<Desc/Clms Page number 1>
PROCEDE POUR LA FABRICATION SIMULTANEE DE BORE-ALCOYLES ET D'ALUMINE
A GRANDE ACTIVITE.
Lettre rectificative jointe pour valoir comme de droit à la date du 24 juin 1959.
Page 3, ligne 24, lire : "2 Al + 3 H2 + B2O3 + 4 CNH2N B2H2R4 + AL2O3 au lieu de : "2 Al + 3 H2 + B2O3 4 CnH2n = B2H4R4+ A1203"
<Desc/Clms Page number 2>
On sait préparer des bore-trialcoyles par réaction de tri-halogénures de bore, de préférence de trifluorure de bore, avec des aluminium-trailcoyles En outre, il a déjà été proposé d'utiliser, pour la préparation d'hydrocarbures borés BR les esters d'acide borique B (OR)3' à la place des trihalogénures de bore. R désignant un radical alcoyle qui peut être le même ou être différent pour les trois R et comportant de préférence plus de deux; atomes de carbone.
Le produit de base pour la fabrication des halogénures de bore,, aussi bien que des esters d'acide borique, est l'acide borique ou son anhydride, le trioxyde de,,bore B2O3 La structure moléculaire du B2O3 est caractérisée par la @ présence de nombreuses liaisons B-0-B, par exemple suivant le schéma suivant :
EMI2.1
Par rapport aux procédés connus, une simplification importante se- rait réalisée si l'on pouvait transformer directement ce trioxyde de bore en alumine et en bor-trailcoyles au moyen d'aluminium-trialcoyles suivant la ré- action :
B203 + 2 AIR = 2 BR3 + A12O3
Toutefois, des expériences ont montré que cette réaction ne se produit pas dans des conditions industriellement réalisables.
Au contraire, ces expéri- ences ont amené à la conclusion que la liaison B-0-B est inerte vis-à-vis des aluminium-trialcoyles
Si l'on traite, à haute température, du trioxyde de bore par des bore-trialcoyles, il se forme, suivant la réaction (A) ci-après, des boroxoles, qui sont des anhydrides cycliques trimères d'acides mono-alcoylboriques :
EMI2.2
Si l'on considère leur structure, on peut admettre sommairement que les boroxoles sont une solution de trioxyde de bore dans un bore-trialcoyle.
Or, il a été constaté que la liaison B-0-B dans ces boroxoles trial, coyles réagit avec les trois groupes alcoyles des aluminium-trialcoyles selon la réaction : (B) (BRO)3 + 2 AIR = 3 BR3 + AL2O3 Si, au lieu d'aluminium-trialcoyles ALR3, on utilise, pour la réaction conforme à l'invention, des composés de formule génerale ALHR2 dans laquelle R représente toujours des radicaux alcoyles, il se forme, à c8té d'alumine active et de bore-troalocyles des alcoyl-diboranes, de formule générale B2H2R4 Dans cette réaction également, tous les groupes alcoyles ou hydrures du composé d' aluminium sont utilisés, c'est-à-dire que la réaction se déroule suivant l'é- quation :
(RBO) + 2 ALHR2 BR + B2H2R4- AL2O3
<Desc/Clms Page number 3>
Les avantages du procédé selon l'invention sur les procédés connus sont évidents. Le trioxyde de bore B2O3, facile à obtenir à peu de frais, est capable de réagir sous la forme de boroxoles liquides, sans qu'il soit nécessaire de transformer d'abord l'oxyde en halogénure de bore ou en ester d'acide borique en utilisant des produits auxiliaires ('halogène, alcool). Pour démarrer le procédé conforme à l'invention, on a besoi, toutefois, pour la préparation du boroxole, de bore-trialcoyle déjà préparé.
Cependant étant donné que, partant du trioxyde de bore comme matière première, les deux stades de réaction (A) et (B) (A) BR3 + B2O3 = (RBO)4
EMI3.1
(B) (RBO) 3 + 2 AIR = 3 BR3 + Alto peuvent être combinés en un seul, 1 molécule de bore-trialcoyle mise en jeu au début restitue finalement 3 molécules de bore-trialcoyle. Au total, ainsi qu'il est facile de s'en rendre compte, le procédé se déroule suivant l'équation simple de réaction brute suivante :
EMI3.2
(A) + (B) = (C) :
B 203 + 2AlR3 = 2 BR3 + 41203
Pour réaliser une préparation économique des bore-alcoyles selon l'invention, il est particulièrement avantageux d'utiliser des aluminium-trial-
EMI3.3
coyles ou des hydrures d'altuninium-dialcoylesp préparés par synthèse à partir d' aluminium, d'hydrogène et d'une oléfine. Si l'on considère, par exemple, la synthèse d'aluminium-trialcoyles, à partir d'aluminium, d'hydrogène et d'une oléfine CnH2n ( n = 2 ou plus ) suivant l'équation :
EMI3.4
Al + 3/2 H2 + 3'CnHZn #2n+13 les bore-alcoyles peuvent être, selon l'invention, obtenus suivant l'équation brute suivante :
EMI3.5
2A1 + 3 g2 + 6 CnH2n + 8203 = 2B(anE2n+l) 3+ Als Le point important est qu'il n'est plus nécessaire d'utiliser d'autres
EMI3.6
produits auxiliaires pour la fabrication des bore-trialcoyies.
Selon une caractéristique particulière de l'invention, le rapport moléculaire des corps participant à la réaction : composé organique d'aluminium et boroxole, est de 2/1. En effet, si le composé organique d'aluminium, en par- ticulier l'aluminium-trialcoyle est en excédent, les radicaux alcoyles ne sont pas complètement utilisés, tandis que, pour un excédent de boroxole, l'alumine qui se forme au cours de la réaction retient des composés du bore. La rentabili- té de l'opération serait diminuée si la réaction se déroulait ainsi.
La réaction conforme à l'invention, utilisant des aluminium-trialcoyles peut également être réalisée en deux stades. En opérant tout d'abord à des tempé- ratures inférieures à 100 C, seuls les deux premiers radicaux alcoyles des aluminium-trialcoyles réagissent avec les boroxoles, par exemple suivant la formule (1) suivante : (1) 2 (RBO)3 + 6 AIR- = 6 BR3 + 2 (BALO)3
Les mélanges liquides qui en résultent réagissent alors à des tempé- ratures plus élevées, par exemple comprises entre 150 et 220 c Le troisième et dernier groupe alcoyle des aluminium-trialcoyles est ainsi utilisé pour l'alcoyla- tion du bore, ce qui augmente notablement l'économie du procédé.
Ce deuxième sta- de de l'opération se déroule, par exemple, suivant la formule (2) suivante :
EMI3.7
(2) 2 (RL10) 3+ (RBO) 3 = 3 BR 3+ 3 Al 20 3
<Desc/Clms Page number 4>
Le procédé conforme à l'invention se déroule, par conséquent, suivant l'équation brute B résultant de ces deux stades (1) et (2) :
(B) = (1) + (2) : (RBO)3 + 2 AIR = 3 BR3 + A1203
Si, dans le procédé selon l'invention, on utilise des hydrures d' aluminium-dialcoyles de formule générale ALHR2 on peut transformer directement en composés de bore correspondants les hydrures d'aluminium-dialcoyles résultant comme produits intermédiaires de la préparation industrielle (dissolution d'alu- minium métallique dans des aluminium-trialcoyles en présence d'hydrogène; voir brevet belge 546.432 ou des mélanges de ces produits avec des aluminium-trialcoy- les).
Il n'est pas nécessaire de préparer d'abord des aluminium-trialcoyles purs, c'est-à-dire exempts d'hydrure, à partir des hydrures d'aluminium-dialcoyles et d'oléfines, puisque la réaction avec les boroxoles s'effectue en utilisant la totalité des groupes alcoyles et hydrures du composé d'aluminium mis en oeuvre, ce qui était imprévisible.
C'est ainsi, par exemple, qu'en utilisant des hydrures d'aluminium- dialcoyles pour la fabrication de composés hydrogénés du bore qui, on le sait, sont faciles à obtenir par hydruraton de composés alcoylés du bore (voir R. Köster Angewandte Chemie, tome 69, page 94 (1957), on n'a besoin au total que de peu d' oléfine.
En effet, tandis que la réaction brute pour la préparation des bore- trialcoyles à partir d'aluminium-trialcoyles se déroule suivant la formule : 2 Al + 3 H2 + B2O3+6 CnH2n =2 BR3+ Al2O3 on fait l'économie, en utilisant des hydrures d'aluminium-dialcoyles, d'un tiers de la quantité d'oléfine : 2 Al + 3 H2 + B2O3=4 CnH2n = B2H2R4 + Al2O3
Lorsqu'il s'agit de préparer des composés hydrogénés du bore en partant d'alcoyl-diboranes, l'avantage de l'utilisation des hydrures d'aluminium- dialcoyles est évident.
La réaction selon l'invention peut être effectuée en présence de sol- vants appropriés. Pour la mise en oeuvre du procédé, la mise en oeuvre de sol- vants est à recommander lorsque les produits intermédiaires doivent être maintenus en solution, comme c'est le cas, par exemple, pour les composés éthylique et propylique. Gomme agents solvants ou diluants, on peut citer les hydrocarbures aliphatiques et aromatiques, ainsi que les éthers et les amines et, en particu- lier, les amines tertiaires avec radicaux d'hydrocarbures aliphatiques saturés.
En utilisant un tel solvant, il est facile de maintenir en solution les composés solides d'aluminium produits, ce qui permet de réaliser une réaction (B) particu- lièrement uniforme. Les solvants les plus avantageux pour l'opération sont les bore-alcoyles eux-mêmes, car ils n'introduisent pas de corps étrangers dans 1' opération. On travaille donc en pratique, pour une telle réaction, avec une solu- tion diluée de trioxyde de bore dans le bore alcoyle. L'alumine formée et recueil- lie demeure alors particulièrement bien répartie dans le mélange réactionnel.
Il ressort de ce qui précède que la réaction selon l'invention se déclenche après à la température ambiante, ou même à une température inférieure, et se poursuit quantitativement jusqu'au bout, de préférence par chauffage à 200 C environ, en particulier lorsque l'opération est effectuée en deux stades.
Les produits de la réaction, obtenus par le procédé selon l'invention - bore-alcoyles et alumine - sont faciles à séparer l'un de l'autre. Lorsqu'il s'agit de la fabrication de bore-alcoyles à radicaux hydrocarbonés inférieurs, en particulier à radicaux alcoyles ayant environ 6 atomes de carbone au maximum, on les ditille sous pression atmosphérique, ou sous vide partiel. On recueille alors directement, comme résidu, une alumine sous une forme présentant une activi-
<Desc/Clms Page number 5>
té superficielle particulièrement élevée. Lorsqu'il s'agit d'obtenir des bore- trialcoyles à radicaux hydrocarbonés longs, la séparation des composés solides d'aluminium a lieu, de préférence, par filtration ou par extraction, avec adjonc- tion de l'un des diluants cités plus haut.
Etant donné que, au cours de la réaction des boroxoles avec les com- posés organiques d'aluminium, en particulier avec les aluminium-trialcoyles, il se forme en premier lieu des produits intermédiaires solubles, et il est possible de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention sous forme continue. En effet, l'alumine n'est pas séparée dans la mesure où les composés organiques d'aluminium, en particulier l'aluminium-trialcoyle, sont ajoutés au mélange réactionnel. Lors de la réaction de composés éthyliques et propyliques, par exemple, la séparation de produits solides est empêchée surtout par'1'utilisation des diluants sus-indi- qués. Pour les composés alcoyles plus élevés, les mélanges réactionnels restent liquides, même sans addition de solvants.
C'est ainsi que le mélange réactionnel reste parfaitement liquide et clair jusqu'un peu avant l'addition de la quantité résiduelle totale, en particulier de la quantité stoechiométrique, du composé organique d'aluminium. L'alumine précipite assez brusquement, lorsque la quantité du composé organique d'aluminium ajouté s'approche de la quantité calculée. C'est seulement par évaporation, en particulier lorsque la température dans le résidu de distillation dépasse 150 que de tels mélanges réactionnels encore complè- tement liquides donnent lieu à la séparation d'alumine solide, de sorte que ces mélanges s'adaptent particulièrement bien à un traitement dans des évaporateurs . fonctionnant en continu. Dans ce cas,le produit de la distillation contient, à c8té de bore-trialcoyles, une petite quantité de boroxole non transformé.
La mesure consistant à introduire le mélange de réaction dans les évaporateurs alors qu'il est encore complètement liquide est fréquemment très judicieuse, mais n'est pas absolument indispensable. Si on laisse réagir complè- tement le boroxole avec l'aluminium-trialcoyle ou l'hydrure d'aluminium dialcoyle, l'alumine se sépare tout d'abord sous la forme d'une gelée consistante Celle-ci peut être transformée, par brassage intensif, en une bouillie susceptible d'être également soumise à l'évaporation, en particulier à l'évaporation continue, bien que dans de moins bonnes conditions.
EXEMPLE 1.-
Dans un ballon de 750 cm3 à trois tubulures (thermomètre,, agitateur, compte-gouttes, réfrigérant à reflux), on a introduit environ 250 cm3 de bore- triéthyle et 168 grammes (1 molécule) d'éthyl-boroxole à 19,2% de bore (préparé à partir de 98 grammes de bore-triéthyle et 70 grammes de trioxyde de bore par chauffage en autoclave pendant 4 à 5 heures à 25-300 c) En commençant à une température ambiante, on a ajouté, en 1 heure environ, 228 grammes (2 molécules) d'aluminium-triéthyle en tout. La température du mélange réactionnel s'est élevée jusqu'au point d'ébullition du bore-triéthyle (94-95 0). On a séparé ensuite par distillation la totalité du bore-triéthyle, en opérant tout d'abord à la pression atmosphérique.
Après addition de presque tout l'aluminium-triéthyle, le mélange est devenu plus difficile à agiter par suite de la formation d'une gelée d'alumine.
Au cours de la distillation des dernières parties de bore-triéthyle sous pression réduite, cette gelée s'est entièrement transformée en un gel d'alumine incolore.
On a obtenu, comme distillat, en plus du solvant, 280 grammes de bore-triéthyle 95% de la théorie). L'alumine restante (environ 100 grammes) était alors complè- tement sèche.
EXEMPLE 2.-
En partant de 630 grammes (3 moléculs de propyl-boroxole (à 15,4% de bore, préparé comme dans l'exemple 1 à partir de bore-tripropyle-n et de 468 grammes (3 molécules) d'aluminium-tripropyle-n, on a obtenu, dans un ballon de 2 litres à trois tubulures (thermomètre, agitateur, compte-gouttes), en mélangeant
<Desc/Clms Page number 6>
les deux liquides qui se réchauffent d'eux-mêmes, un liquide incolore. Celui-ci a été introduit goutte à goutte dans un ballon à trois tubulures (thermomètre, agitateur, clapet, compte-gouttes, réfrigérant à reflux à prolonge refroidie) chauffé à environ 200 0 et sous pression réduite. L'alumine résultant de la réac- tion se précipite et les composés liquides de bore (bore-tripropyle et boroxole en excès) se sont séparés par distillation.
A la fin de l'addition goutte à goutte du liquide susmentionné et après chauffage du ballon à 250 C sous pression rédui- te, on a recueilli au total 880 grammes de distillat, contenant environ 10 de bo- re, soit un rendement de 93%. Le résidu étàit constitué par 150 grammes d'alumine.
Le mélange de bore-tripropyle et de propylborxole obtenu a été soumis à la distil- lation fractionnée sous vide. On a recueilli, en plus du'bore-tripropyle (45 C sous 12 mm Hg), on a le propylboroxole non transformé (90 C sous 12 mm Hg).
EXEMPLE 3.-
Fabrication continue de bore-tripropyle-n (voir le dessin).
Dans un réacteur A de 100 1. capable de supporter 25 atm. maximum et muni d'un agitateur, d'une tubulure de remplissage pour le trioxyde de bore sec et pulvérisé, d'un dispositif d'aspiration 0 pour le liquide riche en boroxole à l'extrémité inférieure du réacteur et d'une conduite d'admission pour le liqui- de riche en bore-tripropyle, ainsi que de tubulures pour thermomètres, on a main- tenu en permanence environ 50 1. de composés liquides de bore avec environ 5 kg de trioxyde de bore en poudre. Celui-ci a été complété en permanence par le dis- positif de remplissage (environ 1,4 kg/heure). Le réacteur A a été porté à une température d'environ 280 C et a été agité de façon continue.
On a extrait du réacteur à une vitesse d'environ 6 litres/heure, à travers un tamis fin disposé en C, un mélange de boroxole et de bore-tripropyle qui a été refoulé dans le deux- ième réacteur B. Ce dernier, d'une capacité de 100 litres également, a été main- tenu à une température d'environ 50-60 C. On a injecté de l'aluminium-tripropyle dans ce deuxième réacteur à la vitesse d'environ 4 litres/heure et en agitant énergiquement. Par la tubulure d'aspiration D, on a pompé le mélange de bore- traicoy.e et de trioxyde d'aluminium "dissous" et on l'a refoulé de façon conti- nue dans un évaporateur continu E, à la vitesse d'environ 10 litres à l'heure.
Cet évaporateur (par exemple à couche mince) étàit chauffé à 180 C environ et se trouvait sous basse pression ( lmm Hg (1 Torr) environ). A son extrémité inférieu- re s'est rassemblée l'alumine incolore et sèche qui a été évacuée périodiquement par un sas sous vide, non représenté (environ 2 kg/h). A l'extrémité supérieure de 1'évaporateur, le bore-tripropyle s'est séparé par distillation. Après con- densation, il a été refoulé dans une colonne F (12 mm Hg (12 Torr) 50 à 60 c A l'extrémité supérieure de celle-ci, on a extrait de manière continue le*, quanti- té (environ 4 litres/h) de bore-tripropyle pur 7,74% de bore) équivalant à la quantité d'aluminium-tripropyle introduite.
Le bore-trialcoyle s'est écoulé à l'extrémité inférieure de la colonne de distillation F et a été ramené par pom- page dans le premier réacteur A, le circuit se trouvant fermé.
Il est possible également, et même parfois avantageux, de préparer par le procédé selon l'invention des mélanges de bore-trialcoyles, tels, par exemple, que ceux obtenus par traitement de mélanges d'aluminium-trialcoyles.
Si les aluminium-trialcoyles ont égé préparés à partir de mélanges d'oléfines (par exemple d'éthylène et de propylène), le procédé en continu s'effectue, pour de tels mélanges, dans des conditions différentes de celles indiquées ci-dessus, notamment en ce qui concerne la température et la pression dans les colonnes.
Toutefois, pour les réacteurs, les chiffres donnés à l'exemple 3 pour le bore- tripropyle sont valables dans une large mesure.
EXEMPLE 4.
A un mélange de 126 grammes (0,4 molécule) d'isobutyl-boroxole et de 150 grammes de bore-triisobutyle, on a ajouté rapidement , à la température ambiante;, dans une atmosphère d'azote et en agitant énergiquement, 198 grammes (1 molécule) au total d'aluminium-tri-isobutyle. La température s'est élevée à envi-
<Desc/Clms Page number 7>
ron 100 C; on a chauffé ensuite, pendant 3 à 4 heures, à 170-180 et le mélange est resté entièrement liquide. Par distillation sous faible pression, on a obtenu 395 grammes, soit 93,5% de la théorie, de bore-tri-isobutyle. Comme résidu, on a recueillie l'alumine qui s'est séparée pendant la distillation.
EXEMPLE 5.-
Comme dans l'exemple 4, on a obtenu du bore-tributyl.n à partir de butyl.n-boroxole dissous dans le bore-tributyle.n par réaction avec l'aluminium- tributyle. n, avec un rendement de 92%, le résidu de distillation étant constitué par de l'oxyde d'aluminium.
EXEMPLE 6.-
35 grammes (0,5 molécule) de trioxyde de bore séché ont été chauffées avec 280 grammes (2 molécules) de bore-tripropyle, dans un récipient sous pres- sion, pendant 3 à 4 heures à 250 C. Le trioxyde de bore s'est dissout dans le bore- tripropyle sous forme de propyl-boroxole.
A ce mélange, on a ajouté, à température ambiante et en une 1/2 heure environ, 156 grammes (1 molécule) au total d'aluminium-tripropyle; la tempé- rature est montée à 80-90 C. On a continué ensuite à chauffer et l'oxyde d'aluni+ nium produit s'est séparé, à environ 120 c sous forme de gelée. Tous les compo- sés de bore se sont séparés par distillation.sous faible pression. On a recueilli 400 grammes 95% de la théorie) de bore-tripropyle, le résidu étant constitué par le composé d'aluminium solide (70 grammes).
EXEMPLE 7.-
Dans le cours d'environ une heure, on a introduit, en agitant énergi- quement, une solution de 2 molécules d'éthylboroxole dissous dans 200 grammes de triéthylamine, dans 4 molécules d'aluminium-triéthyle. Pendant cette addition, la température du mélange réactionnel s'est élevée jusqu'à 90-100 C. Le mélange complètement fluide a été ensuite envoye dans un évaporateur à couche mince, chauffé à 160-19000 et sous faible pression (moins de 10 mm Hg); le bore-triéthyle formé s'est séparé par distillation en même temps que le solvant. Comme distillat, on a obtenu un mélange formé de 550 grammes de bore-triéthyle et de l'amine mise en oeuvre. Le résidu était constitué par de l'alumine finement pulvérisée.
EXEMPLE 8. -
Dans un ballon de 2,5 1. à trois tubulures, on a introduit 570 grammes d'aluminium-triéthyle et 270 grammes de bore-triéthyle. En agitant énergiquement on a ensuite introduit goutte à goutte,pendant une heure environ , 400 grammes d'éthylboroxole. La température s'est élevée de 2000 jusqu'au point d'ébullition du triéthyle de bore et, vers la fin de l'introduction goutte à goutte, les com- posés d'aluminium formés se sont séparés sous forme de gelée. On a distillé le bore-triéthyle sous basse pression,par chauffage du bain à 200-220 c Le rende- ment a été supérieur à 95 % du rendement théorique.
EXEMPLE 9
On a mélangé 336 grammes d'hexyl.n-boroxole avec 564 grammes d'alumi = nium-trihexyle.n en ajoutant l'aluminium-trialcoyle au composé de bore sous atmos- phère d'azote et en agitant. La température dans le mélange réactionnel s'est éle- vée de la température ambiante jusqu'à 60 c environ. On a chauffé ensuite, pendant 2 à 3 heures, jusqu'à 180 C environ elle dernier groupe alcoyle de l'aluminium- hexyle a réagi avec le boroxole.
Sous pression fortement abaissée (environ 0,1 mm Hg la plus grande partie (610 g) du bore-trihexyle formé a pu être séparée par distillation (point d'ébullition sous 0,1 mm Hg = 99 - 100 C : point de fusion =
<Desc/Clms Page number 8>
37 C) . Par extraction au moyen de benzol, on a recueilli, dans'le'résidu, 100 autres grammes du bora-alcoyle. Le rendement s'est élevé à 89% de la théorie.
Le bore-trihexyle a trait à une teneur en bore de 3,98%' EXEMPLE 10.-
Après réaction suivant l'exemple 9, on obtient, à partir de 450 gram- mes (1 molécule) d'aluminium-tridécyle et de 252 grammes (0,5 molécule) de décyl- boroxole, par extraction au cyclohexane, le boretridécyle. Après séparation de l'oxyde d'aluminium formé dans la solution et évacuation par distillation du pro- duit d'épuisement, le bore-tridécyle peut être recueilli comme résidu, sous forme d'un liquide incolore, faiblement visqueux. Le composé peut également être distil- lé sous vide pussé en se décomposant dans une certaine mesure (dissociation de @ décène et formation de didécylhydrùre de bore).
Le rendement en bore-trialcoyle pur (2,5% de bore) s'élève à 555 grammes, soit 85% de la théorie.
EXEMPLE 11-
On a chauffé à 150-160 C, sous azote et en agitant fortement une solution de 210 g (1 molécule) de n-propylboroxole dans 25P cm3 de bore-tripropyle. n et on a ajouté goutte à goutte, pendant environ 1 heure, 228 grammes (2 molécu- les ) au total de dipropyl.n-hydrure d'aluminium. Le mélange est entré en forte ébullition, surtout au début, puis est devenu de plus en plus difficile à agiter, par suite de la précipitation d'alumine. Tous les composés de bore ont ensuite été séparés par distillation sous faible pression (environ 1 mm Hg), la tempéra- ture dans le récipient de réaction étant égale à 200 C environ.
Comme distillat, on a obtenu 680 cm3 d'un mélange formé de 310 grammes de bore-tripropyle. n et de 175 grammes de tétrapropyl.n-diborane (environ 92% de la théorie). Le résidu sec, parfaitement incolore, contenait environ 100 grammes d'alumine et n'a dégagé pra- tiquement plus de gaz lorsqu'il a été mélangé à de l'eau.
EXEMPLE 12. -
On a ajouté rapidement sous atmosphère d'azote et en agitant fortement un total de 49,7 grammes (0,35 molécule) de diiso-butylhydrure d'aluminium à 146 grammes d'un mélange formé de bore triisobutyle (101,5 grammes) et d'isobutyl- boroxole (43,5 grammes) à 8,0% de bore (soit 12,1 grammes (0,173 mole) de trioxyde de bore B203). La température du mélange s'est élevée de 20 c jusqu'à 8000 envi- ron. On a chauffé pendant encore quelque temps à faible ébullition, à environ 180 pour compléter la réaction. Les composés de bore ont ensuite été séparés par distillation, sous faible pression et le composé solide d'aluminium (25 gram- mes) a précipité peu à peu. Comme distillat, on a recueilli 166 grammes d'un li- quide incolore, formé d'un mélange de bore-tri-isobutyle et de tétra-isobutyl- diborane.
Le rendement s'est élevé à 94% de la théorie.