords jointifs desdites parties, pour livrer passage à l'arbre 32. Pour empêcher que les plaques semi-circulaires du couvercle quittent leur position de services-' une rainure semi-circulaire est ménagée dans la face inférieure de chacune des parties du couvercle, cette rainure semi-circu- laire coopérant avec la bague 51 et la partie du tamis reliée à la paroi intérieure de cette bague.
Le plus, étant donné que l'une et/ou l'autre des sections du couvercle 0 doit être en- levée d e temps en tempe, par exemple, lorsque du sable doit être introduit dans l'appareil, chaque section du couvercle comporte une ou plusieurs poignées H qui facilitent le soulève- ment au couvercle C, par rapport à sa position de service.
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Le diamètre intérieur de la paroi 49 *et supérieur au diamètre intérieur du récipient 12, comae on le voit le mieux à la figure 2 et la paroi intérieure inclinée 15 de la bague 14 présente une surface sur laquelle une manière traitée dans l'appareil peut s'écouler, sans entrave, du récipient 12 dans le dispositif de tamisage 39. Le diamètre de la paroi 49 est, de préférence, supérieur d'au moins 10 % et avantageuse-' ment supérieur ... environ 15 à 35 % au diamètre inférieur du. récipient 12, De plus, des palettes 34 A sont montées sur la partie inférieure de la section de l'arbre 32 qui m'étens dans le dispositif de tamisage 39.
Les palettes 34A sont embla- blés aux pâlottes 34, si ce n'est que leur diantre est supé- rieur à celui des palettes 34, de préférence d'une quantité correspondant à celle dont le diamètre ;Le la paroi 49 est ou- périeur au diamètre inférieur du récipient 12. Dans le cas représenté, trois palettes 34 A sont montées sur la section de l' arbre 32 qui s'étend dans le dispositif de tamisage, mais il est entendu que des palettes supplémentaires 34A peuvent " être montées sur cet arbre, dans la partie en question de ce- lui-ci, tandis que l'on peut avoir recours, dans certains cas, à un nombre moindre de palettes.
Il s'est révélé avantageux de disposer la palette supérieure 34A à une certaine distance du couvercle 0 dd fa- çon à former une zone entourée d'un tamia en-dessous du cou- versle et au-dessus de la palette supérieur 34A, cette zone présentant une grandeur suffisante pour qu'une partie rela- tivement appréciable du produit chargé de sable en cours de traitement puisse s'accumuler au-dessus de la palette supéri- eure 34A, sans être chasséeou -refoulée au-delà du couvenle C parce que ceci serait très désavantageux.
Ainsi, la hauteur
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de la paroi de tamisage 49 est suffisante pour procurer une zone d'emmagasinage, au dessus de la palette supérieure 34A, présentant une capacité suffisante pour assurer un fonction- nement convenable de l'appareil.
Bien que, dans la forme de réalisation illustrée de l'invention, la paroi de tamisage 49 soit constituée par un tamis tissé de la manière habituelle, il y a lieu de noter que toute référence faite, dans le présent mémoire, a un tamis à travers lequel le produit traité doit passer pour permettre d'en séparer le sable, englobe toutes les structures de tamis équivalente% ainsi, on peut utiliser une paroi verticale dans laquelle sont ménagées des fentes à des intervalles appropriée et dans des positions appropriées. Cependant, le tamis, la paroi à fentes ou le dispositif équivalent auquel on fait ap- pel doit être agencé pour que les ouvertures ou perforations présentent une dimension inférieure à celle de la plus petite des particules de sable introduites dans l'appareil.
Ceci est évidemment essentiel, car le but de la paroi de tamisage 49 ou analogue est de séparer les particules de sable du produit traité, lors de l'amenée de celui-ci dans la chambre collectri- ce 58.
Un élément annulaire 52 est disposé autour de la bague 14 et ,de la partie inférieure de la paroi de tamisage 49.
Le diamètre intérieur de l'élément 52 est suffisant pour assurer que la paroi intérieure de cet élément soit à une 1 certaine distance de la face extérieure de la bague 14-et de la partie inférieure de la paroi de tamisage 49, pour qu'une zone collectrice soit formée à l'extérieur du tamis, pour recueillir le produit.
L'élément annulaire 52 prend appui sur le* àcon
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supérieures planes des consoles 22 qui sont fixées, comme on l'a déjà signalé, à la face frontale du châssis vertical, ll, par des boulons 53. Une goulotte d'évacuation 55 est prévu* dans l'élément annulaire 52. L'extrémité libre extérieure de cette goulotte d'évacuation est disposée de préférence à l'ex- térieur et vers le bas de l'élément annulaire 52.
Comme on le voit la mieux à la figure 2, la paroi inférieure de la goulot- te d'évacuation 55 ept inclinée vers le bas et vers l'exté- rieur et, dans cotte paroi inférieure, est ménagée une ouver- ture 54 qui 8 'adapte exactement autour de la paroi extérieure de la bague 14, ces éléments, étant de préférence, réunis l'un à l'autre par exemple par soudure. Comme on le voit aussi à la figure 2, la goulotte d'évacuation 55 est ouverte à sa par- tie supérieure, de telle sarte que cette goulotte constitue une partie de la zone collectrice de produit prévue dans l'ap- pareil.
Un élément de fermeture supérieur 56 s'ouvrant vers le bas est prévu, cet élément comportant, comme on le voit le mieux aux figures 2 et 3 une paroi supérieure se trouvant à une certaine distance au-dessus du couvercle C, lorsque l'élément de fermeture est monté dans sa position de servie*.
Comme dans le cas du couvercle 0, l'élément de fermeture 56 est formé de 'aux parties semi-circulaires, dent les bords verticaux sont jointifs et sont maintenus dans cette position jointive, de façon à empêcher toute fuite du produit se trou- vant dans la chambre collectrice précitée.
L'élément de fer- meture supérieur 58 est monté au-dessus de l'élément annulai.. re 52 et chaque partie de cet élément de fermeture est agence de façon à ne pas pouvoir subir un déplacement par inadvertance A cette fin, un rebord semi-circulaire 56A est soudé ou fixé
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d'une autre manière appropriée, à la paroi extérieure de oba- cune des sections de l'élément de fermeture 56, à une certaine distance des borda inférieurs respectifs de ces sections.
Cha- que rebord 56A comprend une partie 56B dirigée vers le bas, dont la face intérieure est à une distance telle dé la péri- phérie extérieure de la partie marginale intérieure de chaque section de l'élément de fermeture 56, de façon que, lorsque les sections de l'élément de fermeture 56 se trouvent en posi- tion de service, la partie marginale supérieure de l'élément annulaire 52 est interposée entre la face intérieure de cha- que rebord 56B et la périphérie extérieure adjacente de chaque section de l'élément de fermeture 56. Etant donné qu'il est avantageux de pouvoir enlever de temps en temps l'une et/ou l'autre des sections de l'élément de fermeture supérieur 56, des poignées 57 sontprévues sur ces sections,poignées qui peuvent être saisies pour faciliter l'enlèvement de la section respective,' de sa position de service.
La surface intérieure de chaque section de l'élément de fermeture 56 se trouve à une certaine distance de la périphérie extérieure de la paroi de tamisage 49, de façon à former une autre partie de la zone collectrice 58, dans laquelle le produit traité est amené, en passant par les interstices ou les ouvertures ménagées dans les parois de tamisage 49.
Bien que le produit traité s'écoulant par la goulot- te d'évacuation 55 puisse être recueilli de n'importe quelle manière désirée, un moyen convenable à cette fin consiste à prévoir un récipient collecteur 59 dont la partie supérieure est ouverte et qui est supporté, de manière amovible, par une console 60 fixée à la paroi extérieure de la chemise 13, dans une position toile que la partie supérieure ouverte du récipi- ent 59 se ttouve en dessous de l'extrémité de la goulotte
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d'évacuation 55.
Bien que dans certaine cas il puisse être souhaitable d'avoir recours à un récipient collecteur ferme à sa partie inférieure, tel que le récipient 59, dans la plu- part des cas une ouverture est prévue dans la paroi de fond du récipient 59, dans une position telle que cette ouverture communique avec l'entrée d'un tuyau 61 raccorde, dans ce cas, à l'entrée d'une pompe de décharge ou d'évacuation 62. Le dispositif de sortie 63 qui part de la pompe 62 peut être racoordé à des moyens appropries pour stocker la matiêre traitée.
Ou bien ce dispositif de sortis peut être raccordé à n'importe quel autre dispositif agencé pour recevoir et, dans certaines circonstances, traiter ultérieurement la matiè- re en question.
La matière à traiter est retirée d'un réservoir de pré-mélange ou autre appareil approprié et est dirigée par un tuyau 64,vers l'entrée d'une pompe doseuse 65. Une conduite appropriée 66 est raccordée à la sortie de la pompe doseuse 65 et l'extrémité de décharge de cette conduite est raccordée au raccord 29 prévu sur la plaque 23, de façon que, lorsqu' elle est en service, la pompe doseuss 65 agiese de manière à refouler la matière à traiter dans l'appareil et à travers celui-ci. La pompe doseuse 65 peut être de forme classique mais elle est de nature telle que son débit puisse être aisé- ment réglé aux fine qui seront décrites à présent.
Lorsque la plaque de base 23 est fixée à l'extrémité inférieure du récipient mélangeur 12 et que la conduite.66- a été attachée au raccord 29, l'appareil est en état de mar- che. Cependant, avant que la pompe doseuse 65 soit mine en marche, une section ou les deux sections de l'élément de fer-
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meture 56 sont enlevées, de même que l'une et/ou l'autre des sections ou parties du couvercle 0. On introduit ensuite du sable dans l'appareil en une quantité suffisante pour remplir presque le récipient 12, tout au moins jusqu'au voisinage de la bague 14.
Le aable ainsi introduit dans l'appareil est, de préférence, du sable d'Ottawa, c'est-à-dire du sable que l'on trouve à proximité d'Ottawa, dans l'état Illinois, aux Etats- , Unis d'Amérique, ce sable étant qualifié de sable standard pour tester le béton dans la spécification ASTM C-190. Ce sable présente une teneur élevée (99 % ou davantage) en silide et sensiblement toutes les particules de ce sable sont des cris- taux individuels ou des parties de tels cristaux, ce sable étant pratiquement exempt d'agglomérat ou de groupes de cris- taux cimentés les une aux autres par des matières étrangères, les particules individuelles ayant des bords arrondis.
On utilise habituellement du sable d'Ottawa de 20 à 30 mesh, maie dans certaines circonstances on peut avoir recours à du sable présentant seulement un calibre d'environ 10 mesh ou à du sa- ble ayant un calibre d'environ 40 meah. L'emploi d'un tel sa- ble est de pratique courante dans les opérations de broyage au sable, qui sont appliquées pour la production de produite de finissage pour l'industrie automobile, pour 1 industrie et pour l'usage domestique, y compris les peintures domesti- ques et architecturales et analogues.
De plus, comme indiqué dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2.581.414, on peut avoir recours à des particules analogues, à des particu- les de sable, par exemple à des parles de verre et à des per- les en matière plastique présentant une grosseur correspondant au calibre des grains du sable d'Ottawa, ces perles étant dures
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et relativement non friables, tout en étant inerte. vis-à- vie de la manière à traiter dans 1'appareil, Il est. par con- séquent, à noter que toute rérérence faite, dans le présent mémoire à l'emploi de sable a un sens générique et englobe les diverses matières de broyage, telles que celles indiquées ci-dessus.
Le dispositif de tamisage 39 est construit, agencé et monté de façon que le courant de décharge de matière trai- tée soit limitée à la paroi de tamisage 49 de ce dispositif.
Comme indiqué plus haut, il importe évidemment que la grandeur des perforations du tamis soit en relation avec le calibre des grains en particules de eaole introduites dans le récipient mélangeur 12. Ainsi, lorsqu'on utilise du sable de 20-50 mesh 0,84 - 0,59 mm), un tamis standard de 35 x 35 mesh possédant: des mailles de 0,35 mm convient. Cependant, dans toue les cas, les perforations ou mailles du tamis seront en relation telle avec le calibre des particules de sable que la matière à traiter s'écoule librement dans les interstices du tamis, tandis que le sable en est sépara et est retenu dans l'appa- reil.
L'appareil décrit plus haut peut être utilisé de la même manière que l'appareil décrit dans les Etats-Unie d'Amé- rique n 2.855.156, en particulier pour la production de pro- duits de finissage fortement pulvérisés. Ainsi, une base d'émail en résine alkyde , telle que celle faisant l'objet de l'exemple 1 du brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2.855,156 peut être traitée dans l'appareil susdécrit, de la manière indiquée dans ce brevet* De môme, comme le révèle oe brevet, le volume de la matière à traiter est en relation avec'le
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volume de la charge de sable se trouvant dans l'appareil, de . façon à assurer un broyage désiré de la matière à traiter.
Ce résultat est atteint en faisant varier le débit de la pom- pe doseuse 65, de façon que le broyage désiré soit effectué.
La matière s'écoule dans le récipient de mélange 12 et dans le sable y contenu, de manière à être soumise à une action de broyage, après quoi elle s'ucoule avec le sable dans la zone entourée par la paroi de tamisage 49. La matière s'écoule alors h travers le tamis dans lu chambre 58, dont elle est évacuée par la goulotte d'évacuation 55.
Lorsque le produit désiré est recueilli dans le récipient 59, l'appareil est alors maintenu en service pendant le temps nécessaire pour la production du produit particulier désiré,
Cependant, à cause du diamètre accru de la zone de tamisage de l'appareil, à cause du diamètre accru des palettes se trouvant dans cette partie de l'appareil et à cause de la zone do stockage prévue au-dessus de la palette supérieure, dans la zone de tamisage, une charge complète de sable peut être retenue dans l'appareil, môme lorsqu'un volume relative- ment élevé du produit à traiter passe dans l'appareil.
Les palettes agrandies 34A, auxquelles on fait appel dans l'appa- reil, ont une vitesse périphérique relativement élevée et, par conséquent, même si du sable est présent dans la zone de tamisage do l'appareil, un produit de finissage faible broyé s'écoulera convenablement par les perforations ménagées dans le tamis, jusque dans la chambre 58 et dans la goulotte d'é- vacuation 55,
sono que du sable soit refoulé trop haut dans la zone de tamisage et par-dessus le bord supérieur de la paroi de tamisage.. Un exemple d'un produit de finissage du
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type en question qui peut être aisément traité dans une charge
EMI24.1
'de sable normale dans l'appareil auB-decyitt est une peinture domestique émaillée présentant la composition suivantes Bioxyde de titane non crayeux 55,4 livrée Oxyde de zinc 0,91 livre Béton 1,09 livre
EMI24.2
Alcool athyliqne 4,36 livres Véhicule - résine alkyde huileuse (25 % solide) 93,07 livre Un pré-mélange de peinture domestique zmaplié de
EMI24.3
composition indiquée ci-avant Qli',
''r'1,r1 d'une pâte du genre de celle habituellaentaoumise un laminages un broyage dans un broyeur boulets ou à un broyage analogue de manière bien oo=ue,.,, a viscosité approximative d'une tell pâte est de 97 unités Kreba. La quantité d'une telle pâte qui doit être préparée et amenée à passer dans l'appareil est évidemment déterminée par la quantité de pré-mélange à pro- duire lors 4'un cycle de fonctionnement particulier de l'ap- pareil décrit et cette quantité est déterminée, en définitive, par la quantité de produit désiré.
Une pâte composée de la manière précitée peut avantageusement être traitée dans l'ap-
EMI24.4
pareil ousdécrit, contenant une charge normale de sable telle que celle indiquée, à un débit tel que l'on obtienne 971 li- tres par heure de produit traité.
Un tel produit eut habituel-
EMI24.5
lement mélange à des matières additionnelles, de façon & four- nir la quantité désirée de produit fini constitué, dans et eau, par une peinture domestique entaillée* Ainsi, par exemple chaque fraction de 135 litres de prémélange présentant la
EMI24.6
composition sue-indiquée, traitée dans l'appareil ot sortant de celui-ci, peut être dispersée dans 328 litres d'un véhicule
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et d'un agent siccatif approprié, pour fournir 463 litres de produit fini désiré. Ainsi, dans les circonstances décrite plue haut, l'appareil décrit ici produira, en fait, 3364 litres par heure de produit fini.
Lors du traitementdune peinture domestique émaillée., telle que celle de l'exemple précèdent, dans un appareil tel que celui décrit plus haut, 25 % seulement du poids ou du volume du produit fini doivent être traités* dans l'appareil et fournissent déjà une dispersion satisfaisante et utilisa- ble des ingrédients traités.
Comme exemple de l'efficacité de l'appareil suivant l'invention, une pâte pour une peinture comestique émaillée de composition sus-indiquée, ne consti- tuant que 29,1 % de la composition finie, peut être traitée dans l'appareil, de façon que l'on obtienne.971 litres par heure de pré-mélange ou de pâte, ce qui correspond à une production de 3364 litres par heure du produit fini, Lorsqu' une telle pâte était traitée dans l'appareil du brevet des Etats-Unis d'Amérique n* 2.855.156, il était nécessaire de réduire jusqu'au deux tiers la charge de sable dans l'appareil et, dans un appareil ainsi agencé, présentant une capacité analogue à celle de l'appareil suivant la présente invention, le débit n'était que de 666,3 litres par heure de pré-mélange ou de pâte.
Ainsi, l'appareil construit conformément à la pré- sente invention peut être chargé de sable de la manière sus- décrite et peut être maintenu en marche sensiblement continue.
Etant donné qu'il n'est pas nécessaire de réduire la charge de sable dans l'appareil sus-décrit, par rapport à celle uti- lisée pour un produit de finissage fortement broyé, de façon
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à permettre ainsi le passage d'un produit faiblement broyé dans l'appareil, sans que ce produit subisse un broyage excès- sif, une économie considérable est réalisée dans la produc- tion de produits de finissage, en faisane appel' au procédé et à l'appareil suivant la présenteinvention.
Principalement, à cause de la grande zone de tamisa- ge de l'appareil, ainsi qu'à cause de la vitesse périphérique relativement élevée des palettes dans cette zone, une fraction assez appréciable du sable se trouvant dans l'appareil peut s'écouler dans la zone entourée du tamis, sans affecter dé- favorablement le fonctionnement de l'appareil. De plus, la - paroi inclinée 15 de la bague 14 permet un écoulement, sans entrave, dans la zone entourée du tamis de l'appareil et cet- te paroi permet aussi un retour libre vers le récipient 12 du sable se trouvant dans la zone entourée du tamis, comme cela peut se produire au cours du fonctionnement normal de l'appa- reil.
Le nouvel appareil peut facilement être adapté pour une production sensiblement continue, étant tonné qu'une quantité désirée d'une pâte ou suspension particulière peut passer dans l'appareil, une autre pâte pouvant lire introdui- te dans l'appareil immédiatement après le passage de la pre- mière. Il peut évidemment y avoir une courte période pendant laquelle la pâte ou suspension initiale se mélange à la pâte ou suspension introduite en second lieu, mais le mélange ainsi produit peut aisément être recueilli dans un récipient, tel que le récipient 59.
Ainsi, lorsqu'une suspension ou pâte particulière est traitée dans l'appareil sus-décrit et est recueillie dans un récipient 59, cette production peut être
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poursuivie aussi longtemps que le produit désiré n'écoule par la roulotté d'évacuation 55. Lorsqu'une pâte ou suspension différente doit être traitée dans l'appareil, immédiatement après le traitement d'une première pâte particulière et lors- que des mélanges des deux pâtes commencent a s'écouler par la roulotté d'évacuation 55, un récipient collecteur 59 st subs. titué à celui utilisé précédemment. On continue alors à re- cueillir le mélange de paie jusqu'à ce que la seconde pâte commence à s'écouler seule par la goulotte 55.
A ce moment, un autre récipient collecteur 59 est substitue a celui qui a servi à recueillir le mélange de pâte, après quoi le fonction- nement de l'appareil ce poursuit de la manière susdécrite.
Il se présente évidemment des cas où il est avan- tageux de nettoyer l'appareil, lorsque la production d'un pro- duit particulier doit être interrompue. Dans ces circonstances, un solvant approprié peut être envoyé à la pompe doeeuae 65, ce solvant étant ae nature telle que les restes éventuels n'un produit précédemment traite soient entraînés par le sol- vant et évacués par la goulotte 55.Un tel rinçage de l'appa- : roll peut être souhaitable, lorsque le fonctionnement de l'ap- pareil doit être interrompu pour une raison quelconque, par exemple du jour au lendemain ou pendant un week-end.
Les j exemples suivants illustrent le traitement de quatre oompo- sitions typiques dans un appareil du type décrit plus haut, L'appareil avait une capacité de 13,62 litres et contenait du oable occupant 50 du volume réel de la sone de dispersion.
Les palettes evaient une vitesse périphérique de 628,5 mètres par minute dana la zone de dispersion et de 892,5 mètres par minute dans la zone de tamisage.
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EXEMPLE 1.
Une composition pigmentée air un véhicule de fai- ble viscosité tondant à soulever le sable et à l'amener à passe? au-dessus du bord d'un appareil, tel que celui décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique @ 2.855.156, lorsqu cet appareil présentait une charge de sable de 50 % du voluse réel de la zone de dispersion, a été constituée comme suit
EMI28.1
<tb> en <SEP> poids
<tb>
<tb>
<tb> Résine <SEP> alkyde <SEP> huile <SEP> 16,8 <SEP> %
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> essences <SEP> minérales <SEP> inodores <SEP> 12,
<SEP> 4 <SEP> %
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> solution <SEP> siccative <SEP> 2,8 <SEP> %
<tb>
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> bioxyde <SEP> de <SEP> titane <SEP> rutile <SEP> 68,0 <SEP> %
<tb>
Ce mélange de pigmente et de véhicule a été traité dans l'ap- pareil suivant l'invention, dans le/ conditions susindiquées.
La charge de sable filent adaptée automatiquement au rapport entre le volume de sable et le volume de pigment et de véhi- cule , dans la zone de dispersion.
EXEMPLE 2.
Une ooapoaition pigmentée avec un véhicule de visco- sité élevée, qui n'avait jamais été fabriqué convenablement à l'échelle commerciale par un procédé de broyage au sable de la technique antérieure, présentait la composition suivante!
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<tb> en <SEP> POIL$.
<tb>
<tb>
Résine <SEP> alkyde <SEP> huile <SEP> 22,4 <SEP> %
<tb>
<tb> essences <SEP> minérales <SEP> lourda <SEP> 4,8 <SEP> %
<tb>
<tb> huile <SEP> de <SEP> pin <SEP> 2,6 <SEP> %
<tb>
<tb> solution <SEP> tensio-active <SEP> 2, <SEP> 2 <SEP> %
<tb>
<tb> pigment <SEP> de <SEP> chrome <SEP> jaune <SEP> 68,0 <SEP> %
<tb>
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Ce mélange de pigmente et de véhicule a été traité dans l'ap- pareil suivant la présente invention, dana les conditions indiquées plus haut, à de bonne 8 vitesses et avec une bonne qualité de la dispersion.
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âxoeyiz¯ 26
Une composition pigmentée normale avec un véhicule résineux de viscosité très élevée, qui ne pouvait normalement pas être traitée dans les appareils connus de broyage au sa- blet quelle que soit la charge de sable, présentait la compo- sition suivantes
EMI29.2
<tb> % <SEP> en <SEP> poids.
<tb>
<tb>
Résine <SEP> alkyde-huile <SEP> moyenne
<tb> viscosité <SEP> élevée <SEP> 22,6 <SEP>
<tb>
<tb> résine <SEP> alkyde <SEP> de <SEP> huile <SEP> 17,4 <SEP> %
<tb>
EMI29.3
eacenoes minérales lourdes 3,7
EMI29.4
<tb> huile <SEP> de <SEP> pin <SEP> 2,0 <SEP> %
<tb>
EMI29.5
solution tenaio-aotive 1,7
EMI29.6
<tb> pigment <SEP> de <SEP> chlorure <SEP> jaune <SEP> 52,6 <SEP> %
<tb>
Ce mélange de pigment et de véhicule a été traité de manière satisfaisante dans l'appareil suivant l'invention, dans les
EMI29.7
conditions sus-ïndîquéee, EXEMPLE 4< Un oyitbme P16-9&Ontaire fortement thiaotropiquo présentant une viscosité réelle faible, qui est difficile à traiter dans les appareils de broyage au sable de la techni- que antérieure,a été constitué comme suit!
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<tb> % <SEP> en <SEP> poids.
<tb>
<tb>
Huile <SEP> de <SEP> ricin <SEP> déshydratée <SEP> 25,0 <SEP> %
<tb>
EMI29.9
easencea minérales inodores 45#o 4
EMI29.10
<tb> tensio-actifs <SEP> 15,0 <SEP> %
<tb>
<tb> pigment <SEP> azo <SEP> jaune <SEP> 15,0 <SEP>
<tb>
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Ce mélange a été traité, de manière satisfaisante et.sans dit- ficulté, dans l'appareil suivant l'invention, dans les condi- tions sus-indiquées.
Il résulte clairement de la description précédente que l'invention concerne un procède et un appareil perfection- nés, grâce auxquels un broyage au sable peut s'effectuer de manière aisée, Le procédé et l'appareil sont de nature telle qu'ils permettent la production de produits de finissage for- tement broyés de la même manière que celle dont- de tels pro- duits de finissage sont à présent obtenus en faisant appel au procédé de broyage au sable, Cependant, le procède et l'ap- ;
pareil suivant l'invention sont de nature talle que des pro- duits faiblement broyés puissent être obtenus aisément sans broyage escessif, ces produits de finissage pouvant être obte- nus par le procédé et l'appareil suivant l'invention en quan. tités supérieures à celles pouvant être produites jusqu'à présent par broyage au sable.
Au surplus, le procédé et l'ap- pareil suivant l'invention peuvent être utilisés pour la pro- duction de pâtes, de produits fortement visqueux et de pro- duits thjoxotropiques,
Il est évident que l'invention n'est pas limitée aux détails décrits ci-dessus et que de nombreuses modification peuvent être apportées à ces détails sans sortir du cadre de l'invention tel qu'il estdéfini dans les revendications sui- vantes.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.